pleine conscience

La pleine conscience est la pratique consistant à porter délibérément son attention sur le moment présent sans évaluation, ^{[1] [2] [note 1] [3] [web 1]} une compétence que l’on développe par la méditation ou une autre formation. ^{[2] [4] [5]} La pleine conscience dérive du sati , un élément important des traditions bouddhistes , ^{[6] [7]} et est basée sur les techniques de méditation Zen , Vipassanā et tibétaine. ^{[8] [9] [note 2]} Bien que les définitions et les techniques de pleine conscience soient très variées, ^[15]Les traditions bouddhistes expliquent ce qui constitue la pleine conscience, par exemple comment les moments passés, présents et futurs apparaissent et cessent en tant qu’impressions sensorielles momentanées et phénomènes mentaux. ^{[6] [16] [web 2]} Les personnes qui ont contribué à la popularité de la pleine conscience dans le contexte occidental moderne incluent Thích Nhất Hạnh , Herbert Benson , Jon Kabat-Zinn , Richard J. Davidson , ^{[17] [18]} et Sam Harris .

pleine conscience
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La psychologie clinique et la psychiatrie depuis les années 1970 ont développé un certain nombre d’applications thérapeutiques basées sur la pleine conscience pour aider les personnes souffrant de diverses conditions psychologiques. ^[18] La pratique de la pleine conscience a été employée pour réduire la dépression , ^{[19] [20] [21] [22]} le stress , ^{[20] [23] [24]} l’anxiété , ^{[19] [20] [24]} et dans le traitement de La toxicomanie . ^{[25] [26] [27]}Des programmes basés sur des modèles de pleine conscience ont été adoptés dans les écoles, les prisons, les hôpitaux, les centres d’anciens combattants et d’autres environnements, et des programmes de pleine conscience ont été appliqués pour des résultats supplémentaires tels que le vieillissement en bonne santé , la gestion du poids , la performance sportive, ^[28] aider les enfants avec besoins spéciaux et comme intervention pendant la période périnatale .

Des études cliniques ont documenté les bienfaits de la pleine conscience sur la santé physique et mentale dans différentes catégories de patients ainsi que chez des adultes et des enfants en bonne santé. ^{[3] [29] [30]} Des études de recherche ont montré une relation positive entre la pleine conscience (qui peut être cultivée par la pratique d’interventions basées sur la pleine conscience) et la santé psychologique. ^{[31] [32]} La pratique de la pleine conscience semble fournir des avantages thérapeutiques aux personnes atteintes de troubles psychiatriques, ^{[33] [34] [35]} y compris des avantages modérés aux personnes atteintes de psychose . ^{[36] [37] [38]} Des études indiquent également que la rumination etl’ inquiétude contribue à une variété de troubles mentaux, ^{[39] [40] [41]} et que les interventions basées sur la pleine conscience peuvent améliorer la pleine conscience ^[42] et réduire à la fois la rumination et l’inquiétude. ^{[41] [43] [44]} En outre, la pratique de la pleine conscience peut être une stratégie préventive pour arrêter le développement de problèmes de santé mentale. ^{[45] [46]} Cependant, trop de pleine conscience peut produire des effets nocifs, comme une aggravation de l’anxiété chez les personnes ayant des niveaux élevés d’auto-concentration ou de conscience de leur corps ou de leurs émotions. ^[47]

Il existe également des preuves qui suggèrent que s’engager dans la méditation de pleine conscience peut influencer la santé physique. Par exemple, l’habitude psychologique de s’attarder à plusieurs reprises sur des pensées stressantes semble intensifier les effets physiologiques du facteur de stress (en raison de l’activation continue du système nerveux sympathique et de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien) avec le potentiel d’entraîner des troubles physiques. manifestations cliniques liées à la santé. ^{[48] [49] [50]} Des études indiquent que la méditation pleine conscience, qui entraîne des réductions de la rumination, peut modifier ces voies cliniques biologiques. ^{[48] [41] [51]}De plus, la recherche indique que la pleine conscience peut influencer favorablement le système immunitaire ainsi que l’inflammation, ^{[3] [52] [53]} qui peut par conséquent avoir un impact sur la santé physique, d’autant plus que l’inflammation a été liée au développement de plusieurs problèmes de santé chroniques. ^{[54] [55]} D’autres études soutiennent ces résultats. ^{[56] [57] [51]} De plus, la pleine conscience semble entraîner une activité réduite du réseau du mode par défaut du cerveau et contribuer ainsi à un risque réduit de développer des conditions telles que la démence et la maladie d’Alzheimer. ^[48]

Cependant, les critiques ont remis en question à la fois la commercialisation et la surcommercialisation de la pleine conscience pour les bienfaits pour la santé, tout en soulignant la nécessité d’études contrôlées plus randomisées, de plus de détails méthodologiques dans les études rapportées et de l’utilisation d’ échantillons plus grands . ^{[3] [ besoin d’un devis pour vérifier ] [32] [web 3]}

Entraine toi

La pratique de la pleine conscience implique le processus de développement de la capacité à porter son attention sur tout ce qui se passe dans le moment présent. ^{[2] [6] [58]}

Observation de la respiration, body-scan et autres techniques

Il existe plusieurs exercices conçus pour développer la méditation de pleine conscience, qui peuvent être aidés par des méditations guidées “pour s’y faire”. ^{[8] [59] [note 3]} En tant que formes d’auto-observation et d’ intéroception , ces méthodes augmentent la conscience du corps, elles sont donc généralement bénéfiques pour les personnes ayant une faible conscience de soi ou une faible conscience de leur corps ou de leur état émotionnel, et peut provoquer de l’anxiété, de la détresse, des flashbacks, de la douleur et même déclencher une toxicomanie chez les personnes très concentrées sur elles-mêmes, leur corps et leurs émotions. ^{[47] [60]}

Une méthode consiste à s’asseoir sur une chaise à dossier droit ou à s’asseoir les jambes croisées sur le sol ou sur un coussin, à fermer les yeux et à attirer l’attention soit sur les sensations de respiration à proximité de ses narines, soit sur les mouvements de l’abdomen lors de la respiration. dedans et dehors. ^{[1] [web 4] [61]} Dans cette pratique de méditation, on n’essaie pas de contrôler sa respiration, mais on essaie simplement d’être conscient de son processus/rythme respiratoire naturel. ^[2] Lorsqu’il est engagé dans cette pratique, l’esprit se précipite souvent vers d’autres pensées et associations, et si cela se produit, on remarque passivement que l’esprit s’est égaré et, d’une manière acceptante et sans jugement, revient à se concentrer sur la respiration .
Dans la méditation par balayage corporel, l’attention est dirigée vers diverses zones du corps et en notant les sensations corporelles qui se produisent dans le moment présent. ^{[1] [2] [Web 5] [Web 6] [Web 7]}
On pourrait également se concentrer sur les sons, les sensations, les pensées, les sentiments et les actions qui se produisent dans le présent. ^{[2] [58]} À cet égard, un exercice célèbre, introduit par Kabat-Zinn dans son programme MBSR , ^{[web 8]} est la dégustation consciente d’un raisin sec, ^[62] dans lequel un raisin sec est dégusté et mangé consciemment. ^{[63] [note 4]} En permettant la reconnexion avec les signaux internes de faim et de satiété, il a été suggéré que l’alimentation consciente était un moyen de maintenir des habitudes alimentaires saines et conscientes. ^[64]
D’autres approches incluent la pratique des asanas de yoga tout en s’occupant des mouvements et des sensations corporelles , et la méditation en marchant. ^{[1] [2]}

Horaires

Il est recommandé aux méditants de commencer par de courtes périodes d’environ 10 minutes de pratique de la méditation par jour. Comme on pratique régulièrement, il devient plus facile de garder l’attention concentrée sur la respiration. ^{[2] [65] [web 9]} Un vieil adage zen suggère : « Vous devriez vous asseoir en méditation pendant 20 minutes chaque jour — à moins que vous ne soyez trop occupé. Ensuite, vous devriez vous asseoir pendant une heure.

Dans le contexte bouddhiste; préceptes moraux

Dans un contexte bouddhiste, le respect des préceptes moraux est une étape préparatoire essentielle à la pleine conscience ou à la méditation. ^{[66] [67]} Vipassana comprend également la contemplation et la réflexion sur des phénomènes tels que Dukkha , Anatta et Anicca , et des réflexions sur la causalité et d’autres enseignements bouddhistes. ^{[68] [69]}

Christianisme

Les traditions de pleine conscience se retrouvent également dans certaines traditions spirituelles chrétiennes. Dans ses Règles pour manger, saint Ignace de Loyola enseigne : « qu’il se garde de toute son âme concentrée sur ce qu’il mange, et en mangeant qu’il n’aille pas à la hâte, par appétit, mais qu’il soit maître de lui-même, aussi bien dans la manière de manger que dans la quantité qu’il mange. ^[70]

Traductions

La méditation de pleine conscience fait partie des traditions psychologiques bouddhistes et de la recherche en développement au sein de la psychologie empirique. ^{[6] [71] [72]}

Sati et smṛti

Le terme bouddhiste traduit en anglais par “mindfulness” trouve son origine dans le terme pali sati et dans son homologue sanskrit smṛti . Il est souvent traduit par «attention nue», mais dans la tradition bouddhiste, il a une signification et une application plus larges, et la signification de ces termes a fait l’objet de débats et de discussions approfondis. ^[73]

Selon Bryan Levman, “le mot sati incorpore le sens de ‘mémoire’ et de ‘souvenir’ dans une grande partie de son utilisation à la fois dans les Suttas et dans le commentaire [bouddhiste traditionnel], et … sans la composante mémoire, la notion de pleine conscience ne peut pas être correctement compris ou appliqué, car la pleine conscience nécessite de la mémoire pour son efficacité ». ^[74]

