La sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire est la mesure de la disponibilité de la nourriture et de la capacité des individus à y accéder . Selon le Comité de la sécurité alimentaire mondiale des Nations Unies , la sécurité alimentaire est définie comme signifiant que toutes les personnes, à tout moment, ont un accès physique, social et économique à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui répond à leurs préférences alimentaires et à leurs besoins alimentaires. pour une vie active et saine. ^[1] La disponibilité de nourriture indépendamment de la classe, du sexe ou de la région en est un autre. Il y a des preuves que la sécurité alimentaire était une préoccupation il y a plusieurs milliers d’années, avec les autorités centrales de La Chine ancienne et de l’Egypte ancienne .étant connu pour libérer la nourriture du stockage en période de famine. Lors de la Conférence mondiale de l’alimentation de 1974 , le terme « sécurité alimentaire » a été défini en mettant l’accent sur l’approvisionnement ; La sécurité alimentaire est définie comme « la disponibilité à tout moment d’un approvisionnement alimentaire mondial suffisant, nourrissant, diversifié, équilibré et modéré en denrées alimentaires de base pour soutenir une expansion régulière de la consommation alimentaire et compenser les fluctuations de la production et des prix ». ^[2] Les définitions ultérieures ont ajouté des problèmes de demande et d’accès à la définition. Le premier Sommet mondial de l’alimentation, qui s’est tenu en 1996, a déclaré que la sécurité alimentaire “existe lorsque toutes les personnes, à tout moment, ont un accès physique et économique à une alimentation suffisante, sûre et nutritive pour répondre à leurs besoins alimentaires et à leurs préférences alimentaires pour une vie active et saine”. .”

Une femme vendant des produits sur un marché à Lilongwe , Malawi Un agriculteur brandissant des Oignons qu’il a cultivés sur sa ferme près de Gilgil , Kenya

De même, la sécurité alimentaire du ménage est considérée comme existant lorsque tous les membres, à tout moment, ont accès à suffisamment de nourriture pour mener une vie active et saine . ^[5] Les personnes en sécurité alimentaire ne vivent pas dans la faim ou la peur de la famine . ^[6] L’insécurité alimentaire, quant à elle, est définie par le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA) comme une situation de « disponibilité limitée ou incertaine d’aliments sains et adéquats sur le plan nutritionnel ou une capacité limitée ou incertaine à acquérir des aliments acceptables dans des conditions socialement acceptables ». façons”. ^[7]La sécurité alimentaire intègre une mesure de la résilience aux perturbations futures ou à l’indisponibilité de l’approvisionnement alimentaire essentiel en raison de divers facteurs de risque, notamment les sécheresses, les perturbations de la navigation, les pénuries de carburant, l’instabilité économique et les guerres. ^[8]

L’ Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture , ou FAO, a identifié les quatre piliers de la sécurité alimentaire que sont la disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité. ^[9] L’ Organisation des Nations Unies (ONU) a reconnu le Droit à l’alimentation dans la Déclaration des droits de l’homme en 1948, ^[6] et a déclaré depuis qu’il est vital pour la jouissance de tous les autres droits. ^{[ citation nécessaire ]}

Le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire de 1996 a déclaré que “la nourriture ne doit pas être utilisée comme un instrument de pression politique et économique”. ^[4] Plusieurs accords et mécanismes internationaux différents ont été élaborés pour assurer la sécurité alimentaire. La principale politique mondiale visant à réduire la faim et la pauvreté se trouve dans les objectifs de développement durable . En particulier , l’ Objectif 2 : Faim Zéro fixe des objectifs convenus à l’échelle mondiale pour éradiquer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition, et promouvoir une agriculture durable d’ici 2030. ^[10]

La mesure

La sécurité alimentaire peut être mesurée en calories à digérer jusqu’à l’apport par personne et par jour, disponible sur le budget d’un ménage. ^{[11] [12]} En général, l’objectif des indicateurs et des mesures de la sécurité alimentaire est de saisir tout ou partie des principales composantes de la sécurité alimentaire en termes de disponibilité, d’accessibilité et d’utilisation/adéquation des aliments. Alors que la disponibilité (production et approvisionnement) et l’utilisation/adéquation (état nutritionnel/mesure anthropométrique) sont plus faciles à estimer et, par conséquent, plus populaires, l’accessibilité (la capacité d’acquérir la quantité et la qualité suffisantes de nourriture) reste largement insaisissable. ^[13] Les facteurs influençant l’accessibilité alimentaire des ménages sont souvent spécifiques au contexte. ^[14]

Plusieurs mesures ont été développées pour saisir la composante accès de la sécurité alimentaire, avec quelques exemples notables développés par le projet d’assistance technique pour l’alimentation et la nutrition (FANTA) financé par l’USAID , en collaboration avec l’Université Cornell et Tufts et Africare et World Vision. ^{[14] [15] [16] [17]} Ceux-ci comprennent :

• Échelle d’accès à l’insécurité alimentaire des ménages (HFIAS) – mesure en continu le degré d’insécurité alimentaire (inaccessibilité) dans le ménage au cours du mois précédent
• Échelle de diversité alimentaire des ménages (HDDS) – mesure le nombre de groupes d’aliments différents consommés sur une période de référence spécifique (24 heures/48 heures/7 jours).
• Échelle de faim des ménages (HHS) – mesure l’expérience de la privation alimentaire des ménages sur la base d’un ensemble de réactions prévisibles, capturées par une enquête et résumées dans une échelle.
• Coping Strategies Index (CSI) – évalue les comportements des ménages et les évalue en fonction d’un ensemble de comportements établis variés sur la façon dont les ménages font face aux pénuries alimentaires. La méthodologie de cette recherche est basée sur la collecte de données sur une seule question : “Que faites-vous lorsque vous n’avez pas assez de nourriture et que vous n’avez pas assez d’argent pour acheter de la nourriture ?” ^{[18] [19] [20]}

L’insécurité alimentaire est mesurée aux États-Unis par des questions de la Current Population Survey du Census Bureau . Les questions posées portent sur l’anxiété que le budget du ménage est insuffisant pour acheter suffisamment de nourriture, l’insuffisance de la quantité ou de la qualité de la nourriture consommée par les adultes et les enfants du ménage, et les cas de réduction de l’apport alimentaire ou les conséquences d’une réduction de l’apport alimentaire pour les adultes et pour les enfants. enfants. ^[21] Une étude de l’Académie nationale des sciences commandée par l’USDA a critiqué cette mesure et la relation entre la “sécurité alimentaire” et la faim, ajoutant “il n’est pas clair si la faim est correctement identifiée comme l’extrémité extrême de l’échelle de la sécurité alimentaire”. ^[22]

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO ), le Programme alimentaire mondial ( PAM ), le Fonds international de développement agricole ( FIDA ), l’Organisation mondiale de la santé ( OMS ) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( UNICEF ) collaborent à chaque année pour produire L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde , ou rapport SOFI (connu sous le nom de L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde jusqu’en 2015).

Le rapport SOFI mesure la faim (ou la sous-alimentation) au moyen de deux indicateurs principaux, le nombre de personnes sous-alimentées (NoU) et la prévalence de la sous-alimentation (PoU). À partir du début des années 2010, la FAO a intégré des paramètres plus complexes dans ses calculs, notamment des estimations des pertes alimentaires dans la distribution au détail pour chaque pays et la volatilité des systèmes agroalimentaires.

Les éditions récentes du rapport SOFI présentent des preuves que la baisse de la faim dans le monde, mesurée depuis des décennies par le nombre de personnes sous-alimentées (NoU), est terminée. Dans le rapport 2020, la FAO a utilisé des données nouvellement accessibles en provenance de Chine pour réviser à la baisse le NoU mondial à près de 690 millions, soit 8,9 pour cent de la population mondiale – mais après avoir recalculé la série historique de la faim en conséquence, elle a confirmé que le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde, bien que plus faible qu’on ne le pensait auparavant, avait lentement augmenté depuis 2014. Sur des mesures plus larges, le rapport SOFI a révélé que beaucoup plus de personnes souffraient d’une forme d’insécurité alimentaire, avec 3 milliards ou plus incapables de se permettre même le régime alimentaire sain le moins cher. ^[23]Le rapport de 2021 estime qu’entre 720 et 811 millions de personnes dans le monde étaient confrontées à la faim en 2020, soit 161 millions de plus qu’en 2019. ^{[24] [25]} Près de 2,37 milliards de personnes n’avaient pas accès à une alimentation adéquate en 2020 – un augmentation de 320 millions de personnes en un an seulement. ^{[24] [25]} L’édition 2021 de La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture (SOFA) de la FAO estime en outre qu’un milliard de personnes supplémentaires (principalement dans les pays à revenu intermédiaire inférieur et supérieur) risquent de ne pas se permettre une alimentation saine si un choc devait réduire d’un tiers leurs revenus. ^[26]

Les taux

Nombre de personnes touchées par la sous-alimentation en 2010-12 (par région, en millions) ^[27]

L’édition 2020 du rapport SOFI a révélé que même si l’effet de la pandémie de COVID-19 était exclu, le monde n’était pas sur la bonne voie pour atteindre la faim zéro, ou l’objectif 2 des objectifs de développement durable. De plus, des projections préliminaires suggéraient que la pandémie ajouterait jusqu’à 132 millions de personnes aux rangs des personnes sous-alimentées avant la fin de 2020. ^[28]

Au niveau mondial, la prévalence de l’insécurité alimentaire au niveau modéré ou sévère, et au niveau sévère uniquement, est plus élevée chez les femmes que chez les hommes, amplifiée dans les zones rurales. ^[29] L’écart entre les sexes dans l’accès à la nourriture a augmenté de 2018 à 2019, en particulier au niveau modéré ou sévère. ^{[30] [29]} Aujourd’hui, plus d’un milliard de femmes et de filles dans le monde n’ont toujours pas accès aux régimes alimentaires sains dont elles ont besoin pour survivre et prospérer, ^[31] et les deux tiers des pays signalent des taux d’insécurité alimentaire plus élevés pour les femmes que les hommes ^[32] surtout dans la région du Proche-Orient. ^[29]

Exemples d’insécurité alimentaire

Nombre de personnes en insécurité alimentaire sévère par région (2014-2018)

Les famines ont été fréquentes dans l’histoire du monde. Certains ont tué des millions de personnes et considérablement réduit la population d’une vaste région. Les causes les plus courantes ont été la sécheresse et la guerre, mais les plus grandes famines de l’histoire ont été causées par la politique économique . ^[33]

Diverses raisons expliquent l’augmentation de la faim au cours des dernières années. Les ralentissements et les récessions depuis la crise financière de 2008-2009 ont conspiré pour dégrader les conditions sociales, rendant la sous-alimentation plus répandue. Les déséquilibres structurels et l’absence de politiques inclusives se sont combinés à des phénomènes météorologiques extrêmes ; conditions environnementales modifiées; et la propagation des ravageurs et des maladies pour déclencher des cycles tenaces de pauvreté et de faim.

L’inégalité dans la répartition des actifs, des ressources et des revenus, aggravée par l’absence ou la rareté des prestations sociales dans les pays les plus pauvres, compromet davantage l’accès à la nourriture. Près d’un dixième de la population mondiale vit encore avec 1,90 dollar US ou moins par jour, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud étant les régions les plus touchées.

Entre-temps, des ratios élevés de dépendance à l’égard des importations et des exportations rendent de nombreux pays plus vulnérables aux chocs extérieurs. Dans de nombreuses économies à faible revenu, la dette a gonflé à des niveaux dépassant largement le PIB, érodant les perspectives de croissance.

