Hillary Clinton

Hillary Diane Rodham Clinton (née le 26 octobre 1947) est une femme politique, diplomate, avocate, écrivaine et conférencière américaine qui a été la 67e secrétaire d’État des États-Unis de 2009 à 2013, en tant que sénatrice américaine représentant New York à partir de 2001 . à 2009, et en tant que première dame des États-Unis de 1993 à 2001 en tant qu’épouse du président Bill Clinton . Membre du Parti démocrate , elle a été la candidate du parti à la présidence lors de l’ élection présidentielle de 2016 , qu’elle a perdue face à Donald Trump .

Hillary Clinton
Clinton en 2016
67e secrétaire d’État des États-Unis
En poste du 21 janvier 2009 au 1er février 2013
Président	Barack Obama
Adjoint	Jean Negroponte James Steinberg Guillaume-Joseph Burns
Précédé par	Condoleezza Rice
succédé par	John Kerry
Sénateur des États-Unis de New York
En poste du 3 janvier 2001 au 21 janvier 2009
Précédé par	Daniel Patrick Moynihan
succédé par	Kirsten Gillibrand
Première dame des États-Unis
Dans le rôle du 20 janvier 1993 au 20 janvier 2001
Président	Bill Clinton
Précédé par	Barbara Bush
succédé par	Laura Buisson
Première dame de l’Arkansas
Dans le rôle du 11 janvier 1983 au 12 décembre 1992
Gouverneur	Bill Clinton
Précédé par	gay daniels blanc
succédé par	Betty Tucker
Dans le rôle du 9 janvier 1979 au 19 janvier 1981
Gouverneur	Bill Clinton
Précédé par	Barbara Prieur
succédé par	gay daniels blanc
11e chancelier de l’Université Queen’s de Belfast
Titulaire
Entrée en fonction le 2 janvier 2020
Président	Ian Greer
Précédé par	Thomas J. Moran
Détails personnels
Née	Hillary Diane Rodham (1947-10-26) 26 octobre 1947 (74 ans) Chicago , Illinois , États-Unis
Parti politique	Démocratique (1968-présent)
Autres affiliations politiques	Républicain (avant 1968)
Conjoint(s)	Bill Clinton ​ ( né en 1975 )
Enfants	Chelsea Clinton
Parents)	Hugues Rodham Dorothée Howell
Résidence(s)	Chappaqua, New York , États-Unis Washington, D.C. , États-Unis
Éducation	Collège Wellesley ( BA ) Université de Yale ( JD )
Récompenses	Liste des distinctions et récompenses
Signature
Site Internet	Site officiel

Élevée dans la banlieue de Chicago à Park Ridge , Rodham est diplômée du Wellesley College en 1969 et a obtenu un Juris Doctor de la Yale Law School en 1973. Après avoir été conseillère juridique au Congrès , elle a déménagé en Arkansas et a épousé le futur président Bill Clinton en 1975; les deux s’étaient rencontrés à Yale. En 1977, Clinton a cofondé Arkansas Advocates for Children and Families . Elle a été nommée première femme présidente de la Legal Services Corporation en 1978 et est devenue la première femme associée du cabinet d’ avocats Little Rock’s Rose l’année suivante. La revue nationale de droitdeux fois l’a classée parmi les cent avocats les plus influents d’Amérique. Clinton a été la première dame de l’Arkansas de 1979 à 1981 et de nouveau de 1983 à 1992. En tant que première dame des États-Unis, Clinton a plaidé pour une réforme des soins de santé . En 1994, sa principale initiative – le plan de soins de santé Clinton – n’a pas obtenu l’approbation du Congrès. En 1997 et 1999, Clinton a joué un rôle de premier plan dans la promotion de la création du programme national d’assurance maladie pour les enfants , de la loi sur l’ adoption et la sécurité des familles et de la loi sur l’indépendance des soins nourriciers . Clinton a plaidé pour l’égalité des sexes lors de la conférence des Nations Unies sur les femmes de 1995. Sa relation conjugale a fait l’objet d’un examen public lors du scandale Lewinsky , ce qui l’a amenée à publier une déclaration réaffirmant son engagement envers le mariage.

En 2000, Clinton a été élue première femme sénatrice de New York et est devenue la première Première dame à occuper simultanément un poste électif, puis la première ancienne Première dame à siéger au Sénat. Elle a été réélue en 2006 et a présidé le Comité sénatorial démocratique de pilotage et de sensibilisation de 2003 à 2007. Au cours de son mandat au Sénat, Clinton a plaidé en faveur de prestations médicales pour les premiers intervenants dont la santé a été endommagée lors des attentats du 11 septembre . ^[1] Elle a soutenu la résolution autorisant la guerre en Irak en 2002 mais s’est opposée à l’ afflux de troupes américaines en 2007. En 2008, Clinton s’est présentée à la présidencemais a été battu par le futur vainqueur Barack Obama aux primaires démocrates . Clinton a été secrétaire d’État des États-Unis au cours du premier mandat de l’ administration Obama de 2009 à 2013. Au cours de son mandat , Clinton a établi la revue quadriennale de la diplomatie et du développement . Elle a réagi au printemps arabe en préconisant une intervention militaire en Libye , mais a été durement critiquée par les républicains pour son incapacité à prévenir ou à répondre de manière adéquate à l’ attaque de Benghazi en 2012 . Clinton a aidé à organiser un isolement diplomatique et un régime de sanctions internationales contre l’Irandans un effort pour le forcer à réduire son programme nucléaire ; cet effort a finalement conduit à l’ accord nucléaire multinational JCPOA en 2015. Son utilisation d’un serveur de messagerie privé lorsqu’elle était secrétaire d’État a fait l’objet d’un examen minutieux ; bien qu’aucune accusation n’ait été portée contre Clinton, la controverse sur les e-mails a été le sujet le plus couvert lors de l’élection présidentielle de 2016.

Clinton a fait une deuxième course présidentielle en 2016 . Elle est devenue la première femme à remporter une nomination présidentielle par un grand parti politique américain après avoir remporté l’investiture démocrate et s’est présentée aux élections générales avec le sénateur de Virginie Tim Kaine comme colistier . Clinton a perdu l’ élection présidentielle face à l’opposant républicain Donald Trump au Collège électoral , bien qu’il ait remporté une majorité du vote populaire . Suite à sa perte, elle a écrit son troisième mémoire, What Happened , et a lancé Onward Together , une organisation d’action politique dédiée à la collecte de fonds pour les progressistes .groupes politiques. Depuis janvier 2020, elle est chancelière de la Queen’s University Belfast à Belfast , en Irlande du Nord .

Première vie et éducation

Jeunesse

Souvenirs des débuts d’Hillary Rodham, exposés au William J. Clinton Presidential Center

Hillary Diane Rodham ^[2] est née le 26 octobre 1947 au Edgewater Medical Center de Chicago, Illinois . ^{[3] [4]} Elle a été élevée dans une famille méthodiste unie qui a d’abord vécu à Chicago. Quand elle avait trois ans, sa famille a déménagé dans la banlieue de Chicago de Park Ridge . ^[5] Son père, Hugh Rodham , était d’ origine anglaise et galloise , ^[6] et dirigeait une petite mais prospère entreprise textile, qu’il avait fondée. ^[7] Sa mère, Dorothy Howell , était une femme au foyer de néerlandais , anglais,Descendance canadienne-française (du Québec ), écossaise et galloise. ^{[6] [8] [9]} Elle avait deux frères plus jeunes, Hugh et Tony . ^[dix]

Annuaire 1965 de Rodham dans le Maine South High School

Enfant, Rodham était l’élève préférée de ses professeurs dans les écoles publiques qu’elle fréquentait à Park Ridge. ^[11] Elle a participé à la natation et au softball et a obtenu de nombreux badges en tant que Brownie et Girl Scout . ^[11] Elle a souvent raconté l’histoire ^{[12] [13] [14]} d’avoir été inspirée par les efforts américains pendant la course à l’espace et d’avoir envoyé une lettre à la NASA vers 1961 demandant ce qu’elle pouvait faire pour devenir astronaute, seulement pour être informée que les femmes n’étaient pas acceptées dans le programme. ^[15] Elle a fréquenté le Maine East High School , où elle a participé auconseil étudiant et journal de l’école et a été sélectionné pour la National Honor Society . ^{[3] [16]} Elle a été élue vice-présidente de classe pour sa première année, mais a ensuite perdu l’élection du président de classe pour sa dernière année contre deux garçons, dont l’un lui a dit que “tu es vraiment stupide si tu penses qu’une fille peut être Président élu”. ^[17] Pour sa dernière année, elle et d’autres étudiants ont été transférés à la nouvelle Maine South High School . Là, elle était finaliste du mérite national et a été élue “la plus susceptible de réussir”. Elle a obtenu son diplôme en 1965 dans le top cinq pour cent de sa classe. ^[18]

La mère de Rodham voulait qu’elle ait une carrière professionnelle indépendante. ^[9] Son père, qui était par ailleurs un traditionaliste, a estimé que les capacités et les opportunités de sa fille ne devraient pas être limitées par le sexe. ^[19] Elle a été élevée dans une maison politiquement conservatrice , ^[9] et elle a aidé à démarcher le côté sud de Chicago à l’âge de 13 ans après l’ élection présidentielle américaine très serrée de 1960 . Elle a déclaré qu’en enquêtant avec un ami adolescent peu après l’élection, elle a vu des preuves de fraude électorale (une entrée de liste électorale montrant une douzaine d’adresses qui était un terrain vide) contre le candidat républicain Richard Nixon ;^[20] elle s’est portée volontaire plus tard pour faire campagne pour le candidat républicain Barry Goldwater lors de l’ élection de 1964 . ^[21]

Les premiers développements politiques de Rodham ont été façonnés principalement par son professeur d’histoire au lycée (comme son père, un fervent anticommuniste ), qui lui a présenté La conscience d’un conservateur de Goldwater et par son ministre de la jeunesse méthodiste (comme sa mère, préoccupée par les questions de justice sociale ), avec qui elle a vu et ensuite rencontré brièvement le leader des droits civiques Martin Luther King Jr. lors d’un discours en 1962 à l’ Orchestra Hall de Chicago . ^[22]

Années Wellesley College

Rodham (au centre) faisant campagne pour le président du gouvernement du Wellesley College en 1968, une élection qu’elle a ensuite remportée

En 1965, Rodham s’inscrit au Wellesley College , où elle se spécialise en sciences politiques . ^{[23] [24]} Pendant sa première année, elle était présidente des Wellesley Young Republicans . ^{[25] [26]} En tant que leader de ce groupe orienté « républicain Rockefeller », ^[27] elle a soutenu les élections des républicains modérés John Lindsay au maire de New York et du procureur général du Massachusetts Edward Brooke au Sénat des États-Unis. ^[28] Plus tard, elle a démissionné de ce poste. En 2003, Clinton écrira que ses vues concernant lale mouvement des droits civiques et la guerre du Vietnam changeaient au cours de ses premières années universitaires. ^[25] Dans une lettre à son ministre de jeunesse à ce moment-là, elle s’est décrite comme ” un esprit conservateur et un coeur libéral “. ^[29] Contrairement aux factions des années 1960 qui prônaient des actions radicales contre le système politique, elle a cherché à œuvrer pour le changement en son sein. ^{[30] [31]}

Dès sa première année, Rodham est devenue une partisane de la campagne d’investiture présidentielle anti-guerre du démocrate Eugene McCarthy . ^[32] Au début de 1968, elle a été élue présidente de la Wellesley College Government Association, poste qu’elle a occupé jusqu’au début de 1969. ^{[30] [33]} Suite à l’ assassinat de Martin Luther King Jr. , Rodham a organisé une grève étudiante de deux jours. et a travaillé avec les étudiants noirs de Wellesley pour recruter plus d’étudiants et de professeurs noirs. ^[32] Dans son rôle de gouvernement étudiant, elle a joué un rôle en empêchant Wellesley d’être impliqué dans les perturbations étudiantes communes à d’autres collèges. ^[30][34] Un certain nombre de ses camarades de classe pensaient qu’elle pourrait un jour devenir la première femme présidente des États-Unis. ^[30]

Pour l’aider à mieux comprendre ses opinions politiques changeantes, le professeur Alan Schechter a affecté Rodham à un stage à la House Republican Conference , et elle a participé au programme d’été « Wellesley in Washington ». ^[32] Rodham a été invité par le représentant républicain modéré de New York Charles Goodell pour aider la campagne d’entrée tardive du Gouverneur Nelson Rockefeller pour la nomination républicaine. ^[32] Rodham a assisté à la Convention nationale républicaine de 1968 à Miami Beach. Cependant, elle a été bouleversée par la façon dont la campagne de Richard Nixon a dépeint Rockefeller et par ce qu’elle a perçu comme les messages racistes “voilés” de la convention, et elle a quitté le Parti républicain pour de bon. ^[32] Rodham a écrit sa thèse supérieure , une critique de la tactique de l’organisateur communautaire radical Saul Alinsky , sous le professeur Schechter. ^[35] Des années plus tard, alors qu’elle était la première dame, l’accès à sa thèse a été restreint à la demande de la Maison Blanche et elle est devenue l’objet de certaines spéculations. La thèse a été publiée plus tard. ^[35]

En 1969, elle a obtenu un baccalauréat ès arts, ^[36] avec les honneurs départementaux en sciences politiques. ^[35] Après que certains camarades seniors aient demandé que l’administration du collège autorise un étudiant conférencier au début, elle est devenue la première étudiante de l’histoire du Wellesley College à prendre la parole lors de l’événement. Son allocution a suivi celle de l’ orateur du début , le sénateur Edward Brooke . ^{[33] [37]} Après son discours, elle a reçu une ovation debout qui a duré sept minutes. ^{[30] [38] [39]} Elle a été présentée dans un article publié dans le magazine Life , ^{[40] [41]}à cause de la réponse à une partie de son discours qui critiquait le sénateur Brooke. ^[37] Elle est également apparue dans le talk-show télévisé national d’ Irv Kupcinet ainsi que dans les journaux de l’Illinois et de la Nouvelle-Angleterre. ^[42] On lui a demandé de parler à la convention du 50e anniversaire de la Ligue des électrices à Washington, DC, l’année suivante. ^[43] Cet été-là, elle a traversé l’Alaska, lavant la vaisselle dans le parc national du mont McKinley et amincissant le saumon dans une conserverie de transformation du poisson à Valdez (qui l’a licenciée et fermée du jour au lendemain lorsqu’elle s’est plainte de conditions malsaines). ^[44]

Yale Law School et études de troisième cycle

Rodham est ensuite entrée à la Yale Law School , où elle a fait partie du comité de rédaction de la Yale Review of Law and Social Action . ^[45] Au cours de sa deuxième année, elle a travaillé au Yale Child Study Center , ^[46] apprenant de nouvelles recherches sur le développement du cerveau de la petite enfance et travaillant comme assistante de recherche sur le travail fondateur, Beyond the Best Interests of the Child (1973) . ^{[47] [48]} Elle a également pris en charge des cas de maltraitance d’enfants à l’hôpital de Yale-New Haven , ^[47] et s’est portée volontaire aux New Haven Legal Services pour fournir des conseils juridiques gratuits aux pauvres. ^[46]À l’été 1970, elle a reçu une bourse pour travailler au Washington Research Project de Marian Wright Edelman , où elle a été affectée au sous-comité du sénateur Walter Mondale sur la main-d’œuvre migrante . Là, elle a fait des recherches sur divers problèmes des travailleurs migrants , notamment l’éducation, la santé et le logement. ^[49] Edelman est devenu plus tard un mentor important. ^[50] Rodham a été recruté par la conseillère politique Anne Wexler pour travailler sur la campagne de 1970 du candidat au Sénat américain du Connecticut, Joseph Duffey . Rodham attribua plus tard à Wexler le mérite de lui avoir fourni son premier emploi en politique. ^[51]

Au printemps 1971, elle a commencé à sortir avec son camarade étudiant en droit Bill Clinton . Pendant l’été, elle a effectué un stage à Oakland, en Californie , dans le cabinet d’avocats Treuhaft, Walker et Burnstein . L’entreprise était bien connue pour son soutien aux droits constitutionnels , aux libertés civiles et aux causes radicales (deux de ses quatre partenaires étaient des membres actuels ou anciens du Parti communiste ) ; ^[52] Rodham a travaillé sur la garde des enfants et d’autres cas. ^[a] Clinton a annulé ses projets d’été initiaux et a déménagé pour vivre avec elle en Californie; ^[56] le couple a continué à vivre ensembleà New Haven quand ils sont retournés à l’école de droit. ^[53] L’été suivant, Rodham et Clinton ont fait campagne au Texas pour le candidat présidentiel démocrate de 1972 infructueux George McGovern . ^[57] Elle a reçu un diplôme Juris Doctor de Yale en 1973, ^[36] étant restée une année supplémentaire pour être avec Clinton. ^[58] Il lui a d’abord proposé de se marier après l’obtention de son diplôme, mais elle a refusé, incertaine si elle voulait lier son avenir au sien. ^[58]

Rodham a commencé une année d’études de troisième cycle sur les enfants et la médecine au Yale Child Study Center. ^[59] À la fin de 1973, son premier article scientifique, “Children Under the Law”, a été publié dans la Harvard Educational Review . ^[60] Discutant du nouveau mouvement des droits de l’enfant , l’article déclarait que les « enfants citoyens » étaient des « individus impuissants » ^[61] et soutenait que les enfants ne devraient pas être considérés comme également incompétents de la naissance à l’âge légal, mais plutôt que les tribunaux devraient présumer leur compétence au cas par cas, sauf preuve contraire. ^[62] L’article est devenu fréquemment cité dans le domaine. ^[63]

Mariage, famille, carrière juridique et première dame de l’Arkansas

De la côte Est à l’Arkansas

Au cours de ses études de troisième cycle, Rodham a été avocate du personnel du Fonds de défense des enfants nouvellement fondé d’Edelman à Cambridge, Massachusetts , ^[64] et consultante auprès du Carnegie Council on Children. ^[65] En 1974, elle était un membre du personnel d’enquête d’impeachment à Washington, DC et a conseillé le Comité de Chambre sur le Judiciaire pendant le scandale de Watergate . ^[66] Sous la direction de l’avocat en chef John Doar et du membre senior Bernard W. Nussbaum , ^[47] Rodham a aidé à rechercher les procédures de destitution et les motifs historiques et les normes pour cela.^[66] Les travaux du comité ont culminé avec la démission du président Richard Nixon en août 1974. ^[66]

