Kazakhstan

Le Kazakhstan , ^[d] officiellement la République du Kazakhstan , ^[e] est un pays transcontinental situé principalement en Asie centrale et en partie en Europe de l’Est . ^[f] Il borde la Russie au nord et à l’ouest , la Chine à l’est , le Kirghizistan au sud-est , l’ Ouzbékistan au sud et le Turkménistan au sud-ouest . Sa capitale est Nur-Sultan , anciennement connue sous le nom d’Astana jusqu’en 2019.Almaty , la plus grande ville du Kazakhstan, était la capitale du pays jusqu’en 1997. Le Kazakhstan est le plus grand pays enclavé du monde, le plus grand pays à majorité musulmane du monde par superficie (et le plus septentrional) et le neuvième plus grand pays du monde. Il a une population de 19 millions d’habitants et l’une des densités de population les plus faibles au monde, à moins de 6 personnes par kilomètre carré (15 personnes par mile carré).

République du Kazakhstan Қазақстан Республикасы ( Kazakh ) Qazaqstan Respublikasy Республика Казахстан ( russe ) Respublika Kazakhstan
Drapeau Emblème
Hymne : Менің Қазақстаным (Kazakh) Menıñ Qazaqstanym “Mon Kazakhstan” 1:33
Capital	Noursoultan 51°10′N 71° 26′E  / 51.167°N 71.433°E / 51.167; 71.433
Ville la plus grande	Almaty 43°16′39′′N 76°53′45′′E  / 43.27750°N 76.89583°E / 43.27750; 76.89583
Langues officielles	Kazakh
Co-officiel	Russe [un]
Langues parlées	Kazakh • Russe • ​​Ouzbek • Ouïghour • Turkmène • Ukrainien • Azerbaïdjanais • Tatar et autres
Groupes ethniques (2020) [2]	68,5% kazakhs 18,9% Russe 3,3% Ouzbek 1,5% Ouïghour 1,4% Ukrainien 1,1 % tatar 1,0% allemand 4,5% Autres
La religion (2020) [3]	72,0% Islam 23,1% Christianisme 5,0% Autres 4,0% Aucune religion
Démonyme(s)	Kazakh [b] [5]
Gouvernement	République présidentielle unitaire à parti dominant
• Président	Kassym-Jomart Tokaïev
• Premier ministre	Alihan Smaïlov
Corps législatif	Parlement
• Chambre haute	Sénat
• Chambre basse	Mazhilis
Formation
• Khanat kazakh	1465
• Autonomie Alash	13 décembre 1917
• ASSR Kirghize	26 août 1920
• ASSR kazakhe	19 juin 1925
• RSS du Kazakhstan	5 décembre 1936
• Déclaration de souveraineté	25 octobre 1990
• Reconstitué en République du Kazakhstan	10 décembre 1991
• Indépendance vis-à- vis de l’ URSS	16 décembre 1991
• Adhésion à la CEI	21 décembre 1991
• Reconnu	26 décembre 1991
• Admis à l’ ONU	2 mars 1992
• Constitution actuelle	30 août 1995
Région
• Total	2 724 900 km 2 (1 052 100 milles carrés) ( 9e )
• Eau (%)	1.7
Population
• Estimation 2021	19 082 467 [6] ( 64e )
• Densité	7/km 2 (18,1/sq mi) ( 236e )
PIB ( PPA )	Estimation 2020
• Total	569,813 milliards de dollars [7] ( 41e )
• Par habitant	30 178 $ [7] ( 53e )
PIB (nominal)	Estimation 2020
• Total	179,332 milliards de dollars [7] ( 55e )
• Par habitant	9 686 $ [7] ( 69e )
Gini (2017)	27,5 [8] faible
IDH (2019)	0,825 [9] très élevé · 51e
Monnaie	Tenge (₸) ( KZT )
Fuseau horaire	UTC +5 / +6 ( Ouest / Est )
Format de date	aaaa.jj.mm [c]
Côté conduite	à droite
Indicatif d’appel	+7-6xx, +7-7xx
Norme ISO 3166	KZ
TLD Internet	.kz .қаз

Le pays domine économiquement et politiquement l’Asie centrale, générant 60 % du PIB de la région , principalement grâce à son industrie pétrolière et gazière ; il possède également de vastes ressources minérales. ^[12] Officiellement, c’est une république démocratique, laïque , unitaire et constitutionnelle avec un héritage culturel diversifié. ^[13] Le Kazakhstan est un État membre des Nations Unies , de l’ Organisation mondiale du commerce , de la Communauté des États indépendants , de l’ Organisation de coopération de Shanghai , de l’ Union économique eurasienne , de l’ Organisation du traité de sécurité collective, l ‘ Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe , l ‘ Organisation de la coopération islamique , l ‘ Organisation des États turcs et l ‘ Organisation internationale de la culture turque .

Le territoire du Kazakhstan a été historiquement habité par des groupes nomades et des empires . Dans l’Antiquité, les anciens Scythes nomades iraniens habitaient la terre et l’ Empire perse achéménide s’est étendu vers le territoire méridional du pays moderne. Les nomades turcs , qui font remonter leur ascendance à de nombreux États turcs tels que le premier Khaganat turc et le deuxième Khaganat turc , ont habité le pays dès le 6ème siècle. Au 13ème siècle, le territoire a été subjugué par l’ empire mongol sous Gengis Khan. Au XVe siècle, le khanat kazakh a conquis de nombreuses terres qui formeront plus tard le territoire du Kazakhstan moderne.

Au 16ème siècle, les Kazakhs ont émergé comme un groupe turc distinct, divisé en trois jüz . Ils ont attaqué le territoire de la Russie tout au long du XVIIIe siècle, faisant avancer les Russes dans la steppe kazakhe ; au milieu du XIXe siècle, les Russes dirigeaient théoriquement tout le Kazakhstan dans le cadre de l’ Empire russe et libéraient tous les esclaves que les Kazakhs avaient capturés en 1859. ^[14] Suite à la révolution russe de 1917 et au déclenchement ultérieur de la guerre civile russe , le territoire du Kazakhstan a été réorganisé à plusieurs reprises. En 1936, il a été créé sous le nom de République socialiste soviétique kazakheau sein de l’ Union soviétique . Le Kazakhstan a été la dernière des républiques soviétiques à déclarer son indépendance lors de la dissolution de l’Union soviétique de 1988 à 1991. Les organisations de défense des droits de l’homme ont décrit le gouvernement kazakh comme autoritaire et décrivent régulièrement la situation des droits de l’homme au Kazakhstan comme mauvaise.

Étymologie

Le nom “Kazakh” vient de l’ ancien mot turc qaz , “errer”, reflétant la culture nomade des Kazakhs. ^[15] Le terme « cosaque » est de la même origine. ^[15] Le suffixe persan -stan signifie “terre” ou “lieu de”, donc le Kazakhstan peut être littéralement traduit par “terre des vagabonds”.

Bien que le terme se réfère traditionnellement uniquement aux Kazakhs de souche , y compris ceux qui vivent en Chine, en Russie, en Turquie, en Ouzbékistan et dans d’autres pays voisins, le terme kazakh est de plus en plus utilisé pour désigner tout habitant du Kazakhstan, y compris les non-Kazakhs. ^[16]

Histoire

Étendue approximative de la Scythie dans l’aire de répartition des langues iraniennes orientales (en orange) au 1er siècle avant JC Confédération Cuman-Kipchak en Eurasie vers 1200. Les Kazakhs sont des descendants de Kipchaks , Nogais et d’autres tribus mongoles turques et médiévales

Le Kazakhstan est habité depuis l’ ère paléolithique . ^[17] Le pastoralisme s’est développé au Néolithique , car le climat et le terrain de la région sont les mieux adaptés à un mode de vie nomade.

Le territoire kazakh était un élément clé de la route commerciale des steppes eurasiennes , l’ ancêtre des routes de la soie terrestres . Les archéologues pensent que les humains ont d’abord domestiqué le cheval (c’est-à-dire les poneys) dans les vastes steppes de la région. Au cours des périodes préhistoriques récentes, l’Asie centrale était habitée par des groupes tels que la culture éventuellement indo-européenne Afanasievo , ^[18] plus tard les premières cultures indo-iraniennes telles qu’Andronovo , ^[19] et plus tard les Indo-Iraniens tels que les Saka et les Massagetae . ^{[20] [21]} D’autres groupes comprenaient les Scythes nomades et les PersesEmpire achéménide sur le territoire méridional du pays moderne. En 329 avant JC, Alexandre le Grand et son armée macédonienne ont combattu dans la bataille de Jaxartes contre les Scythes le long de la rivière Jaxartes, maintenant connue sous le nom de Syr Darya le long de la frontière sud du Kazakhstan moderne.

Cuman-Kipchak et Horde d’Or

Les Coumans sont entrés dans les steppes du Kazakhstan moderne vers le début du XIe siècle, où ils se sont ensuite joints aux Kipchak et ont établi la vaste confédération Cuman-Kipchak. Alors que les anciennes villes de Taraz (Aulie-Ata) et Hazrat-e Turkestan avaient longtemps servi d’importantes stations de chemin le long de la route de la soie reliant l’Asie et l’Europe, la véritable consolidation politique n’a commencé qu’avec la domination mongole du début du XIIIe siècle. Sous l’ empire mongol , les premiers districts administratifs strictement structurés (Ulus) ont été établis. Après la division de l’empire mongol en 1259, la terre qui allait devenir le Kazakhstan moderne était gouvernée par leHorde d’or , également connue sous le nom d’Ulus de Jochi. Pendant la période de la Horde d’Or, une tradition turco-mongole a émergé parmi l’élite dirigeante dans laquelle les descendants turcisés de Gengis Khan ont suivi l’islam et ont continué à régner sur les terres.

Khanat kazakh

En 1465, le khanat kazakh émerge à la suite de la dissolution de la Horde d’or . Établi par Janibek Khan et Kerei Khan , il a continué à être gouverné par le clan turco-mongol de Tore ( dynastie Jochid ). Tout au long de cette période, la vie nomade
traditionnelle et une économie basée sur l’élevage ont continué à dominer la steppe . Au XVe siècle, une identité kazakhe distincte a commencé à émerger parmi les tribus turques . Cela a été suivi par la guerre d’indépendance kazakhe où le khanat a obtenu sa souveraineté des Shaybanids. Le processus s’est consolidé au milieu du XVIe siècle avec l’apparition de la langue , de la culture et de l’économie kazakhes .

Superficies approximatives occupées par les trois jüz kazakhs au début du XXe siècle.

Juz junior

Milieu Juz

Super juz

Néanmoins, la région était au centre de conflits de plus en plus nombreux entre les émirs kazakhs natifs et les peuples voisins de langue persane au sud. À son apogée, le Khanat régnerait sur certaines parties de l’Asie centrale et contrôlerait Cumania . Les territoires du khanat kazakh s’étendraient profondément en Asie centrale. Au début du XVIIe siècle, le khanat kazakh était aux prises avec l’impact des rivalités tribales, qui avaient effectivement divisé la population en grandes, moyennes et petites (ou petites) hordes ( jüz ). La désunion politique, les rivalités tribales et l’importance décroissante des routes commerciales terrestres entre l’est et l’ouest ont affaibli le khanat kazakh. Khiva Khanat a profité de cette opportunité et a annexéPéninsule de Mangyshlak . La domination ouzbèke y a duré deux siècles jusqu’à l’arrivée des Russes.

Au XVIIe siècle, les Kazakhs combattent les Oirats , une fédération de tribus mongoles occidentales , dont les Dzungar . ^[22] Le début du XVIIIe siècle marque l’apogée du khanat kazakh. Au cours de cette période, la Petite Horde a participé à la guerre de 1723-1730 contre le Khanat de Dzungar , suite à leur “grande catastrophe” invasion des territoires kazakhs. Sous la direction d’ Abul Khair Khan , les Kazakhs ont remporté des victoires majeures sur le Dzungar à la rivière Bulanty en 1726 et à la bataille d’Anrakay en 1729. ^[23]

Ablai Khan a participé aux batailles les plus importantes contre les Dzungar des années 1720 aux années 1750, pour lesquelles il a été déclaré ” batyr ” (“héros”) par le peuple. Les Kazakhs ont souffert des raids fréquents contre eux par les Kalmouks de la Volga . Le Khanat de Kokand a utilisé la faiblesse des jüzs kazakhs après les raids de Dzungar et de Kalmouk et a conquis l’actuel sud-est du Kazakhstan, y compris Almaty , la capitale officielle dans le premier quart du 19e siècle. En outre, l’ émirat de Boukhara a gouverné Shymkent avant que les Russes ne gagnent en domination. ^[24]

Kazakhstan russe

Escarmouche entre les cosaques de l’Oural et les Kazakhs (les Russes appelaient à l’origine les Kazakhs “Kirgiz”) Carte du territoire kazakh en 1903

Dans la première moitié du XVIIIe siècle, l’Empire russe a construit la ligne Irtysh, une série de quarante-six forts et quatre-vingt-seize redoutes, dont Omsk (1716), Semipalatinsk (1718), Pavlodar (1720), Orenbourg (1743) et Petropavlovsk (1752), ^[25] pour empêcher les raids kazakhs et Oirat sur le territoire russe. ^[26] À la fin du 18e siècle, les Kazakhs ont profité de la rébellion de Pougatchev , qui était centrée sur la région de la Volga, pour attaquer les colonies russes et allemandes de la Volga . ^[27] Au XIXe siècle, l’ Empire russea commencé à étendre son influence en Asie centrale. La période du ” Grand Jeu ” est généralement considérée comme allant de 1813 environ à la Convention anglo-russe de 1907 . Les tsars ont effectivement régné sur la majeure partie du territoire appartenant à ce qui est aujourd’hui la République du Kazakhstan.

L’Empire russe a introduit un système d’administration et construit des garnisons et des casernes militaires dans son effort pour établir une présence en Asie centrale dans le soi-disant “Grand Jeu” pour la domination dans la région contre l’ Empire britannique , qui étendait son influence depuis le au sud de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est. La Russie a construit son premier avant-poste, Orsk , en 1735. La Russie a introduit la langue russe dans toutes les écoles et organisations gouvernementales.

Les efforts russes pour imposer son système ont suscité le ressentiment du peuple kazakh et, dans les années 1860, certains Kazakhs ont résisté à la domination russe. Cela avait perturbé le mode de vie nomade traditionnel et l’économie basée sur l’élevage, et les gens souffraient de la faim et de la famine, certaines tribus kazakhes étant décimées. Le mouvement national kazakh, qui a débuté à la fin du XIXe siècle, a cherché à préserver la langue et l’identité autochtones en résistant aux tentatives de l’Empire russe de les assimiler et de les étouffer.

À partir des années 1890, un nombre toujours plus important de colons de l’Empire russe ont commencé à coloniser le territoire de l’actuel Kazakhstan, en particulier la province de Semirechye . Le nombre de colons a encore augmenté une fois que le chemin de fer Trans-Aral d’ Orenbourg à Tachkent a été achevé en 1906. Un département des migrations spécialement créé (Переселенческое Управление) à Saint-Pétersbourg a supervisé et encouragé la migration pour étendre l’influence russe dans la région. Au cours du XIXe siècle, environ 400 000 Russes ont immigré au Kazakhstan et environ un million de Slaves, d’Allemands, de Juifs et d’autres ont immigré dans la région au cours du premier tiers du XXe siècle. ^[28] Vasile Balabanov était l’administrateur responsable de la réinstallation pendant une grande partie de cette période.

