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Grand requin blanc

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Le grand requin blanc ( Carcharodon carcharias ), également connu sous le nom de requin blanc , pointeur blanc ou simplement grand requin blanc , est une espèce de grand Requin maquereau que l’on trouve dans les eaux de surface côtières de tous les principaux océans. Il se distingue par sa taille, avec des femelles plus grandes atteignant 6,1 m (20 pi) de longueur et 1 905 à 2 268 kg (4 200 à 5 000 lb) de poids à maturité. [3] [4] [5] Cependant, la plupart sont plus petits; les mâles mesurent de 3,4 à 4,0 m (11 à 13 pieds) et les femelles mesurent en moyenne de 4,6 à 4,9 m (15 à 16 pieds). [4] [6]Selon une étude de 2014, la durée de vie des grands requins blancs est estimée à 70 ans ou plus, bien au-dessus des estimations précédentes, [7] ce qui en fait l’un des poissons cartilagineux les plus anciens actuellement connus. [8] Selon la même étude, les grands requins blancs mâles mettent 26 ans pour atteindre la maturité sexuelle, tandis que les femelles mettent 33 ans pour être prêtes à produire une progéniture. [9] Les grands requins blancs peuvent nager à des vitesses de 25 km/h (16 mph) [10] pendant de courtes rafales et jusqu’à des profondeurs de 1 200 m (3 900 pieds). [11]

Grand requin blanc
Plage temporelle : Miocène supérieur-récent PréꞒ Ꞓ O S ré C P J J K Pg N
requin blanc.jpg
Illustration montrant un requin et un plongeur humain. Le requin est environ trois fois plus long que l'humain.
État de conservation

Vulnérable ( UICN 3.1 ) [1]
Annexe II de la CITES ( CITES ) [2]
Classement scientifique Éditer
Royaume: Animalier
Phylum: Chordonnées
Classe: Chondrichthyens
Supercommande : Sélachimorphes
Commande: Lamniformes
Famille: Lamnidés
Genre: Carcharodon
A. Smith , 1838
Espèces: C. carcharias
Nom binomial
Carcharodon carcharias
( Linné , 1758 )
Cypron-Gamme Carcharodon carcharias.svg
Gamme mondiale à partir de 2010
Synonymes
  • Squalus carcharias Linnaeus, 1758
  • Carharodon carcharias (Linnaeus, 1758 )
  • Squalus caninus Osbeck, 1765
  • Carcharias lamia Rafinesque, 1810
  • Carcharias verus Cloquet, 1817
  • Squalus vulgaris Richardson, 1836
  • Carcharias vulgaris (Richardson, 1836 )
  • Carcharodon smithii Agassiz, 1838
  • Carcharodon smithi Bonaparte, 1838
  • Carcharodon rondeletii Müller & Henle, 1839
  • Carcharodon capensis Smith, 1839
  • Carcharias atwoodi Storer, 1848
  • Carcharias maso Morris, 1898
  • Carcharodon albimors Whitley, 1939

Le grand requin blanc est un prédateur au sommet , car il n’a pas de prédateurs naturels connus autres que, en de très rares occasions, l’ orque . [12] C’est sans doute le plus grand poisson macroprédateur existant connu au monde et l’un des principaux prédateurs de mammifères marins , jusqu’à la taille de grandes baleines à fanons. Ce requin est également connu pour s’attaquer à une variété d’autres animaux marins, notamment des poissons et des oiseaux de mer . C’est la seule espèce survivante connue de son genre Carcharodon et est responsable de plus d’incidents de morsures humaines enregistrés que tout autre requin. [13] [14]

L’espèce est confrontée à de nombreux défis écologiques qui ont abouti à une protection internationale. L’ Union internationale pour la conservation de la nature répertorie le grand requin blanc comme une espèce vulnérable , [1] et il est inclus dans l’annexe II de la CITES . [15] Il est également protégé par plusieurs gouvernements nationaux, comme l’ Australie (à partir de 2018). [16] En raison de leur besoin de parcourir de longues distances pour la migration saisonnière et d’un régime alimentaire extrêmement exigeant, il n’est pas possible sur le plan logistique de garder les grands requins blancs en captivité; pour cette raison, alors que des tentatives ont été faites dans le passé, il n’y a pas d’ aquariums connusdans le monde censé abriter un spécimen vivant. [17]

Le roman Jaws de Peter Benchley et son adaptation cinématographique ultérieure par Steven Spielberg dépeignent le grand requin blanc comme un féroce mangeur d’hommes . Les humains ne sont pas la proie préférée du grand requin blanc, [18] mais le grand blanc est néanmoins responsable du plus grand nombre d’ attaques de requins mortelles non provoquées signalées et identifiées contre des humains, bien que cela se produise très rarement (généralement moins de 10 fois par an). globalement). [19] [20]

Taxonomie

Le grand blanc est la seule espèce existante reconnue dans le genre Carcharodon , et est l’une des cinq espèces existantes appartenant à la famille des Lamnidae . [21] D’autres membres de cette famille incluent les requins mako , le maraîche et le requin saumon . La famille appartient aux Lamniformes , l’ ordre des requins maquereaux. [22]

Étymologie et histoire de la dénomination

Le nom « grand requin blanc » vient probablement de la taille du requin, ainsi que du dessous blanc exposé sur les requins échoués.

On pense que le nom anglais “requin blanc” et sa variante australienne “pointeur blanc” [23] viennent du dessous blanc du requin, une caractéristique la plus visible chez les requins échoués couchés à l’envers avec le ventre exposé. [24] L’utilisation familière favorise le nom « grand requin blanc », peut-être parce que « grand » souligne la taille et les prouesses de l’espèce. [25] Une autre raison pourrait être que “requin blanc” était un terme historiquement utilisé pour décrire le requin océanique à pointe blanche, et donc, étant beaucoup plus grand que ce dernier requin, il a été nommé “Grand” car la partie “blanche” de son nom était déjà utilisée pour un autre requin, qui a ensuite été appelé le “petit requin blanc”. La plupart des scientifiques préfèrent le « requin blanc », car le nom de « petit requin blanc » n’est plus utilisé. [25] Certains utilisent « requin blanc » pour désigner tous les membres des Lamnidae. [22]

