Xi Jinping
Xi Jinping [note 1] ( anglais : / ˈ ʃ iː dʒ ɪ n ˈ p ɪ ŋ / SHEE jin- PING ; chinois :习近平; pinyin : Xí Jìnpíng ; [ɕǐ tɕîn phǐŋ] ; né le 15 juin 1953) est un homme politique chinois qui a été secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale (CMC) depuis 2012, et président de laRépublique populaire de Chine (RPC) depuis 2013. Xi est le chef suprême de la Chine, le leader politique le plus en vue de la République populaire de Chine, depuis 2012.
| Xi Jinping | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| 习近平 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| Secrétaire général du Parti communiste chinois | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Titulaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Prise de fonction le 15 novembre 2012 |
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| Précédé par | Hu Jintao | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| 7e président de la République populaire de Chine | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Titulaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Prise de fonction le 14 mars 2013 |
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| Premier | Li Keqiang | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Vice président |
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| Précédé par | Hu Jintao | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Président de la Commission militaire centrale | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Titulaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Poste assumé
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| Adjoint |
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| Précédé par | Hu Jintao | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| Détails personnels | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Née | (1953-06-15) 15 juin 1953 (68 ans) Pékin , Chine |
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| Parti politique | Parti communiste chinois (depuis 1974) [1] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Conjoint(s) |
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| Enfants | Xi Mingzé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Parents) |
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| Les proches |
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| Résidence(s) | Zhongnanhai | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Éducation | Université Tsinghua ( BEng , LLD ) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Signature |  |
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| Site Internet | www.gov.cn | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Service militaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Allégeance | Chine | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Succursale/service | Armée de Libération du Peuple | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Des années de service | 1979-1982 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Rang | Secrétaire du ministre de la Défense Geng Biao | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Unité | Bureau général de la Commission militaire centrale | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| nom chinois | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Chinois simplifié | 习近平 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Chinois traditionnel | 習近平 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Adhésion à l’institution centrale
Groupes et Commissions Pilotes
Autres mandats occupés
Chef suprême de
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Fils du vétéran communiste chinois Xi Zhongxun , il a été exilé dans le comté rural de Yanchuan à l’adolescence à la suite de la purge de son père pendant la Révolution culturelle , et a vécu dans un yaodong du village de Liangjiahe, où il a rejoint le PCC et a travaillé comme parti local. secrétaire. Après avoir étudié le génie chimique à l’université de Tsinghua en tant qu’« étudiant ouvrier-paysan-soldat », Xi a gravi les échelons politiques dans les provinces côtières chinoises. Xi a été gouverneur du Fujian de 1999 à 2002, avant de devenir gouverneur et secrétaire du parti du Zhejiang voisinde 2002 à 2007. Suite au limogeage du secrétaire du Parti de Shanghai, Chen Liangyu , Xi a été muté pour le remplacer pendant une brève période en 2007. Il a ensuite rejoint le Comité permanent du Politburo (PSC) du PCC et a été premier secrétaire du Secrétariat central en octobre 2007. En 2008, il a été désigné comme successeur présumé de Hu Jintao en tant que chef suprême ; à cette fin, Xi a été nommé vice-président de la RPC et vice-président du CMC . Il a officiellement reçu le titre de « noyau dirigeant » du PCC en 2016. Xi est également membre du CPS depuis 2007. En 2018, il a aboli la présidencelimites de durée .
Xi est le premier secrétaire général du PCC né après la création de la RPC. Depuis son arrivée au pouvoir, Xi a introduit des mesures de grande envergure pour faire respecter la discipline de parti et imposer l’unité interne. Sa campagne anti-corruption a entraîné la chute d’éminents responsables sortants et retraités du PCC, dont un ancien membre du CPS. Il a également adopté ou promu une politique étrangère plus affirmée, notamment en ce qui concerne les relations sino-japonaises , les revendications de la Chine en mer de Chine méridionale et son plaidoyer pour le libre-échange et la mondialisation .. Il a cherché à étendre l’influence africaine et eurasienne de la Chine par le biais de l’ Initiative Ceinture et Route .
Xi a souvent été décrit comme un dictateur ou un dirigeant autoritaire par des observateurs politiques et universitaires, [9] citant une augmentation de la censure et de la surveillance de masse , une détérioration des droits de l’homme, y compris l’internement des musulmans ouïghours au Xinjiang , le culte de la personnalité se développant autour lui, [10] et la suppression des limites de mandats pour la direction sous son mandat. [a] Les pensées politiques de Xi ont été incorporées dans les constitutions du parti et nationales . [25][26] [27] En tant que figure centrale de la cinquième génération de dirigeants de la RPC, Xi a considérablement centralisé le pouvoir institutionnel en assumant un large éventail de postes de direction, y compris la présidence de la nouvelle Commission de sécurité nationale , ainsi que de nouveaux postes de direction. commissions sur les réformes économiques et sociales, la restructuration et la modernisation militaires et Internet. [28]
Le 11 novembre 2021, le PCC a déclaré que l’idéologie de Xi était « l’essence de la culture chinoise ». [29] Il s’agit de la troisième résolution fondamentale du PCC depuis sa création, et l’élève symboliquement au même niveau de prestige que les dirigeants Mao Zedong et Deng Xiaoping . [29]
Première vie et éducation
Xi Jinping est né à Pékin le 15 juin 1953, deuxième fils de Xi Zhongxun et de sa mère Qi Xin . Après la fondation de la RPC en 1949, le père de Xi a occupé une série de postes, dont chef de la propagande du Parti , vice-premier ministre et vice-président de l’Assemblée populaire nationale . [30] Xi avait deux sœurs aînées, Qiaoqiao , nées en 1949 et An’an (安安; Ān’ān ), née en 1952. [31] [32] Le père de Xi était originaire du comté de Fuping , Shaanxi, et Xi a pu retracer davantage sa descendance patrilinéaire de Xiying enDengzhou , Henan. [33]
Xi est allé à l’école n ° 25 de Pékin, [34] puis à l’école Bayi de Pékin , [35] [36] dans les années 1960. Il s’est lié d’amitié avec Liu He , qui a fréquenté l’école n ° 101 de Pékin dans le même district, qui est devenu plus tard vice-Premier ministre chinois et proche conseiller de Xi après être devenu le chef suprême de la Chine. [37] [38] En 1963, alors qu’il avait 10 ans, son père a été purgé du PCC et envoyé travailler dans une usine à Luoyang , Henan. [39] En mai 1966, la Révolution culturellea interrompu l’enseignement secondaire de Xi lorsque toutes les classes secondaires ont été interrompues pour que les étudiants critiquent et combattent leurs professeurs. Des militants étudiants ont saccagé la maison de la famille Xi et l’une des sœurs de Xi, Xi Heping, s’est suicidée sous la pression. [40] Plus tard, sa mère a été forcée de dénoncer publiquement son père, car il a été exhibé devant une foule comme un ennemi de la révolution. Son père a ensuite été emprisonné en 1968 alors que Xi avait 15 ans. Sans la protection de son père, Xi a été envoyé travailler dans le village de Liangjiahe, Wen’anyi , comté de Yanchuan , Yan’an, Shaanxi, en 1969 dans Mao Zedong’s Down to the Mouvement campagnard . [41] Il a travaillé comme secrétaire du partide Liangjiahe, où il vivait dans une maison troglodyte . [42] Après quelques mois, incapable de supporter la vie rurale, il s’est enfui à Pékin. Il a été arrêté lors d’une répression contre les déserteurs de la campagne et envoyé dans un camp de travail pour creuser des fossés, mais est ensuite retourné au village, y passant sept ans au total. [43] [44]
Les malheurs et les souffrances de sa famille dans ses premières années ont durci la vision de la politique de Xi. Lors d’une interview en 2000, il a déclaré : « Les gens qui ont peu de contact avec le pouvoir, qui en sont loin, voient toujours ces choses comme mystérieuses et nouvelles. Mais ce que je vois, ce ne sont pas seulement les choses superficielles : le pouvoir, les fleurs, la gloire, les applaudissements. Je vois les releveurs et comment les gens peuvent souffler le chaud et le froid. Je comprends la politique à un niveau plus profond. Les enclos étaient une référence aux maisons de détention des gardes rouges pendant la Révolution culturelle. [45]
Après avoir été rejeté sept fois, Xi a rejoint la Ligue de la jeunesse communiste de Chine en 1971 en se liant d’amitié avec un responsable local. [46] Il a retrouvé son père en 1972, en raison d’une réunion de famille ordonnée par le premier ministre Zhou Enlai . [40] À partir de 1973, il a demandé à rejoindre le PCC dix fois et a finalement été accepté à sa dixième tentative en 1974. [47] [48]
De 1975 à 1979, Xi a étudié le génie chimique à l’université de Tsinghua en tant qu’« étudiant ouvrier-paysan-soldat » à Pékin. Les majors de l’ingénierie y passaient environ 15% de leur temps à étudier le marxisme-léninisme-pensée de Mao Zedong et 5% de leur temps à faire des travaux agricoles et à «apprendre de l’Armée populaire de libération». [49]
Montée en puissance
De 1979 à 1982, Xi a été secrétaire de l’ancien subordonné de son père, Geng Biao , alors vice-premier ministre et secrétaire général du CMC. Cela a valu à Xi une certaine expérience militaire. [46] En 1985, en tant qu’élément d’une délégation chinoise pour étudier l’agriculture américaine, il est resté dans la maison d’une famille américaine dans la ville de Muscatine, Iowa . Ce voyage et son séjour de deux semaines dans une famille américaine auraient eu une impression durable sur lui et sur sa vision des États-Unis. [50]
En 1982, il a été envoyé dans le comté de Zhengding dans le Hebei en tant que secrétaire adjoint du parti du comté de Zhengding. Il a été promu en 1983 au poste de secrétaire, devenant le plus haut fonctionnaire du comté. [51] Xi a ensuite servi dans quatre provinces au cours de sa carrière politique régionale : Hebei (1982-1985), Fujian (1985-2002), Zhejiang (2002-2007) et Shanghai (2007). [52] Xi a occupé des postes au sein du comité municipal du parti de Fuzhou et est devenu président de l’école du parti de Fuzhou en 1990. En 1997, il a été nommé membre suppléant du 15e comité central du PCC.. Cependant, sur les 151 membres suppléants du Comité central élus lors du 15e Congrès du Parti, Xi a reçu le plus petit nombre de votes favorables, le plaçant dernier dans le classement des membres, apparemment en raison de son statut de prince . [note 2] [53]
De 1998 à 2002, Xi a étudié la théorie marxiste et l’éducation idéologique à l’Université Tsinghua, [54] où il a obtenu un doctorat en droit et idéologie en 2002. [55] En 1999, il a été promu au poste de vice-gouverneur du Fujian, puis il est devenu gouverneur un an plus tard. Dans le Fujian, M. Xi s’est efforcé d’attirer les investissements de Taïwan et de renforcer le secteur privé de l’économie provinciale. [56] En février 2000, lui et le secrétaire provincial du Parti Chen Mingyi ont été convoqués devant les principaux membres du secrétaire général du PSC, Jiang Zemin , le premier ministre Zhu Rongji , le vice-président Hu Jintao et le secrétaire de l’inspection disciplinaire .Wei Jianxing – pour expliquer les aspects du Scandale Yuanhua . [57]
En 2002, Xi a quitté le Fujian et a occupé des postes politiques de premier plan dans le Zhejiang voisin. Il a finalement pris la relève en tant que secrétaire du comité provincial du parti après plusieurs mois en tant que gouverneur par intérim, occupant un poste de haut niveau provincial pour la première fois de sa carrière. En 2002, il est élu membre à part entière du 16e Comité central , marquant son ascension sur la scène nationale. Pendant son séjour dans le Zhejiang, Xi a présidé à des taux de croissance annoncés de 14 % en moyenne par an. [58] Sa carrière dans le Zhejiang a été marquée par une position dure et directe contre les fonctionnaires corrompus. Cela lui a valu un nom dans les médias nationaux et a attiré l’attention des principaux dirigeants chinois. [59]
Après le limogeage du secrétaire du Parti de Shanghai Chen Liangyu en septembre 2006 en raison d’un scandale de la caisse de sécurité sociale , Xi a été muté à Shanghai en mars 2007, où il a été secrétaire du Parti pendant sept mois. [60] [61] À Shanghai, Xi a évité la controverse et était connu pour observer strictement la discipline du parti. Par exemple, les administrateurs de Shanghai ont tenté de gagner ses faveurs en organisant un train spécial pour le faire faire la navette entre Shanghai et Hangzhou afin qu’il termine la remise de son travail à son successeur en tant que secrétaire du parti du Zhejiang, Zhao Hongzhu.. Cependant, Xi aurait refusé de prendre le train, citant un règlement du parti peu appliqué qui stipulait que les trains spéciaux ne pouvaient être réservés qu’aux “dirigeants nationaux”. [62] Pendant qu’à Shanghai, il a travaillé sur la préservation de l’unité de l’organisation locale du parti. Il a promis qu’il n’y aurait pas de « purges » pendant son administration, malgré le fait que de nombreux responsables locaux auraient été impliqués dans le scandale de corruption de Chen Liangyu. [63] Sur la plupart des questions, Xi a largement fait écho à la ligne de la direction centrale. [64]
Membre du Comité permanent du Politburo
Xi Jinping saluant le président américain George W. Bush en août 2008. 