Enfin, le monde est confronté à des menaces toujours plus grandes pour la stabilité institutionnelle, à la violence prolongée et aux déplacements massifs. Entre 2010 et 2018, le nombre de personnes déplacées a augmenté de 70 % pour atteindre 70,8 millions, dont la plupart étaient hébergées dans des pays en développement. ^[34]

Sécurité alimentaire par pays

Pourcentage de la population souffrant de la faim, Programme alimentaire mondial , 2021.
< 2,5 % 2,5 à 4,9 % 5,0 à 14,9 % 15,0–24,9 % 25,0–34,9 % > 35,0 % Pas de données

Afghanistan

En Afghanistan, environ 35,5 % des ménages sont en situation d’insécurité alimentaire. La prévalence de l’insuffisance pondérale, du retard de croissance et de l’émaciation chez les enfants de moins de cinq ans est également très élevée. ^[35]

Les pays occidentaux ont suspendu l’aide humanitaire à l’ Afghanistan après la prise de contrôle du pays par les talibans en août 2021. ^[36] Les États-Unis ont gelé environ 9 milliards de dollars d’actifs appartenant à la banque centrale afghane , ^[37] empêchant les talibans d’accéder à des milliards de dollars . dollars détenus sur des comptes bancaires américains. ^{[38] [39]} En octobre 2021, plus de la moitié des 39 millions d’habitants de l’Afghanistan étaient confrontés à une grave pénurie alimentaire. ^[40] Le 11 novembre 2021, Human Rights Watch a rapporté que l’Afghanistan était confronté à une famine généralisée en raison de l’effondrement de l’économie et de la défaillance du système bancaire. LeLe Programme alimentaire mondial des Nations Unies a également émis de multiples avertissements sur l’aggravation de l’insécurité alimentaire. ^[41]

Chine

La sécurité alimentaire est une priorité politique du gouvernement chinois. ^[42]

La persistance des marchés humides a été décrite comme “essentielle pour assurer la sécurité alimentaire urbaine”, ^{[43] [44]} en particulier dans les villes chinoises. ^[45] L’influence des marchés humides sur la sécurité alimentaire urbaine comprend le prix des aliments et l’accessibilité physique. ^[45]

Qualifiant le gaspillage alimentaire de “honteux”, le secrétaire général du Parti communiste chinois Xi Jinping a lancé “l’opération assiette vide” . M. Xi a souligné qu’il devrait y avoir un sentiment de crise concernant la sécurité alimentaire. En 2020, la Chine a connu une hausse des prix des denrées alimentaires, en raison de l’ épidémie de COVID-19 et des inondations massives qui ont anéanti les récoltes du pays, ce qui a fait de la sécurité alimentaire une priorité pour Xi. ^[46]

Mexique

L’insécurité alimentaire a été un problème pour le Mexique tout au long de son histoire. Bien que la disponibilité alimentaire ne soit pas le problème, de graves lacunes dans l’accessibilité de la nourriture contribuent à l’insécurité. Entre 2003 et 2005, l’approvisionnement alimentaire mexicain total était bien supérieur au niveau suffisant pour répondre aux besoins de la population mexicaine, avec une moyenne de 3 270 kilocalories par habitant quotidien, ce qui est supérieur aux besoins minimaux de 1 850 kilocalories par habitant quotidien. Cependant, au moins 10 pour cent de la population de chaque État mexicain souffre d’un accès insuffisant à la nourriture. Dans neuf États, 25 à 35 % vivent dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire. Plus de 10 pour cent des populations de sept États mexicains entrent dans la catégorie de l’insécurité alimentaire grave . ^[47]

Le problème de l’inaccessibilité alimentaire est amplifié par la malnutrition infantile chronique , ainsi que par l’obésité chez les enfants, les adolescents et les familles. ^[48]

Le Mexique est vulnérable à la sécheresse, qui peut paralyser l’agriculture. ^[49]

Singapour

En 1965, Singapour produisait 60 % de sa demande en légumes, 80 % de sa volaille et 100 % de ses œufs. En 2019, Singapour a produit 13 % de tous les légumes-feuilles consommés, 24 % de ses œufs et 9 % de son poisson. Cette année-là, le gouvernement a lancé le programme “30 by 30” qui vise à réduire drastiquement son insécurité alimentaire grâce à des fermes hydroponiques et des fermes aquacoles. ^{[50] [51]}

États-Unis

Infographie sur l’insécurité alimentaire aux États-Unis

Le ministère de l’Agriculture définit l’insécurité alimentaire comme “une disponibilité limitée ou incertaine d’aliments nutritionnellement adéquats et sûrs ou une capacité limitée ou incertaine à acquérir des aliments acceptables de manière socialement acceptable”. ^[52] La sécurité alimentaire est définie par l’USDA comme “l’accès de tous à tout moment à suffisamment de nourriture pour mener une vie active et saine”. ^[53]

Les enquêtes nationales sur la sécurité alimentaire sont le principal outil d’enquête utilisé par l’USDA pour mesurer la sécurité alimentaire aux États-Unis. Sur la base des réponses des répondants aux questions de l’enquête, le ménage peut être placé sur un continuum de sécurité alimentaire défini par l’USDA. Ce continuum comporte quatre catégories : sécurité alimentaire élevée, sécurité alimentaire marginale, sécurité alimentaire faible et très faible sécurité alimentaire. ^[52] Le continuum de la sécurité alimentaire va des ménages qui ont constamment accès à des aliments nutritifs aux ménages où au moins un ou plusieurs membres se privent régulièrement de nourriture pour des raisons économiques. ^[54] Le rapport numéro 155 de l’Economic Research Service (ERS-155) estime que 14,5 % (17,6 millions) des ménages américains étaient en situation d’insécurité alimentaire à un moment donné en 2012. ^[55]

En 2016, 2017 et 2018 : ^{[56] [57] [58]}

• 11,1 % (14,3 millions) des ménages américains étaient en situation d’insécurité alimentaire à un moment donné en 2018.
• Dans 6,8 % des ménages avec enfants, seuls les adultes étaient en situation d’insécurité alimentaire en 2018.
• Les enfants et les adultes étaient en situation d’insécurité alimentaire dans 7,1 % des ménages avec enfants (2,7 millions de ménages) en 2018.
• 11,8 % (15,0 millions) des ménages américains étaient en situation d’insécurité alimentaire à un moment donné en 2017.
• 7,4 % (9,4 millions) des ménages américains avaient une faible sécurité alimentaire en 2016.
• 4,9 % (6,1 millions) des ménages américains avaient une sécurité alimentaire très faible à un moment donné en 2016.
• Les enfants et les adultes étaient en situation d’insécurité alimentaire dans 8,0 % des ménages avec enfants (3,1 millions de ménages).

Nourrir le futur

En 2010, le gouvernement des États-Unis a lancé l’ initiative Feed the Future . ^[59] L’initiative devrait fonctionner sur la base de priorités nationales qui appellent un soutien constant des gouvernements, des organisations donatrices, du secteur privé et de la société civile pour atteindre ses objectifs à long terme. ^[59]

République Démocratique du Congo

La République démocratique du Congo est le deuxième plus grand pays d’Afrique et fait face à l’insécurité alimentaire. Bien qu’ils disposent d’une abondance de ressources naturelles, ils manquent d’accessibilité aux aliments essentiels, ce qui rend difficile la vie quotidienne des Congolais. La malnutrition est élevée chez les enfants, ce qui affecte leurs capacités, et les enfants qui vivent en zone rurale sont plus touchés que les enfants qui vivent en zone urbaine. ^[60] En République démocratique du Congo, environ 33 % des ménages sont en situation d’insécurité alimentaire ; il est de 60 % dans les provinces de l’Est. ^[61] Une étude a montré la corrélation de l’insécurité alimentaire affectant négativement les adultes séropositifs à risque en République démocratique du Congo. ^[61]

En 2007-2008, les prix des céréales ont augmenté et la population de la République démocratique du Congo est entrée dans des troubles civils. Il y a eu des émeutes et des manifestations. La faim est fréquente dans le pays, mais parfois à l’extrême, de nombreuses familles n’ont pas les moyens de manger tous les jours. ^[62] Le commerce de la viande de brousse a été utilisé pour mesurer la tendance de la sécurité alimentaire. La tendance signifie la quantité de consommation dans les zones urbaines et rurales. Les zones urbaines consomment principalement de la viande de brousse car elles n’ont pas les moyens d’acheter d’autres types de viande. ^[63]

Sommet mondial sur la sécurité alimentaire

Le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire, tenu à Rome en 1996, visait à renouveler l’engagement mondial dans la lutte contre la faim. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a convoqué le sommet en réponse à la sous-nutrition généralisée et aux préoccupations croissantes concernant la capacité de l’agriculture à répondre aux besoins alimentaires futurs. La conférence a produit deux documents clés, la Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire mondiale et le Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation. ^{[4] [64]}

La Déclaration de Rome appelait les membres des Nations Unies à s’efforcer de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation chronique sur la Terre d’ici 2015. Le Plan d’action fixait un certain nombre d’objectifs aux organisations gouvernementales et non gouvernementales pour parvenir à la sécurité alimentaire, au niveau mondial. aux niveaux individuel, familial, national, régional et mondial. ^[65]

Un autre Sommet mondial sur la sécurité alimentaire a eu lieu au siège de la FAO à Rome entre le 16 et le 18 novembre 2009. ^[66] La décision de convoquer le sommet a été prise par le Conseil de la FAO en juin 2009, sur proposition du Directeur général de la FAO Docteur Jacques Diouf . Les chefs d’État et de gouvernement ont participé à ce sommet. ^{[ citation nécessaire ]}

Piliers de la sécurité alimentaire

La croissance de la production alimentaire a été supérieure à la croissance démographique. La nourriture par personne a augmenté depuis 1961. Source des données : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture . Croissance de l’offre alimentaire mondiale (base calorique) par habitant

L’OMS déclare qu’il y a trois piliers qui déterminent la sécurité alimentaire : la disponibilité alimentaire, l’accès à la nourriture et l’utilisation et la mauvaise utilisation des aliments. ^[67] La ​​FAO ajoute un quatrième pilier : la stabilité des trois premières dimensions de la sécurité alimentaire dans le temps. ^[6] En 2009, le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire a déclaré que les “quatre piliers de la sécurité alimentaire sont la disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité”. ^[9]

Disponibilité

La disponibilité alimentaire concerne l’approvisionnement alimentaire par la production, la distribution et l’échange. ^[68] La production alimentaire est déterminée par divers facteurs, notamment la propriété et l’utilisation des terres; gestion des sols ; la sélection, la sélection et la gestion des cultures ; élevage et gestion du bétail; et la récolte . ^[69] La production agricole peut être affectée par des changements dans les précipitations et les températures. ^[68] L’utilisation de la terre, de l’eau et de l’énergie pour cultiver des aliments est souvent en concurrence avec d’autres utilisations, ce qui peut affecter la production alimentaire. ^[70] Les terres utilisées pour l’agriculture peuvent être utilisées pour l’urbanisation ou perdues à cause de la désertification, de la salinisation et de lal’érosion des sols due à des pratiques agricoles non durables. ^[70] La production agricole n’est pas nécessaire pour qu’un pays parvienne à la sécurité alimentaire. Les nations n’ont pas besoin de disposer des ressources naturelles nécessaires pour produire des cultures afin d’atteindre la sécurité alimentaire, comme le montrent les exemples du Japon ^{[71] [72]} et de Singapour. ^[73]

Étant donné que les consommateurs alimentaires sont plus nombreux que les producteurs dans chaque pays, ^[73] les aliments doivent être distribués dans différentes régions ou nations. La distribution alimentaire comprend le stockage, la transformation, le transport, l’emballage et la commercialisation des aliments. ^[69] L’infrastructure de la chaîne alimentaire et les technologies de stockage dans les exploitations peuvent également affecter la quantité de nourriture gaspillée dans le processus de distribution. ^[70] Une mauvaise infrastructure de transport peut augmenter le prix de l’approvisionnement en eau et en engrais ainsi que le prix de l’acheminement des aliments vers les marchés nationaux et mondiaux. ^[70] Partout dans le monde, peu d’individus ou de ménages sont continuellement autonomes pour se nourrir. Cela crée le besoin d’un troc, d’un échange ou d’une économie monétaire pour acquérir de la nourriture. ^[68]L’échange de denrées alimentaires nécessite des systèmes commerciaux et des institutions de marché efficaces, ce qui peut affecter la sécurité alimentaire. ^[74] Les approvisionnements alimentaires mondiaux par habitant sont plus que suffisants pour assurer la sécurité alimentaire de tous, et l’accessibilité alimentaire est donc un obstacle plus important à la réalisation de la sécurité alimentaire. ^[73]

Accéder

Les chèvres sont un élément important de la solution à la sécurité alimentaire mondiale, car elles nécessitent peu d’entretien et sont faciles à élever et à cultiver.

