Bison d’Europe

Le bison d’Europe ( Bison bonasus ) ou le bison des bois d’Europe , également connu sous le nom de wisent ^[a] ( / ˈ v iː z ə n t / ou / ˈ w iː z ə n t / ), ou le zubr ^[b] ( / z uː b ə r / ), ou familièrement le buffle européen , ^[c] est une espèce européenne de bison. C’est l’une des deux espèces de bisons existantes, aux côtés du bison d’Amérique . Le bison d’Europe est l’ animal terrestre sauvage le plus lourd d’ Europe , et les individus du passé étaient peut-être encore plus grands que leurs descendants d’aujourd’hui. Au cours de l’Antiquité tardive et du Moyen Âge , le bison s’est éteint dans une grande partie de l’Europe et de l’ Asie , survivant jusqu’au XXe siècle uniquement dans le centre-nord de l’Europe et dans les montagnes du nord du Caucase . Au cours des premières années du XXe siècle, les bisons ont été chassés jusqu’à leur extinction à l’état sauvage .

Bison d’Europe Plage temporelle : Pléistocène supérieur-récent PréꞒ Ꞓ O S ré C P J J K Pg N ↓
Un bison mâle en train de muer
État de conservation
Quasi menacé ( UICN 3.1 ) [1]
Classement scientifique
Royaume:	Animalier
Phylum:	Chordonnées
Classe:	Mammifère
Commande:	Artiodactyles
Famille:	Bovidés
Sous-famille :	Bovinés
Genre:	Bison
Espèces:	B.bonasus
Nom binomial
Bonasus de bison ( Linné , 1758 )
Sous-espèce
Bison bonasus bonasus (Linnaeus, 1758) † Bison bonasus caucasicus † Bison bonasus hungarorum
Aire de répartition de B. bonasus (Compilé par : UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) 2020) Résident
Synonymes
Bos bonasus Linnaeus, 1758

L’espèce, qui compte aujourd’hui plusieurs milliers d’individus et est retournée dans la nature grâce à des programmes d’ élevage en captivité , n’est plus en danger immédiat d’extinction, mais reste absente de la majeure partie de son aire de répartition historique. Il ne doit pas être confondu avec l’ aurochs ( Bos primigenius ), l’ancêtre disparu du bétail domestique , avec lequel il a autrefois coexisté.

Outre les humains, les bisons ont peu de prédateurs. Au 19ème siècle, il y avait des rapports épars de loups , de lions , de tigres et d’ ours chassant le bison. Dans le passé, en particulier au Moyen Âge, les humains tuaient couramment les bisons pour leur peau et leur viande. Ils utilisaient leurs cornes pour fabriquer des cornes à boire .

Le bison d’Europe a été chassé jusqu’à l’extinction à l’état sauvage au début du XXe siècle, les derniers animaux sauvages de la famille B. b. bonasus sous-espèce abattue dans la forêt de Białowieża (sur la frontière actuelle entre la Biélorussie et la Pologne ) en 1921. La dernière sous-espèce de wisent du Caucase ( B. b. Caucasicus ) a été abattue dans le nord-ouest du Caucase en 1927. ^[4] Le wisent des Carpates ( B. b. hungarorum ) avait été chassé jusqu’à l’extinction au milieu des années 1800.

Le Białowieża ou bison européen des plaines a été maintenu en vie en captivité et a depuis été réintroduit dans plusieurs pays d’Europe. En 1996, l’ Union internationale pour la conservation de la nature a classé le bison d’Europe comme espèce en voie de disparition , n’étant plus éteinte à l’état sauvage. Son statut s’est amélioré depuis lors, passant à vulnérable et plus tard à quasi menacé .

Le bison d’Europe a été scientifiquement décrit pour la première fois par Carl Linnaeus en 1758. Certaines descriptions ultérieures traitent le bison d’Europe comme Conspécifique du bison d’Amérique. Trois sous-espèces de bisons d’Europe existaient dans un passé récent, mais une seule, la sous- espèce nominale ( B. b. Bonasus ), survit aujourd’hui. L’ascendance et les relations du sage avec les espèces de bisons fossiles restent controversées et contestées.

Le bison d’Europe est l’un des animaux nationaux de la Pologne et de la Biélorussie. ^{[5] [6]}

Étymologie

Les anciens Grecs et les anciens Romains ont été les premiers à nommer le bison en tant que tel; les auteurs du IIe siècle après JC Pausanias et Oppian les appelaient le grec hellénistique : βίσων , romanisé : bisōn . ^[7] Plus tôt, au 4ème siècle avant JC, pendant la période hellénistique , Aristote faisait référence au bison comme βόνασος , bónasos . ^[7] Il a également noté que les Péoniens l’ appelaient μόναπος ( monapos ). ^[8] Claudius Aelianus, écrivant à la fin du IIe ou au début du IIIe siècle après JC, appelait également l’espèce βόνασος , et l’ histoire naturelle de Pline l’Ancien et Gaius Julius Solinus utilisaient le latin : bĭson et bonāsus . ^[7] Martial et Sénèque le Jeune mentionnent tous deux le bison ( pl . bisontes ). ^[7] Les orthographes latines postérieures du terme ont inclus visontes , vesontes , et bissontes . ^[7]

John Trevisa est le premier auteur cité par l’ Oxford English Dictionary comme utilisant, dans sa traduction de 1398 du De proprietatibus rerum de Bartholomeus Anglicus , le latin pluriel bisontes en anglais, comme “bysontes” ( Moyen anglais : bysontes et bysountes ). ^[7] La ​​traduction de Philemon Holland de 1601 de l’ Histoire naturelle de Pline , appelée “bisontes”. Les notes marginales de la version King James donnent ” bison ” comme glose pour l’animal biblique appelé le ” pygarg ” Livre du Deutéronome . ^[7] Le dictionnaire français-anglais de 1611 de Randle Cotgrave note que le français : bison était déjà utilisé, et il peut avoir influencé l’adoption du mot en anglais, ou alternativement il peut avoir été emprunté directement au latin. ^[7] Le lexique de 1617 de John Minsheu , Ductor in linguas , donne une définition de Bíson ( Early Modern English : “a wilde oxe, great eied, large-face, that will neuer be tamed” ). ^[7]