Xi Jinping avec le président russe Dmitri Medvedev le 28 septembre 2010.
Xi a été nommé au PSC de neuf hommes lors du 17e Congrès du Parti en octobre 2007. Il a été classé au-dessus de Li Keqiang , une indication qu’il allait succéder à Hu Jintao en tant que prochain dirigeant de la Chine . En outre, Xi a également occupé le poste de premier secrétaire du secrétariat central du PCC . Cette évaluation a été confirmée lors du 11e Congrès national du peuple en mars 2008, lorsque Xi a été élu vice-président de la RPC . [65] [ meilleure source nécessaire ] Suite à son élévation, Xi a occupé un large éventail de portefeuilles. Il a été chargé des préparatifs complets des Jeux olympiques d’été de 2008à Pékin, en plus d’être la figure de proue du gouvernement central dans les affaires de Hong Kong et de Macao. En outre, il est également devenu le nouveau président de l’ École centrale du Parti du PCC, son aile de formation des cadres et d’éducation idéologique. Au lendemain du tremblement de terre du Sichuan en 2008 , M. Xi s’est rendu dans des zones sinistrées du Shaanxi et du Gansu . Il a effectué son premier voyage à l’étranger en tant que vice-président en Corée du Nord, en Mongolie, en Arabie saoudite, au Qatar et au Yémen du 17 au 25 juin 2008. [66] Après les Jeux olympiques, Xi s’est vu confier le poste de président du comité pour les préparatifs du 60e anniversaire Célébrations de la fondation de la RPC. Il aurait également été à la tête d’un comité de haut niveau du PCC surnommé leProjet 6521 , chargé d’assurer la stabilité sociale lors d’une série d’anniversaires politiquement sensibles en 2009. [67]
La position de Xi en tant que successeur apparent pour devenir le chef suprême a été menacée par l’ascension rapide de Bo Xilai , le secrétaire du parti de Chongqing à l’époque. Bo devait rejoindre le PSC lors du 18e Congrès du Parti , avec la possibilité de créer un contrepoids à Xi, voire de le remplacer. [68] Les politiques de Bo à Chongqing ont inspiré des imitations dans toute la Chine et ont reçu les éloges de Xi lui-même lors de la visite de Xi à Chongqing en 2010. Les enregistrements des éloges de Xi ont ensuite été effacés après qu’il soit devenu le chef suprême. La position de Xi en tant que successeur a été assurée avec la chute de Bo après l’ incident de Wang Lijun . [69]
Xi est considéré comme l’un des membres les plus prospères du Parti du prince héritier , une quasi-clique d’hommes politiques descendants des premiers révolutionnaires communistes chinois. Interrogé sur Xi, l’ancien Premier ministre de Singapour, Lee Kuan Yew , a déclaré qu’il se sentait “un homme réfléchi qui a traversé de nombreuses épreuves et tribulations”. [70] Lee a également commenté: “Je le mettrais dans la classe de personnes de Nelson Mandela . Une personne avec une énorme stabilité émotionnelle qui ne permet pas à ses malheurs personnels ou à ses souffrances d’affecter son jugement. En d’autres termes, il est impressionnant”. [71] Ancien secrétaire américain au Trésor Henry Paulsona décrit Xi comme “le genre de gars qui sait comment faire passer les choses au-delà de la ligne de but”. [72] Le Premier ministre australien Kevin Rudd a déclaré que Xi “a suffisamment d’expérience réformiste, partisane et militaire pour être vraiment son propre homme”. [73]
Voyages en tant que vice-président
En février 2009, en sa qualité de vice-président, Xi Jinping entreprend une tournée en Amérique latine, visitant le Mexique [74] , la Jamaïque [75] la Colombie [76] le Venezuela [77] et le Brésil [78] pour promouvoir liens chinois dans la région et renforcer la réputation du pays dans le sillage de la crise financière mondiale . Il a également visité La Valette , Malte, avant de retourner en Chine. [79]
Incident de commentaire au Mexique
Le 11 février 2009, lors d’une visite au Mexique, Xi s’est exprimé devant un groupe de Chinois d’outre -mer et a expliqué les contributions de la Chine pendant la crise financière internationale, affirmant que c’était « la plus grande contribution à l’ensemble de la race humaine, faite par la Chine, pour empêcher ses 1,3 milliard d’habitants de la faim”. [note 3] Il poursuit en remarquant : « Il y a des étrangers qui s’ennuient, qui ont le ventre plein, qui n’ont rien de mieux à faire que de nous pointer du doigt. Premièrement, la Chine n’exporte pas la révolution ; deuxièmement, la Chine n’exporte pas la faim. et la pauvreté ; troisièmement, la Chine ne vient pas vous causer des maux de tête. Que dire de plus ? » [note 4] [80]L’histoire a été rapportée sur certaines chaînes de télévision locales. La nouvelle a conduit à un flot de discussions sur les forums Internet chinois et il a été rapporté que le ministère chinois des Affaires étrangères avait été pris au dépourvu par les remarques de Xi, car la vidéo réelle a été tournée par des journalistes accompagnant Hong Kong et diffusée sur Hong Kong TV. , qui sont ensuite apparus sur divers sites Web de vidéo sur Internet. [81]
Dans l’ Union européenne , Xi s’est rendu en Belgique, en Allemagne, en Bulgarie, en Hongrie et en Roumanie du 7 au 21 octobre 2009. [82] Il s’est rendu au Japon, en Corée du Sud, au Cambodge et au Myanmar lors de son voyage en Asie du 14 au 22 décembre 2009. [83 ] Il s’est ensuite rendu aux États-Unis, en Irlande et en Turquie en février 2012. Cette visite comprenait une rencontre avec le président américain Barack Obama à la Maison Blanche [84] puis le vice-président Joe Biden ; et s’arrête en Californie et en Iowa , où il a rencontré la famille qui l’avait précédemment hébergé lors de sa tournée de 1985 en tant que fonctionnaire provincial du Hebei . [85]
Disparition
Quelques mois avant son ascension à la direction du parti, Xi a disparu de la couverture médiatique officielle pendant plusieurs semaines à partir du 1er septembre 2012. Le 4 septembre, il a annulé une réunion avec la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton , puis a également annulé des réunions avec le Premier ministre de Singapour. Le ministre Lee Hsien Loong et un haut responsable russe. Il a été dit que Xi “s’était effectivement mis en grève” en préparation de la transition du pouvoir afin d’installer des alliés politiques dans des rôles clés. [46] Le Washington Post a rapporté d’une source unique que Xi pourrait avoir été blessé lors d’une altercation lors d’une réunion de la « deuxième génération rouge » qui a tourné à la violence. [86]
Leadership
Accession aux meilleurs postes
Le 15 novembre 2012, Xi a été élu aux postes de secrétaire général du PCC et de président du CMC par le 18e Comité central du PCC . Cela a fait de lui, de manière informelle, le chef suprême et le premier à être né après la fondation de la RPC. Le lendemain, Xi a mené la nouvelle formation du PSC sur scène lors de sa première apparition publique. [87] Le PSC a été réduit de neuf à sept, seuls Xi et Li Keqiang conservant leurs sièges ; les cinq autres membres étaient nouveaux. [88] [89] [90]Contrairement à la pratique courante des dirigeants chinois, le premier discours de Xi en tant que secrétaire général était rédigé en termes clairs et ne comportait aucun slogan politique ni mention de ses prédécesseurs. [91] Xi a mentionné les aspirations de la personne moyenne, remarquant : « Notre peuple… s’attend à une meilleure éducation, des emplois plus stables, de meilleurs revenus, une sécurité sociale plus fiable, des soins médicaux d’un niveau plus élevé, des conditions de vie plus confortables et un plus bel environnement.” Xi a également promis de lutter contre la corruption au plus haut niveau, faisant allusion au fait que cela menacerait la survie du PCC ; il était réticent aux réformes économiques de grande envergure. [92]
En décembre 2012, Xi s’est rendu dans le Guangdong lors de son premier voyage hors de Pékin depuis qu’il a pris la direction du Parti. Le thème principal du voyage était d’appeler à de nouvelles réformes économiques et à une armée renforcée. Xi a visité la statue de Deng Xiaoping et son voyage a été décrit comme suivant les traces du propre voyage de Deng dans le sud en 1992 , qui a donné l’impulsion à de nouvelles réformes économiques en Chine après que les dirigeants du parti conservateur ont bloqué de nombreuses réformes de Deng à la suite du 1989 . Manifestations et massacre de la place Tiananmen . Lors de son voyage, Xi a constamment fait allusion à son slogan le ” Rêve chinois”. “Ce rêve peut être considéré comme le rêve d’une nation forte. Et pour l’armée, c’est le rêve d’une armée forte », a déclaré Xi aux marins . et son entourage mangeaient régulièrement au buffet de l’hôtel. Il voyageait dans une grande camionnette avec ses collègues plutôt qu’une flotte de limousines, et ne restreignait pas la circulation sur les parties de l’autoroute qu’il parcourait. [94]
Xi a été élu président de la RPC le 14 mars 2013, lors d’un vote de confirmation par le 12e Congrès national du peuple à Pékin. Il a obtenu 2 952 voix pour, une voix contre et trois abstentions. [87] Il a remplacé Hu Jintao, qui a pris sa retraite après avoir servi deux mandats. [95] En sa nouvelle qualité de président, le 16 mars 2013, Xi a exprimé son soutien à la non-ingérence dans les relations sino-sri lankaises lors d’un vote du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant ce pays pour les abus du gouvernement pendant la guerre civile sri lankaise . [96] Le 17 mars, Xi et ses nouveaux ministres ont organisé une rencontre avec le chef de l’exécutif de Hong Kong ,CY Leung , confirmant son soutien à Leung. [97] Quelques heures après son élection, Xi a discuté de la cybersécurité et de la Corée du Nord avec le président américain Barack Obama par téléphone. Obama a annoncé les visites des secrétaires au Trésor et d’État Jacob Lew et John F. Kerry en Chine la semaine suivante. [98]
Campagne anti-corruption
Xi a juré de réprimer la corruption presque immédiatement après son arrivée au pouvoir lors du 18e Congrès du Parti. Dans son discours inaugural en tant que secrétaire général, Xi a mentionné que la lutte contre la corruption était l’un des défis les plus difficiles pour le parti. [99] Quelques mois après le début de son mandat, Xi a présenté le “guide en huit points”, énumérant les règles destinées à lutter contre la corruption et le gaspillage lors des activités officielles du parti ; il visait à une discipline plus stricte sur la conduite des responsables du parti. Xi s’est également engagé à extirper “les tigres et les mouches”, c’est-à-dire les hauts fonctionnaires et les fonctionnaires ordinaires du parti. [100]
