Nouvelles

Les nouvelles sont des informations sur les événements actuels. Cela peut être fourni par de nombreux médias différents : bouche à oreille , impression , systèmes postaux , radiodiffusion , communication électronique , ou par le témoignage d’ observateurs et de témoins d’événements. Les nouvelles sont parfois appelées « hard news » pour les différencier des soft media .

Salle de presse anglaise d’Al Jazeera , Doha , 2011

Les sujets courants des reportages incluent la guerre , le gouvernement , la politique , l’éducation , la santé , l’ environnement , l’ économie , les affaires , la mode , le divertissement et le sport , ainsi que des événements originaux ou inhabituels . Les proclamations gouvernementales, concernant les cérémonies royales , les lois , les impôts , la santé publique et les criminels , ont été qualifiées d’actualités depuis l’Antiquité. Technologique etLes évolutions sociales , souvent induites par les réseaux de communication et d’espionnage gouvernementaux , ont accéléré la vitesse de diffusion des informations et influencé leur contenu. Le genre d’information tel que nous le connaissons aujourd’hui est étroitement associé au journal .

Sens

Étymologie

Le mot anglais “news” s’est développé au 14ème siècle comme une utilisation spéciale de la forme plurielle de “new”. En moyen anglais , le mot équivalent était newes , comme le français nouvelles et le allemand Neues . Des développements similaires se trouvent dans les langues slaves – à savoir le tchèque et le slovaque noviny (de nový , “nouveau”), le polonais apparenté nowiny , le bulgare novini et le russe novosti – et dans les langues celtiques : le gallois newyddion (de newydd ) et le cornique nowodhow (de nowydh ). ^{[1] [2]}

Jessica Garretson Finch est créditée d’avoir inventé l’expression “événements actuels” alors qu’elle enseignait au Barnard College dans les années 1890. ^[3]

Nouveauté

Comme son nom l’indique, “nouvelles” évoque généralement la présentation de nouvelles informations. ^{[4] [5]} La nouveauté des nouvelles lui donne une qualité incertaine qui la distingue des investigations plus soigneuses de l’histoire ou d’autres disciplines savantes. ^{[5] [6] [7]} Alors que les historiens ont tendance à considérer les événements comme des manifestations causalement liées des processus sous-jacents, les reportages ont tendance à décrire les événements de manière isolée et à exclure la discussion des relations entre eux. ^[8]Les nouvelles décrivent clairement le monde dans le présent ou le passé immédiat, même lorsque les aspects les plus importants d’un reportage se sont produits depuis longtemps dans le passé ou sont censés se produire dans le futur. Pour faire l’actualité, un processus en cours doit avoir un « ancrage », un événement dans le temps qui l’ancre au moment présent. ^{[8] [9]} Dans le même ordre d’idées, les nouvelles abordent souvent des aspects de la réalité qui semblent inhabituels, déviants ou hors de l’ordinaire. ^[10] D’où le célèbre dicton selon lequel “Dog Bites Man” n’est pas une nouvelle, mais “Man Bites Dog” l’est. ^[11]

Un autre corollaire de la nouveauté des nouvelles est que, comme les nouvelles technologies permettent aux nouveaux médias de diffuser les nouvelles plus rapidement, les formes de communication « plus lentes » peuvent s’éloigner des « nouvelles » vers « l’analyse ». ^[12]

Produit de base

Selon certaines théories, les “nouvelles” sont tout ce que vend l’industrie de l’information. ^[13] Le journalisme, compris au sens large dans le même sens, est l’acte ou l’occupation de collecter et de fournir des informations. ^{[14] [15]} D’un point de vue commercial, les nouvelles sont simplement une entrée, avec le papier (ou un serveur électronique) nécessaire pour préparer un produit final pour la distribution. ^[16] Une agence de presse fournit cette ressource “en gros” et les éditeurs l’améliorent pour la vente au détail. ^{[17] [18]}

Ton

La plupart des fournisseurs d’informations apprécient l’impartialité, la neutralité et l’objectivité , malgré la difficulté inhérente de faire des reportages sans parti pris politique. ^[19] La perception de ces valeurs a considérablement changé au fil du temps à mesure que le « journalisme tabloïd » à sensation a gagné en popularité. Michael Schudson a fait valoir qu’avant l’ère de la Première Guerre mondiale et la montée concomitante de la propagande , les journalistes n’étaient pas conscients du concept de partialité dans les reportages , et encore moins le corrigeaient activement. ^[20] On dit aussi parfois que les nouvelles dépeignent la vérité , mais cette relation est insaisissable et nuancée. ^[21]

Paradoxalement, une autre propriété communément attribuée aux nouvelles est le sensationnalisme , l’attention disproportionnée et l’exagération des histoires émotionnelles pour la consommation publique. ^{[22] [23]} Cette nouvelle n’est pas non plus sans rapport avec les commérages , la pratique humaine consistant à partager des informations sur d’autres humains d’intérêt commun. ^[24] Un sujet sensationnel commun est la violence; d’où un autre dicton de nouvelles, “si ça saigne, ça mène”. ^[25]

Actualité

L’actualité est définie comme un sujet suffisamment pertinent pour le public ou un public particulier pour justifier l’attention ou la couverture médiatique. ^[26]

Les valeurs de l’information semblent être communes à toutes les cultures. Les gens semblent s’intéresser aux informations dans la mesure où elles ont un grand impact, décrivent des conflits, se produisent à proximité, impliquent des personnes connues et s’écartent des normes des événements quotidiens. ^{[27] La} ​​guerre est un sujet d’actualité courant, en partie parce qu’elle implique des événements inconnus qui pourraient constituer un danger personnel. ^[28]

Histoire

Nouvelles folkloriques

Les preuves suggèrent que les cultures du monde entier ont trouvé un lieu où les gens peuvent partager des histoires sur de nouvelles informations intéressantes. Parmi les Zoulous , les Mongols , les Polynésiens et les Américains du Sud, les anthropologues ont documenté la pratique consistant à interroger les voyageurs pour obtenir des informations en priorité. ^[29] Des nouvelles suffisamment importantes seraient répétées rapidement et souvent, et pourraient se propager de bouche à oreille sur une vaste zone géographique. ^[30] Même lorsque les presses à imprimer sont apparues en Europe , les nouvelles destinées au grand public voyageaient souvent oralement par l’intermédiaire de moines, de voyageurs, de Crieurs publics , etc. ^[31]

La nouvelle est également transmise dans les lieux de rassemblement publics, comme le forum grec et les thermes romains. À partir de l’Angleterre , les Cafés ont servi de sites importants pour la diffusion des nouvelles, même après que les télécommunications soient devenues largement disponibles. L’histoire des Cafés est retracée dans les pays arabes, qui ont été introduits en Angleterre au 16ème siècle. ^[32] Dans le monde musulman, les gens se sont rassemblés et ont échangé des nouvelles dans les mosquées et autres lieux sociaux. Les voyageurs en pèlerinage à La Mecque séjournent traditionnellement dans des caravansérails , des auberges en bord de route, et ces lieux ont naturellement servi de plaques tournantes pour obtenir des nouvelles du monde. ^[33]À la fin de la Grande-Bretagne médiévale, les rapports («nouvelles») d’événements majeurs étaient un sujet d’un grand intérêt public, comme relaté dans The House of Fame de Chaucer en 1380 et dans d’autres ouvrages. ^[34]

Proclamations gouvernementales

Gravure sur bois de Tommaso Garzoni représentant un crieur public avec une trompette

Avant l’invention des journaux au début du XVIIe siècle, des bulletins et des Édits officiels du gouvernement circulaient parfois dans certains empires centralisés. ^[35] La première utilisation documentée d’un service de courrier organisé pour la diffusion de documents écrits se situe en Égypte, où les pharaons utilisaient des courriers pour la diffusion de leurs décrets sur le territoire de l’État (2400 av. J.-C.). ^[36] Jules César a régulièrement rendu public ses actes héroïques en Gaule et, en devenant dictateur de Rome, a commencé à publier des annonces gouvernementales appelées Acta Diurna . Ceux-ci étaient sculptés dans du métal ou de la pierre et affichés dans des lieux publics. ^{[37] [38]}Dans l’Angleterre médiévale, les déclarations parlementaires étaient remises aux shérifs pour être exposées au public et lues au marché. ^[39]

Des messagers spécialement sanctionnés ont été reconnus dans la culture vietnamienne , parmi le peuple Khasi en Inde et dans les cultures Fox et Winnebago du Midwest américain. Le royaume zoulou a utilisé des coureurs pour diffuser rapidement des nouvelles. En Afrique de l’Ouest, les nouvelles peuvent être diffusées par les griots . Dans la plupart des cas, les diffuseurs officiels de nouvelles ont été étroitement alignés avec les détenteurs du pouvoir politique. ^[40]

Les Crieurs publics étaient un moyen courant de transmettre des informations aux citadins. Dans la Florence du XIIIe siècle, des crieurs connus sous le nom de banditori arrivaient régulièrement sur le marché, pour annoncer des nouvelles politiques, convoquer des réunions publiques et appeler la population aux armes. En 1307 et 1322-1325, des lois ont été établies régissant leur nomination, leur conduite et leur salaire. Ces lois stipulaient combien de fois un banditoro devait répéter une proclamation (quarante) et où dans la ville il devait les lire. ^[41] Différentes déclarations sont parfois accompagnées de protocoles supplémentaires ; des annonces concernant la peste devaient également être lues aux portes de la ville. ^[42] Ces proclamations utilisaient toutes un format standard, commençant par un exorde– “Les vénérés et les plus estimés messieurs du Huit de Ward and Security de la ville de Florence le font savoir, notifient et commandent expressément à quiconque, de quelque statut, rang, qualité et condition” – et continuant avec une déclaration ( narratio ), une demande faite aux auditeurs ( petitio ), et la peine à exiger de ceux qui ne se conformeraient pas ( peroratio ). ^[43] En plus des déclarations majeures, les bandi (annonces) peuvent concerner des délits mineurs, des demandes d’informations et des avis sur des esclaves disparus. ^[44] Niccolò Machiavel a été capturé par les Médicis en 1513, à la suite d’un bando appelant à sa reddition immédiate. ^[45]Certains Crieurs publics pourraient être payés pour inclure de la publicité dans les nouvelles. ^[46]

Sous l’ Empire ottoman , des messages officiels étaient régulièrement distribués dans les mosquées, par des saints hommes itinérants et par des crieurs laïques. Ces crieurs ont été envoyés pour lire les annonces officielles sur les marchés, les autoroutes et d’autres endroits très fréquentés, émettant parfois des ordres et des sanctions pour désobéissance. ^[47]

Premiers réseaux d’information

La diffusion de l’information a toujours été liée aux réseaux de communication mis en place pour la diffuser. Ainsi, les intérêts politiques, religieux et commerciaux ont historiquement contrôlé, étendu et surveillé les canaux de communication par lesquels les informations pouvaient se propager. Les services postaux ont longtemps été étroitement liés au maintien du pouvoir politique sur un vaste territoire. ^{[48] ​​[49]}

L’une des voies de communication impériales, appelée la ” Route Royale “, traversait l’ Empire assyrien et servait de source clé de son pouvoir. ^[50] L’Empire romain a maintenu un vaste réseau de routes, connu sous le nom de cursus publicus , à des fins similaires. ^[51]

Les chaînes visibles de signalisation longue distance, connues sous le nom de télégraphie optique , ont également été utilisées à travers l’histoire pour transmettre des types limités d’informations. Ceux-ci peuvent aller des signaux de fumée et d’incendie à des systèmes avancés utilisant des codes sémaphores et des télescopes. ^{[52] [53]} Cette dernière forme de télégraphe optique est entrée en usage au Japon, en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne des années 1790 aux années 1850. ^{[54] [55]}

Asie Reproduction du journal de la cour Kaiyuan Za Bao de la Dynastie Tang

Les premières nouvelles écrites au monde peuvent provenir de la Chine du VIIIe siècle avant notre ère , où les rapports recueillis par les fonctionnaires ont finalement été compilés sous le nom de Spring and Autumn Annals . Les annales, dont la compilation est attribuée à Confucius , étaient accessibles à un large public de lecteurs et traitaient de thèmes d’actualité communs, bien qu’elles chevauchent la frontière entre l’actualité et l’histoire. ^[56] On attribue à la dynastie Han le développement de l’un des réseaux de surveillance et de communication impériaux les plus efficaces du monde antique. ^[57] Feuilles d’information produites par le gouvernement, appelées Tipao, a circulé parmi les fonctionnaires de la cour à la fin de la dynastie Han (IIe et IIIe siècles après JC). Entre 713 et 734, le Kaiyuan Za Bao (“Bulletin de la Cour”) de la dynastie chinoise Tang a publié des nouvelles du gouvernement; il était écrit à la main sur de la soie et lu par des représentants du gouvernement. ^[58] La cour a créé un Bureau des rapports officiels ( Jin Zhouyuan ) pour centraliser la distribution des nouvelles pour la cour. ^[59] Des bulletins appelés ch’ao pao ont continué à être produits et ont gagné une diffusion publique plus large au cours des siècles suivants. ^[60] En 1582, il y avait la première référence à des feuilles de nouvelles publiées en privé à Pékin, à la fin de la Dynastie Ming .^{[61] [62]}

Le Japon disposait de réseaux de communication et de distribution postale efficaces à plusieurs moments de son histoire, d’abord en 646 avec la réforme Taika et de nouveau pendant la période Kamakura de 1183 à 1333. Le système dépendait de hikyaku , de coureurs et de stations relais régulièrement espacées. Par cette méthode, les nouvelles pouvaient voyager entre Kyoto et Kamakura en 5 à 7 jours. Des messagers spéciaux montés sur des chevaux pouvaient transporter des informations à la vitesse de 170 kilomètres par jour. ^{[55] [63]} Les shogunats japonais étaient moins tolérants que le gouvernement chinois de circulation de nouvelles. ^[58] Le système postal établi pendant la période Edoétait encore plus efficace, avec des vitesses moyennes de 125 à 150 km/jour et une vitesse express de 200 km/jour. Ce système n’était initialement utilisé que par le gouvernement, ne prenant les communications privées qu’à des prix exorbitants. Des services privés ont émergé et en 1668 ont établi leur propre nakama (guilde). Ils sont devenus encore plus rapides et ont créé un système de télégraphie optique efficace utilisant des drapeaux le jour et des lanternes et des miroirs la nuit. ^[55]

L’Europe 

En Europe, au Moyen Âge, les élites comptaient sur les coureurs pour transmettre les nouvelles sur de longues distances. À 33 kilomètres par jour, un coureur mettrait deux mois pour faire passer un message à travers la Ligue hanséatique de Bruges à Riga. ^{[64] [65]} Au début de la période moderne , l’augmentation de l’interaction transfrontalière a créé un besoin croissant d’informations qui a été satisfait par des feuilles de nouvelles manuscrites concises. La force motrice de ce nouveau développement était l’avantage commercial procuré par l’actualité. ^{[7] [66]}

En 1556, le gouvernement de Venise publie pour la première fois le mensuel Notizie scritte , qui coûte une gazetta . ^[67] Ces avvisi étaient des bulletins d’information manuscrits et utilisés pour transmettre rapidement et efficacement des nouvelles politiques, militaires et économiques aux villes italiennes (1500–1700) – partageant certaines caractéristiques des journaux bien qu’ils ne soient généralement pas considérés comme de vrais journaux. ^[68] Avvisiont été vendus par souscription sous les auspices des autorités militaires, religieuses et bancaires. Le parrainage a aromatisé le contenu de chaque série, qui a été diffusée sous de nombreux noms différents. Les abonnés comprenaient des clercs, du personnel diplomatique et des familles nobles. Dans le dernier quart du XVIIe siècle, de longs passages d’ avvisi se retrouvaient dans des mensuels publiés tels que le Mercure de France et, dans le nord de l’Italie, Pallade veneta . ^{[69] [70] [71]}

Quelques routes postales européennes en 1563

Les services postaux permettaient aux marchands et aux monarques de se tenir au courant des informations importantes. Pour le Saint Empire romain germanique , l’empereur Maximilien Ier autorise en 1490 deux frères de la famille italienne Tasso, Francesco et Janetto, à créer un réseau de stations de courrier reliées par des cavaliers. Ils ont commencé avec une ligne de communication entre Innsbruck et Malines et se sont développés à partir de là. ^[72] En 1505, ce réseau s’est étendu à l’Espagne, nouvelle gouvernée par le fils de Maximilien, Philippe . Ces coureurs pouvaient parcourir 180 kilomètres en une journée. ^[73] Ce système est devenu le Reichspost impérial , administré par les descendants du Tasso (connu par la suite sous le nom de Thurn-und-Taxis), qui reçut en 1587 les droits d’exploitation exclusifs de l’Empereur. ^[72] Le service postal français et le service postal anglais ont également commencé à cette époque, mais ne sont devenus complets qu’au début des années 1600. ^{[72] [74] [75]} En 1620, le système anglais lié avec Thurn-und-Taxis. ^[53]

Ces connexions sous-tendent un vaste système de circulation des nouvelles, avec des éléments manuscrits portant des dates et des lieux d’origine. Centré en Allemagne, le réseau captait des nouvelles de Russie, des Balkans, d’Italie, de Grande-Bretagne, de France et des Pays-Bas. ^[76] L’avocat allemand Christoph von Scheurl et la maison Fugger d’Augsbourg étaient des plaques tournantes importantes de ce réseau. ^[77] Les lettres décrivant des événements historiquement significatifs pourraient être largement diffusées sous forme de reportages. En effet, la correspondance personnelle n’agissait parfois que comme un canal pratique par lequel les nouvelles pouvaient circuler sur un réseau plus large. ^[78]Un type courant de communication commerciale consistait en une simple liste de prix courants, dont la diffusion accélérait le flux du commerce international. ^{[79] [80]} Les hommes d’affaires voulaient également connaître les événements liés à la navigation, les affaires d’autres entreprises et les développements politiques. ^[79] Même après l’avènement des journaux internationaux, les propriétaires d’entreprise accordaient toujours une grande importance à la correspondance en tant que source d’informations fiables susceptibles d’affecter leur entreprise. ^[81] Les bulletins manuscrits, qui pouvaient être produits rapidement pour une clientèle limitée, se sont également poursuivis jusque dans les années 1600. ^[77]

L’essor du journal

The London Gazette , “Published By Authority” (de la Stationers’ Company ) le 3 décembre 1909

La diffusion du papier et de l’ imprimerie de la Chine vers l’Europe a précédé une avancée majeure dans la transmission des nouvelles. ^[82] Avec la propagation des presses à imprimer et la création de nouveaux marchés dans les années 1500, les nouvelles sont passées d’un reportage économique factuel et précis à un format plus émotif et plus libre. (Les bulletins privés contenant des renseignements importants sont donc restés utilisés par les personnes qui avaient besoin de savoir.) ^[83] Les premiers journaux ont émergé en Allemagne au début des années 1600. ^[84] Relation aller Fürnemmen und gedenckwürdigen Historien , à partir de 1605, est reconnu comme le premier ‘journal’ formalisé au monde; ^[85]bien qu’il ne s’agisse pas d’un «journal» au sens moderne, l’ Acta diurna de la Rome antique servait un objectif similaire vers 131 av.