Le nom scientifique du genre Carcharodon signifie littéralement “dent dentelée”, une référence aux grandes dentelures qui apparaissent dans les dents du requin. Décomposé, c’est un portemanteau de deux mots grecs anciens. Le préfixe carchar- est dérivé de καρχαρίας ( kárkharos ), qui signifie “déchiqueté” ou “pointu”. Le suffixe -odon est une romanisation de ὀδών ( odṓn ), a qui se traduit par « dent ». Le nom spécifique carcharias est une latinisation de καρχαρίας ( karkharías ), le mot grec ancien pour requin. [21]Le grand requin blanc était l’une des espèces décrites à l’origine par Carl Linnaeus dans sa 10e édition de Systema Naturae en 1758 , dans laquelle il a été identifié comme un amphibien et a reçu le nom scientifique Squalus carcharias , Squalus étant le genre dans lequel il a placé tous les requins. [26] Dans les années 1810, il a été reconnu que le requin devait être placé dans un nouveau genre, mais ce n’est qu’en 1838 que Sir Andrew Smith a inventé le nom Carcharodon comme nouveau genre. [27]

Il y a eu quelques tentatives pour décrire et classer le grand blanc avant Linnaeus. L’une de ses premières mentions dans la littérature en tant que type distinct d’animal apparaît dans le livre de Pierre Belon de 1553 De aquatilibus duo, cum eiconibus ad vivam ipsorum effigiem quoad ejus fieri potuit, ad amplissimum cardinalem Castilioneum . Dans ce document, il a illustré et décrit le requin sous le nom de Canis carcharias en se basant sur la nature dentée de ses dents et ses prétendues similitudes avec les chiens . [a] Un autre nom utilisé pour le grand blanc à cette époque était Lamia , inventé pour la première fois par Guillaume Rondelet dans son livre de 1554 Libri de Piscibus Marinis, qui l’a également identifié comme le poisson qui a avalé le prophète Jonas dans les textes bibliques. [28] Linnaeus a reconnu les deux noms comme des classifications précédentes. [26]

Ascendance fossile

Carcharias taureau Sandtiger shark (Duane Raver).png Sandtiger shark (Duane Raver).png

Cetorhinus maximus

Lamna nasus

Lamna ditropis

Carcharodon carcharias White shark (Duane Raver).png White shark (Duane Raver).png

Isurus oxyrinchus Shortfin mako shark (Duane Raver).png Shortfin mako shark (Duane Raver).png

Isurus paucus

Relation phylogénétique entre le grand requin blanc et les autres requins basée sur des données moléculaires menées par Human et al. (2006) [29]

Des études d’ horloge moléculaire publiées entre 1988 et 2002 ont déterminé que le parent vivant le plus proche du grand blanc était le requin mako du genre Isurus , qui a divergé il y a quelque temps entre 60 et 43 millions d’années. [30] [31] Tracer cette relation évolutive à travers des preuves fossiles , cependant, reste sujet à une étude paléontologique plus approfondie. [31]

L’hypothèse originale de l’origine du grand requin blanc soutenait qu’il est un descendant d’une lignée de requins à dents méga , et est étroitement lié au mégalodon préhistorique . [31] [32] Ces requins étaient de taille considérablement grande, le mégalodon atteignant une longueur estimée allant jusqu’à 14,2 à 16 m (47 à 52 pieds). [33] [34] Les similitudes entre les dents des grands requins blancs et méga-dentés, telles que de grandes formes triangulaires, des lames dentelées et la présence de bandes dentaires, ont conduit à la principale preuve d’une relation évolutive étroite. En conséquence, les scientifiques ont classé les formes anciennes sous le genre Carcharodon. Bien que l’hypothèse ait des faiblesses, telles que l’incertitude quant à savoir exactement quelle espèce a évolué pour devenir le grand blanc moderne et de multiples lacunes dans les archives fossiles, les paléontologues ont pu retracer la lignée hypothétique jusqu’à un requin vieux de 60 millions d’années connu sous le nom de Cretalamna. comme l’ancêtre commun de tous les requins des Lamnidae. [30] [32]

Évolution illustrée de C. hastalis à C. carcharias

Cependant, il est maintenant entendu que le grand requin blanc entretient des liens plus étroits avec les requins mako et descend d’une lignée distincte en tant que chronoespèce sans rapport avec les requins à méga-dents. [31] Cela a été prouvé avec la découverte d’une espèce de transition qui reliait le grand requin blanc à un requin non dentelé connu sous le nom de Carcharodon hastalis . [35] [36] Cette espèce de transition, nommée Carcharodon hubbelli en 2012, a démontré une mosaïque de transitions évolutives entre le grand blanc et C. hastalis , à savoir l’apparition progressive de dentelures, [35] dans un laps de temps allant de 8 à il y a 5 millions d’années. [37]La progression de C. hubbelli a caractérisé des régimes alimentaires et des niches changeants ; il y a 6,5 ​​millions d’années, les dentelures étaient suffisamment développées pour que C. hubbelli puisse manipuler les mammifères marins. [35] Bien que le grand blanc et C. hastalis soient connus dans le monde entier, [31] C. hubbelli se trouve principalement en Californie , au Pérou , au Chili et dans les dépôts côtiers environnants, [38] indiquant que le grand blanc avait des origines du Pacifique . [35] C. hastalis a continué à prospérer aux côtés du grand blanc jusqu’à sa dernière apparition il y a environ un million d’années [39]et on pense qu’il a peut-être engendré un certain nombre d’espèces supplémentaires, notamment Carcharodon subserratus [31] [35] et Carcharodon plicatilis . [31]

Cependant, Yun a fait valoir que les restes fossiles de dents de C. hastalis et de Great White Shark “ont été documentés à partir des mêmes gisements, donc le premier ne peut pas être un ancêtre chronospécifique du second”. [40] Il a également critiqué le fait que le “morphotype de C. hastalis n’a jamais été testé par des analyses phylogénétiques”, et a noté qu’à partir de 2021, l’argument selon lequel la lignée moderne de Carcharodon avec des dents étroites et dentelées a évolué à partir de C. hastalis avec un large, les dents non dentelées sont incertaines. [40]

Au-delà de C. hastalis , une autre hypothèse dominante propose que les grandes lignées blanches et mako partagent un ancêtre commun dans une espèce primitive de type mako. [41] L’identité de cet ancêtre est encore débattue, mais une espèce potentielle comprend Isurolamna inflata , qui a vécu il y a entre 65 et 55 millions d’années. On suppose que les grandes lignées blanches et mako se sont séparées avec la montée de deux descendants distincts, celui représentant la lignée du grand requin blanc étant Macrorhizodus praecusor . [41] [42]