Au cours des trois premières années de l’exercice, il a engagé des poursuites contre les anciens vice-présidents du CMC Xu Caihou et Guo Boxiong , l’ancien membre du CPS et chef de la sécurité Zhou Yongkang et l’ancien assistant en chef de Hu Jintao Ling Jihua . [101] Avec le nouveau chef de discipline Wang Qishan , l’ administration de Xi a dirigé la formation d'”équipes d’inspection centralisées” (中央巡视组). Il s’agissait essentiellement d’équipes de fonctionnaires interjuridictionnelles dont la tâche principale était d’acquérir une compréhension plus approfondie des opérations des organisations provinciales et locales du parti et, ce faisant, de faire également respecter la discipline de parti imposée par Pékin. De nombreuses équipes de travail ont également eu pour effet d’identifier et d’ouvrir des enquêtes sur les hauts fonctionnaires. Plus d’une centaine de responsables provinciaux et ministériels ont été impliqués lors d’une vaste campagne nationale de lutte contre la corruption. Il s’agissait notamment d’anciens et d’actuels responsables régionaux ( Su Rong , Bai Enpei , Wan Qingliang ), de personnalités de premier plan d’entreprises publiques et d’organes du gouvernement central ( Song Lin , Liu Tienan) et des généraux de haut rang dans l’armée ( Gu Junshan ). En juin 2014, l’ establishment politique provincial du Shanxi a été décimé, avec quatre responsables limogés en une semaine des plus hauts échelons de l’organisation provinciale du parti. Au cours des deux premières années de la campagne, plus de 200 000 fonctionnaires de rang inférieur ont reçu des avertissements, des amendes et des rétrogradations. [102]
La campagne a conduit à la chute d’éminents responsables sortants et retraités du PCC, y compris des membres du PSC. [103] La campagne anti-corruption de Xi est considérée par les critiques comme une purge politique d’une ampleur jamais vue depuis le président Mao, dans le but d’éliminer les opposants potentiels et de consolider le pouvoir. [104] La création par Xi d’une nouvelle agence de lutte contre la corruption, la Commission nationale de surveillance, classée au-dessus de la Cour suprême, a été décrite par le directeur d’ Amnesty International pour l’Asie de l’Est comme une “menace systémique pour les droits humains” qui “place des dizaines de des millions de personnes à la merci d’un système secret et pratiquement irresponsable qui est au-dessus de la loi.” [105] [106]
La censure
Le « document n°9 » est un document interne confidentiel largement diffusé au sein du PCC en 2013 par la Direction générale du parti . [107] [108] Il a été publié en juillet 2012. [109] Le document met en garde contre sept valeurs occidentales dangereuses :
- La démocratie constitutionnelle , qui comprend des principes tels que les systèmes multipartites , la séparation des pouvoirs , les élections générales et l ‘ indépendance judiciaire ; [110]
- Valeurs universelles , une notion contraire à la doctrine maoïste, selon laquelle le système de valeurs occidental transcende la nation en classe et s’applique à la Chine. [111] [112]
- La société civile , la notion que les droits individuels sont primordiaux, plutôt que les droits collectifs établis par le PCC ;
- Le néolibéralisme pro-marché , faisant référence aux valeurs économiques libertaires et à la mondialisation ; [113]
- Indépendance des médias , car Xi était particulièrement hostile aux idées occidentales du journalisme et à la notion d’une presse qui pourrait critiquer les politiques du gouvernement et du Parti [114] [ meilleure source nécessaire ]
- Nihilisme historique ; et
- Questionner la nature du socialisme à la chinoise . [115]
La couverture de ces sujets dans les supports pédagogiques est interdite. [116] Bien qu’il soit antérieur à l’ascension officielle de Xi Jinping aux postes de haut niveau du parti et de l’État, la publication de ce document interne, qui a introduit de nouveaux sujets qui n’étaient auparavant pas « interdits », a été considérée comme la reconnaissance par Xi du « sacro -saint » nature de la domination du PCC sur la Chine. [115]
Censure d’Internet
Depuis que Xi est devenu secrétaire général du PCC, la censure d’Internet en Chine a été considérablement renforcée. [117] [118] Présidant la Conférence sur la gouvernance du cyberespace en Chine les 20 et 21 avril 2018, Xi s’est engagé à “réprimer férocement les infractions pénales, notamment le piratage, la fraude aux télécommunications et la violation de la vie privée des citoyens”. [119] Son administration a également supervisé davantage de restrictions Internet imposées en Chine et est décrite comme étant “plus stricte dans tous les domaines” sur la parole que les administrations précédentes. [120] Xi a adopté une position très ferme pour contrôler l’utilisation d’Internet en Chine, y compris Google et Facebook , [121]prônant la censure d’Internet dans le pays comme le concept de ” souveraineté d’Internet “. [122] [123] La censure de Wikipédia a également été stricte ; depuis avril 2019, toutes les versions de Wikipédia ont été bloquées en Chine. [124] De même, la situation des utilisateurs de Weibo a été décrite comme un changement de la peur que des messages individuels soient supprimés, ou au pire son compte, à la peur d’être arrêté. [125] Une loi promulguée en septembre 2013 a autorisé une peine de trois ans de prison pour les blogueurs qui ont partagé plus de 500 fois tout contenu considéré comme « diffamatoire ». [126]Le Département d’État de l’information sur Internet a convoqué un groupe de blogueurs influents à un séminaire leur demandant d’éviter d’écrire sur la politique, le PCC ou de faire des déclarations contredisant les récits officiels. De nombreux blogueurs ont cessé d’écrire sur des sujets controversés, et Weibo a décliné, une grande partie de son lectorat se déplaçant vers les utilisateurs de WeChat s’adressant à des cercles sociaux très limités. [126] En 2017, les opérateurs de télécommunications en Chine ont reçu pour instruction du gouvernement de bloquer l’utilisation par les particuliers des réseaux privés virtuels (VPN) d’ici février 2018. [127]
Caricature et censure de Winnie l’ourson 
Meme comparant Winnie l’ourson et Tigrou à Xi Jinping et Barack Obama, respectivement.
Les comparaisons entre Xi et le personnage de Disney Winnie l’ourson sont censurées sur Internet chinois suite à la diffusion d’un mème Internet dans lequel des photographies de Xi ont été comparées à l’ours. [128] Le premier mème viral fortement censuré remonte à la visite officielle aux États-Unis en 2013 au cours de laquelle Xi a été photographié par un photographe de Reuters marchant avec le président américain de l’époque, Barack Obama, à Sunnylands, en Californie. Un article de blog où la photographie était juxtaposée à la représentation du dessin animé est devenu viral, [129] [130] [131] mais les censeurs chinois l’ont rapidement supprimé. [132]Lorsque Shinzo Abe a rencontré Xi l’année suivante, une photographie de la rencontre, à nouveau juxtaposée à un dessin animé, est devenue virale. [129] [130] Lorsque Xi Jinping a inspecté les troupes à travers le toit ouvrant de sa limousine, un mème populaire a été créé avec Winnie l’ourson dans une petite voiture. L’image largement diffusée est devenue l’image la plus censurée de l’année. [129]
En 2018, le film Winnie l’ourson Christopher Robin s’est vu refuser une sortie en Chine, [131] [133] à la suite d’un incident au cours duquel les autorités chinoises ont censuré un enfant de neuf ans pour des commentaires sur le poids de Xi. [134] Après les escarmouches Chine-Inde de 2020-2021 , les Indiens ont utilisé des représentations de Winnie l’ourson pour se moquer de Xi Jinping. Le hashtag Twitter #WinniethePooh a été utilisé pour les tweets critiquant les actions de la Chine. [135]
Consolidation du pouvoir
Portrait de Xi à Pékin, septembre 2015
Les observateurs politiques ont qualifié Xi de dirigeant chinois le plus puissant depuis Mao Zedong, en particulier depuis la fin des limites présidentielles à deux mandats en 2018. [136] [137] [138] [139] Xi s’est notamment écarté des pratiques de leadership collectif de son prédécesseurs post-Mao. Il a centralisé son pouvoir et créé des groupes de travail avec lui-même à sa tête pour subvertir la bureaucratie gouvernementale, faisant de lui la figure centrale incontournable de la nouvelle administration. [140]À partir de 2013, le PCC sous Xi a créé une série de nouveaux « groupes dirigeants centraux » ; des comités de pilotage supraministériels, conçus pour contourner les institutions existantes lors de la prise de décisions, et faire ostensiblement de l’élaboration des politiques un processus plus efficace. Le nouvel organe le plus notable est le Groupe directeur central pour l’approfondissement global des réformes. Il a une large compétence sur la restructuration économique et les réformes sociales, et aurait remplacé une partie du pouvoir détenu auparavant par le Conseil d’État et son premier ministre. [141] Xi est également devenu le chef du Groupe dirigeant central pour la sécurité Internet et l’informatisation , en charge de la cybersécurité et de la politique Internet. Le troisième plénum tenu en 2013 a également vu la création de la Commission de sécurité nationale du PCC, un autre organe présidé par Xi, qui, selon les commentateurs, aiderait Xi à consolider les affaires de sécurité nationale. [142] [143] De l’avis d’au moins un politologue, Xi “s’est entouré de cadres qu’il a rencontrés alors qu’il était stationné sur la côte, dans le Fujian et à Shanghai et dans le Zhejiang”. [144] Le contrôle de Pékin est considéré comme crucial pour les dirigeants chinois ; Xi a choisi Cai Qi , l’un des cadres mentionnés ci-dessus, pour gérer la capitale. [145]
Culte de la personnalité 
Portraits holographiques de Mao Zedong et Xi Jinping dans une boutique en Chine
Xi a construit un culte de la personnalité autour de lui depuis son entrée en fonction [26] [27] avec des livres, des dessins animés, des chansons pop et des routines de danse honorant son règne. [146] Suite à l’ascension de Xi au noyau dirigeant du PCC, il a été appelé Xi Dada (Oncle ou Papa Xi). [146] [147] Le village de Liangjiahe, où Xi a été envoyé au travail, est devenu un « sanctuaire des temps modernes » décoré de propagande du PCC et de peintures murales vantant les années formatrices de sa vie. [148]
Le Politburo du PCC a nommé Xi Jinping lingxiu (领袖), un terme respectueux pour « chef » et un titre auparavant uniquement donné à Chiang Kai-shek , Mao Zedong et son successeur immédiat Hua Guofeng . [149] [150] [151] Il est aussi parfois appelé le « grand timonier » (大舵手) et, en juillet 2018 , Li Zhanshu , le président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale , a qualifié Xi de « éternel cœur » du parti. [152] Le 25 décembre 2019, le bureau politique a officiellement désigné Xi comme “Leader du peuple” (人民领袖 ; rénmín lǐngxiù ), un titre que seul Mao avait détenu auparavant. [153]