Au XVIIIe siècle, le nom de l’animal européen a été appliqué au bison américain étroitement apparenté (initialement en latin en 1693, par John Ray ) et au bison indien (le gaur, Bos gaurus ). ^[7] Historiquement, le mot s’appliquait aussi au bétail domestique indien, le zébu ( B. indicus ou B. primigenius indicus ). ^[7] En raison de la rareté du bison européen, le mot «bison» était le plus familier par rapport à l’espèce américaine. ^[7]

Au moment de l’adoption de ‘bison’ dans l’anglais moderne, le nom anglais médiéval de l’espèce était depuis longtemps obsolète : le vieil anglais : wesend descendait du Proto-germanique : * wisand , * wisund et était lié à l’ ancien Norrois : vísundr . ^[7] Le mot ‘wisent’ a ensuite été emprunté au XIXe siècle à l’ allemand moderne : Wisent [ ˈviːzɛnt ], lui-même apparenté au vieux haut allemand : wisunt , wisent , wisint , et àMoyen haut allemand : wisant , wisent , sagen , et finalement, comme le nom vieil anglais, du Proto-germanique. ^[9] La racine Proto-germanique : * wis- , également trouvée dans la belette , faisait à l’origine référence au musc de l’animal . ^{[ citation nécessaire ]}

Le mot ‘zubr’ en anglais est un emprunt au polonais : żubr [ʐubr] , auparavant également utilisé pour désigner une race de bison d’Europe. ^{[10] [11]} Le polonais żubr est similaire au mot pour le bison européen dans d’autres langues slaves modernes , telles que le haut sorabe : žubr et le russe : зубр . On pense que le nom du bison européen dans toutes les langues slaves vivantes est dérivé du Proto-slave : * zǫbrъ ~ * izǫbrъ , qui lui-même vient peut-être du proto-indo-européen : * ǵómbh-pour dent, corne ou cheville. ^[12]

La description

Vue latérale d’un taureau de bison d’Europe Crâne d’un bison européen Taureau bison montrant la coloration de la langue

Le bison d’Europe est l’ animal terrestre sauvage le plus lourd d’ Europe. Semblables à leurs cousins ​​​​américains, les bisons européens étaient historiquement potentiellement plus gros que les descendants restants; ^[13] les animaux modernes mesurent environ 2,8 à 3,3 m (9,2 à 10,8 pieds) de longueur, sans compter une queue de 30 à 92 cm (12 à 36 pouces), 1,8 à 2,1 m (5,9 à 6,9 pieds) de hauteur, et 615 à 920 kg (1356 à 2028 lb) de poids pour les mâles et environ 2,4 à 2,9 m (7,9 à 9,5 pi) de longueur de corps sans queue, 1,69 à 1,97 m (5,5 à 6,5 pi) de hauteur et 424 à 633 kg (935 à 1396 lb) de poids pour les femmes. ^[13]À la naissance, les veaux sont assez petits, pesant entre 15 et 35 kg (33 et 77 lb). Dans la population en liberté de la forêt de Białowieża en Biélorussie et en Pologne, les masses corporelles chez les adultes (âgés de 6 ans et plus) sont de 634 kg (1398 lb) en moyenne chez les hommes et de 424 kg (935 lb) chez les femmes. ^{[14] [15]} Un bison européen de gros taureau occasionnel peut peser jusqu’à 1 000 kg (2 200 lb) ou plus ^{[16] [17] [18]} avec d’anciens records de taureaux de 1 900 kg (4 200 lb) pour le wisent des plaines et 1 000 kg (2 200 lb) pour les sages du Caucase. ^[13]

En moyenne, il est plus léger en masse corporelle, et pourtant légèrement plus grand à l’épaule, que ses parents américains, le bison des bois ( Bison bison athabascae ) et le bison des plaines ( Bison bison bison ). ^[19] Comparé à l’espèce américaine, le bison a les cheveux plus courts sur le cou, la tête et les quartiers avant, mais la queue et les cornes plus longues. Voir les différences avec le bison américain .

Le bison d’Europe émet une variété de vocalisations en fonction de son humeur et de son comportement, mais lorsqu’il est anxieux, il émet un son semblable à un grognement, connu en polonais sous le nom de chruczenie ( [xrutʂɛɲɛ] ). Ce son peut également être entendu par les mâles sages pendant la saison des amours. ^[20]

Histoire

Un spécimen de la sous-espèce caucasienne aujourd’hui disparue , 1889 Forêt de Białowieża, 1955 Bison représenté à la grotte d’Altamira

Vidéo externe
Higgs Bison research , 22:08, 16 octobre 2016, Australian Center for Ancient DNA [21]

Historiquement, l’aire de répartition du bison d’Europe des basses terres englobait la plupart des basses terres du nord de l’Europe, s’étendant du Massif central à la Volga et au Caucase . Il a peut-être vécu autrefois dans la partie asiatique de ce qui est aujourd’hui la Fédération de Russie . Le bison d’Europe n’est connu dans le sud de la Suède qu’entre 9500 et 8700 BP , et au Danemark, il n’est documenté de la même manière que dans le pré-boréal . ^[22] Il n’est pas enregistré des îles britanniques , ni d’ Italie ou de la péninsule ibérique , ^[23]bien que l’absence préhistorique de l’espèce parmi les îles britanniques soit discutable, sur la base de fossiles trouvés sur Doggerland ou Brown Bank, et sur l’ île de Wight et l’ Oxfordshire , suivis des archives fossiles de bisons des steppes des îles. ^{[24] [25] [26] [ 27] Le} bison des steppes éteint , B. priscus , est connu de toute l’Eurasie et de l’Amérique du Nord . d’Altamira et de Lascaux . Le bison des bois du Pléistocène (B. schoetensacki ), aurait existé pour la dernière fois vers 36 000 avant JC. ^[30] Mais d’autres auteurs limitent B. schoetensacki aux restes qui ont des centaines de milliers d’années de plus. ^[31] Les peintures rupestres semblent faire la distinction entre B. bonasus et B. priscus . ^[32]

