Organisation internationale de la Francophonie

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L’ Organisation internationale de la Francophonie ( OIF ; parfois abrégé en Francophonie , Français : La Francophonie [la fʁɑ̃kɔfɔni] , [3] [note 1] mais aussi appelée Organisation internationale de la Francophonie en contexte anglophone [4] ) est une organisation internationale représentant les pays et les régions où le français est une lingua franca ou langue coutumière, où une part importante proportion de la population sont des francophones (francophones), ou lorsqu’il y a une affiliation notable avec la culture française .

Organisation internationale
de la Francophonie
Drapeau de l'Organisation internationale de la Francophonie Drapeau Logo de l'Organisation internationale de la Francophonie Logo
Hymne : « Ode à la joie » (orchestre) 1:01
Devise
« Égalité, complémentarité, solidarité » [1]
« Égalité, complémentarité, solidarité »
Carte montrant les États membres de la Francophonie (bleu) Carte montrant les États membres de la Francophonie (bleu)
Quartier général Paris , France
Langue officielle Français
Adhésion 54 membres titulaires [2]

  • Albanie
  • Andorre
  • Arménie
  • Belgique
    Communauté française de Belgique
  • Bénin
  • Bulgarie
  • Burkina Faso
  • Burundi
  • Cambodge
  • Cameroun
  • Canada
    Nouveau-Brunswick Québec
  • Cap-Vert
  • République centrafricaine
  • Tchad
  • Comores
  • Congo
  • RD Congo
  • Djibouti
  • Dominique
  • Guinée Équatoriale
  • Egypte
  • France
  • Gabon
  • Grèce
  • Guinée
  • Guinée-Bissau
  • Haïti
  • Côte d’Ivoire
  • Laos
  • Liban
  • Luxembourg
  • Madagascar
  • Mali
  • Mauritanie
  • Maurice
  • Moldavie
  • Monaco
  • Maroc
  • Macédoine du Nord
  • Niger
  • Roumanie
  • Rwanda
  • Sainte-Lucie
  • São Tomé et Príncipe
  • Sénégal
  • les Seychelles
  • Suisse
  • Aller
  • Tunisie
  • Vanuatu
  • Viêt Nam
Dirigeants
Secrétaire général Louise Mushikiwabo
Secrétaire général de l’ APF Jacques Krabal
• Président de l’APF François Paradis
Établissement
• Conférence de Niamey 20 mars 1970
(comme ACCT )
• Conférence de Hanoï 14-16 novembre 1997
(en tant que La Francophonie )
Région
• Total 28 223 185 km 2 (10 897 033 milles carrés)
Population
• Estimation 2016 1 milliard
• Densité 36/km 2 (93,2/mi2)
Site internet
francophonie.org
  1. Une allusion délibérée à la devise de la France .

L’organisation comprend 88 États membres et gouvernements; parmi eux, 54 États et gouvernements sont membres à part entière, 7 sont membres associés et 27 sont observateurs. Le terme francophonie (avec un « f » minuscule), ou francosphère (souvent en majuscule en anglais), fait également référence à la communauté mondiale des peuples francophones [5] , comprenant un réseau d’organisations privées et publiques promouvant des liens égaux entre les pays où Les Français ou la France ont joué un rôle historique important, culturellement, militairement ou politiquement.

L’organisation moderne a été créée en 1970. Sa devise est égalité , complémentarité , solidarité (« égalité, complémentarité et solidarité »), [1] une allusion délibérée à la devise française Liberté, Égalité, Fraternité . D’abord un petit groupe de pays francophones, la Francophonie a depuis évolué pour devenir une organisation mondiale dont les nombreuses branches coopèrent avec ses États membres dans les domaines de la culture, de la science, de l’économie, de la justice et de la paix.

Histoire

La convention qui crée l’ Agence de coopération culturelle et technique est signée le 20 mars 1970 par les représentants des 21 États et gouvernements sous l’influence des chefs d’État africains, Léopold Sédar Senghor du Sénégal , Habib Bourguiba de Tunisie, Hamani Diori du Niger et le Prince Norodom Sihanouk du Cambodge.

Fondées sur le partage de la langue française, les missions de cette nouvelle organisation intergouvernementale sont la promotion des cultures de ses membres et l’intensification de la coopération culturelle et technique entre eux, ainsi que la solidarité et le lien entre eux par le dialogue.

Le projet Francophonie n’a cessé d’évoluer depuis la création de l’Agence de coopération culturelle et technique, elle est devenue l’ Agence intergouvernementale de la Francophonie en 1998 pour rappeler son statut intergouvernemental. Enfin en 2005, l’adoption d’une nouvelle Charte de la Francophonie ( la Charte de la Francophonie ) donne le nom à l’Agence de l’Organisation internationale de la Francophonie ( Organisation internationale de la Francophonie ). [6]

Structure

Secrétariat exécutif (Secrétaires généraux)

Le poste de Secrétaire général a été créé en 1997 lors du septième sommet des dirigeants tenu à Hanoï . Le Canadien Jean-Louis Roy a été secrétaire de l’ Agence de coopération culturelle et technique de 1989 jusqu’à la création officielle de l’ Agence intergouvernementale de la Francophonie en 1997 avec l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Boutros Boutros-Ghali comme premier Secrétaire général de La Francophonie . Abdou Diouf , ancien président de la République du Sénégal, est devenu Secrétaire général le 1er janvier 2003. Il a été réélu le 29 septembre 2006, pour un second mandat lors du Sommet de la Francophonie de Bucarest , et réélu en 2010 lors du Sommet de la Francophonie de Montreux pour un autre mandat qui a duré jusqu’au 31 décembre 2014. Lors du sommet de 2014 à Dakar , l’ancienne gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean a été choisie pour diriger l’organisation à partir de janvier 2015. [7] [8]