L’accès à la nourriture fait référence à l’accessibilité financière et à la répartition des aliments, ainsi qu’aux préférences des individus et des ménages. ^[68] Le Comité des Nations Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels a noté que les causes de la faim et de la malnutrition ne sont souvent pas une pénurie de nourriture mais une incapacité à accéder à la nourriture disponible, généralement due à la pauvreté . ^[75] La pauvreté peut limiter l’accès à la nourriture et peut également accroître la vulnérabilité d’un individu ou d’un ménage aux flambées des prix alimentaires. ^[74] L’accès dépend du fait que le ménage ait suffisamment de revenus pour acheter de la nourriture aux prix en vigueur ou s’il dispose de suffisamment de terres et d’autres ressources pour cultiver sa propre nourriture. ^[76]Les ménages disposant de suffisamment de ressources peuvent surmonter les récoltes instables et les pénuries alimentaires locales et maintenir leur accès à la nourriture. ^[73]

Il existe deux types distincts d’accès à la nourriture : l’accès direct, dans lequel un ménage produit de la nourriture en utilisant des ressources humaines et matérielles, et l’accès économique, dans lequel un ménage achète de la nourriture produite ailleurs. ^{[69] L’} emplacement peut affecter l’accès à la nourriture et le type d’accès sur lequel une famille comptera. ^[76] Les actifs d’un ménage, y compris les revenus, la terre, les produits du travail, les héritages et les cadeaux peuvent déterminer l’accès d’un ménage à la nourriture. ^[69] Cependant, la possibilité d’accéder à suffisamment de nourriture peut ne pas conduire à acheter de la nourriture plutôt que d’autres matériaux et services. ^[74]La démographie et les niveaux d’éducation des membres du ménage ainsi que le sexe du chef de ménage déterminent les préférences du ménage, ce qui influence le type d’aliments achetés. ^[76] L’accès d’un ménage à une alimentation suffisante et nutritive peut ne pas garantir un apport alimentaire adéquat pour tous les membres du ménage, car l’allocation alimentaire au sein du ménage peut ne pas répondre suffisamment aux besoins de chaque membre du ménage. ^[74] L’ USDA ajoute que l’accès à la nourriture doit être disponible de manière socialement acceptable, sans, par exemple, recourir à des approvisionnements alimentaires d’urgence, à la récupération, au vol ou à d’autres stratégies d’adaptation. ^[5]

Utilisation

Le prochain pilier de la sécurité alimentaire est l’utilisation des aliments, qui fait référence au métabolisme des aliments par les individus. ^[73] Une fois que la nourriture est obtenue par un ménage, divers facteurs affectent la quantité et la qualité de la nourriture qui parvient aux membres du ménage. Pour atteindre la sécurité alimentaire, les aliments ingérés doivent être sûrs et suffisants pour répondre aux besoins physiologiques de chaque individu. ^[74] La sécurité alimentaire affecte l’utilisation des aliments, ^[68] et peut être affectée par la préparation, la transformation et la cuisson des aliments dans la communauté et le ménage. ^[69] Les valeurs nutritionnelles ^[68] du ménage déterminent le choix alimentaire , ^[69]et si la nourriture répond aux préférences culturelles est importante pour l’utilisation en termes de bien-être psychologique et social . ^[77] L’accès aux soins de santé est un autre déterminant de l’utilisation des aliments, puisque la santé des individus contrôle la façon dont les aliments sont métabolisés. ^[69] Par exemple, les parasites intestinaux peuvent absorber les nutriments du corps et réduire l’utilisation des aliments. ^[73] L’assainissement peut également réduire l’apparition et la propagation de maladies susceptibles d’affecter l’utilisation des aliments. ^{[69] [78]} L’éducation sur la nutrition et la préparation des aliments peut affecter l’utilisation des aliments et améliorer ce pilier de la sécurité alimentaire. ^[73]

La stabilité

La stabilité alimentaire fait référence à la capacité d’obtenir de la nourriture au fil du temps. L’insécurité alimentaire peut être transitoire, saisonnière ou chronique. ^[69] En situation d’insécurité alimentaire transitoire, la nourriture peut être indisponible pendant certaines périodes. ^[74] Au niveau de la production alimentaire, les catastrophes naturelles ^[74] et la sécheresse ^[69] entraînent de mauvaises récoltes et une diminution de la disponibilité alimentaire. Les conflits civils peuvent également réduire l’accès à la nourriture. ^[74] L’instabilité des marchés entraînant des flambées des prix alimentaires peut entraîner une insécurité alimentaire transitoire. D’autres facteurs pouvant causer temporairement l’insécurité alimentaire sont la perte d’emploi ou de productivité, qui peut être causée par la maladie. Nourriture de saisonl’insécurité peut résulter de la régularité des saisons de croissance dans la production alimentaire. ^[69]

L’insécurité alimentaire chronique (ou permanente) est définie comme le manque persistant et à long terme d’une alimentation adéquate. ^[74] Dans ce cas, les ménages courent constamment le risque de ne pas pouvoir acquérir de nourriture pour répondre aux besoins de tous les membres. L’insécurité alimentaire chronique et transitoire sont liées, puisque la réapparition de la sécurité alimentaire transitoire peut rendre les ménages plus vulnérables à l’insécurité alimentaire chronique. ^[69]

Effets de l’insécurité alimentaire

La famine et la faim sont toutes deux enracinées dans l’insécurité alimentaire. L’insécurité alimentaire chronique se traduit par un degré élevé de vulnérabilité à la famine et à la faim ; assurer la sécurité alimentaire suppose l’élimination de cette vulnérabilité. ^[79]

Retard de croissance et carences nutritionnelles chroniques

Enfants présentant des symptômes de faible apport calorique et protéique et une infirmière préposée dans un orphelinat nigérian à la fin des années 1960

De nombreux pays connaissent des pénuries alimentaires permanentes et des problèmes de distribution. Celles-ci entraînent une faim chronique et souvent généralisée parmi un nombre important de personnes. Les populations humaines peuvent répondre à la faim et à la malnutrition chroniques en diminuant la taille corporelle, connue en termes médicaux sous le nom de retard de croissance ou retard de croissance. ^[80] Ce processus commence in utero si la mère souffre de malnutrition et se poursuit pendant environ la troisième année de vie. Elle entraîne une mortalité infantile et juvénile plus élevée, mais à des taux bien inférieurs à ceux des famines. ^[81]Une fois que le retard de croissance s’est produit, l’amélioration de l’apport nutritionnel après l’âge d’environ deux ans est incapable d’inverser les dommages. Le retard de croissance lui-même peut être considéré comme un mécanisme d’adaptation, alignant la taille du corps sur les calories disponibles à l’âge adulte à l’endroit où l’enfant est né. ^[81] Limiter la taille du corps comme moyen de s’adapter à de faibles niveaux d’énergie (calories) affecte négativement la santé de trois manières : ^[81]

• Défaillance prématurée des organes vitaux à l’âge adulte. Par exemple, un individu de 50 ans peut mourir d’une insuffisance cardiaque parce que son cœur a souffert d’anomalies structurelles au cours du développement précoce ;
• Les personnes souffrant d’un retard de croissance souffrent d’un taux plus élevé de maladies et d’affections que celles qui n’ont pas subi de retard de croissance ;
• La malnutrition sévère dans la petite enfance entraîne souvent des défauts de développement cognitif. ^[82] Cela crée donc une disparité entre les enfants qui n’ont pas connu de malnutrition sévère et ceux qui en souffrent. ^[83]

Entre 2000 et 2019, la prévalence mondiale du retard de croissance chez les enfants a diminué d’un tiers. ^[84]

Dans le monde, la prévalence du retard de croissance chez les enfants était de 21,3 % en 2019, soit 144 millions d’enfants. L’Asie centrale, l’Asie de l’Est et les Caraïbes ont les taux de réduction les plus élevés de la prévalence du retard de croissance et sont les seules sous-régions en bonne voie pour atteindre les objectifs de retard de croissance de 2025 et 2030. ^[85]

L’édition 2020 de l’Aperçu régional de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Proche-Orient et en Afrique du Nord de la FAO a révélé qu’en 2019, 22,5 pour cent des enfants de moins de cinq ans présentaient un retard de croissance, 9,2 pour cent étaient émaciés et 9,9 pour cent étaient en surpoids dans plusieurs pays arabes et Pays d’Afrique du Nord. ^{[86] [29]}

Bien qu’il y ait eu quelques progrès, le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs nutritionnels mondiaux, y compris ceux sur le retard de croissance, l’émaciation et le surpoids chez les enfants d’ici 2030. ^[84]

Dépression, anxiété et troubles du sommeil

Une revue systématique complète récente a montré que plus de 50 études ont montré que l’insécurité alimentaire est fortement associée à un risque plus élevé de dépression, d’anxiété et de troubles du sommeil. ^[87] Pour la dépression et l’anxiété, les personnes en situation d’insécurité alimentaire ont un risque presque triplé par rapport aux personnes en situation de sécurité alimentaire. ^[88]

Défis pour atteindre la sécurité alimentaire

Crise mondiale de l’eau

Les canaux d’ irrigation ont ouvert les zones désertiques sèches de l’Égypte à l’agriculture.

Les déficits hydriques , qui stimulent déjà les importations massives de céréales dans de nombreux petits pays ^[89] , pourraient bientôt faire de même dans les grands pays, comme la Chine ou l’Inde. ^[90] Les nappes phréatiques chutent dans des dizaines de pays (dont le nord de la Chine, les États-Unis et l’Inde) en raison d’un pompage excessif généralisé à l’ aide de puissantes pompes diesel et électriques. Les autres pays touchés sont le Pakistan, l’Afghanistan et l’Iran. Cela finira par entraîner une pénurie d’eau et des réductions de la récolte de céréales. Même avec le surpompage de ses aquifères , la Chine développe un déficit céréalier. ^[91]Lorsque cela se produira, cela entraînera presque certainement une hausse des prix des céréales. La plupart des 3 milliards de personnes qui devraient naître dans le monde d’ici le milieu du siècle naîtront dans des pays qui connaissent déjà des pénuries d’eau. Après la Chine et l’Inde, il y a un deuxième groupe de petits pays avec d’importants déficits en eau : l’Afghanistan, l’Algérie, l’Égypte, l’Iran, le Mexique et le Pakistan. Quatre d’entre eux importent déjà une grande partie de leurs céréales. Seul le Pakistan reste autosuffisant. Mais avec une population qui augmente de 4 millions par an, il se tournera probablement bientôt vers le marché mondial des céréales. ^[92]

Au niveau régional, l’ Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de pays en situation de stress hydrique au monde. Sur environ 800 millions de personnes vivant en Afrique, 300 millions vivent dans un environnement en situation de stress hydrique. ^[93] On estime que d’ici 2030, 75 à 250 millions de personnes en Afrique vivront dans des zones de stress hydrique élevé, ce qui déplacera probablement entre 24 et 700 millions de personnes à mesure que les conditions deviendront de plus en plus invivables. ^[93] Parce que la majorité de l’Afrique reste dépendante d’un mode de vie agricole et que 80 à 90 pour cent de toutes les familles en Afrique rurale dépendent de la production de leur propre nourriture, ^[94] la pénurie d’eau se traduit par une perte de sécurité alimentaire. ^[95]

Des investissements de plusieurs millions de dollars lancés dans les années 1990 par la Banque mondiale ont récupéré le désert et transformé la vallée d’ Ica au Pérou, l’un des endroits les plus secs de la planète, en le plus grand fournisseur d’ aspergesdans le monde. Cependant, l’irrigation constante a provoqué une baisse rapide de la nappe phréatique, jusqu’à huit mètres par an à certains endroits, l’un des taux d’épuisement des aquifères les plus rapides au monde. Les puits des petits agriculteurs et des populations locales commencent à s’assécher et l’approvisionnement en eau de la principale ville de la vallée est menacé. En tant que culture commerciale, l’asperge a fourni des emplois aux populations locales, mais la majeure partie de l’argent va aux acheteurs, principalement les Britanniques. Un rapport de 2010 a conclu que l’industrie n’est pas durable et accuse les investisseurs, y compris la Banque mondiale, de ne pas assumer la responsabilité appropriée de l’effet de leurs décisions sur les ressources en eau des pays les plus pauvres. ^[96] Détournement de l’eau du cours supérieur de la rivière Icaaux champs d’asperges a également entraîné une pénurie d’eau dans la région montagneuse de Huancavelica , où les communautés indigènes font un élevage marginal. ^[97]

Dégradation du sol

L’un des principaux problèmes environnementaux associés à l’étalement urbain est la perte de terres Les copeaux de bois et autres déchets verts sont des ressources peu coûteuses qui améliorent la fertilité des sols.

Plusieurs définitions de la dégradation des terres existent dans la littérature avec un accent variable sur la biodiversité, les fonctions et les services écosystémiques. ^[98] Une définition de la dégradation des terres est “une tendance négative de l’état des terres qui est causée par des processus directs ou indirects induits par l’homme, y compris le changement climatique anthropique, qui se traduit par une perte ou une réduction à long terme d’au moins l’un des les éléments suivants : productivité biologique, intégrité écologique ou valeur pour les humains. » Cette définition est applicable aux terres forestières et non forestières et à la dégradation des sols. ^[99] L’agriculture intensive conduit souvent à un cercle vicieux d’épuisement de la fertilité des sols et de baisse des rendements agricoles. ^[100]D’autres causes de dégradation des terres comprennent la déforestation, le surpâturage, la surexploitation de la végétation à des fins d’utilisation. ^[101] Environ 40 % des terres agricoles mondiales sont gravement dégradées. ^[102] Selon l’ Institut des ressources naturelles en Afrique de l’ UNU , basé au Ghana, ^[103] si les tendances actuelles de la dégradation des sols se poursuivent, l’Afrique pourrait être en mesure de nourrir seulement 25 % de sa population d’ici 2025. ^{[ citation nécessaire ]}

Changement climatique

Au cours des prochaines décennies, le changement climatique et les facteurs de stress environnementaux auront des impacts importants mais incertains sur la sécurité alimentaire mondiale. ^[1] Les événements extrêmes, tels que les sécheresses et les inondations, devraient augmenter avec le changement climatique . ^{[104] [105]} Allant des crues soudaines aux sécheresses qui s’aggravent progressivement, celles-ci auront une gamme d’effets sur l’agriculture ainsi que sur les plantes que diverses communautés sont capables de cultiver. ^[106] Selon le rapport du Climate & Development Knowledge Network intitulé Managing Climate Extremes and Disasters in the Agriculture Sectors: Lessons from the IPCC SREX Report, les effets comprendront l’évolution de la productivité et des modes de subsistance, les pertes économiques et les effets sur les infrastructures, les marchés et la sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire de demain sera liée à notre capacité à adapter les systèmes agricoles aux événements extrêmes. Un exemple de modèle climatique changeant serait une augmentation des températures. À mesure que les températures augmentent en raison du changement climatique, il existe un risque de diminution de l’approvisionnement alimentaire en raison des dommages causés par la chaleur. ^[107]