Distribution et habitat

Requin dans la réserve de biosphère de l’île de Guadalupe , Mexique

Les grands requins blancs vivent dans presque toutes les eaux côtières et hauturières dont la température de l’eau est comprise entre 12 et 24 °C (54 et 75 °F), avec des concentrations plus importantes aux États-Unis ( nord -est et Californie ), en Afrique du Sud , au Japon , en Océanie , au Chili . , et la Méditerranée , y compris la mer de Marmara et le Bosphore . [43] [44] L’une des populations les plus denses connues se trouve autour de l’île de Dyer, en Afrique du Sud . [45]

Le grand blanc est un poisson épipélagique , observé principalement en présence de gibier riche, comme les otaries à fourrure ( Arctocephalus ssp.), les otaries , les cétacés , d’autres requins et de grandes espèces de poissons osseux. En haute mer, il a été enregistré à des profondeurs allant jusqu’à 1 200 m (3 900 pieds). [11] Ces résultats remettent en question la notion traditionnelle selon laquelle le grand blanc est une espèce côtière. [11]

Selon une étude récente, les grands blancs de Californie ont migré vers une zone entre la Péninsule de Basse-Californie et Hawaï connue sous le nom de White Shark Café pour y passer au moins 100 jours avant de revenir en Basse-Californie. Au retour, ils nagent lentement et plongent jusqu’à environ 900 m (3 000 pieds). Après leur arrivée, ils changent de comportement et effectuent de courtes plongées à environ 300 m (980 pieds) pendant dix minutes maximum. Un autre requin blanc qui a été marqué au large de la côte sud-africaine a nagé jusqu’à la côte sud de l’Australie et est revenu dans l’année. Une étude similaire a suivi un autre grand requin blanc d’Afrique du Sud nageant vers la côte nord-ouest de l’Australie et retour, un voyage de 20 000 km (12 000 mi; 11 000 milles marins) en moins de neuf mois. [46]Ces observations vont à l’encontre des théories traditionnelles selon lesquelles les requins blancs sont des prédateurs territoriaux côtiers et ouvrent la possibilité d’une interaction entre des populations de requins que l’on croyait auparavant discrètes. Les raisons de leur migration et ce qu’ils font à leur destination sont encore inconnues. Les possibilités incluent l’alimentation ou l’accouplement saisonnier. [47]

Dans l’Atlantique Nord-Ouest, les populations de requins blancs au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre ont été presque éradiquées en raison de la surpêche. [48] ​​Ces dernières années, les populations ont considérablement augmenté, [49] en grande partie en raison de l’augmentation des populations de phoques à Cape Cod , Massachusetts depuis la promulgation de la Marine Mammal Protection Act en 1972. [50] Actuellement, on sait très peu de choses sur les schémas de chasse et de déplacement des grands requins blancs au large de Cape Cod, mais les études en cours espèrent donner un aperçu de cette population croissante de requins. [51] La Massachusetts Division of Marine Fisheries (qui fait partie du Department of Fish and Game) a commencé une étude de population en 2014; depuis 2019, cette recherche se concentre sur la manière dont les humains peuvent éviter les conflits avec les requins. [52]

Une étude de 2018 a indiqué que les requins blancs préfèrent se rassembler profondément dans les Tourbillons anticycloniques de l’ océan Atlantique Nord . Les requins étudiés ont tendance à privilégier les Tourbillons d’eau chaude, passant la journée à 450 mètres et remontant à la surface la nuit. [53]

Anatomie et apparence

Dents du haut Dents inférieures Le squelette du grand requin blanc

Le grand requin blanc a un gros museau robuste et conique. Les lobes supérieurs et inférieurs de la nageoire caudale ont approximativement la même taille, ce qui est similaire à certains requins maquereaux . Un grand blanc affiche un contre- ombrage , en ayant un dessous blanc et une zone dorsale grise (parfois dans une teinte brune ou bleue) qui donne un aspect global marbré. La coloration rend difficile pour les proies de repérer le requin car elle brise le contour du requin lorsqu’il est vu de côté. D’en haut, la teinte plus foncée se confond avec la mer et d’en bas, elle expose une silhouette minimale contre la lumière du soleil. Le leucisme est extrêmement rare chez cette espèce, mais a été documenté chez un grand requin blanc (un petit qui s’est échoué en Australie et est mort).[54] Les grands requins blancs, comme beaucoup d’autres requins, ont des rangées de dents dentelées derrière les principales, prêtes à remplacer celles qui se détachent. Lorsque le requin mord, il secoue la tête d’un côté à l’autre, aidant les dents à scier de gros morceaux de chair. [55] Les grands requins blancs, comme les autres requins maquereaux, ont des yeux plus grands que les autres espèces de requins proportionnellement à leur taille corporelle. L’iris de l’œil est d’un bleu profond au lieu de noir. [56]

Taille

Spécimen capturé au large de Cuba en 1945, qui mesurait prétendument 6,4 m (21 pi) de long et pesait environ 3 175 à 3 324 kg (7 000 à 7 328 lb). [57] [58] Des études ultérieures ont prouvé que ce spécimen était dans la gamme de taille normale, à environ 4,9 m (16 pieds) de longueur. [4]

Chez les grands requins blancs, le dimorphisme sexuel est présent et les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Les grands blancs mâles mesurent en moyenne de 3,4 à 4,0 m (11 à 13 pieds) de long, tandis que les femelles mesurent de 4,6 à 4,9 m (15 à 16 pieds). [6] Les adultes de cette espèce pèsent en moyenne 522–771 kg (1 151–1 700 lb); [59] cependant, les femelles matures peuvent avoir une masse moyenne de 680 à 1 110 kg (1 500 à 2 450 lb). [4] Les plus grandes femelles ont été vérifiées jusqu’à 6,1 m (20 pi) de longueur et un poids estimé à 1 905 kg (4 200 lb), [4] peut-être jusqu’à 2 268 kg (5 000 lb). [5] La taille maximale est sujette à débat car certains rapports sont des estimations approximatives ou des spéculations effectuées dans des circonstances douteuses. [60]Parmi les poissons cartilagineux vivants , seuls le requin baleine ( Rhincodon typus ), le requin pèlerin ( Cetorhinus maximus ) et la Raie manta géante ( Manta birostris ), dans cet ordre, sont en moyenne plus gros et plus lourds. Ces trois espèces sont généralement assez dociles et se nourrissent passivement de très petits organismes. [59] Cela fait du grand requin blanc le plus grand poisson macroprédateur existant. Les grands requins blancs mesurent environ 1,2 m (3,9 pi) à la naissance et grandissent d’environ 25 cm (9,8 po) chaque année. [61]