Le Secrétaire général de la Francophonie est élu lors du Sommet et est le porte-parole et le représentant officiel à l’international des actions politiques de la Francophonie. Le Secrétaire général est chargé de proposer des axes prioritaires d’actions multilatérales de la francophonie. Son travail consiste à faciliter la coopération multilatérale francophone et à s’assurer que les programmes et les activités de toutes les agences opérationnelles fonctionnent en harmonie. Le Secrétaire général exerce son mandat de quatre ans sous l’autorité des trois principales institutions de la Francophonie : les Sommets, la Conférence ministérielle et le Conseil permanent. [9]

Non. Image Nom Pays Naissance La mort Démarrer Finir Remarques
1 Naelachohanboutrosghali-2.jpg Naelachohanboutrosghali-2.jpg Boutros Boutros-Ghali Egypte 14 novembre 1922 16 mars 2016 (2016-03-16)(93 ans) 16 novembre 1997 31 décembre 2002 Secrétaire général des Nations Unies (1992–1996), ministre des Affaires étrangères de l’Égypte (1977, 1978–1979), ministre d’État aux Affaires étrangères de l’Égypte (1977–1991)
2 Abdou Diouf.jpg Abdou Diouf.jpg Abdou Diouf Sénégal 7 septembre 1935 (86 ans) Vivant 1er janvier 2003 31 décembre 2014 Président du Sénégal (1981-2000), Premier ministre du Sénégal (1970-1980)
3 Michaëlle Jean 1 11072007.jpg Michaëlle Jean 1 11072007.jpg Michaëlle Jean Canada 6 septembre 1957 (64 ans) Vivant 5 janvier 2015 2 janvier 2019 Gouverneur général du Canada (2005-2010)
4 Louise Mushikiwabo, 2008 (cropped).jpg Louise Mushikiwabo, 2008 (recadrée).jpg Louise Mushikiwabo Rwanda 2 mai 1961 (60 ans) Vivant 3 janvier 2019 titulaire Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Rwanda (2009-2018)

Sommets

Drapeaux des membres de la Francophonie.

Le Sommet, la plus haute instance de la Francophonie, se tient tous les deux ans et réunit les chefs d’État et de gouvernement de tous les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie autour de thèmes de discussion. Il est présidé par le chef d’État et de gouvernement du pays hôte, et cette personne assume cette responsabilité jusqu’au prochain sommet. En permettant aux chefs d’État et de gouvernement de dialoguer sur tous les enjeux internationaux de l’heure, le Sommet sert à développer les stratégies et les objectifs de la Francophonie afin d’assurer le rayonnement de l’organisation sur la scène mondiale. [dix]