Environ 2,4 milliards de personnes vivent dans le bassin versant des rivières himalayennes. ^{[108] [ nécessite une mise à jour ]} L’ Inde, la Chine, le Pakistan , l’Afghanistan , le Bangladesh , le Népal et le Myanmar pourraient connaître des inondations suivies de graves sécheresses au cours des prochaines décennies. ^{[109] Rien} qu’en Inde, le Gange fournit de l’eau potable et agricole à plus de 500 millions de personnes. ^{[110] [111]} Les glaciers ne sont pas le seul souci des nations en développement ; niveau de la merdevrait augmenter à mesure que le changement climatique progresse, réduisant la quantité de terres disponibles pour l’agriculture. ^{[112] [113]}

Dans d’autres parties du monde, un effet important sera les faibles rendements de céréales selon le modèle du commerce alimentaire mondial, en particulier dans les régions à basse latitude où se trouve une grande partie du monde en développement. ^{[ citation nécessaire ]} À partir de là, le prix du grain augmentera, ainsi que les pays en développement essayant de cultiver le grain. De ce fait, chaque hausse de prix de 2 à 2,5 % augmentera de 1 % le nombre de personnes souffrant de la faim. ^{[112] [ Nécessite une mise à jour ]} Les faibles rendements des cultures ne sont qu’un des problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs des basses latitudes et des régions tropicales. Le moment et la durée des saisons de croissance, lorsque les agriculteurs plantent leurs cultures, vont changer radicalement, selon l’USDA, en raison de changements inconnus dans les conditions de température et d’humidité du sol.^{[114] [ nécessite une mise à jour ]}

Une autre façon de penser à la sécurité alimentaire et au changement climatique vient d’Evan Fraser, un géographe travaillant à l’ Université de Guelph en Ontario , au Canada . Son approche consiste à explorer la vulnérabilité des systèmes alimentaires au changement climatique et il définit la vulnérabilité au changement climatique comme des situations qui se produisent lorsque des problèmes environnementaux relativement mineurs ont des effets majeurs sur la sécurité alimentaire. Des exemples de ceci incluent la famine éthiopienne au début des années 1980 . ^[115] Trois facteurs ressortent comme communs dans de tels cas, et ces trois facteurs agissent comme une “boîte à outils” de diagnostic permettant d’identifier les cas où la sécurité alimentaire peut être vulnérable au changement climatique. Ces facteurs sont : (1) les agro-écosystèmes spécialisés ; (2) les ménages avec très peu d’options de subsistance autres que l’agriculture ; (3) les situations où les institutions formelles ne fournissent pas de filets de sécurité adéquats pour protéger les personnes. ^[115] “L’ Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) estime qu’il faudrait 7,1 à 7,3 milliards de dollars US supplémentaires par an en investissements agricoles pour compenser l’ effet négatif du changement climatique sur la nutrition des enfants d’ici 2050.” ^{[116] [ page nécessaire ]}

Maladies agricoles

Les maladies affectant le bétail ou les cultures peuvent avoir des effets dévastateurs sur la disponibilité alimentaire, surtout s’il n’y a pas de plans d’urgence en place. Par exemple, Ug99 , une lignée de rouille de la tige du blé , qui peut causer jusqu’à 100 % de pertes de récoltes, est présente dans les champs de blé de plusieurs pays d’Afrique et du Moyen-Orient et devrait se propager rapidement dans ces régions et peut-être plus loin, pouvant causer une catastrophe dans la production de blé qui affecterait la sécurité alimentaire dans le monde. ^{[117] [118]}

La diversité génétique des espèces sauvages apparentées au blé peut être utilisée pour améliorer les variétés modernes afin qu’elles soient plus résistantes à la rouille. Dans leurs centres d’origine, les plantes de blé sauvage sont criblées pour la résistance à la rouille, puis leur information génétique est étudiée et enfin les plantes sauvages et les variétés modernes sont croisées par des moyens de sélection végétale moderne afin de transférer les gènes de résistance des plantes sauvages aux plantes modernes . variétés. ^{[119] [120]}

Nourriture contre carburant

Les terres agricoles et autres ressources agricoles ont longtemps été utilisées pour produire des cultures non alimentaires, y compris des matériaux industriels tels que le coton , le lin et le caoutchouc ; les cultures de drogues telles que le tabac et l’opium , et les biocarburants tels que le bois de chauffage , etc. Au 21e siècle, la production de cultures de carburant a augmenté, ajoutant à ce détournement. Cependant, des technologies sont également développées pour produire commercialement des aliments à partir d’énergie comme le gaz naturel et l’énergie électrique avec une empreinte hydrique et terrestre minime. ^{[121] [122] [123] [124]}

Politique

L’économiste lauréat du prix Nobel Amartya Sen a observé qu ‘«il n’existe pas de problème alimentaire apolitique». ^[125] Alors que la sécheresse et d’autres événements naturels peuvent déclencher des conditions de famine, c’est l’action ou l’inaction du gouvernement qui détermine sa gravité, et souvent même si une famine se produira ou non. Le XXe siècle a des exemples de gouvernements, comme dans la collectivisation en Union soviétique ou le grand bond en avant en République populaire de Chine, qui ont sapé la sécurité alimentaire de leurs propres nations. La famine massive est souvent une arme de guerre, comme dans le blocus de l’Allemagne , la bataille de l’Atlantique et le blocus du Japon .pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale et dans le plan contre la faim adopté par l’Allemagne nazie . ^{[ citation nécessaire ]}

Les gouvernements ont parfois une base de soutien étroite, fondée sur le copinage et le clientélisme . Fred Cuny soulignait en 1999 que dans ces conditions : « La distribution de la nourriture à l’intérieur d’un pays est une question politique. Les gouvernements de la plupart des pays donnent la priorité aux zones urbaines, car c’est là que se trouvent généralement les familles et les entreprises les plus influentes et les plus puissantes. Le gouvernement néglige souvent les agriculteurs de subsistance et les zones rurales en général. Plus la région est éloignée et sous-développée, moins le gouvernement sera susceptible de répondre efficacement à ses besoins. De nombreuses politiques agraires, en particulier la tarification des produits agricoles, discriminent les zones rurales. Les gouvernements maintiennent souvent les prix des céréales de base à des niveaux si bas artificiellement que les producteurs de subsistance ne peuvent pas accumuler suffisamment de capital pour investir dans l’amélioration de leur production. Ainsi, ils sont effectivement empêchés de sortir de leur situation précaire.” ^[126]

Au Venezuela, le gouvernement a utilisé la nourriture comme une arme politique, récompensant les partisans tout en refusant l’approvisionnement alimentaire des régions qui s’opposent à leur régime. ^[127]

Un gouvernement avec une forte tendance à la kleptocratie peut saper la sécurité alimentaire même lorsque les récoltes sont bonnes. Lorsque l’ État de droit est absent ou inexistant, les agriculteurs sont peu incités à améliorer leur productivité. ^{[ selon qui ? ]} Si une ferme devient sensiblement plus productive que les fermes voisines, elle peut devenir la cible d’individus bien connectés au gouvernement. Plutôt que de risquer d’être remarqués et éventuellement de perdre leurs terres, les agriculteurs peuvent se contenter de la sécurité perçue de la médiocrité. ^[128]

Souveraineté alimentaire

L’approche connue sous le nom de souveraineté alimentaire considère les pratiques commerciales des multinationales comme une forme de néocolonialisme . Il soutient que les sociétés multinationales disposent des ressources financières nécessaires pour racheter les ressources agricoles des pays pauvres, en particulier sous les tropiques. Ils ont également le poids politique nécessaire pour convertir ces ressources en production exclusive de cultures de rente destinées à être vendues aux pays industrialisés en dehors des tropiques et, ce faisant, pour évincer les pauvres des terres les plus productives. Selon ce point de vue, les agriculteurs de subsistancen’ont plus qu’à cultiver des terres si marginales en termes de productivité qu’elles n’intéressent pas les multinationales. De même, la souveraineté alimentaire considère comme vrai que les communautés doivent pouvoir définir leurs propres moyens de production et que l’alimentation est un droit humain fondamental. Avec plusieurs sociétés multinationales poussant maintenant les technologies agricoles vers les pays en développement, les technologies qui incluent les semences améliorées, les engrais chimiques et les pesticides, la production agricole est devenue une question de plus en plus analysée et débattue. ^{[ citation nécessaire ]}

Perte et gaspillage de nourriture

Les déchets alimentaires peuvent être détournés vers une consommation humaine alternative lorsque les variables économiques le permettent. Dans l’édition 2019 de la situation de l’alimentation et de l’agriculture, la FAO a affirmé que les pertes et le gaspillage alimentaires ont des effets potentiels sur les quatre piliers de la sécurité alimentaire. Cependant, les liens entre la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires et la sécurité alimentaire sont complexes et les résultats positifs ne sont pas toujours certains. Atteindre des niveaux acceptables de sécurité alimentaire et de nutrition implique inévitablement certains niveaux de perte et de gaspillage alimentaires. Le maintien de tampons pour assurer la stabilité des aliments nécessite qu’une certaine quantité de nourriture soit perdue ou gaspillée. Dans le même temps, garantir la sécurité sanitaire des aliments implique de jeter les aliments insalubres, qui sont ensuite comptés comme perdus ou gaspillés, tandis que les régimes alimentaires de meilleure qualité ont tendance à inclure davantage d’aliments hautement périssables.^[129]

La façon dont les impacts sur les différentes dimensions de la sécurité alimentaire se manifestent et affectent la sécurité alimentaire des différents groupes de population dépend de l’endroit de la chaîne d’approvisionnement alimentaire où la réduction des pertes ou du gaspillage a lieu ainsi que de l’endroit où se trouvent les personnes vulnérables sur le plan nutritionnel et en situation d’insécurité alimentaire. situé géographiquement. ^[129]

Le gaspillage d’aliments consommables attire même l’attention des grands conglomérats alimentaires. Par exemple, en raison des bas prix des denrées alimentaires, le simple fait de jeter des carottes irrégulières a généralement été plus rentable que de dépenser de l’argent pour la main-d’œuvre ou les machines supplémentaires nécessaires pour les manipuler. Une usine de jus aux Pays-Bas, cependant, a développé un procédé pour détourner et utiliser efficacement les carottes précédemment rejetées, et sa société mère étend cette innovation aux usines en Grande-Bretagne. ^{[130] [ meilleure source nécessaire ]}

Ces dernières années, la France a œuvré pour lutter contre l’insécurité alimentaire, en partie en s’attaquant au gaspillage alimentaire ; depuis 2013, le pays a adopté des lois interdisant aux épiceries de jeter les produits alimentaires invendus, exigeant qu’elles donnent plutôt la nourriture à des organismes de bienfaisance désignés. Néanmoins, selon l’indice mondial de la sécurité alimentaire de The Economist , l’insécurité alimentaire globale reste plus grave en France qu’aux États-Unis malgré des estimations nationales plus élevées du gaspillage alimentaire aux États-Unis ^[131]

Les efforts locaux peuvent contribuer directement à la sécurité alimentaire régionale, en particulier lorsque les résidents deviennent conscients de la juxtaposition de l’insécurité alimentaire dans leurs communautés avec leurs propres déchets alimentaires à la maison. Apprendre qu’une famille moyenne de quatre personnes jette pour 1 500 $ de nourriture par an alors que les voisins ont peut-être faim peut motiver à moins gaspiller et à donner plus : gaspiller moins d’argent à l’épicerie et en donner plus au garde-manger. ^[132]

Assèchement du lac Tchad et conflits armés

L’assèchement du lac Tchad et les conflits armés régionaux ont été examinés comme certains des facteurs qui affectent la sécurité alimentaire et la résilience dans les zones arides soudano-sahéliennes du Nigeria. Cela a un effet d’entraînement sur la distribution alimentaire et peut potentiellement dissuader les agriculteurs potentiels de la région. ^[133]

Surpêche

La surexploitation des stocks de poissons peut poser de graves risques pour la sécurité alimentaire. En 2022, les Nations Unies ont attiré l’attention sur «l’impact considérablement négatif» sur la sécurité alimentaire des industries de l’ huile de poisson et de la farine de poisson en Afrique de l’Ouest . ^[134]

Risques pour la sécurité alimentaire

Croissance démographique

Une pancarte de planification familiale en Éthiopie . Il montre certains effets négatifs d’avoir trop d’enfants.