La compétition pour la terre et l’eau qui s’ensuivit entre les Kazakhs et les nouveaux arrivants provoqua un grand ressentiment contre la domination coloniale durant les dernières années de l’ Empire russe . Le soulèvement le plus grave, la révolte d’Asie centrale , eut lieu en 1916. Les Kazakhs attaquèrent les colons russes et cosaques et les garnisons militaires. La révolte s’est soldée par une série d’affrontements et de massacres brutaux commis de part et d’autre. ^[29] Les deux parties ont résisté au gouvernement communiste jusqu’à la fin de 1919.

RSS kazakhe

Stanitsa Sofiiskaya, Talgar . années 1920 Jeunes pionniers dans un camp de jeunes pionniers en RSS du Kazakhstan

Suite à l’ effondrement du gouvernement central à Petrograd en novembre 1917, les Kazakhs (alors officiellement appelés « Kirghiz » en Russie) ont connu une brève période d’ autonomie (l’ autonomie d’Alash ) avant de finalement succomber au pouvoir des bolcheviks . Le 26 août 1920, la République soviétique socialiste autonome kirghize au sein de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) a été créée. L’ASSR kirghize comprenait le territoire de l’actuel Kazakhstan, mais son centre administratif était la ville d’ Orenbourg , principalement peuplée de Russes . En juin 1925, l’ASSR kirghize est rebaptisée ASSR kazakheet son centre administratif fut transféré à la ville de Kyzylorda , et en avril 1927 à Alma-Ata .

La répression soviétique de l’élite traditionnelle, ainsi que la collectivisation forcée à la fin des années 1920 et 1930, ont entraîné la famine et de nombreux décès, entraînant des troubles (voir aussi: Famine au Kazakhstan de 1932–33 ). ^{[30] [31]} Au cours des années 1930, certains membres de l’intelligentsia kazakhe ont été exécutés – dans le cadre des politiques de représailles politiques poursuivies par le gouvernement soviétique à Moscou.

Le 5 décembre 1936, la République socialiste soviétique autonome kazakhe (dont le territoire correspondait alors à celui du Kazakhstan moderne) est détachée de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) et fait de la République socialiste soviétique kazakhe une république à part entière de l’URSS . , l’une des onze républiques de ce type à l’époque, avec la République socialiste soviétique kirghize .

La république était l’une des destinations des exilés et des condamnés, ainsi que des réinstallations massives ou des déportations affectées par les autorités centrales de l’URSS dans les années 1930 et 1940, comme environ 400 000 Allemands de la Volga déportés de la République socialiste soviétique autonome allemande de la Volga en Septembre-octobre 1941, puis plus tard les Grecs et les Tatars de Crimée . Les déportés et les prisonniers étaient internés dans certains des plus grands camps de travail soviétiques (le Goulag), dont le camp ALZhIR à l’extérieur d’Astana, qui était réservé aux épouses d’hommes considérés comme des “ennemis du peuple”. ^[32] Beaucoup ont déménagé en raison de la politique detransfert de population en Union soviétique et d’autres ont été contraints de s’installer involontairement en Union soviétique .

La Conférence internationale sur les soins de santé primaires de 1978, connue sous le nom de Déclaration d’Alma-Ata

La guerre soviéto-allemande (1941-1945) a entraîné une augmentation de l’industrialisation et de l’extraction minière à l’appui de l’effort de guerre. Au moment de la mort de Joseph Staline en 1953, cependant, le Kazakhstan avait encore une économie essentiellement agricole. En 1953, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev a lancé la campagne des terres vierges visant à transformer les pâturages traditionnels du Kazakhstan en une importante région productrice de céréales pour l’Union soviétique. La politique des terres vierges a donné des résultats mitigés. Cependant, avec les modernisations ultérieures sous le dirigeant soviétique Leonid Brejnev(au pouvoir de 1964 à 1982), il a accéléré le développement du secteur agricole, qui reste la source de revenus d’une grande partie de la population du Kazakhstan. En raison des décennies de privations, de guerre et de réinstallation, en 1959, les Kazakhs étaient devenus une minorité dans le pays, représentant 30 % de la population. Les Russes de souche représentaient 43 %. ^[33]

En 1947, le gouvernement de l’URSS, dans le cadre de son projet de bombe atomique , a fondé un site d’essai de bombe atomique près de la ville nord-est de Semipalatinsk , où le premier essai de bombe nucléaire soviétique a été effectué en 1949. Des centaines d’essais nucléaires ont été effectués jusqu’en 1989 . avec des conséquences néfastes pour l’environnement et la population du pays. ^[34] Le mouvement anti-nucléaire au Kazakhstan est devenu une force politique majeure à la fin des années 1980.

En décembre 1986, des manifestations de masse de jeunes Kazakhs de souche, appelées plus tard l’ émeute de Jeltoqsan , ont eu lieu à Almaty pour protester contre le remplacement du premier secrétaire du Parti communiste de la RSS kazakhe Dinmukhamed Konayev par Gennady Kolbin de la SFSR russe . Les troupes gouvernementales ont réprimé les troubles, plusieurs personnes ont été tuées et de nombreux manifestants ont été emprisonnés. ^[35] Dans les derniers jours de la domination soviétique, le mécontentement a continué de croître et a trouvé son expression sous la politique de glasnost (“ouverture”) du dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev .

Indépendance

Le Monument de l’Indépendance, Place de la République, Almaty

Le 25 octobre 1990, le Kazakhstan a déclaré sa souveraineté sur son territoire en tant que république au sein de l’Union soviétique. À la suite de la tentative de coup d’État avortée d’août 1991 à Moscou, le Kazakhstan a déclaré son indépendance le 16 décembre 1991, devenant ainsi la dernière république soviétique à déclarer son indépendance. Dix jours plus tard, l’Union soviétique elle-même a cessé d’exister .

Le dirigeant kazakh de l’ère communiste, Noursoultan Nazarbaïev , est devenu le premier président du pays. Nazarbayev a gouverné de manière autoritaire. L’accent a été mis sur la conversion de l’économie du pays en une économie de marché alors que les réformes politiques étaient à la traîne par rapport aux avancées économiques. En 2006, le Kazakhstan générait 60 % du PIB de l’Asie centrale, principalement grâce à son industrie pétrolière. ^[12]

En 1997, le gouvernement a déplacé la capitale à Astana , rebaptisée Nur-Sultan le 23 mars 2019, ^[36] depuis Almaty , la plus grande ville du Kazakhstan, où elle avait été établie sous l’Union soviétique. ^[37]

En mars 2019, Nazarbayev a démissionné 29 ans après son entrée en fonction. Cependant, il a continué à diriger l’influent conseil de sécurité et a détenu le titre officiel de chef de la nation. ^[38] Kassym-Jomart Tokayev a succédé à Nazarbayev comme président du Kazakhstan . Son premier acte officiel fut de rebaptiser la capitale du nom de son prédécesseur. ^[39] En juin 2019, le nouveau président, Kassym-Jomart Tokaïev, remporte l’ élection présidentielle au Kazakhstan . ^[40]

En janvier 2022, le pays a plongé dans des troubles politiques à la suite d’une flambée des prix du carburant. ^[41] En conséquence, le président Kassym-Jomart Tokayev a pris la tête du puissant Conseil de sécurité, retirant son prédécesseur Nursultan Nazarbayev du poste. ^[42]

Géographie

Image satellite du Kazakhstan (novembre 2004)

Comme il s’étend de part et d’autre du fleuve Oural , considéré comme la ligne de démarcation entre l’Europe et l’Asie, le Kazakhstan est l’un des deux seuls pays enclavés au monde qui possède un territoire sur deux continents (l’autre est l’Azerbaïdjan ).

Avec une superficie de 2 700 000 kilomètres carrés (1 000 000 milles carrés) – équivalent en taille à l’Europe occidentale – le Kazakhstan est le neuvième plus grand pays et le plus grand pays enclavé du monde. Alors qu’il faisait partie de l’ Empire russe , le Kazakhstan a perdu une partie de son territoire au profit de la province chinoise du Xinjiang ^[43] et une partie au profit de la république autonome du Karakalpakstan en Ouzbékistan pendant les années soviétiques.

La steppe kazakhe fait partie de la ceinture steppique eurasienne (en Sur la carte)

Il partage des frontières de 6 846 kilomètres (4 254 mi) avec la Russie, 2 203 kilomètres (1 369 mi) avec l’Ouzbékistan , 1 533 kilomètres (953 mi) avec la Chine, 1 051 kilomètres (653 mi) avec le Kirghizistan et 379 kilomètres (235 mi) avec le Turkménistan . Les principales villes sont Nur-Sultan , Almaty , Karagandy , Shymkent , Atyrau et Oskemen . Il se situe entre les latitudes 40° et 56° N et les longitudes 46° et 88° E . Bien que situé principalement en Asie, une petite partie du Kazakhstan est également située à l’ouest de l’ Ouralen Europe de l’Est. ^[44]

Le terrain du Kazakhstan s’étend d’ouest en est de la mer Caspienne aux montagnes de l’ Altaï et du nord au sud des plaines de la Sibérie occidentale aux oasis et aux déserts d’Asie centrale. La steppe kazakhe (plaine), d’une superficie d’environ 804 500 kilomètres carrés (310 600 milles carrés), occupe un tiers du pays et est la plus grande région de steppe sèche du monde . La steppe est caractérisée par de vastes étendues de prairies et de régions sablonneuses. Les principales mers, lacs et rivières comprennent le lac Balkhash , le lac Zaysan , la rivière et la gorge de Charyn , l’ Ili , l’ Irtysh , l’ Ishim, Oural et Syr Darya , et la mer d’Aral jusqu’à ce qu’elle s’assèche en grande partie lors de l’une des pires catastrophes environnementales au monde. ^[45]

Le canyon de Charyn mesure 80 kilomètres (50 mi) de long, traversant un plateau de grès rouge et s’étendant le long de la gorge de la rivière Charyn dans le nord du Tian Shan (“Heavenly Mountains”, à 200 km (124 mi) à l’est d’Almaty) à 43 ° 21 ′ 1.16′′N 79°4′49.28′′E . Les pentes abruptes du canyon, les colonnes et les arches s’élèvent à des hauteurs comprises entre 150 et 300 mètres (490 et 980 pieds). L’inaccessibilité du canyon a fourni un refuge sûr pour un frêne rare , Fraxinus sogdiana , qui a survécu à la période glaciaire là-bas et qui a maintenant également poussé dans d’autres régions. ^{[ citation nécessaire ]} Cratère Bigach , à  / 43.3503222°N 79.0803556°E / 43.3503222; 79.0803556 48°30′N 82°00′E / 48.500°N 82.000°E / 48.500; 82.000 , est uncratère d’impactd’astéroïdePliocèneoudu Miocène , de 8 km (5 mi) de diamètre et estimé à 5 ± 3 millions d’années.

La région d’ Almaty au Kazakhstan abrite également le plateau montagneux de Mynzhylky .

Ressources naturelles

Région de Karaganda

Le Kazakhstan dispose d’une offre abondante de ressources minérales et de combustibles fossiles accessibles. Le développement des extractions de pétrole, de gaz naturel et de minéraux a attiré la plupart des plus de 40 milliards de dollars d’investissements étrangers au Kazakhstan depuis 1993 et ​​représente environ 57% de la production industrielle du pays (soit environ 13% du produit intérieur brut). Selon certaines estimations, ^[46] le Kazakhstan possède les deuxièmes plus grandes réserves d’uranium , de chrome , de plomb et de zinc ; le troisième plus grand manganèseréserves; les cinquièmes plus grandes réserves de cuivre; et se classe parmi les dix premiers pour le charbon, le fer et l’or. C’est aussi un exportateur de diamants. Peut-être le plus important pour le développement économique, le Kazakhstan possède également les 11e plus grandes réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel. ^[47]

Au total, il existe 160 gisements avec plus de 2,7 milliards de tonnes (2,7 milliards de tonnes longues) de pétrole. Les explorations pétrolières ont montré que les gisements sur la côte caspienne ne sont qu’une petite partie d’un gisement beaucoup plus important. On dit que 3,5 milliards de tonnes (3,4 milliards de tonnes longues) de pétrole et 2,5 milliards de mètres cubes (88 milliards de pieds cubes) de gaz pourraient être trouvés dans cette zone. Dans l’ensemble, l’estimation des gisements de pétrole du Kazakhstan est de 6,1 milliards de tonnes (6,0 milliards de tonnes longues). Cependant, il n’y a que trois raffineries dans le pays, situées à Atyrau , ^[48] Pavlodar et Shymkent . Ceux-ci ne sont pas capables de traiter la totalité de la production de brut, une grande partie est donc exportée vers la Russie. Selon les États-UnisL’Energy Information Administration Kazakhstan produisait environ 1 540 000 barils (245 000 m ³ ) de pétrole par jour en 2009. ^[49]

Le Kazakhstan possède également d’importants gisements de phosphorite . Deux des plus grands gisements comprennent le bassin de Karatau avec 650 millions de tonnes de P ₂ O ₅ et le gisement de Chilisai du bassin de phosphorite d’Aqtobe situé dans le nord-ouest du Kazakhstan, avec des ressources de 500 à 800 millions de tonnes de minerai à 9 %. ^{[50] [51]}

Le 17 octobre 2013, l’ Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a reconnu le Kazakhstan comme « conforme à l’ITIE », ce qui signifie que le pays dispose d’un processus de base et fonctionnel pour assurer la divulgation régulière des revenus des ressources naturelles. ^[52]

Climat

Carte du Kazakhstan de la classification climatique de Köppen Renard corsac

Le Kazakhstan a un climat continental “extrême” , avec des étés chauds et des hivers très froids. En effet, Noursoultan est la deuxième capitale la plus froide au monde après Oulan Bator . Les précipitations varient entre les conditions arides et semi-arides, l’hiver étant particulièrement sec. ^[53]

Températures maximales et minimales quotidiennes moyennes pour les grandes villes du Kazakhstan ^[54]

Emplacement	juillet (°C)	juillet (°F)	janvier (°C)	janvier (°F)
Almaty	30/18	86/64	0/−8	33/17
Chimkent	32/17	91/66	4/−4	39/23
Karaganda	27/14	80/57	−8/−17	16/1
Noursoultan	27/15	80/59	−10/−18	14/−1
Pavlodar	28/15	82/59	−11/−20	12/−5
Aktobé	30/15	86/61	−8/−16	17/2

Faune

Il existe dix réserves naturelles et dix parcs nationaux au Kazakhstan qui offrent un refuge sûr à de nombreuses plantes et animaux rares et menacés. Les plantes communes sont Astragalus , Gagea , Allium , Carex et Oxytropis ; les espèces végétales menacées comprennent le pommier sauvage indigène ( Malus sieversii ), le raisin sauvage ( Vitis vinifera ) et plusieurs espèces de tulipes sauvages (par exemple, Tulipa greigii ) et les espèces rares d’oignon Allium karataviense , également Iris willmottiana et Tulipa kaufmanniana . ^{[55] [56]}Le Kazakhstan a obtenu un score moyen de 8,23/10 à l’indice d’intégrité du paysage forestier en 2019 , le classant au 26e rang mondial sur 172 pays. ^[57]

Les mammifères communs comprennent le loup , le renard roux , le renard corsac , l’ orignal , l’ argali (la plus grande espèce de mouton), le lynx eurasien , le chat de Pallas et le léopard des neiges , dont plusieurs sont protégés. Le Livre rouge des espèces protégées du Kazakhstan répertorie 125 vertébrés, dont de nombreux oiseaux et mammifères, et 404 plantes, dont des champignons, des algues et des lichens. ^[58]

Gouvernement et politique

Système politique

Kassym-Jomart Tokaïev Président	Alihan Smaiylov Premier ministre du Kazakhstan

Officiellement, le Kazakhstan est une république unitaire démocratique, laïque et constitutionnelle ; Noursoultan Nazarbaïev a dirigé le pays de 1991 à 2019. ^{[59] [60]} Il a été remplacé par Kassym-Jomart Tokaïev . ^{[61] [62]} Le président peut opposer son veto à la législation adoptée par le parlement et est également le commandant en chef des forces armées . Le Premier ministre préside le cabinet des ministres et est le chef du gouvernement du Kazakhstan. Il y a trois vice-premiers ministres et seize ministres dans le cabinet. ^[63]

Le Kazakhstan a un parlement bicaméral composé du Majilis (la chambre basse ) et du sénat (la chambre haute ). ^[64] Les circonscriptions à mandat unique élisent populairement 107 sièges au Majilis ; il y a aussi dix membres élus au scrutin de liste. Le sénat compte 48 membres. Deux sénateurs sont choisis par chacune des assemblées élues ( mäslihats ) des seize principales divisions administratives du Kazakhstan (quatorze régions plus les villes de Nur-Sultan, Almaty et Shymkent). Le président nomme les quinze sénateurs restants. majilisles députés et le gouvernement ont tous deux le droit d’initiative législative, bien que le gouvernement propose la plupart des lois examinées par le parlement.