Selon Robert Sharf, smṛti signifiait à l’origine “se souvenir”, “se souvenir”, “garder à l’esprit”, comme dans la tradition védique de se souvenir des textes sacrés. Le terme sati signifie aussi “se souvenir”. Dans le Satipaṭṭhāna-sutta , le terme sati signifie se souvenir des dharmas , par lesquels la vraie nature des phénomènes peut être vue. ^[73] Sharf fait référence au Milindapañha , qui explique que l’apparition de sati rappelle les dhammas sains tels que les quatre fondements de la pleine conscience, les cinq facultés, les cinq pouvoirs, les sept facteurs d’éveil, le noble chemin octuple et la réalisation de la perspicacité. ^[75] Selon Rupert Gethin,

[ sati ] doit être compris comme ce qui permet de prendre conscience de toute la gamme et de l’étendue des dhammas ; sati est une conscience des choses par rapport aux choses, et donc une conscience de leur valeur relative. Appliqué aux satipaṭṭhānas , ce que cela signifie vraisemblablement est que sati est ce qui amène le pratiquant de yoga à “se souvenir” que tout sentiment qu’il peut ressentir existe en relation avec toute une variété ou un monde de sentiments qui peuvent être habiles ou non, avec des défauts ou des défauts. irréprochable, relativement inférieur ou raffiné, sombre ou pur.” ^{[76] [note 5]}

Sharf note en outre que cela n’a pas grand-chose à voir avec «l’attention nue», l’interprétation contemporaine populaire de sati , «puisqu’elle implique, entre autres, la discrimination appropriée de la valence morale des phénomènes à mesure qu’ils surviennent». ^[76]

Georges Dreyfus a également exprimé son malaise face à la définition de la pleine conscience comme «attention nue» ou «conscience non élaborative, sans jugement, centrée sur le présent», soulignant que la pleine conscience dans un contexte bouddhiste signifie également «se souvenir», ce qui indique que la fonction de la pleine conscience comprend également la conservation des informations. ^{[77] [note 6]} Robert H. Sharf note que la pratique bouddhiste vise à atteindre une “vue correcte”, pas seulement “une attention nue”. ^{[web 10] [note 7]} Jay L. Garfield , citant Shantideva et d’autres sources, souligne que la pleine conscience est constituée par l’union de deux fonctions, rappelant et retenant avec vigilance à l’esprit. Il démontre qu’il existe un lien direct entre la pratique de la pleine conscience et la culture de la moralité, du moins dans le contexte du bouddhisme, dont sont issues les interprétations modernes de la pleine conscience. ^[78]

Traduction

Le spécialiste de la langue pali Thomas William Rhys Davids (1843–1922) a traduit sati pour la première fois en 1881 par la pleine conscience en anglais en sammā-sati “La pleine conscience; l’esprit actif et vigilant”. ^[79] Notant que Daniel John Gogerly (1845) a initialement rendu sammā-sati comme “méditation correcte”, ^[80] Davids a expliqué :

sati est littéralement ‘mémoire’ mais est utilisé en référence à l’expression constamment répétée ‘attentif et réfléchi’ ( sato sampajâno ); et signifie cette activité d’esprit et cette présence constante d’esprit qui est l’un des devoirs les plus fréquemment inculqués au bon bouddhiste.” ^[81]

Traductions alternatives

John D. Dunne affirme que la traduction de sati et smṛti par pleine conscience prête à confusion. Un certain nombre d’érudits bouddhistes ont commencé à essayer d’établir la «rétention» comme l’alternative préférée. ^[82] Bhikkhu Bodhi souligne également la signification de sati comme “mémoire”. ^{[web 11] [note 8]} Les termes sati / smṛti ont été traduits par :

Attention ( Jack Kornfield )
Sensibilisation
Attention concentrée ( Mahasi Sayadaw )
Inspection ( Herbert V. Günther )
Attention consciente
pleine conscience
Se souvenir de la pleine conscience ( Alexander Berzin )
Souvenir ( Erik Pema Kunsang , Buddhadasa )
Conscience réflexive ( Bouddhadasa )
Rappel ( James H. Austin ) ^[83]
Rétention
Souvenir de soi ( Jack Kornfield )

Définitions

Psychologie

AM Hayes et G. Feldman ont mis en évidence que la pleine conscience peut être vue comme une stratégie qui s’oppose à une stratégie d’évitement de l’émotion d’une part et à la stratégie de surengagement émotionnel d’autre part. ^[84] La pleine conscience peut également être considérée comme un moyen de développer la connaissance de soi et la sagesse. ^[6]

Trait, état et pratique

Selon Brown, Ryan et Creswell, les définitions de la pleine conscience sont généralement interprétées de manière sélective en fonction de qui l’étudie et de la manière dont elle est appliquée. Certains ont considéré la pleine conscience comme un état mental, tandis que d’autres l’ont considérée comme un ensemble de compétences et de techniques. ^[72] Une distinction peut également être faite entre l’ état de pleine conscience et le trait de pleine conscience. ^[85]

Selon David S. Black, alors que la “pleine conscience” était à l’origine associée à des croyances ésotériques et à la religion, et “une capacité accessible uniquement à certaines personnes”, ^[86] les chercheurs scientifiques ont traduit le terme en termes mesurables, fournissant une définition opérationnelle valide de pleine conscience. ^{[87] [note 9]} Black mentionne trois domaines possibles : ^[87]

Un trait, une caractéristique dispositionnelle (un trait de durée relativement longue), ^[87] la tendance d’une personne à entrer plus fréquemment et à demeurer plus facilement dans des états conscients ; ^[88]
Un état, un résultat (un état de conscience résultant d’un entraînement à la pleine conscience), ^[87] étant dans un état de conscience du moment présent ; ^[88]
Une pratique (pratique de méditation pleine conscience elle-même). ^{[note 10]}

Constructions ressemblant à des traits

Selon Brown, la pleine conscience est :

Une qualité de conscience manifeste dans, mais non isomorphe avec, les activités à travers lesquelles elle est améliorée.” ^[72]

Plusieurs mesures de pleine conscience ont été développées, basées sur l’auto-déclaration de constructions de type trait : ^[93]

Échelle de sensibilisation à l’attention consciente (MAAS)
Inventaire de la pleine conscience de Fribourg (FMI)
Inventaire du Kentucky sur les compétences de pleine conscience (KIMS)
Échelle de pleine conscience cognitive et affective (CAMS)
Questionnaire de pleine conscience (MQ)
Échelle de pleine conscience cognitive et affective révisée (CAMS-R)
Échelle de pleine conscience de Philadelphie (PHLMS)

Phénomène étatique

Selon Bishop, et alia, la pleine conscience est “une sorte de conscience non laborieuse, sans jugement et centrée sur le présent dans laquelle chaque pensée, sentiment ou sensation qui surgit dans le champ attentionnel est reconnu et accepté tel quel”. ^[94]

L’échelle de pleine conscience de Toronto (TMS) mesure la pleine conscience comme un phénomène semblable à un état, qui est évoqué et maintenu par une pratique régulière. ^[93]
L’échelle d’état de pleine conscience (SMS) est une enquête en 21 items avec une échelle globale d’état de pleine conscience et 2 sous-échelles (état de pleine conscience de l’esprit et état de pleine conscience du corps). ^[95]

Pratique de la pleine conscience

La pleine conscience en tant que pratique est décrite comme suit :

“La pleine conscience est une façon de prêter attention qui trouve son origine dans les pratiques de méditation orientales” ^[96]
« Faire attention d’une manière particulière : à dessein, dans le moment présent, et sans porter de jugement » ^{[1] [note 1]}
“Apporter toute son attention à l’expérience présente d’instant en instant” ^[1]

Selon Steven F. Hick, la pratique de la pleine conscience implique à la fois des pratiques de méditation formelles et informelles et des exercices non basés sur la méditation. ^[97] La pleine conscience formelle, ou méditation, est la pratique consistant à maintenir l’attention sur le corps, la respiration ou les sensations, ou tout ce qui survient à chaque instant. ^[97] La pleine conscience informelle est l’application de l’attention consciente dans la vie quotidienne. ^[97] Les exercices non basés sur la méditation sont spécifiquement utilisés dans la thérapie comportementale dialectique et dans la thérapie d’ acceptation et d’engagement . ^[97]

Définitions issues de l’enseignement moderne de la méditation

Depuis les années 1970, la plupart des livres sur la méditation utilisent des définitions de la pleine conscience similaires à la définition de Jon Kabat-Zinn comme “conscience du moment présent”. Cependant, récemment, un certain nombre d’enseignants de méditation ont proposé des définitions assez différentes de la pleine conscience. Shinzen Young dit qu’une personne est consciente lorsqu’elle a une conscience consciente, et définit cela comme étant lorsque “le pouvoir de concentration, la clarté sensorielle et l’équanimité [travaillent] ensemble”. ^{[web 12]} John Yates (Culadasa) définit la pleine conscience comme “l’interaction optimale entre l’attention et la conscience périphérique”, où il distingue l’attention et la conscience périphérique comme deux modes distincts dans lesquels on peut être conscient des choses. ^[98]

bouddhisme

Selon le livre du moine bouddhiste américain Ven Bhante Vimalaramsi , A Guide to Tranquil Wisdom Insight Meditation , le terme pleine conscience est souvent interprété différemment de ce qui a été initialement formulé par le Bouddha. Dans le contexte du bouddhisme, il propose la définition suivante :

La pleine conscience signifie se souvenir d’observer comment l’attention de l’esprit se déplace d’une chose à une autre. La première partie de la pleine conscience consiste à se rappeler de surveiller l’esprit et de se rappeler de revenir à votre objet de méditation lorsque vous vous êtes égaré. La deuxième partie de la pleine conscience consiste à observer comment l’attention de l’esprit se déplace d’une chose à une autre. ^[99]

Autres utilisations

Le terme anglais mindfulness existait déjà avant d’être utilisé dans un contexte bouddhiste (occidental). Il a été enregistré pour la première fois comme myndfulness en 1530 ( John Palsgrave traduit la pensée française ), comme mindfulnesse en 1561 et mindfulness en 1817. Les termes morphologiquement antérieurs incluent mindful (enregistré pour la première fois en 1340), mindfully (1382) et mindiness obsolète (c. 1200). ^[100]