En Europe continentale, son aire de répartition a diminué à mesure que les populations humaines se sont développées et ont abattu des forêts. Ils semblaient être communs à l’époque d’ Aristote sur le mont Mesapion (peut-être l’ Ograzhden moderne ). ^[8] Dans la même zone plus large, Pausanias les appelant taureaux et bisons paeoniens , donne des détails sur la façon dont ils ont été capturés vivants; ajoutant également le fait qu’une tête de taureau Paeonian dorée a été offerte à Delphes par le roi Paeonian Dropion (3ème siècle avant JC) qui vivait dans ce qui est aujourd’hui Tikveš . ^[33] Les dernières références ( Oppian , Claudius Aelianus) à l’animal dans la région biogéographique transitionnelle méditerranéenne / continentale dans les Balkans dans la zone de frontière moderne entre la Grèce , la Macédoine du Nord et la Bulgarie date du 3ème siècle après JC. ^{[34] [35]} Dans le nord de la Bulgarie , le wisent a survécu jusqu’au 9ème ou 10ème siècle après JC. ^[36] Il est possible que l’aire de répartition de l’espèce se soit étendue à la Thrace orientale au cours du 7ème au 8ème siècle après JC. ^[37] Sa population en Gaule s’est éteinte au 8ème siècle après JC. L’espèce a survécu dans les Ardennes et laVosges jusqu’au XVe siècle. ^[38] Au début du Moyen Âge , le bison se produisait apparemment encore dans les steppes forestières à l’est de l’Oural, dans les montagnes de l’ Altaï , et semble avoir atteint le lac Baïkal à l’est. La limite nord de l’Holocène était probablement autour de 60°N en Finlande. ^[39]

Le bison d’Europe a survécu dans quelques forêts naturelles d’Europe, mais leur nombre a diminué. Dans le Commonwealth polono-lituanien , les bisons d’Europe de la forêt de Białowieża étaient légalement la propriété des grands-ducs de Lituanie jusqu’à la troisième partition de la Pologne . Des troupeaux de bisons sauvages d’Europe ont également existé dans la forêt jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Les rois polonais ont pris des mesures pour protéger le bison. Le roi Sigismond II Auguste a institué la peine de mort pour le braconnage d’un bison européen à Białowieża au milieu du XVIe siècle. Au début du XIXe siècle, après les partitions du Commonwealth polonais, laLes tsars russes ont conservé les anciennes lois lituaniennes protégeant le troupeau de bisons européens à Białowieża. Malgré ces mesures et d’autres, la population de bisons d’Europe a continué de décliner au cours du siècle suivant, seules les populations de Białowieża et du Caucase du Nord ayant survécu jusqu’au XXe siècle. ^{[40] [41]} Le dernier bison européen de Transylvanie est mort en 1790. ^[42]

Pendant la Première Guerre mondiale , les troupes d’occupation allemandes ont tué 600 bisons européens dans la forêt de Białowieża pour le sport, la viande, les peaux et les cornes. ^[40] Un scientifique allemand a informé les officiers de l’armée que les bisons d’Europe étaient menacés d’extinction imminente, mais à la toute fin de la guerre, les soldats allemands en retraite ont abattu tous les animaux sauf neuf. ^{[40] [41]} Le dernier bison européen sauvage en Pologne a été tué en 1921. Le dernier bison européen sauvage dans le monde a été tué par des braconniers en 1927 dans le Caucase occidental . Cette année-là, il en restait moins de 50, tous détenus par des zoos.

L’International Society for the Preservation of the Wisent est fondée les 25 et 26 août 1923 à Berlin, à l’instar de l’ American Bison Society . Le premier président était Kurt Priemel , directeur du zoo de Francfort , et parmi les membres se trouvaient des experts comme Hermann Pohle , Max Hilzheimer et Julius Riemer . Le premier objectif de la société était de faire l’inventaire de tous les bisons vivants, en vue d’un programme d’élevage. Les membres importants étaient l’Association de chasse polonaise et le Poznańjardins zoologiques, ainsi qu’un certain nombre de particuliers polonais, qui ont fourni des fonds pour acquérir les premières vaches et taureaux bisons. Le livre d’élevage a été publié dans le rapport annuel de l’entreprise à partir de 1932. Alors que Priemel visait à augmenter lentement la population avec une pure conservation de la lignée d’élevage, Lutz Heck prévoyait d’augmenter la population plus rapidement en croisant avec des bisons d’Amérique dans un projet d’élevage séparé en Munich, en 1934. Cela avait le soutien du Reichsjägermeister Hermann Göring , qui espérait un gros gibier chassable. ^[43]Heck a promis par écrit à son puissant partisan: “Puisque des taureaux excédentaires seront bientôt mis en place, la chasse au Wisent sera à nouveau possible dans un avenir prévisible.” Göring lui-même a repris le patronage de l’Association professionnelle allemande des éleveurs de Wisent et Hegers, fondée à la suggestion de Heck. Kurt Priemel, qui avait depuis démissionné de la présidence de l’International Society for the Preservation of the Wisent, a mis en garde en vain contre la “manification”. Heck a répondu en annonçant que Göring prendrait des mesures contre Priemel s’il continuait à s’opposer à ses projets de traversée. Priemel a alors été interdit de publier en relation avec l’élevage de bisons, et la comptable régulière de la Société internationale, Erna Mohr, a été forcée de remettre le registre officiel en 1937. Ainsi, l’ancienne société a été effectivement intégrée à l’association professionnelle nouvellement créée. Après la Seconde Guerre mondiale, donc, seuls les bisons de sang pur dans le parc à gibierSpringe près de Hanovre ont été reconnus comme faisant partie du livre généalogique international. ^{[44] [45]}

Les deux premiers bisons ont été relâchés dans la nature dans la forêt de Białowieża en 1952. ^[46] En 1964, plus de 100 existaient. ^[47]

