la hiérarchie des besoins de Maslow
La hiérarchie des besoins de Maslow est une idée en psychologie proposée par l’Américain Abraham Maslow dans son article de 1943 “A Theory of Human Motivation” dans la revue Psychological Review . [3] Maslow a par la suite étendu l’idée pour inclure ses observations de la curiosité innée des humains. Ses théories sont parallèles à de nombreuses autres théories de la psychologie du développement humain , dont certaines se concentrent sur la description des étapes de croissance chez l’homme. La théorie est un système de classification destiné à refléter les besoins universels de la société comme sa base, puis en procédant à des émotions plus acquises. [4]La hiérarchie des besoins est divisée entre les besoins de carence et les besoins de croissance, avec deux thèmes clés impliqués dans la théorie étant l’individualisme et la hiérarchisation des besoins. Alors que la théorie est généralement présentée sous forme de pyramide dans les illustrations, Maslow lui-même n’a jamais créé de pyramide pour représenter la hiérarchie des besoins. [5] [6]
La hiérarchie des besoins de Maslow est souvent représentée sous la forme d’une pyramide, avec les besoins les plus élémentaires en bas [1] [2]
La hiérarchie des besoins est une idée psychologique et aussi un outil d’évaluation, notamment dans l’éducation , la santé et le travail social . [7] La hiérarchie reste un cadre populaire dans la recherche en sociologie , notamment en formation à la gestion [8] et dans l’enseignement supérieur . [9]
La hiérarchie des besoins est utilisée pour étudier comment les humains participent intrinsèquement à la motivation comportementale . Maslow a utilisé les termes « physiologique », « sécurité », « appartenance et amour », « besoins sociaux » ou « estime », « réalisation de soi » et « transcendance » pour décrire le schéma par lequel les besoins et les motivations humaines évoluent généralement. Cela signifie que, selon la théorie, pour que la motivation apparaisse à l’étape suivante, chaque étape précédente doit être satisfaite par un individu. La hiérarchie a été utilisée pour expliquer comment l’effort et la motivation sont corrélés dans le contexte du comportement humain .[4] Le but dans la hiérarchie de Maslow est d’atteindre le niveau ou le stade de réalisation de soi. [dix]
Bien que largement utilisée et étudiée, la hiérarchie des besoins de Maslow manque de preuves concluantes à l’appui et la validité de la théorie reste contestée dans le milieu universitaire. [11] [12] [13] [14] Une critique de la théorie originale qui a été révisée dans des versions plus récentes de la théorie, était que la hiérarchie originale stipule qu’un niveau inférieur doit être complètement satisfait et rempli avant de passer à un niveau supérieur. poursuite; il existe des preuves suggérant que les niveaux se chevauchent continuellement. [4] D’autres critiques incluent l’emplacement du sexe dans la hiérarchie, l’hypothèse d’individualisme dans la théorie et le manque de prise en compte des variations régionales de la culture et de la disponibilité des ressources.
Étapes
Illustration alternative en tant que hiérarchie dynamique des besoins avec des chevauchements de différents besoins en même temps Hiérarchie simplifiée des besoins
La hiérarchie des besoins de Maslow est souvent représentée sous la forme d’une pyramide, avec les besoins les plus grands et les plus fondamentaux en bas, et le besoin de réalisation de soi et de transcendance en haut. En d’autres termes, l’idée est que les besoins les plus fondamentaux des individus doivent être satisfaits avant qu’ils ne deviennent motivés à atteindre des besoins de niveau supérieur. [1] [15] Cependant, il a été souligné que, bien que les idées derrière la hiérarchie soient celles de Maslow, la pyramide elle-même n’existe nulle part dans l’œuvre originale de Maslow. [16]