Selon le dictionnaire Merriam-Webster, la pleine conscience peut également faire référence à “un état de conscience”. ^{[web 13]} Les synonymes de cet “état d’être conscient” sont éveil , ^{[101] [102]} attention , ^{[web 14]} vigilance, ^{[web 15]} prudence, ^{[web 15]} conscience, ^{[web 15]} conscience, ^{[web 13]} conscience, ^{[web 13]} et observation. ^{[web 13]}

Modèles et cadres pour les pratiques de pleine conscience

Modèle à deux composants

Dans un article décrivant un consensus parmi les psychologues cliniciens sur une définition opérationnelle et testable, ^[94] a proposé un modèle de pleine conscience à deux composantes :

La première composante implique l’autorégulation de l’attention afin qu’elle soit maintenue sur l’expérience immédiate, permettant ainsi une reconnaissance accrue des événements mentaux dans le moment présent. Le deuxième volet consiste à adopter une orientation particulière envers ses expériences dans le moment présent, une orientation qui se caractérise par la curiosité, l’ouverture et l’acceptation. ^[103]

Dans ce modèle à deux composantes, l’attention autorégulée (la première composante) “implique de prendre conscience de l’expérience actuelle – observer et assister aux champs changeants des” objets “(pensées, sentiments, sensations), d’instant en instant – en régulant le centre de l’attention”. L’orientation vers l’expérience (la deuxième composante) implique le maintien d’une attitude de curiosité vis-à-vis des objets expérimentés à chaque instant, et de l’endroit et de la manière dont l’esprit s’égare lorsqu’il s’éloigne du centre d’attention sélectionné. Les clients sont priés d’éviter d’essayer de produire un état particulier (par exemple, la relaxation), mais plutôt de simplement remarquer chaque objet qui surgit dans le flux de conscience . ^[104]

Le modèle à cinq agrégats

Un ancien modèle de l’esprit, généralement connu sous le nom de modèle à cinq agrégats ^[71] permet de comprendre la manifestation instantanée de l’expérience consciente subjective, et peut donc être une ressource théorique potentiellement utile pour guider les interventions de pleine conscience.

Les cinq agrégats sont décrits comme suit :

Forme matérielle : comprend à la fois le corps physique et la matière externe où les éléments matériels se déplacent continuellement vers et depuis le corps matériel.
Sentiments : peuvent être agréables, désagréables ou neutres.
Perceptions : représentent le fait d’être conscient des attributs d’un objet (par exemple, couleur, forme, etc.)
Volition : représente un comportement corporel, verbal ou psychologique.
Conscience sensorielle : fait référence à l’entrée des cinq sens (vue, ouïe, odorat, goût ou sensations tactiles) ou à une pensée qui se produit dans l’esprit.

Ce modèle décrit comment la conscience sensorielle aboutit à la génération de sentiments, de perception ou de volition, et comment les attitudes préalablement conditionnées des individus et les associations passées influencent cette génération. Les cinq agrégats sont décrits comme apparaissant et cessant constamment dans le moment présent. ^[71]

Cultiver la connaissance de soi et la sagesse

La pratique de la pleine conscience peut être utilisée pour développer progressivement la connaissance de soi et la sagesse. ^[6] À cet égard, les enseignements bouddhistes fournissent des instructions détaillées sur la manière dont on peut mener une enquête sur la nature de l’esprit, et ces conseils peuvent aider à donner un sens à son expérience subjective. Cela pourrait inclure la compréhension de ce qu’est le “moment présent”, comment diverses pensées, etc., surgissent suite à l’entrée des sens, la nature conditionnée des pensées et d’autres réalisations. ^[6] Dans les enseignements bouddhistes, la sagesse ultime fait référence à l’acquisition d’un aperçu profond de tous les phénomènes ou à « voir les choses telles qu’elles sont ». ^{[6] [web 2]}

Développement historique

bouddhisme

La pleine conscience en tant que pratique occidentale moderne est fondée sur le zen et le Vipassanā moderne , ^{[8] [9] [note 11]} et implique la formation de sati, qui signifie “conscience d’instant en instant des événements présents”, mais aussi “se souvenir d’être conscient de quelque chose”. ^[107]

Bouddhisme primitif

Sati est l’un des sept facteurs de l’illumination . La pleine conscience “correcte” ou “juste” (Pali : sammā-sati , sanskrit samyak-smṛti ) est le septième élément du Noble Octuple Sentier . La pleine conscience est un antidote à l’illusion et est considérée comme un « pouvoir » (Pali : bala ) qui contribue à l’atteinte du Nibbana . Cette faculté devient une puissance en particulier lorsqu’elle est couplée à une compréhension claire de tout ce qui se passe. Le Nirvana est un état d’être dans lequel la cupidité, la haine et l’ illusion (Pali : moha ) ont été surmontées et abandonnées, et sont absentes de l’esprit.

Selon Paul Williams , se référant à Erich Frauwallner , la pleine conscience a ouvert la voie dans le bouddhisme primitif à la libération, “regardant constamment l’expérience sensorielle afin d’empêcher l’apparition d’envies qui alimenteraient l’expérience future en renaissances”. ^{[13] [note 12]} Selon Vetter, Jhanas peut avoir été la pratique de base originale du Bouddha , qui a aidé à maintenir la pleine conscience. ^[108]

Selon Thomas William Rhys Davids , la doctrine de la pleine conscience est « peut-être la plus importante » après les Quatre Nobles Vérités et le Noble Octuple Sentier . TW Rhys Davids considérait les enseignements du Bouddha Gotama comme une technique rationnelle de réalisation de soi et en rejetait quelques parties, principalement la doctrine de la renaissance, comme des superstitions résiduelles. ^[109]

Zazen

Le but de zazen est simplement de s’asseoir , c’est-à-dire de suspendre toute pensée de jugement et de laisser passer des mots, des idées, des images et des pensées sans s’y impliquer. ^{[110] [111]}

Contemporain Vipassana -méditation

Dans la méditation Vipassana moderne , telle que propagée par le mouvement Vipassana , sati aide Vipassana , un aperçu de la vraie nature de la réalité, à savoir les trois marques de l’existence , l’ impermanence et la souffrance de chaque chose conditionnée qui existe, et le non-soi . ^{[6] [16]} Avec cette perspicacité, le pratiquant devient un soi-disant Sotāpanna , un “stream-enterer”, la première étape sur le chemin de la libération . ^{[toile 2] [toile 16] [remarque 13]}

Vipassana est pratiqué en tandem avec Samatha et joue également un rôle central dans d’autres traditions bouddhistes. ^{[16] [112]} Selon l’orthodoxie Theravada contemporaine, Samatha est utilisé comme préparation pour Vipassanā, pacifiant l’esprit et renforçant la concentration afin de permettre le travail de perspicacité, qui mène à la libération .

La méditation Vipassanā a gagné en popularité en Occident grâce au mouvement Vipassana bouddhiste moderne, calqué sur les pratiques de méditation du bouddhisme Theravāda, ^[105] qui emploie la méditation vipassanā et ānāpāna comme techniques principales et met l’accent sur les enseignements du Satipaṭṭhāna Sutta.

Anapanasati, Satipaṭṭhāna et Vipassana

Anapanasati est la pleine conscience de la respiration. « Sati » signifie pleine conscience ; “ānāpāna” fait référence à l’inspiration et à l’expiration. Anapanasati signifie ressentir les sensations causées par les mouvements de la respiration dans le corps. L’ Anapanasati Sutta donne une exposition sur cette pratique. ^{[note 14]}

Satipaṭṭhāna est l’établissement de la pleine conscience dans sa vie quotidienne, en maintenant autant que possible une conscience calme de son corps, de ses sentiments, de son esprit et de ses dhammas . La pratique de la pleine conscience soutient l’analyse aboutissant à l’émergence de la sagesse ( pali : paññā , sanskrit : prajñā ). ^[16]

Samprajaña , apramāda et atappa

Dans la pratique contemporaine du Theravada, la « pleine conscience » comprend également samprajaña , qui signifie « compréhension claire » et apramāda qui signifie « vigilance ». ^{[web 18] [note 15]} Les trois termes sont parfois (de manière confuse) traduits par “mindfulness”, mais ils ont tous des nuances de sens spécifiques.

Dans une correspondance accessible au public entre Bhikkhu Bodhi et B. Alan Wallace , Bodhi a décrit le Vén. Le point de vue de Nyanaponika Thera sur la « pleine conscience » et la sampajañña est le suivant :

Il a soutenu que dans la pratique appropriée de l’attention juste, sati doit être intégré à sampajañña, une compréhension claire, et ce n’est que lorsque ces deux travaillent ensemble que l’attention juste peut remplir son objectif. ^{[113] [remarque 16]}

Suivi des processus mentaux

Selon Buddhadasa , le but de la pleine conscience est d’arrêter l’apparition de pensées et d’émotions perturbatrices, qui découlent du contact sensoriel. ^[114]

Selon Grzegorz Polak, les quatre upassanā (fondements de la pleine conscience) ont été mal compris par la tradition bouddhiste en développement, y compris Theravada, pour désigner quatre fondements différents. Selon Polak, les quatre upassanā ne font pas référence à quatre fondements différents, mais à la prise de conscience de quatre aspects différents de l’éveil de la pleine conscience : ^[115]

les six bases sensorielles dont il faut être conscient ( kāyānupassanā );
la contemplation sur les vedanās , qui surgissent avec le contact entre les sens et leurs objets ( vedanānupassanā ) ;
les états d’esprit modifiés auxquels cette pratique conduit (cittānupassanā);
le développement des cinq obstacles aux sept facteurs d’illumination ( dhammānupassanā ).