Les projections de l’ONU de 2017 montrent une augmentation continue de la population à l’avenir (mais une baisse constante du taux de croissance démographique), la population mondiale devant atteindre 9,8 milliards en 2050 et 11,2 milliards d’ici 2100. ^[135] Estimations de la Division de la population des Nations Unies pour l’année 2150 se situent entre 3,2 et 24,8 milliards ; ^[136] la modélisation mathématique soutient l’estimation la plus basse. ^[137] Certains analystes ont mis en doute la durabilité d’une nouvelle croissance démographique mondiale, soulignant les pressions croissantes sur l’environnement, les approvisionnements alimentaires mondiaux et les ressources énergétiques. ^[138] Des solutions pour nourrir les milliards supplémentaires à l’avenir sont étudiées et documentées. ^{[139] [ meilleure source nécessaire ]}

Dépendance aux énergies fossiles

Population mondiale soutenue avec et sans engrais azotés de synthèse. ^[140]

Alors que la production agricole a augmenté, la consommation d’énergie pour produire une culture a également augmenté à un rythme plus élevé, de sorte que le rapport des cultures produites à l’apport énergétique a diminué au fil du temps. Les techniques de la révolution verte dépendent également fortement des engrais chimiques , des pesticides et des herbicides , dont beaucoup sont des produits pétroliers , ce qui rend l’agriculture de plus en plus dépendante du pétrole. ^[141]

Entre 1950 et 1984, alors que la révolution verte transformait l’agriculture dans le monde entier, la production céréalière mondiale a augmenté de 250 %. L’énergie de la révolution verte a été fournie par des combustibles fossiles sous forme d’engrais (gaz naturel), de pesticides (pétrole) et d’irrigation alimentée par des hydrocarbures . ^[141]

Le gaz naturel est une matière première majeure pour la production d’ ammoniac , via le procédé Haber , utilisé dans la production d’engrais. ^{[142] [143]} Le développement des engrais azotés synthétiques a considérablement soutenu la croissance démographique mondiale – on estime que près de la moitié des habitants de la Terre sont actuellement nourris grâce à l’utilisation d’engrais azotés synthétiques. ^[144] Selon Julia Meehan, rédactrice en chef d’ICIS Fertilizers, “les gens ne réalisent pas que 50 % de la nourriture mondiale dépend des engrais.” ^[145]

Économique

Fixation des prix

Apprendre encore plus Cette rubrique doit être mise à jour . ( mars 2021 ) Please help update this article to reflect recent events or newly available information.

En 2008, la Thaïlande, l’un des plus grands exportateurs de riz au monde, a annoncé la création de l’ Organisation des pays exportateurs de rizavec le potentiel de se transformer en un cartel de fixation des prix du riz. Il s’agit d’un projet d’organisation de 21 pays exportateurs de riz pour créer une organisation homonyme de contrôle du prix du riz. Le groupe est principalement composé de la Thaïlande, du Vietnam, du Cambodge, du Laos et du Myanmar. L’organisation tente de servir l’objectif de “contribuer à assurer la stabilité alimentaire, non seulement dans un pays individuel, mais aussi à remédier aux pénuries alimentaires dans la région et dans le monde”. Cependant, on peut encore se demander si cette organisation remplira son rôle de cartel efficace de fixation des prix du riz, similaire au mécanisme de gestion du pétrole de l’OPEP. Les analystes économiques et les commerçants ont déclaré que la proposition n’irait nulle part en raison de l’incapacité des gouvernements à coopérer entre eux et à contrôler la production des agriculteurs. En outre,^{[146] [147] [148] [149]}

Inflation

L’inflation peut mettre en péril la sécurité alimentaire et diminuer l’efficacité des mesures destinées à l’atteindre. ^{[150] [151]}

Changement d’affectation des terres

La Chine a besoin de pas moins de 120 millions d’hectares de terres arables pour sa sécurité alimentaire. ^{[ citation nécessaire ]} La Chine a signalé un excédent de 15 millions d’hectares. En revanche, quelque 4 millions d’hectares de conversion à l’usage urbain et 3 millions d’hectares de terres contaminées ont également été signalés. ^[152] Une enquête a révélé que 2,5 % des terres arables chinoises sont trop contaminées pour cultiver des aliments sans danger. ^[153]

Risques catastrophiques mondiaux

Alors que les émissions anthropiques de gaz à effet de serre réduisent la stabilité du climat mondial, ^[154] le changement climatique brutal pourrait devenir plus intense. ^[155] L’impact d’un astéroïde ou d’une comète de plus d’environ 1 km de diamètre a le potentiel de bloquer le soleil à l’échelle mondiale, ^[156] provoquant un impact hivernal . Les particules de la troposphère pleuvraient rapidement, mais les particules de la stratosphère , en particulier le sulfate , pourraient y rester pendant des années. ^[156] De même, un supervolcanL’éruption réduirait le potentiel de production agricole à partir de la photosynthèse solaire, provoquant un hiver volcanique . La super éruption volcanique de Toba, il y a environ 70 000 ans, a peut-être presque causé l’extinction des humains ^[156] (voir la théorie de la catastrophe de Toba ). Encore une fois, principalement les particules de sulfate pourraient bloquer le soleil pendant des années. Le blocage solaire ne se limite pas aux causes naturelles car l’hiver nucléaire est également possible, ^{[157] [158]} qui fait référence au scénario impliquant une guerre nucléaire généralisée et l’incendie de villes qui libèrent de la suie dans la stratosphère qui y resterait environ 10 ans. ^[159]Les températures stratosphériques élevées produites par la suie absorbant le rayonnement solaire créeraient des conditions de trou d’ozone quasi mondiales même pour un conflit nucléaire régional. ^[160]

Une tempête géomagnétique suffisamment puissante pourrait entraîner l’absence soudaine d’accès à l’électricité dans de vastes régions du monde. Parce que l’agriculture industrielle dépend de plus en plus d’un accès constant à l’électricité, par exemple dans l’élevage de précision , une tempête géomagnétique pourrait potentiellement avoir des effets dévastateurs sur la production alimentaire. ^[161]

Le Programme alimentaire mondial a déclaré que des pandémies telles que la pandémie de COVID-19 risquent de saper les efforts des organisations humanitaires et de sécurité alimentaire pour maintenir la sécurité alimentaire. ^[162] L’ Institut international de recherche sur les politiques alimentaires s’est dit préoccupé par le fait que les liens accrus entre les marchés et la complexité des systèmes alimentaires et économiques pourraient perturber les systèmes alimentaires pendant la pandémie de COVID-19, affectant spécifiquement les pauvres. ^[163] L’ épidémie d’ Ebola en 2014 a entraîné une augmentation des prix des aliments de base en Afrique de l’Ouest. ^[164]

Subventions agricoles aux États-Unis

Les subventions agricoles sont versées aux agriculteurs et aux entreprises agroalimentaires pour compléter leurs revenus, gérer l’approvisionnement de leurs produits et influencer le coût et l’offre de ces produits. ^[165] Aux États-Unis, les principales cultures subventionnées par le gouvernement contribuent au problème de l’obésité ; depuis 1995, 300 milliards de dollars ont été consacrés à des cultures utilisées pour créer de la malbouffe. ^[166]

Les contribuables subventionnent fortement le maïs et le soja, qui sont les principaux ingrédients des aliments transformés et des aliments gras non encouragés par le gouvernement, ^[166] et sont également utilisés pour engraisser le bétail. La moitié des terres agricoles est consacrée au maïs et au soja, et le reste au blé. Le soja et le maïs peuvent être trouvés dans les édulcorants comme le sirop de maïs à haute teneur en fructose . ^[166] Plus de 19 milliards de dollars au cours des 18 années précédant 2013 ont été dépensés pour inciter les agriculteurs à cultiver les cultures, ^[166] augmentant le prix des fruits et légumes d’environ 40 % et abaissant le prix des produits laitiers et d’autres produits animaux. Peu de terres sont utilisées pour la culture de fruits et légumes . ^[167]

Le maïs, pilier de l’agriculture américaine depuis des années, est désormais principalement utilisé pour l’éthanol, le sirop de maïs à haute teneur en fructose et les plastiques biosourcés. ^[168] Environ 40 % du maïs est utilisé pour l’éthanol et 36 % est utilisé comme aliment pour animaux. ^[168] Une infime fraction du maïs est utilisée comme source de nourriture, et une grande partie de cette fraction est utilisée pour le sirop de maïs à haute teneur en fructose, qui est un ingrédient principal de la malbouffe transformée et malsaine. ^[168]

Les personnes qui mangeaient les aliments les plus subventionnés avaient un risque 37% plus élevé d’être obèses par rapport aux personnes qui mangeaient le moins d’aliments subventionnés. ^[169] Cela soulève la préoccupation selon laquelle les communautés minoritaires sont plus sujettes aux risques d’obésité en raison de limitations financières. Les subventions font que ces produits sont bon marché pour le public, par rapport à ceux recommandés par les directives diététiques. ^{[ citation nécessaire ]}

Le président américain Donald Trump a proposé une réduction de 21 % des dépenses discrétionnaires du gouvernement dans le secteur agricole, ce qui a rencontré une résistance partisane. ^[170] Cette proposition de budget réduirait également les dépenses du programme spécial de supplémentation nutritionnelle pour les femmes, les nourrissons et les enfants, bien que moins que le président Obama l’a fait. ^[170]

Les enfants et la sécurité alimentaire

Famine bengali, 1943. La conquête japonaise de la Birmanie a coupé l’approvisionnement principal de l’Inde en riz importé. ^[171]

Le 29 avril 2008, un rapport de l’ UNICEF au Royaume-Uni a révélé que les enfants les plus pauvres et les plus vulnérables du monde sont les plus durement touchés par le changement climatique . Le rapport, “Notre climat, nos enfants, notre responsabilité : les implications du changement climatique pour les enfants du monde”, indique que l’accès à l’eau potable et à l’approvisionnement alimentaire deviendra plus difficile, en particulier en Afrique et en Asie. ^[172]

Aux Etats-Unis

À titre de comparaison, dans l’un des plus grands pays producteurs de denrées alimentaires au monde, les États-Unis, environ une personne sur six est en « insécurité alimentaire », dont 17 millions d’enfants, selon le ministère de l’Agriculture des États-Unis en 2009. ^{[173 ]} Une étude de 2012 dans le Journal of Applied Research on Children a révélé que les taux de sécurité alimentaire variaient considérablement selon la race, la classe et l’éducation. En maternelle et en troisième année, 8 % des enfants étaient classés en insécurité alimentaire, mais seulement 5 % des enfants blancs étaient en insécurité alimentaire, tandis que 12 % et 15 % des enfants noirs et hispaniques étaient en insécurité alimentaire, respectivement. En troisième année, 13 % des enfants noirs et 11 % des enfants hispaniques étaient en situation d’insécurité alimentaire, contre 5 % des enfants blancs. ^{[174] [175]}

Il existe également des variations régionales en matière de sécurité alimentaire. Bien que l’insécurité alimentaire puisse être difficile à mesurer, 45 % des élèves du primaire et du secondaire du Maine ont droit à un déjeuner scolaire gratuit ou à prix réduit ; selon certaines mesures, le Maine a été déclaré le plus touché par l’insécurité alimentaire des États de la Nouvelle-Angleterre. ^[176] Les problèmes de transport et la distance sont des obstacles courants pour les familles des régions rurales qui demandent une aide alimentaire. La stigmatisation sociale est une autre considération importante, et pour les enfants, la gestion sensible des programmes scolaires peut faire la différence entre le succès et l’échec. Par exemple, lorsque John Woods, co-fondateur de Full Plates, Full Potential, ^[177]a appris que des étudiants embarrassés hésitaient à distribuer des petits-déjeuners gratuits dans une école avec laquelle il travaillait, il a pris des dispositions pour fournir un petit-déjeuner gratuit à tous les étudiants. ^[178]

Selon un rapport du Bureau du budget du Congrès de 2015 sur les programmes de nutrition infantile, il est plus probable que les enfants en situation d’insécurité alimentaire participent aux programmes de nutrition scolaire que les enfants issus de familles en sécurité alimentaire. ^[179] Les programmes de nutrition scolaire, tels que le National School Lunch Program (NSLP) et le School Breakfast Program (SBP) ont permis à des millions d’enfants d’avoir accès à des déjeuners et des petits déjeuners plus sains, depuis leur création au milieu des années 1900. Selon les Centers for Disease Control and Prevention, le NSLP a servi plus de 300 millions de personnes, tandis que le SBP a servi environ 10 millions d’étudiants chaque jour. ^[180]Néanmoins, beaucoup trop d’étudiants éligibles ne reçoivent toujours pas ces avantages simplement parce qu’ils n’ont pas soumis les documents nécessaires. ^[181] Plusieurs études ont indiqué que les programmes de nutrition scolaire jouent un rôle important pour garantir que les élèves ont accès à des repas sains. Les élèves qui ont mangé des déjeuners scolaires fournis par le NLSP ont montré une meilleure qualité de régime que s’ils avaient leurs propres déjeuners. ^[182] Plus encore, l’USDA a amélioré les normes pour les repas scolaires, ce qui a finalement eu des effets positifs sur la sélection des aliments et les habitudes alimentaires des enfants. ^[183]

D’innombrables partenariats ont vu le jour dans la quête de la sécurité alimentaire. Un certain nombre de programmes fédéraux de nutrition existent pour fournir de la nourriture spécifiquement aux enfants, y compris le Summer Food Service Program , le Special Milk Program (SMP) et le Child and Adult Care Food Program (CACFP), et les organisations communautaires et étatiques travaillent souvent en réseau avec ces programmes. Le programme alimentaire d’été à Bangor, dans le Maine, est géré par la Bangor Housing Authority et parrainé par la Good Shepherd Food Bank. ^[176] À son tour, le Thomas College de Waterville Maine, par exemple, fait partie des organisations qui organisent des collectes de nourriture pour collecter des dons pour Good Shepherd. ^[184] Les enfants dont les familles remplissent les conditionsLe programme d’assistance nutritionnelle supplémentaire (SNAP) ou les femmes, les nourrissons et les enfants (WIC) peuvent également recevoir une aide alimentaire. WIC à lui seul a servi environ 7,6 millions de participants, dont 75 % sont des enfants et des nourrissons. ^[185]