Le nouveau format, qui a mélangé de nombreux rapports sans rapport et peut-être douteux provenant d’endroits éloignés, a créé une expérience radicalement nouvelle et choquante pour ses lecteurs. ^[86] Une variété de styles a émergé, des contes à histoire unique aux compilations, aperçus et types d’analyses de nouvelles personnelles et impersonnelles. ^[87]

Les nouvelles destinées à la consommation publique ont d’abord été étroitement contrôlées par les gouvernements. En 1530, l’Angleterre avait créé un système de licences pour la presse et interdit les “opinions séditieuses”. ^[88] En vertu de la Loi sur les licences , la publication était limitée aux presses approuvées – comme l’illustre The London Gazette , qui portait bien en évidence les mots: “Publié par l’autorité”. ^[89] Le Parlement a permis à l’acte d’autorisation de devenir caduc en 1695, en commençant une nouvelle ère marquée par les journaux Whig et Tory . ^[90] (À cette époque, le Stamp Act limitait la distribution des journaux simplement en les rendant coûteux à vendre et à acheter.) En France, la censure était encore plus constante. ^[91]Par conséquent, de nombreux Européens lisent des journaux provenant d’au-delà de leurs frontières nationales, en particulier de la République néerlandaise , où les éditeurs peuvent échapper à la censure de l’État. ^[92]

Les nouveaux États-Unis ont vu un boom de la presse commençant avec l’ère révolutionnaire, accéléré par des débats animés sur la mise en place d’un nouveau gouvernement, stimulé par les subventions contenues dans la loi sur le service postal de 1792 et se poursuivant jusque dans les années 1800. ^{[93] [94]} Les journaux américains ont obtenu beaucoup de leurs histoires en copiant des rapports les uns des autres. Ainsi, en offrant l’affranchissement gratuit aux journaux souhaitant échanger des exemplaires, la loi sur le service postal a subventionné un réseau d’information en croissance rapide à travers lequel différentes histoires pouvaient s’infiltrer. ^[95] Les journaux ont prospéré pendant la colonisation de l’ Occident , alimentés par une alphabétisation élevée et une culture aimant les journaux. ^[96]En 1880, San Francisco rivalisait avec New York en nombre de journaux différents et en nombre d’exemplaires de journaux imprimés par habitant. ^[97] Les promoteurs des nouvelles villes ont estimé que les journaux couvrant les événements locaux apportaient légitimité, reconnaissance et communauté. ^[98] L’Américain des années 1830, écrivait Alexis de Tocqueville , était “un homme très civilisé préparé pour un temps à affronter la vie dans la forêt, plongeant dans le désert du Nouveau Monde avec sa Bible, sa hache et ses journaux”. ^[99] En France, la Révolution a fait naître une abondance de journaux et un nouveau climat de liberté de la presse, suivi d’un retour à la répression sous Napoléon. ^[100] En 1792, les révolutionnaires créent un ministère de l’information appelé le Bureau d’Esprit. ^[101]

Certains journaux publiés dans les années 1800 et après ont conservé l’orientation commerciale caractéristique des bulletins privés de la Renaissance. Les journaux à vocation économique ont publié de nouveaux types de données qui ont permis l’avènement des statistiques , en particulier des statistiques économiques qui pouvaient éclairer des décisions d’investissement sophistiquées. ^[102] Ces journaux sont également devenus disponibles pour de plus larges couches de la société, pas seulement pour les élites, désireuses d’investir une partie de leur épargne sur les marchés boursiers . Pourtant, comme dans le cas d’autres journaux, l’incorporation de la publicité dans le journal a conduit à des réserves justifiées quant à l’acceptation d’informations de journaux pour argent comptant. ^[103]Les journaux économiques sont également devenus les promoteurs d’idéologies économiques, comme le Keynésianisme au milieu des années 1900. ^[104]

Les journaux sont arrivés en Afrique subsaharienne via la colonisation. Le premier journal de langue anglaise de la région fut The Royal Gazette and Sierra Leone Advertiser , créé en 1801, suivi de The Royal Gold Coast Gazette and Commercial Intelligencer en 1822 et du Liberia Herald en 1826. ^[105] Un certain nombre de dix-neuvième- Les journaux africains du siècle ont été créés par des missionnaires. ^[106] Ces journaux ont dans l’ensemble promu les gouvernements coloniaux et ont servi les intérêts des colons européens en relayant les nouvelles d’Europe. ^[106] Le premier journal publié dans une langue africaine native était le Muigwithania , publié en kikuyu par l’Association centrale kenyane.^[106] Muigwithania et d’autres journaux publiés par des Africains indigènes ont pris de fortes positions d’opposition, agitant fortement pour l’indépendance africaine. ^[107] Les journaux ont été fortement censurés pendant la période coloniale, ainsi qu’après l’indépendance officielle. Une certaine libéralisation et diversification ont eu lieu dans les années 1990. ^[108]

Les journaux ont mis du temps à se répandre dans le monde arabe , qui avait une plus forte tradition de communication orale , et une méfiance à l’égard de l’approche européenne de l’information. À la fin du XVIIIe siècle, les dirigeants de l’Empire ottoman à Istanbul surveillaient la presse européenne, mais son contenu n’était pas diffusé pour la consommation de masse. ^[109] Certaines des premières nouvelles écrites dans l’Afrique du Nord moderne sont apparues en Égypte sous Muhammad Ali , qui a développé l’industrie locale du papier et a lancé la diffusion limitée de bulletins d’information appelés jurnals . ^[110] À partir des années 1850 et 1860, la presse privée a commencé à se développer dans le pays multi-religieux du Liban. ^[111]

Fil de presse

Le développement du télégraphe électrique , qui voyageait souvent le long des lignes de chemin de fer, a permis aux nouvelles de voyager plus rapidement, sur de plus longues distances. ^[112] (Des jours avant que la ligne Baltimore-Washington de Morse ne transmette la fameuse question, « Qu’est-ce que Dieu a forgé ? », il a transmis la nouvelle que Henry Clay et Theodore Frelinghuysen avaient été choisis par le parti de nomination Whig.) ^[37] Les réseaux télégraphiques ont permis une nouvelle centralisation de l’information, entre les mains de services de presse concentrés dans les grandes villes. La forme moderne de ceux-ci est née avec Charles-Louis Havas , qui a fondé Bureau Havas (plus tard Agence France-Presse) à Paris. Havas a commencé en 1832, en utilisant le réseau télégraphique optique du gouvernement français. En 1840, il a commencé à utiliser des pigeons pour les communications vers Paris, Londres et Bruxelles. Havas a commencé à utiliser le télégraphe électrique lorsqu’il est devenu disponible. ^[113]

L’un des protégés d’Havas, Bernhard Wolff , a fondé Wolffs Telegraphisches Bureau à Berlin en 1849. ^[114] Un autre disciple d’Havas, Paul Reuter , a commencé à recueillir des nouvelles d’Allemagne et de France en 1849 et, en 1851, a immigré à Londres, où il a fondé le journal Reuters . agence spécialisée dans l’actualité du continent. ^[115] En 1863, William Saunders et Edward Spender ont formé l’ agence de presse centrale , appelée plus tard l’ Association de la presse , pour gérer les nouvelles nationales. ^[116]Juste avant que la ligne télégraphique isolée ne traverse la Manche en 1851, Reuter obtient le droit de transmettre les cours de la bourse entre Paris et Londres. ^[117] Il a manœuvré Reuters dans une position mondiale dominante avec la devise “Suivez le câble”, établissant des avant-postes de nouvelles à travers l’ Empire britannique à Alexandrie (1865), Bombay (1866), Melbourne (1874), Sydney (1874), et Le Cap (1876). ^{[117] [118]} Aux États-Unis, l’ Associated Press est devenue une centrale d’information, gagnant une position de leader grâce à un accord exclusif avec la société Western Union . ^[119]

Le télégraphe a inauguré un nouveau régime mondial de communications, accompagné d’une restructuration des systèmes postaux nationaux, et suivi de près par l’avènement des lignes téléphoniques. La valeur des informations internationales étant primordiale, les gouvernements, les entreprises et les agences de presse ont pris des mesures agressives pour réduire les délais de transmission. En 1865, Reuters avait le scoop sur l’ assassinat de Lincoln , rapportant la nouvelle en Angleterre douze jours après l’événement. ^[120] En 1866, un câble télégraphique sous-marin a relié avec succès l’Irlande à Terre-Neuve (et donc au réseau Western Union) réduisant le temps de transmission transatlantique de quelques jours à quelques heures. ^{[121] [122] [123]}Le câble transatlantique a permis un échange rapide d’informations sur les bourses de Londres et de New York, ainsi que sur les bourses de marchandises de New York, Chicago et Liverpool – pour le prix de 5 à 10 $, en or, par mot. ^[124] Transmission Le 11 mai 1857, un jeune opérateur de télégraphe britannique à Delhi a signalé la maison pour alerter les autorités de la Rébellion indienne de 1857 . Les rebelles ont procédé à perturber le réseau télégraphique britannique, qui a été reconstruit avec plus de redondances. ^[125] En 1902–1903, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont achevé la circumtélégraphie de la planète avec des câbles transpacifiques du Canada aux Fidji et à la Nouvelle-Zélande (Empire britannique), et des États-Unis à Hawaï et aux Philippines occupées. ^[126] Les réaffirmations américaines de laNonobstant la doctrine Monroe , l’Amérique latine était un champ de bataille d’intérêts télégraphiques concurrents jusqu’à la Première Guerre mondiale, après laquelle les intérêts américains ont finalement consolidé leur pouvoir dans l’hémisphère. ^[127]

Système ferroviaire et télégraphique mondial, 1900

Au tournant du siècle (c’est-à-dire vers 1900), Wolff, Havas et Reuters ont formé un cartel de l’information, divisant le marché mondial en trois sections, dans lesquelles chacune avait des droits de distribution plus ou moins exclusifs et des relations avec des agences nationales. . ^[128] La zone de chaque agence correspondait à peu près à la sphère coloniale de sa mère patrie. ^[129] Reuters et le service d’information national australien avaient conclu un accord pour échanger des informations uniquement entre eux. ^[130] En raison du coût élevé de l’entretien des infrastructures, de la bonne volonté politique et de la portée mondiale, les nouveaux venus ont trouvé pratiquement impossible de défier les trois grandes agences européennes ou l’Associated Press américaine. ^[131]En 1890, Reuters (en partenariat avec la Press Association , la principale agence de presse anglaise pour les histoires nationales) s’est développée dans des reportages “soft” pour la consommation publique, sur des sujets tels que le sport et “l’intérêt humain”. ^[132] En 1904, les trois grands Services de fil ont ouvert des relations avec Vestnik , l’agence de nouvelles de la Russie tsariste, à leur groupe, bien qu’ils aient maintenu leurs propres reporters à Moscou. ^[133] Pendant et après la Révolution russe , les agences extérieures ont maintenu une relation de travail avec l’Agence télégraphique de Petrograd, rebaptisée Agence télégraphique russe (ROSTA) et finalement Agence télégraphique de l’Union soviétique (TASS) . ^[134]

Le Parti communiste chinois a créé son agence de presse, l’Agence de presse de la Chine rouge, en 1931 ; ses principales responsabilités étaient le journal Red China et le journal interne Reference News . En 1937, le Parti rebaptise l’agence Xinhua , Nouvelle Chine. Xinhua est devenue l’agence de presse officielle de la République populaire de Chine en 1949. ^[135]

Ces agences ont vanté leur capacité à distiller des événements en «minuscules globules de nouvelles», des résumés de 20 à 30 mots qui transmettaient l’essence des nouveaux développements. ^[134] Contrairement aux journaux, et contrairement aux sentiments de certains de leurs journalistes, les agences ont cherché à garder leurs rapports simples et factuels. ^[136] Les agences de presse ont mis en avant le modèle de copie des nouvelles de la “pyramide inversée”, dans lequel les faits clés apparaissent au début du texte, et de plus en plus de détails sont inclus au fur et à mesure. ^[121] Le style d’écriture télégraphique clairsemé s’est répandu dans les journaux, qui ont souvent réimprimé des histoires du fil avec peu d’embellissement. ^{[18] [137]} Dans une Pravda du 20 septembre 1918éditorial, Lénine a ordonné à la presse soviétique de réduire ses divagations politiques et de produire de nombreux courts articles anticapitalistes dans le “style télégraphique”. ^[138]

Comme aux époques précédentes, les agences de presse fournissaient des services spéciaux aux clients politiques et commerciaux, et ces services constituaient une part importante de leurs opérations et de leurs revenus. Les agences de presse entretenaient des relations étroites avec leurs gouvernements nationaux respectifs, qui fournissaient à la fois des communiqués de presse et des paiements. ^[139] L’accélération et la centralisation de l’actualité économique ont facilité l’intégration économique régionale et la mondialisation économique. “C’est la diminution des coûts d’information et l’augmentation de la vitesse de communication qui ont été à l’origine de l’intégration accrue du marché, plutôt que la baisse des coûts de transport en soi. Afin d’envoyer des marchandises dans une autre zone, les commerçants devaient d’abord savoir s’ils devaient en fait envoyer les marchandises et à quel endroit. Le coût et la rapidité de l’information étaient essentiels pour ces décisions. » ^[140]

Radio et télévision

La British Broadcasting Company a commencé à transmettre des informations radiophoniques depuis Londres en 1922, dépendant entièrement, de par la loi, des agences de presse britanniques. ^[141] La radio de la BBC s’est présentée comme une nouvelle par et pour les élites sociales et n’a embauché que des radiodiffuseurs qui parlaient avec des accents de la classe supérieure. ^[142] La BBC a gagné en importance lors de la grève générale de mai 1926, au cours de laquelle les journaux ont été fermés et la radio a servi de seule source d’information pour un public incertain. (Au grand dam de nombreux auditeurs, la BBC a adopté une position pro-gouvernementale sans ambiguïté contre les grévistes). ^{[141] [143]}

Aux États-Unis, le groupe radio de RCA a établi son réseau de radio, NBC, en 1926. La famille Paley a fondé CBS peu de temps après. Ces deux réseaux, qui fournissaient des émissions d’information aux filiales et aux sociétés affiliées, ont dominé les ondes tout au long de la période d’hégémonie de la radio en tant que source d’information. ^[144] Les radiodiffuseurs aux États-Unis ont négocié un accord similaire avec la presse en 1933, lorsqu’ils ont accepté de n’utiliser que les nouvelles du Press-Radio Bureau et d’éviter la publicité; cet accord s’est rapidement effondré et les stations de radio ont commencé à rapporter leurs propres nouvelles (avec de la publicité). ^[145] Comme en Grande-Bretagne, la radio d’information américaine a évité les sujets “controversés” selon les normes établies par l’ Association nationale des radiodiffuseurs . ^[146]En 1939, 58% des Américains interrogés par Fortune considéraient les informations radiophoniques plus précises que les journaux, et 70% choisissaient la radio comme principale source d’informations. ^[146] La radio s’est développée rapidement à travers le continent, passant de 30 stations en 1920 à un millier dans les années 1930. Cette opération a été financée principalement par de l’argent de la publicité et des relations publiques. ^[147]

L’Union soviétique a lancé une importante opération de radiodiffusion internationale en 1929, avec des stations en allemand, anglais et français. Le parti nazi a utilisé la radio dans son ascension au pouvoir en Allemagne, une grande partie de sa propagande étant axée sur l’attaque des bolcheviks soviétiques. Les services de radio étrangers britanniques et italiens se disputaient l’influence en Afrique du Nord. Ces quatre services de diffusion sont devenus de plus en plus vitrioliques alors que les nations européennes se préparaient à la guerre. ^[148]

La guerre a été l’occasion d’étendre la radio et de profiter de son nouveau potentiel. La BBC a rendu compte de l’invasion alliée de la Normandie à 8h00 du matin, et a inclus un clip de la couverture radio allemande du même événement. Les auditeurs ont suivi les développements tout au long de la journée. ^[149] Les États-Unis ont créé leur Office of War Information qui, en 1942, envoyait des programmes à travers l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Asie de l’Est. ^[150] Radio Luxembourg , une station de grande puissance située au centre du continent, a été saisie par l’Allemagne , puis par les États-Unis – qui ont créé de faux programmes d’information apparaissant comme s’ils avaient été créés par l’Allemagne. ^[151]Ciblant les troupes américaines dans le Pacifique, le gouvernement japonais a diffusé l’émission ” Zero Hour “, qui comprenait des nouvelles des États-Unis pour donner le mal du pays aux soldats. ^[152] Mais à la fin de la guerre, la Grande-Bretagne disposait du plus grand réseau de radio au monde, diffusant à l’échelle internationale dans 43 langues différentes. ^[153] Sa portée serait finalement dépassée (en 1955) par les programmes mondiaux Voice of America , produits par l’ Agence d’information des États-Unis . ^[154]

En Grande-Bretagne et aux États-Unis, l’écoute des informations télévisées a considérablement augmenté dans les années 1950 et, dans les années 1960, a supplanté la radio en tant que principale source d’information du public. ^[155] Aux États-Unis, la télévision était dirigée par les mêmes réseaux qui possédaient la radio : CBS, NBC et une spin-off de NBC appelée ABC. ^[156] Edward R. Murrow , qui est entré pour la première fois dans l’oreille du public en tant que journaliste de guerre à Londres, a fait le grand saut vers la télévision pour devenir un journaliste emblématique sur CBS (et plus tard le directeur de l’Agence d’information des États-Unis). ^[157]

La création par Ted Turner du Cable News Network (CNN) en 1980 a inauguré une nouvelle ère de diffusion d’informations par satellite 24 heures sur 24. En 1991, la BBC a introduit un concurrent, BBC World Service Television . L’Australian News Corporation de Rupert Murdoch est entrée en scène avec Fox News Channel aux États-Unis, Sky News en Grande-Bretagne et STAR TV en Asie. ^[158] En combinant ce nouvel appareil avec l’utilisation de reporters intégrés , les États-Unis ont mené la guerre du Golfe de 1991-1992 avec l’aide d’ une couverture médiatique ininterrompue . ^[159]La spécialité de CNN est la crise , vers laquelle le réseau est prêt à porter toute son attention s’il le souhaite. ^[160] Les nouvelles de CNN ont été transmises via les satellites de communication INTELSAT . ^[161] CNN, a déclaré un dirigeant, apporterait un “crieur public au village global”. ^[162]

En 1996, le radiodiffuseur qatarien Al Jazeera est apparu comme une alternative puissante aux médias occidentaux, capitalisant en partie sur la colère du monde arabe et musulman concernant la couverture biaisée de la guerre du Golfe. Al Jazeera a embauché de nombreux travailleurs de l’information licenciés par BBC Arabic Television , qui a fermé ses portes en avril 1996. Elle a utilisé Arabsat pour diffuser. ^[158]

l’Internet

Le premier Internet, connu sous le nom d’ ARPANET , était contrôlé par le département américain de la Défense et utilisé principalement par des universitaires. Il est devenu accessible à un public plus large avec la sortie du navigateur Netscape en 1994. ^[163] Au début, les sites Web d’actualités étaient principalement des archives de publications imprimées. ^[164] Un des premiers journaux en ligne était l’ Electronic Telegraph , publié par The Daily Telegraph . ^{[165] [166]} Un tremblement de terre de 1994 en Californie a été l’une des premières grandes histoires à être rapportée en ligne en temps réel. ^[167] La ​​nouvelle disponibilité de la navigation Web a rendu les sites d’information accessibles à un plus grand nombre de personnes. ^[167]Le jour de l’ attentat à la bombe d’Oklahoma City en avril 1995, les gens ont afflué vers les groupes de discussion et les forums de discussion pour discuter de la situation et partager des informations. L’ Oklahoma City Daily a publié des nouvelles sur son site en quelques heures. Deux des seuls sites d’information capables d’héberger des images, le magazine San Jose Mercury News and Time , ont publié des photographies de la scène. ^[167]

D’un point de vue quantitatif, Internet a considérablement augmenté le volume d’articles d’actualité disponibles pour une seule personne. La vitesse du flux d’informations vers les particuliers a également atteint un nouveau plateau. ^[168] Ce flux insurmontable de nouvelles peut intimider les gens et provoquer une surcharge d’informations . Zbigniew Brzezinski a appelé cette période “l’ère technétronique”, dans laquelle “la réalité globale absorbe de plus en plus l’individu, l’implique et même parfois le submerge”. ^[169]

Dans les cas de répression ou de révolutions gouvernementales, Internet est souvent devenu un canal de communication majeur pour la propagation des informations ; Alors que c’est un acte (relativement) simple de fermer un journal, une station de radio ou de télévision, les appareils mobiles tels que les smartphones et les netbooks sont beaucoup plus difficiles à détecter et à confisquer. La propagation des appareils mobiles compatibles avec Internet a également donné naissance au journaliste citoyen , qui offre une perspective supplémentaire sur le déroulement des événements.