À ce moment-là, Rodham était considéré comme quelqu’un avec un brillant avenir politique. L’ organisatrice politique démocrate et consultante Betsey Wright a déménagé du Texas à Washington l’année précédente pour aider à guider la carrière de Rodham. ^[67] Wright pensait que Rodham avait le potentiel pour devenir un futur sénateur ou président. ^[68] Pendant ce temps, le petit ami Bill Clinton avait demandé à plusieurs reprises à Rodham de l’épouser, mais elle a continué à hésiter. ^[69] Après avoir échoué à l’ examen du barreau du district de Columbia ^[70] et avoir réussi l’examen de l’Arkansas, Rodham a pris une décision clé. Comme elle l’a écrit plus tard, “J’ai choisi de suivre mon cœur au lieu de ma tête”. ^[71]Elle a donc suivi Clinton dans l’Arkansas, plutôt que de rester à Washington, où les perspectives de carrière étaient plus prometteuses. Il enseignait alors le droit et se présentait pour un siège à la Chambre des représentants des États-Unis dans son État d’origine. En août 1974, Rodham a déménagé à Fayetteville, Arkansas , et est devenue l’une des deux seules femmes membres du corps professoral de la faculté de droit de l’ Université de l’Arkansas, Fayetteville . ^{[72] [73]}

Les premières années de l’Arkansas

À l’université, Rodham a enseigné des cours de droit pénal. Elle était considérée comme une enseignante rigoureuse qui était dure avec ses notes. ^[74] Rodham est devenue la première directrice d’une nouvelle clinique d’ aide juridique à l’école, où elle a obtenu le soutien de l’association du barreau local et a obtenu un financement fédéral. ^[75] En tant qu’avocat commis d’office, Rodham devait agir comme avocat de la défense d’un homme accusé d’avoir violé une fillette de 12 ans ; après l’échec de sa demande d’être relevée de la mission, Rodham a utilisé une défense efficace et a conseillé à son client de plaider coupable à une accusation moindre. Elle a qualifié le procès de “cas terrible”. ^[76]Pendant son séjour à Fayetteville, Rodham et plusieurs autres femmes ont fondé le premier centre d’aide aux victimes de viol de la ville. ^[75]

En 1974, Bill Clinton a perdu une course au Congrès de l’Arkansas, face au républicain sortant John Paul Hammerschmidt . ^[77] Rodham et Bill Clinton ont acheté une maison à Fayetteville à l’été 1975 et elle a accepté de l’épouser. ^[78] Le mariage a eu lieu le 11 octobre 1975, lors d’une cérémonie méthodiste dans leur salon. ^[79] Une histoire du mariage dans l’ Arkansas Gazette a indiqué qu’elle a décidé de retenir le nom Hillary Rodham. ^{[79] [80]} Sa motivation était triple. Elle voulait garder les vies professionnelles du couple séparées, éviter les conflits d’intérêts apparents, et comme elle l’a dit à un ami à l’époque, “cela montrait que j’étais toujours moi”. ^[81]La décision a bouleversé les deux mères, qui étaient plus traditionnelles. ^[82]

En 1976, Rodham a temporairement déménagé à Indianapolis pour travailler comme organisateur de campagne de l’État de l’Indiana pour la campagne présidentielle de Jimmy Carter . ^{[83] [84]} En novembre 1976, Bill Clinton a été élu procureur général de l’Arkansas et le couple a déménagé dans la capitale de l’État, Little Rock . ^[77] En février 1977, Rodham rejoint le vénérable cabinet d’ avocats Rose , un bastion de l’influence politique et économique de l’Arkansan. ^[85] Elle s’est spécialisée dans la contrefaçon de brevet et le droit de la propriété intellectuelle ^[45] tout en travaillant pro bonodans la défense des droits des enfants ; ^[86] elle a rarement exécuté le travail de litige devant le tribunal. ^[87]

Rodham a maintenu son intérêt pour le droit des enfants et la politique familiale, publiant les articles savants “Children’s Policies: Abandonment and Neglect” en 1977 ^[88] et “Children’s Rights: A Legal Perspective” en 1979. ^[89] Cette dernière a poursuivi son argument selon lequel la compétence juridique dépendait de leur âge et d’autres circonstances et que dans les cas graves de droits médicaux, une intervention judiciaire était parfois justifiée. Un président de l’American Bar Association a déclaré plus tard: “Ses articles étaient importants, non pas parce qu’ils étaient radicalement nouveaux, mais parce qu’ils ont aidé à formuler quelque chose qui était incomplet.” ^[62] L’historien Garry Willsla décrira plus tard comme “l’une des militantes universitaires les plus importantes des deux dernières décennies”. ^[90] Les conservateurs ont déclaré que ses théories usurperaient l’autorité parentale traditionnelle, ^[91] permettraient aux enfants de déposer des poursuites frivoles contre leurs parents, ^[62] et ont illustré des études juridiques critiques devenues folles. ^[92]

Hillary et Bill vivaient dans cette maison du quartier Hillcrest de Little Rock alors qu’il était procureur général de l’Arkansas (1977-1979). ^[93]

En 1977, Rodham a cofondé Arkansas Advocates for Children and Families , une alliance au niveau de l’État avec le Children’s Defence Fund. ^{[45] [94]} Plus tard cette année-là, le président Jimmy Carter (pour qui Rodham avait été le directeur de la campagne de 1976 des opérations sur le terrain dans l’Indiana) ^[95] l’a nommée au conseil d’administration de la Legal Services Corporation . ^[96] Elle a occupé ce poste de 1978 jusqu’à la fin de 1981. ^[97] De la mi-1978 à la mi-1980, ^[b] elle a été présidente de ce conseil, la première femme à occuper ce poste. ^[98]Pendant son mandat de présidente, le financement de la société est passé de 90 millions de dollars à 300 millions de dollars; par la suite, elle a combattu avec succès les tentatives du président Ronald Reagan de réduire le financement et de changer la nature de l’organisation. ^[86]

Après l’élection de son mari en novembre 1978 au poste de gouverneur de l’Arkansas , Rodham devint la première dame de cet État en janvier 1979. Elle détiendrait ce titre pendant douze années non consécutives (1979–81, 1983–92). Clinton a nommé sa femme à la présidence du Comité consultatif sur la santé rurale la même année, ^[99] où elle a obtenu des fonds fédéraux pour étendre les installations médicales dans les zones les plus pauvres de l’Arkansas sans affecter les honoraires des médecins. ^[100]

En 1979, Rodham est devenue la première femme à devenir associée à part entière du cabinet d’avocats Rose. ^[101] De 1978 jusqu’à leur entrée à la Maison Blanche, elle avait un salaire plus élevé que son mari. ^[102] Au cours des années 1978 et 1979, tout en cherchant à compléter ses revenus, Rodham s’est engagé dans le négoce de contrats à terme sur le bétail ; ^[103] un investissement initial de 1 000 $ a généré près de 100 000 $ lorsqu’elle a cessé de négocier après dix mois. ^[104] À cette époque, le couple a commencé son investissement malheureux dans l’ entreprise immobilière Whitewater Development Corporation avec Jim et Susan McDougal . ^[103] Les deux sont devenussujets de controverse dans les années 1990 .

Le 27 février 1980, Rodham a donné naissance au seul enfant du couple, une fille qu’ils ont nommée Chelsea . En novembre 1980, Bill Clinton est battu dans sa candidature à la réélection . ^[105]

Plus tard dans l’Arkansas

Bill et Hillary Clinton avec le président Ronald et la première dame Nancy Reagan

Deux ans après avoir quitté ses fonctions, Bill Clinton a repris son poste de gouverneur de l’Arkansas après avoir remporté l’élection de 1982. Au cours de la campagne de son mari, Hillary a commencé à utiliser le nom “Hillary Clinton”, ou parfois “Mme Bill Clinton”, pour apaiser les préoccupations des électeurs de l’Arkansas ; elle a également pris un congé de Rose Law pour faire campagne pour lui à plein temps. ^[106] Au cours de son deuxième passage en tant que première dame de l’Arkansas, elle a tenu à utiliser Hillary Rodham Clinton comme son nom. ^[c] Elle a été nommée présidente du Comité des normes d’éducation de l’Arkansas en 1983, où elle a cherché à réformer le système d’éducation publique sanctionné par le tribunal de l’État. ^{[112] [113]}Dans l’une des initiatives les plus importantes du gouvernorat de Clinton, elle a mené une bataille prolongée mais finalement couronnée de succès contre l’ Arkansas Education Association pour établir des tests obligatoires pour les enseignants et des normes d’État pour le programme et la taille des salles de classe. ^{[99] [112]} C’est devenu son introduction dans la politique d’un effort de politique publique très visible. ^{[80] [112]} En 1985, elle a présenté le Programme d’Instruction à la Maison d’Arkansas pour la Jeunesse Préscolaire, un programme qui aide des parents à travailler avec leurs enfants dans la préparation préscolaire et l’alphabétisation. ^[114] Elle a été nommée Arkansas Woman of the Year en 1983 et Arkansas Mother of the Year en 1984. ^{[115] [116]}

Clinton a continué à pratiquer le droit avec le Rose Law Firm alors qu’elle était la première dame de l’Arkansas. Elle gagnait moins que les autres partenaires, car elle facturait moins d’heures ^[117] mais gagnait quand même plus de 200 000 $ au cours de sa dernière année là-bas. ^[118] L’entreprise la considérait comme une ” faiseuse de pluie ” parce qu’elle attirait des clients, en partie grâce au prestige qu’elle lui prêtait et à ses relations avec le conseil d’administration. Elle a également été très influente dans la nomination des juges d’État. ^[118]L’adversaire républicain de Bill Clinton lors de sa campagne de réélection au poste de gouverneur en 1986 a accusé les Clinton de conflit d’intérêts parce que Rose Law faisait des affaires d’État; les Clinton ont répliqué à l’accusation en disant que les frais de l’État avaient été bloqués par l’entreprise avant que ses bénéfices ne soient calculés. ^[119]

De 1982 à 1988, Clinton était membre du conseil d’administration, parfois en tant que président, de la New World Foundation , ^[120] qui a financé une variété de groupes d’intérêt de la Nouvelle Gauche . ^[121] De 1987 à 1991, elle a été la première présidente de la Commission sur les femmes dans la profession de l’American Bar Association, créée pour lutter contre les préjugés sexistes dans la profession juridique et inciter l’association à adopter des mesures pour les combattre. ^[122] Elle a été nommée à deux reprises par le National Law Journal comme l’une des 100 avocates les plus influentes d’Amérique, en 1988 et 1991. ^[123]Lorsque Bill Clinton a pensé à ne pas se présenter à nouveau au poste de gouverneur en 1990, Hillary Clinton a envisagé de se présenter. Les sondages privés étaient cependant défavorables et, à la fin, il s’est présenté et a été réélu pour la dernière fois. ^[124]

Clinton en 1992

Clinton a été présidente du conseil d’administration du Children’s Defence Fund ^{[3] [125]} et du conseil d’administration des services juridiques de l’hôpital pour enfants de l’Arkansas (1988-1992) ^[126] En plus de ses postes au sein d’organisations à but non lucratif, elle a également occupé postes au conseil d’administration de TCBY (1985–92), ^[127] Wal-Mart Stores (1986–92) ^[128] et Lafarge (1990–92). ^[129] TCBY et Wal-Mart étaient des entreprises basées en Arkansas qui étaient également clientes de Rose Law. ^{[118] [130]} Clinton a été la première femme membre du conseil d’administration de Wal-Mart, ajoutée suite à la pression exercée sur le président Sam Waltony nommer une femme. ^[130] Une fois sur place, elle a poussé avec succès Wal-Mart à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Elle a largement échoué dans sa campagne pour que davantage de femmes soient ajoutées à la direction de l’entreprise et a gardé le silence sur les pratiques antisyndicales réputées de l’entreprise. ^{[128] [130] [131]} Selon Dan Kaufman, la prise de conscience de cela est devenue plus tard un facteur de sa perte de crédibilité auprès des syndicats, contribuant à sa perte aux élections de 2016, où un peu moins de la moitié des membres du syndicat ont voté pour Donald Trump . ^{[132] [133]}

Campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992

Clinton a reçu une attention nationale soutenue pour la première fois lorsque son mari est devenu candidat à l’ investiture présidentielle démocrate de 1992 . Avant la primaire du New Hampshire , des tabloïds ont publié des allégations selon lesquelles Bill Clinton s’était engagé dans une liaison extraconjugale avec Gennifer Flowers . ^[134] En réponse, les Clinton sont apparus ensemble sur 60 Minutes , où Bill a nié l’affaire, mais a reconnu “avoir causé de la douleur dans mon mariage”. ^[135] Cette apparition conjointe a été créditée d’avoir sauvé sa campagne. ^[136] Pendant la campagne, Hillary a fait des remarques désobligeantes sur le plan culturel à propos de Tammy Wynettesur le mariage tel que décrit dans sa chanson classique ” Stand by Your Man “. ^[d] Plus tard dans la campagne, elle a commenté qu’elle aurait pu choisir d’être comme des femmes qui restent à la maison et préparent des biscuits et prennent des thés, mais qu’elle voulait plutôt poursuivre sa carrière. ^[e] Les propos ont été largement critiqués, notamment par celles qui étaient ou défendaient les mères au foyer. Rétrospectivement, elle a admis qu’ils étaient inconsidérés. Bill a déclaré qu’en l’élisant, la nation “obtiendrait deux pour le prix d’un”, faisant référence au rôle de premier plan que sa femme assumerait. ^[142] Commençant par Daniel Wattenberg en août 1992, The American Spectatorarticle “La Lady Macbeth de Little Rock”, le passé idéologique et éthique d’Hillary a été attaqué par les conservateurs. ^[91] Au moins vingt autres articles dans des publications majeures ont également établi des comparaisons entre elle et Lady Macbeth . ^[143]

Première Dame des États-Unis (1993-2001)

Lorsque Bill Clinton a pris ses fonctions de président en janvier 1993, Hillary Rodham Clinton est devenue la première dame. Son attachée de presse a réitéré qu’elle utiliserait cette forme de son nom. ^[c] Elle a été la première dans ce rôle à avoir un diplôme de troisième cycle et sa propre carrière professionnelle jusqu’au moment d’entrer à la Maison Blanche . ^[144] Elle a également été la première à avoir un bureau dans l’ aile ouest de la Maison Blanche en plus des bureaux habituels de la première dame dans l’ aile est . ^{[59] [145]} Elle faisait partie des nominations de contrôle de cercle les plus intimes à la nouvelle administration. Ses choix ont rempli au moins onze postes de haut niveau et des dizaines d’autres de niveau inférieur.^[146] Après Eleanor Roosevelt , Clinton était considérée comme l’épouse présidentielle la plus ouvertement habilitée de l’histoire américaine. ^{[147] [148]}

Certains critiques ont jugé inapproprié que la première dame joue un rôle central dans les questions de politique publique. Les partisans ont souligné que le rôle de Clinton dans la politique n’était pas différent de celui des autres conseillers de la Maison Blanche et que les électeurs étaient bien conscients qu’elle jouerait un rôle actif dans la présidence de son mari. ^[149] La promesse de campagne de Bill Clinton de « deux pour le prix d’un » a conduit les opposants à désigner avec dérision les Clinton comme des « coprésidents » ou à utiliser parfois l’étiquette de l’Arkansas « Billary ». ^{[99] [150] [151]} Les pressions d’idées contradictoires sur le rôle d’une première dame étaient suffisantes pour envoyer Hillary Clinton dans des “discussions imaginaires” avec Eleanor Roosevelt également politiquement active. ^[F]Depuis son arrivée à Washington, Hillary a également trouvé refuge dans un groupe de prière de la Fellowship qui comprenait de nombreuses épouses de personnalités conservatrices de Washington. ^{[155] [156]} Déclenchée en partie par la mort de son père en avril 1993, elle chercha publiquement à trouver une synthèse des enseignements méthodistes, de la philosophie politique religieuse libérale et de la “politique du sens” du rédacteur en chef de Tikkun , Michael Lerner , pour surmonter ce qu’elle considéré comme la “maladie du sommeil de l’âme” de l’Amérique ; cela conduirait à une volonté “de remodeler la société en redéfinissant ce que signifie être un être humain au XXe siècle, en entrant dans un nouveau millénaire”. ^{[157] [158]}

Soins de santé et autres initiatives politiques

Clinton présentant son plan de soins de santé, septembre 1993 Hillary Clinton parle du plan de soins de santé de 1993 à l’ hôpital GWU .