En 2020, Freedom House a qualifié le Kazakhstan de ” régime autoritaire consolidé “, déclarant que la liberté d’expression n’est pas respectée et que “les lois électorales du Kazakhstan ne prévoient pas d’ élections libres et équitables “. ^[65]

Réformes politiques

Des réformes ont commencé à être mises en œuvre après l’élection de Kassym-Jomart Tokayev en juin 2019. Tokayev soutient une culture d’opposition, d’assemblée publique et d’assouplissement des règles de formation des partis politiques. ^[66] En juin 2019, à l’initiative du président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, le Conseil national de la confiance publique a été créé en tant que plate-forme au sein de laquelle la société au sens large peut discuter de différents points de vue et renforcer la conversation nationale sur les politiques et les réformes gouvernementales. . ^[67] En juillet 2019, le président du Kazakhstan a annoncé un concept d'”État à l’écoute” qui répond rapidement et efficacement à toutes les demandes constructives des citoyens du pays. ^[68]Une loi sera adoptée pour permettre aux représentants d’autres partis d’occuper des postes de président dans certaines commissions parlementaires, afin de favoriser des points de vue et des opinions différents. ^{[ quand ? ]} Le seuil minimum d’adhésion requis pour enregistrer un parti politique sera réduit de 40 000 à 20 000 membres. ^[67] Des places spéciales pour les rassemblements pacifiques dans les zones centrales seront attribuées et un nouveau projet de loi définissant les droits et obligations des organisateurs, des participants et des observateurs sera adopté. ^[67] Dans un effort pour accroître la sécurité publique, le président Tokayev a renforcé les peines pour ceux qui commettent des crimes contre des individus. ^[67]

Élections

Palais présidentiel Ak Orda

Les élections au Majilis en septembre 2004 ont donné une chambre basse dominée par le parti pro-gouvernemental Otan , dirigé par le président Nazarbaïev. Deux autres partis considérés comme sympathisants du président, dont le bloc agraire-industriel AIST et le parti Asar , fondé par la fille du président Nazarbaïev, ont remporté la plupart des sièges restants. Les partis d’opposition officiellement enregistrés et en lice pour les élections ont remporté un seul siège. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe surveillait les élections, qui, selon elle, n’étaient pas conformes aux normes internationales. ^[69]

Parlement du Kazakhstan

Le 4 décembre 2005, Nursultan Nazarbayev a été réélu dans une apparente victoire écrasante. La commission électorale a annoncé qu’il avait remporté plus de 90% des voix. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a conclu que l’élection n’était pas conforme aux normes internationales malgré quelques améliorations dans l’administration de l’élection. ^[70]

Le 17 août 2007, des élections à la chambre basse du parlement ont eu lieu et une coalition dirigée par le parti au pouvoir Nur-Otan , qui comprenait le parti Asar , le parti civil du Kazakhstan et le parti agraire , a remporté tous les sièges avec 88 % des voix. le vote. Aucun des partis d’opposition n’a atteint le niveau de référence de 7% des sièges. Les partis d’opposition ont accusé de graves irrégularités lors des élections. ^{[71] [72]}

Siège de Nur Otan à Nur-Sultan

En 2010, le président Nazarbaïev a rejeté un appel des partisans à organiser un référendum pour le maintenir en fonction jusqu’en 2020. Il a insisté sur des élections présidentielles pour un mandat de cinq ans. Lors d’un vote tenu le 3 avril 2011, le président Nazarbayev a obtenu 95,54% des voix et 89,9% des électeurs inscrits y ont participé. ^[73] En mars 2011, Nazarbayev a souligné les progrès réalisés vers la démocratie par le Kazakhstan. ^[74] À partir de 2010 ^[update], le Kazakhstan a été signalé sur l’ indice de démocratie par The Economist comme un régime autoritaire .

Le 26 avril 2015, la cinquième élection présidentielle a eu lieu au Kazakhstan. ^[75] Nursultan Nazarbayev a été réélu avec 97,7 % des voix. ^[76]

Le 19 mars 2019, Nazarbayev a annoncé sa démission de la présidence. ^[77] Le président du sénat du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev , est devenu président par intérim après la démission de Nursultan Nazarbayev. ^[78] Plus tard, Tokaïev a remporté l’ élection présidentielle de 2019 qui s’est tenue le 9 juin. ^[79]

divisions administratives

Le Kazakhstan est divisé en quatorze régions ( kazakh : облыстар , oblystar ; russe : области , oblasti ). Les régions sont subdivisées en 177 districts ( kazakh : аудандар , aýdandar ; russe : районы , rayony ). ^[80] Les districts sont en outre subdivisés en districts ruraux au niveau le plus bas de l’administration, qui comprennent tous les établissements ruraux et les villages sans gouvernement municipal associé. ^[81]

Les villes d’ Almaty et de Nur-Sultan ont le statut “d’importance d’État” et n’appartiennent à aucune région. La ville de Baïkonour a un statut particulier car elle est louée jusqu’en 2050 à la Russie pour le cosmodrome de Baïkonour . ^[5] En juin 2018, la ville de Shymkent est devenue une “ville d’importance républicaine”. ^[82]

Chaque région est dirigée par un äkim (gouverneur régional) nommé par le président. Les äkimi de district sont nommés par les akim régionaux . Le gouvernement du Kazakhstan a transféré sa capitale d’Almaty, établie sous l’Union soviétique, à Astana le 10 décembre 1997. ^[83]

Divisions municipales

Les municipalités existent à chaque niveau de division administrative au Kazakhstan. Les villes d’importance républicaine, régionale et de district sont désignées comme localités urbaines habitées; tous les autres sont désignés ruraux. ^[81] Au niveau le plus élevé se trouvent les villes d’Almaty et de Nur-Sultan, qui sont classées comme villes d’importance républicaine au niveau administratif égal à celui d’une région. ^[80] Au niveau intermédiaire se trouvent les villes d’importance régionale au niveau administratif égal à celui d’un district. Les villes de ces deux niveaux peuvent être divisées en districts urbains. ^[80] Au niveau le plus bas se trouvent les villes d’importance de district , et plus de deux millevillages et établissements ruraux ( aul ) au niveau administratif égal à celui des districts ruraux. ^[80]

Centres urbains

Les plus grandes villes ou villages du Kazakhstan [1]
Rang	Nom	Région	Populaire.
Almaty Noursoultan	1	Almaty	Almaty	1 854 656	Chimkent Karaganda
2	Noursoultan	Noursoultan	1 078 384
3	Chimkent	Turkestan	1 009 086
4	Karaganda	Karaganda	497 712
5	Aktobé	Aktobé	487 994
6	Taraz	Jambyl	357 791
7	Pavlodar	Pavlodar	333 989
8	Oskemen	Kazakhstan oriental	331 614
9	Semey	Kazakhstan oriental	323 138
dix	Atyraou	Atyraou	269 ​​720

Relations étrangères

Le président Nazarbaïev avec le président américain Barack Obama et le président russe Dmitri Medvedev en 2012

Le Kazakhstan est membre de la Communauté des États indépendants , de l ‘ Organisation de coopération économique et de l ‘ Organisation de coopération de Shanghai . Les nations du Kazakhstan, de la Russie, de la Biélorussie , du Kirghizistan et du Tadjikistan ont créé la Communauté économique eurasienne en 2000, pour relancer les efforts antérieurs visant à harmoniser les tarifs commerciaux et à créer une zone de libre-échange dans le cadre d’une union douanière. Le 1er décembre 2007, il a été annoncé que le Kazakhstan avait été choisi pour présider l’ Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pour l’année 2010. Le Kazakhstan a été élu membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour la première fois le 12 novembre 2012.^[84]

Le Kazakhstan est également membre des Nations Unies, de l’ Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe , du Conseil de partenariat euro-atlantique, du Conseil turc et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Il participe activement au programme Partenariat pour la paix de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord . ^[85]

En 1999, le Kazakhstan a demandé le statut d’observateur auprès de l’ Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe . La réponse officielle de l’Assemblée était que, parce que le Kazakhstan est partiellement situé en Europe, ^{[86] [87]} il pouvait demander à devenir membre à part entière, mais qu’il ne se verrait accorder aucun statut au Conseil jusqu’à ce que son bilan en matière de démocratie et de droits de l’homme s’améliore. .

Depuis l’indépendance en 1991, le Kazakhstan a poursuivi ce qu’on appelle la « politique étrangère multivectorielle » ( kazakh : көпвекторлы сыртқы саясат ), recherchant des relations tout aussi bonnes avec ses deux grands voisins, la Russie et la Chine, ainsi qu’avec les États-Unis et le reste. du monde occidental. ^{[88] [89]} La Russie loue environ 6 000 kilomètres carrés (2 317 milles carrés) de territoire entourant le site de lancement spatial du cosmodrome de Baïkonour dans le centre-sud du Kazakhstan, où le premier homme a été lancé dans l’espace ainsi que la navette spatiale soviétique Bourane et le bien- station spatiale connue Mir .

Le 11 avril 2010, les présidents Nazarbayev et Obama se sont rencontrés lors du Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, DC, et ont discuté du renforcement du partenariat stratégique entre les États-Unis et le Kazakhstan. Ils se sont engagés à intensifier la coopération bilatérale pour promouvoir la sûreté et la non-prolifération nucléaires, la stabilité régionale en Asie centrale, la prospérité économique et les valeurs universelles. ^[90]

En avril 2011, Obama a appelé Nazarbayev et a discuté de nombreux efforts de coopération concernant la sécurité nucléaire, y compris la sécurisation des matières nucléaires du réacteur BN-350. Ils ont passé en revue les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs établis par les deux présidents lors de leur réunion bilatérale lors du Sommet sur la sécurité nucléaire en 2010. ^[91] Depuis 2014, le gouvernement kazakh est candidat à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour 2017-2018. . ^[92] Le 28 juin 2016, le Kazakhstan a été élu membre non permanent pour siéger au Conseil de sécurité de l’ONU pour un mandat de deux ans. ^[93]

Le Kazakhstan a soutenu les missions de maintien de la paix de l’ONU en Haïti, au Sahara occidental et en Côte d’Ivoire. ^[94] En mars 2014, le ministère de la Défense a choisi 20 militaires kazakhs comme observateurs pour les missions de maintien de la paix de l’ONU. Le personnel militaire, allant du capitaine au colonel, devait suivre une formation spécialisée de l’ONU ; ils devaient parler couramment l’anglais et savoir utiliser des véhicules militaires spécialisés. ^[94]

En 2014, le Kazakhstan a apporté une aide humanitaire à l’Ukraine pendant le conflit avec les rebelles soutenus par la Russie. En octobre 2014, le Kazakhstan a fait don de 30 000 dollars à l’effort humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge en Ukraine. En janvier 2015, pour faire face à la crise humanitaire, le Kazakhstan a envoyé 400 000 dollars d’aide aux régions du sud-est de l’Ukraine . ^[95] Le président Nazarbayev a déclaré à propos de la guerre en Ukraine : “La guerre fratricide a apporté une véritable dévastation dans l’est de l’Ukraine, et c’est une tâche commune d’arrêter la guerre là-bas, de renforcer l’indépendance de l’Ukraine et de garantir l’intégrité territoriale de l’Ukraine.” ^[96] Les experts estiment que, quelle que soit l’évolution de la crise ukrainienne, les relations du Kazakhstan avec l’Union européenne resteront normales. ^[97]On pense que la médiation de Nazarbayev est accueillie positivement par la Russie et l’Ukraine. ^[97]

Le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan a publié une déclaration le 26 janvier 2015 : “Nous sommes fermement convaincus qu’il n’y a pas d’alternative aux négociations de paix pour résoudre la crise dans le sud-est de l’Ukraine”. ^[98] En 2018, le Kazakhstan a signé le traité des Nations Unies sur l’interdiction des armes nucléaires . ^[99]

Le concept de la politique étrangère du Kazakhstan pour 2020-2023

Le président Kassym-Jomart Tokaïev avec le président russe Vladimir Poutine en 2019

Le 6 mars 2020, le concept de la politique étrangère du Kazakhstan pour 2020-2030 a été annoncé. Le document décrit les principaux points suivants :

• Une politique étrangère ouverte, prévisible et cohérente du pays, qui est de nature progressiste et maintient son endurance en poursuivant le cours du Premier Président – le pays à une nouvelle étape de développement ;
• Protection des droits de l’homme, développement de la diplomatie humanitaire et protection de l’environnement ;
• Promotion des intérêts économiques du pays sur la scène internationale, y compris la mise en œuvre de la politique de l’État pour attirer les investissements ;
• Maintien de la paix et de la sécurité internationales ;
• Le développement de la diplomatie régionale et multilatérale, qui passe avant tout par le renforcement de liens mutuellement bénéfiques avec des partenaires clés – la Russie, la Chine, les États-Unis, les États d’Asie centrale et les pays de l’UE, ainsi que par le biais de structures multilatérales – les Nations unies, l’Organisation pour la sécurité et la sécurité Coopération en Europe, l’Organisation de coopération de Shanghai, la Communauté des États indépendants, etc. ^[100]

États membres de l’ Organisation du traité de sécurité collective (OTSC)

Les adhésions du Kazakhstan à des organisations internationales comprennent:

• Communauté des États indépendants (CEI)
• Organisation du traité de sécurité collective (OTSC)
• Organisation de coopération de Shanghai
• Conseil de partenariat euro-atlantique
• Plan d’action individuel pour le partenariat , avec l’OTAN , l’Ukraine, la Géorgie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, la Moldavie , la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro
• Conseil turc et la communauté TÜRKSOY . (La langue nationale, le kazakh , est apparentée aux autres langues turques , avec lesquelles elle partage des liens culturels et historiques )
• Les Nations Unies
• Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
• UNESCO , où le Kazakhstan est membre de son Comité du patrimoine mondial ^[101]
• Groupe des fournisseurs nucléaires en tant que gouvernement participant
• Organisation mondiale du commerce ^[102]
• Organisation de la coopération islamique (OCI) ^[103]

Militaire

Garde républicaine du Kazakhstan Un Sukhoi Su-27 du Kazakhstan

La plupart des militaires du Kazakhstan ont été hérités du district militaire du Turkestan des forces armées soviétiques . Ces unités sont devenues le noyau de la nouvelle armée du Kazakhstan. Elle a acquis toutes les unités de la 40e armée (l’ancienne 32e armée) et une partie du 17e corps d’armée, dont six divisions terrestres, des bases de stockage, les 14e et 35e brigades d’atterrissage, deux brigades de roquettes, deux régiments d’artillerie, et une grande quantité d’équipements qui avaient été retirés de l’Oural après la signature du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe . Depuis la fin du XXe siècle, l’armée du Kazakhstan s’est concentrée sur l’augmentation du nombre de ses unités blindées. Depuis 1990, les unités blindées sont passées de 500 à 1 613 en 2005.