Les quatre couches les plus fondamentales de la pyramide contiennent ce que Maslow appelait les “besoins de carence” ou “besoins d”: l’estime, l’amitié et l’amour, la sécurité et les besoins physiques. Si ces “besoins de carence” ne sont pas satisfaits – à l’exception du besoin le plus fondamental (physiologique) – il peut ne pas y avoir d’indication physique, mais l’individu se sentira anxieux et tendu. La privation est ce qui cause la carence, donc quand on a des besoins non satisfaits, cela les motive à satisfaire ce qui leur est refusé. [2] L’idée de Maslow suggère que le niveau le plus élémentaire des besoins doit être satisfait avant que l’individu ne désire fortement (ou ne concentre sa motivation sur) les besoins de niveau secondaire ou supérieur. Maslow a également inventé le terme ” métamotivation” pour décrire la motivation des personnes qui dépassent le cadre des besoins de base et s’efforcent de s’améliorer constamment. [17]
Le cerveau humain est un système complexe et a des processus parallèles qui s’exécutent en même temps, ainsi de nombreuses motivations différentes de différents niveaux de la hiérarchie de Maslow peuvent se produire en même temps. Maslow a parlé clairement de ces niveaux et de leur satisfaction en termes tels que « relatif », « général » et « principalement ». Au lieu d’affirmer que l’individu se concentre sur un certain besoin à un moment donné, Maslow a déclaré qu’un certain besoin “domine” l’organisme humain. [18] Ainsi Maslow a reconnu la probabilité que les différents niveaux de motivation puissent se produire à tout moment dans l’esprit humain, mais il s’est concentré sur l’identification des types de base de motivation et l’ordre dans lequel ils auraient tendance à être rencontrés. [19]
Besoins psycologiques
Les besoins physiologiques sont la base de la hiérarchie. Ces besoins sont la composante biologique de la survie humaine. Selon la hiérarchie des besoins de Maslow, les besoins physiologiques sont pris en compte dans la motivation interne. Selon la théorie de Maslow, les humains sont obligés de satisfaire d’abord leurs besoins physiologiques afin de poursuivre des niveaux plus élevés de satisfaction intrinsèque. [3] Afin de faire progresser les besoins de niveau supérieur dans la hiérarchie de Maslow, les besoins physiologiques doivent d’abord être satisfaits. Cela signifie que si une personne a du mal à répondre à ses besoins physiologiques, elle n’est pas disposée à rechercher par elle-même la sécurité, l’appartenance, l’estime et la réalisation de soi.
Les besoins physiologiques comprennent :
- Air
- Chaleur
- Léger
- Eau
- Miction
- Aliments
- Excrétion
- Vêtements
- Hygiène
- Sommeil
- Abri [2]
- Rapports sexuels
Ces besoins physiologiques doivent être satisfaits pour que le corps humain reste en homéostasie . L’Air, par exemple, est un besoin physiologique ; un être humain a un besoin d’Air plus urgent que des besoins de niveau supérieur, comme un sentiment d’appartenance sociale. Les besoins physiologiques sont cruciaux pour “… répondre à l’essentiel de la vie…” [7] Cela permet de satisfaire les envies telles que la faim et la soif et de ne pas perturber la régulation de l’organisme.
Besoins de sécurité
Une fois que les besoins physiologiques d’une personne sont satisfaits, ses besoins de sécurité priment et dominent le comportement. En l’absence de sécurité physique – en raison de la guerre, d’une catastrophe naturelle, de La violence familiale , de la maltraitance des enfants , etc. et/ou en l’absence de sécurité économique – (en raison d’une crise économique et d’un manque d’opportunités de travail), ces besoins de sécurité se manifestent dans des moyens tels que la préférence pour la sécurité d’emploi , les procédures de règlement des griefs pour protéger l’individu de l’autorité unilatérale, les comptes d’épargne, les polices d’assurance, les aménagements pour personnes handicapées, etc. Ce niveau est plus susceptible de prédominer chez les enfants car ils ont généralement un plus grand besoin de se sentir en sécurité – surtout les enfants handicapés. [20]Les adultes en sont également impactés, typiquement en matière économique, “… les adultes ne sont pas à l’abri du besoin de sécurité”. [7] Cela comprend le logement, la sécurité de l’emploi, la santé et les environnements sûrs. Si une personne ne se sent pas en sécurité dans un environnement, elle recherchera la sécurité avant de tenter d’atteindre un niveau de survie plus élevé. C’est pourquoi le « … objectif de répondre systématiquement au besoin de sécurité est d’avoir la stabilité dans sa vie », [7] la stabilité ramène le concept d’homéostasie pour les humains dont notre corps a besoin.