En janvier 1993, le président Clinton a nommé Hillary pour présider un groupe de travail sur la réforme nationale des soins de santé , dans l’espoir de reproduire le succès qu’elle a eu en dirigeant l’effort de réforme de l’éducation dans l’Arkansas. ^[159] Peu convaincue des mérites de l’ Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), elle a demandé en privé que l’adoption de la réforme des soins de santé reçoive une priorité plus élevée. ^{[160] [161]} La recommandation du groupe de travail est devenue connue sous le nom de plan de soins de santé Clinton . Il s’agissait d’une proposition globale qui obligerait les employeurs à fournir une couverture maladie à leurs employés par le biais d’organisations individuelles de maintien de la santé.. Ses opposants ont rapidement qualifié le plan de “Hillarycare” et il s’est même heurté à l’opposition de certains démocrates au Congrès. ^[162] Certains manifestants contre le plan proposé sont devenus au vitriol et lors d’une tournée en bus en juillet 1994 pour rallier le soutien au plan, Clinton a parfois porté un gilet pare-balles. ^[162]

N’ayant pas réussi à recueillir suffisamment de soutien pour un vote au sol à la Chambre ou au Sénat (bien que les démocrates contrôlaient les deux chambres), la proposition a été abandonnée en septembre 1994. ^[163] Clinton a reconnu plus tard dans ses mémoires que son inexpérience politique avait en partie contribué à la défaite . mais a cité de nombreux autres facteurs. Le taux d’approbation de la première dame, qui avait généralement été de l’ordre de 50 % au cours de sa première année, est tombé à 44 % en avril 1994 et à 35 % en septembre 1994. ^[164]

Les républicains ont fait du plan de soins de santé de Clinton un enjeu majeur de la campagne des élections de mi-mandat de 1994. ^[165] Ils ont vu un gain net de 54 sièges dans l’élection de Chambre et huit dans l’élection de Sénat , en gagnant le contrôle de tous les deux; de nombreux analystes et sondeurs ont estimé que le plan était un facteur majeur dans la défaite des démocrates, en particulier parmi les électeurs indépendants . ^[166] La Maison Blanche a par la suite cherché à minimiser le rôle de Clinton dans l’élaboration de la politique. ^[167] Les opposants aux soins de santé universels continueraient à utiliser “Hillarycare” comme étiquette péjorative pour des plans similaires par d’autres. ^[168]

Journée de la lecture à travers l’Amérique dans le Maryland, 1998

Avec les sénateurs Ted Kennedy et Orrin Hatch , Clinton a été une force derrière l’adoption du programme d’assurance maladie pour enfants de l’État en 1997. Ce projet de loi fédéral accordait un soutien de l’État aux enfants dont les parents ne pouvaient pas leur fournir une couverture maladie. Elle a mené des efforts de sensibilisation au nom de l’inscription des enfants au programme une fois qu’il est devenu loi. ^[169] Elle a promu la vaccination à l’échelle nationale contre les maladies infantiles et a encouragé les femmes plus âgées à passer une mammographie pour le dépistage du cancer du sein, avec une couverture fournie par Medicare . ^[170] Elle a cherché avec succès à augmenter le financement de la recherche sur le cancer de la prostate et l’ asthme infantileaux instituts nationaux de la santé . Elle a travaillé pour enquêter sur les rapports d’une maladie qui a touché les vétérans de la guerre du Golfe , connue sous le nom de syndrome de la guerre du Golfe . ^[59]

La promulgation de la réforme de l’ aide sociale était un objectif majeur de la présidence de Bill Clinton. Cependant, lorsque les deux premiers projets de loi sur la question sont venus d’un Congrès contrôlé par les républicains, dépourvu de protections pour les personnes sortant de l’aide sociale, Hillary l’a exhorté à opposer son veto aux projets de loi, ce qu’il a fait. ^{[171] [172]} Une troisième version est venue pendant sa campagne d’élection générale 1996 qui a restitué certaines des protections mais a coupé la portée d’avantages dans d’autres régions; les critiques, y compris son ancien mentor Edelman, l’ont exhortée à demander au président d’y opposer à nouveau son veto. ^[171] Mais elle a décidé de soutenir le projet de loi, qui est devenu le Welfare Reform Act de 1996 , comme le meilleur compromis politique disponible. ^{[171] [172]}Cela a provoqué une rupture avec Edelman que Hillary a qualifiée plus tard de “triste et douloureuse”. ^[172]

Avec le procureur général Janet Reno , Clinton a aidé à créer le Bureau sur la violence contre les femmes au ministère de la Justice . ^[59] En 1997, elle a initié et dirigé l’ Adoption and Safe Families Act , qu’elle considérait comme sa plus grande réalisation en tant que première dame. ^{[59] [173]} En 1999, elle a joué un rôle déterminant dans l’adoption de la Loi sur l’indépendance de la famille d’accueil , qui a doublé les fonds fédéraux pour les adolescents vieillissant hors de la famille d’ accueil . ^[173] En tant que Première Dame des États-Unis, Clinton a été l’hôte de diverses conférences de la Maison Blanche. Celles-ci comprenaient une sur la garde d’enfants (1997), ^[174] sur le développement et l’apprentissage de la petite enfance (1997), ^[175] et sur les enfants et les adolescents (2000). ^[176] Elle a également accueilli la toute première Conférence de la Maison Blanche sur les adolescents (2000), ^[177] et la toute première Conférence de la Maison Blanche sur la philanthropie (1999). ^[178]

Clinton a voyagé dans 79 pays pendant cette période, ^[179] battant le record de la première dame la plus voyagée précédemment détenu par Pat Nixon . ^[180] Elle ne détenait pas d’ habilitation de sécurité ni n’assistait aux réunions du Conseil de sécurité nationale , mais a joué un rôle dans la diplomatie américaine pour atteindre ses objectifs. ^[181] En mars 1995, un voyage dans cinq pays en Asie du Sud, à la demande du Département d’État américain , sans son mari, a cherché à améliorer les relations avec l’Inde et le Pakistan. ^[182]Clinton a été troublée par le sort des femmes qu’elle a rencontrées, mais a trouvé une réponse chaleureuse de la part des habitants des pays qu’elle a visités et a acquis une meilleure relation avec la presse américaine. ^[183] ​​Le voyage a été une expérience transformatrice pour elle et a présagé sa carrière éventuelle dans la diplomatie. ^[184]

20:20 Clinton prononçant son discours “les droits humains sont les droits des femmes et les droits des femmes sont les droits humains” à Pékin en septembre 1995 (20:19)

Dans un discours prononcé en septembre 1995 devant la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Pékin, Clinton s’est élevée avec force contre les pratiques qui abusaient des femmes dans le monde et en République populaire de Chine elle-même. Elle a déclaré : « il n’est plus acceptable de discuter des droits des femmes séparément des droits de l’homme ». ^[185] Des délégués de plus de 180 pays l’ont entendue dire : « S’il y a un message qui ressort de cette conférence, c’est que les droits humains sont les droits des femmes et que les droits des femmes sont des droits humains, une fois pour toutes. » ^[186] Ce faisant, elle a résisté à la fois à l’administration interne et à la pression chinoise pour adoucir ses remarques. ^{[179] [186]}Le discours est devenu un moment clé dans l’autonomisation des femmes et des années plus tard, les femmes du monde entier récitaient les phrases clés de Clinton. ^[187] À la fin des années 1990, elle était l’une des personnalités internationales les plus en vue à dénoncer le traitement des femmes afghanes par les talibans . ^{[188] [189]} Elle a aidé à créer Vital Voices , une initiative internationale parrainée par les États-Unis pour encourager la participation des femmes dans les processus politiques de leurs pays. ^[190] Elle et les propres visites de Clinton ont encouragé des femmes à se faire entendre dans le processus de paix de l’Irlande du Nord . ^[191]En 1997, Clinton est retournée en Irlande du Nord pour donner la conférence inaugurale Joyce McCartan à l’ Université d’Ulster en l’honneur de la militante communautaire qu’elle avait rencontrée lors de sa visite à Belfast en 1995. ^{[192] [193]}

Eaux vives et autres enquêtes

Clinton a fait l’objet de plusieurs enquêtes menées par le Bureau américain de l’avocat indépendant , des comités du Congrès américain et la presse.

La controverse de Whitewater a attiré l’attention des médias depuis sa publication dans un rapport du New York Times pendant la campagne présidentielle de 1992 ^[194] et tout au long de son mandat de première dame. Les Clinton avaient perdu leur investissement de la fin des années 1970 dans la Whitewater Development Corporation ; en même temps, leurs partenaires dans cet investissement, Jim et Susan McDougal, exploitaient Madison Guaranty , une institution d’ épargne et de crédit qui retenait les services juridiques de Rose Law Firm ^[195]et peut avoir subventionné de manière inappropriée les pertes en eaux vives. Madison Guaranty a ensuite échoué et le travail de Clinton chez Rose a été examiné pour un éventuel conflit d’intérêts dans la représentation de la banque devant les régulateurs d’État que son mari avait nommés. ^[194] Elle dit avoir effectué des travaux minimes pour la banque. ^[196] Les avocats indépendants Robert Fiske et Kenneth Starr ont cité à comparaître les dossiers de facturation juridiques de Clinton; elle a dit qu’elle ne savait pas où ils étaient. ^{[197] [198]} Après une recherche de deux ans, les dossiers ont été trouvés dans la salle des livres de la Maison Blanche de la première dame et remis aux enquêteurs au début de 1996. ^[198]L’apparition tardive des documents a suscité un vif intérêt et une autre enquête sur la façon dont ils ont fait surface et où ils se trouvaient. ^[198] Le personnel de Clinton a attribué le problème aux changements continuels dans les zones de stockage de la Maison Blanche depuis le déménagement du manoir du gouverneur de l’Arkansas. ^[199] Le 26 janvier 1996, Clinton est devenue la première épouse d’un président américain à être assignée à témoigner devant un grand jury fédéral . ^[197] Après que plusieurs avocats indépendants aient enquêté, un rapport final a été publié en 2000 indiquant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves que l’un ou l’autre Clinton s’était livré à des actes criminels. ^[200]

Le jour de l’inauguration descend Pennsylvania Avenue pour commencer le deuxième mandat de Bill en tant que président, 20 janvier 1997

L’examen des licenciements de mai 1993 des employés du bureau de voyage de la Maison Blanche, une action connue sous le nom de ” Travelgate “, a commencé par des accusations selon lesquelles la Maison Blanche avait utilisé des irrégularités financières vérifiées dans le fonctionnement du bureau de voyage comme excuse pour remplacer le personnel par des amis. de l’Arkansas. ^[201] La découverte en 1996 d’une note de service de la Maison Blanche datant de deux ans a conduit l’enquête à se concentrer sur la question de savoir si Clinton avait orchestré les licenciements et si les déclarations qu’elle avait faites aux enquêteurs au sujet de son rôle dans les licenciements étaient vraies. ^{[202] [203]}Le rapport final de l’avocat indépendant de 2000 a conclu qu’elle était impliquée dans les licenciements et qu’elle avait fait des déclarations “factuellement fausses”, mais qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves qu’elle savait que les déclarations étaient fausses ou savait que ses actions entraîneraient des licenciements, pour la poursuivre . ^[204]

En mars 1994, des articles de journaux ont révélé que Clinton avait réalisé des bénéfices spectaculaires grâce au commerce à terme du bétail en 1978-1979. ^[205] La presse a fait des allégations selon lesquelles Clinton s’était engagé dans un conflit d’intérêts et avait déguisé un pot-de-vin. Plusieurs personnes ont analysé ses dossiers commerciaux, mais aucune enquête officielle n’a été menée et elle n’a jamais été accusée d’actes répréhensibles. ^[206]

Une conséquence de l’enquête “Travelgate” a été la découverte en juin 1996 d’un accès inapproprié de la Maison Blanche à des centaines de rapports de fond du FBI sur d’anciens employés républicains de la Maison Blanche, une affaire que certains ont appelée ” Filegate “. ^[207] Des accusations ont été portées selon lesquelles Clinton avait demandé ces fichiers et elle avait recommandé d’embaucher une personne non qualifiée pour diriger le bureau de sécurité de la Maison Blanche. ^[208] Le rapport final de l’avocat indépendant de 2000 n’a trouvé aucune preuve substantielle ou crédible que Clinton ait joué un rôle ou ait montré une inconduite dans l’affaire. ^[207]

Au début de 2001, une controverse a éclaté au sujet des cadeaux envoyés à la Maison Blanche; il y avait une question de savoir si les meubles étaient la propriété de la Maison Blanche ou la propriété personnelle des Clinton. Au cours de la dernière année du mandat de Bill Clinton, ces cadeaux ont été expédiés à la résidence privée des Clinton. ^{[209] [210]}

Sortie et tournée de It Takes a Village

En 1996, Clinton a présenté une vision pour les enfants américains dans le livre It Takes a Village: And Other Lessons Children Teach Us . En janvier 1996, elle a fait une tournée de livres dans dix villes et a fait de nombreuses apparitions à la télévision pour promouvoir le livre, ^[211] bien qu’elle ait été fréquemment frappée par des questions sur son implication dans les controverses Whitewater et Travelgate . ^{[212] [213]} Le livre a passé 18 semaines sur la liste des meilleures ventes du New York Times cette année-là, dont trois semaines au numéro un. ^[214] En 2000, il s’était vendu à 450 000 exemplaires en couverture rigide et à 200 000 autres en poche. ^[215]

Clinton a reçu le Grammy Award du meilleur album de mots parlés en 1997 pour l’enregistrement audio du livre. ^[216]

Réponse au scandale Lewinsky

En 1998, les préoccupations privées des Clinton ont fait l’objet de nombreuses spéculations lorsque des enquêtes ont révélé que le président s’était engagé dans une liaison extraconjugale avec Monica Lewinsky , stagiaire de 22 ans à la Maison Blanche . ^[217] Les événements entourant le scandale Lewinsky ont finalement conduit à la destitution du président par la Chambre des représentants ; il a ensuite été acquitté par le sénat. Lorsque les allégations contre son mari ont été rendues publiques pour la première fois, Hillary Clinton a déclaré que les allégations faisaient partie d’un « vaste complot de droite ». ^{[218] [219]} Elle a caractérisé les accusations contre Lewinsky comme les dernières d’une longue série organisée et collaborative d’accusations portées par les ennemis politiques de Bill.^[g] plutôt que tout acte répréhensible de son mari. Elle a dit plus tard qu’elle avait été induite en erreur par les affirmations initiales de son mari selon lesquelles aucune liaison n’avait eu lieu. ^[221] Après que les preuves des rencontres du président Clinton avec Lewinsky soient devenues incontestables, elle a publié une déclaration publique réaffirmant son engagement envers leur mariage. En privé, elle aurait été furieuse contre lui et ne savait pas si elle voulait rester dans le mariage. ^[222] Le personnel de la résidence de la Maison Blanche a remarqué un niveau de tension prononcé entre le couple pendant cette période. ^[223]

La réaction du public a varié. Les femmes admiraient sa force et son sang-froid dans des affaires privées rendues publiques. Ils ont sympathisé avec elle en tant que victime du comportement insensible de son mari et l’ont critiquée comme étant un facilitateur des indiscrétions de son mari. Ils l’ont également accusée de rester cyniquement dans un mariage raté afin de conserver ou même de favoriser sa propre influence politique. ^[224] À la suite des révélations, ses taux d’approbation du public ont grimpé à environ 70 %, le plus haut qu’ils aient jamais été. ^[224]Dans ses mémoires de 2003, elle attribue sa décision de rester mariée à “un amour qui dure depuis des décennies” et ajoute : “Personne ne me comprend mieux et personne ne peut me faire rire comme le fait Bill. Même après toutes ces années, il est toujours la personne la plus intéressante, la plus énergisante et la plus vivante que j’aie jamais rencontrée.” ^[225]

Les problèmes qui ont entouré le scandale Lewinsky ont laissé Bill Clinton avec d’importantes factures juridiques. En 2014, Hillary a déclaré qu’elle et Bill avaient quitté la Maison Blanche “non seulement fauchés, mais endettés”. La déclaration était peut-être littéralement exacte, mais ignorait le pouvoir de gain potentiellement énorme des anciens présidents qui prononcent des discours rémunérés après avoir quitté leurs fonctions. Le couple aurait également la possibilité d’obtenir des prêts auprès des banques. ^[226]

En octobre 2018, Hillary a déclaré dans une interview sur CBS News Sunday Morning que Bill avait raison de ne pas démissionner de ses fonctions et que la liaison de Bill avec Lewinsky ne constituait pas un abus de pouvoir car Lewinsky “était un adulte”. ^{[227] [228]}

Autres livres et initiatives

Parmi les autres livres publiés par Clinton lorsqu’elle était la première dame, citons Dear Socks, Dear Buddy: Kids ‘Letters to the First Pets (1998) et An Invitation to the White House: At Home with History (2000). En 2001, elle écrit une postface au livre pour enfants Beatrice’s Goat . ^[229]

Elle a été la présidente fondatrice de Save America’s Treasures , un effort national associant des fonds fédéraux à des dons privés pour préserver et restaurer des objets et des sites historiques. ^[230] Cela comprenait le drapeau qui a inspiré « The Star-Spangled Banner » et le site historique national des Premières Dames à Canton, Ohio . ^[59] Elle a également publié une chronique hebdomadaire dans un journal syndiqué intitulée “Talking It Over” de 1995 à 2000. ^{[231] [232]} Elle s’est concentrée sur ses expériences et celles des femmes, des enfants et des familles qu’elle a rencontrés lors de ses voyages à travers le monde. ^[3]

Tâches traditionnelles

Elle était à la tête du White House Millennium Council ^[233] et a animé Millennium Evenings, ^[234] une série de conférences sur les études à terme , dont l’une est devenue la première diffusion Web simultanée en direct de la Maison Blanche. ^[59] Clinton a également créé le premier White House Sculpture Garden, situé dans le Jacqueline Kennedy Garden , qui présentait de grandes œuvres d’art américaines contemporaines prêtées par des musées. ^[235]

À la Maison Blanche, Clinton a placé des objets d’artisanat donnés par des artisans américains contemporains, tels que de la poterie et de la verrerie, sur une exposition rotative dans les salles d’apparat . ^[59] Elle a supervisé la restauration de la salle bleue pour qu’elle soit historiquement authentique à la période de James Monroe , ^[236] et la salle des cartes à son apparence pendant la Seconde Guerre mondiale . ^[237] Travaillant avec le décorateur d’intérieur de l’Arkansas Kaki Hockersmith sur une période de huit ans, elle a supervisé de vastes efforts de redécoration financés par des fonds privés autour du bâtiment, essayant souvent de le rendre plus lumineux. ^[238] Celles-ci comprenaient le changement de la salle des traitéset une étude présidentielle pour avoir un look du XIXe siècle. ^[237] Dans l’ensemble, la redécoration a suscité des avis mitigés, le mobilier victorien du salon Lincoln étant le plus critiqué. ^[238] Clinton a organisé de nombreux événements à grande échelle à la Maison Blanche, notamment un dîner d’État pour les dignitaires chinois en visite, une célébration du Nouvel An au tournant du 21e siècle et un dîner d’État honorant le bicentenaire de la Maison Blanche en novembre. 2000. ^[59]

Sénat américain (2001–2009)

Élection du Sénat américain de 2000

Résultats des élections sénatoriales américaines de 2000 à New York. Clinton a remporté les comtés en bleu.