Antécédents génétiques

Squelette de bison d’Europe

Une étude de 2003 sur l’ADN mitochondrial a indiqué quatre lignées maternelles distinctes dans la tribu Bovini :

• Bovins taurins et zébus
• Bison
• Bison américain et yack
• Banteng , gaur et gayal

L’analyse du chromosome Y a associé le bison et le bison d’Amérique. ^[48] ​​Une étude antérieure, utilisant des empreintes digitales de polymorphisme de longueur de fragment amplifié, a montré une association étroite de wisent et de bison américain et probablement avec le yak. Il a noté que le croisement des espèces de Bovini rendait problématique la détermination des relations. ^[49]

Le bison européen peut se croiser avec le bison américain. Cet hybride est connu en Pologne sous le nom de żubrobizon . Les produits d’un programme de métissage allemand ont été détruits après la Seconde Guerre mondiale. Ce programme était lié à l’impulsion qui a créé le bétail Heck . Les individus croisés créés dans d’autres zoos ont été éliminés des livres de race dans les années 1950. Un programme russe de rétro-élevage a abouti à un troupeau sauvage d’animaux hybrides, qui vit actuellement dans la réserve de biosphère du Caucase (550 animaux en 1999).

Des hybrides de bovins Wisent se produisent également, de la même manière que le beefalo nord-américain . Les bovins et les bisons d’Europe s’hybrident assez facilement. Les mâles de première génération sont stériles. En 1847, un troupeau d’hybrides de bovins wisent nommé żubroń ( / ˈ ʒ uː b r ɒ nj / ) a été créé par Leopold Walicki. Les animaux étaient destinés à devenir des alternatives durables et bon marché au bétail. L’expérience a été poursuivie par des chercheurs de l’ Académie polonaise des sciencesjusqu’à la fin des années 1980. Bien que le programme ait abouti à un animal assez réussi qui était à la fois robuste et pouvait être élevé dans des pâturages marginaux, il a finalement été interrompu. Actuellement, le seul troupeau żubroń survivant se compose de quelques animaux dans la forêt de Białowieża, en Pologne et en Biélorussie.

En 2016, les premières données de séquençage du génome entier de deux taureaux de bisons européens de la forêt de Białowieża ont révélé que les espèces de bisons et de bovins divergeaient d’environ 1,7 à 0,85 Mya, grâce à un processus de spéciation impliquant un flux de gènes limité. ^[50] Ces données confirment en outre la survenue de contacts secondaires plus récents, postérieurs à la divergence entre Bos primigenius primigenius et B. p. namadicus(il y a environ 150 000 ans), entre les lignées bovines wisent et taurines (européennes). Une étude indépendante de l’ADN mitochondrial et des marqueurs autosomiques a confirmé ces contacts secondaires (avec une estimation jusqu’à 10% d’ascendance bovine dans le génome du wisent moderne) amenant les auteurs à aller plus loin dans leurs conclusions en proposant que le wisent soit un hybride entre steppe bisons et aurochs avec un événement d’hybridation datant d’avant 120 000 ans. ^[21] Cependant, d’autres études ont considéré l’estimation de 10 % pour le flux génétique des aurochs comme une surestimation grossière et basée sur des données erronées, et non étayée par les données du génome nucléaire complet du wisent. ^[31]

Certains auteurs soutiennent cependant l’hypothèse selon laquelle la similitude des génomes mitochondriaux des wisent et des bovins ( Bos ) est le résultat d’ un tri incomplet de la lignée lors de la divergence de Bos et Bison de leurs ancêtres communs plutôt que d’un flux de gènes post- spéciation (ancienne hybridation entre Bos et Bison ). Mais ils conviennent que le flux génétique limité de Bos primigenius taurus pourrait expliquer l’affiliation entre les génomes nucléaires wisent et bovins (contrairement aux génomes mitochondriaux ). ^[51]

Alternativement, le séquençage du génome réalisé sur des restes attribués au bison des bois du Pléistocène ( B. schoetensacki ), et publié en 2017, a postulé que des similitudes génétiques entre le bison des bois du Pléistocène et le wisent suggèrent que B. schoetensaki était l’ancêtre du wisent européen. ^{[30] [52]} Cependant, d’autres études ont contesté l’attribution des restes à cette espèce, autrement connue à partir de restes de centaines de milliers d’années plus âgés, les référant à la place à une lignée sans nom de bisons étroitement liée à B. bonasius . ^[31] Une étude de 2018 a proposé que la lignée menant au sage et à la lignée ancestrale du bison d’Amérique et duBison priscus s’était séparé il y a plus d’un million d’années, la différence d’ADN mitochondrial étant le résultat d’un tri incomplet de la lignée. Les auteurs ont également proposé qu’à la fin du Pléistocène moyen, il y avait eu des croisements entre l’ancêtre du sage et l’ancêtre commun du bison priscus et du bison américain. ^[31]

Comportement et biologie

Structure sociale et comportements territoriaux

Femelles adultes avec petits Les bisons vivent généralement en petits troupeaux d’environ 10 animaux; l’image montre un troupeau dans une pépinière dans les montagnes de l’ Altaï .

Le bison d’Europe est un animal de troupeau , qui vit à la fois en groupes mixtes et uniquement masculins. Les groupes mixtes sont composés de femelles adultes, de veaux, de jeunes âgés de 2 à 3 ans et de jeunes taureaux adultes. La taille moyenne des troupeaux dépend de facteurs environnementaux, bien qu’en moyenne, ils comptent huit à 13 animaux par troupeau. Les troupeaux composés uniquement de taureaux sont plus petits que les troupeaux mixtes, contenant en moyenne deux individus. Les troupeaux de bisons européens ne sont pas des unités familiales. Différents troupeaux interagissent fréquemment, se combinent et se séparent rapidement après avoir échangé des individus. ^[38]

La structure sociale du bison a été décrite par les spécialistes comme un matriarcat , car ce sont les vaches du troupeau qui le dirigent et décident où tout le groupe se déplace pour paître. ^[53] Bien que plus grands et plus lourds que les femelles, les taureaux mâles les plus anciens et les plus puissants sont généralement des satellites qui pendent sur les bords du troupeau pour protéger le groupe. ^[54] Les taureaux commencent à jouer un rôle plus actif dans le troupeau lorsqu’un danger pour la sécurité du groupe apparaît, ainsi que pendant la saison des amours – lorsqu’ils se font concurrence. ^[55]