Les médias d’information aujourd’hui

Les nouvelles peuvent voyager à travers différents supports de communication . ^[17] À l’époque moderne, les nouvelles imprimées devaient être téléphonées dans une salle de rédaction ou amenées là par un journaliste , où elles étaient dactylographiées et soit transmises sur des Services de fil, soit éditées et mises en caractères manuellement avec d’autres nouvelles pour une édition spécifique. Aujourd’hui, le terme « actualités de dernière minute » est devenu banal, car les services de diffusion commerciale d’ informations par câble aux États-Unis, disponibles 24 heures sur 24, utilisent la technologie des satellites de communication en direct pour présenter l’actualité aux consommateurs .’ maisons au fur et à mesure que l’événement se produit. Des événements qui mettaient auparavant des heures ou des jours à devenir notoires dans les villes ou dans les nations sont transmis instantanément aux consommateurs via la radio , la télévision , le téléphone mobile et Internet .

La vitesse de transmission des nouvelles, bien sûr, varie encore énormément en fonction de l’endroit et de la façon dont on vit. ^[170]

Un journal

Un journal est l’un des moyens les plus courants de recevoir les dernières nouvelles.

La plupart des grandes villes des États-Unis avaient historiquement des journaux du matin et de l’après-midi. Avec l’ajout de nouveaux moyens de communication, les journaux de l’après-midi ont fermé et les journaux du matin ont perdu leur diffusion. Les journaux hebdomadaires ont quelque peu augmenté. ^[171] Dans de plus en plus de villes, les journaux ont établi des monopoles de marché locaux, c’est-à-dire qu’un seul journal est le seul en ville. Ce processus s’est accéléré depuis les années 1980, parallèlement à une tendance générale à la consolidation de la propriété des médias . ^[172] En Chine aussi, les journaux ont acquis un statut exclusif, ville par ville, et se sont regroupés dans de grandes associations telles que Chengdu Business News. Ces associations fonctionnent comme des agences de presse, défiant l’hégémonie de Xinhua en tant que fournisseur d’informations.^[135]

Les trois journaux les plus diffusés au monde publient tous depuis le Japon.

Environ un tiers des revenus des journaux proviennent des ventes ; la majorité vient de la publicité. ^[173] Les journaux ont eu du mal à maintenir leurs revenus compte tenu de la baisse de la diffusion et de la libre circulation de l’information sur Internet ; certains ont mis en place des paywalls pour leurs sites Web. ^[165]

Aux États-Unis, de nombreux journaux ont déplacé leurs opérations en ligne, publiant 24 heures sur 24 plutôt que quotidiennement afin de suivre le rythme de la société Internet. Les pronostiqueurs ont suggéré que les journaux imprimés disparaîtront des États-Unis dans 5 à 20 ans. ^[165] De nombreux journaux ont commencé à suivre l’engagement des médias sociaux pour les nouvelles tendances à couvrir.

Télévision

Les chaînes d’information distribuées à l’échelle internationale comprennent BBC News , CNN , Fox News , MSNBC et Sky News . Les téléviseurs sont densément concentrés aux États-Unis (98 % des foyers) et l’Américain moyen regarde 4 heures de programmes télévisés chaque jour. Dans d’autres parties du monde, comme au Kenya, en particulier dans les zones rurales sans beaucoup d’électricité, les télévisions sont rares. ^[170]

Le plus grand fournisseur d’actualités vidéo internationales est Reuters TV, avec 409 abonnés dans 83 pays, 38 bureaux et une audience rapportée de 1,5 milliard de personnes chaque jour. L’autre grand service d’information vidéo est Associated Press Television News . Ces deux grandes agences ont conclu des accords pour échanger des informations vidéo avec ABC, NBC, CBS, CNN et Eurovision , lui-même un important échange d’informations vidéo. ^[174] CNN International est un diffuseur notable en temps de crise. ^[160]

l’Internet

Le journalisme en ligne est une information rapportée sur Internet . Les nouvelles peuvent être livrées plus rapidement grâce à cette méthode de nouvelles et accessibles plus facilement. L’ère d’Internet a transformé la compréhension de l’actualité. Parce qu’Internet permet une communication qui n’est pas seulement instantanée, mais aussi bidirectionnelle ou multidirectionnelle, il a brouillé les limites de qui est un producteur de nouvelles légitime. Un type courant de journalisme sur Internet est appelé blog , qui est un service d’articles écrits de manière persistante téléchargés et écrits par une ou plusieurs personnes. Des millions de personnes dans des pays comme les États-Unis et la Corée du Sud ont commencé à bloguer. De nombreux blogs ont des audiences plutôt restreintes ; certains blogs sont lus par des millions chaque mois. ^[175]Les sites de médias sociaux, en particulier Twitter et Facebook, sont devenus une source importante d’informations de dernière minute et de diffusion de liens vers des sites Web d’actualités. Twitter a déclaré en 2012 : “C’est comme recevoir un journal dont vous trouverez toujours les titres intéressants : vous pouvez découvrir les nouvelles au fur et à mesure qu’elles se déroulent, en savoir plus sur les sujets qui vous tiennent à cœur et obtenir le scoop en temps réel.” ^[176] Les caméras des téléphones portables ont normalisé le photojournalisme citoyen . ^[177]

Michael Schudson , professeur à la Columbia University Graduate School of Journalism , a déclaré que “[e]tout ce que nous pensions savoir sur le journalisme doit être repensé à l’ère numérique”. ^[178]Aujourd’hui, le travail de journalisme peut être fait de n’importe où et bien fait. Il ne nécessite pas plus qu’un journaliste et un ordinateur portable. De cette façon, l’autorité journalistique semble être devenue plus individuelle et moins institutionnelle. Mais le reporter individuel doit-il toujours être un vrai journaliste ? Ou le travail journalistique peut-il être fait de n’importe où et par n’importe qui ? Ce sont des questions qui renvoient au cœur de la pratique journalistique et à la définition même de l’« actualité ». Comme Schudson l’a souligné, la réponse n’est pas facile à trouver ; “le sol sur lequel marchent les journalistes tremble et l’expérience, tant pour ceux qui travaillent sur le terrain que pour ceux qui l’étudient à l’extérieur, est vertigineuse”. ^[178]

Schudson a identifié les six domaines spécifiques suivants où, selon lui, l’écologie des informations a changé :

• La frontière entre le lecteur et l’écrivain s’est estompée.
• La distinction entre tweet, article de blog, Facebook, article de journal, article de magazine et livre s’est estompée.
• La frontière entre professionnels et amateurs s’est estompée, et une variété de relations « pro-am » a émergé.
• Les frontières entre les médias à but lucratif, publics et à but non lucratif se sont estompées et la coopération entre ces modèles de financement s’est développée.
• Au sein des agences de presse commerciales, la frontière entre la salle de rédaction et le bureau d’affaires s’est estompée.
• La frontière entre les anciens médias et les nouveaux médias s’est estompée, pratiquement méconnaissable. ^[179]

Ces altérations ont inévitablement des ramifications fondamentales pour l’écologie contemporaine de l’information. « Les frontières du journalisme, qui semblaient il y a encore quelques années relativement claires, et permanentes, se sont estompées, et ce brouillage, s’il est potentiellement à la base du progrès même s’il est source de risque, a donné lieu à un nouvel ensemble des principes et des pratiques journalistiques », ^[180] dit Schudson. C’est certes complexe, mais cela semble être l’avenir.

Les nouvelles en ligne ont également modifié la portée géographique des reportages individuels, diffusant le lectorat des marchés ville par ville vers un public potentiellement mondial. ^[165]

La croissance des réseaux de médias sociaux a également créé de nouvelles opportunités de collecte d’informations automatisée et efficace pour les journalistes et les salles de rédaction. De nombreuses salles de rédaction (diffuseurs, journaux, magazines, radio et télévision) ont commencé à effectuer des collectes d’informations sur les plateformes de médias sociaux . Les médias sociaux créent des changements dans le comportement des consommateurs et la consommation de nouvelles. Selon une étude de Pew Research , une grande partie des Américains lisent les actualités sur des appareils numériques et mobiles.

Étant donné qu’Internet n’a pas la limitation des “pouces de colonne” des médias imprimés, les reportages en ligne peuvent, mais pas toujours, être accompagnés de matériel supplémentaire. Le support du World Wide Web permet également l’ hyperlien , qui permet aux lecteurs de naviguer vers d’autres pages liées à celle qu’ils lisent. ^[165]

Malgré ces changements, certaines études ont conclu que la couverture de l’actualité sur Internet reste assez homogène et dominée par les agences de presse. ^{[181] [182]} Et les journalistes travaillant avec les médias en ligne n’identifient pas de critères significativement différents pour l’intérêt médiatique que les journalistes de la presse écrite. ^[23]

Agences de presse

Bureau de Reuters à Bonn, Allemagne, 1988

Les agences de presse sont des services qui compilent les informations et les diffusent en masse. Parce qu’elles diffusent des informations à une grande variété de clients, qui reconditionnent le matériel sous forme d’informations destinées au public, les agences de presse ont tendance à utiliser un langage moins controversé dans leurs rapports. Malgré leur importance, les agences de presse sont peu connues du grand public. Ils gardent un profil bas et leurs journalistes n’obtiennent généralement pas de signatures. ^{[18] [183]}

La plus ancienne agence de presse encore en activité est l’ Agence France-Presse (AFP). ^[184] Elle a été fondée en 1835 par un traducteur et publicitaire parisien , Charles-Louis Havas sous le nom d’ Agence Havas . À la fin du XXe siècle, Reuters a largement dépassé les autres agences de presse en termes de bénéfices et est devenue l’une des plus grandes entreprises d’Europe. ^[185] En 2011, Thomson Reuters employait plus de 55 000 personnes dans 100 pays et affichait un chiffre d’affaires annuel de 12,9 milliards de dollars. ^[18]

United Press International a pris de l’importance en tant qu’agence de presse mondiale au milieu du XXe siècle, mais a diminué dans les années 1980 et a été vendue à bas prix. Il appartient à la société de l’Église de l’ Unification News World Communications .

Les agences de presse, en particulier Reuters et le nouveau Bloomberg News , transmettent à la fois des reportages destinés à un public de masse et des informations financières intéressant les entreprises et les investisseurs. ^{[186] [187]} Bloomberg LP, une société privée fondée par Michael Bloomberg en 1981, a fait des progrès rapides avec des rapports boursiers informatisés mis à jour en temps réel. Son service d’information a continué d’exploiter cet avantage électronique en combinant des analyses générées par ordinateur avec des rapports textuels. Bloomberg s’est lié à l’Agence France Presse dans les années 1990. ^[187]

Suite à la marchandisation de l’économie chinoise et au boom médiatique des années 1990, Xinhua a adopté certaines pratiques commerciales, notamment les frais d’abonnement, mais elle reste subventionnée par le gouvernement. Il fournit des fils de presse, des photos d’actualité, des informations économiques et des nouvelles audio et vidéo. Xinhua compte un nombre croissant d’abonnés, totalisant 16 969 en 2002, dont 93 % de journaux chinois. ^[135] Il exploite 123 bureaux étrangers et produit 300 reportages chaque jour. ^[188]

Parmi les autres agences ayant une portée considérable, citons Deutsche Presse-Agentur (Allemagne), Kyodo News (Japon), l’ Agenzia Nazionale Stampa Associata (Italie), l’ Agence de presse du Moyen-Orient (Égypte), Tanjug (Serbie), EFE (Espagne) et Anadolu . Agence (Turquie). ^[189]

Sur Internet, les agrégateurs de nouvelles jouent un rôle similaire à celui de l’agence de presse et, en raison des sources qu’ils sélectionnent, ont tendance à transmettre des nouvelles qui proviennent des principales agences. Des articles affichés par Yahoo! Aux États-Unis, les informations proviennent à 91,7 % des agences de presse : 39,4 % de l’AP, 30,9 % de l’AFP et 21,3 % de Reuters. En Inde, 60,1 % de Yahoo! Les nouvelles proviennent de Reuters. Google Actualités s’appuie un peu moins sur les agences de presse et a fait preuve d’une grande volatilité, dans le sens où il s’est fortement concentré sur la poignée d’événements mondiaux saillants les plus récents. ^[181] En 2010, Google News a repensé sa page d’accueil avec un ciblage géographique automatique, qui a généré une sélection d’actualités locales pour chaque téléspectateur. ^[190]

Système mondial de nouvelles

Au 20e siècle, la couverture médiatique mondiale était dominée par une combinaison des « quatre grands » agences de presse — Reuters, Associated Press, Agence France Press et United Press International — représentant le bloc occidental , et les agences communistes : TASS du Soviet Union, et Xinhua de Chine. ^[191] Des études d’événements mondiaux majeurs et des analyses de toute la couverture de l’actualité internationale dans divers journaux ont systématiquement révélé qu’une grande majorité des informations provenaient des quatre plus grandes agences de presse. ^[181]

Les agences de presse télévisées comprennent Associated Press Television News , qui a acheté et incorporé World Television News ; et Reuters Télévision. ^{[174] [192]} Bloomberg News créé dans les années 1990, s’est rapidement développé pour devenir un acteur de l’actualité internationale. ^[186] L’Associated Press maintient également un réseau radio avec des milliers d’abonnés dans le monde entier ; c’est le seul fournisseur de nouvelles internationales à de nombreuses petites stations. ^[174]

Selon certains récits, remontant aux années 1940, l’interconnexion croissante du système d’information a accéléré le rythme de l’histoire du monde elle-même. ^[193]

Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication

Le système d’information mondial est dominé par des agences d’Europe et des États-Unis, et reflète leurs intérêts et leurs priorités dans sa couverture. ^[194] Le contrôle euro-américain du système d’information mondial a suscité des critiques ; que les événements dans le monde sont constamment comparés à des événements comme l’ Holocauste et la Seconde Guerre mondiale, qui sont considérés comme fondamentaux en Occident. ^[195] Depuis les années 1960, une quantité importante de reportages d’actualités du tiers monde a été caractérisée par une forme de « journalisme de développement », un paradigme qui se concentre sur les projets de développement à long terme, le changement social et l’édification de la nation. ^[196]Lorsqu’en 1987, les médias américains ont fait état d’une émeute en République dominicaine – la première grande nouvelle concernant ce pays depuis des années – le déclin du tourisme qui en a résulté a duré des années et a eu un effet notable sur l’économie. ^[197] La ​​langue anglaise prédomine dans les échanges mondiaux de nouvelles. ^[198] Les critiques ont accusé le système mondial d’information de perpétuer l’impérialisme culturel . ^{[162] [199] [200]} Les critiques accusent en outre que les conglomérats médiatiques occidentaux maintiennent un parti pris envers l’ordre économique du statu quo, en particulier un parti pris pro-entreprise. ^[199]

L’ Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a promu un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication , qui envisage un système international d’échange d’informations impliquant les agences de presse nationales de chaque pays. L’UNESCO a encouragé les nouveaux États formés à partir des territoires coloniaux dans les années 1960 à créer des agences de presse, à générer des reportages nationaux, à échanger des informations avec des partenaires internationaux et à diffuser les deux types d’informations en interne. ^[201] Le long de ces lignes, le rapport MacBride de 1980 , “De nombreuses voix, un monde”, a appelé à un système d’information mondial interdépendant avec une plus grande participation des différents gouvernements. À cette fin également, l’UNESCO a créé le Pool des agences de presse des pays non alignés. ^[202]

L’ Inter Press Service , fondé en 1964, a servi d’intermédiaire aux agences de presse du tiers monde. ^[203] La politique éditoriale d’Inter Press Service privilégie la couverture d’événements, d’institutions et de questions liées aux inégalités, au développement économique , à l’intégration économique , aux ressources naturelles, à la population, à la santé, à l’éducation et au développement durable . ^[204] Il couvre moins que d’autres agences la criminalité, les catastrophes et la violence. Géographiquement, 70 % de ses reportages concernent l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et les Caraïbes. ^[205] IPS a le plus d’abonnés en Amérique latine et en Afrique australe. ^[204]IPS reçoit des subventions d’organisations telles que le Programme des Nations Unies pour le développement et d’autres agences des Nations Unies et fondations privées pour faire des reportages sur des sujets choisis, notamment l’environnement, le développement durable et les questions féminines. ^[206]

À partir des années 1960, l’ Agence des États-Unis pour le développement international , la National Aeronautics and Space Administration et l’UNESCO ont développé l’utilisation de la télévision par satellite pour la diffusion internationale. En Inde, de 1975 à 1976, ces agences ont mis en place un système expérimental de télévision par satellite, appelé Satellite Instructional Television Experiment , avec l’aide de l’ Indian Space Research Organization et de All India Radio . ^[207]

Poursuite de la transformation du flux mondial d’informations

Dans les années 1980, une grande partie du tiers monde avait succombé à une crise de la dette résultant d’importants emprunts impayés accumulés depuis les années 1960. À ce stade, la Banque mondiale a joué un rôle actif dans la gouvernance de nombreux pays et son autorité s’est étendue à la politique de communication. La politique de développement des médias du tiers monde a cédé la place à un régime mondial d’institutions de libre-échange comme l’ Organisation mondiale du commerce , qui protégeait également la libre circulation de l’information à travers les frontières. ^[208] La Banque mondiale a également encouragé la privatisation des télécommunications nationales, qui a permis aux grandes sociétés multinationales d’acheter des réseaux et d’étendre leurs opérations dans le tiers monde. ^{[209] [210]}

Dans les pays disposant de moins d’infrastructures de télécommunications, les gens, en particulier les jeunes, ont tendance aujourd’hui à s’informer principalement sur les téléphones portables et, dans une moindre mesure, sur Internet. Les personnes âgées écoutent davantage la radio. Le gouvernement chinois est un investisseur majeur dans les télécommunications du tiers monde, en particulier en Afrique. ^[211] Certaines questions relatives à la circulation mondiale de l’information ont été réexaminées à la lumière d’Internet lors du Sommet mondial sur la société de l’information de 2003/2005 , une conférence qui a mis l’accent sur le rôle de la société civile et du secteur privé dans la gouvernance de la société de l’information . ^[212]

Nouvelles valeurs

Les valeurs de l’information sont les normes professionnelles du journalisme . Généralement, le contenu des actualités doit contenir tous les « cinq W » (qui, quoi, quand, où, pourquoi et aussi comment) d’un événement. Les journaux placent normalement les nouvelles dures sur les premières pages, de sorte que l’information la plus importante se trouve au début, permettant aux lecteurs occupés de lire aussi peu ou autant qu’ils le souhaitent. Les stations et les réseaux locaux avec un format défini doivent prendre des reportages et les décomposer dans les aspects les plus importants en raison des contraintes de temps.