L’armée de l’air kazakhe est composée principalement d’avions de l’ère soviétique, dont 41 MiG-29 , 44 MiG-31 , 37 Su-24 et 60 Su-27 . Une petite force navale est maintenue sur la mer Caspienne. ^[104]

Le Kazakhstan a envoyé 29 ingénieurs militaires en Irak pour aider la mission post-invasion américaine en Irak . ^[105] Au cours de la deuxième guerre en Irak, les troupes kazakhes ont démantelé 4 millions de mines et autres explosifs, aidé à fournir des soins médicaux à plus de 5 000 membres de la coalition et civils et purifié 718 mètres cubes (25 400 pieds cubes) d’eau. ^[106]

Le Comité de sécurité nationale du Kazakhstan (UQK) a été créé le 13 juin 1992. Il comprend le Service de la sécurité intérieure, le contre-espionnage militaire, les gardes-frontières, plusieurs unités de commando et le renseignement extérieur (Barlau). Ce dernier est considéré comme la partie la plus importante de KNB. Son directeur est Nurtai Abykayev .

Depuis 2002, l’exercice tactique conjoint de maintien de la paix “Steppe Eagle” est organisé par le gouvernement du Kazakhstan. “Steppe Eagle” se concentre sur la création de coalitions et donne aux nations participantes l’opportunité de travailler ensemble. Lors des exercices Steppe Eagle, le bataillon de maintien de la paix KAZBAT opère au sein d’une force multinationale sous un commandement unifié dans le cadre d’opérations de maintien de la paix multidisciplinaires, avec l’OTAN et l’armée américaine. ^[107]

En décembre 2013, le Kazakhstan a annoncé qu’il enverrait des officiers pour soutenir les forces de maintien de la paix des Nations Unies en Haïti, au Sahara occidental, en Côte d’Ivoire et au Libéria. ^[108]

Droits humains

L’ Economist Intelligence Unit a régulièrement classé le Kazakhstan comme un «régime autoritaire» dans son indice de démocratie , le classant 128e sur 167 pays pour 2020. ^{[109] [110]}

Le Kazakhstan a été classé 157e sur 180 pays dans l’ indice de la liberté de la presse de Reporters sans frontières pour 2020. ^[111]

La situation des droits de l’homme au Kazakhstan a été qualifiée de mauvaise par des observateurs indépendants. Dans son rapport de 2015 sur les droits de l’homme dans le pays, Human Rights Watch a déclaré que “le Kazakhstan restreint fortement la liberté de réunion, d’expression et de religion”. ^[112] Il a également décrit le gouvernement comme autoritaire. ^[113] En 2014, les autorités ont fermé des journaux, emprisonné ou condamné à des amendes des dizaines de personnes après des manifestations pacifiques mais non autorisées, et condamné à des amendes ou détenu des fidèles pour avoir pratiqué leur religion en dehors des contrôles de l’État. Détracteurs du gouvernement, dont le chef de l’opposition Vladimir Kozlov, est resté en détention à l’issue de procès inéquitables. À la mi-2014, le Kazakhstan a adopté de nouveaux codes pénal, pénal exécutif, de procédure pénale et administratif, ainsi qu’une nouvelle loi sur les syndicats, qui contiennent des articles restreignant les libertés fondamentales et sont incompatibles avec les normes internationales. La torture reste courante dans les lieux de détention. » ^[114] Cependant, le Kazakhstan a réalisé des progrès significatifs dans la réduction de la population carcérale. ^[115] Le rapport de Human Rights Watch de 2016 a indiqué que le Kazakhstan « a pris peu de mesures significatives pour lutter contre la détérioration du bilan des droits humains en 2015, en maintenant l’accent sur le développement économique plutôt que sur la réforme politique.” ^[116] Certains détracteurs du gouvernement ont été arrêtés pour avoir prétendument diffuséfausses informations sur la pandémie de COVID-19 au Kazakhstan . ^[117] Diverses réformes de la police, comme la création d’un service de police local et la police à tolérance zéro, visant à rapprocher la police des communautés locales n’ont pas amélioré la coopération entre la police et les citoyens ordinaires. ^[118]

Selon un rapport du gouvernement américain publié en 2014, au Kazakhstan :

« La loi n’oblige pas la police à informer les détenus qu’ils ont le droit à un avocat , et la police ne l’a pas fait. sont arrivés et, dans certains cas, ont fait appel à des avocats de la défense corrompus pour recueillir des preuves. […]” ^[119] “La loi ne prévoit pas de manière adéquate un système judiciaire indépendant. Le pouvoir exécutif a fortement limité l’indépendance judiciaire. Les procureurs jouissaient d’un rôle quasi judiciaire et avaient le pouvoir de suspendre les décisions de justice. La corruption était évidente à chaque étape du processus judiciaire. Bien que les juges soient parmi les employés du gouvernement les mieux payés, les avocats et les observateurs des droits de l’homme ont allégué que les juges, les procureurs et d’autres fonctionnaires sollicitaient des pots- de-vin en échange de décisions favorables dans la majorité des affaires pénales. » ^[119]

Le classement mondial du Kazakhstan dans l’ indice de l’état de droit 2015 du World Justice Project était de 65 sur 102 ; le pays a obtenu un bon score sur “Ordre et sécurité” (rang mondial 32/102), et un mauvais score sur “Contraintes sur les pouvoirs du gouvernement” (rang mondial 93/102), “Gouvernement ouvert” (85/102) et “Droits fondamentaux” ( 84/102, avec une tendance à la baisse marquant une détérioration des conditions). ^[120]

L’ ABA Rule of Law Initiative de l’American Bar Association a des programmes de formation des professionnels du secteur de la justice au Kazakhstan. ^{[121] [122]}

La Cour suprême du Kazakhstan a pris des mesures pour moderniser et accroître la transparence et la surveillance du système judiciaire du pays. Grâce au financement de l’Agence américaine pour le développement international, l’ABA Rule of Law Initiative a lancé un nouveau programme en avril 2012 pour renforcer l’indépendance et la responsabilité du système judiciaire kazakh. ^[123]

Afin d’accroître la transparence de la justice pénale et du système judiciaire et d’améliorer les droits de l’homme, le Kazakhstan avait l’intention de numériser tous les dossiers d’enquête, de poursuite et judiciaires d’ici 2018. ^[124] De nombreuses affaires pénales sont closes avant le procès sur la base d’une réconciliation entre les l’accusé et la victime parce qu’ils simplifient le travail des forces de l’ordre, libèrent l’accusé de toute sanction et ne tiennent guère compte des droits de la victime. ^[125]

L’homosexualité est légale au Kazakhstan depuis 1997, bien qu’elle soit encore socialement inacceptable dans la plupart des régions. ^[126] La discrimination contre les personnes LGBT au Kazakhstan est répandue. ^{[127] [128]}

Économie

Centre -ville de Noursoultan Évolution du PIB par habitant, depuis 1973 Une représentation proportionnelle des exportations du Kazakhstan, 2019

L’économie du Kazakhstan, soutenue par la hausse de la production et des prix du pétrole, a connu une croissance moyenne de 8 % par an jusqu’en 2013, avant de subir un ralentissement en 2014 et 2015. ^[129] Le Kazakhstan a été la première ancienne République soviétique à rembourser la totalité de sa dette envers le Fonds monétaire international, 7 ans d’avance sur le calendrier. ^[130]

Le Kazakhstan a un PIB de 179,332 milliards de dollars et un taux de croissance annuel de 4,5 %. Par habitant, le PIB du Kazakhstan s’élève à 9 686 dollars. ^[131]

Le rôle accru du Kazakhstan dans le commerce mondial et sa position centrale sur la nouvelle route de la soie ont donné au pays la possibilité d’ouvrir ses marchés à des milliards de personnes. ^[132] Le Kazakhstan a rejoint l’Organisation mondiale du commerce en 2015. ^[133]

Soutenus par les prix mondiaux élevés du pétrole brut , les chiffres de croissance du PIB se situaient entre 8,9 % et 13,5 % de 2000 à 2007 avant de tomber à 1-3 % en 2008 et 2009, puis de remonter à partir de 2010. ^[134] Les autres principales exportations du Kazakhstan comprennent le blé, les textiles et le bétail. Le Kazakhstan est l’un des principaux exportateurs d’uranium. ^{[135] [136]}

L’économie du Kazakhstan a connu une croissance de 4,6 % en 2014. ^[137] Le pays a connu un ralentissement de la croissance économique à partir de 2014 provoqué par la chute des prix du pétrole et les effets de la crise ukrainienne. ^[138] Le pays a dévalué sa monnaie de 19 % en février 2014. ^[139] Une autre dévaluation de 22 % a eu lieu en août 2015. ^[140]

Le gouvernement du Kazakhstan a continué de suivre une politique budgétaire conservatrice en contrôlant les dépenses budgétaires et en accumulant des économies sur les recettes pétrolières dans son Fonds pétrolier – Samruk-Kazyna. La crise financière mondiale a contraint le Kazakhstan à augmenter ses emprunts publics pour soutenir l’économie. La dette publique est passée de 8,7 % en 2008 à 13,4 % en 2013. Entre 2012 et 2013, le gouvernement a réalisé un excédent budgétaire global de 4,5 %. ^[141]

Depuis 2002, le Kazakhstan s’est efforcé de gérer de fortes entrées de devises étrangères sans déclencher d’inflation. L’inflation n’a cependant pas été maîtrisée, enregistrant 6,6 % en 2002, 6,8 % en 2003 et 6,4 % en 2004.

En mars 2002, le Département du commerce des États-Unis a accordé au Kazakhstan le statut d’économie de marché en vertu de la législation commerciale des États-Unis . Ce changement de statut reconnaissait les réformes substantielles de l’économie de marché dans les domaines de la convertibilité monétaire, de la détermination des taux de salaire, de l’ouverture aux investissements étrangers et du contrôle de l’État sur les moyens de production et l’allocation des ressources.

Le Kazakhstan a résisté à la crise financière mondiale ^{[ la citation nécessaire ]} en combinant la relaxation fiscale avec la stabilisation monétaire. En 2009, le gouvernement a introduit des mesures de soutien à grande échelle telles que la recapitalisation des banques et le soutien aux secteurs immobilier et agricole, ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises (PME). La valeur totale des programmes de relance s’élevait à 21 milliards de dollars, soit 20 % du PIB du pays, dont 4 milliards de dollars destinés à stabiliser le secteur financier. ^[142] Pendant la crise économique mondiale, l’économie du Kazakhstan s’est contractée de 1,2% en 2009, tandis que le taux de croissance annuel est ensuite passé à 7,5% et 5% en 2011 et 2012, respectivement. ^[129]

Aktau est le seul port maritime du Kazakhstan sur la mer Caspienne

En septembre 2002, le Kazakhstan est devenu le premier pays de la CEI à recevoir une cote de crédit de qualité d’une grande agence internationale de notation . ^[143] Fin décembre 2003, la dette extérieure brute du Kazakhstan était d’environ 22,9 milliards de dollars. La dette publique totale était de 4,2 milliards de dollars, soit 14 % du PIB. Il y a eu une réduction du ratio de la dette au PIB. Le ratio de la dette publique totale au PIB en 2000 était de 21,7 % ; en 2001, il était de 17,5 % et en 2002, il était de 15,4 %. Il est passé à 19,2 % en 2019. ^[144]

La croissance économique, conjuguée aux réformes fiscales et financières antérieures, a considérablement amélioré les finances publiques, passant d’un déficit budgétaire de 3,5 % du PIB en 1999 à un déficit de 1,2 % du PIB en 2003. Les recettes publiques sont passées de 19,8 % du PIB en 1999 à 22,6% du PIB en 2001, mais est tombé à 16,2% du PIB en 2003. En 2000, le Kazakhstan a adopté un nouveau code fiscal dans le but de consolider ces gains.

Le 29 novembre 2003, la loi sur les modifications du code fiscal qui a réduit les taux d’imposition a été adoptée. La taxe sur la valeur ajoutée est passée de 16% à 15%, la taxe sociale, due par tous les employeurs, de 21% à 20%, et l’ impôt sur le revenu des personnes physiques , de 30% à 20%. Le 7 juillet 2006, l’impôt sur le revenu des personnes physiques a encore été réduit à un taux forfaitaire de 5 % pour les revenus personnels sous forme de dividendes et de 10 % pour les autres revenus personnels. Le Kazakhstan a poursuivi ses réformes en adoptant un nouveau code foncier le 20 juin 2003 et un nouveau code douanier le 5 avril 2003.

Une carte des importations du Kazakhstan, 2013

L’énergie a été le premier secteur économique. La production de pétrole brut et de condensat de gaz naturel provenant des bassins pétroliers et gaziers du Kazakhstan s’est élevée à 79,2 millions de tonnes (77,9 millions de tonnes longues ; 87,3 millions de tonnes courtes ) en 2012, contre 51,2 millions de tonnes (50,4 millions de tonnes longues ; 56,4 millions de tonnes courtes) en 2003. Le Kazakhstan a augmenté ses exportations de condensats de pétrole et de gaz à 44,3 millions de tonnes en 2003, soit 13 % de plus qu’en 2002. La production de gaz au Kazakhstan en 2003 s’élevait à 13,9 milliards de mètres cubes (490 milliards de pieds cubes), en hausse de 22,7 % par rapport à 2002, incluant une production de gaz naturel de 7,3 milliards de mètres cubes (260 milliards de pieds cubes). Le Kazakhstan détient environ 4 milliards de tonnes (3,9 milliards de tonnes longues; 4,4 milliards de tonnes courtes) de réserves de pétrole récupérables prouvées et 2 000 kilomètres cubes (480 milles cubes) de gaz. Le Kazakhstan est le 19e plus grand pays producteur de pétrole au monde. ^[145] Les exportations de pétrole du Kazakhstan en 2003 étaient évaluées à plus de 7 milliards de dollars, représentant 65 % des exportations globales et 24 % du PIB. Les principaux gisements de pétrole et de gaz et les réserves de pétrole récupérables sont Tengiz avec 7 milliards de barils (1,1 milliard de mètres cubes); Karachaganak avec 8 milliards de barils (1,3 milliard de mètres cubes) et 1 350 kilomètres cubes (320 milles cubes) de gaz naturel ; etKashagan avec 7 à 9 milliards de barils (1,4 milliard de mètres cubes).