Le territoire détenu par les taureaux est corrélé à l’âge, les jeunes taureaux âgés de cinq à six ans ayant tendance à former des domaines vitaux plus larges que les mâles plus âgés. Le bison d’Europe ne défend pas de territoire et les aires de répartition des troupeaux ont tendance à se chevaucher considérablement. Les zones centrales du territoire sont généralement situées à proximité de prairies et de points d’eau. ^[38]

la reproduction

La saison du rut a lieu d’août à octobre. Les taureaux âgés de 4 à 6 ans, bien que sexuellement matures, sont empêchés de s’accoupler par des taureaux plus âgés. Les vaches ont généralement une période de gestation de 264 jours et donnent généralement naissance à un veau à la fois. ^[38]

En moyenne, les veaux mâles pèsent 27,6 kg (60,8 lb) à la naissance et les femelles 24,4 kg (53,8 lb). La taille corporelle chez les mâles augmente proportionnellement à l’âge de 6 ans. Alors que les femelles ont une augmentation plus élevée de la masse corporelle au cours de leur première année, leur taux de croissance est comparativement plus lent que celui des mâles entre 3 et 5 ans. Les taureaux atteignent la maturité sexuelle à l’âge de deux ans, tandis que les vaches le font dans leur troisième année. ^[38]

Les bisons d’Europe ont vécu jusqu’à 30 ans en captivité, ^[56] mais dans la nature, leur durée de vie est plus courte. La durée de vie d’un zubr à l’état sauvage est généralement comprise entre 18 et 24 ans, bien que les femelles vivent plus longtemps que les mâles. ^[57] Les années de reproduction productives se situent entre quatre et 20 ans chez les femelles, et seulement entre six et 12 ans chez les mâles.

Régime

Les bisons d’Europe se nourrissent principalement d’herbes, bien qu’ils broutent également les pousses et les feuilles; en été, un mâle adulte peut consommer 32 kg de nourriture par jour. ^[58] Le bison européen de la forêt de Białowieża en Pologne est traditionnellement nourri au foin en hiver depuis des siècles, et de grands troupeaux peuvent se rassembler autour de ce complément alimentaire. ^[58] Le bison européen a besoin de boire tous les jours et en hiver, on peut le voir briser la glace avec ses lourds sabots. ^[59] Malgré leurs mouvements lents habituels, les bisons d’Europe sont étonnamment agiles et peuvent dégager des ruisseaux de 3 m de large ou des clôtures de 2 m de haut en partant debout. ^{[59] [60]}

Différences avec le bison américain

Crânes de bison d’Europe (à gauche) et de bison d’Amérique (à droite)

Bien que superficiellement similaires, un certain nombre de différences physiques et comportementales sont observées entre le bison européen et le bison américain. Le zubr a 14 paires de côtes, tandis que le bison américain en a 15. ^[61] Les bisons européens adultes sont (en moyenne) plus grands que les bisons américains et ont des pattes plus longues. ^[62] Les bisons européens ont tendance à parcourir plus et à paître moins que leurs parents américains, car leur cou est réglé différemment. Comparé au bison américain, le nez du bison européen est placé plus en avant que le front lorsque le cou est en position neutre.

Le corps du wisent est moins poilu, bien que sa queue soit plus poilue que celle de l’espèce américaine. Les cornes du bison européen pointent vers l’avant à travers le plan de leur visage, ce qui les rend plus aptes à se battre à travers l’emboîtement des cornes de la même manière que les bovins domestiques, contrairement au bison américain, qui favorise la charge. ^[63] Les bisons européens sont moins faciles à apprivoiser que les américains et se reproduisent moins facilement avec le bétail domestique. ^[64]

En termes de capacité comportementale, le bison européen court plus lentement et avec moins d’endurance, mais saute plus haut et plus longtemps que les bisons américains, montrant des signes d’adaptations plus développées dans les habitats montagneux. ^[13]

Conservation

Réserve de Valchi Dol en Bulgarie

La protection du bison d’Europe a une longue histoire ; entre le XVe et le XVIIIe siècle, ceux de la forêt de Białowieża ont été protégés et leur alimentation complétée. ^[65] Les efforts pour restaurer cette espèce dans la nature ont commencé en 1929, avec la création du Centre de restitution des bisons à Białowieża, en Pologne. ^{[66] [67]} Par la suite, en 1948, le centre d’élevage de bisons a été établi dans la réserve de biosphère de Prioksko-Terrasny .

Les troupeaux modernes sont gérés comme deux lignées distinctes – l’une composée uniquement de Bison bonasus bonasus (tous descendants de seulement sept animaux) et l’autre composée des 12 ancêtres, y compris celui B. b. taureau caucase . ^[68] Cette dernière n’est généralement pas considérée comme une sous-espèce distincte car elle contient de l’ADN de B. b. bonasus et B. b. caucasicius , bien que certains scientifiques les classent comme une nouvelle sous-espèce, B. b. montanus . ^[69] Seule une quantité limitée de dépression consanguine due au goulot d’ étranglement de la populationa été trouvé, ayant un léger effet sur la croissance du squelette chez les vaches et une légère augmentation de la mortalité des veaux. La variabilité génétique continue de diminuer. À partir de cinq taureaux initiaux, tous les taureaux de bisons européens actuels ont l’un des deux seuls chromosomes Y restants .