On attend souvent des journalistes qu’ils visent l’ objectivité ; les journalistes prétendent essayer de couvrir tous les aspects d’un problème sans parti pris, par rapport aux commentateurs ou aux analystes, qui fournissent une opinion ou des points de vue personnels. Les articles qui en résultent exposent les faits d’une manière stérile et sans engagement, prenant du recul pour “laisser le lecteur décider” de la vérité sur le sujet. ^[213] Plusieurs gouvernements imposent certaines contraintes contre la partialité. Au Royaume-Uni , l’agence gouvernementale Ofcom (Office of Communications) impose une exigence légale d'”impartialité” aux diffuseurs d’informations. ^[214]Les journaux et les programmes d’information diffusés aux États-Unis sont généralement censés rester neutres et éviter les préjugés, sauf pour les articles ou segments éditoriaux clairement indiqués. De nombreux gouvernements à parti unique ont géré des organes de presse gérés par l’État, qui peuvent présenter les vues du gouvernement.

Bien que les rédacteurs de journaux aient toujours revendiqué la vérité et l’objectivité, les valeurs modernes du journalisme professionnel ont été établies à partir de la fin des années 1800 et surtout après la Première Guerre mondiale, lorsque des groupes comme l’ American Society of Newspaper Editors ont codifié des règles pour un reportage impartial. Ces normes ont eu le plus d’influence dans le journalisme américain et britannique et ont été méprisées par certains autres pays. ^{[215] [216]} Ces idées sont devenues partie intégrante de la pratique du journalisme à travers le monde. ^[217] Les commentateurs soviétiques ont déclaré que les articles de la presse occidentale étaient des distractions insignifiantes de la réalité et ont mis l’accent sur un modèle de réalisme socialiste axé sur les développements de la vie quotidienne. ^[218]

Même dans les situations où l’objectivité est attendue, elle est difficile à atteindre et les journalistes individuels peuvent tomber sous le coup de leurs propres préjugés personnels ou succomber à des pressions commerciales ou politiques . De même, l’objectivité des agences de presse détenues par des sociétés conglomérées peut être remise en question, à la lumière de l’incitation naturelle de ces groupes à rapporter des informations d’une manière destinée à promouvoir les intérêts financiers du conglomérat. Les individus et les organisations qui font l’objet de reportages peuvent utiliser des techniques de gestion de l’ information pour tenter de faire bonne impression. ^[219] Étant donné que chaque individu a un point de vue particulier, il est reconnu qu’il ne peut y avoir d’objectivité absolue dans les reportages. ^[220]Les journalistes peuvent déplacer collectivement leur opinion sur ce qui est une polémique à débattre et ce qui est un fait établi, comme en témoigne l’homogénéisation au cours des années 2000 de la couverture médiatique du changement climatique. ^[221]

Certains commentateurs sur les valeurs de l’information ont fait valoir que la formation des journalistes aux valeurs de l’information elle- même représente un biais systémique de l’information. La norme d’objectivité conduit les journalistes à graviter vers certains types d’actes et à en exclure d’autres. Un journaliste peut être sûr de son objectivité lorsqu’il rapporte qu’une personnalité officielle ou publique a fait une certaine déclaration. C’est l’une des raisons pour lesquelles tant de reportages sont consacrés aux déclarations officielles. ^[222]Ce lemme remonte aux débuts de l’histoire de l’information publique, comme en témoigne un imprimeur anglais qui, le 12 mars 1624, publia des nouvelles de Bruxelles sous forme de lettres, avec le commentaire préfacé : « Maintenant, parce que tu ne diras pas, que soit de ma propre vanité, j’ai détesté une phrase, ou j’ai pris présomptueusement sur moi de réformer quelque chose qui ne va pas, je vais vraiment vous abandonner leurs propres mots.” ^[223]

Les critiques féministes soutiennent que le discours défini comme objectif par les organes de presse reflète une perspective centrée sur les hommes. ^[224] Dans leur sélection de sources, les journalistes s’appuient fortement sur les hommes comme sources de déclarations faisant autorité et apparemment objectives. ^[225] Les reportages ont également eu tendance à parler différemment des femmes, généralement en termes d’apparence et de relation avec les hommes. ^[226]

La critique des normes traditionnelles d’objectivité vient également des organes de presse. Peter Horrocks, responsable des informations télévisées à la BBC, a déclaré : « L’époque de l’équilibre entre la gauche et la droite, l’impartialité est révolue. […] nous devons envisager d’adopter ce que j’aime considérer comme un concept beaucoup plus large. “l’impartialité radicale” – le besoin d’entendre le plus large éventail de points de vue – tous les aspects de l’histoire. » ^[214]

Organisation sociale de la production de nouvelles

Organismes de presse

D’un point de vue sociologique , les informations de grande consommation sont produites dans des organisations hiérarchisées. Les rapporteurs, travaillant près du bas de la structure, bénéficient d’une autonomie importante dans la recherche et la préparation de rapports, sous réserve de missions et d’interventions occasionnelles de décideurs supérieurs. ^[227] Les propriétaires au sommet de la hiérarchie des nouvelles influencent le contenu des nouvelles indirectement mais substantiellement. Les normes professionnelles du journalisme découragent la censure manifeste ; cependant, les agences de presse ont des normes secrètes mais fermes sur la manière de couvrir certains sujets. Ces politiques sont transmises aux journalistes par le biais de la socialisation au travail ; sans aucune politique écrite, ils apprennent simplement comment les choses sont faites. ^{[228] [229]}Les journalistes respectent ces règles pour diverses raisons, dont la sécurité de l’emploi. ^[230] Les journalistes sont aussi systématiquement influencés par leur formation, notamment à l’école de journalisme . ^[231]

La production de nouvelles est routinisée de plusieurs manières. Les reportages utilisent des formats et des sous-genres familiers qui varient selon le sujet. Les “rituels d’objectivité”, comme associer une citation d’un groupe à une citation d’un groupe concurrent, dictent la construction de la plupart des récits d’actualité. De nombreux articles d’actualité tournent autour de conférences de presse périodiques ou d’autres événements programmés. Une routine supplémentaire est établie en attribuant à chaque journaliste un rythme : un domaine des affaires humaines, impliquant généralement le gouvernement ou le commerce, dans lequel certains types d’événements se produisent régulièrement. ^[232]

Un cadre scientifique courant pour comprendre la production d’informations consiste à examiner le rôle des gardiens de l’information : se demander pourquoi et comment certains récits passent des producteurs d’informations aux consommateurs d’informations. ^[233] Les gardiens évidents comprennent les journalistes, le personnel des agences de presse et les rédacteurs en chef des journaux. ^[234] L’idéologie, les préférences personnelles, la source des nouvelles et la longueur d’une histoire font partie des nombreuses considérations qui influencent les gardiens. ^[235] Bien que les médias sociaux aient modifié la structure de la diffusion des informations, les effets de gardien peuvent se poursuivre en raison du rôle de quelques nœuds centraux dans le réseau social. ^[236]

De nouveaux facteurs sont apparus dans les salles de rédaction de l’ère Internet. L’un d’entre eux est la “pensée clic”, la sélection éditoriale des articles d’actualité – et des journalistes – qui peuvent générer le plus de visites sur le site Web et donc de revenus publicitaires. Contrairement à un journal, un site Web d’actualités collecte des données détaillées sur les articles les plus populaires et sur les personnes qui les lisent. ^{[183] ​​[237]} La ​​volonté de publication rapide en ligne, ont reconnu certains journalistes, a modifié les normes de vérification des faits afin que la vérification ait lieu après la publication. ^{[183] ​​[238]}

L’écho parfois non attribué des journalistes à d’autres sources d’information peut également accroître l’homogénéité des fils d’actualité. ^[239] L’ère numérique peut accélérer le problème du signalement circulaire : propagation d’une même erreur à travers des sources de plus en plus fiables. En 2009, nombre de journalistes ont finalement été gênés de reproduire une citation fictive, issue de Wikipédia. ^{[239] [240]}

Les organes de presse ont toujours été dominés par les hommes, bien que les femmes soient journalistes depuis au moins les années 1880. Le nombre de femmes journalistes a augmenté au fil du temps, mais les hiérarchies organisationnelles restent majoritairement contrôlées par les hommes. ^[241] Des études d’organisations de presse britanniques estiment que plus de 80 % des décideurs sont des hommes. ^[242] Des études similaires ont trouvé des « réseaux de vieux garçons » contrôlant les organes de presse aux États-Unis et aux Pays-Bas. ^[243] En outre, les salles de rédaction ont tendance à diviser les journalistes par sexe, affectant les hommes à des sujets « durs » comme l’armée, la criminalité et l’économie, et les femmes à des sujets « mous », « humanisés ». ^[244]

Relation avec les établissements

Pour diverses raisons, les médias d’information entretiennent généralement des relations étroites avec l’État, et souvent avec l’Église également, même lorsqu’ils assument des rôles critiques. ^{[48] ​​[49] [245]} Cette relation semble émerger parce que la presse peut développer des relations symbiotiques avec d’autres institutions sociales puissantes. ^[245] Aux États-Unis, le service de dépêches Associated Press a développé un “monopole bilatéral” avec la société de télégraphe Western Union . ^{[119] [246]}

Les agences de presse qui ont accédé au pouvoir au milieu des années 1800 avaient toutes le soutien de leurs gouvernements respectifs et, à leur tour, servaient leurs intérêts politiques dans une certaine mesure. ^[139] Les informations destinées à la consommation ont fonctionné selon des hypothèses étatiques , même lorsqu’elles adoptent une position opposée à certains aspects d’un gouvernement. ^[247] Dans la pratique, une grande partie de la production de nouvelles de routine implique des interactions entre les journalistes et les responsables gouvernementaux. ^[248] Dans le même ordre d’idées, les journalistes ont tendance à adopter une vision hiérarchique de la société, selon laquelle quelques personnes au sommet des pyramides organisationnelles sont les mieux placées pour commenter la réalité qui sert de base à l’information. ^[249]D’une manière générale, par conséquent, les informations tendent à se normaliser et à refléter les intérêts de la structure de pouvoir dominante dans son contexte social. ^[250]

Aujourd’hui, les organisations non gouvernementales (ONG) internationales rivalisent et peuvent surpasser les gouvernements dans leur influence sur le contenu des informations. ^[251]

Contrôle de l’État

Les gouvernements utilisent les transmissions d’informations internationales pour promouvoir l’intérêt national et mener une guerre politique , également connue sous le nom de diplomatie publique et, à l’ère moderne, de radiodiffusion internationale . La radiodiffusion internationale est devenue largement utilisée par les puissances mondiales en quête d’intégration culturelle de leurs empires. ^[252] Le gouvernement britannique a utilisé la radio de la BBC comme outil diplomatique, mettant en place des services arabes, espagnols et portugais en 1937 ^. encore en activité aujourd’hui. ^[254]Les États-Unis restent le premier diffuseur au monde, même si, selon certains, ils ont été dépassés pendant un certain temps vers 1980 par l’Union soviétique . Parmi les autres grands diffuseurs internationaux figurent la République populaire de Chine, Taïwan, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Corée du Nord, l’Inde, Cuba et l’Australie. ^[255] Partout dans le monde (et surtout, autrefois, dans le bloc soviétique), les sources d’information internationales telles que le BBC World Service sont souvent accueillies comme des alternatives aux médias nationaux gérés par l’État. ^{[256] [257]}

Les gouvernements ont également canalisé la programmation par le biais d’organisations de presse privées, comme lorsque le gouvernement britannique s’est arrangé pour insérer des nouvelles dans le fil Reuters pendant et après la Seconde Guerre mondiale. ^[258] Des révélations passées ont suggéré que les agences militaires et de renseignement américaines créent des reportages qu’elles diffusent secrètement dans les médias étrangers et nationaux. L’ enquête sur la Central Intelligence Agency menée dans les années 1970 a révélé qu’elle possédait purement et simplement des centaines d’organisations de presse (agences de presse, journaux, magazines). ^{[259] [260]} La guerre de l’information soviétique impliquait également la création de groupes de façade, comme l’ Organisation internationale des journalistes . Le KGB russea fortement poursuivi une stratégie de désinformation , semant de fausses histoires qui ont fait leur chemin dans les médias du monde entier. ^[261]

Les émissions en Irak avant la Seconde Guerre du Golfe imitaient le style de la programmation locale. ^[262] Les États-Unis ont également lancé Middle East Broadcasting Networks, avec la station de télévision par satellite Alhurra et la station de radio Radio Sawa pour diffuser des émissions 24 heures sur 24 en Irak et dans les environs. ^[263]

Aujourd’hui, Al Jazeera , un réseau d’information télévisé et Internet appartenant au gouvernement du Qatar , est devenu l’une des principales sources d’information au monde, appréciée par des millions de personnes comme une alternative aux médias occidentaux. ^[264] La China Central Television , propriété de l’État, exploite 18 chaînes et touche plus d’un milliard de téléspectateurs dans le monde. ^[265] Press TV d’Iran et Russia Today de Russie , sous la marque RT, ont également des présences multiplateformes et de larges audiences.

Relations publiques

Si les choses importantes de la vie d’aujourd’hui consistent en des conversations radiophoniques transatlantiques organisées par des compagnies de téléphone commerciales ; s’il s’agit d’inventions qui seront commercialement avantageuses pour les hommes qui les commercialisent ; s’il s’agit de Henry Ford avec des voitures d’époque, alors tout cela est nouveau.

Edward Bernays , Propagande (1928), p. 152-153.

Contrairement à la publicité , qui traite du marketing distinct de l’actualité, les relations publiques impliquent les techniques d’influence sur l’actualité afin de donner une certaine impression au public. Une tactique standard de relations publiques, la “technique tierce”, est la création d’organisations apparemment indépendantes, qui peuvent fournir des déclarations objectives aux organes de presse sans révéler leurs liens avec l’entreprise. ^[266] Les agences de relations publiques peuvent créer des packages de contenu complets, tels que des communiqués de presse vidéo , qui sont rediffusés sous forme de nouvelles sans commentaire ni détail sur leur origine. ^[267] Les communiqués de presse vidéo ressemblent à des émissions de nouvelles normales, mais utilisent un placement de produit subtilet d’autres techniques pour influencer les téléspectateurs. ^[268]

Les communiqués de relations publiques offrent de précieuses informations dignes d’intérêt à des journalistes de plus en plus surmenés dans les délais impartis. ^[239] (Ce contenu d’information pré-organisé a été qualifié de subvention à l’information .) ^[269] Le journaliste s’appuie sur des apparences d’autonomie et même d’opposition aux intérêts établis, mais l’agent de relations publiques cherche à dissimuler l’influence de son client sur l’information, . Ainsi, les relations publiques opèrent leur magie en secret. ^{[251] [270]}

Les relations publiques peuvent concorder avec les objectifs de l’État, comme dans le cas du reportage de 1990 sur les soldats irakiens qui sortent des « bébés des incubateurs » dans les hôpitaux koweïtiens. ^[271] Pendant la guerre civile nigériane , le gouvernement fédéral et la République sécessionniste du Biafra ont embauché des sociétés de relations publiques, qui ont concouru pour influencer l’opinion publique en Occident, et ont établi ensemble certains des récits clés utilisés dans les reportages sur la guerre. . ^[272]

Dans l’ensemble, la position de l’industrie des relations publiques s’est renforcée, tandis que la position des producteurs de nouvelles s’est affaiblie. Les agents de relations publiques interviennent dans la production de nouvelles sur tous les secteurs de la société. ^[270]

Consommation de nouvelles

Au fil des siècles, les commentateurs des journaux et de la société ont observé à plusieurs reprises un intérêt généralisé pour les informations. ^{[4] [273]} Les membres d’élite des institutions politiques et économiques d’une société pourraient compter sur les nouvelles comme une source limitée d’information, pour les masses, les nouvelles représentent une fenêtre relativement exclusive sur les opérations par lesquelles une société est gérée. ^[274]

Les gens ordinaires dans les sociétés avec des médias d’information passent souvent beaucoup de temps à lire ou à regarder des reportages. ^[275] Les journaux sont devenus des aspects importants de la culture nationale et littéraire – comme en témoigne Ulysse de James Joyce , qui dérive des journaux du 16 juin (et des environs) 1904, et représente le bureau du journal lui-même comme une partie vitale de la vie à Dublin. ^[276]

Une étude réalisée en 1945 par le sociologue Bernard Berelson a révélé que pendant la grève des journaux de New York en 1945, les New-Yorkais montraient une dépendance virtuelle à l’information, se décrivant comme “perdus”, “nerveux”, “isolés” et “souffrant” en raison du retrait. ^[277] Les nouvelles télévisées sont devenues encore plus ancrées dans la vie quotidienne, avec une programmation spécifique prévue à différents moments de la journée. ^[278] Les enfants ont tendance à trouver les nouvelles ennuyeuses, trop sérieuses ou émotionnellement dérangeantes. Ils en viennent à percevoir les informations comme caractéristiques de l’âge adulte et commencent à regarder les informations télévisées à l’adolescence en raison du statut d’adulte qu’elles confèrent. ^[279]

Les gens manifestent diverses formes de scepticisme envers les nouvelles. Des études sur les lecteurs de tabloïds ont révélé que beaucoup d’entre eux apprécient de voir à travers les histoires manifestement fausses ou mal construites – et obtiennent leurs “vraies nouvelles” de la télévision. ^[280]