Malgré les populations importantes desservies par ces programmes, les conservateurs ont régulièrement ciblé ces programmes pour le définancement. ^[186] Les arguments des conservateurs contre les programmes de nutrition scolaire incluent la peur de gaspiller de la nourriture et la fraude des candidatures. Le 23 janvier 2017, HR610 a été présenté à la Chambre par le représentant républicain Steve King. Le projet de loi vise à abroger une règle établie par le Service de l’alimentation et de la nutrition du ministère de l’Agriculture, qui oblige les écoles à fournir des aliments plus nutritifs et diversifiés dans l’assiette alimentaire. ^[187] Deux mois plus tard, l’administration Trump a publié un budget préliminaire de 2018 qui proposait une réduction de 2 milliards de dollars du WIC. ^[188]

L’insécurité alimentaire chez les enfants peut entraîner des troubles du développement et des conséquences à long terme telles qu’un développement physique, intellectuel et émotionnel affaibli. ^[189]

L’insécurité alimentaire est également liée à l’obésité pour les personnes vivant dans des – « déserts alimentaires » – des quartiers où les aliments nutritifs sont indisponibles ou inabordables. Les habitants de ces quartiers doivent souvent se tourner vers des aliments plus accessibles mais moins nutritifs, ce qui les expose à un risque accru de problèmes de santé comme l’obésité, le diabète et les maladies cardiaques. ^{[190] [191] [192] [193] [194]}

Genre et sécurité alimentaire

Une agricultrice kenyane au travail dans la région du Mont Kenya

L’inégalité entre les sexes est à la fois la cause et le résultat de l’insécurité alimentaire. Selon les estimations, les filles et les femmes représentent 60 % des personnes souffrant de la faim chronique dans le monde et peu de progrès ont été réalisés pour garantir l’égalité du Droit à l’alimentation pour les femmes, inscrit dans la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes . ^{[195] [196]} Les femmes sont victimes de discrimination à la fois dans les possibilités d’éducation et d’emploi et au sein du ménage, où leur pouvoir de négociation est plus faible. L’emploi des femmes est essentiel non seulement pour faire progresser l’égalité des sexes au sein de la main-d’œuvre, mais aussi pour assurer un avenir durable, car cela signifie moins de pression pour des taux de natalité élevés et une migration nette. ^[197]D’autre part, l’égalité des sexes et la promotion de l’autonomisation des femmes et des approches transformatrices en matière de genre ^[29] sont décrites comme instrumentales et essentielles ^[29] pour mettre fin à la malnutrition et à la faim ^[198] et donc pour parvenir à une alimentation saine et à la sécurité alimentaire. ^[29]

Les femmes ont tendance à être responsables de la préparation des repas et de la garde des enfants au sein de la famille et sont plus susceptibles de consacrer leur revenu à la nourriture et aux besoins de leurs enfants. ^[199]Les femmes jouent également un rôle important dans la production, la transformation, la distribution et la commercialisation des aliments. Ils travaillent souvent comme travailleurs familiaux non rémunérés, sont impliqués dans l’agriculture de subsistance et représentent environ 43 % de la main-d’œuvre agricole dans les pays en développement, variant de 20 % en Amérique latine à 50 % en Asie de l’Est et du Sud-Est et en Afrique subsaharienne. Cependant, les femmes sont victimes de discrimination dans l’accès à la terre, au crédit, aux technologies, à la finance et à d’autres services. Des études empiriques suggèrent que si les femmes avaient le même accès aux ressources productives que les hommes, elles pourraient augmenter leurs rendements de 20 à 30 %, augmentant ainsi la production agricole globale dans les pays en développement de 2,5 à 4 %. Bien qu’il s’agisse d’estimations approximatives, il y aurait un avantage significatif à combler l’écart entre les sexes en matière de productivité agricole. ^[200]Les aspects sexospécifiques de la sécurité alimentaire sont visibles le long des quatre piliers de la sécurité alimentaire : disponibilité, accès, utilisation et stabilité, tels que définis par l’Organisation des Nations Unies pour l’ alimentation et l’agriculture . ^[201]

Les femmes jouent un rôle clé dans le maintien des quatre piliers de la sécurité alimentaire : en tant que productrices de denrées alimentaires et entrepreneuses agricoles ; en tant que décideurs pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle de leurs ménages et de leurs communautés et en tant que “gestionnaires” de la stabilité des approvisionnements alimentaires en période de difficultés économiques. ^[29] Et pourtant, les contributions des femmes restent souvent invisibles et sous-évaluées, insuffisamment reflétées dans les cadres politiques, juridiques et institutionnels, négligées par les prestataires de services et autres acteurs opérant dans les systèmes agroalimentaires , les empêchant ainsi d’atteindre leur plein potentiel. ^{[30] [29]}

Le nombre de personnes touchées par la faim reste extrêmement élevé, avec un impact significatif sur les filles et les femmes. ^[202] Il y a le sentiment que faire disparaître cette tendance devrait être une priorité absolue pour les gouvernements et les institutions internationales. ^[202] En effet, l’insécurité alimentaire est une question d’égalité, de droits et de justice sociale. ^[202] Des facteurs comme le capitalisme, l’exploration des terres autochtones contribuent tous à l’insécurité alimentaire des minorités et des personnes les plus opprimées dans divers pays (les femmes étant l’un de ces groupes opprimés). ^[202]Parce que les filles et les femmes sont les plus opprimées par les processus économiques mondiaux inéquitables qui régissent les systèmes alimentaires et par les tendances mondiales telles que le changement climatique, cela reflète la façon dont les institutions continuent de placer les femmes dans des positions défavorisées et appauvries pour gagner de l’argent et prospérer en capitalisant. le système alimentaire. ^[202] Lorsque le gouvernement retient la nourriture en augmentant ses prix à des montants que seules les personnes privilégiées peuvent se permettre, elles profitent et sont en mesure de contrôler les personnes de la classe inférieure/marginalisées via le marché alimentaire. ^[202]

Utilisation de cultures génétiquement modifiées (GM)

L’une des techniques les plus prometteuses pour assurer la sécurité alimentaire mondiale est l’utilisation de cultures génétiquement modifiées (GM) . Le génome de ces cultures peut être modifié pour traiter un ou plusieurs aspects de la plante qui peuvent l’empêcher d’être cultivée dans diverses régions sous certaines conditions. Bon nombre de ces altérations peuvent résoudre les problèmes précédemment mentionnés ci-dessus, notamment la crise de l’eau, la dégradation des terres et le climat en constante évolution. ^[203]

La popularité de l’utilisation des cultures génétiquement modifiées à travers le monde.

Dans l’agriculture et l’élevage , la révolution verte a popularisé l’utilisation de l’ hybridation conventionnelle pour augmenter le rendement en créant des variétés à haut rendement . Souvent, la poignée de races hybrides est originaire de pays développés et a ensuite été hybridée avec des variétés locales dans le reste du monde en développement pour créer des souches à haut rendement résistantes au climat et aux maladies locales. ^{[ citation nécessaire ]}

La superficie ensemencée en cultures génétiquement modifiées dans les pays en développement rattrape rapidement la superficie ensemencée dans les pays industrialisés. Selon le Service international pour l’acquisition d’applications agro-biotechnologiques (ISAAA), les cultures GM étaient cultivées par environ 8,5 millions d’agriculteurs dans 21 pays en 2005 ; contre 8,25 millions d’agriculteurs dans 17 pays en 2004. ^{[ citation nécessaire ]}

Opposition aux cultures GM

Certains scientifiques remettent en question la sécurité de la biotechnologie en tant que panacée ; les agroécologues Miguel Altieri et Peter Rosset ont énuméré dix raisons ^[204] pour lesquelles la biotechnologie ne garantira pas la sécurité alimentaire, ne protégera pas l’environnement ou ne réduira pas la pauvreté. Les raisons incluent :

• Il n’y a pas de relation entre la prévalence de la faim dans un pays donné et sa population ^{[ citation nécessaire ]}
• La plupart des innovations en biotechnologie agricole ont été motivées par le profit plutôt que par les besoins ^{[ citation nécessaire ]}
• La théorie écologique prédit que l’homogénéisation à grande échelle du paysage avec des cultures transgéniques exacerbera les problèmes écologiques déjà associés à l’agriculture en monoculture ^{[ citation nécessaire ]}
• Et qu’une grande partie de la nourriture nécessaire peut être produite par de petits agriculteurs situés dans le monde entier en utilisant les technologies agroécologiques existantes. ^{[ citation nécessaire ]}

Sur la base des preuves des tentatives précédentes, il y a probablement un manque de transférabilité d’un type de culture GM d’une région à une autre. Par exemple, les cultures modifiées qui ont fait leurs preuves en Asie depuis la Révolution verte ont échoué lorsqu’elles ont été essayées dans des régions d’Afrique. ^[205] Des recherches supplémentaires doivent être effectuées sur les exigences spécifiques de la culture d’une culture spécifique dans une région spécifique. ^{[ citation nécessaire ]}

Il y a aussi un manque drastique d’éducation donnée aux gouvernements, aux agriculteurs et à la communauté sur la science derrière les cultures GM, ainsi que sur les pratiques de culture appropriées. Dans la plupart des programmes de secours, les agriculteurs reçoivent des semences avec peu d’explications et peu d’attention est accordée aux ressources dont ils disposent ou même aux lois qui leur interdisent de distribuer des produits. Les gouvernements ne sont souvent pas informés des implications économiques et sanitaires qui accompagnent la culture de cultures GM, et sont ensuite laissés à leur propre jugement. Parce qu’ils ont si peu d’informations sur ces cultures, ils hésitent généralement à les autoriser ou ne prennent pas le temps et les efforts nécessaires pour réglementer leur utilisation. Les membres de la communauté qui consommeront ensuite les produits de ces cultures sont également laissés dans l’ignorance de la signification de ces modifications et sont souvent effrayés par leurs origines «non naturelles». Cela a entraîné une incapacité à faire pousser correctement les cultures ainsi qu’une forte opposition aux pratiques inconnues.^[206]

L’image montre une manifestation qui a lieu à Dublin, en Irlande, contre l’utilisation de cultures génétiquement modifiées lors de l’événement March Against Monsanto.

Une étude publiée en juin 2016 a évalué l’état de la mise en œuvre du riz doré, qui a été développé pour la première fois dans les années 1990 pour produire des niveaux plus élevés de vitamine A que ses homologues sans OGM. Cette souche de riz a été conçue pour que les femmes et les enfants malnutris des pays du tiers monde qui étaient plus sensibles aux carences puissent facilement améliorer leur apport en vitamine A et prévenir la cécité, ce qui est un résultat courant. La production de riz doré était centralisée aux Philippines, mais il y a eu de nombreux obstacles à franchir pour faire avancer la production. L’étude a montré que le projet est très en retard sur le calendrier et n’est pas à la hauteur de ses attentes. Bien que la recherche sur le riz doré se poursuive, le pays a avancé avec d’autres initiatives sans OGM pour résoudre le problème de carence en vitamine A qui est si répandu dans cette région. ^{[207] [208]}

De nombreux militants anti-OGM soutiennent que l’utilisation de cultures GM diminue la biodiversité des plantes. La biodiversité du bétail est également menacée par la modernisation de l’agriculture et la focalisation sur les grandes races plus productives. Par conséquent, des efforts ont été déployés par les gouvernements et les organisations non gouvernementales pour conserver la biodiversité du bétail grâce à des stratégies telles que la cryoconservation des ressources génétiques animales . ^{[209] [210]}

Soutien aux cultures GM

De nombreuses histoires de réussite de cultures GM existent, principalement dans les pays développés comme les États-Unis, la Chine et divers pays d’Europe. Les cultures GM courantes comprennent le coton, le maïs et le soja, qui sont tous cultivés dans toute l’Amérique du Nord et du Sud ainsi que dans des régions d’Asie. ^[211] Les cultures de coton modifiées, par exemple, ont été modifiées de telle sorte qu’elles résistent aux ravageurs, peuvent pousser dans des conditions de chaleur, de froid ou de sécheresse plus extrêmes et produisent des fibres plus longues et plus résistantes à utiliser dans la production textile. ^[212]

L’une des plus grandes menaces pour le riz, qui est une culture vivrière de base, en particulier en Inde et dans d’autres pays d’Asie, est la maladie du blast , qui est une infection fongique qui provoque la formation de lésions sur toutes les parties de la plante. ^[213] Une souche de riz génétiquement modifiée a été mise au point pour résister à la pyriculariose, ce qui améliore considérablement le rendement des cultures des agriculteurs et permet au riz d’être plus accessible à tous. ^[214] Certaines autres cultures ont été modifiées de telle sorte qu’elles produisent des rendements plus élevés par plante ou qu’elles nécessitent moins de terres pour leur culture. Ce dernier peut être utile dans les climats extrêmes avec peu de terres arables et diminue également la déforestation, car moins d’arbres doivent être abattus pour faire de la place aux champs de culture. ^[215]D’autres encore ont été modifiés de telle sorte qu’ils ne nécessitent pas l’utilisation d’insecticides ou de fongicides. Cela répond à divers problèmes de santé associés à ces pesticides et peut également contribuer à améliorer la biodiversité dans la zone où ces cultures sont cultivées. ^[216]

Dans une revue de la publication de Borlaug en 2000 intitulée Mettre fin à la faim dans le monde : la promesse de la biotechnologie et la menace du fanatisme antiscientifique , ^[217] les auteurs ont soutenu que les avertissements de Borlaug étaient toujours vrais en 2010, ^[218]

Les cultures GM sont aussi naturelles et sûres que le blé panifiable d’aujourd’hui, a déclaré le Dr Borlaug, qui a également rappelé aux agronomes leur obligation morale de tenir tête à la foule antiscientifique et d’avertir les décideurs politiques que l’insécurité alimentaire mondiale ne disparaîtra pas sans cette nouvelle technologie et en ignorant cette réalité de l’insécurité alimentaire mondiale rendrait les solutions futures d’autant plus difficiles à mettre en place.