Non. Pays/Région Ville Rendez-vous Héberger
je France Paris ( Versailles ) 17-19 février 1986 Président François Mitterrand
Quarante et un pays et gouvernements étaient représentés. La conférence visait à établir des consultations continues sur les principaux enjeux de l’heure. Elle affirmait le rôle de la langue française comme outil moderne de progrès et de dialogue interculturel et cherchait à véhiculer la solidarité francophone à travers des programmes concrets à large audience. [11]
II Quebec, Canada la ville de Québec 2-4 septembre 1987 Premier ministre Brian Mulroney
Établissement de domaines de coopération et renforcement de la solidarité entre les pays et les gouvernements qui ont participé au Sommet de Paris. Les domaines prioritaires de la Francophonie ont été confirmés comme étant l’agriculture, l’énergie, le développement scientifique et technologique, la langue, la communication et la culture. L’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie, basé à Québec, et le Forum des affaires francophones, une organisation non gouvernementale de gens d’affaires francophones, sont créés. [11]
III Sénégal Dakar 24-26 mai 1989 Président Abdou Diouf
La réunion a convenu d’initiatives dans les domaines de l’éducation et de la formation, de l’environnement et de la coopération juridique et judiciaire et a confirmé le rôle de l’ Agence de coopération culturelle et technique en tant que principal organisme d’exécution et instrument clé de la Francophonie en tant qu’organisation multilatérale. Lors du sommet, le président français François Mitterrand a annoncé l’annulation de la dette de trente-cinq pays africains envers la France. La création de l’Université Senghor à Alexandrie, en Égypte, a également été convenue.
IV France Paris 19-21 novembre 1991 Président François Mitterrand
Près de 50 pays et gouvernements des cinq continents y ont participé. La Conférence ministérielle de la Francophonie et le Conseil permanent de la Francophonie sont créés et le rôle de l’ACCT en tant que secrétariat de toutes les institutions de l’organisation est confirmé.
V Maurice Port Louis 16-18 octobre 1993 Président Veerasamy Ringadoo
Importance des dirigeants des enjeux économiques, appelant à une collaboration accrue entre les milieux d’affaires francophones.
VI Bénin Cotonou 2-4 décembre 1995 Président Nicéphore Soglo
Le sommet a convenu de créer le poste de Secrétaire général et de transformer l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) en Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), et d’établir le poste de directeur général pour la gérer. Les chefs d’État et de gouvernement ont décidé de concentrer les activités des agences opérationnelles sur les cinq grands programmes de coopération de la Francophonie : 1) liberté, démocratie et développement ; 2) culture et communication ; 3) connaissances et progrès ; 4) économie et développement ; et 5) La Francophonie dans le monde. Ce sommet a également souligné que la promotion de la diversité culturelle est plus légitime et nécessaire que jamais, lui attribuant un rôle dans la promotion de la paix.
VII Viêt Nam Hanoï 14-16 novembre 1997 Président Trần Đức Lương
La Charte révisée a été mise en œuvre et Boutros Boutros-Ghali a été nommé premier Secrétaire général. Le thème principal du sommet était la coopération économique, mais les chefs d’État et de gouvernement ont également convenu de concentrer leurs efforts sur la paix et la prévention des conflits dans les pays membres. En outre, ils ont décidé de coopérer avec la communauté internationale dans la protection des droits de l’homme.
VII Flag of New Brunswick.svg Drapeau du Nouveau-Brunswick.svgNouveau-Brunswick, Canada Moncton 3-5 septembre 1999 Premier ministre Jean Chrétien
Le thème principal du sommet était la jeunesse. Deux thèmes secondaires, l’économie et les nouvelles technologies, ont également été abordés. À Moncton, les chefs d’État et de gouvernement ont également décidé de tenir trois conférences sectorielles en préparation du sommet suivant : 1) un colloque évaluant les pratiques démocratiques, les droits et les libertés dans la francophonie, qui se tiendra à Bamako, au Mali ; 2) une conférence ministérielle sur la culture, à Cotonou, Bénin ; et 3) la première conférence Femmes de la Francophonie, à Luxembourg.
IX Liban Beyrouth 18-20 octobre 2002 Président Émile Lahoud
Le thème du sommet était le dialogue des cultures. Les questions relatives au Moyen-Orient ont été abordées. Les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à mettre en œuvre la déclaration de Bamako sur la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’homme. Le sommet a également indiqué son soutien au principe de diversité culturelle de l’UNESCO qui consacre le droit des États et des gouvernements à maintenir, établir et développer des politiques en faveur de la culture et de la diversité culturelle. L’ancien président sénégalais Abdou Diouf a été élu Secrétaire général.
X Burkina Faso Ouagadougou 26-27 novembre 2004 Président Blaise Compaoré
Le thème du Sommet était « La Francophonie : un espace de solidarité pour le développement durable ». Une conférence ministérielle sur la prévention des conflits et la sécurité humaine s’est tenue parallèlement à Saint-Boniface au Manitoba et a adopté le tout premier cadre stratégique décennal de la Francophonie qui définit désormais ses quatre grandes missions : 1) promouvoir la langue française et la culture et la linguistique la diversité; 2) promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme ; 3) soutenir l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ; et 4) développer la coopération pour assurer le développement durable et la solidarité.
XI Roumanie Bucarest 28–29 septembre 2006 Président Traian Basescu
Le thème du sommet était « Les technologies de l’information dans l’éducation ». Les chefs d’État et de gouvernement ont adopté cinq résolutions sur 1) le Fonds mondial de solidarité numérique ; 2) déversement de déchets toxiques à Abidjan, Côte d’Ivoire ; 3) migration internationale et développement ; 4) le positionnement d’une force onusienne en République centrafricaine ; et 5) changement climatique. La Conférence ministérielle de la Francophonie a approuvé un guide sur l’usage de la langue française dans les Organisations internationales. Le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a été réélu pour un mandat de quatre ans.
XII Quebec, Canada la ville de Québec 17–19 octobre 2008 Premier ministre Stephen Harper
Tenue dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. Les crises financière et alimentaire mondiales ont été discutées et des pourparlers sur l’environnement ont eu lieu. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont exprimé leur soutien à l’initiative d’organiser un sommet mondial sur la crise financière et la réforme du système économique international. Ils ont également souligné que la crise financière ne doit pas occulter la crise alimentaire et être résolue aux dépens des pays en développement.
XIII Suisse Montreux 22–24 octobre 2010 Présidente Doris Leuthard
Les questions abordées comprenaient le changement climatique, les crises alimentaires et économiques, et les problèmes liés à la biodiversité, à l’eau et aux forêts. La Déclaration de Montreux sur la vision et l’avenir de la Francophonie a été adoptée appelant l’organisation à jouer un rôle dans la gouvernance mondiale et à soutenir le développement durable, la sécurité alimentaire et la biodiversité et à lutter contre le changement climatiqueet de soutenir également la langue et l’éducation françaises. Des résolutions ont été adoptées sur : 1) la piraterie ; 2) produits pharmaceutiques contrefaits ou périmés ; 3) la criminalité transfrontalière en Afrique ; 4) terrorisme ; 5) pays touchés par les inondations ; 6) la reconstruction d’Haïti ; 7) pays en crise, sortie de crise et consolidation de la paix ; et enfin, 8) le 10e anniversaire de la Déclaration de Bamako, consacrant le rôle politique de la Francophonie. Le Sommet a confirmé la réélection du Secrétaire général Abdou Diouf pour un troisième mandat de quatre ans.
XIV République Démocratique du Congo Kinshasa 12–14 octobre 2012 Président Joseph Kabila
Le thème du Sommet était « La Francophonie, les enjeux économiques et environnementaux face à la gouvernance mondiale ». Des résolutions ont été adoptées sur 1) la situation au Mali ; 2) la situation en RDC ; 3) piraterie dans le golfe de Guinée ; 4) bonne gouvernance des industries extractives et forestières ; et 5) situations de crise, relèvement de crise et consolidation de la paix en Francophonie.
XV Sénégal Dakar 29–30 novembre 2014 Président Macky Sall
Le thème du Sommet était « Les femmes et les jeunes de la Francophonie : agents de paix et de développement ». Michaëlle Jean a été élue secrétaire générale. Chefs d’État et de gouvernement réadmis Guinée-Bissau , Madagascar et Mali, et d’accepter les demandes d’adhésion du Costa Rica, du Mexique et du Kosovo en tant qu’observateurs de la Francophonie. Des résolutions ont été adoptées sur la santé maternelle, néonatale et infantile ; l’épidémie de virus Ebola en cours en Afrique de l’Ouest et ses risques de propagation à travers la francophonie ; Situations de crise, sortie de crise et consolidation de la paix en Francophonie ; Terrorisme; la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ; Education et formation des femmes et des jeunes à l’ère numérique ; Formation financière et bancaire ; Médicaments et produits médicaux contrefaits ; et la promotion du tourisme durable dans les petits États insulaires en développement.
XVI Madagascar Antananarivo 26–27 novembre 2016 Premier ministre Olivier Solonandrasana
Le thème du sommet était “Croissance partagée et développement responsable : conditions de stabilité dans le monde et au sein de la francophonie”. Le sommet a abordé la crise et la consolidation de la paix dans le monde francophone, y compris les questions de sécurité et la réponse à Daech [ISIS] et ses affiliés en Afrique, la promotion de l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et des filles, la prévention de l’extrémisme et la formation professionnelle et technique, l’énergie, la promotion de la diversité linguistique, la situation des enfants, le développement local, l’environnement, le dialogue entre les cultures comme facteur de développement durable, de sécurité routière et d’économie bleue [12] Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a soulevé la question des droits des LGBT [13 ][14] La province canadienne d’ Ontario a obtenu le statut d’observateur dans l’organisation. [15]
XVII Arménie Erevan 11–12 octobre 2018 [16] Premier ministre Nikol Pashinyan
Michaëlle Jean a sollicité un second mandat de quatre ans en tant que Secrétaire générale mais a été battue par la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo , qui était le choix personnel du président Macron . Cette décision unilatérale du président français a été vivement critiquée par quatre anciens membres du cabinet français chargés du dossier de la francophonie qui ont également critiqué le bilan déplorable des droits de l’homme du Rwanda sous Paul Kagame et Mushikiwabo. [17] L’Arabie saoudite a retiré sa demande de statut d’observateur après que sa candidature ait été opposée en raison de critiques sur le manque de droits de l’homme dans le pays et de préoccupations concernant la disparition du journaliste Jamal Khashoggi ,[18] tandis que le Ghana a été promu d’associé à membre à part entière. [19] L’État américain de Louisiane a obtenu le statut d’observateur. [20] Le sommet a adopté des déclarations sur le budget de l’organisation, l’égalité entre les hommes et les femmes et d’autres questions. [21]
XVIIIème Tunisie Djerba 19—20 novembre 2022 [22] Première ministre Najla Bouden