Réintroduction

Réserve européenne de bisons en Espagne , où un programme de réintroduction à San Cebrián de Mudá , Castille et León est en place. Bisons dans le parc naturel national de Skole Beskids , Stryi Raion en Ukraine

À partir de 1951, les bisons d’Europe ont été réintroduits dans la nature, y compris dans certaines zones où ils n’ont jamais été trouvés à l’état sauvage. ^{[ citation nécessaire ] [70]} Des troupeaux en liberté se trouvent actuellement en Pologne, en Lituanie, en Biélorussie, en Ukraine, en Bulgarie, en Roumanie, en Russie, en Slovaquie, ^[71] en Lettonie, en Suisse, au Kirghizistan, en Allemagne, ^{[72] [73]} et en réserves forestières dans le Caucase occidental . La forêt vierge de Białowieża, une ancienne forêt qui chevauche la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, continue d’avoir la plus grande population de zubr vivant en liberté au monde avec environ 1000 bisons sauvages dénombrés en 2014. ^[74]Des troupeaux ont également été introduits en Moldavie (2005), ^[75] en Espagne (2010), ^[76] au Danemark (2012), ^[77] et en République tchèque (2014). ^[78] Le projet Wilder Blean, dirigé par le Wildwood Trust et le Kent Wildlife Trust , introduit le bison européen au Royaume-Uni pour la première fois en 6000 ans. ^[79] Le troupeau de 3 femelles et 1 mâle sera libéré en 2022 dans une zone de conservation de 2 500 acres à Blean Woods près de Canterbury. ^{[80] [81]} En mars 2022, cinq animaux (un taureau et quatre vaches) ont été réintroduits en Serbie, où le bison s’est éteint vers 1800. Les animaux ont été transportés de la forêt de Białowieża et réintroduits sur la Fruška GoraMontagne. ^[82]

Chiffres et distribution

Chiffres par pays

La population mondiale totale enregistrée en 2019 était d’environ 7 500 personnes – environ la moitié de ce nombre se trouvant en Pologne et en Biélorussie , avec plus de 25 % de la population mondiale basée uniquement en Pologne. ^[6] Pour 2016, le nombre était de 6 573 (dont 4 472 en liberté) et a augmenté. ^[83] Certaines populations locales sont estimées comme :

• Autriche : 10 animaux ^[84]
• Biélorussie : 1 962 animaux ^[85] en 2019.
• Bulgarie : environ 150 animaux dans le nord-est de la Bulgarie ; ^[86] une plus petite population a été réintroduite dans les Rhodopes de l’est . ^[87]
• République Tchèque : 106 animaux en 2017. ^[83]
• Danemark : Deux troupeaux ont été constitués à l’été 2012, dans le cadre de la conservation de l’espèce. D’abord, 14 animaux ont été relâchés près de la ville de Randers, et plus tard, sept animaux à Bornholm . En juin 2012, un homme et six femmes ont été déplacés de Pologne vers l’île danoise de Bornholm . Le plan était d’examiner s’il est possible d’établir une population sauvage de bisons sur l’île sur une période de cinq ans. En 2018, il a été décidé de garder le bison sur Bornholm, mais clôturé. L’espoir est que ces animaux contribueront à la biodiversité en maintenant naturellement des prairies ouvertes et en créant des brèches ouvertes dans la forêt. ^[88] Les bisons sont devenus une grande attraction avec plus de 100 000 visiteurs chaque année.^{[ citation nécessaire ]}
• France : Un troupeau a été établi en 2005 dans les Alpes près du village de Thorenc (près de la ville de Grasse), dans le cadre de la conservation de l’espèce. En 2015, il contenait environ 50 animaux. ^{[ citation nécessaire ]}
• Allemagne : Un troupeau de huit wisents a été relâché dans la nature en avril 2013 dans laréserve naturelle de Rothaarsteig près de Bad Berleburg ( Rhénanie du Nord-Westphalie ). En mai 2015, 13 sages en liberté y vivaient. ^{[ citation nécessaire ]} En septembre 2017, l’un des animaux polonais vivant en liberté a nagé dans la rivière frontalière Oder et a migré vers l’Allemagne. C’était le premier bison sauvage vu en Allemagne depuis plus de 250 ans. Les autorités allemandes ont ordonné que l’animal soit tué et il a été abattu par des chasseurs en septembre 2017. ^{[89] [90]} En 2020, la population a régulièrement augmenté pour atteindre 26 individus, vivant dans une sous-population. ^[1]
• Hongrie : 11 animaux dans le parc national d’Őrség ^[91] et quelques autres dans le parc national de Körös-Maros . ^[92]
• Lituanie : 214 animaux en liberté en 2017. ^[93]
• Moldavie : Disparus de Moldavie depuis le 18e siècle, les sages ont été réintroduits avec l’arrivée de trois bisons européens de la forêt de Białowieża en Pologne plusieurs jours avant le jour de l’indépendance de la Moldavie le 27 août 2005. ^[94] La Moldavie s’intéresse actuellement à l’expansion de sa population de sages, et a entamé des pourparlers avec la Biélorussie en 2019 concernant un programme d’échange de bisons entre les deux pays. ^[95] Les bisons peuvent être trouvés dans Pădurea Domnească .