Suppression des limites de mandat
En mars 2018, l’Assemblée populaire nationale, contrôlée par le parti, a adopté une série d’amendements constitutionnels, notamment la suppression des limites de mandats pour le président et le vice-président, la création d’une commission nationale de surveillance , ainsi que le renforcement du rôle central du PCC. [154] [155] Le 17 mars 2018, la législature chinoise a reconduit Xi comme président, désormais sans limite de mandat ; Wang Qishan a été nommé vice-président. [156] [157] Le jour suivant, Li Keqiang a été renommé premier ministre et les alliés de longue date de Xi, Xu Qiliang et Zhang Youxia , ont été élus vice-présidents du CMC. [158] Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a été promuconseiller d’état et le général Wei Fenghe a été nommé ministre de la défense . [159]
Selon le Financial Times , Xi a exprimé son point de vue sur l’amendement constitutionnel lors de réunions avec des responsables chinois et des dignitaires étrangers. Xi a expliqué la décision en termes de nécessité d’aligner deux postes plus puissants – le secrétaire général du PCC et le président du CMC – qui n’ont pas de limite de durée. Cependant, Xi n’a pas précisé s’il avait l’intention d’exercer les fonctions de secrétaire général du parti, de président du CMC et de président de l’État, pendant trois mandats ou plus. [160]
Politique économique
Xi a accru le contrôle de l’État sur l’économie chinoise , exprimant son soutien aux entreprises publiques chinoises [161] , tout en soutenant également le secteur privé du pays. [162] Il a accru le rôle de la Commission centrale des affaires financières et économiques aux dépens du Conseil d’État . [163] Son administration a facilité l’émission d’ hypothèques par les banques , accru la participation étrangère au marché obligataire et renforcé le rôle mondial du renminbi , l’aidant à rejoindre le panier de droits de tirage spéciaux du FMI . [164]À l’occasion du 40e anniversaire du lancement des réformes économiques chinoises en 2018, il a promis de poursuivre les réformes mais a averti que personne “ne peut dicter au peuple chinois”. [165] Depuis le déclenchement de la guerre commerciale sino-américaine en 2018, Xi a également relancé les appels à “l’autonomie”, notamment en matière de technologie. [166]
Dans un discours prononcé en 2020, Jack Ma a déclaré que les banques chinoises avaient une “mentalité de prêteur sur gages” et a dénoncé la réglementation gouvernementale. Xi aurait été furieux à ce sujet et aurait pris la décision d’arrêter l’introduction en bourse d’ Ant Group , ce qui a conduit à une répression contre les grandes technologies chinoises. [167] [168] En décembre 2020, Xi a qualifié les efforts visant à renforcer les règles anti-monopole contre les plateformes en ligne de l’un des objectifs les plus importants de 2021. [169] En mars 2021, Xi a appelé à l’accélération de la répression des grandes technologies. [170] [171]
Réformes
Annonce de l’ordre du jour
En novembre 2013, à l’issue du troisième plénum du 18e Comité central, le Parti communiste a présenté un programme de réforme de grande envergure qui faisait allusion à des changements dans la politique économique et sociale. Xi a signalé au plénum qu’il consolidait le contrôle de l’énorme organisation de sécurité intérieure qui était autrefois le domaine de Zhou Yongkang . [172] Une nouvelle Commission de sécurité nationale a été formée avec Xi à sa tête. Le Groupe directeur central pour l’approfondissement global des réformes – un autre organe ad hoc de coordination des politiques dirigé par Xi – a également été formé pour superviser la mise en œuvre du programme de réforme. [173] [ meilleure source nécessaire ]Qualifiées de «réformes globales d’approfondissement» (全面深化改革; quánmiàn shēnhuà gǎigé ), elles seraient les plus importantes depuis le «Southern Tour» de Deng Xiaoping en 1992. Dans le domaine économique, le plénum a annoncé que les « forces du marché » commenceraient à jouer un rôle « décisif » dans l’allocation des ressources. [172] Cela signifiait que l’État réduirait progressivement sa participation à la distribution du capital et restructurerait les entreprises publiquespermettre une plus grande concurrence, éventuellement en attirant des acteurs étrangers et du secteur privé dans des secteurs qui étaient auparavant très réglementés. Cette politique visait à s’attaquer au secteur étatique gonflé qui avait indûment profité d’un cycle de restructuration antérieur en achetant des actifs à des prix inférieurs à ceux du marché, des actifs qui n’étaient plus utilisés de manière productive. Le plénum a également décidé d’abolir le système laogai de « rééducation par le travail », qui était largement considéré comme une tache sur le bilan des droits de l’homme en Chine. Le système a fait l’objet de critiques importantes pendant des années de la part de critiques nationaux et d’observateurs étrangers. [172] La politique de l’enfant unique a également été abolie, entraînant le passage à une politique de deux enfantsà partir du 1er janvier 2016. [174]
Réformes juridiques
Le parti sous Xi a annoncé une série de réformes juridiques lors du quatrième plénum tenu à l’automne 2014, et il a appelé à « l’état de droit socialiste chinois » immédiatement après. Le parti visait à réformer le système judiciaire, qui avait été perçu comme inefficace pour rendre la justice et affecté par la corruption, l’ingérence des gouvernements locaux et le manque de contrôle constitutionnel. Le plénum, tout en soulignant la direction absolue du parti, a également appelé à un plus grand rôle de la constitution dans les affaires de l’État et à un renforcement du rôle du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale dans l’interprétation de la constitution. [175]Il a également appelé à plus de transparence dans les procédures judiciaires, à une plus grande implication des citoyens ordinaires dans le processus législatif et à une “professionnalisation” globale de la main-d’œuvre judiciaire. Le parti prévoyait également d’instituer des tribunaux de circuit interjuridictionnels ainsi que de donner aux provinces un contrôle administratif consolidé sur les ressources juridiques de niveau inférieur, ce qui vise à réduire l’implication des gouvernements locaux dans les procédures judiciaires. [176]
Xi a supervisé d’importantes réformes de la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI), la plus haute institution de contrôle interne du PCC . [177] Lui et le secrétaire du CCDI, Wang Qishan, ont davantage institutionnalisé l’indépendance du CCDI par rapport aux opérations quotidiennes du PCC, améliorant sa capacité à fonctionner comme un organe de contrôle de bonne foi . [177]
Réformes militaires
Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, Xi a entamé une refonte massive de l’ Armée populaire de libération . [178] Xi a été actif dans sa participation aux affaires militaires, adoptant une approche directe et pratique de la réforme militaire. En plus d’être le président du CMC et le chef du Groupe dirigeant central pour la réforme militaire fondé en 2014 pour superviser des réformes militaires globales, Xi a prononcé de nombreuses déclarations très médiatisées promettant de nettoyer les malversations et la complaisance dans l’armée, visant à construire une force de combat plus efficace. En outre, Xi a tenu la “Conférence New Gutian” en 2014, réunissant les meilleurs officiers militaires chinois, soulignant à nouveau le principe selon lequel “le parti a un contrôle absolu sur l’armée”.Conférence gutienne . [179]
Xi a averti que la dépolitisation de l’APL du PCC conduirait à un effondrement similaire à celui de l’ Union soviétique . [180] [181] Il a dit que “en URSS, où l’armée a été dépolitisée, séparée du parti et nationalisée, le parti a été désarmé. Lorsque l’Union soviétique est arrivée au point de crise, un grand parti a disparu comme ça. Proportionnellement, le Parti communiste soviétique avait plus de membres que nous, mais personne n’était assez homme pour se lever et résister.” [181]
Xi a annoncé une réduction de 300 000 soldats de l’APL en 2015, portant sa taille à 2 millions de soldats. Xi a décrit cela comme un geste de paix, tandis que les analystes ont déclaré que la réduction avait été effectuée pour réduire les coûts ainsi que dans le cadre de la modernisation de l’APL. [182] En 2016, il a réduit le nombre de commandements de théâtre de l’APL de sept à cinq. [183] Il a également aboli les quatre départements généraux autonomes de l’APL, les remplaçant par 15 agences relevant directement du CMC. [178] Deux nouvelles branches de l’APL ont été créées sous ses réformes, la Force de soutien stratégique [184] et la Force de soutien logistique conjointe. [185]
Le 21 avril 2016, Xi a été nommé commandant en chef du nouveau centre de commandement des opérations conjointes de l’APL par l’ agence de presse Xinhua et le diffuseur China Central Television . [186] [187] Certains analystes ont interprété ce mouvement comme une tentative de faire preuve de force et de leadership fort et comme étant plus “politique que militaire”. [188] Selon Ni Lexiong, un expert en affaires militaires, Xi “non seulement contrôle l’armée mais le fait aussi de manière absolue, et qu’en temps de guerre, il est prêt à commander personnellement”. [189] Selon une université de Californie, San Diegoexpert de l’armée chinoise, Xi “a été capable de prendre le contrôle politique de l’armée dans une mesure qui dépasse ce que Mao et Deng ont fait”. [190]
Série de réformes 2020-2021
Fin 2020, [191] le PCC et divers organismes de réglementation chinois, [192] sous Xi, ont entamé une frénésie réglementaire, renforçant les réglementations, infligeant des amendes, [193] et introduisant ou modifiant des lois. Bien que principalement destiné à perturber la croissance des entreprises technologiques monopolistiques, le gouvernement a également introduit d’autres réformes ayant des implications pour de larges pans de l’économie et de la vie en Chine. Les mesures prises comprennent la mise en œuvre de restrictions sur les entreprises de tutorat et d’éducation à but lucratif, [194] l’affinement des règles existantes concernant les limites imposées aux mineurs jouant à des jeux vidéo en ligne et l’introduction de nouvelles règles antitrust. [195] Les objectifs déclarés de ces réformes ont été, entre autres, la “prospérité commune”.[196]
Police étrangère
Xi prononçant un discours au Département d’État américain en 2012, avec la secrétaire d’État de l’époque, Hillary Clinton , puis le vice-président Joe Biden en arrière-plan. Assis au premier rang se trouve l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger .
Un nationaliste chinois , [197] Xi aurait adopté une ligne dure sur les questions de sécurité ainsi que sur les affaires étrangères, projetant une Chine plus nationaliste et affirmée sur la scène mondiale. [197] Son programme politique appelle à une Chine plus unie et confiante dans son propre système de valeurs et sa structure politique. [198]
Sous Xi, la Chine a également adopté une position plus critique à l’égard de la Corée du Nord, tout en améliorant ses relations avec la Corée du Sud . [199] Les relations sino-japonaises se sont détériorées sous l’administration Xi ; le dossier le plus épineux entre les deux pays reste le différend sur les îles Senkaku , que la Chine appelle Diaoyu. En réponse à la position vigoureuse et continue du Japon sur la question, la Chine a déclaré une zone d’identification de défense aérienne en novembre 2013. [200]
Xi a qualifié les relations sino-américaines dans le monde contemporain de “nouveau type de relations entre grandes puissances”, une expression que l’ administration Obama avait hésité à adopter. [201] Sous son administration, le dialogue stratégique et économique entamé sous Hu Jintao s’est poursuivi. Concernant les relations sino-américaines, Xi a déclaré : « Si [la Chine et les États-Unis] s’affrontent, ce serait sûrement un désastre pour les deux pays ». [202] Les États-Unis ont critiqué les actions chinoises en mer de Chine méridionale . [201] En 2014, des pirates chinois ont compromis le système informatique de l’ Office of Personnel Management des États-Unis ,[203] entraînant le vol d’environ 22 millions de dossiers personnels gérés par le bureau. [204]
Xi a cultivé des relations plus solides avec la Russie , en particulier à la suite de la crise ukrainienne de 2014. Il semble avoir développé une relation personnelle solide avec le président Vladimir Poutine. Tous deux sont considérés comme des dirigeants forts à orientation nationaliste qui n’ont pas peur de s’affirmer contre les intérêts occidentaux. [205] Xi a assisté aux cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi. Sous Xi, la Chine a signé un accord gazier de 400 milliards de dollars avec la Russie ; La Chine est également devenue le premier partenaire commercial de la Russie. [205]
Les dirigeants des BRICS Vladimir Poutine , Narendra Modi , Dilma Rousseff , Xi Jinping et Jacob Zuma au sommet du G20 à Brisbane , Australie, le 15 novembre 2014
Xi a également indirectement critiqué le « pivot stratégique » américain vers l’Asie. [206] S’adressant à une conférence régionale à Shanghai le 21 mai 2014, il a appelé les pays asiatiques à s’unir et à se frayer un chemin ensemble, plutôt que de s’impliquer avec des puissances tierces, considérées comme une référence aux États-Unis. “Les affaires en Asie doivent en fin de compte être prises en charge par les Asiatiques. Les problèmes de l’Asie doivent en fin de compte être résolus par les Asiatiques et la sécurité de l’Asie doit en fin de compte être protégée par les Asiatiques”, a-t-il déclaré lors de la conférence. [207] En novembre 2014, dans un discours politique majeur, Xi a appelé à une diminution du recours à la force, préférant le dialogue et la consultation pour résoudre les problèmes actuels qui affligent les relations entre la Chine et ses voisins d’Asie du Sud-Est.
Xi avec la première dame lors du défilé du jour de la victoire à Moscou le 9 mai 2015
En avril 2015, de nouvelles images satellite ont révélé que la Chine construisait rapidement un aérodrome sur Fiery Cross Reef dans les îles Spratly de la mer de Chine méridionale. [209] En mai 2015, le secrétaire américain à la Défense, Ash Carter , a averti le gouvernement de Xi Jinping d’arrêter sa construction rapide d’îles dans le territoire contesté de la mer de Chine méridionale. [210]
En dépit de ce qui semblait être un début tumultueux du leadership de Xi Jinping vis-à-vis des États-Unis, le 13 mai 2017, Xi a déclaré lors du Forum de la Ceinture et de la Route à Pékin : « Nous devrions favoriser un nouveau type de relations internationales mettant en vedette “coopération gagnant-gagnant”, et nous devons forger un partenariat de dialogue sans confrontation, et un partenariat d’amitié plutôt qu’une alliance. Tous les pays doivent respecter la souveraineté, la dignité et l’intégrité territoriale de chacun ; respecter la voie de développement de chacun et ses systèmes sociaux , et respecter les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de chacun… Ce que nous espérons créer, c’est une grande famille de coexistence harmonieuse.” [211]
Xi avec le guide suprême iranien Ali Khamenei , 23 janvier 2016
À partir de 2017, les relations de la Chine avec la Corée du Sud se sont détériorées suite à l’ achat de cette dernière par THAAD [212] tandis que les relations de la Chine avec la Corée du Nord se sont intensifiées en raison des rencontres entre Xi et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. [213] Lors de la réunion du G20 au Japon , Xi a appelé à un “assouplissement rapide” des sanctions imposées à la Corée du Nord . [214]
Les relations avec les États-Unis se sont détériorées après que Donald Trump est devenu président en 2016. [215] Depuis 2018, les États-Unis et la Chine se sont engagés dans une guerre commerciale qui s’intensifie . [216]
Le 4 juin 2019, Xi a déclaré à l’agence de presse russe TASS qu’il était “inquiet” des tensions actuelles entre les États-Unis et l’Iran. [217] Il a dit plus tard à son homologue iranien Hassan Rohani lors d’une réunion de l’ OCS que la Chine favoriserait les relations avec l’Iran indépendamment de l’évolution de l’ incident du golfe d’Oman . [218]
Le président américain Donald Trump arrive en Chine, le 8 novembre 2017
En 2019, le Pew Research Center a réalisé une enquête sur l’attitude envers Xi Jinping parmi les médians de six pays basés sur l’Australie, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, les Philippines et la Corée du Sud. L’enquête a indiqué qu’une médiane de 29% a confiance en Xi Jinping pour faire ce qu’il faut concernant les affaires mondiales, tandis qu’une médiane de 45% n’a aucune confiance. Ces chiffres sont presque identiques à ceux du leader nord-coréen Kim Jong Un (23% de confiance, 53% de non-confiance). [219]
Xi et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés le 4 février 2022 à l’approche des Jeux olympiques de Pékin 2022 lors du renforcement massif de la force russe à la frontière ukrainienne, les deux exprimant que les deux pays sont presque unis dans leur lutte anti-américaine. l’alignement et que les deux nations partageaient “aucune limite” à leurs engagements. [220] [221] Des responsables américains ont déclaré que la Chine avait demandé à la Russie d’attendre l’ invasion de l’Ukraine jusqu’à la fin des Jeux olympiques de Pékin, le 20 février. [221] En avril 2022, Xi Jinping a exprimé son opposition aux sanctions contre la Russie . [222]
Voyages à l’étranger en tant que chef suprême
Xi a effectué son premier voyage à l’étranger en tant que dirigeant suprême de la Chine en Russie le 22 mars 2013, environ une semaine après son accession à la présidence. Il a rencontré le président Vladimir Poutine et les deux dirigeants ont discuté de questions commerciales et énergétiques. Il s’est ensuite rendu en Tanzanie, en Afrique du Sud (où il a participé au sommet des BRICS à Durban ) et en République du Congo. [223] Xi s’est rendu aux États-Unis à Sunnylands Estate en Californie lors d’un «sommet en manches de chemise» avec le président américain Barack Obama en juin 2013, bien que cela n’ait pas été considéré comme une visite d’État officielle. [224] En octobre 2013, Xi a participé au sommet de l’ APEC à Bali , en Indonésie.
En mars 2014, Xi a effectué un voyage en Europe occidentale en visitant les Pays-Bas, où il a assisté au Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye , suivi de visites en France, en Allemagne et en Belgique. [225] [ meilleure source nécessaire ] Il a effectué une visite d’État en Corée du Sud le 4 juillet 2014 et a rencontré la présidente sud-coréenne Park Geun-hye . [226] Entre le 14 et le 23 juillet, Xi a participé au sommet des dirigeants des BRICS au Brésil et s’est rendu en Argentine, au Venezuela et à Cuba. [227]
Xi en visite officielle à Varsovie , où lui et le président polonais Andrzej Duda ont signé une déclaration sur le partenariat stratégique
Xi a effectué une visite d’État officielle en Inde et a rencontré le Premier ministre indien Narendra Modi en septembre 2014 ; il a visité New Delhi et s’est également rendu dans la ville natale de Modi dans l’État du Gujarat . [228] Il a effectué une visite d’État en Australie et a rencontré le Premier ministre Tony Abbott en novembre 2014, [229] suivi d’une visite dans la nation insulaire des Fidji. [230] Xi s’est rendu au Pakistan en avril 2015, signant une série d’accords d’infrastructure d’une valeur de 45 milliards de dollars liés au corridor économique Chine-Pakistan . Au cours de sa visite, la plus haute distinction civile du Pakistan, le Nishan-e-Pakistan , lui a été décernée. [231]Il s’est ensuite rendu à Jakarta et Bandung , en Indonésie, pour assister au Sommet des dirigeants afro-asiatiques et aux événements du 60e anniversaire de la Conférence de Bandung . [232] Xi s’est rendu en Russie et a été l’invité d’honneur du président russe Vladimir Poutine lors du défilé du jour de la victoire à Moscou en 2015 pour marquer le 70e anniversaire de la victoire des alliés en Europe. Lors du défilé, Xi et son épouse Peng Liyuan étaient assis à côté de Poutine. Au cours du même voyage, Xi s’est également rendu au Kazakhstan et a rencontré le président de ce pays, Noursoultan Nazarbaïev , et a également rencontré Alexandre Loukachenko en Biélorussie. [233]
Xi, qui effectuait une visite d’État de quatre jours au Royaume-Uni, s’est adressé aux deux chambres du Parlement à Westminster , le 21 octobre 2015.