Conférence ministérielle

La Conférence ministérielle de la Francophonie réunit chaque année les ministres des Affaires étrangères ou francophones des États et gouvernements membres pour assurer la continuité politique du Sommet. Cette conférence permet de s’assurer que les décisions prises lors des sommets précédents sont exécutées et de planifier le prochain sommet. Il recommande également de nouveaux membres et observateurs au Sommet. [9]

Conseil permanent

Le Conseil permanent de la Francophonie rassemble les Ambassadeurs des pays membres, présidé par le Secrétaire général de la Francophonie et sous l’autorité de la Conférence ministérielle, sa tâche principale est de planifier les Sommets. Cette conférence supervise également l’exécution des décisions du Sommet prises par les conférences ministérielles au jour le jour, sur l’examen des propositions de répartition budgétaire. [9]

Assemblée parlementaire

Les objectifs de l’ Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) sont de représenter auprès des autorités francophones, les intérêts des communautés francophones, de promouvoir la démocratie, l’État de droit et le respect des droits de l’homme. De plus, il suit l’exécution par les opérateurs de la Francophonie des plans d’action élaborés par la Conférence des membres utilisant le français comme langue commune. Il favorise également la coopération et renforce la solidarité au sein des communautés francophones, principalement envers les parlements des Sud. L’Assemblée parlementaire de la Francophonie est constituée de sections membres représentant 77 parlements ou organisations interparlementaires. Le Secrétaire général est le sénateur français Jacques Legendre . [9]

Agence de la Francophonie

L’Agence de la Francophonie est le principal opérateur des programmes de coopération culturelle, scientifique, technique, économique et juridique décidés lors des Sommets. C’est aussi le siège légal du Secrétaire général et il est utilisé par lui comme support administratif. L’agence contribue également au développement de la langue française et à la promotion de la diversité des langues et des cultures de ses membres, tout en favorisant la compréhension mutuelle entre eux et la francophonie. A ce titre, c’est un lieu d’échange et de dialogue et ses simultanées dans les pays francophones. L’Agence a son siège à Paris et dispose de trois antennes régionales à Libreville , Gabon ; Lomé , Togo ; et Hanoï , Vietnam. [23]

Membres

Membres et acteurs de la Francophonie. En plus des pays, les appartenances subdivisionnaires belges et canadiennes sont également représentées, en bleu foncé.

L’adhésion de la Mauritanie a été suspendue le 26 août 2008, dans l’attente d’élections démocratiques, après un coup d’État militaire . [24] L’adhésion de Madagascar a été suspendue en avril 2009 en raison d’une passation de pouvoir anticonstitutionnelle le 17 mars 2009. [25] L’adhésion du Mali a également été suspendue en mars 2012 [26] en raison d’un coup d’État , puis la La République africaine a été suspendue pour les instances de la Francophonie lors de la 88ème session du CPF [ précision nécessaire ] (mars 2012), ainsi que la Guinée-Bissau le 18 avril 2012 [27] pour la même raison. La Thaïlande, pays observateur, a été suspendue en 2014 à la suite de la crise politique de 2013-2014 . [28] En 2018, la Louisiane est devenue le premier État américain à adhérer, en tant qu’observateur. [29] En 2021, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a annoncé son intention de demander le statut d’observateur. [30]

Bien que l’Algérie possède l’une des plus grandes communautés francophones au monde, elle n’est pas membre de l’organisation.