KazMunayGas (KMG), la société pétrolière et gazière nationale, a été créée en 2002 pour représenter les intérêts de l’État dans l’industrie pétrolière et gazière. Le champ Tengiz a été développé conjointement en 1993 en tant qu’entreprise Tengizchevroil de 40 ans entre Chevron Texaco (50%), US ExxonMobil (25%), KazMunayGas (20%) et LukArco (5%). ^[146] Le champ de gaz naturel et de condensats de gaz de Karachaganak est développé par BG , Agip , ChevronTexaco et Lukoil . ^[147] Aussi chinoisles compagnies pétrolières sont impliquées dans l’industrie pétrolière du Kazakhstan. ^[148]

Le Kazakhstan a mis en place un programme de réforme des retraites en 1998. En janvier 2012, les actifs de retraite s’élevaient à environ 17 milliards de dollars (2,5 billions de KZT). Il existe 11 fonds de pension d’épargne dans le pays. Le State Accumulating Pension Fund, le seul fonds appartenant à l’État, a été privatisé en 2006. L’agence de réglementation financière unifiée du pays supervise et réglemente les fonds de pension. La demande croissante des fonds de pension en débouchés d’investissement a déclenché le développement du marché des titres de créance . Le capital des fonds de pension est investi presque exclusivement dans des obligations d’entreprises et d’État, y compris les euro-obligations du gouvernement du Kazakhstan. Le gouvernement du Kazakhstan étudie un projet de création d’un fonds de pension national unifié et d’y transférer tous les comptes des fonds de pension privés. ^[149]

La Banque nationale kazakhe a introduit l’assurance des dépôts dans le cadre d’une campagne visant à renforcer le secteur bancaire. Plusieurs grandes banques étrangères avaient des succursales au Kazakhstan, notamment RBS , Citibank et HSBC . Kookmin et UniCredit sont tous deux entrés sur le marché des services financiers du Kazakhstan par le biais d’acquisitions et de constitution de participations . ^{[ citation nécessaire ]}

Selon le rapport sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial 2010-2011, le Kazakhstan était classé 72e au monde en termes de compétitivité économique. ^[150] Un an plus tard, le Rapport sur la compétitivité mondiale classait le Kazakhstan au 50e rang sur la plupart des marchés concurrentiels. ^[151]

En 2012, le Kazakhstan a attiré 14 milliards de dollars d’ investissements directs étrangers dans le pays à un taux de croissance de 7 %. ^[152] En 2018, 24 milliards de dollars d’IDE ont été dirigés vers le Kazakhstan, une augmentation significative depuis 2012. ^[153]

Le Kazakhstan possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole de la région de la mer Caspienne. ^{[ citation nécessaire ]}

Le Kazakhstan s’est hissé au 41e rang de l’indice de liberté économique 2018 publié par le Wall Street Journal et The Heritage Foundation. ^[154]

L’économie du Kazakhstan a connu une croissance moyenne de 8 % par an au cours de la dernière décennie grâce aux exportations d’hydrocarbures. ^[129] Malgré l’incertitude persistante de l’économie mondiale, l’économie du Kazakhstan est restée stable. La croissance du PIB de janvier à septembre 2013 était de 5,7 %, selon les calculs préliminaires du ministère de l’Économie et de la Planification budgétaire. ^[155]

De janvier à septembre 2014, le PIB du Kazakhstan a augmenté de 4 %. ^[156] Selon les résultats du premier semestre de l’année, l’excédent du compte courant est de 6,6 milliards de dollars, un chiffre deux fois supérieur à celui du premier semestre de 2013. ^[156] Selon le président de la Banque nationale du Kazakhstan , Kairat Kelimbetov, l’augmentation a été causée par un excédent commercial de 17,4 %, soit environ 22,6 milliards de dollars. ^[156] Le taux d’inflation global pour 2014 est prévu à 7,4 %. ^[156]

La Chine est l’un des principaux partenaires économiques et commerciaux du Kazakhstan. En 2013, la Chine a lancé la Belt and Road Initiative (BRI) dans laquelle le Kazakhstan fonctionne comme une plaque tournante de transit. ^[157]

Commerce extérieur

Le chiffre d’affaires du commerce extérieur du Kazakhstan en 2018 était de 93,5 milliards de dollars, soit 19,7 % de plus qu’en 2017. Les exportations en 2018 ont atteint 67 milliards de dollars (+25,7 % par rapport à 2017) et les importations 32,5 milliards de dollars (+9,9 % par rapport à 2017). ^[158] Les exportations représentaient 40,1% du produit intérieur brut (PIB) du Kazakhstan en 2018. Le Kazakhstan exporte 800 produits vers 120 pays. ^[159]

Agriculture

Champs de céréales près de Kokshetau

L’agriculture représente environ 5 % du PIB du Kazakhstan. ^[5] Les céréales, les pommes de terre, les raisins, les légumes, les melons et le bétail sont les produits agricoles les plus importants. Les terres agricoles occupent plus de 846 000 kilomètres carrés (327 000 milles carrés). Les terres agricoles disponibles comprennent 205 000 km ² (79 000 milles carrés) de terres arables et 611 000 km ² (236 000 milles carrés) de pâturages et de terres à foin. Plus de 80% de la superficie totale du pays est classée comme terres agricoles, dont près de 70% occupées par des pâturages. Ses terres arables ont la deuxième plus grande disponibilité par habitant (1,5 hectare). ^[160]

Les principaux produits de l’élevage sont les produits laitiers , le cuir, la viande et la laine . Les principales cultures du pays sont le blé, l’orge , le coton et le riz. Les exportations de blé, une source majeure de devises fortes , figurent parmi les principaux produits de base du commerce d’exportation du Kazakhstan. En 2003, le Kazakhstan a récolté 17,6 millions de tonnes de céréales brutes, soit 2,8% de plus qu’en 2002. L’agriculture kazakhe a encore de nombreux problèmes environnementaux dus à une mauvaise gestion pendant ses années en Union soviétique. Du vin kazakh est produit dans les montagnes à l’est d’Almaty. ^[161]

On pense que le Kazakhstan est l’un des lieux d’origine de la pomme, en particulier l’ ancêtre sauvage de Malus domestica , Malus sieversii . ^[162] Il n’a pas de nom commun en anglais, mais est connu dans son Kazakhstan natal sous le nom d’ alma . La région dont on pense qu’elle est originaire s’appelle Almaty : “riche en pomme”. ^[163] Cet arbre se trouve encore à l’état sauvage dans les montagnes d’Asie centrale, au sud du Kazakhstan, au Kirghizistan , au Tadjikistan et au Xinjiang en Chine.

Infrastructure

Les chemins de fer fournissent 68% de tout le trafic de marchandises et de passagers à plus de 57% du pays. Il y a 15 333 km (9 527 mi) en service de transport public, à l’exclusion des lignes industrielles. ^[164] 15 333 km (9 527 mi) de 1 520 mm ( 4 pi 11+27 ⁄ 32 po), 4 000 km (2 500 mi) électrifiés, en 2012. ^[164] La plupart des villes sont reliées par chemin de fer ; les trains à grande vitesse vont d’Almaty(la ville la plus au sud) àPetropavl(la ville la plus au nord) en 18 heures environ.

Carte du réseau ferroviaire du Kazakhstan Train 22 Kyzylorda – Semipalatinsk, tracté par une locomotive diesel Kazakhstan Temir Zholy 2TE10U. Photo prise près d’Aynabulak, Kazakhstan

Kazakhstan Temir Zholy (KTZ) est la compagnie ferroviaire nationale. KTZ coopère avec le constructeur français de locomotives Alstom pour développer l’infrastructure ferroviaire du Kazakhstan. Alstom compte plus de 600 collaborateurs et deux joint-ventures avec KTZ et sa filiale au Kazakhstan. ^[165] En juillet 2017, Alstom a ouvert son premier centre de réparation de locomotives au Kazakhstan. C’est le seul centre de réparation en Asie centrale et dans le Caucase. ^[166]

Comme le système ferroviaire kazakh a été conçu à l’époque soviétique, les itinéraires ferroviaires reflétaient les objectifs de la planification soviétique. Cela a provoqué des anomalies telles que la route d’ Oral à Aktobe traverse maintenant brièvement le territoire russe. ^{[ citation nécessaire ]}

La gare d’Astana Nurly Zhol, la gare la plus moderne du Kazakhstan, a été ouverte à Nur-Sultan le 31 mai 2017. L’ouverture de la gare a coïncidé avec le début de l’ exposition internationale Expo 2017 . Selon Kazakhstan Railways (KTZ), la gare de 120 000 m ² devait être utilisée par 54 trains et aurait la capacité d’accueillir 35 000 passagers par jour. ^[167]

Il y a un petit système de métro de 8,56 km (5,32 mi) à Almaty . Une deuxième et une troisième lignes de métro étaient prévues pour l’avenir. La deuxième ligne croiserait la première ligne aux stations Alatau et Zhibek Zholy . ^[168] En mai 2011, la construction de la deuxième phase de la ligne 1 du métro d’Almaty a commencé. L’entrepreneur général est Almatymetrokurylys. Plus ^{[ quand ? ]} plus de 300 m (980 pi) de tunnels sur le projet d’extension ont été creusés. L’extension comprend cinq nouvelles stations et reliera le centre-ville d’Almaty à Kalkaman dans la banlieue. Sa longueur sera de 8,62 km (5,36 mi). ^[169]La construction est divisée en 3 phases. La première phase (la phase actuelle ^{[ quand ? ]} ) sera l’ajout de deux stations : Sairan et Moscou, d’une longueur de 2,7 km (1,7 mi). ^[169] Pour plus de détails, voir : Métro d’Almaty . Il y avait un système de tramway de 10 lignes qui a fonctionné de 1937 à 2015. ^[170]

Le système de métro d’Astana est en construction, mais a été abandonné à un moment donné en 2013. ^[171] En mai 2015, un accord a été signé pour la reprise du projet. ^[172] Il existe un réseau de tramway de 86 km (53 mi), qui a commencé son service en 1965 avec, à partir de 2012, 20 itinéraires réguliers et trois itinéraires spéciaux. ^[173]

Le port sec de Khorgos Gateway est l’un des principaux ports secs du Kazakhstan pour la manutention des trains transeurasiens, qui parcourent plus de 9 000 km (5 600 mi) entre la Chine et l’Europe. Le port sec de Khorgos Gateway est entouré par la ZES de la porte orientale de Khorgos qui a officiellement commencé ses opérations en décembre 2016. ^[174]

En 2009, la Commission européenne a mis sur liste noire tous les transporteurs aériens kazakhs à la seule exception d’ Air Astana . ^[175] Par la suite, le Kazakhstan a pris des mesures pour moderniser et réorganiser sa surveillance de la sécurité aérienne. En 2016, les autorités européennes de sécurité aérienne ont retiré toutes les compagnies aériennes kazakhes de la liste noire, affirmant qu’il y avait “des preuves suffisantes de conformité” aux normes internationales par Kazakh Airlines et le Comité de l’aviation civile. ^[176]

Tourisme

Borovoe , vue depuis le mont Bolectau Une station de ski à Almaty

Le Kazakhstan est le neuvième plus grand pays par superficie et le plus grand pays enclavé du monde. En 2014, le tourisme représentait 0,3 % du PIB du Kazakhstan, mais le gouvernement prévoyait de l’augmenter à 3 % d’ici 2020. ^{[177] [178]} Selon le rapport sur la compétitivité des voyages et du tourisme du Forum économique mondial de 2017, les voyages et le PIB de l’industrie du tourisme au Kazakhstan était de 3,08 milliards de dollars, soit seulement 1,6 % du PIB total. Le WEF a classé le Kazakhstan au 80e rang dans son rapport de 2019. ^[179]

En 2017, le Kazakhstan se classait au 43e rang pour le nombre d’arrivées de touristes.</ref> En 2014, The Guardian décrivait le tourisme au Kazakhstan comme “extrêmement sous-développé”, malgré les paysages montagneux, lacustres et désertiques du pays. ^[180] On a dit que les facteurs entravant une augmentation du tourisme incluaient des prix élevés, « une infrastructure minable », « un service médiocre » et les difficultés de voyager dans un grand pays sous-développé. ^[180] Même pour les Kazakhs, partir en vacances à l’étranger peut n’avoir coûté que la moitié du prix de prendre des vacances au Kazakhstan. ^[180]

Le gouvernement kazakh, longtemps caractérisé comme autoritaire avec une histoire d’atteintes aux droits de l’homme et de répression de l’opposition politique, ^[12] a publié en 2015 un “Plan de développement de l’industrie touristique 2020”. Il visait à établir cinq clusters touristiques au Kazakhstan : la ville de Nur-Sultan , la ville d’ Almaty , les oblasts du Kazakhstan oriental , du Kazakhstan méridional et du Kazakhstan occidental . Il visait également un investissement de 4 milliards de dollars et la création de 300 000 nouveaux emplois dans l’industrie du tourisme d’ici 2020. ^{[181] [180]}

Le Kazakhstan a offert un régime permanent sans visa jusqu’à 90 jours aux citoyens d’ Arménie , d’ Azerbaïdjan , de Biélorussie , de Géorgie, de Moldavie , du Kirghizistan , de Mongolie , de Russie et d’ Ukraine , et jusqu’à 30 jours aux citoyens d’ Argentine , du Brésil , de l’Équateur , Serbie , Corée du Sud , Tadjikistan , Turquie , Émirats Arabes Unis et Ouzbékistan. Il a également établi un régime sans visa pour les citoyens de 54 pays, dont l’Union européenne et les États membres de l’OCDE, les États-Unis, le Japon, le Mexique, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. ^{[182] [183]}

Économie verte

Le Kazakhstan a lancé le Plan d’économie verte en 2013. Il s’est engagé à satisfaire 50 % de ses besoins énergétiques à partir de sources alternatives et renouvelables d’ici 2050. ^[184] L’économie verte devait augmenter le PIB de 3 % et créer quelque 500 000 emplois. ^[185] Le gouvernement fixait les prix de l’énergie produite à partir de sources renouvelables. Le prix de 1 kilowattheure pour l’énergie produite par les centrales éoliennes a été fixé à 22,68 tenge (0,12 $), pour 1 kilowattheure produit par les petites centrales hydroélectriques à 16,71 tenge (0,09 $) et à partir des centrales de biogaz à 32,23 tenge (0,18 $). . ^[186]

Astana Expo 2017 Pavillon “Nur Alem”

L’investissement étranger direct

Le Kazakhstan a attiré 330 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) de plus de 120 pays depuis son indépendance. ^[187] En 2015, le Département d’État américain a déclaré que le Kazakhstan était largement considéré comme ayant le meilleur climat d’investissement dans la région. ^[188] En 2014, le président Nazarbaïev a promulgué des concessions fiscales pour promouvoir l’investissement direct étranger, qui comprenaient une exonération de 10 ans de l’impôt sur les sociétés, une exonération de huit ans de l’impôt foncier et un gel de 10 ans sur la plupart des autres impôts. ^[189] D’autres incitations comprennent un remboursement sur les investissements en capital pouvant aller jusqu’à 30 pour cent une fois qu’une installation de production est en activité. ^[189]

En 2014, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le Kazakhstan ont créé le partenariat pour la redynamisation du processus de réforme au Kazakhstan afin de travailler avec les institutions financières internationales pour canaliser 2,7 milliards de dollars américains fournis par le gouvernement kazakh vers des secteurs importants de l’économie du Kazakhstan. ^[190]

En mai 2014, le Kazakhstan avait attiré 190 milliards de dollars d’investissements étrangers bruts depuis son indépendance en 1991 et il était en tête des pays de la CEI en termes d’IDE attirés par habitant. ^[191] L’un des facteurs qui attirent les investissements étrangers directs est la stabilité politique du pays.