Transcendantalisme

Le praticien de la pleine conscience Jon Kabat-Zinn fait référence à Thoreau comme un prédécesseur de l’intérêt pour la pleine conscience, avec d’autres éminents transcendantalistes tels qu’Emerson et Whitman : ^{[web 19]}

L’expérience collective ^{[note 17]} des sages, des yogis et des maîtres zen offre une vision du monde complémentaire de celle à prédominance réductionniste et matérialiste qui domine actuellement la pensée et les institutions occidentales. Mais cette vision n’est ni particulièrement “orientale” ni mystique. Thoreau a vu le même problème avec notre état d’esprit ordinaire en Nouvelle-Angleterre en 1846 et a écrit avec une grande passion sur ses conséquences malheureuses. ^{[web 19]}

Les formes de religion et de spiritualité asiatiques qui ont été introduites en Occident ont elles-mêmes été influencées par le transcendantalisme et d’autres manifestations de l’ésotérisme occidental du XIXe siècle . Le transcendantalisme était étroitement lié à l’Église unitarienne ^{[116] [web 20]} qui, en Inde, collaborait avec Ram Mohan Roy (1772–1833) et son Brahmo Samaj . ^[116] Il a constaté que l’unitarisme se rapprochait le plus du vrai christianisme, ^[116] et avait une forte sympathie pour les unitariens. ^[117] Cette influence s’est manifestée sur Vivekananda, dont l’interprétation moderne mais idiosyncrasique de l’hindouisme est devenue très populaire en Occident. ^[118] La méditation Vipassana, présentée comme un système de méditation vieux de plusieurs siècles, était une réinvention du XIXe siècle, ^[119] qui a gagné en popularité dans le sud-est en raison de l’accessibilité des sutras bouddhistes grâce aux traductions anglaises de la Pali Text Society. ^[105] Il a été porté à l’attention occidentale au 19ème siècle par la Société Théosophique . ^{[105] [120]} Le bouddhisme zen a d’abord gagné en popularité en Occident grâce aux écrits de DT Suzuki , qui a tenté de présenter une interprétation moderne du zen, ajustée aux goûts occidentaux. ^{[105] [105]}

Jon Kabat-Zinn et MBSR

En 1979, Jon Kabat-Zinn a fondé le programme de réduction du stress basé sur la pleine conscience (MBSR) à l’ Université du Massachusetts pour traiter les malades chroniques. ^{[web 21]} Ce programme a déclenché l’application d’idées et de pratiques de pleine conscience en médecine ^[121] pour le traitement d’une variété de conditions chez les personnes en bonne santé et en mauvaise santé. MBSR et des programmes similaires sont maintenant largement appliqués dans les écoles, les prisons, les hôpitaux, les centres pour anciens combattants et d’autres environnements.

Les pratiques de pleine conscience ont été inspirées principalement par les enseignements du monde oriental , en particulier des traditions bouddhistes. Kabat-Zinn a d’abord été initié à la méditation par Philip Kapleau , un missionnaire zen venu parler au MIT où Kabat-Zinn était étudiant. Kabat-Zinn a ensuite étudié la méditation avec d’autres maîtres zen-bouddhistes tels que Thích Nhất Hạnh et Seungsahn . ^[9] Il a également étudié à la Insight Meditation Society et y a finalement enseigné. ^[9] L’une des techniques de MBSR – le “scan corporel” – est dérivée d’une pratique de méditation (“balayage”) de la tradition birmane U Ba Khin , telle qu’enseignée parSN Goenka dans ses retraites Vipassana , qu’il a commencées en 1976. La méthode du scan corporel a depuis été largement adaptée aux milieux laïcs, indépendamment des contextes religieux ou culturels. ^{[note 18] [note 19]}

Kabat-Zinn a également été influencé par le livre The Varieties of Religious Experience de William James ^[122] qui suggère que les religions pointent vers la même expérience, et que les figures de la contre-culture des années 1960 interprétaient comme signifiant que la même vérité universelle et expérientielle pouvait être atteinte de différentes manières. moyens, y compris via des activités non religieuses. ^{[web 22]}

Vulgarisation, “mouvement de la pleine conscience”

La pleine conscience gagne en popularité en tant que pratique de la vie quotidienne, en dehors de la méditation bouddhiste et de son application en psychologie clinique. ^[65] Dans ce contexte, la pleine conscience est définie comme une prise de conscience instantanée des pensées, des sentiments, des sensations corporelles et de l’environnement environnant, caractérisée principalement par «l’acceptation» – une attention aux pensées et aux sentiments sans juger s’ils sont bons ou mauvais. La pleine conscience concentre le cerveau humain sur ce qui est ressenti à chaque instant, plutôt que sur sa rumination normale sur le passé ou le futur. ^{[web 23]} La pleine conscience peut être considérée comme un mode d’être, ^{[web 24]} et peut être pratiquée en dehors d’un cadre formel. ^{[web 25]}La terminologie utilisée par les spécialistes de la religion, les scientifiques, les journalistes et les écrivains des médias populaires pour décrire ce mouvement de “vulgarisation” de la pleine conscience et les nombreux nouveaux contextes de pratique de la pleine conscience qui ont surgi, a régulièrement évolué au cours des 20 dernières années, avec quelques ^{[ lequel ? ]} critiques soulevées. ^[123]

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Chimpanzé

Jul 14, 2022

Cancérogène

Jul 12, 2022

Hémorragie intracérébrale

Jul 11, 2022

Infarctus du myocarde

Jul 11, 2022

Les derniers changements lorsque les gens sont passés des séances de méditation réelles aux applications sur leurs appareils intelligents ont été encore plus accélérés par la pandémie mondiale. Des applications comme Meditopia , Yours App et Relax : Master Your Destiny s’adaptent aux besoins de leurs utilisateurs en utilisant la technologie de l’IA, en impliquant des psychologues professionnels et en proposant de nombreuses approches de pleine conscience différentes pour servir un public plus large. ^{[web 26]}

Applications

Selon Jon Kabat-Zinn, la pratique de la pleine conscience peut être bénéfique pour de nombreuses personnes dans la société occidentale qui pourraient ne pas vouloir adopter les traditions ou le vocabulaire bouddhistes. ^[124] Les chercheurs et cliniciens occidentaux qui ont introduit la pratique de la pleine conscience dans les programmes de traitement de la santé mentale enseignent généralement ces compétences indépendamment des traditions religieuses et culturelles de leurs origines. ^[1] Des programmes basés sur MBSR et des modèles similaires ont été largement adoptés dans les écoles, les prisons, les hôpitaux, les centres pour anciens combattants et d’autres environnements. ^[125]

Programmes de thérapie

Réduction du stress basée sur la pleine conscience

La réduction du stress basée sur la pleine conscience ( MBSR ) est un programme basé sur la pleine conscience ^{[web 27]} développé par Jon Kabat-Zinn du centre médical de l’Université du Massachusetts, qui utilise une combinaison de méditation de pleine conscience, de conscience corporelle et de yoga pour aider les gens à devenir plus actifs . conscient. ^[2] Alors que MBSR a ses racines dans les enseignements spirituels, le programme lui-même est séculier . ^[2]

Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience

La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT) est une thérapie psychologique conçue pour aider à prévenir la rechute de la dépression, en particulier chez les personnes atteintes de trouble dépressif majeur (TDM). ^[126] Il utilise des méthodes traditionnelles de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et ajoute de nouvelles stratégies psychologiques telles que la pleine conscience et la méditation pleine conscience. Les méthodes cognitives peuvent inclure l’éducation du participant sur la dépression. ^[127] La pleine conscience et la méditation de pleine conscience se concentrent sur la prise de conscience de toutes les pensées et sentiments entrants et sur leur acceptation, mais sans s’y attacher ni y réagir. ^[128]

Comme la TCC, la MBCT fonctionne sur la théorie selon laquelle lorsque les personnes qui ont historiquement souffert de dépression deviennent en détresse, elles reviennent à des processus cognitifs automatiques qui peuvent déclencher un épisode dépressif. ^[129] L’objectif du MBCT est d’interrompre ces processus automatiques et d’apprendre aux participants à moins se concentrer sur la réaction aux stimuli entrants, et plutôt à les accepter et à les observer sans jugement. ^[129] Cette pratique de pleine conscience permet au participant de remarquer quand des processus automatiques se produisent et de modifier sa réaction pour qu’elle soit davantage une réflexion. La recherche soutient les effets de la MBCT chez les personnes qui ont été déprimées trois fois ou plus et démontre des taux de rechute réduits de 50 %. ^[130]

Gestion de la douleur basée sur la pleine conscience

La gestion de la douleur basée sur la pleine conscience (MBPM) est une intervention basée sur la pleine conscience (MBI) offrant des applications spécifiques pour les personnes vivant avec une douleur et une maladie chroniques. ^{[web 28] [131]} Adaptant les concepts et pratiques de base de la réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR) et de la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT), la MBPM met un accent particulier sur la pratique de la « bienveillance », et a été comme sensible aux préoccupations concernant le retrait de l’enseignement de la pleine conscience de son cadre éthique d’origine. ^{[131] [132]} Il a été développé par Vidyamala Burch et est livré à travers les programmes de Breathworks . ^{[web 28][131]} Il a fait l’objet d’une série d’études cliniques démontrant son efficacité. ^{[131] [133] [134] [135] [136] [137] [138] [139]}

Thérapie d’acceptation et d’engagement

La thérapie d’acceptation et d’engagement ou (ACT) (généralement prononcée comme le mot “acte”) est une forme d’ analyse clinique du comportement (ACA) ^[140] utilisée en psychothérapie. Il s’agit d’une intervention psychologique qui utilise des stratégies d’ acceptation et de pleine conscience mélangées de différentes manières ^[141] avec des stratégies d’engagement et de changement de comportement, pour augmenter la flexibilité psychologique . L’approche s’appelait à l’origine distanciation globale . ^[142] Il a été développé à la fin des années 1980 ^[143] par Steven C. Hayes , Kelly G. Wilson et Kirk Strosahl. ^[144]

Thérapie comportementale dialectique

La pleine conscience est un exercice “de base” utilisé dans la thérapie comportementale dialectique (TCD), un traitement psychosocial que Marsha M. Linehan a développé pour traiter les personnes atteintes d’ un trouble de la personnalité limite . DBT est dialectique , explique Linehan, ^[145] dans le sens de “la réconciliation des contraires dans un processus continu de synthèse.” En tant que pratiquant des techniques de méditation bouddhiste, Linehan dit :