Lorsque le sénateur américain de longue date de New York, Daniel Patrick Moynihan , a annoncé sa retraite en novembre 1998, plusieurs personnalités démocrates de premier plan, dont le représentant Charles Rangel de New York, ont exhorté Clinton à se présenter pour son siège ouvert aux élections sénatoriales de 2000 . ^[239] Une fois qu’elle a décidé de se présenter, les Clinton ont acheté une maison au 15 Old House Lane à Chappaqua, New York , au nord de New York, en septembre 1999. ^[240] Elle est devenue la première épouse du président des États-Unis . être candidat à un mandat électif. ^[241] Initialement, Clinton s’attendait à affronter Rudy Giuliani—le maire de New York—comme son adversaire républicain aux élections. Giuliani s’est retiré de la course en mai 2000 après avoir reçu un diagnostic de cancer de la prostate et les questions liées à son mariage raté sont devenues publiques. Clinton a ensuite affronté Rick Lazio , un membre républicain de la Chambre des représentants des États-Unis qui représentait le 2e district du Congrès de New York . Tout au long de la campagne, les opposants ont accusé Clinton de faire du tapage , car elle n’avait jamais résidé dans l’État de New York ni participé à la politique de l’État avant la course au Sénat de 2000. ^[242]

Bill de Blasio était le directeur de campagne de Clinton. Elle a commencé son trajet vers le Sénat américain en visitant les 62 comtés de l’État, dans le cadre d’une « tournée d’écoute » en petits groupes. ^[243] Elle a consacré un temps considérable dans les régions traditionnellement républicaines du nord de l’État de New York . Clinton s’est engagée à améliorer la situation économique dans ces régions, promettant de fournir 200 000 emplois à l’État au cours de son mandat. Son plan comprenait des crédits d’impôt pour récompenser la création d’emplois et encourager les investissements des entreprises, en particulier dans le secteur de la haute technologie. Elle a appelé à des réductions d’impôts pour les frais de scolarité et les soins de longue durée. ^[244]

Le concours a attiré l’attention nationale. Lors d’un débat en septembre, la Lazio a commis une gaffe lorsqu’il a semblé envahir l’ espace personnel de Clinton en essayant de lui faire signer un accord de collecte de fonds. ^[245] Leurs campagnes, ainsi que l’effort initial de Giuliani, ont dépensé un record combiné de 90 millions de dollars. ^[246] Clinton a gagné l’élection le 7 novembre 2000, avec 55 pour cent du vote à 43 pour cent de Lazio. ^[245] Elle a prêté serment en tant que sénatrice américaine le 3 janvier 2001, et comme George W. Bush était encore à 17 jours de son investiture en tant que président après avoir remporté l’élection présidentielle de 2000, cela signifiait du 3 au 20 janvier qu’elle tenait simultanément les titres de Première Dame et de Sénateur – une première dans l’histoire des États-Unis. ^[247]

L’éditeur Simon & Schuster a versé à Clinton une avance quasi record de 8 millions de dollars en décembre 2000 pour son autobiographie, publiée en 2003, sous le titre Living History . ^[248]

Premier mandat

Reconstitution de l’assermentation d’Hillary Rodham Clinton en tant que sénatrice américaine par le vice-président Al Gore dans l’ ancienne salle du Sénat , sous le regard de Bill et Chelsea Photo officielle en tant que sénateur américain

Parce que le mandat de Bill Clinton en tant que président ne s’est terminé que 17 jours après sa prestation de serment, en entrant au Sénat, Clinton est devenue la première et jusqu’à présent la seule première dame à occuper simultanément les fonctions de sénateur et de première dame. Clinton a maintenu un profil public bas et a noué des relations avec les sénateurs des deux partis lorsqu’elle a commencé son mandat. ^[249] Elle a forgé des alliances avec des sénateurs à tendance religieuse en devenant une participante régulière au petit-déjeuner de prière du Sénat. ^{[155] [250]} Elle a siégé à cinq comités sénatoriaux : Comité du budget (2001–02), ^[251] Comité des services armés (2003–09), ^[252] Comité de l’environnement et des travaux publics (2001–09),Comité de la santé, de l’éducation, du travail et des pensions (2001-2009) ^[251] et Comité spécial sur le vieillissement . ^[253] Elle a également été membre de la Commission sur la sécurité et la coopération en Europe ^[254] (2001–09). ^[255]

À la suite des attentats terroristes du 11 septembre , Clinton a cherché à obtenir des fonds pour les efforts de rétablissement à New York et des améliorations de la sécurité dans son État. Travaillant avec le sénateur principal de New York, Chuck Schumer , elle a joué un rôle déterminant dans l’obtention d’un financement de 21 milliards de dollars pour le réaménagement du site du World Trade Center . ^[256] Elle a ensuite joué un rôle de premier plan dans l’enquête sur les problèmes de santé rencontrés par les premiers intervenants du 11 septembre . ^[257] Clinton a voté pour l’ USA Patriot Act en octobre 2001. En 2005, lorsque l’acte devait être renouvelé, elle a exprimé des inquiétudes concernant le rapport de la conférence de réautorisation de l’USA Patriot Act concernant les libertés civiles. ^[258]En mars 2006, elle a voté en faveur de la loi USA PATRIOT Improvement and Reauthorization Act de 2005 qui avait obtenu un large soutien majoritaire. ^[259]

Clinton a fermement soutenu l’ action militaire américaine de 2001 en Afghanistan , affirmant que c’était une chance de combattre le terrorisme tout en améliorant la vie des femmes afghanes qui ont souffert sous le gouvernement taliban. ^[260] Clinton a voté en faveur de la résolution sur la guerre en Irak d’octobre 2002 , qui autorisait le président George W. Bush à utiliser la force militaire contre l’Irak. ^[261]

Après le début de la guerre en Irak , Clinton s’est rendu en Irak et en Afghanistan pour visiter les troupes américaines qui y étaient stationnées. Lors d’une visite en Irak en février 2005, Clinton a noté que l’insurrection n’avait pas réussi à perturber les élections démocratiques tenues plus tôt et que certaines parties du pays fonctionnaient bien. ^[262] Observant que les déploiements de guerre épuisaient les forces régulières et de réserve, elle a co-introduit une législation pour augmenter la taille de l’ armée américaine régulière de 80 000 soldats pour alléger la pression. ^[263] Fin 2005, Clinton a déclaré que si un retrait immédiat d’Irak serait une erreur, la promesse de Bush de rester « jusqu’à ce que le travail soit fait » était également erronée, car elle donnait aux Irakiens « une invitation ouverte à ne pas s’occuper de eux-mêmes”.Sa position a provoqué de la frustration parmi les membres du Parti démocrate qui étaient en faveur d’un retrait rapide. ^[265] Clinton a soutenu le maintien et l’amélioration des prestations de santé pour les réservistes et a fait pression contre la fermeture de plusieurs bases militaires, en particulier celles de New York. ^{[266] [267]} Elle a utilisé sa position au Comité des services armés pour forger des relations étroites avec un certain nombre d’officiers militaires de haut rang. ^[267] En 2014 et 2015, Clinton s’était complètement inversée sur la résolution de la guerre en Irak, affirmant qu’elle “s’était trompée” et que le vote de soutien avait été une “erreur”. ^[268]

Clinton a voté contre les deux principaux programmes de réductions d’impôts du président Bush, la loi de 2001 sur la réconciliation de la croissance économique et des allégements fiscaux et la loi de 2003 sur la réconciliation des allègements fiscaux pour l’ emploi et la croissance . ^[269] Simon & Schuster a publié Living History : ^[248] Le livre a établi un record de ventes la première semaine pour une œuvre non romanesque, ^[270] s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires le premier mois suivant sa publication, ^[271] et a été traduit en douze langues étrangères. ^[272] L’enregistrement audio de Clinton du livre lui a valu une nomination pour le Grammy Award du meilleur album de mots parlés. ^[273]

Clinton a voté contre la confirmation en 2005 de John Roberts comme juge en chef des États-Unis et la confirmation en 2006 de Samuel Alito à la Cour suprême des États-Unis , faisant obstruction à cette dernière. ^{[274] [275]}

En 2005, Clinton a demandé à la Federal Trade Commission d’enquêter sur l’ apparition de scènes de sexe cachées dans le jeu vidéo controversé Grand Theft Auto: San Andreas . ^[276] Avec les sénateurs Joe Lieberman et Evan Bayh , elle a présenté le Family Entertainment Protection Act , destiné à protéger les enfants des contenus inappropriés trouvés dans les jeux vidéo. En 2004 et 2006, Clinton a voté contre l’ amendement fédéral sur le mariage qui visait à interdire le mariage homosexuel. ^{[269] [277]}

Cherchant à établir une «infrastructure progressiste» pour rivaliser avec celle du conservatisme américain , Clinton a joué un rôle formateur dans les conversations qui ont conduit à la fondation en 2003 du Center for American Progress de l’ancien chef de cabinet de l’administration Clinton, John Podesta , a partagé des aides avec Citizens for Responsibility . and Ethics in Washington , fondée en 2003 et a conseillé l’ancien antagoniste des Clinton, David Brock , Media Matters for America , créé en 2004 ^. cellule de crisepour gérer les messages politiques quotidiens. ^[279]

campagne de réélection 2006

En novembre 2004, Clinton a annoncé qu’elle briguerait un second mandat au Sénat. Elle a facilement remporté l’investiture démocrate face à l’opposition de l’activiste anti-guerre Jonathan Tasini . ^[280] La première favorite de l’investiture républicaine, la procureure de district du comté de Westchester , Jeanine Pirro , s’est retirée du concours après plusieurs mois de mauvaises performances de campagne. ^[281] L’adversaire éventuel de Clinton aux élections générales était le candidat républicain John Spencer , un ancien maire de Yonkers . Clinton a remporté l’élection le 7 novembre 2006, avec 67 % des voix contre 31 % pour Spencer ^[282] , emportant tous les soixante-deux comtés de New York sauf quatre. ^[283] Sa campagne a dépensé 36 millions de dollars pour sa réélection, plus que tout autre candidat au Sénat lors des élections de 2006. Certains démocrates l’ont critiquée pour avoir trop dépensé dans un concours unilatéral, tandis que certains partisans craignaient qu’elle ne laisse plus de fonds pour une éventuelle candidature présidentielle en 2008. ^[284] Au cours des mois suivants, elle a transféré 10 millions de dollars de ses fonds au Sénat. vers sa campagne présidentielle. ^[285]

Deuxième mandat

Clinton écoute le chef des opérations navales , l’amiral Michael Mullen , répondre à une question lors de son audition de confirmation en 2007 avec la commission des forces armées du Sénat

Clinton s’est opposée à l’ afflux de troupes de la guerre d’Irak en 2007 , pour des raisons à la fois militaires et politiques nationales (l’année suivante, elle reconnaissait en privé que l’afflux avait été un succès). ^[h] En mars de cette année-là, elle a voté en faveur d’un projet de loi sur les dépenses de guerre qui obligeait le président Bush à commencer à retirer ses troupes d’Irak avant une date limite ; il est passé presque complètement dans le sens des partis ^[287] mais a ensuite été opposé par le veto de Bush. En mai, un projet de loi de compromis sur le financement de la guerre qui supprimait les délais de retrait mais liait le financement à des critères de progrès pour le gouvernement irakien a été adopté par le Sénat par un vote de 80 voix contre 14 et serait signé par Bush ; Clinton était l’un de ceux qui ont voté contre. ^[288] Elle a répondu au général David Petraeus’s Septembre 2007 Rapport au Congrès sur la situation en Irak en disant: “Je pense que les rapports que vous nous fournissez nécessitent vraiment une suspension volontaire de l’incrédulité.” ^[289]

En mars 2007, en réponse à la polémique sur le limogeage des procureurs américains , Clinton demande au procureur général Alberto Gonzales de démissionner. ^[290] En ce qui concerne le projet de loi de réforme de l’immigration très médiatisé et vivement débattu connu sous le nom de Comprehensive Immigration Reform Act of 2007 , Clinton a voté plusieurs fois en faveur du projet de loi, qui n’a finalement pas réussi à gagner cloture . ^[291]

Alors que la crise financière de 2007-2008 atteignait son apogée avec la crise de liquidité de septembre 2008, Clinton a soutenu le projet de sauvetage du système financier américain , votant en faveur de la loi de 700 milliards de dollars qui a créé le Troubled Asset Relief Program , affirmant qu’il représentait le intérêts du peuple américain. Il a adopté le Sénat 74-25. ^[292]

En 2007, Clinton et le sénateur de Virginie, Jim Webb , ont demandé une enquête pour déterminer si les gilets pare-balles distribués aux soldats en Irak étaient adéquats. ^[293]

campagne présidentielle 2008

Clinton se préparait à une éventuelle candidature à la présidence des États-Unis depuis au moins début 2003. ^[294] Le 20 janvier 2007, elle a annoncé via son site Internet la formation d’un comité exploratoire présidentiel pour l’ élection présidentielle américaine de 2008 , déclarant : « Je suis partant et je suis partant pour gagner.” ^[295] Aucune femme n’avait jamais été nommée par un grand parti à la présidence et aucune première dame ne s’était jamais présentée à la présidence. Lorsque Bill Clinton est devenu président en 1993, une confiance aveuglea été établie; en avril 2007, les Clinton ont liquidé la confiance aveugle pour éviter la possibilité de conflits éthiques ou d’embarras politiques alors qu’Hillary entreprenait sa course présidentielle. Des déclarations ultérieures ont révélé que la valeur du couple s’élevait désormais à plus de 50 millions de dollars. ^[296] Ils avaient gagné plus de 100 millions de dollars depuis 2000, la plupart provenant des livres, des allocutions et d’autres activités de Bill. ^[297]

Clinton à la Convention nationale de la CDA de 2007

Tout au long de la première moitié de 2007, Clinton a dirigé les candidats en lice pour l’investiture présidentielle démocrate dans les sondages d’opinion pour l’élection . Le sénateur Barack Obama de l’Illinois et l’ancien sénateur John Edwards de Caroline du Nord étaient ses principaux concurrents. ^[261] La plus grande menace pour sa campagne était son soutien passé à la guerre en Irak, à laquelle Obama s’était opposé depuis le début. ^[261] Clinton et Obama ont tous deux établi des records de collecte de fonds précoce, échangeant l’argent en tête chaque trimestre. ^[298] À la fin d’octobre, Clinton s’est mal comporté dans sa performance de débat contre Obama, Edwards et ses autres adversaires. ^{[299] [300]}Le message de changement d’Obama a commencé à mieux résonner auprès de l’électorat démocrate que le message d’expérience de Clinton. ^[301]

Clinton en campagne au Augsburg College de Minneapolis, Minnesota , deux jours avant le Super Tuesday 2008

Lors du premier vote de 2008, elle s’est classée troisième au caucus démocrate de l’Iowa le 3 janvier derrière Obama et Edwards. ^[302] Obama a gagné du terrain dans les sondages nationaux au cours des jours suivants, tous les sondages prédisant une victoire pour lui à la primaire du New Hampshire . ^[303] Clinton y a remporté une victoire surprise le 8 janvier, battant Obama de justesse. ^[304] C’était la première fois qu’une femme remportait la primaire présidentielle d’un grand parti américain aux fins de la sélection des délégués. ^[305]Les explications du retour de Clinton dans le New Hampshire variaient, mais étaient souvent centrées sur le fait qu’elle était vue avec plus de sympathie, en particulier par les femmes, après que ses yeux se sont remplis de larmes et que sa voix s’est brisée en répondant à la question d’un électeur la veille de l’élection. ^[306]

La nature du concours s’est fracturée dans les jours suivants. Plusieurs remarques de Bill Clinton et d’autres substituts, ^[307] et une remarque d’Hillary Clinton concernant Martin Luther King Jr. et Lyndon B. Johnson , ^[i] ont été perçues par beaucoup comme, accidentellement ou intentionnellement, limitant Obama en tant que candidat à orientation raciale ou autrement nier la signification post-raciale et les réalisations de sa campagne. ^[308] Malgré les tentatives d’Hillary et d’Obama de minimiser la question, le vote démocrate est devenu plus polarisé en conséquence, Clinton perdant une grande partie de son soutien parmi les Afro-Américains. ^{[307] [309]} Elle a perdu par une marge de deux contre un contre Obama lors de la primaire du 26 janvier en Caroline du Sud ., ^[309] mise en place, avec Edwards abandonnant bientôt, un concours intense à deux pour les vingt-deux États du Super Tuesday du 5 février . Bill Clinton avait fait plus de déclarations attirant les critiques pour leurs implications raciales perçues à la fin de la campagne de Caroline du Sud, et son rôle était considéré comme suffisamment préjudiciable pour elle qu’une vague de partisans à l’intérieur et à l’extérieur de la campagne a déclaré que l’ancien président “doit s’arrêter” . ^[310] La campagne de Caroline du Sud avait causé des dommages durables à Clinton, érodant son soutien au sein de l’establishment démocrate et conduisant à l’approbation prisée d’Obama par Ted Kennedy. ^[311]

Votes populaires État par État lors des primaires et des caucus démocrates, ombragés par pourcentage de victoires : Obama en violet, Clinton en vert. (Les gagnants des votes populaires et les gagnants des délégués différaient dans le New Hampshire, le Nevada, le Missouri, le Texas et Guam.)