— Rozwadowski et Kagale

Les recherches menées par le programme GMO Risk Assessment and Communication of Evidence (GRACE) à travers l’UE entre 2007 et 2013 se sont concentrées sur de nombreuses utilisations des cultures GM et ont évalué de nombreuses facettes de leurs effets sur la santé humaine, animale et environnementale. ^{[ citation nécessaire ]}

L’ensemble des preuves scientifiques concluant que les aliments génétiquement modifiés peuvent être consommés sans danger et ne présentent pas de risques pour l’environnement est vaste. Les conclusions du Conseil international des scientifiques (2003), qui ont analysé une sélection d’environ 50 études scientifiques, ont conclu que « les aliments génétiquement modifiés actuellement disponibles peuvent être consommés sans danger » et « il n’y a aucune preuve d’effets nocifs sur l’environnement résultant de la combinaisons trait/espèce actuellement disponibles.” ^[219] L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a soutenu le même consensus un an plus tard en plus de recommander l’extension de la biotechnologie au monde en développement. ^[220]De même, la Royal Society (2003) et la British Medical Association (2004) n’ont trouvé aucun effet néfaste sur la santé lié à la consommation d’aliments génétiquement modifiés. ^{[221] [222]} Ces résultats ont corroboré les conclusions d’études antérieures de la Direction de la recherche de l’Union européenne, un recueil de 81 études scientifiques menées par plus de 400 équipes de recherche n’ont montré « aucun nouveau risque pour la santé humaine ou l’environnement, au-delà de la incertitudes habituelles de la sélection végétale conventionnelle. ^[223] De même, l’Organisation de coopération et de développement économiques en Europe ( OCDE ) et le Nuffield Council on Bioethics (1999) n’ont pas conclu que les aliments génétiquement modifiés posaient un risque pour la santé. ^{[224] [225]}

Approches

Un épandeur à lisier est utilisé pour augmenter la productivité agricole .

Par les Nations Unies

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies sont l’une des initiatives visant à assurer la sécurité alimentaire dans le monde. Le premier objectif du Millénaire pour le développement stipule que l’ONU « doit éradiquer la faim et la pauvreté extrêmes » d’ici 2015. ^[226] Olivier De Schutter, le rapporteur spécial des Nations Unies sur le Droit à l’alimentation, plaide pour une approche multidimensionnelle des défis de la sécurité alimentaire. Cette approche met l’accent sur la disponibilité physique de la nourriture ; l’accès social, économique et physique des personnes à la nourriture ; et la nutrition, la sécurité et la pertinence ou l’adéquation culturelle des aliments. ^[227]

Le travail de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Au cours de la dernière décennie, la FAO a proposé une approche “à deux voies” pour lutter contre l’insécurité alimentaire qui combine le développement durable et la lutte contre la faim à court terme. Les approches de développement comprennent l’investissement dans les marchés ruraux et les infrastructures rurales. ^[6] En général, la FAO propose l’utilisation de politiques et de programmes publics qui favorisent une croissance économique à long terme qui profitera aux pauvres. Pour obtenir une sécurité alimentaire à court terme, des bons d’achat de semences, d’engrais ou d’accès aux services pourraient favoriser la production agricole. L’utilisation de transferts alimentaires ou monétaires conditionnels ou inconditionnels est une autre approche promue par la FAO. Les transferts conditionnels peuvent inclure des programmes d’alimentation scolaire , tandis que les transferts inconditionnels peuvent inclure la distribution générale de nourriture,aide alimentaire d’urgence ou transferts monétaires. Une troisième approche consiste à utiliser les subventions comme filets de sécurité pour accroître le pouvoir d’achat des ménages. La FAO a déclaré que “les approches doivent être fondées sur les droits de l’homme, cibler les pauvres, promouvoir l’égalité des sexes, renforcer la résilience à long terme et permettre une sortie durable de la pauvreté”. ^[228]

La FAO a noté que certains pays ont réussi à lutter contre l’insécurité alimentaire et à réduire le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation. Le Bangladesh est un exemple de pays qui a atteint l’objectif du Millénaire pour le développement relatif à la faim. La FAO a attribué la croissance de la productivité agricole et la stabilité macroéconomique à la croissance économique rapide des années 1990 qui a entraîné une augmentation de la sécurité alimentaire. Des systèmes d’irrigation ont été mis en place dans le cadre de programmes de développement des infrastructures. Deux programmes, HarvestPlus et le Golden Rice Project, ont fourni des cultures biofortifiées afin de réduire les carences en micronutriments. ^[8]

En 2020, la FAO a déployé un plaidoyer intense pour rendre les régimes alimentaires sains abordables afin de réduire l’insécurité alimentaire mondiale et d’économiser de vastes sommes dans le processus. L’agence a déclaré que si des régimes alimentaires sains devenaient la norme, presque tous les coûts de santé qui peuvent actuellement être imputés à des régimes alimentaires malsains (estimés à 1,3 billion de dollars américains par an en 2030) pourraient être compensés ; et que sur les coûts sociaux des émissions de gaz à effet de serre liés à des régimes alimentaires malsains, les économies seraient encore plus importantes (1,7 billion de dollars, soit plus de 70 % du total estimé pour 2030). ^[229]

La FAO a exhorté les gouvernements à faire de la nutrition un élément central de leurs politiques agricoles, de leurs politiques d’investissement et de leurs systèmes de protection sociale. Il a également appelé à des mesures pour lutter contre les pertes et le gaspillage alimentaires et pour réduire les coûts à chaque étape de la production, du stockage, du transport, de la distribution et de la commercialisation des aliments. Une autre priorité de la FAO est que les gouvernements garantissent un meilleur accès aux marchés pour les petits producteurs d’aliments nutritifs. ^[229]

Par le Programme alimentaire mondial La campagne Fight Hunger: Walk the World est une initiative du Programme alimentaire mondial des Nations Unies.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) est une agence des Nations Unies qui utilise l’aide alimentaire pour promouvoir la sécurité alimentaire et éradiquer la faim et la pauvreté. En particulier, le PAM fournit une aide alimentaire aux réfugiés et à d’autres personnes en situation d’urgence alimentaire. Il vise également à améliorer la nutrition et la qualité de vie des populations les plus vulnérables et à promouvoir l’autonomie. ^[230] Un exemple de programme du PAM est le programme « Food for Assets » dans lequel les participants travaillent sur de nouvelles infrastructures, ou acquièrent de nouvelles compétences, qui augmenteront la sécurité alimentaire, en échange de nourriture. ^[231] Le PAM et le gouvernement du Kenya se sont associés au programme Food for Assets dans l’espoir d’accroître la résilience des communautés aux chocs. ^[232]

Des partenariats mondiaux pour assurer la sécurité alimentaire et éliminer la faim

En avril 2012, la Convention sur l’assistance alimentaire a été signée, le premier accord international juridiquement contraignant sur l’aide alimentaire. Le consensus de Copenhague de mai 2012 recommandait que les efforts de lutte contre la faim et la malnutrition soient la première priorité des politiciens et des philanthropes du secteur privé cherchant à maximiser l’efficacité des dépenses d’aide. Ils ont fait passer cela avant d’autres priorités, comme la lutte contre le paludisme et le sida . ^[233]

La principale politique mondiale visant à réduire la faim et la pauvreté sont les objectifs de développement durable récemment approuvés . En particulier, l’Objectif 2 : Faim Zéro fixe des objectifs convenus à l’échelle mondiale pour éradiquer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable d’ici 2030. ^[10] Un certain nombre d’organisations ont formé des initiatives avec l’objectif plus ambitieux d’atteindre ce résultat en seulement 10 ans, d’ici 2025 :

• En 2013, Caritas International a lancé une initiative à l’échelle de Caritas visant à mettre fin à la faim systémique d’ici 2025. La campagne Une famille humaine, de la nourriture pour tous se concentre sur la sensibilisation, l’amélioration de l’effet des programmes Caritas et la promotion de la mise en œuvre du Droit à l’alimentation. ^[234]
• Le partenariat Compact2025, ^[235] dirigé par l’ IFPRI avec la participation d’organisations des Nations Unies, d’ONG et de fondations privées ^[236] développe et diffuse des conseils fondés sur des données probantes aux politiciens et autres décideurs visant à éradiquer la faim et la dénutrition dans les 10 prochaines années, d’ici 2025. ^[237] Il fonde son affirmation selon laquelle la faim peut être éradiquée d’ici 2025 sur un rapport de Shenggen Fan et Paul Polman qui a analysé les expériences de la Chine, du Vietnam, du Brésil et de la Thaïlande et conclut que l’élimination de la faim et de la dénutrition était possible d’ici 2025. ^[238]
• En juin 2015, l’ Union européenne et la Fondation Bill & Melinda Gates ont lancé un partenariat pour lutter contre la dénutrition, en particulier chez les enfants. Le programme sera initialement mis en œuvre au Bangladesh, au Burundi, en Éthiopie, au Kenya, au Laos et au Niger et aidera ces pays à améliorer les informations et les analyses sur la nutrition afin qu’ils puissent élaborer des politiques nutritionnelles nationales efficaces. ^[239]
• L’ Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a créé un partenariat qui agira dans le cadre du PDDAA de l’ Union africaine visant à éradiquer la faim en Afrique d’ici 2025. Il comprend différentes interventions dont un soutien à l’amélioration de la production alimentaire, un renforcement de la protection sociale et l’intégration du Droit à l’alimentation dans la législation nationale. ^[240]

Par l’Agence des États-Unis pour le développement international

L’ Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) propose plusieurs étapes clés pour accroître la productivité agricole , qui est à son tour essentielle pour augmenter les revenus ruraux et réduire l’insécurité alimentaire. ^[241] Ils comprennent :

• Stimuler la science et la technologie agricoles. Les rendements agricoles actuels sont insuffisants pour nourrir les populations croissantes. Finalement, la hausse de la productivité agricole stimule la croissance économique.
• Sécurisation des droits de propriété et accès au financement
• Renforcer le capital humain par l’éducation et l’amélioration de la santé
• Les mécanismes de prévention et de règlement des conflits ainsi que la démocratie et la gouvernance fondées sur les principes de responsabilité et de transparence dans les institutions publiques et l’état de droit sont essentiels pour réduire les membres vulnérables de la société.

Depuis les années 1960, les États-Unis ont mis en place un programme de coupons alimentaires (maintenant appelé Programme d’assistance nutritionnelle supplémentaire) pour cibler directement les consommateurs qui n’ont pas les revenus nécessaires pour acheter de la nourriture. Selon Tim Josling, chercheur principal au Freeman Spogli Institute for International Studies de l’Université de Stanford , les coupons alimentaires ou d’autres méthodes de distribution du pouvoir d’achat directement aux consommateurs pourraient s’inscrire dans l’éventail des programmes internationaux envisagés pour lutter contre l’insécurité alimentaire. ^[242]

Résilience des systèmes agroalimentaires

Selon la FAO , les systèmes agroalimentaires résilientsparvenir à la sécurité alimentaire. La résilience des systèmes agroalimentaires fait référence à la capacité dans le temps des systèmes agroalimentaires, face à toute perturbation, à assurer durablement la disponibilité et l’accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive pour tous, et à soutenir les moyens de subsistance des acteurs des systèmes agroalimentaires. Des systèmes agroalimentaires véritablement résilients doivent avoir une capacité robuste à prévenir, anticiper, absorber, s’adapter et se transformer face à toute perturbation, dans le but fonctionnel d’assurer la sécurité alimentaire et la nutrition pour tous et des moyens de subsistance et des revenus décents pour les acteurs des systèmes agroalimentaires. Une telle résilience aborde toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, mais se concentre spécifiquement sur la stabilité de l’accès et la durabilité, qui garantissent la sécurité alimentaire à court et à long terme. ^[26]Le renforcement de la résilience consiste à se préparer aux perturbations, en particulier celles qui ne peuvent être anticipées, notamment par : la diversité de la production nationale, des importations ^{[243] [26]} et des chaînes d’approvisionnement ; des réseaux de transport alimentaire robustes ; ^{[244] [26]} et un accès continu garanti à la nourriture pour tous. ^{[245] [26]}

Améliorer la productivité agricole au profit des ruraux pauvres

Un agriculteur de la périphérie de Lilongwe ( Malawi ) prépare un champ pour la plantation.