Organismes d’exploitation

L’Organisation internationale de la Francophonie s’appuie sur cinq agences opérationnelles pour mener à bien son mandat : ​​l’ Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ; TV5Monde ; l’ Association Internationale des Maires Francophones (AIMF); l’Association des Fonctionnaires Francophones des Organisations internationales (AFFOI) ; et l’ Université Senghor d’Alexandrie. [31]

Association des universités francophones (AUF)

Fondée en 1961 à Montréal , l’ Association des universités francophones regroupe des établissements d’enseignement supérieur et de recherche des pays francophones d’ Afrique , du monde arabe , d’Asie du Sud-Est , d’Europe centrale et orientale et des Caraïbes .

Sa mission est de contribuer à la construction et à la consolidation d’un espace scientifique en français. Elle soutient la langue française, la diversité culturelle et linguistique, le droit et la démocratie, l’environnement et le développement durable . Il offre également un important programme de mobilité pour les étudiants, les chercheurs et les professeurs. [32]

Assemblée des Fonctionnaires Francophones des Organisations internationales (AFFOI)

Créée en 2008 à La Haye , l’ Assemblée des francophones fonctionnaires des Organisations internationales (AFFOI) rassemble des fonctionnaires internationaux de toutes les Organisations internationales du monde – telles que les Nations Unies , la Commission européenne de l’ Union africaine – et provenant des pays membres de la francophonie. [33]

Sa mission est de soutenir la langue française et la diversité linguistique au sein des Organisations internationales . Chaque année l’association coordonne la journée de la langue française au sein des Organisations internationales. [34] Il organise également des séminaires pour accroître la prise de conscience de l’importance de la diversité linguistique, culturelle et conceptuelle. Le président est le fonctionnaire international français Dominique Hoppe.

TV5Monde, la télévision internationale francophone

TV5Monde est la première chaîne internationale de télévision francophone, disponible dans de nombreux pays. A la télévision et en ligne, l’audience de TV5Monde a rapidement augmenté. TV5 est l’un des trois plus grands réseaux de télévision au monde (avec la BBC et CNN) et est considéré comme l’une des plus grandes réalisations de la Francophonie. [35]Il offre un large accès à des émissions de télévision originales en français et contribue au développement de la langue et des cultures francophones. Elle diffuse les différentes formes de la langue française parlées dans le monde, avec tous leurs accents. Il va au-delà des locuteurs natifs du français; la majorité de ceux qui peuvent la recevoir et une partie de son audience sont constituées de téléspectateurs dont le français n’est pas la langue maternelle. Grâce à des sous-titres en plusieurs langues, il donne accès à la francophonie aux non-francophones – il est traduit en 12 langues. [36]

Association internationale des maires francophones

L’Association internationale des maires d’expression française a été créée à Québec en 1979 à l’initiative de Jean Pelletier et de Jacques Chirac , alors maires respectifs de Québec et de Paris . C’est une agence d’exploitation pour le développement urbain regroupant 48 pays ou gouvernements. L’objectif est d’établir une coopération étroite dans tous les domaines d’activités municipales. Ses missions sont de renforcer la démocratie locale, de renforcer les capacités municipales et d’accompagner les populations. L’association poursuit ses actions dans les domaines de la santé, de la culture, de la jeunesse et de l’éducation, de l’aménagement urbain, de la formation et des infrastructures municipales. [37] [38]

Université Senghor d’Alexandrie

Le projet de création d’une université francophone au service du développement de l’Afrique a été présenté et adopté suite au Sommet de Dakar en 1989. L’ Université Senghor d’ Alexandrie en Égypte est une institution privée de troisième cycle qui forme des cadres et des formateurs de haut niveau dans des domaines une priorité pour le développement en Afrique francophone . [39] Il oriente les capacités des cadres et formateurs à l’action et à l’exercice des responsabilités dans certains domaines du développement : la maîtrise d’ouvrage, les institutions financières, l’environnement, la nutrition-santé et du patrimoine culturel. L’ Université Senghororganise régulièrement des séminaires pour aider ses étudiants et du public spécialisé dans les domaines de son action, en collaborant avec les autres opérateurs et les institutions de la Francophonie. [40]

Missions

Le drapeau de la Francophonie flottant au Parlement du Canada à Ottawa .

L’Organisation internationale de la Francophonie mène des actions politiques et de coopération multilatérale selon les missions tracées par les Sommets de la Francophonie. Les Sommets réunissent les chefs d’États et de gouvernements des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie où ils débattent de politique internationale, d’économie mondiale, de coopération francophone, de droits de l’homme, d’éducation, de culture et de démocratie. Les actions de l’Organisation internationale de la francophonie sont programmées sur une période de quatre ans et financées par les cotisations de ses membres. [41]

La Charte de la Francophonie définit le rôle et les missions de l’organisation. La charte actuelle a été adoptée à Antananarivo , le 23 novembre 2005. Le sommet tenu à Ouagadougou , Burkina Faso , les 26 et 27 novembre 2004 a vu l’adoption d’un cadre stratégique pour la période 2004-2014.

Les quatre missions tracées par le Sommet de la Francophonie sont :

  1. Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique.
  2. Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme.
  3. Soutenir l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
  4. Développer la coopération pour le développement durable. [41]

Langue française, diversité culturelle et linguistique

La mission première de l’organisme est la promotion de la langue française comme langue internationale et la promotion de la diversité culturelle et linguistique mondiale à l’ère de la mondialisation économique . À cet égard, les pays membres de la Francophonie ont largement contribué à l’adoption par l’ UNESCO de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (20 octobre 2005).