Selon J. E. Randall, le plus grand requin blanc mesuré de manière fiable était un individu de 5,94 m (19,5 pieds) signalé à Ledge Point, en Australie occidentale en 1987. [62] Un autre grand spécimen blanc de taille similaire a été vérifié par le Canadian Shark Research Center : Une femelle capturée par David McKendrick d’ Alberton , Île-du-Prince-Édouard , en août 1988 dans le golfe du Saint-Laurent au large de l’Île-du-Prince-Édouard. Cette femelle grand blanc mesurait 6,1 m (20 pi) de long. [4] Cependant, il y avait un rapport considéré comme fiable par certains experts dans le passé, d’un plus grand spécimen de grand requin blanc de Cuba en 1945. [58] [63] [64] [65]Ce spécimen mesurait 6,4 m (21 pi) de long et avait une masse corporelle estimée à 3 324 kg (7 328 lb). [58] [64] Cependant, des études ultérieures ont également révélé que ce spécimen particulier mesurait en fait environ 4,9 m (16 pieds) de longueur, un spécimen dans la plage de taille maximale moyenne. [4]

Le plus grand grand blanc reconnu par l’ International Game Fish Association (IGFA) est celui capturé par Alf Dean dans les eaux du sud de l’Australie en 1959, pesant 1 208 kg (2 663 lb). [60]

Exemples de grands grands blancs non confirmés

Un certain nombre de très grands spécimens de grands requins blancs non confirmés ont été enregistrés. [66] Pendant des décennies, de nombreux ouvrages ichtyologiques , ainsi que le Guinness Book of World Records , ont répertorié deux grands requins blancs comme les plus gros individus : Dans les années 1870, un grand requin blanc de 10,9 m (36 pieds) capturé dans les eaux du sud de Port Fairy , et un requin de 11,3 m (37 pi) pris au piège dans un déversoir à harengs au Nouveau-Brunswick , Canada, dans les années 1930. Cependant, ces mesures n’ont pas été obtenues de manière rigoureuse et scientifiquement valide, et les chercheurs ont longtemps remis en question la fiabilité de ces mesures, notant qu’elles étaient beaucoup plus importantes que toute autre observation rapportée avec précision. Des études ultérieures ont prouvé que ces doutes étaient fondés. Ce requin du Nouveau-Brunswick a peut-être été un requin pèlerin mal identifié , car les deux ont des formes de corps similaires. La question du requin de Port Fairy a été réglée dans les années 1970 lorsque J. E. Randall a examiné les mâchoires du requin et “a constaté que le requin de Port Fairy était de l’ordre de 5 m (16 pieds) de longueur et a suggéré qu’une erreur avait été commise dans le enregistrement original, en 1870, de la longueur du requin”. [62]

Photo of large shark on shore surrounded by people Photo of large shark on shore surrounded by people Grand requin blanc capturé au large du comté de Hualien , à Taïwan , le 14 mai 1997 : il mesurait (non confirmé) près de 7 m (23 pieds) de long et pesait 2 500 kg (5 500 lb). [66]

Bien que ces mesures n’aient pas été confirmées, certains grands requins blancs capturés à l’époque moderne ont été estimés à plus de 7 m (23 pieds) de long, [67] mais ces affirmations ont été critiquées. [60] [67] Cependant, J. E. Randall croyait que le grand requin blanc pouvait avoir dépassé 6,1 m (20 pi) de longueur. [62] Un grand requin blanc a été capturé près de Kangaroo Island en Australie le 1er avril 1987. Ce requin a été estimé à plus de 6,9 ​​m (23 pieds) de long par Peter Resiley, [62] [68] et a été désigné comme KANGA . [67] Un autre grand requin blanc a été capturé à Maltepar Alfredo Cutajar le 16 avril 1987. Ce requin a également été estimé à environ 7,13 m (23,4 pieds) de long par John Abela et a été désigné MALTE. [67] [69] Cependant, Cappo a suscité des critiques parce qu’il a utilisé des méthodes d’estimation de la taille des requins proposées par J. E. Randall pour suggérer que le spécimen KANGA mesurait 5,8 à 6,4 m (19 à 21 pieds) de long. [67] De la même manière, IK Fergusson a également utilisé des méthodes d’estimation de la taille des requins proposées par JE Randall pour suggérer que le spécimen de MALTE mesurait 5,3 à 5,7 m (17 à 19 pieds) de long. [67] Cependant, des preuves photographiques ont suggéré que ces spécimens étaient plus grands que les estimations de taille fournies par les méthodes de Randall. [67]Ainsi, une équipe de scientifiques—H. F. Mollet, G. M. Cailliet, A. P. Klimley, D. A. Ebert, A. D. Testi et L. J. V. Compagno – ont examiné les cas des spécimens KANGA et MALTA en 1996 pour résoudre le différend en procédant à une analyse Morphométrique complète des restes de ces requins et en re- examen des preuves photographiques dans le but de valider les estimations de taille originales et leurs conclusions étaient cohérentes avec elles. Les résultats indiquent que les estimations de P. Resiley et J. Abela sont raisonnables et ne peuvent être exclues. [67] Une grande femelle blanche particulièrement grande surnommée “Deep Blue”, mesurant environ 6,1 m (20 pieds) a été filmée au large de Guadalupe lors du tournage de l’épisode 2014 de Shark Week“Les mâchoires contre-attaquent”. Deep Blue attirera également plus tard une attention particulière lorsqu’elle sera filmée en train d’interagir avec le chercheur Mauricio Hoyas Pallida dans une vidéo virale que Mauricio a publiée sur Facebook le 11 juin 2015. [70] Deep Blue a ensuite été vue au large d’Oahu en janvier 2019 alors qu’elle récupérait un cachalot carcasse, après quoi elle a été filmée nageant à côté de plongeurs, y compris l’opérateur de tourisme de plongée et le mannequin Ocean Ramsey en eau libre. [71] [72] [73] En juillet 2019, un pêcheur, JB Currell, était en voyage à Cape Cod depuis les Bermudes avec Tom Brownell quand ils ont vu un grand requin à environ 40 mi (64 km) au sud-est de Martha’s Vineyard. L’enregistrant sur vidéo, il a dit qu’il pesait environ 5 000 lb (2 300 kg) et mesurait 25 à 30 pieds (7,6 à 9,1 m), évoquant une comparaison avec le requin fictif Jaws . La vidéo a été partagée avec la page “Troy Dando Fishing” sur Facebook. [74] Un grand requin blanc particulièrement tristement célèbre, soi-disant aux proportions record, patrouillait autrefois dans la zone qui comprend False Bay, en Afrique du Sud, était estimée à bien plus de 7 m (23 pi) au début des années 1980. Ce requin, connu localement sous le nom de “Sous-marin”, avait une réputation légendaire qui était censée être fondée. Bien que des rumeurs aient déclaré que ce requin était de taille exagérée ou totalement inexistante, les témoignages du jeune Craig Anthony Ferreira, un expert notable des requins en Afrique du Sud, et de son père indiquent un animal inhabituellement grand, d’une taille et d’une puissance considérables (bien qu’il reste incertain à quel point le requin était massif lorsqu’il a échappé à la capture à chaque fois qu’il a été accroché). Ferreira décrit les quatre rencontres avec le requin géant auxquelles il a participé avec beaucoup de détails dans son livre “Great White Sharks On Their Best Behavior”. [75]