Cet accent mis dans DBT sur un équilibre entre acceptation et changement doit beaucoup à mes expériences d’étude de la méditation et de la spiritualité orientale. Les principes DBT d’observation, de pleine conscience et d’évitement du jugement sont tous dérivés de l’étude et de la pratique des méditations zen. ^[146]

Thérapie de désactivation de mode

La thérapie de désactivation de mode (MDT) est une méthodologie de traitement dérivée des principes de la thérapie cognitivo-comportementale et intègre des éléments de thérapie d’acceptation et d’engagement, de thérapie comportementale dialectique et de techniques de pleine conscience. ^[147] Des techniques de pleine conscience telles que de simples exercices de respiration sont appliquées pour aider le client à prendre conscience et à accepter sans jugement les pensées et les sentiments désagréables et pénibles tels qu’ils surviennent dans le moment présent. La thérapie de désactivation de mode a été développée et est établie comme un traitement efficace pour les adolescents ayant des comportements problématiques et des problèmes psychologiques complexes liés aux traumatismes, selon des publications récentes de Jack A. Apsche et Joan Swart . ^[148]

Autres programmes

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Depuis 2006, la recherche soutient des thérapies prometteuses basées sur la pleine conscience pour un certain nombre de conditions médicales et psychiatriques, notamment la douleur chronique (McCracken et al. 2007), le stress (Grossman et al. 2004), l’anxiété et la dépression (Hofmann et al. 2010), La toxicomanie (Melemis 2008 : 141-157) et les comportements suicidaires récurrents (Williams et al. 2006). Bell (2009) donne un bref aperçu des approches thérapeutiques conscientes, en particulier la thérapie familiale , en commençant par une discussion sur le mysticisme et en soulignant la valeur d’un thérapeute conscient.

Thérapie Morita

Le psychiatre japonais Shoma Morita , formé à la méditation zen, a développé la thérapie Morita sur les principes de la pleine conscience et du non-attachement. ^[149]

Pratique d’adaptation

Le médecin britannique Clive Sherlock a développé Adaptation Practice en 1977. Adaptation Practice est un programme structuré d’autodiscipline. ^[150]

Thérapie Hakomi

La thérapie Hakomi, en cours de développement par Ron Kurtz et d’autres, est une psychologie somatique basée sur les préceptes philosophiques asiatiques de la pleine conscience et de la non- violence . ^[151]

IFS

Le modèle des systèmes familiaux internes (IFS), développé par Richard C. Schwartz, met l’accent sur l’importance pour le thérapeute et le client de s’engager dans une thérapie à partir du Soi, qui est le terme IFS pour son “centre spirituel”. Le Soi est curieux de tout ce qui surgit dans son expérience présente et s’ouvre et accepte toutes les manifestations. ^[152]

Relaxation pleine conscience

La relaxation en pleine conscience utilise des méthodes de respiration , des images guidées et d’autres pratiques pour détendre le corps et l’esprit et aider à réduire le stress . ^[153]

Écoles

En 2012, le membre du Congrès Tim Ryan de l’Ohio a publié A Mindful Nation et a reçu une subvention fédérale de 1 million de dollars pour enseigner la pleine conscience dans les écoles de son district d’origine. ^[65]

Mindful Kids Miami est une société à but non lucratif exonérée d’impôt, 501 (c) (3) , créée en 2011 qui se consacre à mettre à la disposition des écoliers des écoles publiques et privées du comté de Miami-Dade une formation à la pleine conscience adaptée à leur âge. Ceci est principalement accompli en formant des éducateurs et d’autres fournisseurs de services de garde à intégrer des pratiques de pleine conscience dans les activités quotidiennes des enfants. ^[154]

En 2000, The Inner Kids Program , un programme basé sur la pleine conscience développé pour les enfants, a été introduit dans les programmes scolaires publics et privés de la grande région de Los Angeles. ^[155]

MindUP, un programme en salle de classe dirigé par la Fondation Hawn de Goldie Hawn , enseigne aux élèves à autoréguler leur comportement et à s’engager consciencieusement dans la concentration nécessaire à la réussite scolaire. Au cours de la dernière décennie, MindUP a formé des enseignants dans plus de 1 000 écoles dans des villes allant de l’Arizona à Washington. ^[156]

La Holistic Life Foundation, une organisation à but non lucratif qui a créé un programme de pleine conscience à l’école appelé Mindful Moment, dessert actuellement près de 350 élèves par jour à l’école primaire Robert W. Coleman et environ 1 300 élèves à l’école secondaire Patterson Park à Baltimore, Maryland. À l’école secondaire Patterson, le programme Mindful Moment engage le corps professoral de l’école avec les élèves lors d’une pratique de pleine conscience de 15 minutes au début et à la fin de chaque journée scolaire. ^[157]

Mindful Life Project, une organisation à but non lucratif 501(c)3 basée à Richmond, en Californie , enseigne la pleine conscience aux élèves du primaire dans les écoles mal desservies du district scolaire de South Richmond . Utilisant le programme d’études, “Rise-Up” est un programme d’intervention scolaire régulier desservant 430 élèves par semaine, tandis que “Mindful Community” est actuellement mis en œuvre dans six écoles partenaires de South Richmond. Ces programmes de pleine conscience à l’école ont été approuvés par le maire de Richmond, Gayle McLaughlin , qui a recommandé un financement supplémentaire pour étendre le programme afin de servir tous les jeunes de Richmond. ^{[ citation nécessaire ]}

Éducation

Les pratiques de pleine conscience sont de plus en plus courantes dans les établissements d’enseignement, y compris les écoles élémentaires et secondaires . Cela a été désigné comme faisant partie d’un « tournant contemplatif » dans l’éducation qui a émergé depuis le tournant du millénaire. ^[158] Les applications de la pleine conscience dans les écoles visent à calmer et à détendre les élèves ainsi que les élèves et les éducateurs pour développer la compassion et l’empathie pour les autres. ^[159] Un avantage supplémentaire de la pleine conscience dans l’éducation est que la pratique réduit l’anxiété et le stress chez les étudiants. ^[160]Sur la base d’un vaste examen méta-analytique, les chercheurs ont fait valoir que l’application de la pratique de la pleine conscience améliore les objectifs de l’éducation au 21e siècle, qui comprennent l’adaptation à un monde en évolution rapide et le fait d’être un citoyen attentionné et engagé. Au sein des systèmes éducatifs, l’application des pratiques de pleine conscience montre une amélioration de l’attention et de la concentration des élèves, de la régulation émotionnelle, de la créativité et des compétences en résolution de problèmes. ^[161] Comme discuté par Ergas et Todd, le développement de ce domaine depuis le tournant du millénaire a apporté diverses possibilités ainsi que des complexités, compte tenu des origines de la pleine conscience au sein du bouddhisme et des processus de sa sécularisation et de sa mesure basée sur la science. ^[125]

Renshaw et Cook déclarent: “Alors que l’intérêt scientifique pour l’utilité de l’intervention basée sur la pleine conscience (MBI) dans les écoles augmentait régulièrement, l’intérêt populaire pour la pleine conscience dans les écoles semblait croître de façon exponentielle”. ^[162] Bien que la recherche sur la pleine conscience soit relativement peu examinée, en particulier chez les jeunes étudiants, la pratique a connu un pic d’utilisation dans le domaine de l’éducation. “Un ajout relativement récent au discours sur la prévention de l’expulsion et de l’échec scolaire, la pleine conscience gagne en popularité pour son potentiel à améliorer le contrôle cognitif social, émotionnel, comportemental et lié à l’apprentissage des élèves, améliorant ainsi les résultats scolaires”. ^[163]Les chercheurs et les éducateurs s’intéressent à la façon dont la pleine conscience peut fournir des conditions optimales pour le développement personnel et la réussite scolaire des élèves. Les recherches actuelles sur la pleine conscience dans l’éducation sont limitées, mais peuvent donner un aperçu des avantages potentiels pour les étudiants et des domaines d’amélioration pour les études futures. ^{[30] [164]}

La pleine conscience en classe est présentée comme un nouvel outil d’intervention prometteur pour les jeunes élèves. Selon Choudhury et Moses, “Bien qu’ils soient encore marginaux et dans certains cas controversés, des programmes séculaires de pleine conscience ont été mis en œuvre avec des objectifs ambitieux d’amélioration de la concentration attentionnelle des élèves, de l’apprentissage socio-émotionnel chez les enfants et les jeunes “à risque”, notamment, intervenir dans les problèmes de pauvreté et d’incarcération ». ^[165]La recherche émergente s’intéresse à l’étude des enseignants et des programmes utilisant des pratiques de pleine conscience avec les élèves et découvre des tensions résultant du recadrage moral des pratiques orientales dans les milieux scolaires occidentaux. Comme cité par Renshaw et Cook, “Contrairement à la plupart des autres approches de l’intervention scolaire contemporaine, qui sont carrément fondées sur les théories des systèmes comportementaux, cognitivo-comportementaux et écologiques, les MBI ont leurs origines dans les traditions religieuses orientales”. ^[162]Certains administrateurs scolaires sont préoccupés par la mise en œuvre de telles pratiques, et il a été signalé que des parents retirent leurs enfants des programmes de pleine conscience en raison de leurs croyances religieuses personnelles. Pourtant, les MBI continuent d’être acceptés par le grand public dans les écoles primaires et secondaires parce que «les pratiques de pleine conscience, en particulier en ce qui concerne les enfants qui pourraient autrement être considérés comme brisés ou irrécupérables, remplissent une niche critique – celle qui permet à ses défenseurs d’imaginer un monde où les gens peuvent changer, devenir plus compatissants, résilients, réfléchis et conscients ; un monde avec un avenir viable ». ^[165]Alors que la pleine conscience dans l’éducation continue de se développer, les conséquences éthiques resteront une question controversée parce que la description générique des « avantages » et des « résultats » des MBI est largement concernée par la réussite individuelle et centrée sur l’intérieur, plutôt que par l’idéal bouddhiste d’origine de l’humain global. lien.