Lors du Super Tuesday, Clinton a remporté les plus grands États, tels que la Californie , New York , le New Jersey et le Massachusetts , tandis qu’Obama a remporté davantage d’États ; ^[312] ils ont divisé presque également le vote populaire total. ^[313] Mais Obama gagnait plus de délégués promis pour sa part du vote populaire en raison d’une meilleure exploitation des règles d’allocation proportionnelle démocrates. ^[314]

La campagne de Clinton avait compté remporter l’investiture d’ici le Super Tuesday et n’était pas préparée financièrement et logistiquement à un effort prolongé; à la traîne dans la collecte de fonds sur Internet lorsque Clinton a commencé à prêter de l’argent à sa campagne. ^{[301] [315]} Il y avait une agitation continue au sein du personnel de campagne et elle a effectué plusieurs changements de personnel de haut niveau. ^{[315] [316]} Obama a remporté les onze concours de février suivants à travers le pays, souvent par de larges marges et a pris une avance significative sur Clinton. ^{[314] [315]} Le 4 mars, Clinton a rompu la série de défaites en gagnant entre autres dans l’Ohio , ^[315]où sa critique de l’ALENA, un héritage majeur de la présidence de son mari, a aidé dans un État où l’accord commercial était impopulaire. ^[317] Tout au long de la campagne, Obama a dominé les caucus , pour lesquels la campagne de Clinton a largement ignoré et n’a pas réussi à se préparer. ^{[301] [314]} Obama a bien réussi dans les primaires où les Afro-Américains ou les électeurs plus jeunes, diplômés d’université ou plus aisés étaient fortement représentés; Clinton a bien réussi dans les primaires où prédominaient les électeurs blancs hispaniques ou plus âgés, sans formation universitaire ou issus de la classe ouvrière. ^{[318] [319]} Derrière dans les délégués, le meilleur espoir de Clinton de gagner la nomination est venu en persuadant les superdélégués non engagés et nommés par le parti . ^[320]

Clinton parle au nom de son ancien rival, Barack Obama, lors de la deuxième nuit de la Convention nationale démocrate de 2008

Après les primaires finales du 3 juin 2008, Obama avait gagné suffisamment de délégués pour devenir le candidat présumé . ^[321] Dans un discours devant ses partisans le 7 juin, Clinton a mis fin à sa campagne et a approuvé Obama. ^[322] À la fin de la campagne, Clinton avait remporté 1 640 délégués promis contre les 1 763 d’Obama ; ^[323] au moment du décrochement, Clinton avait 286 superdélégués sur les 395 d’Obama, ^[324] avec ces chiffres passant à 256 contre 438 une fois qu’Obama a été reconnu vainqueur. ^[323] Clinton et Obama ont chacun reçu plus de 17 millions de voix au cours du processus de nomination ^[j] , les deux battant le record précédent. ^[325]Clinton a été la première femme à se présenter à la primaire ou au caucus de chaque État et elle a éclipsé, par une très large marge, les notes de la membre du Congrès Shirley Chisholm en 1972 pour la plupart des votes recueillis et des délégués remportés par une femme. ^[305] Clinton a prononcé un discours passionné soutenant Obama lors de la Convention nationale démocrate de 2008 et a fréquemment fait campagne pour lui à l’automne 2008, qui s’est conclue par sa victoire sur McCain aux élections générales du 4 novembre. ^[326] La campagne de Clinton s’est soldée par de lourdes dettes ; elle devait des millions de dollars à des fournisseurs extérieurs et a annulé les 13 millions de dollars qu’elle lui avait prêtés elle-même. La dette a finalement été remboursée au début de 2013. ^[327]

Portrait officiel du secrétaire d’État, 2009

Secrétaire d’État (2009-2013)

Nomination et validation

La juge associée Kathryn Oberly de la Cour d’appel de DC administre le serment de secrétaire d’État à Hillary Rodham Clinton alors que son mari Bill Clinton tient la Bible

À la mi-novembre 2008, le président élu Obama et Clinton ont discuté de la possibilité qu’elle occupe le poste de secrétaire d’État dans son administration. ^[328] Elle était initialement assez réticente, mais le 20 novembre, elle a dit à Obama qu’elle accepterait le poste. ^{[329] [330]} Le 1er décembre, le président élu Obama a officiellement annoncé que Clinton serait son candidat au poste de secrétaire d’État. ^{[331] [332]} Clinton a dit qu’elle ne voulait pas quitter le Sénat, mais que le nouveau poste représentait une “aventure difficile et excitante”. ^[332]Dans le cadre de la nomination et pour éviter les conflits d’intérêts, Bill Clinton a accepté plusieurs conditions et restrictions concernant ses activités en cours et ses efforts de collecte de fonds pour la Fondation William J. Clinton et la Clinton Global Initiative . ^[333]

La nomination nécessitait un correctif Saxbe , adopté et promulgué en décembre 2008. ^[334] Les auditions de confirmation devant la commission des relations étrangères du Sénat ont commencé le 13 janvier 2009, une semaine avant l’investiture d’Obama ; deux jours plus tard, le comité a voté 16-1 pour approuver Clinton. ^[335] À ce moment-là, sa cote d’approbation publique avait atteint 65 %, le point le plus élevé depuis le scandale Lewinsky. ^[336] Le 21 janvier 2009, Clinton a été confirmé dans le Sénat plein par un vote de 94-2. ^[337] Clinton a prêté serment au poste de secrétaire d’État et a démissionné du Sénat plus tard dans la journée. ^[338]Elle est devenue la première ancienne première dame à être membre du Cabinet des États-Unis . ^[339]

Première moitié de mandat

Clinton et Obama au 21e sommet de l’OTAN , avril 2009

Clinton a passé ses premiers jours en tant que secrétaire d’État à téléphoner à des dizaines de dirigeants mondiaux et à indiquer que la politique étrangère américaine changerait de direction : « Nous avons beaucoup de dégâts à réparer. ^[340] Elle a préconisé un rôle élargi dans les questions économiques mondiales pour le Département d’État et a cité la nécessité d’une présence diplomatique américaine accrue, en particulier en Irak où le Département de la Défense avait mené des missions diplomatiques . ^[341] Clinton a annoncé la plus ambitieuse de ses réformes ministérielles, la Quadrennial Diplomacy and Development Review , qui établit des objectifs spécifiques pour les missions diplomatiques du Département d’État à l’étranger ; il a été modélisé après un processus similaireau ministère de la Défense qu’elle connaissait depuis son passage à la commission sénatoriale des forces armées . ^[342] Le premier examen de ce type a été publié à la fin de 2010. Il appelait les États-Unis à diriger par le biais du « pouvoir civil » comme un moyen rentable de répondre aux défis internationaux et de désamorcer les crises. ^[343] Il a également cherché à institutionnaliser les objectifs d’autonomisation des femmes à travers le monde. ^[186] Une cause défendue par Clinton tout au long de son mandat était l’adoption de cuisinières dans les pays en développement, pour favoriser une préparation alimentaire plus propre et plus respectueuse de l’environnement et réduire les dangers de la fumée pour les femmes. ^[329]

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Clinton tiennent un “bouton de réinitialisation”, mars 2009

Lors d’un débat interne en 2009 concernant la guerre en Afghanistan, Clinton s’est rangé du côté des recommandations de l’armée pour une « poussée maximale en Afghanistan », recommandant 40 000 soldats et aucun délai public pour le retrait. Elle l’a emporté sur l’opposition du vice-président Joe Biden , mais a finalement soutenu le plan de compromis d’Obama d’envoyer 30 000 soldats supplémentaires et de lier la poussée à un calendrier de retrait éventuel . ^{[267] [344]} En mars 2009, Clinton a présenté au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov un ” bouton de réinitialisation ” symbolisant les tentatives américaines de reconstruire les liens avec ce pays sous son nouveau président, Dmitri Medvedev . ^{[345] [346]} Lela séance photo est restée dans les mémoires pour une mauvaise traduction en russe. La politique, connue sous le nom de réinitialisation russe , a conduit à une meilleure coopération dans plusieurs domaines pendant le mandat de Medvedev. ^[345] Les relations allaient toutefois se détériorer considérablement après le retour de Vladimir Poutine au poste en 2012. ^[347] En octobre 2009, lors d’un voyage en Suisse, l’intervention de Clinton surmonte les accrocs de dernière minute et sauve la signature d’un accord turc historique . –Accord arménien qui a établi des relations diplomatiques et ouvert la frontière entre les deux nations longtemps hostiles. ^{[348] [349]}Au Pakistan, elle s’est engagée dans plusieurs discussions inhabituellement directes avec des étudiants, des animateurs de talk-show et des anciens tribaux, dans le but de réparer l’image pakistanaise des États-Unis ^{[184] [k]} À partir de 2010, elle a aidé à organiser un isolement diplomatique et des sanctions internationales régime contre l’Iran, dans le but de forcer la réduction du programme nucléaire de ce pays ; cela conduirait finalement à l’ approbation du plan d’action global conjoint multinational en 2015. ^{[329] [351] [352]}

Clinton et Obama ont forgé une bonne relation de travail sans luttes de pouvoir ; elle était une joueuse d’équipe au sein de l’administration et une défenseuse de celle-ci à l’extérieur et veillait à ce que ni elle ni son mari n’éclipsent le président. ^{[353] [354]} Clinton a formé une alliance avec le secrétaire à la Défense Gates car ils partageaient des perspectives stratégiques similaires. ^[355] Obama et Clinton ont tous deux abordé la politique étrangère comme un exercice pragmatique largement non idéologique. ^[329] Elle le rencontrait chaque semaine mais n’avait pas la relation étroite et quotidienne que certains de ses prédécesseurs avaient eue avec leurs présidents ; ^[354] en outre, certains domaines clés de l’élaboration des politiques étaient confinés à la Maison Blanche ou au Pentagone. ^{[356] [357]}Néanmoins, le président avait confiance en ses actions. ^[329]

Membres du service d’accueil à la base aérienne d’Andersen , Guam , octobre 2010

Dans un discours préparé en janvier 2010, Clinton a établi des analogies entre le rideau de fer et l’Internet libre et non libre. ^[358] Les responsables chinois ont réagi négativement à son égard. Le discours a attiré l’attention car c’était la première fois qu’un haut responsable américain définissait clairement Internet comme un élément clé de la politique étrangère américaine. ^[359]

En juillet 2010, elle s’est rendue en Corée du Sud, où elle et Cheryl Mills ont travaillé pour convaincre SAE-A, un grand sous-traitant de vêtements, d’investir en Haïti malgré les profondes inquiétudes de l’entreprise concernant les projets d’augmentation du salaire minimum. À l’été 2010, la société sud-coréenne a signé un contrat avec le département d’État américain, garantissant que le parc industriel de Caracol aurait un locataire clé. ^[360] Cela faisait partie du programme “reconstruire en mieux” lancé par son mari, nommé envoyé spécial de l’ONU en Haïti en 2009 après qu’une saison de tempête tropicale a causé 1 milliard de dollars de dommages à l’île. ^[361] En janvier 2011, Clinton s’est rendu en Haïti afin d’aider à ouvrir la voie à l’élection de Michel Martelly . ^[362]

Deuxième moitié de mandat

Les manifestations égyptiennes de 2011 ont posé la crise de politique étrangère la plus difficile à ce jour pour l’administration Obama. ^[363] La réponse publique de Clinton a rapidement évolué d’une première évaluation selon laquelle le gouvernement d’ Hosni Moubarak était « stable », à une position selon laquelle il devait y avoir une « transition ordonnée [vers] un gouvernement démocratique participatif », à une condamnation de la violence contre les manifestants. ^{[364] [365]} Obama en est venu à compter sur les conseils, l’organisation et les relations personnelles de Clinton dans la réponse en coulisse aux développements. ^[363] Comme le printemps arabeles manifestations se sont répandues dans toute la région, Clinton a été à l’avant-garde d’une réponse américaine qu’elle a reconnue parfois contradictoire, soutenant certains régimes tout en soutenant les manifestants contre d’autres. ^[366]

Military intervention in Libya on March 29, 2011. She is standing behind a blue podium with a sign that has the words “THE LONDON CONFERENCE ON LIBYA” printed in white-on-blue text in capital letters.’ height=”225″ data-src=”//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4d/US_Secretary_of_State_at_the_London_Conference_on_Libya_%285570842641%29.jpg/150px-US_Secretary_of_State_at_the_London_Conference_on_Libya_%285570842641%29.jpg” width=”150″> Military intervention in Libya on March 29, 2011. She is standing behind a blue podium with a sign that has the words “THE LONDON CONFERENCE ON LIBYA” printed in white-on-blue text in capital letters.’ height=”225″ data-src=”//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4d/US_Secretary_of_State_at_the_London_Conference_on_Libya_%285570842641%29.jpg/150px-US_Secretary_of_State_at_the_London_Conference_on_Libya_%285570842641%29.jpg” width=”150″> La réunion de Londres pour discuter de l’intervention militaire de l’OTAN en Libye, 29 mars 2011

Alors que la guerre civile libyenne a eu lieu, le virage de Clinton en faveur de l’intervention militaire l’a alignée sur l’ ambassadrice à l’ONU Susan Rice et sur la figure du Conseil de sécurité nationale Samantha Power . Ce fut un tournant clé pour surmonter l’opposition de l’administration interne du secrétaire à la Défense Gates, du conseiller à la sécurité Thomas E. Donilon et du conseiller contre le terrorisme John Brennan pour obtenir le soutien et l’approbation arabe et onusienne de l’ intervention militaire de 2011 en Libye . ^{[366] [367] [368]} La secrétaire Clinton a déclaré au Congrès que l’administration n’avait pas besoin de l’autorisation du Congrèspour son intervention militaire en Libye, malgré les objections de certains membres des deux parties selon lesquelles l’administration violait la résolution sur les puissances de guerre . Le conseiller juridique du Département d’État a soutenu le même point lorsque la limite de 60 jours de la résolution pour les guerres non autorisées a été adoptée (un point de vue qui a prévalu dans un débat juridique au sein de l’administration Obama). ^[369] Plus tard, Clinton a utilisé les alliés des États-Unis et ce qu’elle a appelé le “pouvoir de convocation” pour promouvoir l’unité parmi les rebelles libyens alors qu’ils renversaient finalement le régime de Kadhafi . ^[367] Les séquelles de la guerre civile libyenne ont vu le pays devenir un État défaillant . ^[370]La sagesse de l’intervention et l’interprétation de ce qui s’est passé ensuite deviendraient l’objet d’un débat considérable. ^{[371] [372] [373]}

En avril 2011, lors des délibérations internes du cercle le plus proche des conseillers du président sur l’opportunité d’ordonner aux forces spéciales américaines de mener un raid au Pakistan contre Oussama ben Laden , Clinton faisait partie de ceux qui ont plaidé en sa faveur, affirmant que l’importance d’obtenir Ben Laden l’emportait sur les risques. à la relation des États-Unis avec le Pakistan. ^{[374] [375]} Suite à l’achèvement de la mission le 2 mai ayant entraîné la mort de ben Laden , Clinton a joué un rôle clé dans la décision de l’administration de ne pas publier de photographies du chef d’Al-Qaïda décédé. ^[376]Lors de discussions internes concernant l’Irak en 2011, Clinton a plaidé pour le maintien d’une force résiduelle allant jusqu’à 10 000 à 20 000 soldats américains là-bas. (Tous ont fini par être retirés après l’échec des négociations pour un accord révisé sur le statut des forces entre les États-Unis et l’Irak .) ^{[267] [377]}

Clinton avec la lauréate du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi lors de sa visite au Myanmar en décembre 2011

Dans un discours devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en décembre 2011, Clinton a déclaré que «les droits des homosexuels sont des droits de l’homme» et que les États-Unis plaideraient pour les droits des homosexuels et la protection juridique des homosexuels à l’étranger. ^[378] La même période l’a vue surmonter l’opposition de l’administration interne avec un appel direct à Obama et organiser la première visite en Birmanie d’un secrétaire d’État américain depuis 1955. Elle a rencontré des dirigeants birmans ainsi que la chef de l’opposition Aung San Suu Kyi et a demandé pour soutenir les réformes démocratiques birmanes de 2011 . ^{[379] [380]} Elle a également dit que le 21e siècle serait “le siècle du Pacifique de l’Amérique”, ^[381]une déclaration qui faisait partie du “pivot vers l’Asie” de l’administration Obama . ^[382]

Pendant la guerre civile syrienne , Clinton et l’administration Obama ont d’abord cherché à persuader le président syrien Bashar al-Assad d’engager des manifestations populaires avec des réformes. Alors que la violence gouvernementale aurait augmenté en août 2011, ils l’ont appelé à démissionner de la présidence. ^[383] L’administration s’est jointe à plusieurs pays pour fournir une assistance non létale aux soi-disant rebelles opposés au gouvernement Assad et aux groupes humanitaires travaillant en Syrie. ^[384]À la mi-2012, Clinton a formé un plan avec le directeur de la CIA, David Petraeus, pour renforcer davantage l’opposition en armant et en entraînant des groupes contrôlés de rebelles syriens. La proposition a été rejetée par les responsables de la Maison Blanche qui hésitaient à s’empêtrer dans le conflit, craignant que des extrémistes cachés parmi les rebelles ne retournent les armes contre d’autres cibles. ^{[379] [385]}

En décembre 2012, Clinton a été hospitalisée pendant quelques jours pour le traitement d’un caillot sanguin dans son sinus veineux transverse droit . ^[386] Ses médecins avaient découvert le caillot lors d’un examen de suivi d’une commotion cérébrale qu’elle avait subie lorsqu’elle s’était évanouie et était tombée près de trois semaines plus tôt, à la suite d’une déshydratation sévère due à une affection intestinale virale acquise lors d’un voyage en Europe. ^{[386] [387]} Le caillot, qui n’a causé aucune lésion neurologique immédiate, a été traité avec des médicaments anticoagulants , et ses médecins ont déclaré qu’elle s’était complètement rétablie. ^{[387] [388] [l]}

Thèmes généraux

Clinton, ainsi que des membres de l’équipe de sécurité nationale, reçoivent une mise à jour sur l’opération Neptune Spear dans la salle de crise de la Maison Blanche le 1er mai 2011. Tout le monde dans la salle regarde un flux en direct de drones opérant au-dessus du complexe d’Oussama ben Laden.

Tout au long de son mandat (et mentionné dans son dernier discours concluant), Clinton considérait le « smart power » comme la stratégie pour affirmer le leadership et les valeurs des États-Unis. Dans un monde de menaces variées, de gouvernements centraux affaiblis et d’entités non gouvernementales de plus en plus importantes, la puissance intelligente a combiné la puissance dure militaire avec la diplomatie et les capacités de puissance douce des États-Unis dans l’économie mondiale, l’aide au développement, la technologie, la créativité et la défense des droits de l’homme. ^{[367] [393]} À ce titre, elle est devenue la première secrétaire d’État à mettre en œuvre méthodiquement l’approche du pouvoir intelligent. ^[394] Dans les débats sur l’utilisation de la force militaire, elle était généralement l’une des plus bellicistesvoix dans l’administration. ^{[267] [355] [377]} En août 2011, elle a salué l’intervention militaire multinationale en cours en Libye et la réponse initiale des États-Unis à la guerre civile syrienne comme des exemples de puissance intelligente en action. ^[395]

Clinton a considérablement élargi l’utilisation des médias sociaux par le Département d’État , y compris Facebook et Twitter, pour faire passer son message et aider à responsabiliser les citoyens des pays étrangers vis-à-vis de leurs gouvernements. ^[367] Et dans la tourmente du Moyen-Orient, Clinton a particulièrement vu une opportunité de faire avancer l’un des thèmes centraux de son mandat, l’autonomisation et le bien-être des femmes et des filles dans le monde. ^[186] De plus, dans une formulation connue sous le nom de « doctrine Hillary », elle considérait les droits des femmes comme essentiels pour les intérêts de sécurité des États-Unis, en raison d’un lien entre le niveau de violence à l’égard des femmes et l’inégalité entre les sexes au sein d’un État, et l’instabilité et défi à la sécurité internationale de cet État. ^{[353] [396]}À leur tour, les femmes du monde entier ont tendance à trouver plus d’opportunités et, dans certains cas, à se sentir plus en sécurité, grâce à ses actions et à sa visibilité. ^[397]

Clinton a visité 112 pays au cours de son mandat, faisant d’elle la secrétaire d’État la plus ^{voyagée [398] [m]} ( le magazine Time a écrit que “l’endurance de Clinton est légendaire”.) ^[367] La ​​première secrétaire d’État à visiter des pays comme le Togo et Timor oriental , elle pensait que les visites en personne étaient plus importantes que jamais à l’ère du virtuel. ^[401] Dès mars 2011, elle a indiqué qu’elle n’était pas intéressée par un second mandat de secrétaire d’État si Obama était réélu en 2012 ; ^[368] en décembre 2012, suite à cette réélection, Obama a nommé le sénateur John Kerryêtre le successeur de Clinton. ^[387] Son dernier jour en tant que secrétaire d’État était le 1er février 2013. ^[402] Lors de son départ, les analystes ont fait remarquer que le mandat de Clinton n’avait apporté aucune percée diplomatique de signature comme certains autres secrétaires d’État l’avaient accompli, ^{[356] [357]} et a souligné sa concentration sur des objectifs qu’elle pensait moins tangibles mais qui auraient un effet plus durable. ^[403] Elle a également été critiquée pour avoir accepté des millions de dollars de dons de gouvernements étrangers à la Fondation Clinton pendant son mandat de secrétaire d’État. ^[404]