Cohésion sociale et culturelle

Une caractéristique importante qui distingue les nouvelles des transferts d’informations privés est l’impression que lorsqu’on les lit (ou les écoute, ou les regarde), on rejoint un public plus large. ^[281] À cet égard, les nouvelles servent à unifier leurs récepteurs sous la bannière d’une culture, ou d’une société, ainsi que dans la sous-démographie d’une société ciblée par leur type de nouvelles préféré. ^[282] L’ actualité joue ainsi un rôle dans la construction de la nation , la construction d’une identité nationale. ^[283]

Les images liées à l’actualité peuvent également devenir iconiques et acquérir un rôle fixe dans la culture. Des exemples tels que la photographie d’ Alfred Eisenstaedt VJ Day à Times Square , la photographie de Nick Ut de Phan Thi Kim Phuc et d’autres enfants fuyant une explosion de napalm au Vietnam ; la photographie de Kevin Carter d’un enfant affamé traqué par un vautour ; ^[195] etc…

Avec la nouvelle interconnexion des médias mondiaux, l’expérience de recevoir des informations avec une audience mondiale renforce l’effet de cohésion sociale à plus grande échelle. ^[284] En corollaire, la culture médiatique mondiale peut éroder le caractère unique et la cohésion des cultures nationales. ^[199]

Sphère publique

Cette expérience de forme collective peut être comprise comme constituant un domaine politique ou une sphère publique . ^{[281] [285]} Selon ce point de vue, les médias d’information constituent un quatrième pouvoir qui sert à contrôler et à équilibrer les opérations du gouvernement. ^[278]

Cette idée, du moins comme objectif à rechercher, a refait surface à l’ère des communications mondiales. ^[286] Aujourd’hui, des opportunités sans précédent existent pour l’analyse publique et la discussion des événements mondiaux. ^[287] Selon une interprétation de l’ effet CNN , la couverture instantanée de l’actualité mondiale peut rallier l’opinion publique comme jamais auparavant pour motiver l’action politique. ^[288] En 1989, les médias de communication locaux et mondiaux ont permis une exposition instantanée et une discussion sur les actions du gouvernement chinois sur la place Tiananmen. Les nouvelles de la place Tiananmen ont voyagé par fax, téléphone, journal, radio et télévision, et ont continué à voyager même après que le gouvernement a imposé de nouvelles restrictions sur les télécommunications locales. ^[289]

Nouvelles et événements

Au fur et à mesure que les moyens technologiques de diffusion de l’information devenaient plus puissants, l’information devenait une expérience que des millions de personnes pouvaient vivre simultanément. Des expériences d’actualité exceptionnelles peuvent exercer une profonde influence sur des millions de personnes. Par leur pouvoir d’effectuer une expérience partagée, les événements d’actualité peuvent façonner la mémoire collective d’une société. ^{[290] [291]}

Un type d’événement d’actualité, l’ événement médiatique , est un spectacle scénarisé organisé pour une diffusion en direct de masse. Les événements médiatiques comprennent des compétitions sportives telles que le Super Bowl et les Jeux olympiques, des événements culturels tels que des cérémonies de remise de prix et des funérailles de célébrités, ainsi que des événements politiques tels que des couronnements, des débats entre candidats électoraux et des cérémonies diplomatiques. ^[292] Ces événements se déroulent généralement selon un format commun qui simplifie la transmission des nouvelles les concernant. ^[293] Habituellement, elles ont pour effet d’accroître l’unité perçue de toutes les parties concernées, ce qui comprend les radiodiffuseurs et le public. ^[294]Aujourd’hui, des événements internationaux tels qu’une déclaration nationale d’indépendance peuvent être scénarisés à l’avance avec les principales agences de presse, avec du personnel spécialement déployé dans des endroits clés du monde entier avant la diffusion des informations sur la vie. Les entreprises de relations publiques peuvent également participer à ces événements. ^[295]

La perception d’une crise en cours accroît encore l’importance des informations en direct. Les gens comptent sur les nouvelles et en recherchent constamment plus, pour apprendre de nouvelles informations et pour se rassurer au milieu de sentiments de peur et d’incertitude. ^[296] Les crises peuvent aussi accroître l’effet de l’actualité sur la cohésion sociale, et amener la population d’un pays à « se rallier » à son leadership actuel. ^[297] L’essor d’un système mondial d’information va de pair avec l’avènement du terrorisme et d’autres actes sensationnels, dont le pouvoir est proportionnel à l’audience qu’ils attirent. En 1979, la prise d’otages américains en Irandominé des mois de couverture médiatique dans les médias occidentaux, a acquis le statut de « crise » et a influencé une élection présidentielle. ^[298]

Les Sud-Africains décrivent massivement la fin de l’apartheid comme la source des nouvelles les plus importantes du pays. ^[299] Aux États-Unis, des événements d’actualité tels que les assassinats des années 1960 (de John F. Kennedy , Martin Luther King, Jr. et Robert F. Kennedy ), l’ alunissage de 1969 , l’explosion du Challenger de 1986, l’explosion de 1997 la mort de la princesse Diana, l’ intervention de la Cour suprême lors de l’ élection présidentielle de 2000 et les attentats du 11 septembre 2001 . ^[300] En Jordanie, les gens ont cité de nombreux événements d’actualité mémorables impliquant la mort et la guerre, y compris la mort du roi Hussein, la princesse Diana et Yitzhak Rabin . Les reportages positifs que les Jordaniens ont trouvés mémorables présentaient des événements politiques affectant leur vie et leur famille, tels que le retrait israélien du Sud-Liban et le traité de paix israélo-jordanien . ^[301]

La couverture médiatique peut également façonner la mémoire collective rétrospectivement. Une étude de la couverture médiatique israélienne menant à l’événement médiatique du 60e anniversaire de la nation a révélé que la couverture médiatique d’événements comme l’Holocauste, la Seconde Guerre mondiale et les guerres israéliennes ultérieures augmentait l’importance perçue de ces événements dans l’esprit des citoyens. ^[302]

Faire des nouvelles

La création d’actualités est l’acte de faire l’actualité ou de faire quelque chose qui est considéré comme digne d’intérêt. Lorsqu’ils discutent de l’acte de faire des nouvelles, les chercheurs se réfèrent à des modèles spécifiques. Cinq de ces modèles sont le modèle professionnel, le modèle miroir, le modèle organisationnel, le modèle politique et le modèle de journalisme civique. ^[303]

Le modèle professionnel, c’est lorsque des personnes qualifiées organisent certains événements pour un public spécifique. La réaction du public est influente car elle peut déterminer l’impact que l’article ou le journal particulier a sur les lecteurs. ^[304] Selon le modèle du miroir, les nouvelles doivent refléter la réalité. Ce modèle vise à se concentrer sur des événements particuliers et à fournir des rapports précis. Le modèle organisationnel est également connu sous le nom de modèle de négociation. ^[303] Il se concentre sur l’influence de divers organes de presse en exerçant des pressions sur les processus gouvernementaux. Le modèle politique souligne que les nouvelles représentent les préjugés idéologiques du peuple ainsi que les diverses pressions de l’environnement politique. Ce modèle influence principalement les journalistes et tente de promouvoir l’opinion publique.^[304] Le modèle de journalisme civique, c’est quand la presse découvre les préoccupations des gens et les utilise pour écrire des articles. Cela permet au public de jouer un rôle actif dans la société.

Les modèles de création d’actualités aident à définir ce qu’est l’actualité et comment elle influence les lecteurs. Mais cela ne tient pas nécessairement compte du contenu des informations imprimées et des médias en ligne. Les histoires sont sélectionnées si elles ont un fort impact, intègrent la violence et le scandale, sont familières et locales, et si elles sont opportunes.

Les actualités à fort impact peuvent être facilement comprises par un lecteur. La violence et le scandale créent une histoire divertissante et captivante. ^[303] La familiarité rend une histoire plus relatable parce que le lecteur sait de qui on parle. La proximité peut influencer davantage un lecteur. Une histoire opportune recevra plus de couverture parce qu’il s’agit d’un événement d’actualité. Le processus de sélection des histoires couplé aux modèles de création d’informations est la façon dont les médias sont efficaces et percutants dans la société.

Effets psychologiques

L’exposition à une couverture médiatique constante de la guerre peut entraîner du stress et de l’anxiété. ^[305] La couverture télévisée de la destruction du World Trade Center en 2001, qui a répété les mêmes images encore et encore, a entraîné des symptômes de traumatisme ressentis à travers les États-Unis. ^[306] Des études ont indiqué que des enfants ont été traumatisés par l’exposition à la télévision d’autres événements effrayants, y compris la catastrophe de Challenger . ^{[307] Les} journalistes eux-mêmes vivent également des traumatismes et de la culpabilité. ^[308]

Les recherches suggèrent également que les représentations constantes de la violence dans les informations conduisent les gens à surestimer la fréquence de son apparition dans le monde réel, augmentant ainsi leur niveau de peur dans les situations quotidiennes. ^[309]

Influence

Le contenu et le style de diffusion des informations ont certainement des effets sur le grand public, l’ampleur et la nature précise de ces effets étant difficiles à déterminer expérimentalement. ^[310] Dans les sociétés occidentales, l’écoute de la télévision a été si omniprésente que son effet total sur la psychologie et la culture laisse peu d’alternatives de comparaison. ^[311]

Les actualités sont la principale source de connaissances sur les affaires mondiales pour les personnes du monde entier. ^[312] Selon la théorie de l’agenda-setting , le grand public identifiera comme ses priorités les questions qui sont mises en évidence dans les nouvelles. ^[313] Le modèle d’établissement de l’agenda a été bien étayé par la recherche, qui indique que les préoccupations autodéclarées du public répondent aux changements dans la couverture médiatique plutôt qu’aux changements dans le problème sous-jacent lui-même. ^[314] Moins un problème affecte manifestement la vie des gens, plus l’établissement de l’agenda médiatique peut avoir une grande influence sur leur opinion à son sujet. ^[315]Le pouvoir d’établissement de l’agenda devient encore plus fort dans la pratique en raison de la correspondance des sujets d’actualité promulgués par les différents canaux médiatiques. ^[316]

Influence du parrainage

Il a été reconnu que le parrainage a historiquement influencé divers reportages. ^{[317] [318] [319]} Cette histoire a attiré l’attention généralisée après la sortie du film Anchorman 2 . ^{[317] [318] [319]} Un exemple récent est le fait que Facebook a beaucoup investi dans les sources d’information et l’achat de temps sur les médias locaux. ^{[320] [321] Le journaliste de} TechCrunch , Josh Continue, a même déclaré en février 2018 que la société “avait volé le secteur de l’information” et avait utilisé le parrainage pour faire de nombreux éditeurs d’actualités ses “écrivains fantômes”. ^[320]En janvier 2019, le fondateur Mark Zuckerberg a annoncé qu’il dépenserait 300 millions de dollars en achats de nouvelles locales sur une période de trois ans. ^{[321] [322]}