L’examen de la politique d’investissement de l’OCDE de 2017 a noté que de “grands progrès” avaient été accomplis pour ouvrir des opportunités aux investisseurs étrangers et améliorer la politique visant à attirer les IDE. ^[192]

Bancaire

Le secteur bancaire de la République du Kazakhstan a connu un cycle d’expansion et de récession prononcé au cours de la décennie 2000. Après plusieurs années d’expansion rapide au milieu des années 2000, le secteur bancaire s’est effondré en 2008. Plusieurs grands groupes bancaires, dont BTA BankJSC et Alliance Bank, ont fait défaut peu de temps après. Depuis lors, le secteur s’est rétréci et a été restructuré, les prêts à l’échelle du système tombant à 39 % du PIB en 2011 contre 59 % en 2007. Bien que les systèmes bancaires russe et kazakh partagent plusieurs caractéristiques communes, il existe également des différences fondamentales. Les banques du Kazakhstan ont connu une longue période de stabilité politique et de croissance économique. Conjugué à une approche rationnelle de la politique bancaire et financière, cela a contribué à pousser le système bancaire kazakh à un niveau de développement supérieur. La technologie bancaire et les qualifications du personnel sont plus fortes au Kazakhstan qu’en Russie. Du côté négatif, la stabilité passée au Kazakhstan résultait de la concentration de la quasi-totalité du pouvoir politique entre les mains d’un seul individu – le facteur clé de toute évaluation du risque système ou pays. Le potentiel est là pour de graves perturbations si et quand l’autorité passe entre de nouvelles mains.^[193]

Marché obligataire

En octobre 2014, le Kazakhstan a lancé ses premières obligations en dollars à l’étranger en 14 ans. ^[194] Le Kazakhstan a émis 2,5 milliards de dollars d’obligations à 10 et 30 ans le 5 octobre 2014, lors de la première vente à l’étranger libellée en dollars du pays depuis 2000. ^[194] Le Kazakhstan a vendu 1,5 milliard de dollars d’obligations en dollars à 10 ans pour rapporter 1,5 points de pourcentage au-dessus des midswaps et 1 milliard de dollars de dette à 30 ans à deux points de pourcentage au-dessus des midswaps. ^[194] Le pays a attiré des offres pour 11 milliards de dollars. ^[194]

Marché du logement

Almaty

Le marché du logement du Kazakhstan a augmenté depuis 2010. ^[195] En 2013, la superficie totale du logement au Kazakhstan s’élevait à 336,1 millions de mètres carrés (3 618 millions de pieds carrés). ^[195] Le parc de logements s’est élevé au cours de l’année à 32,7 millions de carrés , soit une augmentation de près de 11 %. ^[195] Entre 2012 et 2013, la surface habitable par citoyen kazakh est passée de 19,6 à 20,9 mètres carrés (211 à 225 pieds carrés). ^[195] Les zones urbaines concentrent 62,5 % du parc immobilier du pays. ^[195] La norme recommandée par l’ONU pour le logement est de 30 mètres carrés (320 pieds carrés) par personne. ^[195]Le Kazakhstan sera en mesure d’atteindre les normes de l’ONU d’ici 2019 ou 2020, si à moyen terme le taux de croissance du logement reste inférieur à 7 %. ^[195]

Politique économique “Nurly Jol”

Le 11 novembre 2014, le président du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev a prononcé un discours inattendu sur l’état de la nation à Nur-Sultan lors d’une session prolongée du Conseil politique du parti Nur Otan, introduisant un “Nurly Jol” (Bright Path), une nouvelle politique économique qui implique des investissements publics massifs dans les infrastructures au cours des prochaines années. ^[196] La politique “Nurly Zhol” est acceptée comme mesure préventive nécessaire pour aider à orienter l’économie vers une croissance durable dans le contexte des défis économiques et géopolitiques mondiaux modernes, tels que la réduction de 25 % du prix du pétrole, les sanctions réciproques entre l’Occident et la Russie sur l’Ukraine, etc. ^[196]La politique englobe tous les aspects de la croissance économique, y compris les finances, l’industrie et la protection sociale, mais met particulièrement l’accent sur les investissements dans le développement des infrastructures et des travaux de construction. ^[196] Compte tenu de la baisse récente des recettes provenant de l’exportation de matières premières, les fonds seront prélevés sur le Fonds national du Kazakhstan. ^[196]

Compétitivité économique

Dans le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale, le Kazakhstan se classe au 25e rang mondial et au premier rang mondial pour la protection des droits des investisseurs minoritaires. ^[197] Le Kazakhstan a atteint son objectif d’entrer dans le top 50 des pays les plus compétitifs en 2013 et a maintenu sa position dans le rapport sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial 2014-2015 qui a été publié début septembre 2014. ^[198] Le Kazakhstan est en tête . des autres États de la CEIdans presque tous les piliers de la compétitivité du rapport, y compris les institutions, les infrastructures, l’environnement macroéconomique, l’enseignement supérieur et la formation, l’efficacité du marché des biens, le développement du marché du travail, le développement du marché financier, la préparation technologique, la taille du marché, la sophistication des entreprises et l’innovation, à la traîne seulement dans la catégorie de la santé et de l’enseignement primaire. ^[198] L’Indice de compétitivité mondiale donne une note de 1 à 7 pour chacun de ces piliers, et le Kazakhstan a obtenu une note globale de 4,4. ^[198]

la corruption

En 2005, la Banque mondiale a classé le Kazakhstan parmi les hauts lieux de la corruption, au même titre que l’Angola , la Bolivie , le Kenya , la Libye et le Pakistan . ^[199] En 2012, le Kazakhstan s’est classé au bas de l’indice des pays les moins corrompus ^[200] et le Forum économique mondial a classé la corruption comme le plus gros problème pour faire des affaires dans le pays. ^[200] Un rapport de l’OCDE de 2017 sur le Kazakhstan indiquait que le Kazakhstan avait réformé les lois relatives à la fonction publique, au système judiciaire, aux instruments de prévention de la corruption, à l’accès à l’information et aux poursuites en cas de corruption. ^[201]Le Kazakhstan a mis en œuvre des réformes anticorruption qui ont été reconnues par des organisations comme Transparency International. ^[202]

En 2011, la Suisse a confisqué 48 millions de dollars d’actifs kazakhs sur des comptes bancaires suisses, à la suite d’une enquête sur la corruption aux États-Unis. ^[203] Les responsables américains pensaient que les fonds représentaient des pots-de-vin versés par des responsables américains à des responsables kazakhs en échange de pétrole ou de droits de prospection au Kazakhstan. Les procédures ont finalement impliqué 84 millions de dollars américains aux États-Unis et 60 millions de dollars américains supplémentaires en Suisse ^[203]

Le Bureau fédéral d’enquête et l’Agence kazakhe de lutte contre la corruption ont signé un traité d’entraide judiciaire en février 2015. ^[204]

Science et technologie

Tendances des dépenses de recherche en Asie centrale, en pourcentage du PIB, 2001-2013. Source : Rapport de l’UNESCO sur la science : 2030 (2015), figure 14.3

La recherche reste largement concentrée dans la plus grande ville et ancienne capitale du Kazakhstan, Almaty, qui abrite 52 % du personnel de recherche. La recherche publique est largement confinée aux instituts, les universités n’apportant qu’une contribution symbolique. Les instituts de recherche reçoivent leur financement des conseils nationaux de recherche sous l’égide du ministère de l’Éducation et des Sciences. Cependant, leur production tend à être déconnectée des besoins du marché. Dans le secteur des entreprises, peu d’entreprises industrielles font elles-mêmes de la recherche. ^{[205] [206]}

Groupe de physiciens du Kazakhstan en collaboration avec des chercheurs ouzbeks travaillant à l’accélérateur d’ions DC-60

L’un des objectifs les plus ambitieux du Programme d’État pour le développement industriel accéléré et innovant adopté en 2010 est de porter le niveau des dépenses du pays en recherche et développement à 1% du PIB d’ici 2015. En 2013, ce ratio était de 0,18% du PIB. . Il sera difficile d’atteindre l’objectif tant que la croissance économique restera forte. ^{[ Nécessite une mise à jour ]} Depuis 2005, l’économie a connu une croissance plus rapide (de 6 % en 2013) que les dépenses intérieures brutes en recherche et développement, qui n’ont progressé que de 598 millions de dollars PPA à 714 millions de dollars PPA entre 2005 et 2013. ^[206]

Les dépenses d’innovation ont plus que doublé au Kazakhstan entre 2010 et 2011, représentant 235 milliards de KZT ( environ 1,6 milliard de dollars), soit environ 1,1 % du PIB. Quelque 11 % du total ont été consacrés à la recherche et au développement. Cela se compare à environ 40 à 70 % des dépenses d’innovation dans les pays développés. Cette augmentation est due à une forte augmentation de la conception des produits et à l’introduction de nouveaux services et méthodes de production au cours de cette période, au détriment de l’acquisition de machines et d’équipements, qui constituent traditionnellement l’essentiel des dépenses d’innovation du Kazakhstan. Les coûts de formation ne représentaient que 2 % des dépenses d’innovation, une part beaucoup plus faible que dans les pays développés. ^{[205] [206]} Le Kazakhstan a été classé 79e dans l’ indice mondial de l’innovationen 2021. ^[207]

En décembre 2012, le président Nursultan Nazarbayev a annoncé la stratégie Kazakhstan 2050 avec le slogan “Entreprise forte, État fort”. Cette stratégie pragmatique propose de vastes réformes socio-économiques et politiques pour hisser le Kazakhstan parmi les 30 premières économies d’ici 2050. Dans ce document, le Kazakhstan se donne 15 ans pour évoluer vers une économie de la connaissance. De nouveaux secteurs doivent être créés au cours de chaque plan quinquennal. Le premier d’entre eux, couvrant les années 2010-2014, s’est concentré sur le développement de la capacité industrielle dans la construction automobile, l’ingénierie aéronautique et la production de locomotives, de wagons de passagers et de marchandises. Au cours du deuxième plan quinquennal jusqu’en 2019, l’objectif est de développer les marchés d’exportation pour ces produits. Pour permettre au Kazakhstan d’entrer sur le marché mondial de l’exploration géologique, le pays entend accroître l’efficacité des secteurs extractifs traditionnels tels que le pétrole et le gaz. Elle entend également développer les métaux de terres rares, compte tenu de leur importance pour l’électronique, la technologie laser, les communications et les équipements médicaux. Le deuxième plan quinquennal coïncide avec le développement duFeuille de route Business 2020 pour les petites et moyennes entreprises (PME), qui prévoit l’attribution de subventions aux PME des régions et le microcrédit. Le gouvernement et la Chambre nationale des entrepreneurs envisagent également de développer un dispositif efficace d’aide aux start-up. ^[206]

Le cosmodrome de Baïkonour est le plus ancien et le plus grand port spatial opérationnel au monde

Au cours des prochains plans quinquennaux jusqu’en 2050, de nouvelles industries seront créées dans des domaines tels que les technologies mobiles, multimédias, nano et spatiales, la robotique, le génie génétique et les énergies alternatives. Des entreprises de transformation alimentaire seront développées en vue de faire du pays un important exportateur régional de viande bovine, de produits laitiers et d’autres produits agricoles. Les variétés de cultures à faible rendement et consommatrices d’eau seront remplacées par des produits végétaux, oléagineux et fourragers. Dans le cadre de la transition vers une “économie verte” d’ici 2030, 15% des surfaces seront cultivées avec des technologies économes en eau. Des pôles agraires expérimentaux et innovants seront créés et des cultures génétiquement modifiées résistantes à la sécheresse seront développées. ^[206]

La stratégie Kazakhstan 2050 fixe un objectif de consacrer 3 % du PIB à la recherche et au développement d’ici 2050 pour permettre le développement de nouveaux secteurs de haute technologie. ^[206]

Le programme Digital Kazakhstan a été lancé en 2018 pour stimuler la croissance économique du pays grâce à la mise en œuvre des technologies numériques. Les efforts de numérisation du Kazakhstan ont généré 800 milliards de tenges (1,97 milliard de dollars) en deux ans. Le programme a contribué à créer 120 000 emplois et a attiré 32,8 milliards de tenges (80,7 millions de dollars) d’investissements dans le pays.

82 % de tous les services publics ont été automatisés dans le cadre du programme Digital Kazakhstan. ^[208]

Démographie

Pyramide des âges , 2020 Patchwork ethnolinguistique d’Asie centrale, 1992

La base de données internationale du US Census Bureau répertorie la population du Kazakhstan à 18,9 millions (mai 2019), ^[209] tandis que des sources des Nations Unies telles que la révision 2019 des World Population Prospects ^{[210] [211]} donnent une estimation de 18 319 618. Les estimations officielles évaluent la population du Kazakhstan à 18,711 millions en mai 2020. ^[212] En 2013, la population du Kazakhstan est passée à 17 280 000 avec un taux de croissance de 1,7 % au cours de l’année écoulée selon l’Agence des statistiques du Kazakhstan. ^[213]

L’estimation de la population de 2009 est supérieure de 6,8% à la population déclarée lors du dernier recensement de janvier 1999. Le déclin de la population qui a commencé après 1989 a été arrêté et peut-être inversé. Les hommes et les femmes représentent respectivement 48,3 % et 51,7 % de la population.

Groupes ethniques

En 2018, les Kazakhs de souche représentaient 67,5% de la population et les Russes de souche au Kazakhstan 19,8%. ^[214] D’autres groupes comprennent les Tatars (1,3 %), les Ukrainiens (2,1 %), les Ouzbeks (2,8 %), les Biélorusses , les Ouïghours (1,4 %), les Azerbaïdjanais , les Dungans , les Kalmouks , les Tchouvaches , les Polonais ^[215] et les Lituaniens . Certaines minorités comme les Ukrainiens , les Coréens , les Allemands de la Volga (1,1%), les Tchétchènes ,^[216] Les Turcs meskhètes et les opposants politiques russes au régime avaient été déportés au Kazakhstan dans les années 1930 et 1940 par Staline. Certains des plus grands camps de travail soviétiques ( goulag ) existaient dans le pays. ^[217]

Une immigration russe importante était également liée à la campagne des terres vierges et au programme spatial soviétique à l’ époque de Khrouchtchev . ^[218] En 1989, les Russes de souche représentaient 37,8 % de la population et les Kazakhs détenaient la majorité dans seulement 7 des 20 régions du pays. Avant 1991, il y avait environ 1 million d’Allemands au Kazakhstan , principalement des descendants des Allemands de la Volga déportés au Kazakhstan pendant la Seconde Guerre mondiale. Après l’ éclatement de l’Union soviétique , la plupart d’entre eux ont émigré en Allemagne. ^[219] La plupart des membres de la petite minorité grecque pontienne ont émigré en Grèce. A la fin des années 1930, des milliers deLes Coréens de l’Union soviétique ont été déportés vers l’Asie centrale . ^[220] Ces personnes sont maintenant connues sous le nom de Koryo-saram . ^[221]

Kazakhs sur une plage du lac Jasybay , région de Pavlodar

Les années 1990 ont été marquées par l’émigration de nombreux Russes , Ukrainiens et Allemands de la Volga du pays , un processus qui a commencé dans les années 1970. Cela a fait des Kazakhs indigènes le plus grand groupe ethnique. ^[222] Les facteurs supplémentaires de l’augmentation de la population kazakhe sont des taux de natalité plus élevés et l’immigration de Kazakhs ethniques de Chine, de Mongolie et de Russie.