Attaque de Benghazi et audiences ultérieures

Obama et Clinton rendent hommage aux victimes de l’ attaque de Benghazi lors de la cérémonie de transfert des restes, qui s’est tenue à la base aérienne d’Andrews le 14 septembre 2012

Le 11 septembre 2012, la mission diplomatique américaine à Benghazi, en Libye, a été attaquée , entraînant la mort de l’ambassadeur américain, J. Christopher Stevens et de trois autres Américains. L’attaque, les questions entourant la sécurité du consulat américain et les diverses explications données par la suite par les responsables de l’administration sur ce qui s’était passé sont devenues politiquement controversées aux États-Unis ^[405] Le 15 octobre, Clinton a pris la responsabilité de la question des manquements à la sécurité en disant que les différents les explications étaient dues à l’inévitable brouillard de confusion de la guerre après de tels événements. ^{[405] [406]}

Le 19 décembre, un panel dirigé par Thomas R. Pickering et Michael Mullen a publié son rapport sur la question. Il a vivement critiqué les responsables du département d’État à Washington pour avoir ignoré les demandes de plus de gardes et de mises à niveau de sécurité et pour ne pas avoir adapté les procédures de sécurité à un environnement de sécurité qui se détériore. ^[407] Il a concentré ses critiques sur le Bureau de la sécurité diplomatique et le Bureau des affaires du Proche-Orient du département ; quatre fonctionnaires du Département d’État au niveau de secrétaire adjoint et au-dessous ont été démis de leurs fonctions en conséquence. ^[408] Clinton a déclaré qu’elle acceptait les conclusions du rapport et que des changements étaient en cours pour mettre en œuvre les recommandations suggérées.^[407]

Clinton a témoigné devant deux commissions des affaires étrangères du Congrès le 23 janvier 2013 concernant l’attaque de Benghazi. Elle a défendu ses actions en réponse à l’incident et, tout en acceptant la responsabilité formelle, a déclaré qu’elle n’avait joué aucun rôle direct dans des discussions spécifiques concernant la sécurité du consulat. ^[409]Les républicains du Congrès l’ont interpellée sur plusieurs points, auxquels elle a répondu. En particulier, après des questions persistantes sur la question de savoir si l’administration avait émis ou non des “points de discussion” inexacts après l’attaque, Clinton a répondu par la réplique très citée : “Avec tout le respect que je vous dois, le fait est que nous avons eu quatre Américains morts. Était-ce parce que d’une manifestation ou était-ce à cause de gars en promenade un soir qui ont décidé qu’ils allaient tuer des Américains ? Quelle différence cela fait-il à ce stade ? C’est notre travail de comprendre ce qui s’est passé et de faire tout ce que nous pouvons pour éviter que cela ne se reproduise, sénateur.” ^{[409] [410]} En novembre 2014, le House Intelligence Committeea publié un rapport concluant qu’il n’y avait eu aucun acte répréhensible dans la réponse de l’administration à l’attaque. ^[411]

Le House Select Committee sur Benghazi a été créé en mai 2014 et a mené une enquête de deux ans sur l’attaque de 2012. ^[412] Ses actions ont souvent été vues à travers le prisme de la politique intérieure. ^{[412] [413]} Ce fut particulièrement le cas en septembre 2015, lorsque le chef de la majorité à la Chambre, Kevin McCarthy , a crédité les audiences de Benghazi de la baisse du nombre de sondages de Clinton, contredisant ainsi les points de discussion précédents des républicains sur l’enquête. ^{[412] [414]} Le 22 octobre 2015, Clinton a témoigné lors d’une séance d’une journée et d’une nuit devant le comité. ^{[415] [416]}L’audience comprenait de nombreux échanges houleux entre les membres du comité et Clinton et entre les membres du comité eux-mêmes. ^[415] Clinton a été largement considéré comme sortant en grande partie indemne de l’audience, en raison de ce que les médias ont perçu comme un comportement calme et imperturbable et d’une série de questions longues, sinueuses et répétitives de la part du comité. ^[417] Le comité a publié des rapports finaux concurrents en juin 2016 qui ont rompu avec les lignes partisanes. ^[412] Le rapport républicain a offert de nouveaux détails sur l’attaque, mais aucune nouvelle preuve de la culpabilité de Clinton. ^[413]

Controverse par e-mail

Clinton abordant la controverse sur les e-mails avec les médias au siège de l’ ONU le 10 mars 2015

Une controverse a éclaté en mars 2015, lorsque l’ inspecteur général du département d’État a révélé que Clinton avait utilisé exclusivement des comptes de messagerie personnels sur un serveur privé non gouvernemental – au lieu de comptes de messagerie gérés sur des serveurs du gouvernement fédéral – lorsqu’elle menait des activités officielles pendant son mandat. secrétaire d’État. Certains experts, fonctionnaires, membres du Congrès et opposants politiques ont soutenu que son utilisation d’un logiciel de système de messagerie privé et d’un serveur privé violait les protocoles et procédures du Département d’État, ainsi que les lois et réglementations fédérales régissant les exigences en matière de tenue de registres . ^[418]La controverse s’est produite dans le contexte de la campagne électorale présidentielle de Clinton en 2016 et des auditions tenues par le House Select Committee sur Benghazi. ^{[419] [420]}

” n’aurait jamais dû être transmis via un système personnel non classifié”. Ils ont également déclaré sans équivoque que ces informations classifiées n’auraient jamais dû être stockées en dehors des systèmes informatiques sécurisés du gouvernement. Clinton avait déclaré pendant des mois qu’elle ne conservait aucune information classifiée sur le serveur privé qu’elle avait installé chez elle. ^[421]La politique du gouvernement, réitérée dans l’accord de non-divulgation signé par Clinton dans le cadre de l’obtention de son habilitation de sécurité, est que les informations sensibles peuvent être considérées comme classifiées même si elles ne sont pas marquées comme telles. ^[422] Après que des allégations ont été soulevées selon lesquelles certains des e-mails en question appartenaient à la catégorie dite « nés classifiés », une enquête du FBI a été lancée concernant la manière dont les informations classifiées étaient traitées sur le serveur Clinton. ^[423] Le New York Times a rapporté en février 2016 que près de 2 100 e-mails stockés sur le serveur de Clinton ont été rétroactivement marqués comme classés par le Département d’État. ^[424]De plus, l’inspecteur général de la communauté du renseignement a écrit au Congrès pour dire que certains des e-mails « contenaient des informations classifiées du Département d’État à leur origine ». ^[425] En mai 2016, l’inspecteur général du Département d’État a critiqué son utilisation d’un serveur de messagerie privé alors qu’il était secrétaire d’État, déclarant qu’elle n’avait pas demandé d’autorisation pour cela et qu’elle ne l’aurait pas reçue si elle l’avait demandée. ^[426]

Clinton a soutenu qu’elle n’avait pas envoyé ni reçu de courriels de son serveur personnel qui étaient confidentiels au moment où ils ont été envoyés. Lors d’un débat démocrate avec Bernie Sanders le 4 février 2016, Clinton a déclaré: “Je n’ai jamais envoyé ni reçu de matériel classifié – ils le classent rétroactivement.” Le 2 juillet 2016, Clinton a déclaré: “Permettez-moi de répéter ce que je répète depuis de nombreux mois maintenant, je n’ai jamais reçu ni envoyé de matériel marqué comme classifié.” ^{[427] [428]}

Le 5 juillet 2016, le FBI a conclu son enquête. Dans un communiqué, le directeur du FBI, James Comey , a déclaré :

110 e-mails dans 52 chaînes de messagerie ont été déterminés par l’agence propriétaire comme contenant des informations classifiées au moment où ils ont été envoyés ou reçus. Huit de ces chaînes contenaient des informations qui étaient Top Secret au moment où elles ont été envoyées ; 36 chaînes contenaient des informations secrètes à l’époque; et huit contenaient des informations confidentielles, qui est le niveau de classification le plus bas. Indépendamment de ceux-ci, environ 2 000 e-mails supplémentaires ont été “classés” pour les rendre confidentiels ; les informations contenues dans ceux-ci n’avaient pas été classées au moment de l’envoi des e-mails. ^{[424] [429]}

Sur 30 000, trois e-mails se sont avérés marqués comme classifiés, bien qu’ils manquaient d’en-têtes classifiés et n’étaient marqués que d’un petit “c” entre parenthèses, décrits comme des “marquages ​​de portion” par Comey. Il a également déclaré qu’il était possible que Clinton ne soit pas suffisamment “techniquement sophistiqué” pour comprendre ce que signifiaient les trois marques classifiées. ^[429]L’enquête a révélé que Clinton utilisait abondamment son courrier électronique personnel en dehors des États-Unis, à la fois en envoyant et en recevant des courriers électroniques liés au travail sur le territoire d’adversaires sophistiqués. Comey a reconnu qu’il était “possible que des acteurs hostiles aient eu accès au compte de messagerie personnel de la secrétaire Clinton”. Il a ajouté que “[bien] que nous n’ayons pas trouvé de preuves claires que la secrétaire Clinton ou ses collègues avaient l’intention de violer les lois régissant le traitement des informations classifiées, il existe des preuves qu’ils ont été extrêmement négligents dans leur traitement d’informations très sensibles et hautement classifiées”. Néanmoins, Comey a affirmé qu'”aucun procureur raisonnable” n’engagerait des poursuites pénales dans cette affaire, malgré l’existence de “^[424] Le 6 juillet 2016, la procureure générale des États-Unis, Loretta Lynch — qui avait rencontré Bill Clinton en privé le 27 juin ^{[430] [431] —} a confirmé que l’enquête sur l’utilisation par Clinton de serveurs de messagerie privés serait close sans inculpation pénale. ^[432]

Le 28 octobre 2016, Comey a informé le Congrès que le FBI avait commencé à examiner les courriels nouvellement découverts de Clinton. Les responsables de l’application des lois ont déclaré qu’en enquêtant sur des messages texte prétendument illicites d’ Anthony Weiner , mari de l’assistant de Clinton Huma Abedin , à une jeune fille de 15 ans en Caroline du Nord, ils ont découvert des e-mails liés au serveur privé de Clinton sur un ordinateur portable appartenant à Weiner. Le 6 novembre, Comey a informé le Congrès que le FBI n’avait pas changé la conclusion à laquelle il était parvenu en juillet. ^[433] La notification a ensuite été citée par Clinton comme un facteur de sa défaite lors de l’ élection présidentielle de 2016 . ^[434]La controverse des e-mails a reçu plus de couverture médiatique que tout autre sujet lors de l’élection présidentielle de 2016. ^{[435] [436] [437]}

En septembre 2019, le département d’État a terminé son examen interne des 33 000 e-mails que Clinton avait retournés. L’enquête qui a commencé en 2016 a révélé 588 violations des procédures de sécurité et a constaté que l’utilisation par Clinton d’un serveur de messagerie personnel augmentait le risque de compromettre les informations du Département d’État. ^[438] Dans 91 cas, la culpabilité d’avoir envoyé des informations classifiées pouvait être attribuée à 38 personnes, mais l’examen a conclu qu’il n’y avait “aucune preuve convaincante d’une mauvaise gestion systématique et délibérée d’informations classifiées”. ^{[439] [440]}

Fondation Clinton, Hard Choices et discours

Clinton en septembre 2014

Lorsque Clinton a quitté le département d’État, elle est revenue à la vie privée pour la première fois en trente ans. ^[441] Elle et sa fille ont rejoint son mari en tant que membres nommés de la Fondation Bill, Hillary & Chelsea Clinton en 2013. ^[442] Là, elle s’est concentrée sur les efforts de développement de la petite enfance, y compris une initiative appelée Too Small to Fail et une initiative de 600 millions de dollars. pour encourager l’inscription des filles dans les écoles secondaires du monde entier, dirigée par l’ancienne Première ministre australienne Julia Gillard . ^{[442] [443]}

En 2014, Clinton a publié un deuxième mémoire, Hard Choices , qui portait sur son temps en tant que secrétaire d’État. En juillet 2015 ^[update], le livre s’est vendu à environ 280 000 exemplaires. ^[444]

Clinton a également dirigé le No Ceilings: The Full Participation Project, un partenariat avec la Fondation Bill & Melinda Gates pour recueillir et étudier des données sur les progrès des femmes et des filles dans le monde depuis la conférence de Pékin en 1995 ; ^[445] son ​​rapport de mars 2015 indiquait que si “il n’y a jamais eu de meilleur moment dans l’histoire pour naître femme… ces données montrent jusqu’où nous devons encore aller”. ^[446] La fondation a commencé à accepter de nouveaux dons de gouvernements étrangers, ce qu’elle avait cessé de faire pendant qu’elle était secrétaire d’État. ^[n]Cependant, même si la Fondation Clinton avait cessé de recevoir des dons de gouvernements étrangers, elle continuait à recevoir des dons importants de citoyens étrangers qui étaient parfois liés à leurs gouvernements. ^[449]

Elle a commencé à travailler sur un autre volume de mémoires et a fait des apparitions sur le circuit de parole payant. ^[450] Là, elle a reçu 200 000 à 225 000 $ par engagement, apparaissant souvent devant des entreprises de Wall Street ou lors de conventions commerciales . ^{[450] [451]} Elle a également prononcé quelques discours non rémunérés au nom de la fondation. ^[450] Pendant les quinze mois se terminant en mars 2015, Clinton a gagné plus de 11 millions de dollars grâce à ses discours. ^[452] Pour l’ensemble de la période 2007-2014, les Clinton ont gagné près de 141 millions de dollars, payé quelque 56 millions de dollars en impôts fédéraux et étatiques et ont fait don d’environ 15 millions de dollars à des œuvres caritatives. ^[453] Depuis 2015^[update], elle était estimée à plus de 30 millions de dollars à elle seule, ou entre 45 et 53 millions de dollars avec son mari. ^[454]

Clinton a démissionné du conseil d’administration de la fondation en avril 2015, lorsqu’elle a commencé sa campagne présidentielle. La fondation a déclaré qu’elle n’accepterait de nouveaux dons gouvernementaux étrangers que de six pays occidentaux. ^[n]

campagne présidentielle 2016

Clinton fait campagne pour la présidence à Manchester, New Hampshire, en octobre 2016, avec la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren (assise)

Le 12 avril 2015, Clinton a officiellement annoncé sa candidature à la présidence lors des élections de 2016. ^[455] Elle avait une campagne en attente déjà en place, y compris un vaste réseau de donateurs, des agents expérimentés et les comités d’action politique Ready for Hillary et Priorities USA Action et d’autres infrastructures. ^[456] Avant sa campagne, Clinton avait affirmé dans une interview sur NDTV en mai 2012 qu’elle ne briguerait plus la présidence, mais a écrit plus tard dans son autobiographie de 2014 Hard Choices qu’elle n’avait pas décidé. ^{[457] [458]} Le quartier général de la campagne a été établi dans l’ arrondissement de New YorkBrooklyn . ^[459] Sa campagne s’est concentrée sur : l’augmentation des revenus de la classe moyenne, l’établissement d’une école maternelle universelle , la création d’universités plus abordables et l’amélioration de la loi sur les soins abordables . ^{[460] [461]} Initialement considéré comme un favori prohibitif pour remporter l’investiture démocrate, ^[455] Clinton a fait face à un défi étonnamment fort du sénateur socialiste démocrate Bernie Sanders du Vermont. Sa position de longue date contre l’influence des entreprises et des riches dans la politique américaine a trouvé un écho auprès d’une population insatisfaite troublée par les effets de l’inégalité des revenus aux États-Unis.et contrastait avec les liens de Wall Street de Clinton. ^{[451] [461]}

Lors du concours initial de la saison des primaires, Clinton n’a remporté que de très peu les caucus démocrates de l’Iowa , tenus le 1er février, contre une Sanders de plus en plus populaire ^{[462] [463]} – la première femme à les gagner. ^[462] Lors de la première primaire, tenue dans le New Hampshire le 9 février, elle a perdu contre Sanders par une large marge. ^[464] Sanders était une menace croissante lors du prochain concours, les caucus du Nevada le 20 février, ^[465] mais Clinton a réussi une victoire de cinq points de pourcentage, aidée par la campagne des derniers jours parmi les employés des casinos. ^[466] Clinton a suivi cela avec une victoire déséquilibrée dans la primaire de Caroline du Sudle 27 février. ^[465] Ces deux victoires ont stabilisé sa campagne et ont montré un évitement de l’agitation de gestion qui a nui à son effort de 2008. ^[465]

Le 1er mars Super Tuesday , Clinton a remporté sept des onze concours, dont une série de victoires dominantes à travers le Sud soutenues, comme en Caroline du Sud, par les électeurs afro-américains. Elle a ouvert une avance significative sur les délégués promis par rapport à Sanders. ^[467] Elle a maintenu cette avance de déléguée lors des concours ultérieurs au cours de la saison primaire, avec un schéma constant tout au long. Sanders a fait mieux parmi les électeurs et les États plus jeunes, plus blancs, plus ruraux et plus libéraux qui ont tenu des caucus ou où l’éligibilité était ouverte aux indépendants. Clinton a fait mieux parmi les populations d’électeurs plus âgés, noirs et hispaniques, et dans les États qui organisaient des primaires ou où l’éligibilité était limitée aux démocrates inscrits. ^{[468] [469] [470]}

Au 5 juin 2016, elle avait gagné suffisamment de délégués promis et de superdélégués de soutien pour que les médias la considèrent comme la candidate présumée. ^[471] Le 7 juin, après avoir remporté la plupart des États lors du dernier grand tour des primaires, Clinton a organisé un rassemblement pour la victoire à Brooklyn, devenant ainsi la première femme à revendiquer le statut de candidate présumée pour un grand parti politique américain. ^[472] À la fin de la campagne, Clinton avait remporté 2 219 délégués promis contre les 1 832 de Sanders ; avec environ 594 superdélégués par rapport aux 47 de Sanders. ^[473] Elle a reçu près de 17 millions de voix lors du processus de nomination, contre 13 millions pour Sanders. ^[474]

Clinton, acceptant l’approbation du sénateur Bernie Sanders dans le New Hampshire, juillet 2016

Clinton a été officiellement nommée lors de la Convention nationale démocrate de 2016 à Philadelphie le 26 juillet 2016, devenant ainsi la première femme à être nommée présidente par un grand parti politique américain. ^[475] Son choix de colistier vice-présidentiel , le sénateur Tim Kaine , a été nommé par la convention le jour suivant. ^[476] Ses adversaires aux élections générales comprenaient le républicain Donald Trump, le libertarien Gary Johnson et Jill Stein du Parti vert . Au moment de la convention, WikiLeaks a publié des e- mailscela suggérait que le DNC et la campagne Clinton ont fait pencher la primaire en faveur de Clinton.