Il existe des relations étroites et directes entre la productivité agricole, la faim, la pauvreté et la durabilité. Les trois quarts des pauvres du monde vivent dans des zones rurales et vivent de l’agriculture. La faim et la malnutrition infantile sont plus importantes dans ces zones que dans les zones urbaines. De plus, plus la proportion de la population rurale qui tire ses revenus uniquement de l’agriculture de subsistance (sans le bénéfice des technologies favorables aux pauvres et l’accès aux marchés) est élevée, plus l’incidence de la malnutrition est élevée. Par conséquent, les améliorations de la productivité agricole destinées aux petits exploitants bénéficieront d’abord aux ruraux pauvres. La demande de cultures vivrières et fourragères devrait doubler au cours des 50 prochaines années, alors que la population mondiale approche les neuf milliards.agriculture pluviale ; améliorer la gestion de la fertilité des sols ; étendre les zones cultivées; investir dans l’irrigation ; la conduite du commerce agricole entre les pays ; et réduire la demande alimentaire brute en influant sur les régimes alimentaires et en réduisant les pertes après récolte. ^{[ citation nécessaire ]}

Selon l’ Évaluation globale de la gestion de l’eau dans l’agriculture , une étude majeure menée par l’ Institut international de gestion de l’eau (IWMI), la gestion plus efficace des eaux de pluie et de l’humidité du sol , et l’utilisation d’une irrigation d’appoint et à petite échelle, détiennent la clé pour aider le plus grand nombre des pauvres. Il a appelé à une nouvelle ère d’investissements dans l’eau et de politiques de modernisation de l’agriculture pluviale qui iraient au-delà du contrôle des sols et de l’eau au niveau des champs pour apporter de nouvelles sources d’eau douce grâce à une meilleure gestion locale des précipitations et du ruissellement. ^[246]L’augmentation de la productivité agricole permet aux agriculteurs de produire plus de nourriture, ce qui se traduit par de meilleurs régimes alimentaires et, dans des conditions de marché qui offrent des conditions de concurrence équitables, par des revenus agricoles plus élevés. Avec plus d’argent, les agriculteurs sont plus susceptibles de diversifier leur production et de cultiver des cultures à plus forte valeur ajoutée, ce qui profite non seulement à eux-mêmes, mais à l’économie dans son ensemble. ^[226]

Il se peut qu’une alliance entre le programme alimentaire d’urgence et l’agriculture soutenue par la communauté soit bénéfique, car les coupons alimentaires de certains pays ne peuvent pas être utilisés sur les marchés fermiers et dans les endroits où les aliments sont moins transformés et cultivés localement. ^[247] La ​​cueillette de plantes alimentaires sauvages semble être une méthode de subsistance alternative efficace dans les pays tropicaux, qui peut jouer un rôle dans la réduction de la pauvreté. ^[248]

Stockage alimentaire à grande échelle

Le stockage mondial annuel minimum de blé est d’environ deux mois. ^[249] Pour contrer les graves problèmes de sécurité alimentaire causés par les risques catastrophiques mondiaux , des années de stockage des aliments ont été proposées. ^[250] Bien que cela puisse atténuer des problèmes à plus petite échelle comme les conflits régionaux et la sécheresse, cela exacerberait l’insécurité alimentaire actuelle en augmentant les prix des denrées alimentaires. ^{[ citation nécessaire ]}

Régimes alternatifs

La sécurité alimentaire pourrait être accrue en intégrant des aliments alternatifs qui peuvent être cultivés dans des environnements compacts, qui résistent aux ravageurs et aux maladies et qui ne nécessitent pas de chaînes d’approvisionnement complexes. Les aliments répondant à ces critères comprennent les algues , les vers de farine et les mycoprotéines dérivées de champignons . Bien qu’ils soient désagréables en eux-mêmes pour la plupart des gens, ces ingrédients bruts peuvent être transformés en aliments plus savoureux. ^[251] Certains de ces aliments pourraient également être réalisables après un hiver nucléaire ou une perte similaire de lumière solaire, tout comme les algues, ainsi que diverses protéines unicellulaires qui peuvent se nourrir de feuilles mortes, d’herbe ou de méthane. ^[252]

Assurance agricole

L’assurance est un moyen contractuel de protection contre les pertes financières, qui permet aux personnes exposées de mettre en commun leurs ressources pour répartir leur risque . Pour ce faire, ils versent une prime à un fonds d’assurance, qui indemnisera ceux qui subissent des pertes assurées. Cette procédure réduit le risque pour un individu en répartissant son risque entre les multiples contributeurs au fonds. L’assurance peut être conçue pour protéger de nombreux types d’individus et d’actifs contre un ou plusieurs périls et protéger les assurés contre une perte soudaine et dramatique de revenus ou d’actifs. ^{[ citation nécessaire ]}

L’assurance-récolte est achetée par les producteurs agricoles pour se protéger contre la perte de leurs récoltes en raison de catastrophes naturelles. Deux types d’assurances sont disponibles : ^[253] les assurances basées sur les sinistres et les assurances indexées. En particulier, dans les pays pauvres confrontés à des problèmes de sécurité alimentaire, les assurances indicielles offrent certains avantages, notamment des indices qui peuvent être dérivés d’images satellites disponibles dans le monde entier et qui correspondent bien à ce qui est assuré. Ces indices peuvent être fournis à faible coût et les produits d’assurance ouvrent de nouveaux marchés qui ne sont pas desservis par les assurances basées sur les sinistres. ^{[ pertinence remise en question ]}

L’un des avantages de l’assurance indicielle est qu’elle peut potentiellement être délivrée à moindre coût. Un obstacle important qui entrave l’adoption de l’assurance basée sur les sinistres est le coût de transaction élevé pour la recherche d’assurés potentiels, la négociation et l’administration des contrats, la vérification des pertes et la détermination des paiements. L’assurance indicielle élimine l’étape de vérification des pertes, atténuant ainsi un coût de transaction important. Un deuxième avantage de l’assurance indicielle est que, parce qu’elle verse une indemnité basée sur la lecture d’un indice plutôt que sur les pertes individuelles, elle élimine une grande partie de la fraude, de l’aléa moral et de la sélection adverse, qui sont courants dans l’assurance classique basée sur les sinistres. . Un autre avantage de l’assurance indicielle est que les paiements basés sur un indice standardisé et indiscutable permettent également un paiement rapide des indemnités.^{[ pertinence remise en question ]}

Le risque de base est un inconvénient majeur de l’assurance indicielle. C’est la situation où un individu subit une perte sans recevoir de paiement ou vice versa. Le risque de base est le résultat direct de la force de la relation entre l’indice qui estime la perte moyenne par le groupe assuré et la perte d’actifs assurés par un individu. Plus cette relation est faible, plus le risque de base est élevé. Un risque de base élevé sape la volonté des clients potentiels de souscrire une assurance. Il met ainsi au défi les compagnies d’assurance de concevoir des assurances de manière à minimiser le risque de base. ^{[ pertinence remise en question ]}

Mouvement pour la justice alimentaire

Le mouvement pour la justice alimentaire a été considéré comme un mouvement unique et à multiples facettes en rapport avec la question de la sécurité alimentaire. Il a été décrit comme un mouvement sur les problèmes socio-économiques et politiques liés à la justice environnementale , à l’amélioration de la nutrition et de la santé et à l’activisme. Aujourd’hui, un nombre croissant d’individus et de groupes minoritaires adoptent la justice alimentaire en raison de l’augmentation perçue de la faim dans des pays tels que les États-Unis ainsi que de l’effet amplifié de l’insécurité alimentaire sur de nombreuses communautés minoritaires, en particulier les communautés noires et latino-américaines. ^[254]

Un certain nombre d’organisations ont soit défendu la cause de la justice alimentaire, soit eu un impact considérable sur l’espace de la justice alimentaire. Un exemple d’organisation de premier plan au sein du mouvement pour la justice alimentaire est la Coalition of Immokalee Workers , qui est une organisation de défense des droits humains basée sur les travailleurs et reconnue mondialement pour ses réalisations dans les domaines de la traite des êtres humains, de la responsabilité sociale et de la violence sexiste. au travail. La réalisation la plus importante de la Coalition des travailleurs d’Immoaklee liée à l’espace de justice alimentaire a été sa contribution à la mise en œuvre du programme Fair Food , qui a augmenté le salaire et amélioré les conditions de travail des travailleurs agricoles de l’ industrie de la tomate.qui ont été exploités pendant des générations. Cette réalisation a fourni à plus de 30 000 travailleurs un revenu supplémentaire et la possibilité d’accéder à des aliments meilleurs et plus sains pour eux-mêmes et leur famille. Une autre organisation dans le domaine de la justice alimentaire est le Fair Food Network, une organisation qui a embrassé la mission d’aider les familles qui ont besoin d’une alimentation saine à y accéder tout en augmentant les moyens de subsistance des agriculteurs américains et en développant les économies locales. Lancé par Oran B. Hesterma , le Fair Food Network a investi plus de 200 millions de dollars dans divers projets et initiatives, tels que le programme Double Up Food Bucks, pour aider les communautés à faible revenu et minoritaires à accéder à une alimentation plus saine. ^[255] Une manière possible d’en savoir plus sur la nutrition, et de proposer des activités communautaires et l’accès à la nourriture estjardinage communautaire . ^{[256] [257]}

Journées liées à la sécurité alimentaire

Le 16 octobre a été choisi comme Journée mondiale de l’alimentation , en l’honneur de la date à laquelle la FAO a été fondée en 1945. Ce jour-là, la FAO organise une variété d’événements à son siège à Rome et dans le monde, ainsi que des séminaires avec des fonctionnaires de l’ONU. ^[258]

Les Nations Unies, à l’initiative conjointe de la FAO et de la Slovénie, ont désigné le 20 mai Journée mondiale des abeilles pour mettre en lumière les menaces qui pèsent sur les pollinisateurs. Les abeilles et autres insectes pollinisateurs contribuent à maintenir la sécurité alimentaire en contribuant à une variété de cultures et on estime qu’ils améliorent la production alimentaire de quelque 2 milliards de petits agriculteurs. ^[259]

Modèle

Lisbonne est un exemple de ville qui a surmonté des défis et amélioré ses pratiques de développement durable tout en diminuant considérablement l’insécurité alimentaire. Lisbonne, la capitale du Portugal, a été récompensée en tant que lauréate du prix européen de la feuille verte 2020 pour son utilisation durable des sols, ses transports, sa croissance verte et ses innovations en matière d’écologie et de déchets. ^[260] La crise financière portugaise de 2010 à 2014 , un obstacle majeur pour le Portugal causé par des facteurs tels que la récession mondiale, a entraîné une augmentation des taux de chômage et une réduction des budgets des ménages. ^[261]En tant que produit, un apport alimentaire adéquat était évidemment inhibé. Cependant, Lisbonne a démontré que la durabilité et la croissance économique peuvent aller de pair. Des mesures ont été prises telles que le mouvement ReFood, une initiative de prévention du gaspillage alimentaire, et le programme Plan municipal contre le gaspillage alimentaire. ^[262]

Critique

Depuis 2015 ^[update], le concept de sécurité alimentaire s’est principalement concentré sur les calories alimentaires plutôt que sur la qualité et la nutrition des aliments. Le concept de sécurité nutritionnelle a évolué au fil du temps. En 1995, il a été défini comme “un état nutritionnel adéquat en termes de protéines, d’énergie, de vitamines et de minéraux pour tous les membres du ménage à tout moment”. ^{[263] : 16}

Voir également

• Economie agricole
• Jardins familiaux
• Cryoconservation des ressources génétiques animales
• Crise des prix alimentaires
• Course alimentaire
• Sauvetage alimentaire
• Projet de loi sur la sécurité alimentaire
• Spéculation alimentaire
• Nourriture contre aliments pour animaux
• Partage de jardin
• Géographie de la nourriture
• Sécurité humaine
• Codes de famine indiens
• Classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire
• Évaluation internationale des sciences et technologies agricoles pour le développement
• Liste des régimes
• Liste des règlements sur l’étiquetage des aliments
• Crise alimentaire au Malawi
• Catastrophe malthusienne
• Économie nutritionnelle
• Blé de pointe
• Droit à l’alimentation
• Alimentation scolaire dans les pays à faible revenu
• Crise de subsistance
• Survivalisme
• Théories des famines
• Eau virtuelle
• Estimations de l’offre et de la demande agricoles mondiales

Organisations :

• Afrique verte
• Coalition communautaire pour la sécurité alimentaire
• Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale
• Réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine
• La nourriture d’abord
• Fiducie mondiale pour la diversité des cultures
• Aliments locaux plus

Sources

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External links

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