Population du Kazakhstan selon le groupe ethnique 1926–2009

Groupe ethnique	recensement 1926 1	recensement 1939 2	recensement 1959 3	recensement 1970 4	recensement 1989 5	recensement 1999 6	recensement 2009 7
Numéro	%	Numéro	%	Numéro	%	Numéro	%	Numéro	%	Numéro	%	Numéro	%
Kazakhs	3 627 612	58,5	2 327 625	37,8	2 794 966	30,0	4 161 164	32.4	6 534 616	39,7	8 011 452	53,5	10 096 763	63.1
les Russes	1 275 055	20.6	2 458 687	40,0	3 974 229	42,7	5 499 826	42,8	6 227 549	37,8	4 480 675	29,9	3 793 764	23,7
Ouzbeks	129 407	2.1	120 655	2.0	136 570	1.5	207 514	1.6	332 017	2.0	370 765	2.5	456 997	2.8
Ukrainiens	860 201	13.9	658 319	10.7	762 131	8.2	930 158	7.2	896 240	5.4	547 065	3.7	333 031	2.1
Allemands	51 094	0,8	92 571	1.5	659 751	7.1	839 649	6.5	957 518	5.8	353 462	2.4	178 409	1.1
1 Source : [223] 2 Source : [224] 3 Source : [225] 4 Source : [226] 5 Source : [227] 6 Source : [228] 7 Source : [229]

Langues

Le Kazakhstan est officiellement un pays bilingue. Le kazakh , (partie de la famille kiptchak des langues turques ) ^[230] parlée nativement par 64,4 % de la population, a le statut de langue “d’État”, alors que le russe, qui est parlé par la plupart des Kazakhs, ^[231] est déclaré ” langue officielle “, et est couramment utilisé dans les affaires, le gouvernement et la communication interethnique, bien que le kazakh le remplace lentement. ^[232]

Le gouvernement a annoncé en janvier 2015 que l’ alphabet latin remplacera le cyrillique comme système d’écriture de la langue kazakhe d’ici 2025. ^[233] Les autres langues minoritaires parlées au Kazakhstan comprennent l’ ouzbek , l’ukrainien , l’ ouïghour , le kirghize et le tatar . L’anglais, ainsi que le turc, ont gagné en popularité auprès des jeunes depuis l’effondrement de l’Union soviétique. L’éducation à travers le Kazakhstan est dispensée en kazakh, en russe ou les deux. ^[234] Dans le discours de démission de Nazarbaïev en 2019, il prévoyait que le peuple du Kazakhstan parlerait à l’avenir trois langues (kazakh, russe et anglais).^[235]

La religion

Religion au Kazakhstan, 2010 [236] [237]
Islam	70,4 %
Christianisme	24,8 %
Non affilié	4,2 %
Religion populaire	0,3 %
bouddhisme	0,2 %
Autres religions	0,1 %

Selon le recensement de 2009, 70 % de la population est musulmane , 26 % chrétienne , 0,2 % bouddhiste , 0,1 % d’autres religions (surtout juive ) et 3 % irréligieuse , tandis que 0,5 % a choisi de ne pas répondre. ^[238] Selon sa Constitution, le Kazakhstan est un État laïc.

Les libertés religieuses sont garanties par l’article 39 de la Constitution du Kazakhstan. L’article 39 stipule : “Les droits et libertés de l’homme ne doivent être restreints d’aucune manière.” L’article 14 interdit « la discrimination fondée sur la religion » et l’article 19 garantit que chacun a le « droit de déterminer et d’indiquer ou non son appartenance ethnique, partisane et religieuse ». Le Conseil constitutionnel a affirmé ces droits dans une déclaration de 2009, qui a déclaré qu’un projet de loi limitant les droits de certaines personnes à pratiquer leur religion a été déclaré inconstitutionnel. ^[239]

Cathédrale de l’Ascension à Almaty

L’islam est la plus grande religion du Kazakhstan, suivi du christianisme orthodoxe oriental . Après des décennies de répression religieuse par l’Union soviétique , l’avènement de l’indépendance a été témoin d’une montée en puissance de l’expression de l’identité ethnique, en partie à travers la religion. La libre pratique des croyances religieuses et l’établissement de la pleine liberté de religion ont entraîné une augmentation de l’activité religieuse. Des centaines de mosquées, d’églises et d’autres structures religieuses ont été construites en l’espace de quelques années, le nombre d’associations religieuses passant de 670 en 1990 à 4 170 aujourd’hui. ^[240]

Certains chiffres montrent que les musulmans non confessionnels ^[241] forment la majorité, tandis que d’autres indiquent que la plupart des musulmans du pays sont des sunnites suivant l’ école hanafite . ^[242] Il s’agit notamment des Kazakhs de souche , qui constituent environ 60 % de la population, ainsi que des Ouzbeks , des Ouïghours et des Tatars . ^[243] Moins de 1 % font partie de l’école sunnite Shafi`i (principalement des Tchétchènes ). Il y a aussi des musulmans ahmadis . ^[244] Il y a un total de 2 300 mosquées, ^[240]tous sont affiliés à l’« Association spirituelle des musulmans du Kazakhstan », dirigée par un mufti suprême . ^[245] Les mosquées non affiliées sont fermées de force. ^[246] L’Aïd al-Adha est reconnu comme une fête nationale. ^[240] Un quart de la population est orthodoxe russe, y compris les Russes ethniques, les Ukrainiens et les Biélorusses. ^[247] D’autres groupes chrétiens incluent les catholiques romains , les catholiques grecs et les protestants . ^[243] Il existe au total 258 églises orthodoxes, 93 églises catholiques (9 gréco-catholiques), et plus de 500 églises protestantes et maisons de prière. Le Noël orthodoxe russe est reconnu comme une fête nationale au Kazakhstan. ^[240] D’autres groupes religieux comprennent le judaïsme, la foi bahá’íe , l’hindouisme , le bouddhisme et l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours . ^[243]

La mosquée Khazret Sultan est la plus grande mosquée du Kazakhstan

Selon les données du recensement de 2009, il y a très peu de chrétiens en dehors des groupes ethniques slaves et germaniques. ^[248]

Éducation

Université nationale des arts du Kazakhstan

L’éducation est universelle et obligatoire jusqu’au niveau secondaire et le taux d’alphabétisation des adultes est de 99,5 %. ^[249] En moyenne, ces statistiques sont égales pour les femmes et les hommes au Kazakhstan. ^[250]

L’éducation comprend trois phases principales: l’enseignement primaire (formes 1 à 4), l’enseignement général de base (formes 5 à 9) et l’enseignement supérieur (formes 10 à 11 ou 12) divisé en enseignement général continu et enseignement professionnel. L’enseignement professionnel dure généralement trois ou quatre ans. ^[251] (L’enseignement primaire est précédé d’une année d’enseignement préscolaire.) Ces niveaux peuvent être suivis dans un établissement ou dans des établissements différents (par exemple, école primaire, puis école secondaire). Récemment, plusieurs écoles secondaires, écoles spécialisées, écoles magnétiques, gymnases , lycées et gymnases linguistiques et techniques ont été fondés. L’enseignement professionnel secondaire est dispensé dans des écoles professionnelles ou techniques spéciales, des lycées ou des collèges et des écoles professionnelles.^[249]

À l’heure actuelle, il existe des universités , des académies et des instituts, des conservatoires , des écoles supérieures et des collèges supérieurs. Il existe trois niveaux principaux : l’enseignement supérieur de base qui dispense les fondamentaux de la filière d’études choisie et conduit à l’obtention du diplôme de Bachelor ; l’enseignement supérieur spécialisé à l’issue duquel les étudiants obtiennent le diplôme de spécialiste ; et l’enseignement supérieur scientifique et pédagogique qui conduit au diplôme de master. L’enseignement postuniversitaire mène au Kandidat Nauk («Candidat en sciences») et au doctorat en sciences (PhD). Avec l’adoption des lois sur l’éducation et sur l’enseignement supérieur, un secteur privé a été créé et plusieurs établissements privés ont été agréés.

Plus de 2 500 étudiants au Kazakhstan ont demandé des prêts étudiants totalisant environ 9 millions de dollars. Le plus grand nombre de prêts étudiants provient d’Almaty, Nur-Sultan et Kyzylorda. ^[252]

Les programmes de formation et de développement des compétences au Kazakhstan sont également soutenus par des organisations internationales. Par exemple, le 30 mars 2015, le Groupe des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un prêt de 100 millions de dollars pour le projet Compétences et emploi au Kazakhstan. ^[253] Le projet vise à offrir une formation aux chômeurs, aux travailleurs indépendants improductifs et aux employés ayant besoin de formation. ^[253]

Culture

Un artiste du Kazakhstan démontre le long héritage équestre dans le cadre du concert de gala lors des cérémonies d’ouverture du bataillon de maintien de la paix d’Asie centrale

Avant la colonisation russe, les Kazakhs avaient une culture très développée basée sur leur économie pastorale nomade. L’Islam a été introduit dans la région avec l’arrivée des Arabes au 8ème siècle. Il s’est d’abord installé dans les parties méridionales du Turkestan et s’est propagé vers le nord. ^[254] Les Samanides ont aidé la religion à s’enraciner grâce à un travail missionnaire zélé. La Horde d’Or a propagé l’islam parmi les tribus de la région au 14ème siècle. ^[255]

Kanysh Satpayev , l’un des fondateurs de la métallogénie de l’ère soviétique , principal avocat et premier président de l’ Académie des sciences du Kazakhstan

Le Kazakhstan abrite un grand nombre d’éminents contributeurs à la littérature, à la science et à la philosophie : Abay Qunanbayuli , Mukhtar Auezov , Gabit Musirepov , Kanysh Satpayev , Mukhtar Shakhanov , Saken Seyfullin , Jambyl Jabayev , parmi beaucoup d’autres.

Le tourisme est une industrie en croissance rapide au Kazakhstan et il rejoint le réseau international du tourisme. En 2010, le Kazakhstan a rejoint The Region Initiative (TRI) qui est un parapluie tri-régional d’organisations liées au tourisme. Le TRI fonctionne comme un lien entre trois régions : l’Asie du Sud, l’Asie centrale et l’Europe de l’Est. L’Arménie, le Bangladesh, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Inde, le Népal, le Pakistan, la Russie, le Sri Lanka, le Tadjikistan, la Turquie et l’Ukraine sont désormais partenaires, et le Kazakhstan est lié à d’autres pays d’Asie du Sud, d’Europe de l’Est et d’Asie centrale dans le tourisme. marché.

Littérature

La littérature kazakhe est définie comme “l’ensemble de la littérature, à la fois orale et écrite, produite en langue kazakhe par le peuple kazakh d’Asie centrale”. ^[256] La littérature kazakhe s’étend à partir du territoire actuel du Kazakhstan, incluant également l’ère de la République socialiste soviétique kazakhe , le territoire reconnu kazakh sous l’ Empire russe et le khanat kazakh . Il y a un certain chevauchement avec plusieurs thèmes complémentaires, y compris la littérature des tribus turques qui ont habité le Kazakhstan au cours de l’histoire et la littérature écrite par les Kazakhs ethniques.

Timbre soviétique de 1965 en l’ honneur de l’essayiste et poète kazakh Abai Qunanbaiuly

Selon des sources écrites chinoises des VIe et VIIIe siècles de notre ère, les tribus turques du Kazakhstan avaient une tradition de poésie orale. Celles-ci provenaient de périodes antérieures et étaient principalement transmises par des bardes : conteurs professionnels et interprètes musicaux. ^[257] Des traces de cette tradition sont montrées sur des sculptures en pierre d’ écriture Orkhon datées du 5ème au 7ème siècle de notre ère qui décrivent le règne de Kultegin et Bilge, deux premiers dirigeants turcs (“kagans”). ^{[ citation nécessaire ]}Chez les Kazakhs, le barde était une profession principalement, mais pas exclusivement, masculine. Depuis au moins le XVIIe siècle, les bardes kazakhs pouvaient être divisés en deux catégories principales: les zhıraws ( zhiraus , žyraus ), qui transmettaient les œuvres des autres, ne créant généralement pas et n’ajoutant pas leur propre œuvre originale; et les aqyns (akyns), qui ont improvisé ou créé leurs propres poèmes, histoires ou chansons. ^[256] Il existait plusieurs types d’ouvrages, tels que les termes didactiques , les tolgaws élégiaques et les zhırs épiques . ^[256] Bien que les origines de ces contes soient souvent inconnues, la plupart d’entre eux étaient associés à des bardes d’un passé récent ou plus lointain, qui les auraient soi-disant créés ou transmis, au moment où la plupart de la poésie et de la prose kazakhes ont été écrites pour la première fois dans la seconde moitié. du 19ème siècle. ^[256] Il existe des différences stylistiques claires entre les œuvres créées pour la première fois au XIXe siècle et les œuvres datant de périodes antérieures mais non documentées avant le XIXe siècle, telles que celles attribuées à des bardes des XVIe et XVIIe siècles comme Er Shoban et Dosmombet Zhıraw (également connu sous le nom de Dospambet Žyrau ; il semblait avoir été alphabétisé et aurait visité Constantinople ), et même à des bardes du XVe siècle tels que Shalkiz et Asan Qayghı. ^[256]

Parmi les autres bardes notables figurent Kaztugan Žyrau, Žiembet Žyrau, Axtamberdy Žyrau et Buxar Žyrau Kalkamanuly, qui était conseiller d’ Ablai Khan et dont les œuvres ont été conservées par Mäšhür Žüsip Köpeev. ^[257] Er Targhın et Alpamıs sont deux des exemples les plus célèbres de la littérature kazakhe enregistrés au XIXe siècle. ^[256] Le livre de Dede Korkut et le nom d’Oguz (une histoire de l’ancien roi turc Oghuz Khan ) sont les légendes héroïques turques les plus connues. Initialement créés vers le IXe siècle de notre ère, ils ont été transmis de génération en génération sous forme orale. Les contes légendaires ont été enregistrés par des auteurs turcs du 14 au 16ème siècles de notre ère ^{[258] [259]}

Le rôle prééminent dans le développement de la littérature kazakhe moderne appartient à Abai Qunanbaiuly ( kazakh : Абай Құнанбайұлы , parfois russifié en Abay Kunanbayev, Абай Кунанбаев) (1845–1904), dont les écrits ont beaucoup contribué à préserver la culture populaire kazakhe. L’œuvre majeure d’Abai est Le Livre des mots ( kazakh : қара сөздері, Qara sözderi ), un traité philosophique et un recueil de poèmes où il critique les politiques coloniales russes et encourage les autres Kazakhs à adopter l’éducation et l’alphabétisation. Les revues littéraires Ay Qap (publiées entre 1911 et 1915 en écriture arabe) et Qazaq(publié entre 1913 et 1918) a joué un rôle important dans le développement de la vie intellectuelle et politique des Kazakhs du début du XXe siècle. ^[260]

Musique

Nowruz sur le timbre du Kazakhstan

L’État moderne du Kazakhstan abrite l’Orchestre d’instruments folkloriques Kurmangazy d’État kazakh, l’Orchestre philharmonique d’État kazakh, l’Opéra national kazakh et l’Orchestre de chambre d’État kazakh. L’orchestre d’instruments folkloriques porte le nom de Kurmangazy Sagyrbayuly , célèbre compositeur et joueur de dombra du XIXe siècle. Le Collège de Formation Musicale et Dramatique, fondé en 1931, fut le premier institut d’enseignement supérieur pour la musique. Deux ans plus tard, l’Orchestre des instruments de musique folkloriques kazakhs a été formé. ^[261]La Fondation Asyl Mura archive et publie des enregistrements historiques de grands échantillons de musique kazakhe à la fois traditionnelle et classique. Le principal conservatoire est à Almaty, le Conservatoire Qurmanghazy. Il est en concurrence avec le conservatoire national de Nur-Sultan, la capitale du Kazakhstan.