Les besoins de sécurité comprennent :
- Santé
- Sécurité personnelle
- Sécurité émotionnelle
- Sécurité financière
Besoins d’amour et d’appartenance sociale
Une fois les besoins physiologiques et de sécurité satisfaits, le troisième niveau des besoins humains est interpersonnel et implique des sentiments d’ appartenance . Selon Maslow, les humains possèdent un besoin effectif d’un sentiment d’appartenance et d’acceptation parmi les groupes sociaux, que ces groupes soient grands ou petits ; faire partie d’un groupe est crucial, que ce soit pour le travail, le sport, les amis ou la famille. [2] Le sentiment d’appartenance est “d’être à l’aise avec les autres et d’être en relation avec les autres, ce qui résulte de l’acceptation, du respect et de l’amour”. [20]Par exemple, certains grands groupes sociaux peuvent inclure des clubs, des collègues, des groupes religieux, des organisations professionnelles, des équipes sportives, des gangs et des communautés en ligne. Quelques exemples de petits liens sociaux incluent les membres de la famille, les partenaires intimes, les mentors, les collègues et les confidents. Les humains ont besoin d’aimer et d’être aimés – à la fois sexuellement et non sexuellement – par les autres. [3] De nombreuses personnes deviennent sensibles à la solitude , à l’anxiété sociale et à la Dépression clinique en l’absence de cet élément d’amour ou d’appartenance. Ce besoin est particulièrement fort pendant l’Enfance et peut l’emporter sur le besoin de sécurité, comme en témoignent les enfants qui s’accrochent à des parents violents. Carences dues à l’ hospitalisme ,la négligence , l’ évitement , l’ ostracisme , etc. peuvent nuire à la capacité de l’individu à nouer et à maintenir des relations émotionnellement significativesen général. La santé mentale peut être un facteur important lorsqu’il s’agit des besoins et du développement d’un individu. Lorsque les besoins d’un individu ne sont pas satisfaits, cela peut provoquer une dépression pendant l’adolescence. Lorsqu’un individu grandit dans une famille à revenu élevé, il est beaucoup plus probable qu’il aura un taux de dépression plus faible. C’est parce que tous leurs besoins de base sont satisfaits. Des études ont montré que lorsqu’une famille subit un stress financier pendant une période prolongée, les taux de dépression sont plus élevés, non seulement parce que ses besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits, mais parce que ce stress met à rude épreuve la relation parent-enfant. Le ou les parents sont stressés à l’idée de subvenir aux besoins de leurs enfants et ils sont également susceptibles de passer moins de temps à la maison parce qu’ils travaillent plus pour gagner plus d’argent et subvenir aux besoins de leur famille. [21]
Les besoins d’appartenance sociale comprennent :
- Famille
- Amitié
- Intimité
- Confiance
- Acceptation
- Recevoir et donner de l’amour et de l’affection
Ce besoin d’appartenance peut dépasser les besoins physiologiques et de sécurité, selon la force de la pression des pairs. En revanche, pour certains individus, le besoin d’estime de soi est plus important que le besoin d’appartenance ; et pour d’autres, le besoin d’épanouissement créatif peut supplanter même les besoins les plus élémentaires. [22]
Besoins d’estime
L’estime est le respect et l’admiration d’une personne, mais aussi “… le respect de soi et le respect des autres”. [20] La plupart des gens ont besoin d’une estime stable, c’est-à-dire solidement fondée sur des capacités ou des réalisations réelles. Maslow a noté deux versions des besoins d’estime. La version “inférieure” de l’estime est le besoin de respect des autres et peut inclure un besoin de statut, de reconnaissance, de renommée, de prestige et d’attention. La version “élevée” de l’estime est le besoin de respect de soi et peut inclure un besoin de force, de compétence, [4] de maîtrise, de Confiance en soi , d’indépendance et de liberté. Cette version “supérieure” prend des lignes directrices, les “hiérarchies sont interdépendantes plutôt que nettement séparées”. [18]Cela signifie que l’estime et les niveaux suivants ne sont pas strictement séparés ; au lieu de cela, les niveaux sont étroitement liés.
L’estime vient des expériences quotidiennes, qui offrent une opportunité d’apprentissage qui nous permet de nous découvrir. C’est extrêmement important chez les enfants, c’est pourquoi leur donner “… l’opportunité de découvrir qu’ils sont des apprenants compétents et capables”. [20] Afin de stimuler cela, les adultes doivent offrir aux enfants des opportunités d’avoir des expériences réussies et positives pour donner aux enfants un plus grand “… sens de soi”. [20]Les adultes, en particulier les parents et les éducateurs, doivent créer et assurer un environnement pour les enfants qui les soutient et leur offre des opportunités qui « aident les enfants à se considérer comme des individus respectables et capables ». On peut également constater que “Maslow a indiqué que le besoin de respect ou de réputation est le plus important pour les enfants … et précède la véritable estime de soi ou la dignité” [2] qui reflète les deux aspects de l’estime: pour soi et pour les autres .