En septembre 2015, Xi a effectué sa première visite d’État aux États-Unis . [234] [235] [236] En octobre 2015, il a effectué une visite d’État au Royaume-Uni , la première d’un dirigeant chinois en une décennie. [237] Cela faisait suite à une visite en Chine en mars 2015 du duc de Cambridge . Au cours de la visite d’Etat, M. Xi a rencontré la reine Elizabeth II , le Premier ministre britannique David Cameron et d’autres dignitaires. Des collaborations accrues en matière de douane, de commerce et de recherche entre la Chine et le Royaume-Uni ont été discutées, mais des événements plus informels ont également eu lieu, notamment une visite à l’ académie de football de Manchester City . [238]
En mars 2016, Xi s’est rendu en République tchèque avant de se rendre aux États-Unis. À Prague , il a rencontré le président tchèque, le Premier ministre et d’autres représentants pour promouvoir les relations et la coopération économique entre la République tchèque et la RPC. [239] Sa visite a été rencontrée par un nombre considérable de protestations par les Tchèques. [240]
Les dirigeants mondiaux se réunissent pour une “photo de famille” au sommet du G20 à Hambourg
En janvier 2017, Xi est devenu le premier dirigeant suprême chinois à prévoir d’assister au Forum économique mondial de Davos . [241] Le 17 janvier, Xi s’est adressé au forum dans un discours d’ouverture très médiatisé, abordant la mondialisation , l’agenda commercial mondial et la place croissante de la Chine dans l’économie mondiale et la gouvernance internationale ; il a fait une série d’engagements concernant la défense par la Chine de la “mondialisation économique” et des accords sur le changement climatique. [241] [242] [243] Le premier ministre Li Keqiang a assisté au forum en 2015 et le vice-président Li Yuanchao en 2016. Au cours de la visite d’État de trois jours dans le pays en 2017, Xi a également visité leOrganisation mondiale de la santé , Nations Unies et Comité international olympique . [243]
Le 20 juin 2019, Xi Jinping s’est rendu à Pyongyang , devenant le premier dirigeant chinois à se rendre en Corée du Nord depuis la visite de son prédécesseur Hu Jintao en 2004. [244] Le 27 juin, il a assisté au sommet du G20 à Osaka , devenant ainsi le premier dirigeant chinois à se rendre en Corée du Nord. Japon depuis 2010. [245]
Initiative Ceinture et Route 
Pays ayant signé des documents de coopération liés à l’initiative “la Ceinture et la Route”
L’ Initiative Ceinture et Route (BRI) a été dévoilée par Xi en septembre et octobre 2013 lors de visites au Kazakhstan et en Indonésie , [246] et a ensuite été promue par le Premier ministre Li Keqiang lors de visites d’État en Asie et en Europe . Xi a fait l’annonce de l’initiative alors qu’il se trouvait à Astana, au Kazakhstan, et l’a qualifiée d'”opportunité en or”. [247] [ meilleure source nécessaire ] La BRI a été qualifiée de “projet phare” de Xi, impliquant de nombreux projets de développement d’infrastructures et d’investissements en Asie , en Europe , en Afrique et aux États-Unis.Amériques . [248] La BRI a été ajoutée à la Constitution du PCC lors de la séance de clôture du 19e Congrès du Parti le 24 octobre 2017, [249] ce qui a encore accru son importance. [250]
Droits humains
Selon Human Rights Watch , Xi a « lancé une offensive large et soutenue contre les droits de l’homme » depuis qu’il est devenu chef en 2012. [251] HRW a également déclaré que la répression en Chine est « à son pire niveau depuis le massacre de la place Tiananmen » . ” [252] Depuis son arrivée au pouvoir, Xi a réprimé l’activisme populaire, avec des centaines d’arrestations. [253] Il a présidé la répression du 709 le 9 juillet 2015, au cours de laquelle plus de 200 avocats, assistants juridiques et militants des droits de l’homme ont été détenus. [254] Son mandat a vu l’arrestation et l’emprisonnement d’activistes tels que Xu Zhiyong , ainsi que de nombreux autres qui se sont identifiés auMouvement des Nouveaux Citoyens . L’éminent militant juridique Pu Zhiqiang du mouvement Weiquan a également été arrêté et détenu. [255]
En 2017, le gouvernement local de la province du Jiangxi a demandé aux chrétiens de remplacer leurs photos de Jésus par Xi Jinping dans le cadre d’une campagne générale sur les églises non officielles du pays. [256] [257] [258] Selon les médias sociaux locaux, les responsables « les ont fait passer de la croyance en la religion à la croyance en le parti ». [256] Selon des militants, « Xi mène la répression systématique la plus sévère du christianismedans le pays depuis que la liberté religieuse a été inscrite dans la constitution chinoise en 1982″, et selon des pasteurs et un groupe qui surveille la religion en Chine, a impliqué “de détruire des croix, de brûler des bibles, de fermer des églises et d’ordonner aux fidèles de signer des papiers renonçant à leur foi” [259 ]
À la suite de plusieurs attentats terroristes au Xinjiang en 2013 et 2014, Xi a lancé la « guerre populaire contre le terrorisme » en 2014, qui impliquait la détention massive et la surveillance des Ouïghours . [260] [261] Xi a effectué une tournée d’inspection au Xinjiang entre le 27 et le 30 avril 2014. [262] En 2019, la Chine détient un million d’Ouïghours de souche dans des camps d’internement au Xinjiang . [263] Divers groupes de défense des droits de l’homme et d’anciens détenus ont décrit les camps comme des « camps de concentration », où les Ouïghours et d’autres minorités ont été assimilés de force à la société ethnique majoritaire des Han en Chine . [264] Des documents internes du gouvernement chinois divulgués à la presse en novembre 2019 ont montré que Xi avait personnellement ordonné une répression sécuritaire au Xinjiang, affirmant que le parti ne devait montrer “absolument aucune pitié” et que les responsables utilisent toutes les “armes de la dictature démocratique populaire ” pour réprimer ceux “infecté par le virus de l’extrémisme”. [261] [265] Les documents ont également montré que Xi a parlé à plusieurs reprises de l’extrémisme islamique dans ses discours, le comparant à un « virus » ou à une « drogue » qui ne pouvait être combattu que par « une période de traitement interventionnel douloureux ». [261] Cependant,, qualifiant ce genre de point de vue de “partial, voire faux”. [261]
Le 8 juillet 2019, 22 pays ont signé une déclaration au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme dans laquelle ils appelaient à la fin des détentions massives en Chine et exprimaient leurs préoccupations concernant la surveillance et la répression généralisées au Xinjiang. [266] [267] [268]
En réponse, 50 pays ont signé une lettre conjointe à l’ UNHRC félicitant les “réalisations remarquables de la Chine dans le domaine des droits de l’homme” sous Xi Jinping, affirmant que “maintenant la sûreté et la sécurité sont revenues au Xinjiang et les droits humains fondamentaux des personnes de tous les groupes ethniques là-bas”. sont protégés. » Ils ont également critiqué la pratique consistant à “politiser les questions relatives aux droits de l’homme”. [269] [270] [266]
En octobre 2019, 23 pays ont publié une déclaration conjointe à l’ONU exhortant la Chine à “respecter ses obligations et engagements nationaux et internationaux en matière de respect des droits de l’homme”. [271] [272]
En réponse, 54 pays ont publié une déclaration conjointe soutenant les politiques chinoises au Xinjiang . La déclaration “parle positivement des résultats des mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation au Xinjiang et note que ces mesures ont effectivement protégé les droits humains fondamentaux des personnes de tous les groupes ethniques”. [272]
En octobre 2020, Axios a rapporté que davantage de pays à l’ONU se sont joints à la condamnation de la Chine pour les abus du Xinjiang. Le nombre total de pays qui ont dénoncé la Chine est passé à 39, tandis que le nombre total de pays qui ont défendu la Chine est tombé à 45. Notamment, 16 pays qui ont défendu la Chine en 2019 ne l’ont pas fait en 2020. [273]
En 2016 et 2021, Reporters sans frontières , une organisation internationale à but non lucratif et non gouvernementale dont l’objectif déclaré est de sauvegarder le droit à la liberté d’information, a inscrit Xi sur la liste des prédateurs de la liberté de la presse . [274] [275] [276]
Pandémie de covid-19
Le journal allemand Der Spiegel a rapporté qu’en janvier 2020, Xi Jinping avait fait pression sur Tedros Adhanom , directeur général de l’ Organisation mondiale de la santé , pour qu’il suspende l’émission d’un avertissement mondial concernant l’ épidémie de COVID-19 . Le rapport publié ce week-end indique que Xi a exhorté le chef de l’OMS à “retarder un avertissement mondial” sur la pandémie et à retenir les informations sur la transmission interhumaine du virus. L’OMS a nié les allégations. [277]
Le 22 septembre 2020, le milliardaire chinois Ren Zhiqiang a été condamné à 18 ans de prison pour corruption . L’ancien magnat de l’immobilier avait disparu en mars après avoir écrit un article en ligne critiquant la gestion par Xi Jinping de la pandémie de COVID-19. [278] De plus, il avait été expulsé du PCC le 23 juillet, ce qui a ouvert la voie aux poursuites. [279]
Politique environnementale
En septembre 2020, Xi Jinping a annoncé que la Chine “renforcera son objectif climatique (NDC) pour 2030, culminera ses émissions avant 2030 et visera à atteindre la neutralité carbone avant 2060”. [280] Si cela est accompli, cela réduirait l’augmentation attendue de la température mondiale de 0,2 à 0,3 ° C – “la plus grande réduction unique jamais estimée par le Climate Action Tracker”. [281] Xi Jinping a mentionné le lien entre la pandémie de COVID-19 et la destruction de la nature comme l’une des raisons de la décision, affirmant que “l’humanité ne peut plus se permettre d’ignorer les avertissements répétés de la nature”. [282] Le 27 septembre, des scientifiques chinois ont présenté un plan détaillé pour atteindre l’objectif. [283]En septembre 2021, Xi Jinping a annoncé que la Chine ne construirait pas de “projets électriques au charbon à l’étranger”. La décision peut être “pivotale” dans la réduction des émissions. L’initiative “la Ceinture et la Route” n’incluait pas le financement de tels projets dès le premier semestre de 2021. [284]
Xi Jinping n’a pas assisté personnellement à la COP26 . Cependant, une délégation chinoise dirigée par l’envoyé pour le changement climatique Xie Zhenhua était présente. [285] [286] Au cours de la conférence, les États-Unis et la Chine se sont mis d’accord sur un cadre pour réduire les émissions de GES en coopérant sur différentes mesures. [287] [288] L’accord a été conclu après des mois de négociations, notamment entre Joe Biden et Xi Jinping. Cela a renforcé l’ambition de la conférence. [289]
Postes politiques
Elizabeth C. Economy a affirmé en 2018 :
Ce qui distingue la révolution de Xi, c’est la stratégie qu’il a poursuivie : la centralisation dramatique de l’autorité sous sa direction personnelle ; la pénétration intensifiée de la société par l’État ; la création d’un mur virtuel de réglementations et de restrictions qui contrôlent plus étroitement le flux d’idées, de culture et de capitaux entrant et sortant du pays ; et la projection significative de la puissance chinoise. Il représente une réaffirmation de l’État dans la vie politique et économique chinoise à la maison, et un rôle plus ambitieux et expansif pour la Chine à l’étranger. [290]
Rêve chinois
Selon le Qiushi , le rêve chinois concerne la prospérité chinoise, l’effort collectif, le socialisme et la gloire nationale.