Lorsqu’on se réfère à la musique traditionnelle kazakhe, le folklore authentique doit être séparé du “folklorisme”. Ce dernier désigne la musique exécutée par des interprètes de formation académique qui visent à préserver la musique traditionnelle pour les générations à venir. Autant que l’on puisse reconstituer, la musique du Kazakhstan de la période précédant une forte influence russe se compose de musique instrumentale et de musique vocale. Musique instrumentale, les pièces (“Küy”) étant interprétées par des solistes. Le texte est souvent vu en arrière-plan (ou “programme”) pour la musique, car de nombreux titres Küy font référence à des histoires. Musique vocale, soit dans le cadre d’une cérémonie telle qu’un mariage (principalement interprétée par des femmes), soit dans le cadre d’un festin. Ici, nous pourrions diviser en sous-genres : le chant épique, contenant non seulement des faits historiques, mais aussi la généalogie de la tribu, des chansons d’amour, vers didactiques; et comme forme spéciale la composition de deux ou plusieurs chanteurs en public (Aitys), de caractère de dialogue et généralement de manière inattendue franchement dans le contenu.

A-Studio a été créé en 1982 à Almaty , alors appelé Alma-Ata, donc appelé “Alma-Ata Studio”

L’influence russe sur la vie musicale au Kazakhstan peut être vue dans deux domaines : premièrement, l’introduction d’institutions académiques musicales telles que des salles de concert avec des scènes d’opéra, des conservatoires, où la musique européenne était jouée et enseignée, et deuxièmement, en essayant d’incorporer la musique traditionnelle kazakhe dans ces structures académiques. Contrôlées d’abord par l’ Empire russe , puis par l’ Union soviétique , les traditions folkloriques et classiques du Kazakhstan se sont associées à la musique ethnique russe et à la musique d’Europe occidentale. Avant le XXe siècle, la musique folklorique kazakhe était collectée et étudiée par des équipes de recherche ethnographique comprenant des compositeurs, des critiques musicaux et des musicologues .. Dans la première partie du XIXe siècle, la musique kazakhe était transcrite en notation linéaire . Certains compositeurs de cette époque ont mis des chansons folkloriques kazakhes sur de la musique classique européenne de style russe .

Les Kazakhs eux-mêmes, cependant, n’ont pas écrit leur propre musique en notation jusqu’en 1931. Plus tard, dans le cadre de l’Union soviétique, la culture populaire kazakhe a été encouragée d’une manière aseptisée conçue pour éviter les troubles politiques et sociaux. Le résultat était un dérivé fade de la vraie musique folklorique kazakhe. En 1920, Aleksandr Zatayevich , un fonctionnaire russe, a créé des œuvres majeures de musique savante avec des mélodies et d’autres éléments de la musique folklorique kazakhe. À partir de 1928 et s’accélérant dans les années 1930, il a également adapté des instruments traditionnels kazakhs pour les utiliser dans des ensembles de style russe, par exemple en augmentant le nombre de frettes et de cordes .. Bientôt, ces styles de jeu orchestral moderne sont devenus le seul moyen pour les musiciens de jouer officiellement; Le peuple kazakh a été transformé en entreprises patriotiques, professionnelles et socialistes. ^[262]

La situation actuelle pourrait être décrite comme l’effort de redécouvrir la musique traditionnelle telle qu’elle était pratiquée avant la forte influence des styles musicaux européens. Les musiciens contemporains jouant de la musique folklorique traditionnelle sont des professionnels formés (Rauchan Orazbaeva, Ramazan Stamgazi).

Un autre aspect très stimulant provient de la génération des jeunes compositeurs et des musiciens de rock et de jazz, car ils visent à incorporer leur héritage traditionnel dans la musique qu’ils ont apprise des cultures occidentales, formant ainsi une nouvelle scène de « classiques contemporains ethniques », respectivement ethniques. musique rock ou jazz qui sonne distinctement kazakh. Pour le secteur classique remarquable : Aqtoty Raimkulova, ensemble Turan ; pour le jazz : “Magie des nomades” ; pour le rock : Roksonaki, Urker , Ulytau , Alda span.

Beaux-Arts

Au Kazakhstan, les beaux-arts au sens classique trouvent leurs origines dans la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Il a été largement influencé par des artistes russes, tels que Vasily Vereshchagin et Nikolai Khludov, qui ont voyagé en interne en Asie centrale. Khludov a eu une influence particulière sur le développement de l’école de peinture locale, devenant le professeur de nombreux artistes locaux. Le plus célèbre d’entre eux est Abilkhan Kasteyev, après qui le Musée d’art d’État du Kazakhstan a été renommé en 1984. ^[263]

L’école kazakhe des beaux-arts a été entièrement formée dans les années 1940 et a prospéré dans les années 1950. Des peintres, graphistes et sculpteurs locaux, formés dans le cadre du système soviétique unifié d’éducation des artistes, ont commencé un travail actif, utilisant souvent des motifs nationaux dans leur art. Les peintres O. Tansykbaev, J. Shardenov, K. Telzhanov et S. Aitbaev, les graphistes E. Sidorkina et A. Duzelkhanov et les sculpteurs H. Nauryzbaeva et E. Sergebaeva comptent aujourd’hui parmi les figures incontournables de l’art kazakh.

Cuisine

Dans la cuisine nationale, la viande de bétail, comme la viande de cheval ^[264] et le bœuf , peut être cuisinée de différentes manières et est généralement servie avec un large assortiment de pains traditionnels. Les rafraîchissements comprennent du thé noir, souvent servi avec du lait et des fruits secs (tels que des abricots secs) et des noix. Dans les provinces du sud, les gens préfèrent souvent le thé vert . Boissons traditionnelles à base de lait comme l’ ayran , le shubat et le kymyz . Un dîner traditionnel kazakh comprend une multitude d’entrées sur la table, suivies d’une soupe et d’un ou deux plats principaux tels que le pilaf et le beshbarmak .. They also drink their national beverage, which consists of fermented mare’s milk.^[265]

Sport

Le Kazakhstan se produit régulièrement dans les compétitions olympiques. Il est particulièrement efficace en boxe . Cela a attiré l’attention sur la nation d’Asie centrale et accru la notoriété mondiale de ses athlètes. Dmitry Karpov et Olga Rypakova font partie des athlétismes kazakhs les plus remarquables. Dmitry Karpov est un décathlète distingué, remportant le bronze aux Jeux olympiques d’été de 2004 et aux Championnats du monde d’athlétisme de 2003 et 2007 . Olga Rypakova est une athlète, spécialisée dans le triple saut (femmes), remportant l’argent aux Championnats du monde d’athlétisme 2011 et l’or auxJeux olympiques d’été de 2012 .

L’Astana Arena a ouvert ses portes en 2009

La ville d’ Almaty au Kazakhstan a présenté deux candidatures pour les Jeux olympiques d’hiver : en 2014 et à nouveau pour les Jeux olympiques d’hiver de 2022 . Noursoultan et Almaty ont accueilli les Jeux asiatiques d’hiver de 2011 . ^[266]

Les sports populaires au Kazakhstan sont le football, le basketball, le hockey sur glace, le bandy et la boxe.

Football is the most popular sport in Kazakhstan. The Football Federation of Kazakhstan is the sport’s national governing body. The FFK organises the men’s, women’s, and futsal national teams.

Kazakhstan’s most famous basketball player was Alzhan Zharmukhamedov, who played for CSKA Moscow and the Soviet Union’s national basketball team in the 1960s and 1970s. Throughout his career, he won multiple titles and medals at some of the world’s most prestigious basketball competitions, including the Summer Olympics, the Basketball World Cup, the EuroBasket (the European Basketball Championship), and the EuroLeague. In 1971 he earned the title Master of Sports of the USSR, International Class and a year later he was awarded the Order of the Badge of Honor. Kazakhstan’s national basketball team was established in 1992, after the dissolution of the Soviet Union. Since its foundation, it has been competitive at the continental level. Its greatest accomplishment was at the 2002 Asian Games, where it defeated the Philippines in its last game to win the bronze medal. At the official Asian Basketball Championship, now called FIBA Asia Cup, the Kazakhs’ best finish was 4th place in 2007.

The Kazakhstan national bandy team is among the best in the world, and has many times won the bronze medal at the Bandy World Championship, including the 2012 edition when Kazakhstan hosted the tournament on home ice.^[267][268] In the 2011 tournament, they were an extra-time in the semi-final from reaching the final for the first time. In 2012, they were even closer when they took it to a penalty shootout. The team won the first bandy tournament at the Asian Winter Games. During the Soviet time, Dynamo Alma-Ata won the Soviet Union national championships in 1977 and 1990 and the European Cup in 1978. Bandy is developed in ten of the country’s seventeen administrative divisions (eight of the fourteen regions and two of the three cities which are situated inside of but are not part of regions).^[269] Akzhaiyk from Oral, however, is the only professional club.

Nikolai Antropov

The Kazakh national ice hockey team have competed in ice hockey in the 1998 and 2006 Winter Olympics, as well as in the 2006 Men’s World Ice Hockey Championships. The Kazakhstan Hockey Championship is held since 1992. Barys Astana is the main domestic Kazakhstani ice hockey professional team, and having played in the Kazakhstani national league until the 2008–09 season, when they were transferred to play in the Kontinental Hockey League. Meanwhile, the Kazzinc-Torpedo and play in the Supreme Hockey League since 1996 and the Saryarka Karagandy since 2012. Top Kazakhstani ice hockey players include Nik Antropov, Ivan Kulshov and Evgeni Nabokov.

Kazakh boxers are generally well known in the world. In the last three Olympic Games, their performance was assessed as one of the best and they had more medals than any country in the world, except Cuba and Russia (in all three games). In 1996 and 2004, three Kazakhstani boxers (Vassiliy Jirov in 1996, Bakhtiyar Artayev in 2004 and Serik Sapiyev in 2012) were recognised as the best boxers for their techniques with the Val Barker Trophy, awarded to the best boxer of the tournament. In boxing, Kazakhstan performed well in the 2000 Summer Olympics in Sydney. Two boxers, Bekzat Sattarkhanov and Yermakhan Ibraimov, earned gold medals. Another two boxers, Bulat Zhumadilov and Mukhtarkhan Dildabekov, earned silver medals. Oleg Maskaev, born in Zhambyl, representing Russia, was the WBC Heavyweight Champion after knocking out Hasim Rahman on 12 August 2006. The reigning WBA, WBC, IBF and IBO middleweight champion is Kazakh boxer Gennady Golovkin. Natascha Ragosina, representing Russia, but from Karaganda held seven versions of the women’s super middleweight title, and two heavyweight titles during her boxing career. She holds the record as the longest-reigning WBA female super middleweight champion, and the longest-reigning WBC female super middleweight champion.

Film

International Astana Action Film Festival, 2010

Kazakhstan’s film industry is run through the state-owned Kazakhfilm studios based in Almaty. The studio has produced award-winning movies^{[citation needed]} such as Myn Bala, Harmony Lessons, and Shal. Kazakhstan is host of the International Astana Action Film Festival and the Eurasia International Film Festival held annually. Hollywood director Timur Bekmambetov is from Kazakhstan and has become active in bridging Hollywood to the Kazakhstan film industry.^{[citation needed]}

Kazakhstan journalist Artur Platonov won Best Script for his documentary “Sold Souls” about Kazakhstan’s contribution to the struggle against terrorism at the 2013 Cannes Corporate Media and TV Awards.^[270][271]

Serik Aprymov’s Little Brother (Bauyr) won at the Central and Eastern Europe Film Festival goEast from the German Federal Foreign Office.^[272]

Media

Timur Bekmambetov, a notable Kazakh director

Kazakhstan is ranked 161 out of 180 countries on the World Press Freedom Index, compiled by Reporters Without Borders.^[273] A mid-March 2002 court order, with the government as a plaintiff, stated that Respublika were to stop printing for three months.^[274] The order was evaded by printing under other titles, such as Not That Respublika.^[274] In early 2014, a court also issued a cease publication order to the small-circulation Assandi-Times newspaper, saying it was a part of the Respublika group. Human Rights Watch said: “this absurd case displays the lengths to which Kazakh authorities are willing to go to bully critical media into silence.”^[275]

With support from the US Department of State’s Bureau for Democracy, Human Rights and Labor (DRL), the American Bar Association Rule of Law Initiative opened a media support centre in Almaty to bolster free expression and journalistic rights in Kazakhstan.^[276]

UNESCO World Heritage sites

Kazakhstan has three cultural and two natural sites on the UNESCO World Heritage list. The cultural sites are:

• Mausoleum of Khoja Ahmed Yassaui, added in 2003
• Petroglyphs within the Archaeological Landscape of Tamgaly, added in 2004
• Silk Roads: the Routes Network of Chang’an-Tianshan Corridor, added in 2014

The natural sites are:

• Saryarka – Steppe and Lakes of Northern Kazakhstan, added in 2008
• Western Tien Shan, added in 2016.^[277]

Public holidays

See also

• Asia portal
• Europe portal

• Outline of Kazakhstan
• Index of Kazakhstan-related articles

Notes

1. ^ Apart from Kazakh, Russian has equal official status for all levels of administrative and institutional purposes.^[1]
2. ^ Kazakhstani includes all citizens, in contrast to Kazakh, which is the demonym for ethnic Kazakhs.^[4]
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Further reading

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• Nazarbayev, Nursultan (2001). Epicenter of Peace. Hollis, NH: Puritan Press. ISBN 1-884186-13-0.
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• Rall, Ted (2006). Silk Road to Ruin: Is Central Asia the New Middle East?. New York: NBM. ISBN 1-56163-454-9.
• Rashid, Ahmed. The Resurgence of Central Asia: Islam or Nationalism? (2017)
• Robbins, Christopher (2007). In Search of Kazakhstan: The Land That Disappeared. London: Profile Books. ISBN 978-1-86197-868-4.
• Rosten, Keith (2005). Once in Kazakhstan: The Snow Leopard Emerges. New York: iUniverse. ISBN 0-595-32782-6.
• Smith, Graham, ed. The Nationalities Question in the Soviet Union (2nd ed. 1995)
• Thubron, Colin (1994). The Lost Heart of Asia. New York: HarperCollins. ISBN 0-06-018226-1.

External links

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General

• Caspian Pipeline Controversy from the Dean Peter Krogh Foreign Affairs Digital Archives
• Country Profile from BBC News.
• Kazakhstan. The World Factbook. Central Intelligence Agency.
• Kazakhstan information from the United States Department of State
• Portals to the World from the United States Library of Congress.
• Kazakhstan at UCB Libraries GovPubs.
• Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Kazakhstan Archived 29 September 2011 at the Wayback Machine
• World Bank Data & Statistics for Kazakhstan
• Kazakhstan Internet Encyclopedia
• Kazakhstan at 20 years of independence, The Economist, 17 December 2011
• “Blowing the lid off” – Unrest in Kazakhstan, The Economist, 20 December 2011
• The Region Initiative (TRI)
• Kazakhstan at Curlie
• Wikimedia Atlas of Kazakhstan
• Geographic data related to Kazakhstan at OpenStreetMap
• Country Facts from Kazakhstan Discovery
• 2008 Human Rights Report: Kazakhstan. Department of State; Bureau of Democracy, Human Rights and Labor
• Key Development Forecasts for Kazakhstan from International Futures.

Government

• Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Kazakhstan Archived 29 September 2011 at the Wayback Machine
• E-Government of the Republic of Kazakhstan
• Gouvernement du Kazakhstan
• Chef d’État et membres du Cabinet

Échange

• Statistiques sommaires sur le commerce de la Banque mondiale Kazakhstan

Coordinates: 48°N 68°E / 48°N 68°E / 48; 68