Hiérarchie étendue des besoinsBesoins cognitifs
Après les besoins d’estime, viennent ensuite les besoins cognitifs dans la hiérarchie des besoins. Les gens ont des besoins cognitifs tels que la créativité, la prévoyance, la curiosité et le sens. Les personnes qui aiment les activités qui nécessitent délibération et remue-méninges ont un plus grand besoin de cognition. Les individus qui ne sont pas motivés pour participer à l’activité, en revanche, ont une faible demande de capacités cognitives. [23] On a dit que la hiérarchie des besoins de Maslow peut être étendue après les besoins d’estime en deux catégories supplémentaires : les besoins cognitifs et les besoins esthétiques. Les besoins cognitifs ont soif de sens, d’information, de compréhension et de curiosité – cela crée une volonté d’apprendre et d’acquérir des connaissances. [2] D’un point de vue éducatif, Maslow voulait que les humains aient une motivation intrinsèque pour devenir des personnes instruites.
Besoins esthétiques
Après avoir atteint ses besoins cognitifs, il évoluerait vers des besoins esthétiques, pour embellir sa vie. Cela consisterait à avoir la capacité d’apprécier la beauté du monde qui l’entoure, au jour le jour. [2] Selon les théories de Maslow, pour progresser vers l’auto-actualisation, les humains ont besoin de belles images ou d’expériences nouvelles et esthétiques. L’homme doit s’immerger dans la splendeur de la nature tout en portant une attention particulière et en observant son environnement afin d’extraire la beauté du monde. Ce besoin plus élevé de se connecter avec la nature se traduit par un sentiment attachant d’Intimité avec la nature et tout ce qui est attachant. [2]Après avoir atteint ses besoins cognitifs, il passerait aux besoins esthétiques, pour s’embellir. Cela consisterait à améliorer son apparence physique pour assurer sa beauté afin d’équilibrer le reste du corps. [2]
Réalisation de soi
“Ce qu’un homme peut être, il doit l’être.” [18] : 91 Cette citation forme la base du besoin perçu de réalisation de soi. Ce niveau de besoin fait référence à la réalisation de son plein potentiel. Maslow décrit cela comme le désir d’accomplir tout ce que l’on peut, de devenir le plus possible. [18] : 92 Les gens peuvent avoir un désir fort et particulier de devenir un parent idéal, de réussir sur le plan sportif ou de créer des peintures, des images ou des inventions. [18] : 93 Pour comprendre ce niveau de besoin, une personne doit non seulement réussir dans les besoins précédents mais les maîtriser. La réalisation de soi peut être décrite comme un système basé sur des valeurs lors de l’examen de son rôle dans la motivation. La réalisation de soi est comprise comme le but ou le motif explicite, et les étapes précédentes de la hiérarchie de Maslow s’alignent pour devenir le processus étape par étape par lequel la réalisation de soi est réalisable; un motif explicite est l’objectif d’un système basé sur les récompenses qui est utilisé pour conduire intrinsèquement à la réalisation de certaines valeurs ou objectifs. [4] Les personnes motivées à poursuivre cet objectif cherchent et comprennent comment leurs besoins, leurs relations et leur estime de soi s’expriment à travers leur comportement. Les besoins de réalisation de soi comprennent : [4]
- Acquisition de partenaires
- Parentalité
- Utiliser et développer les talents et les capacités
- Poursuivre des objectifs
Besoins de transcendance
Maslow a ensuite subdivisé le sommet du triangle pour inclure l’auto-transcendance, également connue sous le nom de besoins spirituels. Les besoins spirituels diffèrent des autres types de besoins en ce sens qu’ils peuvent être satisfaits à plusieurs niveaux. Lorsque ce besoin est satisfait, il produit des sentiments d’intégrité et élève les choses à un niveau supérieur d’existence. [24] Dans ses dernières années, Maslow a exploré une autre dimension de la motivation, tout en critiquant sa vision originale de la réalisation de soi. [25] [26] [27] [28] Par ces dernières idées, on trouve la réalisation la plus complète en se donnant à quelque chose au-delà de soi, par exemple, dans l’altruisme ou la spiritualité. Il a assimilé cela au désir d’atteindre l’infini. [29]“La transcendance fait référence aux niveaux les plus élevés et les plus inclusifs ou holistiques de la conscience humaine, se comportant et se rapportant, comme des fins plutôt que comme des moyens, à soi-même, aux autres significatifs, aux êtres humains en général, aux autres espèces, à la nature et aux cosmos “. [30]
Histoire