Les idéologues de Xi et du PCC ont inventé l’expression « Rêve chinois » pour décrire ses plans globaux pour la Chine en tant que leader. Xi a utilisé l’expression pour la première fois lors d’une visite très médiatisée au Musée national de Chine le 29 novembre 2012, où lui et ses collègues du Comité permanent assistaient à une exposition de “renaissance nationale”. Depuis lors, la phrase est devenue le slogan politique emblématique de l’ère Xi. [291] [292] Depuis 2013, l’expression est apparue comme l’idéologie quasi-officielle distinctive de la direction du parti sous Xi, tout comme la « Perspective scientifique sur le développement » l’était pour Hu Jintao et les « Trois Représentations ».” était pour Jiang Zemin. L’origine du terme “Chinese Dream” n’est pas claire. Alors que l’expression a déjà été utilisée par des journalistes et des universitaires, [293] certaines publications ont postulé que le terme s’est probablement inspiré du concept du rêve américain . [294] The Economist a noté que la nature abstraite et apparemment accessible du concept sans stipulations politiques globales spécifiques peut constituer une dérogation délibérée aux idéologies lourdes de jargon de ses prédécesseurs [295] Alors que le rêve chinois était à l’origine interprété comme une extension du rêve américain, qui met l’accent sur l’amélioration personnelle et l’opportunité, [295]l’utilisation du slogan dans les cadres officiels depuis 2013 a pris un caractère nettement plus nationaliste, les déclarations officielles du «rêve» étant systématiquement liées à l’expression «grand renouveau de la nation chinoise». [note 5]
Renaissance culturelle
Alors que l’idéologie communiste joue un rôle moins central dans la vie des masses en RPC, les principaux dirigeants politiques du PCC tels que Xi poursuivent la réhabilitation d’anciennes figures philosophiques chinoises comme Han Fei dans le courant dominant de la pensée chinoise aux côtés du confucianisme , qui Xi considère comme pertinent. Lors d’une réunion avec d’autres responsables en 2013, il a cité Confucius , affirmant que “celui qui gouverne par la vertu est comme l’étoile polaire, elle maintient sa place, et la multitude d’étoiles lui rend hommage”. Lors d’une visite à Shandong , le lieu de naissance de Confucius, en novembre, il a dit aux universitaires que le monde occidentalsouffrait d’une « crise de confiance » et que le PCC était « le fidèle héritier et promoteur de la culture traditionnelle exceptionnelle de la Chine ». [296]
La direction de Xi a été caractérisée par une résurgence de l’ancienne philosophie politique Légalisme . [297] [298] [299] La tendance sous Xi représente un changement fondamental des importations étrangères telles que le communisme et l’occidentalisation limitée à une plus grande dépendance aux pensées et pratiques politiques enracinées dans les propres traditions de la Chine. [297] Han Fei a acquis une nouvelle importance avec des citations favorables; une phrase de Han Fei citée par Xi est apparue des milliers de fois dans les médias officiels chinois aux niveaux local, provincial et national. [299]
Xi a également supervisé un renouveau de la culture traditionnelle chinoise , rompant avec le chemin du PCC, qui l’avait souvent attaqué. [300] Il a qualifié la culture traditionnelle d'”âme” de la nation et de “fondement” de la culture du PCC. [301] Hanfu , l’habit traditionnel des Chinois Han , a connu un renouveau sous ses ordres. [302]
Pensée de Xi Jinping
Un panneau d’affichage faisant la promotion de la pensée de Xi Jinping à Shenzhen
En septembre 2017, le Comité central du PCC a décidé que les philosophies politiques de Xi, généralement appelées « Pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises d’une nouvelle ère », feraient partie de la Constitution du Parti. [303] [304] Xi a mentionné pour la première fois la « Pensée sur le socialisme à la chinoise pour une nouvelle ère » dans son discours d’ouverture prononcé devant le 19e Congrès du Parti en octobre 2017. Ses collègues du Comité permanent du Politburo, dans leurs propres critiques de Le discours d’ouverture de Xi au Congrès a ajouté le nom “Xi Jinping” devant “Pensée”. [305] Le 24 octobre 2017, lors de sa séance de clôture, le 19e Congrès du Parti a approuvé l’incorporation de la pensée de Xi Jinping dans la Constitution du PCC. [136]
Xi lui-même a décrit la Pensée comme faisant partie du vaste cadre créé autour du socialisme aux caractéristiques chinoises , un terme inventé par Deng Xiaoping qui place la Chine au « stade primaire du socialisme ». Dans la documentation officielle du parti et les déclarations des collègues de Xi, la Pensée est considérée comme une continuation du marxisme-léninisme , de la pensée de Mao Zedong , de la théorie de Deng Xiaoping, des « trois représentations » et de la perspective du développement scientifique , dans le cadre d’une série d’orientations. des idéologies qui incarnent « le marxisme adapté aux conditions chinoises » et des considérations contemporaines. [305]
La gouvernance de la Chine en différentes langues présentée à la bibliothèque de Shanghai
Les concepts et le contexte derrière la pensée de Xi Jinping sont développés dans la série de livres de Xi Jinping sur la gouvernance de la Chine , publiée par la presse en langues étrangères pour un public international. Le premier volume a été publié en septembre 2014, suivi du deuxième volume en novembre 2017. [306]
Une application pour enseigner « Xi Jinping Thought » est devenue l’application pour smartphone la plus populaire en Chine en 2019, alors que le PCC au pouvoir a lancé une nouvelle campagne qui appelle ses cadres à se plonger chaque jour dans la doctrine politique. Xuexi Qiangguo , qui se traduit par « Étudier un pays puissant », est désormais l’élément le plus téléchargé sur l’App Store national d’Apple, dépassant les applications de médias sociaux les plus demandées telles que WeChat et TikTok – connues respectivement sous le nom de Weixin et Douyin, en Chine continentale. [307]Un refoulement exprimé en privé s’est produit en 2021 lorsque le programme de philosophie politique de Xi Jinping a été déployé auprès des élèves des écoles primaires à l’université. Pendant une grande partie des 30 années précédentes, l’idéologie politique et la doctrine communiste n’étaient pas une norme enseignée dans les écoles chinoises jusqu’au collège, et les manuels présentaient un ensemble plus large de dirigeants chinois avec moins d’accent sur un seul dirigeant comme Xi. [308]
Rôle du PCC
De l’avis de Xi, le PCC est le parti au pouvoir légitime et sanctionné par la Constitution de la Chine, et que le parti tire cette légitimité de la promotion de la « campagne de la ligne de masse » à la Mao ; c’est-à-dire que le parti représente les intérêts de l’écrasante majorité des gens ordinaires. Dans cette veine, Xi a appelé les responsables à pratiquer l’autocritique afin d’apparaître moins corrompus et plus populaires parmi le peuple. [309] [310] [311]
La position de Xi a été décrite comme préférant un pouvoir politique hautement centralisé comme moyen de diriger une restructuration économique à grande échelle. [255] Xi estime que la Chine devrait « suivre sa propre voie » et qu’un gouvernement autoritaire fort fait partie intégrante du « modèle chinois », fonctionnant sur un « système de valeurs socialistes fondamentales », qui a été interprété comme l’alternative chinoise à valeurs occidentales. Cependant, Xi et ses collègues reconnaissent les défis à la légitimité du pouvoir du PCC, en particulier la corruption des responsables du parti. [ citation nécessaire ]La réponse, selon le programme de Xi, est double : renforcer le parti de l’intérieur, en rationalisant la discipline stricte du parti et en lançant une vaste campagne anti-corruption pour éliminer les éléments peu recommandables de l’intérieur du parti, et en réinstituant la campagne Mass Line à l’extérieur. faire en sorte que les responsables du parti comprennent mieux et répondent aux besoins des gens ordinaires. [ citation nécessaire ] Xi estime que, tout comme le parti doit être au sommet du contrôle politique de l’État, les autorités centrales du parti (c’est-à-dire le Politburo, le PSC ou lui-même en tant que secrétaire général) doivent exercer un contrôle politique total et direct sur toutes les activités du parti. [312]
Hong Kong et Taïwan
Des manifestants de Hong Kong jettent des œufs sur le portrait de Xi Jinping lors de la fête nationale Hong Kong
Xi a soutenu et poursuivi une plus grande intégration économique de Hong Kong à la Chine continentale grâce à des projets tels que le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao . [313] Il a fait pression pour le projet Greater Bay Area , qui vise à intégrer Hong Kong, Macao et neuf autres villes du Guangdong . [313] La pression de Xi pour une plus grande intégration a fait craindre une diminution des libertés à Hong Kong. [314]
Xi a soutenu le gouvernement de Hong Kong et la directrice générale sortante Carrie Lam contre les manifestants lors des manifestations de 2019-2020 à Hong Kong . [315] Il a défendu l’ usage de la force par la police de Hong Kong , affirmant que « nous soutenons fermement la police de Hong Kong pour qu’elle prenne des mesures énergiques pour faire respecter la loi, et le système judiciaire de Hong Kong pour qu’il punisse conformément à la loi ceux qui ont commis des actes de violence ». crimes.” [316] Lors d’une visite à Macao le 20 décembre 2019 dans le cadre du 20e anniversaire de son retour en Chine, Xi a mis en garde contre l’ingérence de « forces étrangères » à Hong Kong et Macao, [317]tout en laissant entendre que Macao pourrait être un modèle à suivre pour Hong Kong. [318]
Taïwan 
Xi Jinping a rencontré le président taïwanais de l’époque Ma Ying-jeou en novembre 2015 en leur qualité de dirigeant de la Chine continentale et de Taïwan respectivement.
La rencontre de 2015 entre Xi et le président taïwanais Ma Ying-jeou a marqué la première fois que les dirigeants politiques des deux côtés du détroit de Taiwan se sont rencontrés depuis la fin de la guerre civile chinoise en Chine continentale en 1950. [319] Xi a déclaré que la Chine et Taiwan est ” une famille ” qui ne peut être séparée. [320]
Lors du 19e Congrès du Parti tenu en 2017, Xi a réaffirmé six des neuf principes qui avaient été affirmés sans interruption depuis le 16e Congrès du Parti en 2002, à l’exception notable de « Placer des espoirs sur le peuple taiwanais en tant que force pour aider à l’ unification ». . [321] Selon la Brookings Institution , Xi a utilisé un langage plus fort sur l’ indépendance potentielle de Taïwan que ses prédécesseurs vis-à-vis des précédents gouvernements du DPP à Taïwan. [321] En mars 2018, Xi a déclaré que Taïwan ferait face au « châtiment de l’histoire » pour toute tentative de séparatisme. [322]
En janvier 2019, Xi Jinping a appelé Taïwan à rejeter son indépendance formelle vis-à-vis de la Chine, déclarant : “Nous ne promettons pas de renoncer à l’usage de la force et nous réservons la possibilité de prendre tous les moyens nécessaires”. Ces options, a-t-il dit, pourraient être utilisées contre les “ingérences extérieures”. Xi a également déclaré qu’ils “sont prêts à créer un large espace pour la réunification pacifique, mais ne laisseront aucune place à aucune forme d’activités séparatistes”. [323] [324] Le président taïwanais Tsai Ing-Wen a répondu au discours en disant que Taïwan n’accepterait pas un accord d’ un pays, deux systèmes avec le continent, tout en soulignant la nécessité que toutes les négociations inter-détroit portent sur un gouvernement- sur une base gouvernementale. [325]
Vie privée
Famille
Xi Jinping, Peng Liyuan et le président américain Barack Obama dans la chambre de Lincoln
Xi a d’abord été marié à Ke Lingling , la fille de Ke Hua , ambassadeur de Chine au Royaume-Uni au début des années 1980. Ils ont divorcé en quelques années. [326] On a dit que les deux se battaient “presque tous les jours”, et après le divorce, Ke a déménagé en Angleterre. [46]