Un concurrent en taille maximale parmi les requins prédateurs est le requin tigre ( Galeocerdo cuvier ). Alors qu’il a été confirmé que les requins tigres, qui sont généralement à la fois quelques pieds plus petits et ont une structure corporelle plus maigre et moins lourde que les requins blancs, atteignent au moins 5,5 m (18 pieds) de longueur, un spécimen non vérifié aurait mesuré 7,4 m (24 pi) de longueur et pesait 3110 kg (6860 lb), plus de deux fois plus lourd que le plus gros spécimen confirmé à 1524 kg (3360 lb). [59] [76] [77] Certains autres requins macroprédateurs tels que le requin du Groenland ( Somniosus microcephalus ) et le requin dormeur du Pacifique ( S. pacificus) rivaliseraient également de longueur avec ces requins (mais pèsent probablement un peu moins car ils sont plus élancés qu’un grand requin blanc) dans des cas exceptionnels. [78] [79]

Tailles signalées

Date Emplacement Longueur signalée Poids déclaré DUJP Taille de dent signalée Longueur analysée scientifiquement commentaires
22 mai 1989 Ledge Point, Australie-Occidentale 594,4 cm 2 052,27 kg 1 300 millimètres 51 millimètres 594,4 cm Le plus grand spécimen confirmé par John. E. Randall [80]
Novembre 2001 Mer de l’Est, Chine 602,0 cm 2 460,00 kg Non listé Non listé 602,0 cm Vérifié par la biologiste marine Heather M Christianson [81]
17 avril 1952 Streaky Bay, Australie 609,6 cm 1 360,77 kg Pas disponible Pas disponible Pas disponible Énorme requin blanc périodiquement accroché par plusieurs pêcheurs; accroché par Alf Dean mais a cassé la ligne. Estimé à facilement 20 pieds de longueur. [82]
4 août 1983 Île-du-Prince-Édouard, Canada 609,6 cm 2 213,78 kg 1 430 millimètres 47,5 mm 609,6 cm Vérifié par le biologiste marin Gordon Hubbell [83]
13 octobre 1956 Maguelone, France 589,0 cm Non listé Non listé Non listé Non listé Circonférence estimée à 400 cm [84]
16 juin 1996 Malindi, Kenya 640,0 cm 2 200,00 kg Non listé Non listé 570,0 cm Requin coupé en morceaux avant de pouvoir être photographié et pesé au total
mai 1945 Cojimar, Cuba 640,8 cm 3 220,5 kg Non listé 44 millimètres 633,13 cm Estimé par John Randall à 494,37 cm de longueur, révisé à la hausse par analyse de Maddalena [85]
14 mai 1997 Pays de Hualien, Taïwan 670,0 cm 2 500 kilogrammes Non listé Non listé Non listé Seule la photo utilise une perspective forcée , la mesure probable était inférieure [86] [81]
1 avril 1987 Île Kangourou, Australie du Sud 700,0 cm 2 500 kilogrammes 1 250 millimètres Non listé 600cm La longueur originale de 700 cm ne peut être ignorée [87]
17 avril 1987 Filfla, Malte 714,0 cm 2 880 kilogrammes 1 120 millimètres 46,9 millimètres 668 cm – 681 cm La longueur originale rapportée de 714 cm est possible [86] [81]
Mai 1978 Açores 900,0 cm 4 546 kilogrammes Non listé 76,0 mm 610cm Photos examinées par John Randall [80]
Indéterminé False Bay, Afrique du Sud 1 310,64 cm Non listé Non listé Non listé Non listé Mentionné par Lawrence G. Green dans le livre [88]
5 juin 1975 Long Island, État de New York 914,14 cm Non listé 762,00 mm Non listé Non listé Situé par le capitaine Paul Sundberg. Harponné mais s’est détaché, a laissé une marque de morsure inférieure de 30 pouces dans le fond de son bateau [89]
juin 1978 Pointe Montauk 762,00 cm 1 360,78 kg Non listé Non listé Non listé Harponné par le capitaine de charter John Sweetman, a remorqué le bateau sur 30 miles avant de se libérer. Également repéré par le capitaine de charter Paul Sundberg et confirmé visuellement comme un grand blanc. [89] [90]
mars 2008 Sandun, Chine, mars 2008 1 000,00 cm 2 267,96 kg Non listé Non listé 614.5 Le poids considéré comme beaucoup trop faible pour un requin de cette longueur aurait été de 9 772,37 kg si la taille était exacte [80]
17 janvier 2019 Hawaii 609,6 cm 2 267,96 kg Non listé Non listé 609,6 cm Deep Blue a été repéré au large du Mexique en 2013, et à nouveau au large d’Hawaï en 2019 [91] [92]
Juin 1930 Grand-Mahan 1 127,76 cm 2 267,96 kg Non listé Non listé 517,6 cm – 812,5 cm John Randall a estimé 517 cm sur la base d’une dent de 28 mm; la taille de mise à l’échelle basée sur la quantité d’huile de foie rapportée donne une estimation plus grande [93] [94]
6 novembre 1987 Cowes, Phillip Island, Victoria, Australie 633 cm 2 306,52 kg Non listé 50,8 millimètres 633 cm L’estomac contenait un sceau entier. Les dents mesuraient 2 pouces de long. [95] [96]

Adaptations

Photo of shark swimming at water surface Photo of shark swimming at water surface Un grand requin blanc qui nage

Les grands requins blancs, comme tous les autres requins, ont un sens supplémentaire donné par les ampoules de Lorenzini qui leur permet de détecter le champ électromagnétique émis par le mouvement des animaux vivants. Les grands blancs sont si sensibles qu’ils peuvent détecter des variations d’un demi-milliardième de volt . À courte distance, cela permet au requin de localiser même les animaux immobiles en détectant leur rythme cardiaque. [97] La ​​plupart des poissons ont un sens moins développé mais similaire en utilisant la ligne latérale de leur corps . [98]