Les recherches disponibles révèlent une relation entre la pleine conscience et l’attention. Semple, Lee, Rosa et Miller soutiennent que “l’anxiété peut altérer l’attention et favoriser des comportements émotionnellement réactifs qui interfèrent avec le développement de bonnes compétences d’étude, il semble donc raisonnable qu’une pleine conscience accrue soit associée à moins d’anxiété”. ^[166]Ils ont mené un essai randomisé de thérapie cognitive basée sur la pleine conscience pour les enfants (MBCT-C) qui s’est révélé prometteur dans la gestion de l’anxiété chez les enfants d’âge scolaire et suggère que ceux qui ont terminé le programme ont présenté moins de problèmes d’attention. De plus, Flook montre comment un programme de sensibilisation à la pleine conscience de huit semaines a été évalué dans un cadre scolaire aléatoire et contrôlé et a mesuré les effets des pratiques de sensibilisation sur les fonctions exécutives chez les enfants du primaire. Leurs conclusions ont conclu que “la participation au programme de sensibilisation à la pleine conscience était associée à des améliorations de la régulation comportementale, de la métacognition et des fonctions exécutives globales”. ^[167]Dans l’étude de Flook, les parents et les enseignants ont rempli des questionnaires suggérant que la participation à des programmes de pleine conscience est associée à des améliorations de la régulation du comportement de l’enfant. Ces perspectives sont une source précieuse de données étant donné que les soignants et les éducateurs interagissent avec les enfants quotidiennement et dans divers contextes. Selon Eklund, Omalley et Meyer, “les praticiens en milieu scolaire devraient être prometteurs dans les preuves soutenant les pratiques basées sur la pleine conscience avec les enfants, les parents et les éducateurs”. ^[163] Enfin, une troisième étude menée par Zenner, Herrnleben-Kurz et Walach a conclu : “L’analyse suggère que les interventions basées sur la pleine conscience pour les enfants et les jeunes sont capables d’augmenter la capacité cognitive d’assiduité et d’apprentissage de près d’un écart type et le rendement”.L’application des interventions basées sur la pleine conscience continue d’augmenter en popularité et en pratique. ^{[ citation nécessaire ]}

Les interventions basées sur la pleine conscience se multiplient dans la culture occidentale, mais leur efficacité dans les programmes scolaires reste à déterminer. La recherche affirme que “les approches basées sur la pleine conscience pour les adultes sont efficaces pour améliorer la santé mentale, mais peu d’essais contrôlés ont évalué leur efficacité chez les jeunes”. ^[168]Bien que la plupart des études disponibles trouvent un nombre élevé d’acceptabilité de la pleine conscience chez les étudiants et les enseignants, davantage de recherches doivent être menées sur ses effets sur le bien-être et la santé mentale des étudiants. Dans une expérience fermement contrôlée, Johnson, Burke, Brinkman et Wade ont évalué “l’impact d’un programme de pleine conscience en milieu scolaire existant et largement disponible”. Selon leurs recherches, “aucune amélioration n’a été démontrée sur les résultats mesurés immédiatement après l’intervention ou lors d’un suivi de trois mois”. ^[169] De nombreuses questions demeurent sur les pratiques qui mettent le mieux en œuvre des programmes de pleine conscience efficaces et fiables dans les écoles, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier les méthodes optimales et les outils de mesure de la pleine conscience dans l’éducation.

Affaires

La formation à la pleine conscience semble devenir populaire dans le monde des affaires, et de nombreuses grandes entreprises ont intégré des pratiques de pleine conscience dans leur culture. ^{[170] [171] [172]} Par exemple, des entreprises telles que Google , Apple , Procter & Gamble , General Mills , Mayo Clinic et l’ armée américaine proposent un coaching de pleine conscience, des pauses de méditation et d’autres ressources à leurs employés pour améliorer le fonctionnement au travail. ^{[170] [173]}

L’introduction de la pleine conscience dans les environnements d’entreprise en est encore à ses débuts et son impact potentiel à long terme nécessite une évaluation plus approfondie. Il a été constaté que la pleine conscience entraîne un meilleur bien-être des employés, ^[174] des niveaux de frustration inférieurs, une diminution de l’absentéisme et de l’épuisement professionnel ainsi qu’un environnement de travail global amélioré. ^[173]

Droit

Les organisations juridiques et d’application de la loi s’intéressent également à la pleine conscience : ^[175]

Le programme sur la négociation de la faculté de droit de Harvard a organisé un atelier sur « La pleine conscience dans le droit et le règlement alternatif des différends ». ^[176]
De nombreux cabinets d’avocats proposent des cours de pleine conscience. ^[172]

Programmes de prison

La pleine conscience a été enseignée dans les prisons, réduisant l’hostilité et les troubles de l’humeur chez les détenus et améliorant leur estime de soi. ^[177] Des études supplémentaires indiquent que les interventions de pleine conscience peuvent entraîner des réductions significatives de la colère, des réductions de la consommation de substances, une augmentation de la capacité de relaxation, de l’autorégulation et de l’optimisme. ^{[178] [179]}

Gouvernement

De nombreuses organisations gouvernementales proposent des formations sur la pleine conscience. ^[180] Coping Strategies est un exemple de programme utilisé par le personnel des Forces armées des États-Unis . Le Parlement britannique a organisé une session de pleine conscience pour ses membres en 2014, dirigée par Ruby Wax . ^{[web 29]}

Recherche scientifique

Effets et efficacité de la pratique de la pleine conscience

La pleine conscience a attiré une attention empirique croissante depuis 1970 ^{[18] [125]} et a souvent été étudiée comme une intervention pour la réduction du stress . ^{[23] [26] [181]} Les méta-analyses indiquent ses effets bénéfiques pour les adultes en bonne santé, ^{[20] [182] [183]} pour les adolescents et les enfants, ^{[161] [30]} ainsi que pour différents résultats liés à la santé, y compris le poids prise en charge, ^{[184] [185] [186]} troubles psychiatriques, ^{[187] [188] [189]} maladies cardiaques, ^{[56] [51]} troubles du sommeil, ^{[190] [191][192]} soins contre le cancer,^{[193] [194] [195] [196]} traitement de l’autisme chez l’adulte,^[197] sclérose en plaques,^{[198] [199]} et autres conditions liées à la santé. ^{[200] [201] [202]} Une méta-analyse souvent citée sur la recherche sur la méditation publiée dans JAMA en 2014,^[203]ont trouvé des preuves insuffisantes d’un effet des programmes de méditation sur l’humeur positive, l’attention, la consommation de substances, les habitudes alimentaires, le sommeil et le poids, mais ont constaté qu’il existe des preuves modérées que la méditation réduit l’anxiété, la dépression et la douleur. Cependant, cette étude comprenait un groupe très hétérogène de styles de méditation (c’est-à-dire qu’elle ne se concentrait pas exclusivement sur la méditation de pleine conscience), ce qui constitue une limite importante de cette étude. De plus, alors que la pleine conscience est bien connue pour avoir un effet psychologique positif chez les personnes diagnostiquées avec divers types de cancers, ^[196] les preuves ne sont pas claires concernant son efficacité chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate. ^[195]

Des milliers d’études sur la méditation ont été menées, bien que la qualité méthodologique de certaines études soit médiocre. Des critiques récentes ont souligné bon nombre de ces problèmes. ^{[3] [31] [204]} Néanmoins, la méditation de pleine conscience est un sujet de recherche populaire et de nombreux avantages potentiels actuels pour un large éventail de conditions et de résultats. Par exemple, la pratique de la pleine conscience a également été utilisée pour améliorer les performances sportives, ^{[205] [28]} comme une intervention bénéfique pour les enfants ayant des besoins spéciaux et leurs soignants, ^{[206] [207] [208]} comme une option de traitement viable pour les personnes souffrant d’insomnie ^{[209] [210]} une intervention efficace pour Vieillir en bonne santé,^{[211] [212] [213]} comme stratégie de prise en charge des affections dermatologiques^[214] et comme intervention utile pendant la grossesse et la période périnatale. ^{[215] [216] [217]} Des études récentes ont également démontré que la méditation pleine conscience atténue considérablement la douleur physique par le biais de mécanismes multiples et uniques. ^[218] La méditation peut également permettre de moduler la douleur. Lorsqu’ils sont exposés à la douleur causée par le chauffage, les scanners cérébraux des participants à la méditation de pleine conscience (grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ) ont montré que leur cerveau perçoit la douleur de la même manière, mais elle n’est pas convertie en un signal de douleur perçu. Ainsi, ils ressentaient jusqu’à 40 à 50 % de douleur en moins. ^[219]

De plus, la méditation de pleine conscience semble également conduire à une augmentation de la longueur des télomères ^[57] , ce qui est une découverte importante étant donné que les télomères courts peuvent être un facteur de risque pour le développement de plusieurs problèmes de santé chroniques. ^[220] La recherche a également étudié les mouvements conscients et les exercices conscients pour différentes populations de patients. ^{[221] [222]} Les approches basées sur la pleine conscience sont un sujet majeur d’intérêt croissant pour la recherche, 52 articles ont été publiés en 2003, passant à 477 en 2012. ^[65] Près de 100 essais contrôlés randomisés avaient été publiés au début de 2014. ^[223]