La hiérarchie des besoins de Maslow a été créée lorsque Maslow “a étudié et observé des singes […] remarquant leur modèle de comportement inhabituel qui traitait des priorités en fonction des besoins individuels”. [7]
Certains universitaires indigènes ont émis l’hypothèse que ses théories, y compris la hiérarchie, pourraient avoir été influencées par les enseignements et la philosophie de la tribu Blackfeet , où il a passé plusieurs semaines à faire du travail de terrain en 1938 ; [31] [32] cependant, bien que cette idée ait attiré l’attention sur les médias sociaux, rien ne suggère qu’il ait emprunté ou volé des idées pour sa hiérarchie des besoins, qu’il n’a publiée pour la première fois qu’en 1943. [5] [6]
L’idée de Maslow a été décrite plus en détail dans son livre de 1954 Motivation and Personality . [18]
Au moment de sa publication originale en 1943, il n’y avait aucune preuve empirique pour soutenir la théorie. [33] [34]
Critique
La hiérarchie des besoins de Maslow a une large influence en dehors du milieu universitaire, peut-être parce qu’elle explique des choses “que la plupart des humains reconnaissent immédiatement en eux-mêmes et chez les autres”. [35] Toujours, académiquement, l’idée de Maslow est fortement contestée. Bien que des recherches récentes semblent valider l’existence de besoins humains universels, ainsi qu’un ordre partagé de la manière dont les gens recherchent et satisfont les besoins, la hiérarchie exacte proposée par Maslow est remise en question. [13] [14]
Méthodologie
Maslow a étudié ce qu’il a appelé la race supérieure de personnes telles qu’Albert Einstein , Jane Addams , Eleanor Roosevelt et Frederick Douglass plutôt que des malades mentaux ou des névrosés , écrivant que “l’étude de spécimens estropiés, rabougris, immatures et malsains ne peut donner que une psychologie infirme et une philosophie infirme.” [18] : 236 Maslow a étudié les 1% les plus sains de la population étudiante. [36]
Classement
Classement mondial
Dans une revue de 1976 de la hiérarchie des besoins de Maslow, peu de preuves ont été trouvées pour le classement spécifique des besoins décrit par Maslow ou pour l’existence d’une hiérarchie définie. [37] Cette réfutation a été affirmée être étayée par la majorité des données longitudinales et des études transversales à l’époque, le soutien limité à la hiérarchie de Maslow étant critiqué en raison de critères de mesure médiocres et de la sélection de groupes de contrôle . [37]
En 1984, l’ordre dans lequel la hiérarchie est organisée a été critiqué comme étant ethnocentrique par Geert Hofstede . [38] À son tour, le travail de Hofstede a été critiqué par d’autres. [39] La hiérarchie des besoins de Maslow a été présentée comme n’illustrant pas et ne développant pas la différence entre les besoins sociaux et intellectuels de ceux élevés dans les sociétés individualistes et ceux élevés dans les sociétés collectivistes .sociétés. Les besoins et les motivations de ceux qui vivent dans des sociétés individualistes ont tendance à être plus centrés sur eux-mêmes que ceux des sociétés collectivistes, se concentrant sur l’amélioration de soi, la réalisation de soi étant le sommet de l’amélioration de soi. Dans les sociétés collectivistes, les besoins d’acceptation et de communauté l’emporteront sur les besoins de liberté et d’individualité. [40]
Des critiques envers la théorie ont également été exprimées sur le manque de considération envers l’individualisme et le collectivisme dans le contexte de la spiritualité. [33]
Classement du sexe
La position et la valeur du sexe sur la pyramide ont également été une source de critiques concernant la hiérarchie de Maslow. La hiérarchie de Maslow place le sexe dans la catégorie des besoins (ci-dessus) avec la nourriture et la respiration ; il répertorie le sexe uniquement d’un point de vue individualiste. Par exemple, le sexe est placé avec d’autres besoins physiologiques qui doivent être satisfaits avant qu’une personne envisage des niveaux de motivation “plus élevés”. Certains critiques estiment que ce placement du sexe néglige les implications émotionnelles, familiales et évolutives du sexe au sein de la communauté, bien que d’autres soulignent que cela est vrai pour tous les besoins fondamentaux. [41] [42]De plus et contrairement aux autres besoins énumérés, il est clair que le sexe n’est pas un besoin universel. Cela est évident chez les enfants, et même les adultes peuvent choisir de passer toute leur vie sans cela, tout en obtenant des besoins plus élevés. On ne peut pas en dire autant des autres besoins énumérés.