Requin mordant dans la tête de poisson teaser appât à côté d’une cage à False Bay , Afrique du Sud

Pour chasser avec plus de succès des proies rapides et agiles telles que les otaries, le grand blanc s’est adapté pour maintenir une température corporelle plus chaude que l’eau environnante. L’une de ces adaptations est un ” rete mirabile ” (latin pour “merveilleux filet”). Cette structure étroite en forme de réseau de veines et d’artères, située le long de chaque côté latéral du requin, conserve la chaleur en réchauffant le sang artériel plus frais avec le sang veineux qui a été réchauffé par les muscles qui travaillent. Cela maintient certaines parties du corps (en particulier l’estomac) à des températures allant jusqu’à 14 ° C (25 ° F) [99] au-dessus de celle de l’eau environnante, tandis que le cœur et les branchies restent à la température de la mer. Lors de la conservation de l’énergie, la température corporelle centrale peut chuter pour correspondre à l’environnement. Le succès d’un grand requin blanc à élever sonla température à cœur est un exemple de gigantothermie . Par conséquent, le grand requin blanc peut être considéré comme un poïkilotherme ou mésotherme endothermique car sa température corporelle n’est pas constante mais est régulée de manière interne. [55] [100] Les grands blancs comptent également sur les graisses et les huiles stockées dans leur foie pour les migrations à longue distance à travers les zones pauvres en nutriments des océans. [101]Des études de l’Université de Stanford et de l’Aquarium de Monterey Bay publiées le 17 juillet 2013 ont révélé qu’en plus de contrôler la flottabilité des requins, le foie des grands blancs est essentiel dans les schémas de migration. Il a été révélé que les requins qui coulent plus rapidement pendant les plongées dérivantes épuisent leurs réserves d’énergie internes plus rapidement que ceux qui coulent lors d’une plongée à des taux plus tranquilles. [102]

La toxicité des métaux lourds semble avoir peu d’effets négatifs sur les grands requins blancs. Des échantillons de sang prélevés sur quarante-trois individus de taille, d’âge et de sexe variés au large de la côte sud-africaine, dirigés par des biologistes de l’Université de Miami en 2012, indiquent que malgré des niveaux élevés de mercure, de plomb et d’arsenic, il n’y avait aucun signe de blanc surélevé. le nombre de cellules sanguines et les rapports granulés/lymphocytes, indiquant que les requins avaient un système immunitaire sain. Cette découverte suggère une défense physiologique jusque-là inconnue contre l’empoisonnement aux métaux lourds. Les Grands Blancs sont connus pour avoir une propension à “s’auto-guérir et à éviter les maux liés à l’âge”. [103]

Force de morsure

Une étude de 2007 de l’ Université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney , en Australie , a utilisé des tomodensitogrammes du crâne d’un requin et des modèles informatiques pour mesurer la force de morsure maximale du requin. L’étude révèle les forces et les comportements auxquels son crâne est adapté et résout les théories concurrentes sur son comportement alimentaire. [104] En 2008, une équipe de scientifiques dirigée par Stephen Wroe a mené une expérience pour déterminer la puissance de la mâchoire du grand requin blanc et les résultats ont indiqué qu’un spécimen pesant 3 324 kg (7 328 lb) pouvait exercer une force de morsure de 18 216 newtons (4 095 lbf ) . [64]

Écologie et comportement

Photo of inverted shark at surface Photo of inverted shark at surface Un requin se retourne sur le dos en chassant des appâts au thon

Le comportement et la structure sociale de ce requin sont complexes. [105] En Afrique du Sud, les requins blancs ont une hiérarchie de dominance en fonction de la taille, du sexe et des droits des squatters : les femelles dominent les mâles, les plus gros requins dominent les petits requins et les résidents dominent les nouveaux arrivants. Lors de la chasse, les grands blancs ont tendance à séparer et à résoudre les conflits avec des rituels et des parades. Les requins blancs recourent rarement au combat bien que certains individus aient été trouvés avec des marques de morsure qui correspondent à celles d’autres requins blancs. Cela suggère que lorsqu’un grand blanc s’approche trop près d’un autre, il réagit avec une morsure d’avertissement. Une autre possibilité est que les requins blancs mordent pour montrer leur dominance. Données acquises à partir de récepteurs de télémétrie animale et publiées en 2022 via la revueLa Royal Society Publishing suggère que des grands blancs individuels peuvent s’associer afin de partager par inadvertance des informations sur la localisation de proies ou l’emplacement des restes d’animaux pouvant être récupérés. Comme le biologging peut aider à révéler les habitudes sociales, il permet de mieux comprendre dans les études futures l’étendue des interactions sociales chez les grands animaux marins, y compris le grand requin blanc. [106]

Le grand requin blanc est l’un des rares requins connus à lever régulièrement la tête au-dessus de la surface de la mer pour regarder d’autres objets tels que des proies. C’est ce qu’on appelle l’ espionnage . Ce comportement a également été observé chez au moins un groupe de requins à pointes noires, mais cela pourrait être appris de l’interaction avec les humains (il est théorisé que le requin peut également être capable de mieux sentir de cette façon parce que l’odeur se propage dans l’air plus rapidement que dans l’eau). Les requins blancs sont généralement des animaux très curieux, font preuve d’intelligence et peuvent aussi se tourner vers la socialisation si la situation l’exige. À l’île Seal, des requins blancs ont été observés arrivant et repartant dans des «clans» stables de deux à six individus sur une base annuelle. On ne sait pas si les membres du clan sont apparentés, mais ils s’entendent assez paisiblement. En fait, la structure sociale d’un clan est probablement plus justement comparée à celle d’une meute de loups ; en ce que chaque membre a un rang clairement établi et chaque clan a un chef alpha. Lorsque les membres de différents clans se rencontrent, ils établissent un rang social de manière non violente à travers une variété d’interactions.[107]

Régime

Un beachcomber regardant les marques de morsure d’un grand requin blanc sur une carcasse de baleine échouée