Études neurologiques

Des études de recherche se sont également concentrées sur les effets de la pleine conscience sur le cerveau à l’aide de techniques de neuroimagerie, de mesures physiologiques et de tests comportementaux. ^{[3] [181] [224]} La recherche sur la perspective neuronale du fonctionnement de la méditation de pleine conscience suggère qu’elle exerce ses effets sur les composants de la régulation de l’attention, de la conscience corporelle et de la régulation émotionnelle. ^[225] Lorsque l’on considère des aspects tels que le sens des responsabilités, l’authenticité, la compassion, l’acceptation de soi et le caractère, des études ont montré que la méditation de pleine conscience contribue à un sens de soi et d’identité plus cohérent et plus sain. ^{[226] [227]} Les techniques de neuroimagerie suggèrent que les pratiques de pleine conscience telles que la méditation de pleine conscience sont associées à des “changements dans lacortex cingulaire antérieur , insula , jonction temporo-pariétale , réseau fronto-limbique et structures de réseau en mode par défaut .” ^{[225] [228]}^En outre , la méditation de pleine conscience peut prévenir ou retarder l’apparition d’ une déficience cognitive légère et de la maladie d’ Alzheimer. , les changements émotionnels et comportementaux induits par la pleine conscience se sont avérés être liés à des changements fonctionnels et structurels dans le cerveau ^{[228] [230]} Il a également été suggéré que le réseau de mode par défautdu cerveau peut être utilisé comme biomarqueur potentiel pour surveiller les bienfaits thérapeutiques de la méditation. ^[231] Des recherches récentes suggèrent également que la pratique de la pleine conscience pourrait influencer l’expression génétique conduisant à un risque réduit de maladies liées à l’inflammation et à des changements favorables dans les biomarqueurs. ^{[232] [233]}

Les concentrations de matière grise dans les régions du cerveau qui régulent les processus d’émotion, de traitement autoréférentiel, d’apprentissage et de mémoire ont montré des changements de densité après MBSR. ^{[234] [231]} De plus, la pratique du MBSR a été associée à l’amélioration du système immunitaire ^{[3] [52]} ce qui pourrait expliquer la corrélation entre la réduction du stress et l’amélioration de la qualité de vie. ^[235] Une partie de ces changements résulte de l’épaississement du cortex préfrontal (fonctionnement exécutif) et de l’hippocampe (capacité d’apprentissage et de mémorisation), du rétrécissement de l’ amygdale (émotion et réponse au stress) et du renforcement des connexions entre les cellules cérébrales .^{[236] [237] [238]} Les méditants à long terme ont de plus grandes quantités de gyrification (“pliage” du cortex, ce qui peut permettre au cerveau de traiter l’information plus rapidement) que les personnes qui ne méditent pas. De plus, une corrélation directe a été trouvée entre la quantité de gyrification et le nombre d’années de méditation, fournissant peut-être une preuve supplémentaire de la neuroplasticité du cerveau ou de sa capacité à s’adapter aux changements environnementaux. ^[236]

Associations de la pleine conscience avec d’autres variables

La pleine conscience (en tant que trait distinct de la pratique de la pleine conscience ) a été liée à de nombreux résultats. Dans une vue d’ensemble, ^[32] Keng, Smoski et Robins résument : “Le trait de pleine conscience a été associé à des niveaux plus élevés de satisfaction de la vie, d’agréabilité, de conscience, de vitalité, d’estime de soi, d’empathie, de sens de l’autonomie, de compétence, d’optimisme et d’affect agréable Une étude de 2020 a trouvé des liens entre la pleine conscience dispositionnelle et le comportement prosocial. ^[239]Des études ont également démontré des corrélations négatives significatives entre la pleine conscience et la dépression, le névrosisme, la distraction, la dissociation, la rumination, la réactivité cognitive, l’anxiété sociale, les difficultés de régulation des émotions, l’évitement expérientiel, l’alexithymie, l’intensité de l’expérience délirante dans le contexte de la psychose et les symptômes psychologiques généraux. .” (Références aux études sous-jacentes omises de la citation.)

Effets sur la pleine conscience

Les mécanismes qui rendent les gens moins ou plus attentifs ont été moins étudiés que les effets des programmes de pleine conscience, nous ne savons donc pas grand-chose sur les composants pertinents de la pratique de la pleine conscience. Par exemple, des méta-analyses ont montré que la pratique de la pleine conscience augmente la pleine conscience par rapport aux groupes témoins actifs. ^{[30] [183]} C’est peut-être parce que nous ne savons pas comment mesurer la pleine conscience. Il se pourrait également que la pleine conscience soit dose-dépendante et augmente avec plus d’expérience. ^{[240] [241]} Pour contrer cela, Bergomi et al. ^[242]ont constaté que “les résultats fournissent des preuves des associations entre la pleine conscience autodéclarée et la pratique de la méditation et suggèrent que la pleine conscience est particulièrement associée à une pratique continue dans le présent, plutôt qu’à une pratique accumulée au fil des ans”.

Des recherches sur d’autres mécanismes ont été menées. Une étude ^[243] a conceptualisé ces mécanismes en termes de compétition pour l’attention. Dans un test de ce cadre, la pleine conscience s’est avérée associée (comme prévu) à une intention activée d’être conscient, à se sentir bien et à ne pas être pressé ou très occupé. En ce qui concerne la relation entre se sentir bien et être conscient, une autre étude ^[244] a révélé que la causalité fonctionne probablement dans les deux sens : se sentir bien augmente la pleine conscience et la pleine conscience augmente le sentiment de bien-être.

Une théorie suggère un mécanisme supplémentaire appelé reperception . La reperception est l’effet bénéfique qui vient après le processus de pleine conscience après que toute l’intention, l’attention et l’attitude ont été expérimentées. Grâce à la perception, il y a un changement de perspective. Repercevoir permet de se dissocier des pensées, des émotions et des sensations physiques, et permet d’exister avec eux au lieu d’être défini par eux. ^[245]

Inquiétudes et critiques

Recherche scientifique

Cependant, bon nombre des études de synthèse citées ci-dessus indiquent également la nécessité d’effectuer davantage de recherches de haute qualité dans ce domaine, telles que la réalisation d’études d’intervention utilisant des échantillons de plus grande taille, l’utilisation d’études contrôlées plus randomisées et la nécessité de fournir plus de détails méthodologiques dans les études rapportées. ^{[3] [32]} La majorité des études mesurent également la pleine conscience comme un trait, et dans les recherches qui utilisent des interventions de pleine conscience dans la pratique clinique, l’absence de véritable randomisation pose un problème pour comprendre la véritable efficacité de la pleine conscience. Les méthodes expérimentales utilisant des échantillons aléatoires suggèrent cependant que la pleine conscience en tant qu’état ou pratique temporaire peut influencer les émotions ressenties telles que le dégoût et favoriser la prise de décision abstraite. ^{[246] [247][248]} Il existe également quelques études de synthèse qui ont trouvé peu de différence entre les interventions de pleine conscience et les groupes témoins, bien qu’elles aient également indiqué que leur groupe d’intervention avait été traité trop brièvement pour que la recherche soit concluante. ^{[249] [250]} Dans certains domaines, comme le sport, un manque de validité interne entre les études empêche toute affirmation forte sur les effets de la pleine conscience. ^[28] Ces études énumèrent également la nécessité d’enquêtes de recherche plus robustes. Plusieurs problèmes relatifs à l’évaluation de la pleine conscience ont également été identifiés, notamment l’utilisation actuelle de questionnaires d’auto-évaluation. ^{[3] [32] [251]}Un potentiel de biais existe également dans la mesure où les chercheurs dans le domaine sont également des praticiens et peuvent être soumis à des pressions pour publier des résultats positifs ou significatifs. ^[8]

Divers chercheurs ont critiqué la façon dont la pleine conscience a été définie ou représentée dans les récentes publications de psychologie occidentale. ^{[94] [252]} Ces compréhensions modernes s’écartent considérablement des récits de pleine conscience dans les premiers textes bouddhistes et des commentaires faisant autorité dans les traditions Theravada et Indian Mahayana. ^{[252] : 62 [253]} Adam Valerio a introduit l’idée que le conflit entre les disciplines académiques sur la façon dont la pleine conscience est définie, comprise et présentée de manière populaire peut être le signe d’une bataille personnelle, institutionnelle ou paradigmatique pour la propriété de la pleine conscience, une bataille où les universitaires , chercheurs et autres écrivains sont investis en tant qu’individus à peu près de la même manière que les communautés religieuses. ^[123]

Lacunes

La vulgarisation de la pleine conscience en tant que “marchandise” ^[254] a été critiquée, étant qualifiée de “McMindfulness” par certains critiques. ^{[web 30] [web 31] [255]} Selon John Safran, la popularité de la pleine conscience est le résultat d’une stratégie marketing : ^[254] “McMindfulness est le marketing d’un rêve construit ; d’un style de vie idéalisé ; d’un relooking identitaire.” ^{[254] [256] [257]} Le psychologue Thomas Joiner soutient que la méditation de pleine conscience moderne a été “corrompue” à des fins commerciales par des célébrités d’entraide, et suggère qu’elle encourage des mentalités narcissiques et obsédées par soi malsaines. ^{[258] [259]}

Selon Purser et Loy, la pleine conscience n’est pas utilisée comme un moyen de s’éveiller à la compréhension des “racines malsaines de la cupidité, de la mauvaise volonté et de l’illusion”, ^{[web 30]} mais transformée en une “technique banale, thérapeutique et d’auto-assistance” cela a l’effet inverse de renforcer ces passions. ^{[web 30]} Alors que la pleine conscience est commercialisée comme un moyen de réduire le stress, dans un contexte bouddhiste, elle fait partie d’un programme éthique global visant à favoriser “l’action sage, l’harmonie sociale et la compassion”. ^{[web 30]} La privatisation de la pleine conscience néglige les causes sociétales et organisationnelles du stress et de l’inconfort, au lieu de propager l’adaptation à ces circonstances. ^{[web 30]}Selon Bhikkhu Bodhi, “[A] l’absence d’une critique sociale acerbe, les pratiques bouddhistes pourraient facilement être utilisées pour justifier et stabiliser le statu quo, devenant un renforcement du capitalisme de consommation .” ^{[web 30]} La popularité de cette nouvelle forme de pleine conscience a entraîné la commercialisation de la méditation par le biais de livres d’auto-assistance, de cours de Méditation guidée et de retraites de pleine conscience.