Modifications de la hiérarchie selon les circonstances
La classification des besoins d’ordre supérieur (estime de soi et réalisation de soi) et d’ordre inférieur (physiologique, sécurité et amour) de la hiérarchie des besoins de Maslow n’est pas universelle et peut varier d’une culture à l’autre en raison des différences individuelles et de la disponibilité des ressources dans le région ou entité géopolitique/pays.
Dans une étude de 1997, [43] analyse factorielle exploratoire(EFA) d’une échelle de treize items a montré qu’il y avait deux niveaux de besoins particulièrement importants aux États-Unis pendant le temps de paix de 1993 à 1994 : survie (physiologique et sécurité) et psychologique (amour, estime de soi et réalisation de soi). En 1991, une mesure rétrospective du temps de paix a été établie et recueillie pendant la guerre du golfe Persique et les citoyens américains ont été invités à rappeler l’importance des besoins de l’année précédente. Encore une fois, seuls deux niveaux de besoins ont été identifiés ; par conséquent, les gens ont la capacité et la compétence de se rappeler et d’estimer l’importance des besoins. Pour les citoyens du Moyen-Orient (Égypte et Arabie saoudite), trois niveaux de besoins concernant l’importance et la satisfaction ont fait surface lors de la rétrospective de 1990 en temps de paix. Ces trois niveaux étaient complètement différents de ceux des citoyens américains.
Les changements concernant l’importance et la satisfaction des besoins du temps de paix rétrospectif au temps de guerre en raison du stress variaient considérablement d’une culture à l’autre (les États-Unis contre le Moyen-Orient). Pour les citoyens américains, il n’y avait qu’un seul niveau de besoins, puisque tous les besoins étaient considérés comme également importants. En ce qui concerne la satisfaction des besoins pendant la guerre, aux États-Unis, il y avait trois niveaux : les besoins physiologiques, les besoins de sécurité et les besoins psychologiques (sociaux, estime de soi et réalisation de soi). Pendant la guerre, la satisfaction des besoins physiologiques et les besoins de sécurité ont été séparés en deux besoins indépendants, tandis qu’en temps de paix, ils ont été combinés en un seul. Pour les peuples du Moyen-Orient, la satisfaction des besoins est passée de trois niveaux à deux en temps de guerre. [44] [45]
Une étude de l’ordre des besoins en Asie a révélé des différences entre l’ordre des besoins d’ordre inférieur et supérieur. Par exemple, la communauté (liée à l’appartenance et considérée comme un besoin d’ordre inférieur dans la hiérarchie de Maslow) s’est avérée être le besoin d’ordre le plus élevé en Asie, suivi de près par l’acceptation de soi et la croissance. [46]
Une étude de 1981 a examiné comment la hiérarchie de Maslow pouvait varier selon les groupes d’âge. [47] Une enquête a demandé aux participants d’âges variés d’évaluer un nombre défini d’énoncés du plus important au moins important. Les chercheurs ont constaté que les enfants avaient des scores de besoins physiques plus élevés que les autres groupes, le besoin d’amour émergeait de l’Enfance au début de l’âge adulte, le besoin d’estime était le plus élevé parmi le groupe des adolescents, les jeunes adultes avaient le niveau de réalisation de soi le plus élevé et la vieillesse avait le niveau de sécurité le plus élevé, il était nécessaire à tous les niveaux de manière comparable. Les auteurs ont fait valoir que cela suggérait que la hiérarchie de Maslow pouvait être limitée en tant que théorie de la séquence de développement puisque la séquence du besoin d’amour et du besoin d’estime de soi devrait être inversée en fonction de l’âge.
Voir également
- La théorie ERG , développe et explique davantage la théorie de Maslow
- Le problème du premier monde reflète des préoccupations insignifiantes dans le contexte de besoins plus urgents
- Besoins humains fondamentaux de Manfred Max-Neef , Modèle de Manfred Max-Neef
- Prérequis fonctionnels
- Données humaines , une théorie en psychothérapie qui offre des descriptions sur la nature, les besoins et les attributs innés des humains
- Théorie du besoin , modèle de David McClelland
- Désintégration positive
- Théorie de l’autodétermination , modèle d’ Edward L. Deci et de Richard Ryan
Références
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Lectures complémentaires
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Liens externes
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- “Une théorie de la motivation humaine” , article original de 1943 par Maslow.