Au niveau national, se pose le problème de la promotion de la langue française dans le cadre de sa coexistence avec d’autres langues partenaires ou internationales dans la plupart des pays membres, notamment en Afrique . Le maintien de l’importance relative du statut du français est un impératif qui exige la solidarité et la mise en commun des moyens et des ressources entre les pays attachés à la langue française au sein de leurs sociétés respectives.

La Francophonie a été pionnière en matière de reconnaissance de la diversité culturelle et de dialogue des cultures. Elle doit trouver les moyens de faire face à la tendance à l’uniformisation qui accompagne la mondialisation et de favoriser la préservation et le développement de la diversité culturelle. [42]

Paix, démocratie et droits de l’homme

Semblable au Commonwealth des Nations , la Francophonie a pour objectifs déclarés la promotion de la démocratie et des droits de l’ homme . À la suite de la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000 [43] , la Francophonie s’est donnée les moyens financiers d’atteindre un certain nombre d’objectifs fixés à cet égard.

La Francophonie entend contribuer de manière significative à la promotion de la paix, de la démocratie et du soutien à l’État de droit et aux droits humains en misant sur la prévention. La stabilité politique et les pleins droits pour tous, objet de la déclaration de Bamako, sont considérés comme essentiels au développement durable.

La Francophonie a choisi de faire bénéficier ses pays membres de l’expertise de son vaste réseau intergouvernemental, institutionnel, universitaire et non gouvernemental en vue de renforcer les capacités nationales, de résoudre les conflits et d’accompagner la sortie de crise. [44]

Au cours des dernières années, certains gouvernements participants, notamment les gouvernements du Canada et du Québec, ont fait pression pour l’adoption d’une charte afin que l’organisation sanctionne les États membres connus pour leur piètre bilan en matière de protection des droits de la personne et de pratique de la démocratie. Une telle mesure a été débattue au moins deux fois mais n’a jamais été approuvée.

Soutenir l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche

L’Organisation internationale de la Francophonie vise à mettre en relation les différents peuples utilisant le français comme langue commune par leurs connaissances. L’éducation, comme l’accès à l’autonomie et à l’information pour tous, commence par l’accès de tous les enfants à une éducation primaire complète et exempte de toute inégalité. Il s’agit d’une approche intégrée de l’enseignement et de la formation du primaire au secondaire qui conduira à l’emploi. Les politiques éducatives doivent également donner au français une place à part entière aux côtés des langues partenaires. Enfin, le potentiel de recherche des filières universitaires francophones doit être valorisé. [44]

Coopération pour le développement durable

La Francophonie s’engage à œuvrer pour le développement durable en soutenant l’amélioration de la gouvernance économique, le renforcement des capacités, la coopération et la recherche de positions communes dans les grandes négociations internationales. Il faut gérer durablement les ressources naturelles, notamment l’énergie et l’eau, et des politiques sont mises en place pour assurer la conservation de ces ressources avec des campagnes anti-pauvreté efficaces. [45]

En 2013, le programme des Volontaires des Nations Unies a reçu une contribution financière du Service Public Fédéral (SPF) Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement du Royaume de Belgique pour les années 2013 et 2014 afin de soutenir le rayonnement vers le monde francophone et la promotion du volontariat via son service Volontariat en Ligne. [46]

Critique de l’organisation

Prolifération des États membres et des missions

Le nombre de membres de l’OIF est passé de 21 en 1970 à 88 États et territoires membres en 2018. Cette forte augmentation du nombre d’États membres, dont beaucoup n’ont que le lien le plus éloigné avec la langue et la culture françaises, a été une question de préoccupation croissante. Dans leur étude de 1996 sur l’espace francophone, les linguistes Daniel Baggioni et Roland Breton soulignaient, faisant allusion aux candidatures récentes de la Bulgarie et de l’Angola à l’OIF, que seuls des critères politico-diplomatiques pouvaient expliquer ces étranges extensions de la francophonie. [47] Xavier Deniau, fondateur de l’ Association des parlementaires de langue française (aujourd’hui Assemblée parlementaire) et auteur de La Francophonie, s’inquiètent du fait que l’élargissement de l’OIF à des pays où le français est pratiquement inexistant risque de diluer l’efficacité de l’organisation. [48] ​​Malgré les appels à un moratoire sur l’admission de nouveaux membres, [49] [50] chaque nouveau Sommet de la Francophonie a vu l’admission de lots de nouveaux membres qui ont peu, voire rien, à voir avec la langue française : la Bosnie-Herzégovine, la République dominicaine, les Émirats arabes unis, l’Estonie et le Monténégro en 2010 ; Qatar et Uruguay en 2012 ; Mexique, Costa Rica et Kosovo en 2014. À cette occasion, le quotidien montréalais Le Devoir, qui rend compte abondamment de l’OIF et de ses sommets, remarquait que plusieurs membres de cette “joyeuse maison de fous” qu’était devenue l’OIF n’avaient jamais reconnu le Kosovo en tant que pays. [51] L’« élargissement sans fin » [52] de l’Organisation s’est accéléré à la suite de l’arrivée à la tête de l’OIF de l’ancien Secrétaire général de l’ONU Boutros-Ghali qui a déclaré au début de son mandat en 1998 que le français était selon lui la langue de la solidarité , tolérance, respect de l’individu, diversité culturelle, universalité et ouverture, l’OIF devait s’ouvrir aux non francophones. [53]La motivation des petits et moyens pays à rejoindre l’organisation semble être un désir d’accroître leur visibilité internationale. En octobre 2018, le ministre d’État irlandais aux Affaires européennes a expliqué que l’adhésion de l’Irlande à l’OIF avec le statut d’observateur était l’une des mesures énoncées dans « Global Ireland », l’initiative du gouvernement visant à doubler la portée et l’impact de l’empreinte mondiale de l’Irlande dans le période jusqu’en 2025. [54]