Clinton a détenu une avance significative dans les sondages nationaux sur Trump pendant la majeure partie de 2016. Début juillet, Trump et Clinton étaient à égalité dans les principaux sondages après la conclusion par le FBI de son enquête sur ses e-mails . ^{[477] [478]} Le directeur du FBI, James Comey, a conclu que Clinton avait été “extrêmement négligente” dans sa manipulation des documents classifiés du gouvernement. ^[479] Fin juillet, Trump a pris sa première avance sur Clinton dans les principaux sondages après un rebond de trois à quatre points de pourcentage lors de la Convention nationale républicaine . Cela correspondait au rebond moyen des conventions depuis 2004, même si c’était vers le bas par rapport aux normes historiques. ^{[480] [481] [482]} Après le rebond de convention de sept points de pourcentage de Clinton à la Convention nationale démocrate, elle a retrouvé une avance significative dans les sondages nationaux au début d’août. ^{[483] [484]} À l’automne 2016, Clinton et Tim Kaine ont publié Stronger Together , qui décrivait leur vision pour les États-Unis. ^[485]

Clinton prononçant son discours de concession

Clinton a été battu par Donald Trump lors de l’élection présidentielle du 8 novembre 2016. ^[486] Aux petites heures du matin du 9 novembre, Trump avait reçu 279 votes prévus pour les collèges électoraux, dont 270 étaient nécessaires pour gagner ; des sources médiatiques l’ont proclamé vainqueur. ^[487] Clinton a alors téléphoné à Trump pour concéder et le féliciter pour sa victoire, après quoi Trump a prononcé son discours de victoire. ^[488] Le lendemain matin, Clinton a prononcé un discours public de concession dans lequel elle a reconnu la douleur de sa perte, mais a appelé ses partisans à accepter Trump comme leur prochain président, en disant : “Nous lui devons un esprit ouvert et une chance de diriger. ” ^[489]Bien que Clinton ait perdu l’élection en capturant seulement 232 voix électorales contre 306 pour Trump, elle a remporté le vote populaire par plus de 2,8 millions de voix, soit 2,1 % de la base électorale. ^{[490] [491]} Elle est la cinquième candidate présidentielle de l’histoire des États-Unis à remporter le vote populaire mais à perdre les élections. ^{[o] [492] [493]} Elle a remporté le plus de votes de tous les candidats qui n’ont pas pris leurs fonctions et le troisième plus grand nombre de votes de tous les candidats de l’histoire, ^{[494] [495]} bien qu’elle n’ait pas obtenu le plus grand pourcentage de victoires de un candidat perdant. ( Andrew Jackson a remporté le vote populaire de 10,4% mais a perdu face à John Quincy Adams ). ^[496]

Le 19 décembre 2016, lorsque les électeurs ont officiellement voté, Clinton a perdu cinq de ses 232 votes initiaux en raison d’ électeurs infidèles , trois de ses votes à Washington étant exprimés à la place pour Colin Powell , un pour Faith Spotted Eagle et un à Hawaï . casting pour Bernie Sanders. ^[497]

Activités post-électorales 2016

Les Clinton à l’investiture de Donald Trump

Dans leurs rôles respectifs d’ancien président et d’ancienne première dame, Bill et Hillary Clinton ont assisté à l’ investiture de Donald Trump avec leur fille, Chelsea. Le matin de l’investiture, Clinton a écrit sur son compte Twitter : “Je suis ici aujourd’hui pour honorer notre démocratie et ses valeurs durables, je ne cesserai jamais de croire en notre pays et en son avenir.” ^[498]

En octobre 2017, Clinton a reçu un doctorat honorifique de l’Université de Swansea , dont la faculté de droit a été rebaptisée Hillary Rodham Clinton School of Law en son honneur. ^[499] En octobre 2018, Hillary et Bill Clinton ont annoncé des plans pour une tournée de conférences dans 13 villes des États-Unis et du Canada entre novembre 2018 et mai 2019. ^[500] Hillary a reçu un doctorat honorifique en droit ( LLD ) à l’Université Queen’s de Belfast le 10 octobre 2018, après avoir prononcé un discours sur l’Irlande du Nord et les impacts du Brexit à Whitla Hall , Belfast .^[501] En juin 2018, le Trinity College de Dublin lui a décerné un doctorat honorifique (LLD). ^[502] En septembre 2021, elle a reçu un doctorat honorifique en droit civil de l’ Université d’Oxford . ^[503]

Un colis contenant une bombe artisanale a été envoyé au domicile de Clinton à Washington, DC, le 24 octobre 2018. Il a été intercepté par les services secrets. Des colis similaires ont été envoyés à plusieurs autres dirigeants démocrates et à CNN . ^{[504] [505]}

Actions politiques

Clinton a prononcé un discours à l’occasion de la Saint-Patrick à Scranton, en Pennsylvanie , le 17 mars 2017. Dans ce discours, faisant allusion à des informations selon lesquelles elle avait été vue en train de se promener dans les bois autour de Chappaqua après sa défaite à l’élection présidentielle, ^{[506] [507 ]} Clinton a indiqué qu’elle était prête à sortir “des bois” et à redevenir politiquement active. ^[506] Cependant, le mois suivant, elle a confirmé qu’elle ne solliciterait plus de fonction publique. ^[508] Elle a réitéré ses commentaires en mars 2019 et a déclaré qu’elle ne se présenterait pas à la présidence en 2020 . ^[509]

En mai 2017, Clinton a annoncé la formation d’ Onward Together , un nouveau comité d’action politique qui, selon elle, est “dédié à faire avancer la vision progressiste qui a remporté près de 66 millions de voix lors des dernières élections”. ^[510] En 2017, elle s’est prononcée à plusieurs reprises contre les projets républicains d’abroger la loi sur les soins abordables et de la remplacer par la loi américaine sur les soins de santé , qu’elle a qualifiée de “projet de loi désastreux” ^[511] et d'”échec honteux de politique et moralité par le GOP”. ^[512] En réponse à l’ attaque chimique de Khan Shaykhun , Clinton a déclaré que les États-Unis devraient éliminer Bachar al-Assadaérodromes et ainsi “l’empêcher de pouvoir les utiliser pour bombarder des innocents et larguer du gaz sarin sur eux”. ^[513]

Le 28 avril 2020, Clinton a approuvé le candidat démocrate présumé, l’ancien vice-président Joe Biden , à la présidence lors des élections de 2020 ^[514] et elle s’est adressée à la Convention nationale démocrate de 2020 en août. ^[515] Le 28 octobre 2020, Clinton a annoncé qu’elle figurait sur la liste électorale démocrate de 2020 pour l’État de New York. ^[516] Après que Biden et Kamala Harris aient remporté l’État de New York, élisant ainsi la liste des électeurs démocrates, Clinton et son mari ont été membres du Collège électoral des États-Unis de 2020 et ont exprimé le premier des votes électoraux de l’État pour Biden et Harris. ^{[517] [518]}

Commentaires sur le président Trump

Le 2 mai 2017, Clinton a déclaré que l’utilisation de Twitter par Trump “ne fonctionne pas” lors de la poursuite d’importantes négociations. “Kim Jong Un… [est] toujours intéressé à essayer d’amener les Américains à venir négocier pour élever leur statut et leur position”. Les négociations avec la Corée du Nord ne doivent pas avoir lieu sans “un cadre stratégique plus large pour tenter d’amener la Chine, le Japon, la Russie, la Corée du Sud, à mettre le genre de pression sur le régime qui les amènera enfin à la table des négociations avec une sorte de vision réaliste perspectives de changement.” ^[519] Alors qu’elle prononçait le discours d’ouverture à son alma mater Wellesley College le 26 mai, Clinton a affirmé que la proposition de budget 2018 du président Trump était “une arnaque” pour sous-financer les programmes nationaux. ^[520]Le 1er juin, lorsque le président Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’ accord de Paris , Clinton a tweeté qu’il s’agissait d’une “erreur historique”. ^[521]

Le 29 septembre 2019, dans une interview accordée à CBS News Sunday Morning , Clinton a décrit Trump comme une « menace » pour la position du pays dans le monde ; un « président illégitime », bien qu’il ait remporté l’élection ; et une “tornade humaine corrompue”. ^[522]

Commentaires sur la politique sous l’administration Biden Clinton et son mari assistent à une cérémonie de dépôt de gerbes sur la tombe du soldat inconnu au cimetière national d’Arlington après l’ investiture de Joe Biden

En mars 2021, Clinton a exprimé son soutien au Sénat des États-Unis pour abolir l’ obstruction du Sénat s’il s’avère nécessaire de le faire pour adopter une législation sur le droit de vote. Clinton a qualifié l’obstruction systématique du Sénat “d’autre relique de Jim Crow “. ^[523]

Dans une interview de mai 2021 avec The Guardian , Clinton a appelé à un “compte mondial” de la désinformation et à la responsabilité des principales plateformes de médias sociaux telles que Facebook . ^[524]

Carrière d’écrivain

Copies de ce qui s’est passé lors d’un événement sur la tournée du livre de Clinton faisant la promotion des mémoires

Le troisième mémoire de Clinton, What Happened , un récit de sa défaite aux élections de 2016, a été publié le 12 septembre 2017. ^[525] Une tournée de livres et une série d’entretiens et d’apparitions personnelles ont été organisées pour le lancement. ^[526] What Happened s’est vendu à 300 000 exemplaires au cours de sa première semaine, ^{[527] [528]} moins que ses mémoires de 2003, Living History , mais triple les ventes de la première semaine de ses mémoires précédents, Hard Choices de 2014 . ^{[527] [529]} Simon & Schuster ont annoncé que What Happened avait vendu plus de livres électroniques au cours de sa première semaine que n’importe quel livre électronique de non-fiction depuis 2010. ^[527]Au 10 décembre 2017, le livre s’était vendu à 448 947 exemplaires à couverture rigide. ^[530]

Une annonce a été faite en février 2017 que des efforts étaient en cours pour rendre son livre de 1996 It Takes a Village sous forme de livre d’images . ^[531] Marla Frazee , deux fois lauréate de la médaille Caldecott , a été annoncée comme illustratrice. ^[531] Clinton y avait travaillé avec Frazee lors de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2016 . ^[532] Le résultat a été publié le même jour que What Happened . ^{[533] [532]} Le livre est destiné aux enfants d’âge préscolaire , bien que quelques messages soient probablement mieux compris par les adultes. ^[532]

En octobre 2019, The Book of Gutsy Women: Favorite Stories of Courage and Resilience , un livre co-écrit par Clinton avec sa fille Chelsea, a été publié. ^[534] En février 2021, Clinton a annoncé qu’elle co-écrivait son premier livre de fiction avec Louise Penny . Le livre, un thriller politique mystérieux, s’intitule State of Terror et est sorti en octobre 2021. ^[535]

Clinton a également écrit des éditoriaux occasionnels dans les années qui ont suivi sa défaite électorale en 2016. En septembre 2018, The Atlantic a publié un article écrit par Clinton intitulé “American Democracy Is In Crisis”. ^[536] En avril 2019, le Washington Post a publié un éditorial de Clinton appelant le Congrès à être “délibéré, juste et intrépide” en réponse au rapport Mueller . ^[537] Dans leur numéro de novembre/décembre 2020, les Affaires étrangères ont publié un article de Clinton intitulé “A National Security Reckoning”. ^[538] Le 11 janvier 2021, suite à la prise d’assaut du Capitole des États-Unis le 6 janvier, un éditorial de Clinton intitulé “Trump devrait être destitué. Mais cela seul ne supprimera pas la suprématie blanche de l’Amérique.” a été publié dans le Washington Post . ^[539] En juillet 2021, Democracy Docket a publié un éditorial de Clinton sur les efforts républicains pour restreindre le vote après l’élection présidentielle de 2020 . ^{[540] [541]}

Entreprises médiatiques

Clinton a collaboré avec la réalisatrice Nanette Burstein sur le film documentaire Hillary , qui est sorti sur Hulu en mars 2020. ^[542]

Le 29 septembre 2020, Clinton a lancé un podcast d’interview en collaboration avec iHeartRadio intitulé You and Me Both . ^[543]

Clinton devrait être productrice exécutive d’une série dramatique sur la lutte pour le suffrage des femmes aux États-Unis intitulée The Woman’s Hour . La série, basée sur le livre du même nom d’Elaine Weiss , sera diffusée sur The CW . ^[544]

Chancelier de l’Université Queen’s de Belfast (depuis 2020)

Le 2 janvier 2020, il a été annoncé que Clinton occuperait le poste de chancelier à l’Université Queen’s de Belfast . Clinton est devenue la 11e et première femme chancelière de l’université, occupant le poste vacant depuis 2018 après le décès de son prédécesseur, Thomas J. Moran . Commentant sa prise de fonction, elle a déclaré que “l’université fait des vagues à l’échelle internationale pour sa recherche et son impact et je suis fière d’être une ambassadrice et de contribuer à développer sa réputation d’excellence”. Le pro-chancelier de Queen’s, Stephen Prenter, a déclaré que Clinton lors de sa nomination “sera un incroyable défenseur de Queen’s” qui peut agir comme un “modèle inspirant”. ^{[545] [546]} However, her inauguration was protested by some students.^[547]

Political positions

Clinton with King Abdullah of Saudi Arabia. Clinton supports maintaining U.S. influence in the Middle East.

Using her Senate votes, several organizations have attempted to measure Clinton’s place on the political spectrum scientifically. National Journal‘s 2004 study of roll-call votes assigned Clinton a rating of 30 on the political spectrum, relative to the Senate at the time, with a rating of 1 being most liberal and 100 being most conservative.^[548] National Journal‘s subsequent rankings placed her as the 32nd-most liberal senator in 2006 and 16th-most liberal senator in 2007.^[549] A 2004 analysis by political scientists Joshua D. Clinton of Princeton University and Simon Jackman and Doug Rivers of Stanford University found her likely to be the sixth-to-eighth-most liberal senator.^[550] The Almanac of American Politics, edited by Michael Barone and Richard E. Cohen, rated her votes from 2003 through 2006 as liberal or conservative, with 100 as the highest rating, in three areas: Economic, Social and Foreign. Averaged for the four years, the ratings are: Economic = 75 liberal, 23 conservative; Social = 83 liberal, 6 conservative; Foreign = 66 liberal, 30 conservative. Total average = 75 liberal, 20 conservative.^[p] According to FiveThirtyEight‘s measure of political ideology, “Clinton was one of the most liberal members during her time in the Senate.”^[551]

Organizations have also attempted to provide more recent assessments of Clinton after she reentered elective politics in 2015. Based on her stated positions from the 1990s to the present, On the Issues places her in the “Left Liberal” region on their two-dimensional grid of social and economic ideologies, with a social score of 80 on a scale of zero more-restrictive to 100 less-government stances, with an economic score of ten on a scale of zero more-restrictive to 100 less-government stances.^[552] Crowdpac, which does a data aggregation of campaign contributions, votes and speeches, gives her a 6.5L rating on a one-dimensional left-right scale from 10L (most liberal) to 10C (most conservative).^[553]

In March 2016, Clinton laid out a detailed economic plan, which The New York Times called “optimistic” and “wide-ranging”. Basing her economic philosophy on inclusive capitalism, Clinton proposed a “clawback” that would rescind tax relief and other benefits for companies that move jobs overseas; providing incentives for companies that share profits with employees, communities and the environment, rather than focusing on short-term profits to increase stock value and rewarding shareholders; increasing collective bargaining rights; and placing an “exit tax” on companies that move their headquarters out of America to pay a lower tax rate overseas.^[554] Clinton currently opposes the Trans-Pacific Partnership (TPP), though previously described it as “the gold standard”^[555] of trade deals. She supports the U.S. Export-Import Bank and holds that “any trade deal has to produce jobs and raise wages and increase prosperity and protect our security”.^[556][557] As senator (2001–2009), her record on trade was mixed; she voted in favor of some trade agreements but not others.^[556]

Given the climate of unlimited campaign contributions following the Supreme Court’s Citizens United decision, Clinton called for a constitutional amendment to limit “unaccountable money” in politics.^[558] In July 2016, she “committed” to introducing a U.S. constitutional amendment that would result in overturning the 2010 Citizens United decision.^[559][560] On December 7, 2015, Clinton presented her detailed plans for regulating Wall Street financial activities in the New York Times.^[561]

2016 presidential campaign logo

Accepting the scientific consensus on climate change, Clinton supports cap-and-trade,^[562] and opposed the Keystone XL pipeline.^[563] She supported “equal pay for equal work”, to address current shortfalls in how much women are paid to do the same jobs men do.^[564] Clinton has explicitly focused on family issues and supports universal preschool.^[558] These programs would be funded by proposing tax increases on the wealthy, including a “fair share surcharge”.^[565] Clinton supported the Affordable Care Act^[566] and would have added a “public option” that competed with private insurers and enabled people “50 or 55 and up” to buy into Medicare.^[567][568]

On LGBT rights, she supports the right to same-sex marriage, a position that has changed throughout her political career.^[558] In 2000, she was against such marriages altogether. In 2006, she said only that she would support a state’s decision to permit same-sex marriages, but opposed federally amending the Constitution to permit same-sex marriage. While running for president in 2007, she again reiterated her opposition to same-sex marriage, although expressed her support of civil unions.^[569][570] 2013 marked the first time that Clinton expressed support for a national right to same-sex marriage.^[571] In 2000, she was the first spouse of a US president to march in an LGBT pride parade.^[572] In 2016, she was the first major-party presidential candidate ever to write an op-ed for an LGBT newspaper (Philadelphia Gay News).^[573]

Clinton held that allowing undocumented immigrants to have a path to citizenship “[i]s at its heart a family issue”,^[574] and expressed support for Obama’s Deferred Action for Parental Accountability (DAPA) program, which would allow up to five million undocumented immigrants to gain deferral of deportation and authorization to legally work in the United States.^[575][576] However, in 2014, Clinton stated that unaccompanied children crossing the border “should be sent back.”^[577] She opposed and criticized Trump’s call to temporarily ban Muslims from entering the United States.^[578]

Expressing support for Common Core^[579] she said, “The really unfortunate argument that’s been going on around Common Core, it’s very painful because the Common Core started off as a bipartisan effort. It was actually nonpartisan. It wasn’t politicized … Iowa has had a testing system based on a core curriculum for a really long time. And [speaking to Iowans] you see the value of it, you understand why that helps you organize your whole education system. And a lot of states unfortunately haven’t had that and so don’t understand the value of a core, in this sense a Common Core.”^[580]

On foreign affairs, Clinton voted in favor of the Authorization for Use of Military Force Against Iraq in October 2002,^[581] a vote she later “regretted”.^[582] She favored arming Syria’s rebel fighters in 2012 and has called for the removal of Syrian president Bashar al-Assad.^[583] She supported the NATO bombing of Yugoslavia in 1999 and the NATO-led Military intervention in Libya to oust former Libyan leader Muammar Gaddafi in 2011.^[584][585] Clinton is in favor of maintaining American influence in the Middle East.^[578] She has told the American Israel Public Affairs Committee, “America can’t ever be neutral when it comes to Israel’s security and survival.”^[586] Clinton expressed support for Israel’s right to defend itself during the 2006 Lebanon War and 2014 Israel–Gaza conflict.^[587][588] In a 2017 interview, after a poison gas attack in Syria, Clinton said that she had favored more aggressive action against Bashar al-Assad: “I think we should have been more willing to confront Assad. I really believe we should have and still should take out his air fields and prevent him from being able to use them to bomb innocent people and drop sarin gas on them.”^[589]

In 2000, Clinton advocated for the elimination of the electoral college.^[590] She promised to co-sponsor legislation that would abolish it, resulting in the direct election of the president.^[591][592] She reiterated her position against the Electoral College as she cast her vote as an elector in the electoral college for Joe Biden in 2020.^[593]

Religious views

Clinton has been a lifelong Methodist, and has been part of United Methodist Church congregations throughout her life. She has publicly discussed her Christian faith on several occasions, although seldom while campaigning.^[594][595] Professor Paul Kengor, author of God and Hillary Clinton: A Spiritual Life, has suggested that Clinton’s political positions are rooted in her faith. She often expresses a maxim often attributed to John Wesley: “Do all the good you can, by all the means you can, in all the ways you can.”^[594]

Cultural and political image

Clinton worked at Rose Law Firm for fifteen years. Her professional career and political involvement set the stage for public reaction to her as the first lady.