Bisons à Pădurea Domnească , Moldavie

• Pays- Bas : Natuurpark Lelystad : En 1976, le premier Wisent est arrivé de Białowieża. Natuurpark Lelystad est un centre d’élevage avec un troupeau d’env. 25 animaux vivant avec des chevaux de Przewalski. Tous les Wisents sont inscrits au Studbook Européen et sont de la lignée Lowland. Il est l’un des fournisseurs des projets de réintroduction en Europe. Troupeau de Kraansvlak créé en 2007 avec trois wisents et étendu à six en 2008; ^[96] le troupeau Maashorst établi en 2016 avec 11 sages ; ^[97] et le troupeau Veluwe établi en 2016 avec un petit troupeau. ^[98] En 2020, un nouveau troupeau de 14 bisons a été établi dans le Slikken van de Heen. ^{[ citation nécessaire ]}Les chiffres à la fin de 2017 étaient : Lelystad 24, Kraansvlak 22, Maashorst 15 et le Veluwe 5, pour un total de 66 animaux.
• Pologne : Au 31 décembre 2019, le nombre était de 2 269 ^[99] – la population totale a augmenté d’environ 15 % à 18 % par an. ^[6] Entre 1995 et 2017, le nombre de zubrs en Pologne a doublé ; de 2012 à 2017, il a augmenté de 30 %. ^[100] Les données au 31 décembre 2017 montraient 1 873 animaux vivant en Pologne, dont 1 635 dans des troupeaux en liberté. ^[101] Les données du 31 décembre 2016 montraient 1 698 zubrs vivant en Pologne, dont 1 455 dans des troupeaux en liberté. ^[102] En 2014, ils étaient 1 434 wisents, dont 1 212 appartenaient à des troupeaux en liberté et 522 appartenaient à la population sauvage de la forêt de Białowieża .. Par rapport à 2013, la population totale en 2014 a augmenté de 4,1 %, tandis que la population en liberté a augmenté de 6,5 %. ^[83] Des bisons de Pologne ont également été transportés au-delà des frontières du pays pour stimuler les populations locales d’autres pays, parmi lesquels la Bulgarie, l’Espagne, la Roumanie, la Tchéquie et d’autres. ^[103] La Pologne a été décrite comme le centre d’élevage mondial du bison européen. ^[20] Selon les données du 31 décembre 2019 – sur 2 269 zubrs, 2 048 étaient en liberté et 221 vivaient en captivité, y compris les zoos. Au total, 770 appartenaient à la population sauvage de la forêt de Białowieżaet 668 au parc national de Bieszczady. Au fur et à mesure que le nombre d’animaux augmente, de plus en plus de zubrs sont repérés dans des zones où ils n’ont pas été vus depuis des siècles, en particulier les mâles migrateurs au printemps. Selon le programme national des forêts, le prochain endroit où environ 40 zubrs en liberté seront placés est la région de Lublin ( Lasy Janowskie ) en 2020 et 2021. Cette nouvelle annonce de localisation a entraîné les efforts des écologistes pour reconcevoir certains ponts de l’autoroute S19 ( qui sera construit dans les années 2020 – 2022 pour permettre aux gros animaux de le traverser). ^[104]
• Roumanie : Les wisents ont été réintroduits en 1958, lorsque les deux premiers animaux ont été amenés de Pologne et gardés dans une réserve à Hațeg . Des emplacements similaires sont apparus plus tard à Vama Buzăului (réserve naturelle de Valea Zimbrilor) et à Bucșani, Dâmbovița . L’idée du bison libre, sur le territoire roumain, est née en 1999, grâce à un programme soutenu par la Banque mondiale et l’Union européenne. ^[105] Près de 100 animaux en liberté, à partir de 2019, la population augmentant lentement dans les trois zones où l’on peut trouver des bisons sauvages : nord de la Roumanie – parc naturel de Vânători-Neamț et sud-ouest de la Roumanie – montagnes de Țarcu et montagnes de Poiana Ruscă , en tant que membre deProjet Life-Bison initié par le WWF Roumanie et Rewilding Europe , avec un cofinancement de l’UE à travers son programme LIFE . ^{[105] [106]}
• Russie : En 2020, la population de Wisents en Russie s’est considérablement rétablie et s’élève à 1 588 individus. ^[107]
• Slovaquie : Une réserve de bisons a été créée à Topoľčianky en 1958. ^[108] La réserve a une capacité maximale de 13 animaux mais a élevé environ 180 animaux pour divers zoos. En 2020, il y avait également un troupeau reproducteur sauvage de 48 animaux dans le parc national de Poloniny avec une population croissante. ^[109]
• Espagne : Deux troupeaux dans le nord de l’Espagne ont été établis en 2010. ^[110] En 2018, la population totale avoisinait la centaine d’animaux, dont la moitié en Castille et León, mais aussi dans les Asturies, Valence, l’Estrémadure et les Pyrénées. ^[111]
• Suède : Il y a environ 139 animaux. ^[84]
• Suisse : Venant de Pologne, un mâle et quatre femelles ont été introduits en novembre 2019 dans la réserve naturelle et forestière de Suchy, Canton de Vaud , Suisse romande. Le 15 juin 2020, le premier bébé est né. ^{[112] [113]}
• Ukraine : Une population d’environ 240 animaux, la population est instable et en déclin. ^[114]
• Italie : un petit troupeau se trouve dans le parc Natura Viva près de Vérone, en Italie, où les animaux sont protégés et sont prêts à être remis dans la nature dans les zones sauvages de Roumanie.

Distribution Combat de bisons en Russie

Les plus grands troupeaux de zubr – des populations captives et sauvages – sont toujours basés en Pologne et en Biélorussie, ^[6] dont la majorité se trouve dans la forêt de Białowieża, y compris la population la plus nombreuse de bisons européens vivant en liberté dans le monde avec la plupart des animaux vivant du côté polonais de la frontière. ^[74] La Pologne reste le centre d’élevage du monde pour le wisent. ^[20] Dans les années 1945 à 2014, du seul parc national de Białowieża , 553 spécimens ont été envoyés à la plupart des populations captives de zubr en Europe ainsi qu’à tous les sanctuaires de reproduction de l’espèce en Pologne. ^[74]

Depuis 1983, une petite population réintroduite vit dans les montagnes de l’ Altaï . Cette population souffre de dépression consanguine et a besoin de l’introduction d’animaux non apparentés pour “rafraîchir le sang”. À long terme, les autorités espèrent établir une population d’environ 1 000 animaux dans la région. L’une des populations actuelles les plus septentrionales de bisons d’Europe vit dans l’ oblast de Vologodskaya, dans la vallée nord de la Dvina , à environ 60 ° N. Il survit sans alimentation hivernale supplémentaire. Une autre population russe vit dans les forêts autour de la rivière Desna à la frontière entre la Russie et l’Ukraine. ^[39] La population la plus au nord-est vit dans le parc du Pléistocène au sud de Cherskyen Sibérie , un projet de recréation de l’ écosystème steppique qui a commencé à se modifier il y a 10 000 ans. Cinq sages ont été introduits le 24 avril 2011. Les sages ont été amenés au parc depuis la réserve naturelle de Prioksko-Terrasny près de Moscou . Les températures hivernales descendent souvent en dessous de −50 °C. Quatre des cinq bisons sont morts par la suite en raison de problèmes d’acclimatation à la basse température hivernale.