Voir également

• École de théorie de la communication de Toronto

Références

1. ^ “News”,Oxford English Dictionary , consulté en ligne, 5 mars 2015. latin classique aussi nouvelles (de la fin du XIIIe siècle dans les sources britanniques), utiliser comme nom du pluriel neutre de novus new (comparer le latin classique rēs nova (féminin singulier) un nouveau développement, une nouvelle tournure des événements) . ”
2. ^ “Dictionnaire d’étymologie en ligne” . Récupéré le 7 juillet 2012 .
3. ^ “Mme John Cosgrave est morte a fondé le Finch Junior College: a été présidente de l’institution pendant près de 50 ans; a inventé la phrase” des événements actuels “” . Tribune du New York Herald. 1er novembre 1949.
4. ^ ^{un b} Stephens, Histoire de Nouvelles (1988), p. 13.
5. ^ ^{un b} Smith, Le Journal : Une Histoire Internationale (1979), p. 7. “Dans les informations que [le journal] a choisi de fournir, et dans les nombreuses sources d’information qu’il a reprises et réorganisées, il comportait un biais vers la récence ou la nouveauté ; à ses lecteurs, il offrait une régularité de publication. Il avait être rempli de tout ce qui était disponible, incapable d’attendre que des informations d’une plus grande clarté ou certitude ou d’une perspective plus large se soient accumulées.”
6. ^ Salmon, Le journal et l’ historien (1923), p. 10. Salmon cite Théophraste Renaudot : “L’histoire est le récit des choses accomplies. Une Gazette est le reflet des sentiments et des rumeurs de l’époque qui peuvent ou non être vraies.”
7. ^ ^{un b} Pettegree, L’Invention de Nouvelles (2014), p. 3. “Même si les nouvelles devenaient plus abondantes aux XVIe et XVIIe siècles, le problème de l’établissement de la véracité des reportages restait aigu. Le marché de l’information – et au XVIe siècle c’était un vrai marché – bourdonnait de rapports contradictoires, certains incroyables, certains trop plausibles : des vies, des fortunes, même le destin de royaumes pourraient dépendre de l’action sur la bonne information.”
8. ^ ^un parc ^{b , “Les nouvelles comme une Forme de Connaissance” (1940), le pp. 675–676.} “L’actualité n’est pas l’histoire parce que, pour une chose parmi d’autres, elle traite, dans l’ensemble, d’événements isolés et ne cherche pas à les relier les uns aux autres ni sous forme de causalité ni sous forme de séquences téléologiques .”
9. ^ Schudson, “Quand? Dates limites, dates et histoire”; dans Reading The News (1986), éd. Manoff & Schudson; p. 81–82.
10. ^ Shoemaker & Cohen, Nouvelles autour du monde (2006), pp. 13-14.
11. ^ Park, “Les nouvelles comme forme de connaissance” (1940), p. 678.
12. ^ Stephens, Histoire des Nouvelles (1988), p. 56. “Il est axiomatique dans le journalisme que le média le plus rapide avec le plus grand public potentiel diffusera l’essentiel des nouvelles de dernière heure d’une communauté. Aujourd’hui, cette course est remportée par la télévision et la radio. Par conséquent, les quotidiens commencent à sous-estimer les nouvelles de dernière heure concernant les événements (déjà de vieilles nouvelles pour une grande partie de leur public) en faveur de perspectives plus analytiques sur ces événements. En d’autres termes, les quotidiens évoluent maintenant dans la direction vers laquelle les hebdomadaires ont reculé lorsque les quotidiens ont été introduits.
13. ^ Heyd, Reading journaux (2012), pp. 35, 82. “… les journaux définissaient ce qu’étaient les nouvelles, catégorisaient et élargissaient leur domaine à la volée. En effet, Somerville soutient que les ‘nouvelles’ ne sont pas un objectif ‘historique’ concept mais celui qui est défini par l’industrie de l’information car il crée une marchandise vendue par les éditeurs au public.”
14. ^ Stephens, Histoire des Nouvelles (1988), p. 3. “Le terme journalisme est largement utilisé ici et ailleurs dans le livre pour désigner plus que la simple production de ‘journaux’ imprimés ; c’est le terme le plus succinct que nous ayons pour désigner l’activité de collecte et de diffusion des informations.”
15. ^ Shoemaker & Cohen, Nouvelles autour du monde (2006), p. 7. “[…] pour le journaliste, l’évaluation de l’intérêt pour l’actualité est une opérationnalisation basée sur les conditions susmentionnées. En d’autres termes, le praticien construit généralement une méthode pour répondre aux exigences quotidiennes du travail. Il ou elle a rarement une compréhension théorique sous-jacente de ce qui définit quelque chose ou quelqu’un comme digne d’intérêtimplique. Certes, les journalistes individuels peuvent s’engager dans des réflexions plus abstraites sur leur travail, mais la profession dans son ensemble se contente d’appliquer ces conditions et ne se soucie pas que la théorie sous-jacente à l’application ne soit pas largement comprise. Hall (1981, 147) appelle les nouvelles un concept « glissant », les journalistes définissant la valeur médiatique comme les choses qui entrent dans les médias d’information. »
16. ^ Pettegree, L’invention des nouvelles (2014), p. 6. “Les informations s’intégraient parfaitement au marché en pleine expansion de l’impression bon marché, et elles sont rapidement devenues une denrée importante.”
17. ^ ^{un b} Boyd-Barrett & Rantanen, La Mondialisation de Nouvelles (1998), p. 6. “Les nouvelles des agences de presse sont considérées comme des ressources “de gros”, quelque chose qui doit être travaillé, fondu, reconfiguré, pour être converti en un reportage adapté à la consommation des lecteurs ordinaires. Cela a également permis aux agences de presse d’être ainsi présentés : ils ont eu besoin de paraître crédibles auprès de vastes réseaux de clients « détaillants » de nombreuses nuances politiques et culturelles différentes. Ils ont voulu éviter la polémique, conserver une image de professionnalisme simple, presque terne, mais totalement fiable. »
18. ^ ^{un bcd Phil MacGregor} , “Agences de presse internationales: des yeux mondiaux qui ne clignent jamais”, dans Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalisme (2013).
19. ^ Heyd, Lire des journaux (2012), pp. 36–37.
20. ^ Schudson, Découvrir les Nouvelles (1978), p. 6. “Avant les années 1920, les journalistes ne pensaient pas beaucoup à la subjectivité de la perception. Ils étaient relativement peu incités à douter de la fermeté de la réalité dans laquelle ils vivaient. […] Après la Première Guerre mondiale, cependant, cela a changé. Journalistes, Comme d’autres, ils avaient perdu confiance dans la société de marché démocratique qu’ils tenaient pour acquise. Leur expérience de la propagande pendant la guerre et des relations publiques par la suite les a convaincus que le monde qu’ils rapportaient était celui que les parties intéressées avaient construit pour qu’ils le rapportent. Dans un tel monde, l’empirisme naïf ne pouvait pas durer.”
21. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), pp. 46–47.
22. ^ Stephens, Histoire des Nouvelles (1988), p. 2. “Le sensationnalisme semble être une technique ou un style enraciné d’une manière ou d’une autre dans la nature des informations. Les informations peuvent évidemment faire bien plus que simplement sensationnaliser, mais la plupart des informations sont , dans un sens important, sensationnelles : elles sont destinées, en partie , exciter, exciter, souvent, qu’il s’agisse d’un scandale politique ou d’un double meurtre, choquer. »
23. ^ ^{un b} Strömbäck, Jesper; Karlsson, Michael; Hopmann, Nicolas (2012). “Déterminants du contenu des nouvelles: comparer les perceptions des journalistes de l’impact normatif et réel des différentes propriétés de l’événement au moment de décider de l’actualité”. Etudes de journalisme . 13 : 5–6. doi : 10.1080/1461670X.2012.664321 . S2CID 55642544 .
24. ^ Stephens, Histoire des nouvelles (1988), pp. 26, 105–106.
25. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 202.
26. ^ “définition de l’actualité par le dictionnaire, le thésaurus et l’encyclopédie en ligne gratuits” . Thefreedictionary.com . Récupéré le 9 mars 2012 .
27. ^ Stephens, Histoire des Nouvelles (1988), p. 33.
28. ^ Stephens, Histoire des Nouvelles (1988), p. 31.
29. ↑ Stephens, History of News ( 1988), pp. 14, 305.soif d’information. Les observateurs ont souvent remarqué le farouche souci de l’information qu’ils trouvent chez les peuples pré-alphabètes ou semi-alphabètes. […] Il est difficile, voire impossible, de trouver une société qui n’échange pas d’informations et qui ne s’intègre pas dans ses rituels et ses coutumes sont des moyens de faciliter cet échange.”
30. ^ Stephens, Histoire des nouvelles (1988), p 23.
31. ^ Fang, Histoire de la communication de masse (1997), p. 19.
32. ^ Stephens, Histoire des Nouvelles (1988), p. 8. “Un forum particulièrement vivant pour l’échange de nouvelles par le bouche à oreille – le coffeehouse – a prospéré en Angleterre bien après le développement du journal, et dans certains pays, le Coffeehouse a même survécu à l’introduction de la télévision.”
33. ^ Ayalon, La presse au Moyen-Orient arabe : Une histoire (1995), p. 5.
34. ^ Lim, “Take Writing” (2006), pp. 1–6.
35. ^ [1] Archivé le 19 mai 2011 à la Wayback Machine
36. ^ Bleumer, Gerrit (2007). Systèmes postaux électroniques : technologie, sécurité, économie . p. 2. ISBN 9780387446066.
37. ^ ^{un b} Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 9.
38. ^ Straubhaar et LaRose, Médias de communication dans la société de l’information (1997), p. 390.
39. ^ Lim, “Prenez l’écriture” (2006), p. 5.
40. ^ Stephens, Histoire des Nouvelles (1988), p. 27–30.
41. ^ Milner, “Fanno bandire” (2013), pp. 110–112.
42. ^ Milner, “Fanno bandire” (2013), p. 120.
43. ^ Milner, “Fanno bandire” (2013), p. 121.
44. ^ Milner, “Fanno bandire” (2013), pp. 122–123.
45. ^ Milner, “Fanno bandire” (2013), p. 124.
46. ^ Straubhaar et LaRose, Médias de communication dans la société de l’information (1997), p. 366. “Une autre forme ancienne de publicité était le crieur public, qui informait les citoyens de la “bonne affaire” qui se trouvait “au coin de la rue”. Contrairement aux panneaux, qui ne contenaient que des informations sur le commerçant, les crieurs informaient également les Parce que le crieur, ou son agent, a été rémunéré pour son aide à diffuser le message publicitaire dans le contexte de l’actualité, il existe des parallèles intéressants avec le journal d’aujourd’hui (Applegate, 1993 ; Roche, 1993 ; Schramm, 1988). »
47. ^ Ayalon, La presse au Moyen-Orient arabe : Une histoire (1995), p. 4.
48. ^ ^{un b} Fang, Histoire de la communication de masse (1997), pp. 14-15.
49. ^ ^{un b} Stephens, Histoire de Nouvelles (1988), p. 27. “Celui qui contrôlait les messagers pouvait sélectionner les anecdotes et les informations qui seraient favorisées par ce traitement. Par conséquent, quiconque contrôlait les messagers gagnait non seulement un conduit vers les membres d’une société – la capacité de les informer des nouvelles réglementations – mais gagnait un mesure du pouvoir sur la sélection des nouvelles que les membres d’une société recevaient – le pouvoir, par exemple, de s’assurer qu’ils recevaient des nouvelles de triomphes mais pas nécessairement de débâcles.Les messagers étaient contrôlés, pour la plupart, par des rois, des chefs, des notables. Ils étaient rarement des canaux de dissidence.”
50. ^ Kessler, “Routes royales” (1995), p. 129. “La capacité de la cour assyrienne à contester un flux énorme et permanent d’informations semble avoir été l’un des facteurs essentiels du long maintien de la domination assyrienne, sur les vastes régions du Proche-Orient.”
51. ^ Pettegree, L’invention des nouvelles (2014), pp. 19-20.
52. ^ Stephens, Histoire des nouvelles (1988), pp. 24-25.
53. ^ ^{un b} Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 13.
54. ^ Starr, Création des médias (2004), pp. 156–157.
55. ^ ^{un bc Distelrath} , “le Développement des Systèmes d’Information et de Communication en Allemagne et au Japon” (2000), le pp 45–46 .
56. ^ Zhang, Origines de la presse chinoise moderne (2007), p. 13.
57. ^ Smith, Le journal : Une histoire internationale (1979), p. 14. “La civilisation chinoise a été l’une des premières à avoir trouvé pratique de mettre en place un réseau systématique de collecte d’informations sur une grande masse terrestre. Pendant la dynastie Han (206BC-AD219), la cour impériale s’est arrangée pour être fournie les événements de l’Empire au moyen d’un empire postal similaire aux systèmes de messagerie princiers du Moyen Âge européen , lorsque les maîtres de poste du Saint Empire romain germanique étaient tenus d’écrire des résumés des événements se déroulant dans leurs régions et de les transmettre le long d’itinéraires spécifiés. ”
58. ^ ^{un b} Smith, Le Journal : Une Histoire Internationale (1979), p. 14–15.
59. ^ Zhang, Origines de la presse chinoise moderne (2007), p. 14. “Cependant, c’est sous la Dynastie Tang qu’un bureau spécifique – le Bureau des rapports officiels ( Jin Zhouyuan)—a été créé pour accueillir les élus locaux. À cette époque, de nombreux ducs, princes ou gouverneurs généraux puissants montaient en charge de vastes territoires, de la taille d’une province moderne en Chine. Ces ducs ou princes pourvoiraient naturellement à leur propre service d’information à la capitale Chang’an, qui s’occuperait de tous les documents officiels soumis par ces représentants et transmettrait en retour les Édits impériaux. Des recherches archéologiques récentes ont découvert de tels rapports officiels de la Dynastie Tang. Deux documents d’archives de cette période, trouvés à l’origine à Dunhuang, ont été considérés par les érudits chinois comme les premières formes de journaux au monde (Fang 1997 53–8) ”
60. ^ Smith, Le journal : Une histoire internationale (1979), p. 14. “À un stade ultérieur de son développement, pendant la période Sung (960-1278), le ti pao a été fait circuler parmi les groupes purement intellectuels, et pendant les Ming (1367-1644) a été vu par un cercle plus large de société.”
61. ^ Brook, Timothée . (1998). Les confusions du plaisir : commerce et culture dans la Chine Ming . Berkeley : Presse de l’Université de Californie . ISBN 0-520-22154-0 p. xxi.
62. ^ Stephens, Histoire des nouvelles (1988), pp. 68–69.
63. ^ Alice Gordenker, “Symbole postal”; Japan Times , 21 mai 2013.
64. ^ Distelrath, “Développement des systèmes d’information et de communication en Allemagne et au Japon” (2000), p. 44.
65. ^ Lampe & Ploeckl, “Spanning the Globe” (2014), 247.
66. ^ McCusker & Gravesteijn, Débuts du journalisme commercial et financier (1991), p. 21. “Les affaires se nourrissent des nouvelles les plus récentes. Les marchands des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, non moins que ceux d’aujourd’hui, avaient besoin des “conseils les plus frais” pour mener leurs affaires avec profit.”
67. ^ Wan-Press.org Archivé le 11 janvier 2012 à la Wayback Machine , A Newspaper Timeline, World Association of Newspapers
68. ^ Infelise, Mario. “Roman Avvisi: Information et politique au XVIIe siècle.” dans Court and Politics in Papal Rome, 1492–1700 (Cambridge University Press, 2002) pp. 212, 214, 216–217
69. ^ Selfridge-Field, Eleanor. Pallade Veneta: Écrits sur la musique et la société, 1650–1750 . Venise : Fondazione Ugo e Olga Levi, 1985. Chs. 1 2, 3.
70. ^ Selfridge-Field, Eleanor. Chanson et saison : science, culture et temps théâtral . (UP de Stanford, 2007). Chs. 10, 11.
71. ^ Pettegree, L’invention des nouvelles (2014), p. 5.
72. ^ ^{a bc Lampe & Ploeckl} , “Spanning the Globe” (2014), 248.
73. ^ Pettegree, L’invention des nouvelles (2014), pp. 17-18.
74. ^ Starr, Création des médias (2004), pp. 30–31.
75. ^ Fang, Histoire de la communication de masse (1997), pp. 29–30.
76. ^ Smith, Le journal: Une histoire internationale (1979), pp. 18-19. “Depuis la fin du Moyen Âge, un réseau formel de correspondants et d’agents de renseignement s’était constitué à travers la majeure partie du continent européen, envoyant activement des nouvelles des affaires militaires, diplomatiques et ecclésiastiques le long d’une série de routes prescrites. L’information était manuscrite et transmise le long chaînes soigneusement organisées, chaque article étant étiqueté avec son lieu et sa date d’origine.”
77. ^ ^{un b} Bakker, “Trading Facts” (2011), pp. 11–12.
78. ^ Lim, “Take Writing” (2006), pp. 35–45.
79. ^ ^{un b} Bakker, “Trading Facts” (2011), pp. 10–11.
80. ^ Kallionen, “Information, technologies de communication et affaires” (2004), p. 22.
81. ^ Kallionen, “Information, technologies de communication et affaires” (2004), p. 21. “Bien que les hommes d’affaires obtiennent des informations des journaux et d’autres sources publiques, par exemple des consuls en poste dans les villes étrangères, ils accordent une valeur particulière aux lettres reçues directement de leurs partenaires étrangers. C’est précisément la clé de l’existence d’un relation de réseau : les parties étaient dépendantes des ressources contrôlées par les deux parties, à la fois des biens et des informations, de sorte que par une coopération mutuelle, les deux parties ont obtenu des avantages mutuels. Les réseaux personnels à long terme étaient particulièrement bien adaptés pour transmettre des informations nécessitant une grande fiabilité.
82. ^ Fang, Histoire de la communication de masse (1997), pp. 20–23.
83. ^ Pettegree, L’invention des nouvelles (2014), pp. 6–8. “Ainsi, ce type de reportage était très différent des services discrets et sans passion des journalistes manuscrits. Les brochures d’information étaient souvent engagées et engagées, destinées à persuader autant qu’à informer. Les nouvelles sont également devenues, pour la première fois, une partie de la l’industrie du divertissement. Quoi de plus divertissant que le récit d’une catastrophe dans un endroit lointain ou d’un meurtre macabre ? Ce n’était pas sans problème, en particulier pour les dirigeants traditionnels de la société, habitués à ce que les informations fassent partie d’un service confidentiel, fournis par des agents de confiance.”
84. ^ Pettegree, L’invention des nouvelles (2014), p. 8.
85. ^ Weber 2006 , p. 396 ; Association mondiale des journaux : “Journaux : 400 ans de jeunesse !” Archivé le 10 mars 2010 sur la Wayback Machine harvnb error: no target: CITEREFWeber2006 (help)
86. ^ Pettegree, L’invention des nouvelles (2014), p. 9. “Les reportages des journaux étaient très différents et totalement inconnus de ceux qui n’étaient pas auparavant abonnés au service de manuscrits. Chaque rapport ne faisait pas plus de quelques phrases. Il n’offrait aucune explication, commentaire ou commentaire. Contrairement à une brochure d’information, le lecteur ne savait pas où cela s’inscrivait dans le récit – ni même si ce qui était rapporté se révélerait important.”
87. ^ Smith, Le journal: Une histoire internationale (1979), pp. 9–10.
88. ^ Cranfield, presse et société (1978), p. 1.
89. ^ Heyd, Lire des journaux (2012), p. 11.
90. ^ Heyd, Lire des journaux (2012), pp. 15-16.
91. ^ Starr, Création des médias (2004), p. 29.
92. ^ Starr, Création des médias (2004), pp. 43–44.
93. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 30.
94. ^ Starr, Création des médias (2004), pp. 69–73.
95. ^ Starr, Création des médias (2004), p. 90. “La loi de 1792 a codifié le droit des journaux d’échanger des exemplaires gratuitement entre eux, et dans les années 1840, le journal moyen recevait un nombre étonnant de 4 300 exemplaires d’échange par an. Les rédacteurs en chef comptaient sur d’autres journaux pour les nouvelles nationales qui remplissaient la plupart de leurs En effet, le gouvernement fédéral encourageait les journaux locaux à devenir les débouchés d’un réseau d’information national que le gouvernement lui-même ne contrôlait pas.
96. ^ Cloud, Frontier Press (2008), pp. 8–9, 22–23.
97. ^ Nuage, Frontier Press (2008), p. 31, 73.
98. ^ Cloud, Frontier Press (2008), p. 67–69.
99. ^ Starr, Création des médias (2004), p. 48. [ “Tout est primitif et sauvage autour de lui, mais lui est pour ainsi dire le résultat de dix-huit siècles de travaux et d’expérience. Il porte le vêtement des, en parle la langue; sait le villes passé, est curieux de l’avenir, argumenté sur le présent ; c’est un homme très civilisé, qui, pour un temps, se soumet à vivre au milieu des bois, et qui s’enfonce dans les déserts du Nouveau Monde avec la Bible, une hache et des journaux.” ]
100. ^ Smith, Le journal: Une histoire internationale (1979), pp. 88–89.
101. ^ Straubhaar et LaRose, Médias de communication dans la société de l’information (1997), p. 391.
102. ^ Parsons, Pouvoir de la presse financière (1989), p. 31
103. ^ Parsons, Pouvoir de la presse financière (1989), p. 40
104. ^ Parsons, Pouvoir de la presse financière (1989), pp. 81–110.
105. ^ Fosu, “La presse et la participation politique” (2014), p. 59
106. ^ ^{un bc Fosu} , “La presse et la participation politique” (2014), pp. 60–61.
107. ^ Fosu, “La presse et la participation politique” (2014), p. 62
108. ^ Fosu, “La presse et la participation politique” (2014), pp. 64–65.
109. ^ Ayalon, La presse au Moyen-Orient arabe: une histoire (1995), pp. 6–7.
110. ^ Ayalon, La presse au Moyen-Orient arabe: une histoire (1995), pp. 13–16.
111. ^ Ayalon, La presse au Moyen-Orient arabe: une histoire (1995), pp. 28–39.
112. ^ Wenzlhuemer, Connecter le monde du dix-neuvième siècle (2013), pp. 31–32.
113. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 15.
114. ^ Starr, Création des médias (2004), p. 180.
115. ^ Salmon, Le journal et l’historien (1923), p. 118.
116. ^ Salmon, Le journal et l’historien (1923), pp. 117–118.
117. ^ ^{un b} Wenzlhuemer, Connecting the Nineteenth-Century World (2013), pp. 90–92.
118. ^ Hachten, World News Prism (1996), p. 43.
119. ^ ^{un b} Starr, Création des médias (2004), pp. 175-177.
120. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 16.
121. ^ ^{un b} Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 17.
122. ^ Headrick, Daniel R.; Griset, Pascal. “Câbles télégraphiques sous-marins: affaires et politique, 1838–1939”. Examen de l’histoire de l’entreprise . 75 (3).
123. ^ Graham Meikle, interprétation des nouvelles ; Palgrave Macmillan, 2009; p. 152 .
124. ^ Hills, Lutte pour le contrôle de la communication mondiale (2002), p. 32.
125. ^ Wenzlhuemer, Connecter le monde du dix-neuvième siècle (2013), pp. 211-215.
126. ^ Hills, Lutte pour le contrôle de la communication mondiale (2002), pp. 145–146.
127. ^ Hills, Lutte pour le contrôle de la communication mondiale (2002), pp. 153–178.
128. ^ Oliver Boyd-Barrett, “Agences de presse” mondiales “”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation des nouvelles(1998), p. 26–27. “La principale caractéristique du marché mondial de l’information dans la seconde moitié du XIXe siècle et le premier tiers du XXe était le cartel. Il s’agissait d’une structure oligopolistique et hiérarchique du marché mondial de l’information contrôlée par Reuters, Havas et Wolff à la niveau supérieur, en partenariat avec un nombre toujours croissant d’agences de presse nationales. Chaque membre du triumvirat avait le droit de diffuser son service d’information, incorporant des nouvelles du cartel, sur les territoires qui lui étaient attribués : ces territoires étaient déterminés par des accords formels périodiques. […] Le triumvirat Reuters, Havas,
129. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 22.
130. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 36.
131. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 23.
132. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 28.
133. ^ Michael Palmer, “Ce qui fait l’actualité”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation de l’actualité (1998), pp. 180–181.
134. ^ ^{a b} Michael Palmer, “Ce qui fait des nouvelles”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation des nouvelles (1998), p. 184.
135. ^ ^{un bc Xin} Xin, “Un marché se développant dans les nouvelles : l’Agence de presse de Xinhua et les journaux chinois”; Médias, culture et société 28.1 (2006).
136. ^ Michael Palmer, “Ce qui fait l’actualité”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation de l’actualité (1998), pp. 182–183.
137. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), pp. 18-19.
138. ^ Wolfe, Gouverner le journalisme soviétique (2005), pp. 25–26. Traduisant Lénine : “Pourquoi au lieu de 200 à 400 lignes, vous ne pouvez pas écrire en 20 à 10 lignes sur des phénomènes aussi simples, bien connus, clairs et déjà maîtrisés dans une large mesure, tels que les basses trahisons des mencheviks, ces les laquais de la bourgeoisie, comme l’invasion anglo-japonaise pour la restauration de la loi sacrée du capital, comme les claquements de dents des millionnaires américains contre l’Allemagne, etc., etc. nécessaire d’enregistrer chaque fait nouveau à cet égard, mais en quelques lignes; de marteler en “style télégraphique” les nouvelles apparences d’anciennes politiques déjà connues et évaluées.
139. ^ ^{un b} Boyd-Barrett, “Les Agences de Presse ‘Globales'”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La Mondialisation des Nouvelles (1998), pp. 23–24. “Les revenus provenaient généralement de la vente de services d’information aux médias, aux institutions financières ou économiques et aux gouvernements, qui étaient importants en tant que sources de revenus et sources de renseignements, et il est généralement considéré que leurs services d’information reflétaient leurs intérêts nationaux respectifs. ”
140. ^ Bakker, “Trading Facts” (2011), p. 33.
141. ^ ^{un b} Allan, Nouvelles Culture (2004), pp. 26-27.
142. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), p. 31. “Il était tout à fait normal que l’auditeur moyen soit représenté comme habillé impeccablement en grande tenue de soirée, assis ou debout élégamment avec une marque de cigarette chère à la main, écoutant son set. La BBC était heureuse d’être à la hauteur de cela stéréotype. Les annonces radio arrivaient toujours en tenue de soirée et les annonceurs étaient choisis parmi les classes supérieures de la société anglaise. Plus important encore, ils devaient être capables de parler l’anglais du roi tout comme le roi le parlait.
143. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), pp. 33–34.
144. ^ Straubhaar et LaRose, Médias de communication dans la société de l’information (1997), pp. 177-178.
145. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 33.
146. ^ ^{un b} Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 34.
147. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), p. 27. “Ainsi WEAF a planté les graines d’une nouvelle entreprise qui a fini par grandir pour envelopper l’industrie de la radiodiffusion : la publicité, les relations publiques et la propagande. À partir de 1927 environ, cette révolution était en cours. Les agences de publicité, les fabricants, les sponsors, les promoteurs et les vendeurs de l’assurance médicale et de l’assurance-vie se disputaient les places dans un monde de propagande diffusé par la radio ».
148. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), pp. 38–42.
149. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 29.
150. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), p. 51.
151. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), pp. 45.
152. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), pp. 87–91.
153. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), pp. 39, 105.
154. ^ Wood, Histoire de la radiodiffusion internationale (1992), pp. 108–114, 132.
155. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 42–44.
156. ^ Straubhaar et LaRose, Médias de communication dans la société de l’information (1997), p. 209.
157. ^ Straubhaar et LaRose, Communications Media in the Information Society (1997), pp. 179, 210.
158. ^ ^{un b} McNair, Chaos Culturel (2006), pp. 108–114.
159. ^ Hachten, World News Prism (1996), p. 34.
160. ^ ^{a b} Hachten, World News Prism (1996), pp. 45–48. “Lorsqu’une crise majeure éclate à l’étranger, ABC, CBS et NBC publieront des bulletins d’information, puis reviendront à la programmation prévue et feront peut-être un récapitulatif en fin de soirée, mais CNN reste en ondes pendant de longues périodes de temps continuellement mise à jour l’histoire. La version des réseaux de l’histoire sera vue aux États-Unis; la version de CNN sera vue partout dans le monde.
161. ^ Hachten, World News Prism (1996), pp. 54–55.
162. ^ ^{un b} John Tomlinson, ” la Mondialisation Culturelle et l’Impérialisme Culturel “, dans Mohammadi (le rédacteur), la Communication Internationale et la Mondialisation (1997).
163. ^ McNair, Chaos culturel (2006), p. 118.
164. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 173.
165. ^ ^{un bcd Shelley Thompson , “L’ avenir} des journaux à l’ère numérique”, dans Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalisme (2013).
166. ^ Shane Richmond, ” Telegraph.co.uk : 15 ans de nouvelles en ligne ” ; Le Télégraphe , 11 novembre 2009.
167. ^ ^{un bc Allan} , Nouvelles Culture (2004), pp. 175–176.
168. ^ McNair, Chaos culturel (2006), p. 1–2.