Les grands requins blancs sont carnivores et se nourrissent de poissons ( p . _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ tortues , [107] loutres de mer ( Enhydra lutris ) et oiseaux marins . [108] Les grands blancs sont également connus pour manger des objets qu’ils sont incapables de digérer. Les requins blancs juvéniles se nourrissent principalement de poissons, y compris d’autres élasmobranches , car leurs mâchoires ne sont pas assez fortes pour résister aux forces nécessaires pour attaquer des proies plus grosses telles que les pinnipèdes et les cétacés jusqu’à ce qu’ils atteignent une longueur de 3 m (9,8 pieds) ou plus, à laquelle point leur cartilage de la mâchoire se minéralise suffisamment pour résister à l’impact de la morsure de plus grandes espèces de proies. [109] À l’approche d’une longueur de près de 4 m (13 pi), les grands requins blancs commencent à cibler principalement les mammifères marins pour se nourrir, bien que les requins individuels semblent se spécialiser dans différents types de proies en fonction de leurs préférences. [110] [111] Ils semblent être très opportunistes.[112] [113] Ces requins préfèrent les proies à forte teneur en graisses riches en énergie. L’expert en requins Peter Klimley a utilisé une canne et un moulinet et a traîné les carcasses d’un phoque, d’un cochon et d’un mouton depuis son bateau dans les Farallons du Sud . Les requins ont attaqué les trois appâts mais ont rejeté la carcasse de mouton. [114]

Au large de Seal Island , False Bay en Afrique du Sud, les requins tendent une embuscade aux otaries à fourrure brunes ( Arctocephalus pusillus ) par le bas à grande vitesse, frappant le phoque au milieu du corps. Ils atteignent des vitesses élevées qui leur permettent de percer complètement la surface de l’eau. La vitesse maximale d’éclatement est estimée à plus de 40 km/h (25 mph). [115] Ils ont également été observés en train de chasser des proies après une attaque manquée. Les proies sont généralement attaquées à la surface. [116] Les attaques de requins se produisent le plus souvent le matin, dans les deux heures suivant le lever du soleil, lorsque la visibilité est mauvaise. Leur taux de réussite est de 55% dans les deux premières heures, tombant à 40% en fin de matinée après quoi la chasse s’arrête. [107]

Au large de la Californie, les requins immobilisent les éléphants de mer du nord ( Mirounga angustirostris ) avec une grosse morsure à l’arrière-train (qui est la principale source de mobilité du phoque) et attendent que le phoque saigne à mort. Cette technique est particulièrement utilisée sur les éléphants de mer mâles adultes, qui sont généralement plus gros que le requin, pesant entre 1 500 et 2 000 kg (3 300 et 4 400 lb), et sont des adversaires potentiellement dangereux. [117] [118] Le plus souvent cependant, les éléphants de mer juvéniles sont les plus fréquemment consommés dans les colonies d’éléphants de mer. [119] La proie est normalement attaquée sous la surface. Le phoque commun ( Phoca vitulina) sont retirés de la surface et entraînés vers le bas jusqu’à ce qu’ils cessent de se débattre. Ils sont ensuite consommés près du fond. Les lions de mer de Californie ( Zalophus californianus ) sont pris en embuscade par le bas et frappés au milieu du corps avant d’être traînés et mangés. [120]

Grand requin blanc près de Gansbaai , montrant les dents supérieures et inférieures

Dans l’Atlantique Nord-Ouest, on sait que les Grands Blancs matures se nourrissent à la fois de phoques communs et de phoques gris . [50] Contrairement aux adultes, les requins blancs juvéniles de la région se nourrissent d’espèces de poissons plus petites jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment grands pour se nourrir de mammifères marins tels que les phoques. [121]

Les requins blancs attaquent également les dauphins et les marsouins par dessus, par derrière ou par dessous pour éviter d’être détectés par leur écholocation . Les espèces ciblées comprennent les dauphins sombres ( Sagmatias obscurus ), [67] les dauphins de Risso ( Grampus griseus ), [67] les grands dauphins ( Tursiops ssp.), [67] [122] les dauphins à bosse ( Sousa ssp.), [122] les marsouins communs ( Phocoena phocoena ), [67] et les marsouins de Dall ( Phocoenoides dalli ). [67]Des groupes de dauphins ont parfois été observés se défendant des requins avec un comportement de mobbing. [122] La prédation des requins blancs sur d’autres espèces de petits cétacés a également été observée. En août 1989, un cachalot pygmée mâle juvénile de 1,8 m (5,9 pieds) ( Kogia breviceps ) a été retrouvé échoué dans le centre de la Californie avec une marque de morsure sur son pédoncule caudal d’un grand requin blanc. [123] De plus, les requins blancs attaquent et s’attaquent aux baleines à bec . [67] [122] Cas où une baleine à bec de Stejneger adulte ( Mesoplodon stejnegeri ), avec une masse moyenne d’environ 1 100 kg (2 400 lb), [124]et une baleine à bec de Cuvier juvénile ( Ziphius cavirostris ), un individu estimé à 3 m (9,8 pieds), ont été chassées et tuées par de grands requins blancs ont également été observées. [125] Lors de la chasse aux tortues marines, elles semblent simplement mordre à travers la carapace autour d’une nageoire, immobilisant la tortue. L’espèce de poisson osseux la plus lourde, le poisson- lune océanique ( Mola mola ), a été trouvée dans l’estomac des grands requins blancs. [112]