En 1987, Xi a épousé l’éminent chanteur folklorique chinois Peng Liyuan . [327] Xi et Peng ont été présentés par des amis comme de nombreux couples chinois l’étaient dans les années 1980. Xi était réputé académique pendant leur fréquentation, se renseignant sur les techniques de chant. [328] Peng Liyuan, un nom familier en Chine, était mieux connu du public que Xi jusqu’à son élévation politique. Le couple vivait fréquemment séparé en grande partie en raison de leurs vies professionnelles séparées. Peng a joué un rôle beaucoup plus visible en tant que “première dame” de Chine par rapport à ses prédécesseurs ; par exemple, Peng a accueilli la première dame américaine Michelle Obama lors de sa visite très médiatisée en Chine en mars 2014. [329]
Xi et Peng ont une fille nommée Xi Mingze , diplômée de l’Université de Harvard au printemps 2015. À Harvard, elle a utilisé un pseudonyme et a étudié la psychologie et l’anglais. [330] La famille de Xi a une maison à Jade Spring Hill , un jardin et un quartier résidentiel au nord-ouest de Pékin géré par le CMC. [331]
En juin 2012, Bloomberg News a rapporté que les membres de la famille élargie de Xi avaient des intérêts commerciaux importants, bien qu’il n’y ait aucune preuve qu’il soit intervenu pour les aider. [332] Le site Web de Bloomberg a été bloqué en Chine continentale en réponse à l’article. [333] Depuis que Xi s’est lancé dans une campagne anti-corruption, le New York Times a rapporté que des membres de sa famille vendaient leurs investissements dans l’entreprise et l’immobilier à partir de 2012. [334]
Des proches de hauts responsables chinois, dont sept dirigeants actuels et anciens du Politburo du PCC, ont été nommés dans les Panama Papers , dont Deng Jiagui , [335] le beau-frère de Xi. Deng avait deux sociétés fictives dans les îles Vierges britanniques alors que Xi était membre du Comité permanent du Politburo, mais elles étaient inactives lorsque Xi est devenu secrétaire général du PCC en novembre 2012. [336]
Personnalité
Peng a décrit Xi comme travailleur et terre-à-terre : “Quand il rentre à la maison, je n’ai jamais eu l’impression qu’il y avait un chef dans la maison. À mes yeux, c’est juste mon mari.” [337] Xi a été décrit dans un article du Washington Post de 2011 par ceux qui le connaissent comme « pragmatique, sérieux, prudent, travailleur, terre-à-terre et discret ». Il a été décrit comme une bonne main pour résoudre les problèmes et “apparemment indifférent aux pièges de la haute fonction”. [338] Il est connu pour aimer les films américains tels que Saving Private Ryan , The Departed et The Godfather . [339] [340] Il est également fan de la série télévisée HBO Game of Thrones, en regardant une version condensée en raison d’horaires serrés. [341] Xi a en outre fait l’éloge du cinéaste indépendant Jia Zhangke . [342] Son philosophe et penseur politique préféré est Han Fei . [343] Parmi ses autres favoris figurent Mao Zedong , Karl Marx et Carl Schmitt . [343] Son auteur américain préféré est Jack London . [344] Il aime aussi jouer au football , faire de l’alpinisme, marcher, jouer au volley-ball et nager, [345] [346] ainsi que les sports d’hiver. [346] [347]Il a dit un jour qu’il nagerait un kilomètre et marcherait tous les jours tant qu’il en aurait le temps. [345] [346]
Image publique
Xi Jinping est très populaire en Chine. [348] [349] Selon un sondage de 2014 coparrainé par le Ash Center for Democratic Governance and Innovation de la Harvard Kennedy School , Xi s’est classé 9 sur 10 dans les cotes d’approbation nationales. [350] Un sondage YouGov publié en juillet 2019 a révélé qu’environ 22 % des habitants de la Chine continentale citent Xi comme la personne qu’ils admirent le plus, une pluralité, bien que ce chiffre soit inférieur à 5 % pour les résidents de Hong Kong. [351]
En 2017, The Economist l’a nommé la personne la plus puissante du monde. [352] En 2018, Forbes l’a classé comme la personne la plus puissante et la plus influente au monde , remplaçant le président russe Vladimir Poutine, qui avait été classé ainsi pendant cinq années consécutives. [353]
Honneurs
Distinctions étrangères
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Comité international olympique : L’Ordre olympique d’or (19 novembre 2013) [354] -
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Belgique : Grand Cordon de l’ Ordre de Léopold (30 mars 2014) [355] -
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Venezuela : Grand Cordon de l’Ordre du Libérateur (20 juillet 2014) [356] -
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Cuba : Ordre de José Martí (22 juillet 2014) [357] -
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Pakistan : Nishan-e-Pakistan (21 avril 2015) [358] -
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Arabie saoudite : Ordre d’Abdulaziz al Saud (19 janvier 2016) [359] -
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Serbie : Collier de l’Ordre de la République de Serbie (18 juin 2016) [360] -
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Bélarus : Ordonnance pour la promotion de la paix et de l’amitié (29 septembre 2016) [361] -
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Pérou : Médaille d’honneur de la Grand-Croix (21 novembre 2016) [362] -
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Palestine : Grand Collier de l’État de Palestine (18 juillet 2017) [363] -
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Russie : Chevalier de l’Ordre de Saint-André (3 juillet 2017) [364] -
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Émirats arabes unis : Ordre de Zayed (20 juillet 2018) [365] -
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Argentine : Collier de l’ Ordre du Libérateur Général San Martin (2 décembre 2018) [366] -
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Kirghizistan : Ordre de Manas (13 juin 2019) [367] [368] -
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Tadjikistan : Ordre de la Couronne (15 juin 2019) [369]
Clé de la ville
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Muscatine, Iowa , États-Unis (26 avril 1985) [370] [371] -
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Muscatine, Iowa , États-Unis (14 février 2012) [370] -
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Montego Bay , Jamaïque (13 février 2009) [75] -
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San José, Costa Rica (3 juin 2013) [372] -
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Mexico, Mexique (5 juin 2013) [373] -
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Buenos Aires, Argentine (19 juillet 2014) [374] -
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Prague, République tchèque (29 mars 2016) [375] -
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Madrid , Espagne (28 novembre 2018) [376]
Œuvres
- Xi, Jinping (1999). Théorie et pratique de l’agriculture moderne . Fuzhou : Presse éducative du Fujian.
- Xi, Jinping (2001). Une étude provisoire sur la commercialisation rurale en Chine (PDF) . Pékin : Université Tsinghua (thèse de doctorat). Archivé de l’original (PDF) le 17 janvier 2013.
- Xi, Jinping (2007). Zhijiang Xinyu . Hangzhou : Maison d’édition populaire de Zhengjiang. ISBN 9787213035081.
- Xi, Jinping (2014). La gouvernance de la Chine . Vol. I. Pékin : presse en langues étrangères. ISBN 9787119090573.
- Xi, Jinping (2014). Secrétaire général Xi Jinping importante série de discours . Vol. I. Pékin : Maison d’édition populaire et maison d’édition d’étude. ISBN 9787119090573.
- Xi, Jinping (2016). Secrétaire général Xi Jinping importante série de discours . Vol. II. Pékin: Maison d’édition populaire et maison d’édition d’études. ISBN 9787514706284.
- Xi, Jinping (2017). La gouvernance de la Chine . Vol. II. Pékin : presse en langues étrangères. ISBN 9787119111643.
- Xi, Jinping (2018). Citations du président Xi Jinping . Certaines unités du PLA.
- Xi, Jinping (2019). L’initiative “la ceinture et la route” . Pékin : presse en langues étrangères. ISBN 978-7119119960.
- Xi, Jinping (2020). La gouvernance de la Chine . Vol. III. Pékin : presse en langues étrangères. ISBN 9787119124117.
- Xi, Jinping (2020). Sur la propagande et le travail idéologique du parti communiste . Pékin: Presse littéraire du Parti central. ISBN 9787507347791.
- Xi, Jinping (2021). Sur l’histoire du Parti communiste chinois . Pékin: Presse littéraire du Parti central. ISBN 9787507348033.
Remarques
- ^ Dans ce nom chinois , le nom de famille est Xi .
- ↑ Liu Yandong , Wang Qishan et Deng Pufang (le fils de Deng Xiaoping) sont tous placés en bas de la liste des membres suppléants. Comme Xi, tous les trois étaient considérés comme des « princes ». Bo Xilai n’a pas du tout été élu au Comité central; c’est-à-dire que Bo s’est classé plus bas dans le décompte des voix que Xi.
- ^ Chinois simplifié original:在国际金融风暴中,中国能基本解决13亿人口吃饭的问题,已经是对全人类最伟大的贡献; chinois traditionnel _
- ^ Original: chinois simplifié :有些 吃饱 没 事干 的 外国人 , 对 我们 的 事情 指 手画脚。 中国 一 不 输出 革命 , 二 不 输出 和 和 贫困 , 三 折腾 你们 , 还 有 什么 好 说 的 , 三 折腾 你们 , 还 有 什么 好 说 的? ; Chinois traditionnel :有些 吃飽 沒 事干 的 外國人 , 對 我們 的 事情 指 手畫腳。 中國 一 不 輸出 革命 , 二 不 輸出 飢餓 和 , , 三 不 你們 , 還 什麽 什麽 好 說 的? 三 不 折騰 , 還 什麽 什麽 好 說 的?
- ↑ Chinois :中华民族伟大复兴, qui peut aussi être traduit par la « Grande Renaissance de la nation chinoise » ou le « Grand renouveau du peuple chinois ».
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- Smith, Stephen N. (2021). “Harmonizing the periphery: China’s neighborhood strategy under Xi Jinping”. Pacific Review. 34 (1): 56–84. doi:10.1080/09512748.2019.1651383. S2CID 202329851.
- Vogel, Ezra (2021). “The Leadership of Xi Jinping: A Dengist Perspective”. Journal of Contemporary China. 30 (131): 693–696. doi:10.1080/10670564.2021.1884955.
- Zhang, Feng (2019). “The Xi Jinping Doctrine of China’s International Relations”. Asia Policy. 14 (3).
External links
- Biography at Chinavitae.com
- Appearances on C-SPAN
- Xi Jinping collected news and commentary at the China Digital Times
- Xi Jinping collected news and commentary at The Guardian
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- “Xi Jinping collected news and commentary”. The New York Times.
- Works by or about Xi Jinping in libraries (WorldCat catalog)
- U.S. Embassy Beijing, Portrait of Xi Jinping, via United States diplomatic cables leak
- Xi Jinping 2012 profile on BBC Radio Four
| Political offices | ||
|---|---|---|
| Preceded by He Guoqiang | Governor of Fujian Province 1999–2002 |
Succeeded by Lu Zhangong |
| Preceded by Chai Songyue | Governor of Zhejiang Province 2002–2003 |
Succeeded by Lü Zushan |
| Preceded by Li Zemin | Chairman of the People’s Congress Standing Committee of Zhejiang 2003–2007 |
Succeeded by Yu Guoxing |
| Preceded by Zeng Qinghong | Vice President of the People’s Republic of China 2008–2013 |
Succeeded by Li Yuanchao |
| Preceded by Xu Caihou Guo Boxiong |
Vice Chairman of the Central Military Commission 2010–2013 |
Succeeded by Fan Changlong Xu Qiliang |
| Preceded by Hu Jintao | President of the People’s Republic of China 2013–present |
Incumbent |
| Chairman of the Central Military Commission 2013–present |
||
| Party political offices | ||
| Preceded by Zhang Dejiang | Party Committee Secretary of Zhejiang 2002–2007 |
Succeeded by Zhao Hongzhu |
| Preceded by Han Zheng | Party Committee Secretary of Shanghai 2007 |
Succeeded by Yu Zhengsheng |
| Preceded by Zeng Qinghong | First Secretary of the CCP 2007–2012 |
Succeeded by Liu Yunshan |
| Preceded by Hu Jintao | General Secretary of the Communist Party 2012–present |
Incumbent |
| Chairman of the Central Military Commission 2012–present |
||
| Leader of the Foreign Affairs Leading Small Group 2012–present |
||
| Leader of the Leading Group for Financial and Economic Affairs 2013–present |
||
| New office | Leader of the Leading Group for Comprehensively Deepening Reforms 2013–present |
|
| Chairman of the Central National Security Commission 2014–present |
||
| Diplomatic posts | ||
| Preceded by Susilo Bambang Yudhoyono | Chairperson of APEC 2014 |
Succeeded by Benigno Aquino III |
| Preceded by Recep Tayyip Erdoğan | Chairperson of the Group of 20 2016 |
Succeeded by Angela Merkel |
| Military offices | ||
| Preceded by Zhu De | Commander-in-Chief of the People’s Liberation Army 2016–present |
Incumbent |
| Academic offices | ||
| Preceded by Zeng Qinghong | President of the Central Party School 2007–2013 |
Succeeded by Liu Yunshan |
| Order of precedence | ||
| First | Rank of the Chinese Communist Party 18th Politburo Standing Committee |
Succeeded by Li Keqiang as Premier of the State Council |
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