En 2011, trois bisons ont été introduits dans la réserve sauvage d’Alladale en Écosse. Des plans pour se déplacer davantage dans la réserve ont été faits, mais le projet a échoué car il n’avait pas été “bien pensé”. ^[115] En avril 2013, huit bisons européens (un mâle, cinq femelles et deux veaux) ont été relâchés dans la nature dans la région de Bad Berleburg en Allemagne, ^[116] après 850 ans d’absence depuis l’extinction de l’espèce dans cette région . ^[117]

Des plans sont en cours pour réintroduire deux troupeaux en Allemagne ^[118] et aux Pays-Bas dans la réserve naturelle d’ Oostvaardersplassen ^[119] dans le Flevoland ainsi que dans la Veluwe . En 2007, un projet pilote de bison dans une zone clôturée a été lancé dans le parc national de Zuid-Kennemerland aux Pays-Bas. ^[120] En raison de leur pool génétique limité, ils sont considérés comme très vulnérables aux maladies telles que la fièvre aphteuse . En mars 2016, un troupeau a été relâché dans la réserve naturelle de Maashorst dans le Brabant septentrional . Les zoos de 30 pays ont également un certain nombre de bisons impliqués dans des programmes d’élevage en captivité.

Importance culturelle

Monument de Zubr à Hajnówka

Des représentations du bison d’Europe à différentes époques, à travers des millénaires d’existence de la société humaine, se retrouvent dans toute l’Eurasie sous forme de dessins et de gravures rupestres ; l’un des exemples les plus anciens et les plus célèbres de ce dernier se trouve dans la grotte d’Altamira , l’Espagne actuelle, où l’art rupestre mettant en vedette le wisent du Paléolithique supérieur a été découvert. ^[121] Le bison a également été représenté dans un large éventail d’art dans l’histoire humaine, comme les sculptures, les peintures, les photographies, l’art du verre , et plus encore. ^[122] Les sculptures du wisent construites aux 19èmes et 20èmes siècles continuent à se tenir dans un certain nombre de villes européennes ; sans doute les plus remarquables d’entre eux sont lesla statue de zubr à Spała de 1862 conçue par Mihály Zichy et les deux sculptures de bison à Kiel sculptées par August Gaul en 1910-1913. Cependant, un certain nombre d’autres monuments à l’animal existent également, comme ceux de Hajnówka et Pszczyna ou à l’ entrée du zoo de Kiev . ^{[122] [121]} Mikołaj Hussowczyk , un poète écrivant en latin sur le Grand-Duché de Lituanie au début du XVIe siècle, a décrit le zubr dans une œuvre de fiction historiquement significative de 1523. ^[123]

Le zubr est considéré comme l’un des animaux nationaux de la Pologne et de la Biélorussie. ^[5] Pour cette raison et le fait que la moitié de la population mondiale de bisons européens se trouve répartie dans ces deux pays, ^[6] le wisent figure toujours en bonne place dans l’ héraldique de ces États voisins (en particulier dans la région de chevauchement de l’Est ). Pologne et Biélorussie occidentale ). ^[122] Les exemples en Pologne incluent les armoiries de: les comtés de Hajnówka et Zambrów , les villes Sokółka et Żywiec , les villages Białowieża et Narewka, ainsi que les armoiries des familles Pomian et Wieniawa . Les exemples en Biélorussie incluent les voblasts de Grodno et de Brest , la ville de Svislach et d’autres. Le bison d’Europe peut également être trouvé sur les armoiries des pays voisins: Perloja dans le sud de la Lituanie, Lypovets dans le centre-ouest de l’Ukraine et Zubří dans l’est de la Tchéquie – ainsi que plus loin à l’extérieur de la région, comme Kortezubi en basque . Pays, et Jabel en Allemagne.

Une vodka aromatisée appelée Żubrówka ( [ʐuˈbrufka] ), issue d’une recette de la szlachta du Royaume de Pologne au 14ème siècle, est depuis 1928 produite industriellement en tant que marque en Pologne. ^[124] Dans les décennies qui ont suivi, elle est devenue connue comme la “vodka polonaise la plus connue au monde” ^[125] et a déclenché la création d’un certain nombre de marques de copie inspirées de l’original en Biélorussie, en Russie, en Allemagne, ainsi que d’autres marques en Pologne. ^[126] La marque polonaise d’origine est connue pour placer un brin décoratif d’ herbe à bison de la forêt de Białowieżadans chaque bouteille de leur produit ; le nom de la plante en polonais et la vodka portent le nom de żubr , le nom polonais du bison d’Europe. ^[124] Le zubr apparaît également commercialement comme un symbole d’un certain nombre d’autres marques polonaises, telles que la marque de bière populaire Żubr et sur le logo de la deuxième plus grande banque de Pologne, Bank Pekao SA ^[122]

Voir également

Scholia a un profil thématique pour le bison d’Europe .

• Parc national de Białowieża
• Parc naturel de Vânători-Neamț
• Bubalus murrensis
• Bison des bois
• pubienne

Remarques

1. ^ Empruntant au Wisent allemand . Voir wisent et Wisent pour l’étymologie.
2. ^ Un nom moins couramment utilisé pour le bison européen en anglais, emprunté au polonais. Auparavant également utilisé pour désigner une race de l’espèce. Voir zubr et żubr pour plus d’informations.
3. ^ Utilisé principalement dans les sources américaines. ^{[2] [3]}

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Liens externes

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Wikispecies contient des informations relatives au bison d’Europe .

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• The Extinction Website – Bison d’Europe des Carpates ( Bison bonasus hungarorum ) .
• Bison d’Europe/bison
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• Fiche d’information sur les espèces dans la base de données LHNet
• “Wisent en ligne” du district forestier de Browsk dans le parc national de Białowieża, Pologne
• National Geographic – Rewilding Europe ramène le plus grand animal terrestre du continent
• Centre européen de conservation du bison
• Rewilding bison en Roumanie
• Répartition et quantité du bison d’Europe en 2014 Archivé le 23 septembre 2015 à la Wayback Machine (PDF; 213 ko)