169. ^ Hachten, World News Prism (1996), p. 8.
170. ^ ^{un b} Silverblatt & Zlobin, Communications internationales (2004), pp. 42–43. “En revanche, les Masai, une communauté nomade d’éleveurs de bétail au Kenya, en Afrique, passent leur vie à se déplacer ; par conséquent, leurs contacts avec les médias sont sporadiques. En conséquence, les membres de la communauté Masai n’ont pas été informés de la 11 à New York jusqu’au mois de juin suivant.”
171. ^ Straubhaar et LaRose, Communications Media in the Information Society (1997), pp. 158-159.
172. ^ Straubhaar et LaRose, Médias de communication dans la société de l’information (1997), pp. 163–164.
173. ^ Allan, Nouvelles Culture (2004), p. 100.
174. ^ ^{un bc Hachten} , World News Prism (1996), pp. 39–41.
175. ^ McNair, Chaos culturel (2006), pp. 124-133.
176. ^ Einar Thorsen, “Live Blogging and Social Media Curation: Challenges and Opportunities for Journalism”, in Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalism (2013).
177. ^ Caitlin Patrick & Stuart Allan, “‘La caméra comme témoin: la nature changeante du photojournalisme”, dans Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalisme (2013).
178. ^ ^{un b} Schudson, Michael (2011). La sociologie des nouvelles (2e éd.). p. 205. ISBN 978-0-393-91287-6.
179. ^ Schudson, Michael (2011). La sociologie des nouvelles (2e éd.). p. 207–216.
180. ^ Schudson, Michael (2011). La sociologie des nouvelles (2e éd.). p. 207.
181. ^ ^{un bc Watanabe, Kohei} (2013). “La perspective occidentale dans Yahoo! News et Google News : Analyse quantitative de la couverture géographique des nouvelles en ligne”. Gazette internationale des communications . 75 (2): 141–156. doi : 10.1177/1748048512465546 . S2CID 143123659 .
182. ^ Chris Paterson, “Dominance de l’agence de presse dans les nouvelles internationales sur Internet”, Documents sur la communication internationale et mondiale 01/06 (Centre de recherche sur les communications internationales), mai 2006.
183. ^ ^{un bcJohnston , Jane} ; Forde, Susan (2011). ” « Le partenaire silencieux : agences de presse et nouvelles du 21e siècle » ; ». Journal international de la communication . 5 .
184. ^ Broderick, James F.; Darren W. Miller (2007). Considérez la source : A Critical Guide to 100 Prominent News and Information Sites on the Web . Information Today, Inc. p. 1 . ISBN 978-0-910965-77-4.
185. ^ Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation des nouvelles (1998), p. 2 ; Oliver Boyd-Barrett, “Agences de presse “mondiales””, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation de l’information (1998), p. 28.
186. ^ ^{un b} Oliver Boyd-Barrett, “les Agences de Presse ‘Globales'”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La Globalisation de Nouvelles (1998), p. 21. “L’influence de Bloomberg est plus grande que ne le laisse penser le nombre de ses terminaux, car il transmet des données financières et des informations économiques via le réseau AP aux membres et clients AP aux États-Unis, et à de nombreux réseaux nationaux via les agences de presse nationales. En effet, il se vante d’avoir la deuxième plus grande distribution d’informations “en gros” aux États-Unis, après AP. Il a une distribution dans la presse écrite, la radio et la télévision dans de nombreux pays : la télévision Bloomberg est distribuée via le service satellite Astra en Europe.
187. ^ ^{un b} John Bartram Ewha, “les Guerres d’Agence de presse : la bataille entre Reuters et Bloomberg”; Études de journalisme 4.3 (2003).
188. ^ Hong, Junhao (2011). ” « De la plus grande machine de propagande au monde à une agence de presse mondiale polyvalente : facteurs et implications de la transformation de Xinhua depuis 1978 » ; Communication politique .
189. ^ Hachten, World News Prism (1996), p. 38.
190. ^ Lisa M. George & Christiaan Hogendorn, ” Nouvelles locales en ligne : agrégateurs, ciblage géographique et marché des nouvelles locales ” ; 1er novembre 2013.
191. ^ Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation des nouvelles (1998), p. 9.
192. ^ Oliver Boyd-Barrett, “Agences de presse” mondiales “”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation des nouvelles (1998), p. 19.
193. ^ Hachten, prisme des nouvelles du monde(1996), p. 7. “Depuis la Seconde Guerre mondiale, un réseau complexe et mondial de médias d’information internationaux a évolué, offrant une capacité élargie pour les flux d’informations. Cette relation entre la capacité et le besoin de communiquer rapidement a résulté de l’interaction de deux facteurs historiques à long terme. processus : l’évolution vers une société mondiale unique et le mouvement de la civilisation au-delà de quatre grands repères de la communication humaine – la parole, l’écriture, l’impression, les communications électroniques (téléphone et radio) – vers une cinquième ère de communication instantanée à longue distance basée sur les télécommunications ( principalement les satellites) et la technologie informatique. Harold Lasswell pensait que la révolution des médias de masse avait accéléré le rythme et la direction de l’histoire mondiale. Ce qui serait arrivé plus tard est arrivé plus tôt,
194. ^ Oliver Boyd-Barrett, “Agences de presse” mondiales “”, dans Boyd-Barrett & Rantanen, La mondialisation des nouvelles (1998), p. 22.
195. ^ ^{un b} Barbie Zeiler, “Cannibalisation de la Mémoire dans le Flux Global des Nouvelles”; dans On Media Memory (2011), éd. Neiger, Myers et Zandberg ; p. 31–34.
196. ^ Fosu, “La presse et la participation politique” (2014), pp. 67–73.
197. ^ Straubhaar et LaRose, Médias de communication dans la société de l’information (1997), pp. 124–125.
198. ^ Hachten, World News Prism (1996), pp. 100–102.
199. ^ ^{un bc Silverblatt} & Zlobin, Communications internationales (2004), pp. 28–31. “L’un des principaux inconvénients des conglomérats médiatiques transnationaux est la perte d’une culture locale distinctive. Les conglomérats médiatiques transnationaux ont une influence nettement américaine, quel que soit leur pays d’origine. Par exemple, bien que Bertlesmann soit une société basée en Allemagne, en 2001, sa plus grande proportion de ses revenus (35 %) provenaient de ses filiales médiatiques américaines, notamment les maisons d’édition Bantam, Doubleday Dell et Random House, les magazines Family Circle et McCall’s , et les maisons de disques Arista et RCA.
200. ^ McNair, Chaos culturel (2006), pp. 105–108.
201. ^ Boyd-Barrett & Rantanen, The Globalization of News (1998), p. 8-10. “The UN, through UNESCO, consistently endeavored to encourage the spread and development of national news agencies, and of news-exchange arrangements between them, especially during the great wave of independence in Africa during the 1960s. Setting up a national news agency became one of the essential things, part of the ‘script’, of what it meant to be a ‘nation’. Through a national news agency, a state could lay down information links domestically and internationally which would facilitate the generation and exchange of news.”
202. ^ Chakravartty and Sarikakis, Media Policy and Globalization (2006), p. 31.
203. ^ C. Anthony Giffard, “Alternative News Agencies”, in Boyd-Barrett & Rantanen, The Globalization of News (1998), p. 191.
204. ^ ^{a b} C. Anthony Giffard, “Alternative News Agencies”, in Boyd-Barrett & Rantanen, The Globalization of News (1998), pp. 192–194.
205. ^ C. Anthony Giffard, “Alternative News Agencies”, in Boyd-Barrett & Rantanen, The Globalization of News (1998), pp. 195–196.
206. ^ C. Anthony Giffard, “Alternative News Agencies”, in Boyd-Barrett & Rantanen, The Globalization of News (1998), pp. 196–197.
207. ^ Chakravartty and Sarikakis, Media Policy and Globalization (2006), p. 29.
208. ^ Chakravartty and Sarikakis, Media Policy and Globalization (2006), pp. 33–38.
209. ^ Chakravartty and Sarikakis, Media Policy and Globalization (2006), pp. 58–72, 133–136. “In almost all cases, a combination of privatization schemes and higher rates of public investment led to double-digit growth in teledensity figures throughout the 1990s and continuing today (see Table 3.3). Private telecommunications operators were drawn to emerging markets like Brazil, China, and India, among others, because technological innovation coupled with policy reforms promised access to lucrative high-density business and urban middle-class consumers. […] The few comparative studies of telecommunications reform in the South show that the political environment—whether the state is responsive to democratic public interest—and its relative power vis-à-vis foreign capital and G8 nations have shaped the terms of reform.”
210. ^ Ali Mohammadi, “Communication and the Globalizing Process in the Developing World”, in Mohammadi (ed.), International Communication and Globalization (1997).
211. ^ Geniets, Global News Challenge (2013), pp. 22–27.
212. ^ Chakravartty and Sarikakis, Media Policy and Globalization (2006), pp. 136–143.
213. ^ “Public Journalism and the Problem of Objectivity”. Unc.edu. Retrieved 9 March 2012.
214. ^ ^{a b} Sue Wallace, “Impartiality in the News”, in Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalism (2013).
215. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 20–23.
216. ^ Matheson, Donald (2000). “”The birth of news discourse: changes in news language in British newspapers, 1880–1930″;”. Media, Culture & Society. 22 (5): 557–573. doi:10.1177/016344300022005002. S2CID 145467409.
217. ^ Zhong, “Searching for Meaning” (2006), pp. 15, 35.
218. ^ Wolfe, Governing Soviet Journalism (2005), p. 29.
219. ^ Thomas, Helen (2006). “Spinning the News”. Watchdogs of Democracy?: The Waning Washington Press Corps and How It Has Failed the Public. Simon and Schuster. p. 57. ISBN 978-1-4165-4861-4.
220. ^ “Re-thinking Objectivity”. CJR. Retrieved 9 March 2012.
221. ^ Sara Shipley Hiles & Amanda Hinnart, “Climate Change in the Newsroom: Journalists’ Evolving Standards of Objectivity When Covering Global Warming”; Science Communication 36.4, 2014.
222. ^ John Soloski, “News Reporting and Professionalism: Some Constraints on Reporting the News”, from Media, Culture & Society 11 (1989); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), pp. 143–145.
223. ^ Cranfield, Press and Society (1978), p. 8.
224. ^ Allan, News Culture (2004), p. 123.
225. ^ Allan, News Culture (2004), p. 129.
226. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 134–135.
227. ^ James S. Ettema, D. Charles Whitney, & Daniel B. Wackman, in Handbook of Communications Science (1987), ed. C.H. Berger & S.H. Chaffee; reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), p. 37.
228. ^ Warren Breed, “Social Control in the Newsroom: A Functional Analysis” (pdf), from Social Forces 33 (1955); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), pp. 108–110.
229. ^ John Soloski, “News Reporting and Professionalism: Some Constraints on Reporting the News”, from Media, Culture & Society 11 (1989); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), pp. 139–140, 146–152. “One method management could use to control its journalists would be to establish rules and regulations. This bureaucratic form would not be very efficient […] A more efficient method for controlling behavior in nonbureaucratic organizations, such as news organizations, is through professionalism. Professionalism “makes the use of discretion predictable. It relieves bureaucratic organizations of responsibility for devising their own mechanisms of control in the discretionary areas of work (Larson, 1977: 168) (emphasis in original).”
230. ^ Warren Breed, “Social Control in the Newsroom: A Functional Analysis” (pdf), from Social Forces 33 (1955); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), pp. 111–114.
231. ^ John Soloski, “News Reporting and Professionalism: Some Constraints on Reporting the News”, from Media, Culture & Society 11 (1989); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), pp. 141–142.
232. ^ James S. Ettema, D. Charles Whitney, & Daniel B. Wackman, in Handbook of Communications Science (1987), ed. C.H. Berger & S.H. Chaffee; reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), p. 38.
233. ^ Pamela J. Shoemaker, “A New Gatekeeping Model”, from Gatekeeping (1991); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), p. 57. “Simply put, gatekeeping is the process by which the billions of messages that are available in the world get cut down and transformed into hundreds of messages that reach a given person on a given day.”
234. ^ David Manning White, “The ‘Gate Keeper’: A Case Study in the Selection of News”, from Journalism Quarterly 27 (1950); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), p. 63.
235. ^ David Manning White, “The ‘Gate Keeper’: A Case Study in the Selection of News”, from Journalism Quarterly 27 (1950); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), pp. 66–71.
236. ^ Thomas John Erneste, “Toward a Networked Gatekeeping Theory: Journalism, News Diffusion, and Democracy in a Networked Model”; Dissertation accepted at University of Minnesota, January 2014.
237. ^ An Nguyen, “Online News Audiences: The challenges of web metrics”, in Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalism (2013).
238. ^ Joanna Redden, “The Mediation of Poverty: The News, New Media and Politics”; Dissertation accepted at Goldsmiths, University of London, 2011.
239. ^ ^{a b c} Jamie Matthews, “Journalists and their sources: The twin challenges of diversity and verification”, in Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalism (2013).
240. ^ John Timmer, “Wikipedia hoax points to limits of journalists’ research: A sociology student placed a fake quote on Wikipedia, only to see it show up …”; Ars Technica, 7 May 2009.
241. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 119–121.
242. ^ Allan, News Culture (2004), p. 124.
243. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 127–129.
244. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 129–130.
245. ^ ^{a b} Salmon, The Newspaper and the Historian (1923), pp. 90–91.
246. ^ Annteresa Lubrano, The Telegraph: How Technology Innovation Caused Social Change; New York: Garland, 1997; pp. 72–74.
247. ^ Stephens, History of News (1988), p. 5. “Free of an extended view of the history of press-government relations, it is easy to maintain a romantic image of the journalist, when unchained by repressive regulation, as a staunch adversary of government; it is easy to overlook the basic pro-authoritarian role that has been played by those who spread news: their success in occupying the minds of the governed with a belief in the importance, if not the inevitabiltiy, of a system of government.”
248. ^ Michael Schudson, “The Sociology of News Production”, from Media, Culture & Society (1989); reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), p. 14. “One study after another comes up with essentially the same observation, and it matters not whether the study is at the national, state, or local level—the story of journalism, on a day-to-day basis, is the story of the interaction of reporters and officials.”
249. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 62–63. “To clarify, H.S. Becker (1967) employs the notion of a ‘hierarchy of credibility’ to specify how, in a system of ranked groups, participants will take it as given that the members of the highest group are best placed to define ‘the way things really are’ due to their ‘knowledge of truth’. Implicit in this assumption is the view that ‘those at the top’ will have access to a more complete picture of the bureaucratic organization’s workings than members of lower groups whose definition of reality, because of this subordinate status, can only be partial and distorted.”
250. ^ James S. Ettema, D. Charles Whitney, & Daniel B. Wackman, in Handbook of Communications Science (1987), ed. C.H. Berger & S.H. Chaffee; reprinted in Berkowitz, Social Meanings of News (1997), pp. 34–37. “In sum, a considerable body of research supports the argument that inter-organizational- and institutional-level forces, realized in a journalistic culture of ‘objectivity,’ fostered by, and in the service of, progressive liberal capitalism, constrain what journalists report. News thus exhibits an identifiable and widely shared form and a content broadly consonant with the social structures and values of its political-economic context.”
251. ^ ^{a b} Van Leuven, Sarah; Joye, Stijn (2013). “”Civil Society Organizations at the Gates? A Gatekeeping Study of News Making Efforts by NGOs and Government Institutions”;”. International Journal of Press/Politics. 19 (2).
252. ^ Geniets, Global News Challenge (2013), pp. 4–6, 15.
253. ^ Wood, History of International Broadcasting (1992), p. 39.
254. ^ Wood, History of International Broadcasting (1992), pp. 177–182.
255. ^ Wood, History of International Broadcasting (1992), pp. 129–133, 132, 206–207.
256. ^ Geniets, Global News Challenge (2013), p. 47.
257. ^ Hachten, World News Prism (1996), pp. 66–67.
258. ^ Wood, History of International Broadcasting (1992), pp. 21, 55. “The Reuters news service would be broadcast from Rugby with an insertion written by the Foreign Office. The secret agreement provided that both Leafield and Rugby Radio would carry 720 000 words per year, at a cost of three and a half pence per word. During and after the Second World War, these two radio stations transmitted news whose content had been falsified with the intention of deceiving the enemy.”
259. ^ Parenti, Inventing Reality (1993), pp. 66–68.
260. ^ Hachten, World News Prism (1996), pp. 116–118.
261. ^ Hachten, World News Prism (1996), pp. 113–116.
262. ^ Silverblatt & Zlobin, International Communications (2004), p. 49; also see
263. ^ Silverblatt & Zlobin, International Communications (2004), p. 49; also see: Josh Getlin and Johanna Neuman, “Vying for Eyes, Ears of Iraq”; Los Angeles Times, 10 May 2003.
264. ^ Geniets, Global News Challenge (2013), p. 8
265. ^ Geniets, Global News Challenge (2013), p. 66.
266. ^ Rampton & Stauber, Trust Us, We’re Experts (2001), pp. 13–20.
267. ^ Rampton & Stauber, Trust Us, We’re Experts (2001), pp. 22–24.
268. ^ Straubhaar and LaRose, Communications Media in the Information Society (1997), pp. 395–396.
269. ^ Curtin, Patricia A. (1999). “Reevaluating Public Relations Information Subsidies: Market-Driven Journalism and Agenda-Building Theory and Practice”. Journal of Public Relations Research. 11 (1): 53–90. doi:10.1207/s1532754xjprr1101_03.
270. ^ ^{a b} Kevin Moloney, Daniel Jackson, & David McQueen, “News journalism and public relations: a dangerous relationship”, in Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalism (2013).
271. ^ Parenti, Inventing Reality (1993), p. 169.
272. ^ Karen Rothmyer, “What really happened in Biafra? Why did themes such as mass starvation and genocide alternately surface and fade? A study of media susceptibility to public relations manipulation.” Columbia Journalism Review 9.3, Fall 1970.
273. ^ Salmon, The Newspaper and the Historian (1923), pp. 1–2, 31.
274. ^ Perse, Media Effects And Society (2001), pp. 93–94. “Because political events and issues in modern societies typically take place in specialized locations, most citizens experience politics vicariously. […] For elites, information from the media becomes just one of many sources of data. Because of their political involvement and interest and their vast base of prior knowledge, elites treat media coverage as foreground, or sources of new and/or specific information. […] Nonelites, on the other hand, are not so interested in politics, and they have relatively little prior knowledge about political issues. For nonelites, media coverage is not only a source of new data, but their only source of information.”
275. ^ Stephens, History of News (1988), p. 5.
276. ^ R. Brandon Kershner, The Culture of Joyce’s Ulysses; Palgrave Macmillan, 2010; see Chapter Five, “Newspapers and Periodicals: Endless Dialogue”. Also see: James Broderick, “‘Give Us This Day Our Daily Press’: Journalism in the Life and Art of James Joyce”, Dissertation accepted at City University of New York, 1999.
277. ^ Bernard Berelson, “What ‘missing the newspaper’ means”, in Communications Research 1948–1949, ed. Lazarsfeld & Stanton; New York: Harper & Brothers, 1949; quoted in Stephens, History of News (1988), p. 17.
278. ^ ^{a b} Allan, News Culture (2004), pp. 47–48.
279. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 113–115.
280. ^ Allan, News Culture (2004), pp. 110–112.
281. ^ ^{a b} Starr, Creation of the Media (2004), p. 24. “Publications weave invisible threads of connection among their readers. Once a newspaper circulates, for example, no one ever truly reads it alone. Readers know that others are also seeing it at roughly the same time, and they read it differently as a result, conscious that the information is now out in the open, spread before a public that may talk about the news and act on it.”
282. ^ Salmon, The Newspaper and the Historian (1923), p. 17. “The newspaper has ceased to be a personal organ and has become a social product; it no longer represents the interests of an individual, but it represents rather a group activity. The press groups society and unifies each group, as Scott-James has pointed out. It unifies society on national lines and thus the press of each country has developed in its own characteristic direction. It unifies the groups interested in religion, in politics, in business, in automobiles, in sports, in education, or in fashion, and from these groups having unified interests there has developed the press that ministers to each specialized group.”
283. ^ Motti Neiger, Eyal Zandberg, and Oren Meyers, “Localizing Collective Memory: Radio Broadcasts and the Construction of Regional Memory”; in On Media Memory (2011), ed. Neiger, Myers, & Zandberg; pp. 156–160. “In Israel, radio played a decisive role in establishing and consolidating the nation during the first decades after the creation of the State (Pansler, 2004). The exclusive position enjoyed by radio in the field of electronic broadcasting during the crucial first twenty years of Israel’s existence since 1948, when the press was politically divided and television was absent—Israel’s first television channel started broadcasting in 1968—gave it much weight in setting the collective agenda.”
284. ^ McNair, Cultural Chaos (2006), pp. 6–7. “But [news] is an illusion which, when we receive it, and when we extend to it our trust in its authority as a representation of the real, transports us from the relative isolation of our domestic environments, the parochialism of our streets and small towns, the crowded bustle of our big cities, to membership of virtual global communities, united in access to these events, communally experienced at this moment, through global communications networks. […] It is, indeed, more like the fear and exhilaration experienced by watching a movie on the big screen, but with an added viscerality contributed by the awareness that this scene, unlike a movie, is really happening, right now, to real people.”
285. ^ Park, “News as a Form of Knowledge” (1940), p. 677.
286. ^ Geniets, Global News Challenge (2013), pp. 17–18.
287. ^ McNair, Cultural Chaos (2006), pp. 140–144.
288. ^ McNair, Cultural Chaos (2006), pp. 179–185.
289. ^ Hachten, World News Prism (1996), pp. 70–72.
290. ^ Salmon, The Newspaper and the Historian (1923), pp. 211–213.
291. ^ Park, “News as a Form of Knowledge” (1940), pp. 685–686. “In fact, the multiplication of the means of communication has brought it about that anyone, even in the most distant part of the world, may now actually participate in events—at least as listener if not as spectator—as they actually take place in some other part of the world. We have recently listened to Mussolini address his fascist followers from a balcony of Rome; we have heard Hitler speaking over the heads of a devout congregation in the Reichstag, in Berlin, not merely to the President, but to the people, of the United States. We have even had an opportunity to hear the terms of the momentous Munich agreement ten seconds after it had been signed by the representatives of four of the leading powers in Europe and the world. The fact that acts so momentous as these can be so quickly and so publicly consummated has suddenly and completely changed the character of international politics so that one can no longer even guess what the future has in store for Europe and for the world.”
292. ^ Dayan & Katz, Media Events (1992), pp. 1–14.
293. ^ Dayan & Katz, Media Events (1992), pp. 25–53.
294. ^ Dayan & Katz, Media Events (1992), p. 196.
295. ^ Paterson, Chris; Andresen, Kenneth; Hoxha, Abit (2011). “”The manufacture of an international news event: The day Kosovo was born”;”. Journalism. 13 (1): 103–120. doi:10.1177/1464884911400846. S2CID 145715955.
296. ^ Perse, Media Effects And Society (2001), 57–61.
297. ^ Perse, Media Effects And Society (2001), 73–76.
298. ^ Hachten, World News Prism (1996), pp. 73–77.
299. ^ Danie Du Plessis, “What’s News in South Africa?” in Shoemaker & Cohen, News Around the World (2006), p. 303. “Virtually all references to the political significance of news events refer to the historical events of the first part of the 1990s. Current political events are overshadowed so greatly by the start of the political process in South Africa that they have lost much of their significance to the participants. Both black and white participants in the focus group shared this response.”
300. ^ Elizabeth A. Skewes and Heather Black, “What’s News in the United States?” in Shoemaker & Cohen, News Around the World (2006), p. 329.
301. ^ Mohammed Issa Taha Ali, “What’s News in Jordan?” in Shoemaker & Cohen, News Around the World (2006), p. 252.
302. ^ Neta Kliger-Vilenchik, “Memory-Setting: Applying Agenda-Setting Theory to the Study of Collective Memory”; in On Media Memory (2011), ed. Neiger, Myers, & Zandberg; pp. 233–234. Also see: Neta Kliger-Vilenchik, “Setting the collective memory agenda: Examining mainstream media influence on individuals’ perceptions of the past”; Memory Studies 7.4, October 2014.
303. ^ ^{a b c} Graber, Doris A. (1980). Mass Media and American Politics. Congressional Quarterly Press.
304. ^ ^{a b} “Queen’s University – Department of Political Studies”. Queen’s University.
305. ^ Perse, Media Effects And Society 2001; 55.
306. ^ Mark A. Schuster, et al., “A National Survey of Stress Reactions After the September 11, 2011, Terrorist Attacks”, New England Journal of Medicine, 345.20, 15 November 2001.
307. ^ Terr; et al. (1999). “Children’s symptoms in the wake of Challenger: a field study of distant-traumatic effects and an outline of related conditions”. American Journal of Psychiatry. 156 (10): 1536–44. doi:10.1176/ajp.156.10.1536. PMID 10518163.
308. ^ Gavin Rees, “The Trauma Factor”, in Fowler-Watt & Allan (eds.), Journalism (2013).
309. ^ Altheide, David L. (1997). “The News Media, the Problem Frame, and the Production of Fear”. Sociological Quarterly. 38 (4): 647–668. doi:10.1111/j.1533-8525.1997.tb00758.x.
310. ^ Perse, Media Effects And Society (2001), 1–10.
311. ^ Perse, Media Effects And Society (2001), 12. “Some media may be so pervasive and so consistent in their effects that their impact is not noticeable. After all, it is almost impossible find someone who doesn’t watch television in industrialized societies. And those light viewers associate regularly with others who do watch television. Morgan (1986) suggested that ‘the longer we live with television, the smaller television’s observable impact may become’.
312. ^ Zhong, “Searching for Meaning” (2006), pp. 17–18.
313. ^ McCombs, Maxwell E.; Shaw, Donald L. (1972). “The Agenda-Setting Function of Mass Media”. Public Opinion Quarterly. 36 (2): 176. doi:10.1086/267990.
314. ^ Perse, Media Effects And Society (2001), 98–99.
315. ^ Perse, Media Effects And Society (2001), 100. “When issues are obtrusive, or directly experienced, such as inflation, the public does not need the news media to alert them to its importance. But, the less direct experience that they have with an issue, the more they depend on the news media for awareness. So, agenda-setting appears to be stronger for less personally involving issues.”
316. ^ Tien Vu, Hong; Guo, Lei; McCombs, Maxwell E. (2014). “Exploring ‘the World Outside and the Pictures in Our Heads’: A Network Agenda-Setting Study”. Journalism and Mass Communication Quarterly. 91 (4).
317. ^ ^{a b} “Brands set to ‘stay classy’ with Anchorman 2”. 5 November 2013.
318. ^ ^{a b} “How nonstop marketing killed my buzz for Anchorman 2”. theweek.com. 19 December 2013.
319. ^ ^{a b} “OPINION EXCHANGE | Don Shelby: An anchorman’s take on ‘Anchorman 2′”. Star Tribune.
320. ^ ^{a b} “How Facebook stole the news business”.
321. ^ ^{a b} “Facebook announces $300 million local news investment”. NBC News.
322. ^ “Facebook investing $300 million in local news initiatives”. www.cbsnews.com.