Over a hundred books and scholarly works have been written about Clinton. A 2006 survey by the New York Observer found “a virtual cottage industry” of “anti-Clinton literature” put out by Regnery Publishing and other conservative imprints. Some titles include Madame Hillary: The Dark Road to the White House, Hillary’s Scheme: Inside the Next Clinton’s Ruthless Agenda to Take the White House and Can She Be Stopped?: Hillary Clinton Will Be the Next President of the United States Unless … Books praising Clinton did not sell nearly as well^[596] (other than her memoirs and those of her husband). When she ran for Senate in 2000, several fundraising groups such as Save Our Senate and the Emergency Committee to Stop Hillary Rodham Clinton sprang up to oppose her.^[597] Don Van Natta found that Republican and conservative groups viewed her as a reliable “bogeyman” to mention in fundraising letters, on a par with Ted Kennedy, and the equivalent of Democratic and liberal appeals mentioning Newt Gingrich.^[598]

Clinton has also been featured in the media and popular culture in a wide spectrum of perspectives. In 1995, writer Todd S. Purdum of The New York Times characterized Clinton as a Rorschach test,^[599] an assessment echoed at the time by feminist writer and activist Betty Friedan, who said, “Coverage of Hillary Clinton is a massive Rorschach test of the evolution of women in our society.”^[600] She has been the subject of many satirical impressions on Saturday Night Live, beginning with her time as the first lady. She has made guest appearances on the show herself, in 2008 and in 2015, to face-off with her doppelgängers.^[601][602] Jonathan Mann wrote songs about her including “The Hillary Shimmy Song”, which went viral.^{[603][604][605][606]}

Clinton in April 2015

She has often been described in the popular media as a polarizing figure, though some argue otherwise.^[607] In the early stages of her 2008 presidential campaign, a Time magazine cover showed a large picture of her with two checkboxes labeled “Love Her”, “Hate Her”.^[608] Mother Jones titled its profile of her “Harpy, Hero, Heretic: Hillary”.^[609] Following Clinton’s “choked up moment” and related incidents in the run-up to the January 2008 New Hampshire primary, both The New York Times and Newsweek found that discussion of gender’s role in the campaign had moved into the national political discourse.^[610][611] Newsweek editor Jon Meacham summed up the relationship between Clinton and the American public by saying the New Hampshire events, “brought an odd truth to light: though Hillary Rodham Clinton has been on the periphery or in the middle of national life for decades … she is one of the most recognizable but least understood figures in American politics”.^[611]

Once she became secretary of state, Clinton’s image seemed to improve dramatically among the American public and become one of a respected world figure.^[353][612] Her favorability ratings dropped, however, after she left office and began to be viewed in the context of partisan politics once more.^[613] By September 2015, with her 2016 presidential campaign underway and beset by continued reports regarding her private email usage at the State Department, her ratings had slumped to some of her lowest levels ever.^[614] In March 2016, she acknowledged that: “I’m not a natural politician, in case you haven’t noticed.”^[615]

Electoral history

2000 Senate election

2000 United States Senate election in New York

Party	Candidate	Votes	%	±%
Democratic	Hillary Clinton	3,747,310	55.3
Republican	Rick Lazio	2,915,730	43.0

2006 Senate election

2006 United States Senate election in New York

Party	Candidate	Votes	%	±%
Democratic	Hillary Clinton	3,008,428	67.0	+11.7
Republican	John Spencer	1,392,189	31.0	−12.0

2008 presidential election

2008 Democratic Party presidential primaries

Party	Candidate	Votes	%
Democratic	Barack Obama	17,584,692 (popular votes) 2,272.5 delegates (33 states)	47.3% of popular vote
Democratic	Hillary Clinton	17,857,501 (popular votes) 1,978 delegates (23 states)	48.0% of popular vote

2016 presidential election

2016 Democratic Party presidential primaries

2016 United States presidential election

Party	Candidate	Votes	%
Democratic	Hillary Clinton	16,914,722 (popular votes) 2,842 delegates (34 states)	55.2% of popular vote
Democratic	Bernie Sanders	13,206,428 (popular votes) 1,865 delegates (23 states)	43.1% of popular vote
Party	Candidate	Votes	%
Republican	Donald Trump	62,984,828 (popular votes) 304 electors (30 states + ME−02)	46.1% (popular vote) 56.5% (electoral vote)
Democratic	Hillary Clinton	65,853,514 (popular votes) 227 electors (20 states + DC)	48.2% (popular vote) 42.2% (electoral vote)

Books and recordings

External video
Booknotes interview with Clinton about It Takes a Village, March 3, 1996 (57:44), C-SPAN

• It Takes a Village: And Other Lessons Children Teach Us (1996).^[616]Clinton received the Grammy Award for Best Spoken Word Album in 1997 for the book’s audio recording.^[216]
• Dear Socks, Dear Buddy: Kids’ Letters to the First Pets (1998)^[617]
• An Invitation to the White House: At Home with History (2000)^[229]
• Living History (Simon & Schuster, 2003).^[248] The book set a first-week sales record for a nonfiction work,^[270] went on to sell more than one million copies in the first month following publication,^[271] and was translated into twelve foreign languages.^[272][273]
• Hard Choices (2014). As of July 2015^[update] The book has sold about 280,000 copies.^[444]
• With Tim Kaine, Stronger Together (2016)^[485]
• What Happened (Simon & Schuster, 2017, in print, e-book, and audio read by the author)^[525][526]
• With Chelsea Clinton, The Book of Gutsy Women: Favorite Stories of Courage and Resilience (Simon & Schuster, 2019, in print, e-book, and audio)^[534]
• With Louise Penny, State of Terror (Simon & Schuster & St. Martin’s Press, 2021).^[618]

Ancestry

Ancestry of Hillary Clinton[6][619]

8. Jonathan Rodham (1843–1917) Holmside, Co. Durham, England 4. Hugh Rodham (1879–1965) West Kyo, Co. Durham, England 9. Isabella Simpson Bell (1849–1917) Annfield Plain, Co. Durham, England 2. Hugh Ellsworth Rodham (1911–1993) Scranton, Pennsylvania 10. John Jones (1836–?) Wales 5. Hannah Jones (1882–1952) Scranton, Pennsylvania 11. Mary (1839–?) Wales 1. Hillary Diane Rodham (born 1947) Chicago, Illinois 12. Edwin John Howell (1867–1941) Bristol, England 6. Edwin John Howell Jr. (1897–1946) Elgin, Illinois 13. Emma Josephine Monk (1874–1940) Canada 3. Dorothy Emma Howell (1919–2011) Chicago, Illinois 14. Daniel Murray (1859–?) Ontario, Canada 7. Della Murray (1902–1960) Aurora, Illinois 15. Delia Martin (1861–?) Lake Superior, Michigan

See also

• 2016 United States presidential election timeline
• List of female United States Cabinet members
• Women in the United States Senate

Notes

1. ^ Research by The New York Sun in 2007 found it unclear exactly which cases beyond child custody ones Rodham worked on at the Treuhaft firm.^[53] Anti-Clinton writers such as Barbara Olson would later charge Hillary Clinton with never repudiating Treuhaft’s ideology, and for retaining social and political ties with his wife and fellow communist Jessica Mitford.^[54] Further Sun research revealed that Mitford and Hillary Clinton were not close, and had a falling-out over a 1980 Arkansas prisoner case.^[55]
2. ^ For the start date, see Brock 1996, p. 96. Secondary sources give inconsistent dates as to when her time as chair ended. Primary sources indicate that between about April 1980 and September 1980, Rodham was replaced as chair by F. William McCalpin. See Departments of State, Justice, and Commerce, the Judiciary, and Related Agencies Appropriations for 1981, “House Committee on Appropriations, Subcommittee on Departments of State, Justice, Commerce, the Judiciary, and Related Agencies Appropriations”, U.S. House of Representatives, 1980. Rodham is still chair after having given birth “a few weeks ago”; Chelsea Clinton was born on February 27, 1980.
3. ^ ^{a b} As of 1993, she had not legally changed her name from Hillary Rodham.^[107] Bill Clinton’s advisers thought her use of her maiden name to be one of the reasons for his 1980 gubernatorial re-election loss. During the following winter, Vernon Jordan suggested to Hillary Rodham that she start using the name Clinton, and she began to do so publicly with her husband’s February 1982 campaign announcement to regain that office. She later wrote, “I learned the hard way that some voters in Arkansas were seriously offended by the fact that I kept my maiden name.”^[108] Once he was elected again, she made a point of using “Hillary Rodham Clinton” in work she did as First Lady of the state.^[80] Once she became first lady of the United States in 1993, she publicly stated that she wanted to be known as “Hillary Rodham Clinton”.^[107] She has authored all her books under that name. She continued to use that name on her website and elsewhere once she was a U.S. senator.^[109] When she ran for president during 2007–08, she used the name “Hillary Clinton” or just “Hillary” in campaign materials.^[109] She used “Hillary Rodham Clinton” again in official materials as secretary of state.^[110] As of the 2015 launch of her second presidential campaign, she again switched to using “Hillary Clinton” in campaign materials;^[110] in November 2015 both the Associated Press and The New York Times noted that they would no longer use “Rodham” in referring to Clinton, with the Times stating that “the Clinton campaign confirmed … that Mrs. Clinton prefers to be simply, ‘Hillary Clinton'”.^[111]
4. ^ Clinton said in the joint 60 Minutes interview, “I’m not sitting here as some little woman ‘standing by my man’ like Tammy Wynette. I’m sitting here because I love him and I respect him, and I honor what he’s been through and what we’ve been through together.” The seemingly sneering reference to country music provoked immediate criticism that Clinton was culturally tone-deaf, and Tammy Wynette herself did not like the remark because “Stand by Your Man” is not written in the first person.^[137] Wynette added that Clinton had “offended every true country music fan and every person who has ‘made it on their own’ with no one to take them to a White House.”^[138] A few days later, on Primetime Live, Hillary Clinton apologized to Wynette. Clinton would later write that she had been careless in her choice of words and that “the fallout from my reference to Tammy Wynette was instant—as it deserved to be—and brutal.”^[139] The two women later resolved their differences, with Wynette appearing at a Clinton fundraiser.
5. ^ Less than two months after the Tammy Wynette remarks, Clinton was facing questions about whether she could have avoided possible conflicts of interest between her governor husband and work given to the Rose Law Firm when she remarked, “I’ve done the best I can to lead my life … You know, I suppose I could have stayed home and baked cookies and had teas, but what I decided to do was fulfill my profession, which I entered before my husband was in public life.”^[140] The “cookies and teas” part of this statement prompted even more culture-based criticism of Clinton’s apparent distaste for women who had chosen to be homemakers; the remark became a recurring campaign liability.^[141] Clinton subsequently offered up some cookie recipes as a way of making amends and would later write of her chagrin: “Besides, I’ve done quite a lot of cookie baking in my life, and tea-pouring too!”^[140]
6. ^ The Eleanor Roosevelt “discussions” were first reported in 1996 by The Washington Post writer Bob Woodward; they had begun from the start of Hillary Clinton’s time as first lady.^[152] Following the Democrats’ loss of congressional control in the 1994 elections, Clinton had engaged the services of Human Potential Movement proponent Jean Houston. Houston encouraged Clinton to pursue the Roosevelt connection, and while no psychic techniques were used with Clinton, critics and comics immediately suggested that Clinton was holding séances with Eleanor Roosevelt. The White House stated that this was merely a brainstorming exercise, and a private poll later indicated that most of the public believed these were indeed just imaginary conversations, with the remainder believing that communication with the dead was actually possible.^[153] In her 2003 autobiography, Clinton titled an entire chapter “Conversations with Eleanor”, and stated that holding “imaginary conversations [is] actually a useful mental exercise to help analyze problems, provided you choose the right person to visualize. Eleanor Roosevelt was ideal.”^[154]
7. ^ Clinton was referring to the Arkansas Project and its funder Richard Mellon Scaife, Kenneth Starr’s connections to Scaife, Regnery Publishing and its connections to Lucianne Goldberg and Linda Tripp, Jerry Falwell, and others.^[220]
8. ^ General Jack Keane, one of the architects of the surge, later related that he tried to convince Clinton of its merits at the time, but that she felt it would not succeed and that U.S. casualties would be too high. Keane said that sometime during 2008 she told him, “You were right, this really did work”.^[267] In 2014, Secretary of Defense Gates related that after Clinton had left the Senate and become Secretary of State, she told President Obama that her opposition to the 2007 Iraq surge had been political, due to her facing a strong challenge from the anti-Iraq War Obama in the upcoming Democratic presidential primary. Gates also quotes Clinton as saying, “The Iraq surge worked.”^[286] Clinton responded that Gates had misinterpreted her remark regarding the reason for her opposition.^[267]
9. ^ When asked for her reaction to an Obama remark about the possibility that his campaign represented false hope, Clinton responded: “I would point to the fact that Dr. King’s dream began to be realized when President Johnson passed the Civil Rights Act of 1964, when he was able to get through Congress something that President Kennedy was hopeful to do, the President before had not even tried, but it took a president to get it done. That dream became a reality, the power of that dream became real in people’s lives because we had a president who said we are going to do it, and actually got it accomplished.”^[308]
10. ^ “2008 Democratic Popular Vote”. RealClearPolitics. Retrieved July 8, 2008. The popular vote count for a nomination process is unofficial, and meaningless in determining the nominee. It is difficult to come up with precise totals due to some caucus states not reporting popular vote totals and thus having to be estimated. It is also difficult to compare Clinton and Obama’s totals, due to only her name having been on the ballot in the Michigan primary.^[320]
11. ^ These efforts were not immediately rewarded, largely due to the unpopularity of drone attacks in Pakistan and other U.S. anti-terrorism actions. Polls in Pakistan and other Muslim countries showed approval of the U.S. declined among its citizens between 2009 and 2012. Confidence that Clinton was doing the right thing in world affairs was also low. The confidence ratings for Clinton were high in most European countries and generally mixed in the BRIC countries.^[350]
12. ^ While generally experiencing good health in her life, Clinton had previously had a potentially serious blood clot behind her knee (a deep vein thrombosis) while first lady in 1998, for which she had required anticoagulant treatment.^[389] An elbow fracture and subsequent painful recuperation had caused Clinton to miss two foreign trips as Secretary of State in 2009.^[390] It was also disclosed in 2015 that she had a second deep vein thrombosis in 2009.^[391] The 2012 concussion and clot episode caused Clinton to postpone her congressional testimony on the Benghazi attack and to miss any foreign trips planned for the rest of her tenure.^[387] After returning to public activity, she wore special glasses for two months, with a Fresnel lens for the left eye to compensate for double vision, a lingering effect of the concussion.^[388][392] She remained on anticoagulant medication as a precaution.^[388]
13. ^ Clinton’s 112 countries visited broke Madeleine Albright’s previous mark of 96.^[399] Clinton’s sum of 956,733 air miles traveled, however, fell short of Condoleezza Rice’s record for mileage.^[398] That total, 1,059,207, was bolstered late in her tenure by repeated trips to the Middle East.^[400]
14. ^ ^{a b} During Clinton’s tenure there were several cases where foreign governments continued making donations to the Clinton Foundation at the same level they had before Clinton became secretary of state, which was permissible under the agreement forged before she took office. There was one instance of a new donation, $500,000 from Algeria for earthquake relief in Haiti, that was outside the bounds of the continuation provision and should have received a special State Department ethics review but did not.^[447] The foundation’s new stance as of April 2015^[update] and Clinton’s presidential candidacy was to accept foreign governmental donations only from Australia, Canada, Germany, the Netherlands, Norway and the United Kingdom.^[448]
15. ^ The others were: Andrew Jackson who lost to John Quincy Adams; Samuel Tilden who lost by one electoral vote to Rutherford B Hayes; Grover Cleveland who lost to Benjamin Harrison; and Al Gore who lost to George W Bush.
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External links

Official

• Official website
• Clinton Foundation
• State Department Biography
• United States Congress. “Hillary Clinton (id: C001041)”. Biographical Directory of the United States Congress.
• White House biography of former First Lady Hillary Rodham Clinton
• Archived White House website

Media coverage

• Hillary Clinton collected news and commentary at The Guardian
• “Hillary Rodham Clinton collected news and commentary”. The New York Times.

Other

• Appearances on C-SPAN
• Hillary Rodham Clinton à Curlie
• Dossier d’Hillary Clinton chez Politifact

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