Suite à l’arrivée de Boutros Ghali, l’OIF a également connu une augmentation constante du nombre de ses missions et domaines d’action prioritaires, — la paix et la prévention des conflits, les droits de l’homme, la démocratie, la coopération internationale, le développement durable, la diversité culturelle et linguistique, l’éducation et la formation, jeunesse, égalité femmes-hommes, société civile — amenant un glissement fondamental de la sphère culturelle vers la sphère politique. Jacques Legendre, rapporteur du Sénat français sur la Francophonie, s’est dit préoccupé par le fait que l’OIF devenait “un double de second rang de l’Assemblée générale de l’ONU”. [55]De nombreux acteurs de la sphère francophone intéressés par l’avenir de l’organisation, dont d’anciens ministres ou secrétaires d’État français à la Francophonie comme Pierre-André Wiltzer et Jean-Baptiste Lemoyne, ont appelé l’OIF à se recentrer sur ses fondamentaux : la langue et culturelle. [56]

Le mépris des droits de l’homme et des libertés fondamentales

Les droits de l’homme et les libertés fondamentales, bien qu’ils aient été déclarés « impératifs catégoriques » par le Secrétaire général Boutros-Ghali en 1998, sont régulièrement bafoués par de nombreux États membres de l’OIF. Le bilan déplorable de nombreux États membres de l’OIF en matière de droits de l’homme a été mis en évidence lors du Sommet de la Francophonie de 1999 à Moncton (Canada) lorsque les quotidiens canadiens ont dénoncé haut et fort le silence de l’Organisation concernant les violations généralisées des droits de l’homme par les États membres dirigés par des “tyrans”. Il a été rappelé que pas moins de 35 Etats membres de l’OIF avaient été accusés de violations des droits de l’homme par Amnesty International , tandis que 15 Etats membres figuraient parmi les pays répertoriés par Reporters sans frontières .comme violant systématiquement la liberté de la presse. Le Premier ministre Chrétien et le président Chirac se sont sentis obligés de déclarer à la clôture du sommet qu’un observatoire des droits de l’homme serait créé pour s’attaquer au problème. [57] [58] Etant donné qu’au cours de ses 12 années de mandat, le président Chirac, surnommé Papa Afrique ou Chirac l’Africain , avait confié plus d’une fois que l’Afrique n’était pas prête pour le multipartisme ( l’Afrique n’est pas mûre pour le multipartisme ) et était connu pour ses relations étroites avec de nombreux hommes forts africains retranchés, appelant Omar Bongo du Gabon, Gnassingbé Eyadéma du Togo, Denis Sassou Nguesso du Congo, Blaise Compaorédes « amis personnels » du Burkina Faso [59] [60] rien ne ressort de cette déclaration. Le quotidien français Le Monde notait à l’époque que si le respect des libertés fondamentales devenait un critère d’adhésion à l’OIF, l’organisation cesserait tout simplement d’exister. [61]

L’annonce surprise du président français Macron en mai 2018 selon laquelle la France soutenait officiellement la nomination de Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères de longue date, comme prochaine secrétaire générale de l’OIF a été considérée par beaucoup comme un revers pour la défense et la promotion des droits de l’homme. Une lettre ouverte signée par quatre anciens ministres français de la coopération internationale condamne cette démarche, d’une part parce qu’elle a été prise unilatéralement par le président français sans concertation avec les autres Etats membres de l’organisation, et d’autre part parce qu’elle méconnaît la volonté du président Kagame bilan lamentable en matière de droits de l’homme. [17]“Comment la Francophonie pourra-t-elle promouvoir la liberté de la presse, dans le cadre de sa mission de défense des droits de l’homme, si elle est dirigée par l’un des principaux dirigeants d’un pays qui bafoue la liberté des médias et réprime les journalistes depuis 18 ans ?” a demandé Christophe Deloire, Secrétaire général de Reporters sans frontières . [62]

Voir également

  • Agence de coopération culturelle et technique
  • Ministre responsable de la Francophonie (Canada)
  • Jeux de la francophonie
  • Journée internationale de la Francophonie ( Journée internationale de la Francophonie )
  • Conseil international de la langue française
  • Immersion française
  • Alliance française
  • Espace francophone pour la Recherche, le Développement et l’Innovation
  • Journée internationale de la Francophonie (20 mars)
  • francophone
  • Empire colonial français
  • Répartition géographique des francophones
  • Français en Afrique
  • Français en Inde
  • Le français aux États-Unis
  • Relations franco-canadiennes
  • Amérique française
  • français vietnamien
  • français laotien
  • Français cambodgien
  • Liste des pays où le français est une langue officielle
  • Liste des Organisations internationales qui ont le français comme langue officielle
  • Liste des possessions et colonies françaises
  • Trois espaces linguistiques