On dit que la pleine conscience est une industrie de 4 milliards de dollars. Plus de 60 000 livres en vente sur Amazon ont une variante de “mindfulness” dans leur titre, vantant les avantages de Mindful Parenting, Mindful Eating, Mindful Teaching, Mindful Therapy, Mindful Leadership, Mindful Finance, a Mindful Nation, et Mindful Dog Owners, pour en nommer quelques uns. ^[260]

Les commentateurs bouddhistes ont critiqué le mouvement comme étant présenté comme équivalent à la pratique bouddhiste, alors qu’en réalité il est très probablement dénaturé avec des conséquences indésirables, comme ne pas être fondé sur la morale réflexive traditionnelle et donc s’écarter de l’éthique bouddhiste traditionnelle. Les critiques suggèrent qu’il soit soit démoralisé, soit re-moralisé dans une éthique basée sur la clinique. Le conflit est souvent présenté sous l’angle des références et des qualifications de l’enseignant, plutôt que de la pratique réelle de l’étudiant. Les pratiques influencées par le bouddhisme réformé sont normalisées et manuelles dans une séparation distincte du bouddhisme – qui est considéré comme une religion basée dans les temples monastiques – et exprimées comme «pleine conscience» dans une nouvelle éthique psychologique, pratiquée dans les centres de méditation modernes. ^[261]

Des risques

Dans les médias, les gens ont attribué des effets inattendus d’augmentation de la peur et de l’anxiété, de la panique ou des “effondrements” après la pratique, ce qui, selon eux, pourrait exposer une vulnérabilité bipolaire ou des symptômes de SSPT réprimés. ^[262] Cependant, selon des articles universitaires publiés et évalués par des pairs, ces effets négatifs de la méditation sont rares pour la méditation de pleine conscience, ^{[3] [263] [264]} et semblent se produire en raison d’une mauvaise compréhension de ce qui constitue réellement la pleine conscience/méditation. les pratiques. ^{[6] [263]}

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Remarques

^ ^a ^b Baer cite Kabat-Zinn, J. (1994): Où que vous alliez, vous êtes là: Méditation de pleine conscience dans la vie quotidienne . New York : Hypérion, p.4.
↑ Bien que traduit par « pleine conscience » et souvent interprété comme « attention nue », le terme sati a des connotations plus larges : « mémoire »,^[10] « rétention »,^[11] « pleine conscience, vigilance, possession de soi ». ^[10] Dans un contexte bouddhiste, il a une signification et un but plus larges, liés à Vipassana , à savoir Sampajañña discernant ce qui est bénéfique et ce qui ne l’est pas, et calmant l’esprit par ce discernement. ^{[12] [13] [14]}
^ Kabat-Zinn, dans Full Catastrophe Living (édition révisée) (2013), p. lxiv conseille d’utiliser des CD avec des pratiques de pleine conscience guidées : “Presque tout le monde trouve plus facile, lorsqu’il s’embarque pour la première fois dans une pratique quotidienne de méditation, d’écouter un programme audio guidé par un instructeur et de le laisser “les emporter” dans les premières étapes. , jusqu’à ce qu’ils comprennent de l’intérieur, plutôt que d’essayer de suivre les instructions d’un livre, aussi claires et détaillées soient-elles.”
Comparez Rupert Gethin (2004), Sur la pratique de la méditation bouddhiste , pp. 202-03, notant que les sutras bouddhistes expliquent à peine comment méditer, puis déclarant que «la pratique efficace de la méditation nécessite l’instruction personnelle d’un enseignant.The Ideas and Meditative Practices of Early Buddhism , qui note que le Dhammacakkappavattana Sutta décrit le Bouddha comme instruisant ses premiers disciples à tour de rôle: instruisant deux ou trois d’entre eux, tandis que les autres sortent mendier de la nourriture, signifiant la nécessité d’une instruction personnelle pour apprendre ho pour pratiquer dhyana .
^ Voir aussi Eating One Raisin: A First Taste of Mindfulness pour un fichier à distribuer
^ Citations de Gethin, Rupert ML (1992), Le chemin bouddhiste vers l’éveil: une étude du Bodhi-Pakkhiȳa Dhammā . Bibliothèque indologique de Brill, 7. Leiden et New York : Brill
^ Dreyfus conclut son examen en déclarant : “[L]’identification de la pleine conscience avec l’attention nue ignore ou, du moins, sous-estime les implications cognitives de la pleine conscience, sa capacité à rassembler divers aspects de l’expérience afin de conduire à la compréhension claire de la nature des états mentaux et corporels En mettant trop l’accent sur la nature sans jugement de la pleine conscience et en soutenant que nos problèmes découlent de la conceptualité, les auteurs contemporains risquent de conduire à une compréhension unilatérale de la pleine conscience comme une forme de calme spacieux thérapeutiquement utile. pensent qu’il est important de ne pas perdre de vue que la pleine conscience n’est pas seulement une technique thérapeutique mais une capacité naturelle qui joue un rôle central dans le processus cognitif.C’est cet aspect qui semble être ignoré lorsque la pleine conscience est réduite à une forme de prise de conscience centrée sur le présent et sans jugement de ses propres expériences.^[77]
↑ Sharf : « La technique de Mahasi n’exigeait pas une familiarité avec la doctrine bouddhiste (notamment l’abhidhamma), n’exigeait pas le respect de normes éthiques strictes (notamment le monachisme) et promettait des résultats étonnamment rapides. Cela a été rendu possible grâce à l’interprétation du sati comme un état de “la conscience nue” – la perception immédiate et sans jugement des choses “telles qu’elles sont”, non influencées par un conditionnement psychologique, social ou culturel antérieur. Cette notion de pleine conscience est en contradiction avec les épistémologies bouddhistes prémodernes à plusieurs égards. Les pratiques bouddhistes traditionnelles sont davantage orientée vers l’acquisition d’une “vision correcte” et d’un discernement éthique approprié, plutôt que sur “l’absence de vision” et une attitude sans jugement.” ^{[web 10]}
^ “Le mot dérive d’un verbe, sarati, signifiant” se souvenir “, et parfois en pali sati est encore expliqué d’une manière qui le relie à l’idée de mémoire. Mais quand il est utilisé en relation avec la pratique de la méditation, nous avons aucun mot en anglais qui capture précisément ce à quoi il se réfère. Un des premiers traducteurs s’est habilement inspiré du mot pleine conscience, qui n’est même pas dans mon dictionnaire. Cela a admirablement rempli son rôle, mais il ne préserve pas le lien avec la mémoire, parfois nécessaire pour donner du sens à un passage^{[web 11]}
↑ Black : « [S]plusieurs décennies de méthodologie de recherche et de découverte scientifique ont défrayé ces mythes ; la pleine conscience est maintenant largement considérée comme une qualité inhérente à la conscience humaine. C’est-à-dire une capacité d’attention et de conscience orientée vers le moment présent qui varie en degré au sein et entre les individus, et peut être évaluée empiriquement et indépendamment des croyances religieuses, spirituelles ou culturelles.^[86]
↑ La « méditation de pleine conscience » peut faire référence soit à la pratique occidentale laïque de la pleine conscience^[89] , soit à la méditation bouddhiste Vipassana moderne . ^{[90] [91] [92]}
^ Vipassana tel qu’enseigné par les enseignants du mouvement Vipassana est un développement du XIXe siècle, inspiré et réagissant contre le modernisme occidental. ^{[105] [106]} Voir aussi le modernisme bouddhiste .
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↑ Dans les contextes du Mahayana , cela implique un aperçu de ce qui est diversement décrit comme sunyata , dharmata , l’inséparabilité de l’apparence et de la vacuité ( doctrine des deux vérités ), la clarté et la vacuité, ou la béatitude et la vacuité. ^{[web 17]}
^ Majjhima Nikaya (MN), sutta numéro 118. Voir Thanissaro, 2006 . D’autres discours qui décrivent les quatre tétrades complètes peuvent être trouvés dans l’ Anapana-samyutta de Samyutta Nikaya (Ch. 54), comme SN 54.6 (Thanissaro, 2006a), SN 54.8 (Thanissaro, 2006b) et SN 54.13 (Thanissaro, 1995a). ). L’exposition à une tétrade d’anapanasati se trouve, par exemple, dans le Kayagata-sati Sutta ( MN 119 ; Thanissaro, 1997), le Maha-satipatthana Sutta ( DN 22 ; Thanissaro, 2000) et le Satipatthana Sutta (MN 10 ;, 1995b).
^ [D]ans le discours bouddhiste, il y a trois termes qui cartographient ensemble le champ de la pleine conscience […] [dans leurs variantes sanskrites] smṛti (Pali : sati ), samprajaña (Pali : Sampajañña ) et apramāda (Pali : appamada ) . ^{[web 18]}
↑ Selon cette correspondance, le Vén. Nyanaponika a passé ses dix dernières années à vivre avec et à être soigné par Bodhi. Bodhi se réfère à Nyanaponika comme “mon kalyāṇamitta le plus proche dans ma vie de moine”.
↑ Le recours à « l’expérience » comme fondement des vérités religieuses est une stratégie qui remonte à Schleiermacher, comme défense contre l’influence croissante de la rationalité occidentale sur la vie religieuse des Européens au XIXe siècle. Voir Sharf (1995), Le modernisme bouddhiste et la rhétorique de l’expérience méditative . ^[106]
^ “Historiquement une pratique bouddhiste, la pleine conscience peut être considérée comme une capacité humaine universelle proposée pour favoriser la pensée claire et l’ouverture d’esprit. En tant que telle, cette forme de méditation ne nécessite aucun système de croyances religieuses ou culturelles particulier.” – Mindfulness in Medicine par Ludwig et Kabat-Zinn, disponible sur jama.ama-assn.org
^ “Kabat-Zinn (2000) suggère que la pratique de la pleine conscience peut être bénéfique pour de nombreuses personnes dans la société occidentale qui pourraient ne pas vouloir adopter les traditions ou le vocabulaire bouddhistes. Ainsi, les chercheurs et cliniciens occidentaux qui ont introduit la pratique de la pleine conscience dans les programmes de traitement de la santé mentale enseignent généralement ces compétences indépendamment des traditions religieuses et culturelles de leurs origines (Kabat-Zinn, 1982 ; Linehan, 1993b). » ^[1]

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