Sources and further reading

• Allan, Stuart, News Culture. (2nd ed. McGraw Hill Open University Press, 2004. ISBN 0-335-21074-0)
• Ayalon, Ami. The Press in the Arab Middle East: A History. (Oxford UP, 1995. ISBN 0-19-508780-1)
• Bakker, Gerben. “Trading Facts: Arrow’s Fundamental Paradox and the Origins of Global News Networks”. In: International Communication and Global News Networks: Historical Perspectives. (Hampton Press, 2011).
• Berkowitz, Dan (ed.) Social Meanings of News: A Text Reader. (SAGE, 1997. ISBN 0-7619-0075-6)
• Boyd-Barrett, Oliver, and Tehri Rantanen (eds.). The Globalization of News. (SAGE, 1998. ISBN 0-7619-5386-8).
• Chakravartty, Paula, and Katharine Sarikakis. Media Policy and Globalization. Palgrave Macmillan, 2006. ISBN 1-4039-7738-0
• Cloud, Barbara. The Coming of the Frontier Press: How the West Was Really Won. (Northwestern UP, 2008. ISBN 978-0-8101-2508-7)
• Cranfield, G.A. The Press and Society: From Caxton to Northcliffe. London: Longman, 1978. ISBN 0-582-48983-0
• Dayan, Daniel, and Elihu Katz. Media Events: The Live Broadcasting of History. Harvard University Press, 1992. ISBN 0-674-55955-X
• Distelrath, Günther. “The Development of the Information and Communication Systems in Germany and Japan up to the End of the Nineteenth Century.” Senri Ethnological Studies 52, March 2000.
• Fang, Irving. A History of Mass Communication: Six Information Revolutions. Boston: Focal Press (Butterworth-Heineman), 1997. ISBN 0-240-80254-3
• Fosu, Modestus. “The Press and Political Participation: Newspapers and the Politics of Linguistic Exclusion and Inclusion in Ghana”. Dissertation accepted at University of Leeds Institute of Communication Studies, June 2004.
• Fowler-Watt, Karen, and Stuart Allan. Journalism: New Challenges v. 1.02. Centre for Journalism & Communications, Bournemouth University, 2013. ISBN 978-1-910042-00-7
• Geniets, Anne. The Global News Challenge: Market Strategies of International Broadcasting Organizations in Developing Countries. New York: Taylor & Francis (Routledge), 2013. ISBN 978-0-415-64066-4
• Hachten, William A, with Harva Hachten. The World News Prism: Changing Media of International Communication. Fourth edition. Iowa State University Press, 1996. ISBN 0-8138-1571-1
• Heyd, Uriel. Reading newspapers: press and public in eighteenth-century Britain and America. Oxford: Voltaire Foundation, 2012. ISBN 978-0-7294-1042-7
• Hills, Jill. The Struggle for Control of Global Communication: The Formative Century. University of Illinois Press, 2002. ISBN 0-252-02757-4
• John, Richard R., and Jonathan Silberstein-Loeb, eds. Making News: The Political Economy of Journalism in Britain and America from the Glorious Revolution to the Internet (2015).
• Kallioinen, Mika.”Information, communication technology, and business in the nineteenth century: The case of a Finnish merchant house”. Scandinavian Economic History Review 52.1, 2004.
• Kessler, Karlhenz. “‘Royal Roads’ and Other Questions of the Neo-Assyrian Communication System”. Proceedings of the 10th Anniversary Symposium of the Neo-Assyrian Text Corpus Project: Helsinki, 7–11 September 1995.
• Lampe, Markus, and Florian Ploeckl. “Spanning the Globe: The Rise of Global Communications Systems and First Globalization”. Australian Economic History Review 54.3, November 2014.
• Lim, Hyunyang Kim. “‘Take Writing’: News, Information, And Documentary Culture in Late Medieval England”. Dissertation accepted at University of Maryland, 2006.
• Manoff, Robert Karl, and Michael Schudson (eds.). Reading The News: A Pantheon Guide to Popular Culture. New York: Pantheon Books, 1986. ISBN 0-394-54362-9
• McCusker, J.J., & C. Gravesteijn. The Beginnings of Commercial and Financial Journalism: The Commodity Price Currents, Exchange Rate Currents, and Money Currents of Early Modern Europe. Amsterdam: Neha, 1991. ISBN 90-71617-27-0
• McNair, Brian. Cultural Chaos: Journalism, news and power in a globalised world. New York: Routledge (Informa), 2006. ISBN 978-0-415-33913-1
• Milner, Stephen J. “‘Fanno bandire, notificare, et expressamente comandare’: Town Criers and the Information Economy of Renaissance Florence.” I Tatti Studies in the Italian Renaissance 16.1/2, Fall 2013.
• Mohammadi, Ali (ed.). International Communication and Globalization: A Critical Introduction. London: SAGE, 1997. ISBN 0-7619-5553-4
• Neiger, Motti, Oren Myers, and Eyal Zandberg. On Media Memory: Collective Memory in a New Media Age. Houndsmills, Basingstoke, UK: Palgrave Macmillan, 2011. ISBN 978-0-230-27568-3
• Parenti, Michael. Inventing Reality: The Politics of News Media. New York: St. Martin’s Press, 1993. ISBN 0-312-08629-6
• Park, Robert E. “News as a Form of Knowledge: A Chapter in the Sociology of Knowledge”, American Journal of Sociology 45.5, March 1940.
• Palmer, Michael B. International News Agencies (Palgrave Macmillan, Cham, 2019) excerpt
• Parsons, Wayne. The Power of the Financial Press: Journalism and economic opinion in Britain and America (Edward Elgar, 1989). ISBN 1-85278-039-8
• Perse, Elizabeth M. Media Effects And Society. Mahwah, NJ: Lawrence Erlbau Associates, 2001. ISBN 0-8058-2505-3
• Pettegree, Andrew. The Invention of News: How the World Came to Know About Itself. New Haven: Yale University Press, 2014. ISBN 978-0-300-17908-8
• Rampton, Sheldon, and John Stauber. Trust Us, We’re Experts: How Industry Manipulates Science and Gambles With Your Future. New York: Jeremy P. Tarcher/Putnam, 2001. ISBN 1-58542-059-X
• Salmon, Lucy Maynard. The Newspaper and the Historian. New York: Oxford University Press (American Branch), 1923.
• Schudson, Michael. Discovering the News: A Social History of American Newspapers. New York: Basic Books, Inc., 1978. ISBN 0-465-01669-3
• Shoemaker, Pamela J. and Akiba A. Cohen (eds.). News Around the World: Content, Practitioners, and the Public. New York, Routledge, 2006. ISBN 0-415-97505-0
• Silberstein-Loeb, Jonathan. The International Distribution of News: The Associated Press, Press Association, and Reuters, 1848–1947 (2014)
• Silverblatt, Art, and Nikolai Zlobin. International Communications: A Media Literacy Approach. Armonk, NY: M.E. Sharpe, Inc., 2004. ISBN 0-7656-0974-6
• Smith, Anthony. The Newspaper: An International History. London: Thames & Hudson, 1979.^{[ISBN missing]}
• Starr, Paul. The Creation of the Media: Political Origins of Modern Communication. New York: Basic Books, 2004. ISBN 0-465-08193-2
• Stephens, Mitchell. A History of News: From the Drum to the Satellite. New York: Viking, 1988. ISBN 0-670-81378-8
• Straubhaar, Joseph, and Robert LaRose. Communications Media in the Information Society. Updated edition. Belmont, CA: Wadsworth Publishing Company (Thompson), 1997. ISBN 0-534-52128-2
• Wenzlhuemer, Roland. Connecting the Nineteenth-Century World: The Telegraph and Globalization. Cambridge University Press, 2013. ISBN 978-1-107-02528-8
• Wolfe, Thomas C. Governing Soviet Journalism: The Press and the Socialist Person After Stalin. Indiana University Press, 2005. ISBN 0-253-34589-8
• Wood, James. History of International Broadcasting. London: Peter Peregrinus Ltd., 1992. ISBN 0-86341-281-5
• Zhang, Xiantao. The Origins of the Modern Chinese Press: The influence of the Protestant missionary press in late Qing China. Abingdon, UK: Routledge, 2007. ISBN 0-415-38066-9
• Zhong, Bu. ” À la recherche de sens : traitement cognitif à plusieurs niveaux de la prise de décision dans l’actualité chez les journalistes américains et chinois “. Thèse acceptée à l’Université du Maryland, College Park, 2006.

Liens externes

Wikiquote a des citations liées aux actualités .

• Médias d’information par pays chez Curlie

Portails : Événements actuels Journalisme Nouvelles