Remarques

  1. Francophonie est le nom du « monde francophone ».

Références

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  2. ^ “88 États et gouvernements – Organisation internationale de la Francophonie” . 1er novembre 2018. Archivé de l’original le 1er novembre 2018.
  3. ^ “Atlas du Canada : La Francophonie” . Archivé de l’original le 26 février 2014.
  4. ^ “Bienvenue sur le site de l’Organisation Internationale de la Francophonie” . Archivé de l’original le 1er avril 2014 . Récupéré le 24 juillet 2015 .
  5. FRANCOPHONIE 18 mars 2006 Archivé le 6 janvier 2007 à la Wayback Machine , Radio France International .
  6. ^ “Journée mondiale de la Francophonie” . France Inter. Archivé de l’original le 15 juillet 2012 . Récupéré le 5 mai 2011 .
  7. ^ “L’ancienne gouverneure générale Michaëlle Jean à la tête de la Francophonie” . Poste nationale . Récupéré le 28 décembre 2014 .
  8. ^ “Michel Jean du Canada choisie pour diriger l’organisation des États francophones” . Soleil de Toronto . Récupéré le 28 décembre 2014 .
  9. ^ un bcd Structure et institutions de La Francophonie . Consulté le 5 mai 2011
  10. ^ La Francophonie : histoire, structure, organisation et fondements philosophiques . Consulté le 5 mai 2011
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  12. ^ Actualités, Maroc Monde (27 novembre 2016). “Le Sommet de la Francophonie salue les résultats de la COP22” . Nouvelles du monde du Maroc . Récupéré le 3 juillet 2019 .
  13. ^ Crawford, Alison (25 novembre 2016). “Trudeau se rend à Madagascar pour le sommet de la francophonie des nations francophones” . www.cbc.ca . Récupéré le 22 janvier 2020 .
  14. ^ “Trudeau discutera des droits LGBTQ au sommet de la Francophonie à Madagascar | The Star” . L’étoile de Toronto . 22 novembre 2016 . Récupéré le 3 juillet 2019 .
  15. ^ “La Francophonie accorde le statut d’observateur à l’Ontario” . www.cbc.ca . 26 novembre 2016 . Récupéré le 22 janvier 2020 .
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  17. a b « Louise Mushikiwabo n’a pas sa place à la tête de la Francophonie » Le Monde , 13 septembre 2018.
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  23. ^ Organisation internationale de la Francophonie Archivé le 6 mars 2016 sur la Wayback Machine Consulté le 5 mai 2011.
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  48. Christian Rioux, « Franco… quoi ? », Le Devoir , Montréal, 4 septembre 1999.
  49. Par exemple au Sommet de Beyrouth (2002), lorsque Louise Beaudoin, ministre des relations internationales du Québec a appelé à resserrer les critères d’admission à l’OIF. Christian Rioux, Beyrouth : la démocratie écope , Le Devoir, Montréal, 17 octobre 2002.
  50. Il y avait eu un consensus au Sommet de Kinshasa (2012), que l’élargissement de l’OIF devait être limité et plusieurs membres ont même appelé à un arrêt total mais ils ont été ignorés. Christian Rioux, « Faut-il encore élargir la Francophonie ? », Le Devoir, Montréal, 26 novembre 2016.
  51. Stéphane Baillargeon, Francophonie ou Francodrôle ? , Le Devoir, Montréal, 1 décembre 2014.
  52. Marie Verdier, « La francophonie en pleine errance », La Croix , Paris, 11 octobre 2018.
  53. « Cette langue porte les plus beaux mots du monde : la solidarité, la tolérance, le respect de la personne humaine, l’attachement à la diversité des cultures. En étant francophones nous sommes par là même universels et cette universalité nous appelle à beaucoup d’exigence car la francophonie est d’abord une école. L’école de la diversité. J’ai toujours voulu penser le français comme une langue non alignée, comme une langue d’ouverture, comme une langue qui nous donne accès au grand large. C’est pourquoi nous devons aussi nous ouvrir aux non francophones.
  54. ^ “Octobre – L’Irlande a obtenu le statut d’observateur auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie – Département des affaires étrangères” . www.dfa.ie .
  55. ^ “un doublon médiocre de l’Assemblée Générale des Nations-Unies”, http://www.senat.fr/rap/r16-436/r16-4366.html#toc46
  56. ^ Vif, Le (9 octobre 2018). “La Francophonie au bord de la cacophonie ?” . Site-LeVif-FR .
  57. La presse canadienne fait assaut de critiques sur la Francophonie Agence France-Presse, 1er septembre 1999.
  58. Christian Rioux, « La Franco… quoi ? », Le Devoir , 4 septembre 1999.
  59. ^ “Mort de Jacques Chirac, “l’Africain” ” . TV5MONDE . 21 septembre 2016.
  60. ^ Raverdy, Quentin (26 septembre 2019). “Chirac, l’Africain” . Le Point .
  61. “Si on faisait du respect des libertés fondamentales un critère d’appartenance à l’Organisation de la francophonie, cette dernière cesserait tout simplement d’exister.”, SA, “Francophonie et Libertés”, Le Monde , 5-6 septembre 1999 , p. 11.
  62. ^ “La France soutient le candidat rwandais controversé à la tête de la Francophonie” . France 24 . 10 octobre 2018.

Lectures complémentaires

  • Glasze, Georg (2007): “La constitution discursive d’une région à l’échelle mondiale et le rôle des signifiants vides: le cas de la francophonie.” Dans : Géopolitique (12)4 : 656–679. (pdf : Machine de retour en arrière )
  • Milhaud, Olivier (2006) : “Post-Francophonie ?”. EspacesTemps.net. La post-francophonie ?

Liens externes

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  • (en français et en anglais) MaVieFrancaise.org , un réseau social pour les francophiles, les francophones et ceux qui apprennent le français (articles et entrevues).
  • L’Assemblée des Fonctionnaires Francophones des Organisations internationales (AFFOI) est l’assemblée des fonctionnaires internationaux francophones.

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