Les carcasses de baleines constituent une part importante du régime alimentaire des requins blancs. Cependant, cela a rarement été observé en raison de la mort de baleines dans des régions éloignées. On a estimé que 30 kg (66 lb) de graisse de baleine pourraient nourrir un requin blanc de 4,5 m (15 pi) pendant 1,5 mois. Des observations détaillées ont été faites sur quatre carcasses de baleines à False Bay entre 2000 et 2010. Les requins ont été attirés vers la carcasse par détection de produits chimiques et d’odeurs, propagées par des vents forts. Après s’être initialement nourri du pédoncule caudal et de la douve de la baleine, les requins enquêteraient sur la carcasse en nageant lentement autour d’elle et en bouclant plusieurs parties avant de sélectionner une zone riche en graisse. Pendant les épisodes d’alimentation de 15 à 20 secondes, les requins ont enlevé la chair avec des hochements de tête latéraux, sans la rotation oculaire protectrice qu’ils utilisent lorsqu’ils attaquent des proies vivantes. Les requins ont été fréquemment observés en train de régurgiter des morceaux de graisse et de retourner immédiatement se nourrir, peut-être afin de remplacer les morceaux à faible rendement énergétique par des morceaux à haut rendement énergétique, en utilisant leurs dents comme mécanorécepteurs pour les distinguer. Après s’être nourris pendant plusieurs heures, les requins semblaient devenir léthargiques, ne nageant plus à la surface; ils ont été observés en train de boucher la carcasse mais apparemment incapables de mordre assez fort pour enlever la chair, ils rebondissaient à la place et coulaient lentement. Jusqu’à huit requins ont été observés se nourrissant simultanément, se bousculer sans montrer aucun signe d’agressivité; à une occasion, un requin a accidentellement mordu la tête d’un requin voisin, laissant deux dents enfoncées, mais les deux ont continué à se nourrir sans être dérangés. Des individus plus petits planaient autour de la carcasse en mangeant des morceaux qui s’éloignaient. Fait inhabituel pour la région, un grand nombre de requins de plus de cinq mètres de long ont été observés, ce qui suggère que les plus gros requins changent de comportement pour rechercher des baleines car ils perdent la maniabilité nécessaire pour chasser les phoques. L’équipe d’enquête a conclu que l’importance des carcasses de baleines, en particulier pour les plus grands requins blancs, a été sous-estimée. Des individus plus petits planaient autour de la carcasse en mangeant des morceaux qui s’éloignaient. Fait inhabituel pour la région, un grand nombre de requins de plus de cinq mètres de long ont été observés, ce qui suggère que les plus gros requins changent de comportement pour rechercher des baleines car ils perdent la maniabilité nécessaire pour chasser les phoques. L’équipe d’enquête a conclu que l’importance des carcasses de baleines, en particulier pour les plus grands requins blancs, a été sous-estimée. Des individus plus petits planaient autour de la carcasse en mangeant des morceaux qui s’éloignaient. Fait inhabituel pour la région, un grand nombre de requins de plus de cinq mètres de long ont été observés, ce qui suggère que les plus gros requins changent de comportement pour rechercher des baleines car ils perdent la maniabilité nécessaire pour chasser les phoques. L’équipe d’enquête a conclu que l’importance des carcasses de baleines, en particulier pour les plus grands requins blancs, a été sous-estimée.[126]

Un requin se nourrissant d’une carcasse de baleine à False Bay , Afrique du Sud

Dans un autre incident documenté, des requins blancs ont été observés en train de se nourrir d’une carcasse de baleine aux côtés de requins tigres. [127] En 2020, les biologistes marins Sasha Dines et Enrico Gennari ont publié un incident documenté dans la revue Marine and Freshwater Researchd’un groupe de grands requins blancs présentant un comportement de meute, attaquant et tuant avec succès une baleine à bosse juvénile vivante de 7 m (23 pieds). Les requins ont utilisé la stratégie d’attaque classique utilisée sur les pinnipèdes lors de l’attaque de la baleine, utilisant même la tactique de morsure et de crachat qu’ils utilisent sur des proies plus petites. La baleine était un individu empêtré, fortement émacié et donc plus vulnérable aux attaques des requins. L’incident est la première documentation connue de grands blancs tuant activement une grande baleine à fanons. [128] [129]Un deuxième incident concernant des grands requins blancs tuant des baleines à bosse impliquant une seule grande femelle grande blanche surnommée Helen a été documenté au large des côtes de l’Afrique du Sud. Travaillant seul, le requin a attaqué une baleine à bosse émaciée et empêtrée de 33 pieds (10 m) en attaquant la queue de la baleine pour la paralyser avant qu’elle ne réussisse à noyer la baleine en lui mordant la tête et en la tirant sous l’eau. L’attaque a été observée via un drone aérien par le biologiste marin Ryan Johnson , qui a déclaré que l’attaque avait duré environ 50 minutes avant que le requin ne tue la baleine avec succès. Johnson a suggéré que le requin avait peut-être élaboré une stratégie d’attaque afin de tuer un si gros animal. [130] [131]

Le contenu de l’estomac des grands requins blancs indique également que les requins baleines juvéniles et adultes peuvent également être inclus dans le menu de l’animal, bien qu’il ne soit pas connu à l’heure actuelle s’il s’agit d’une chasse active ou d’un charognard. [132] [133]

la reproduction

On pensait auparavant que les grands requins blancs atteignaient la maturité sexuelle vers l’âge de 15 ans, mais on pense maintenant qu’il leur faut beaucoup plus de temps; les grands requins blancs mâles atteignent la maturité sexuelle à 26 ans, tandis que les femelles mettent 33 ans pour atteindre la maturité sexuelle. [9] [134] [135] On croyait à l’origine que la durée de vie maximale était supérieure à 30 ans, mais une étude de la Woods Hole Oceanographic Institution l’a placée à plus de 70 ans. Les examens du nombre d’anneaux de croissance vertébrale ont donné un âge maximum masculin de 73 ans et un âge maximum féminin de 40 ans pour les spécimens étudiés. La maturité sexuelle tardive du requin, son faible taux de reproduction, sa longue période de gestation de 11 mois et sa croissance lente le rendent vulnérable aux pressions telles que la surpêche et les changements environnementaux. [8]

On sait peu de choses sur les habitudes d’ accouplement du grand requin blanc , et le comportement d’accouplement n’avait été observé chez cette espèce qu’en 1997 et correctement documenté en 2020. On supposait auparavant qu’il était possible que les carcasses de baleines soient un lieu important pour les requins sexuellement matures. accouplement. [126] Selon le témoignage du pêcheur Dick Ledgerwood, qui a observé deux grands requins blancs s’accoupler dans la zone près de Port Chalmers et Otago Harbour, en Nouvelle-Zélande, il est théorisé que les grands requins blancs s’accouplent en eau peu profonde loin des zones d’alimentation et continuellement rouler ventre contre ventre pendant la copulation. [136] La naissance n’a jamais été observée, mais des femmes enceintes ont été examinées. Les grands requins blancs sont ovovivipares, ce qui signifie que les œufs se développent et éclosent dans l’utérus et continuent de se développer jusqu’à la naissance. [137] Le grand blanc a une période de gestation de 11 mois. Les mâchoires puissantes du bébé requin commencent à se développer au cours du premier mois. Les requins à naître participent à l’ oophagie , dans laquelle ils se nourrissent d’ ovules produits par la mère. La livraison est au printemps et en été. [138] Le plus grand nombre de petits enregistrés pour cette espèce est de 14 petits d’une mère célibataire mesurant 4,5 m (15 pi) qui a été tuée accidentellement au large de Taïwan en 2019. [139]

Comportement d’infraction

Grande brèche de requin blanc près de Gansbaai en Afrique du Sud

Une brèche est le résultat d’une approche à grande vitesse de la surface, l’élan résultant entraînant le requin partiellement ou complètement hors de l’eau. Il s’agit d’une technique de chasse utilisée par les grands requins blancs lors de la chasse aux phoques. Cette technique est souvent utilisée sur les otaries à fourrure du Cap à Seal Island à False Bay , en Afrique du Sud . Parce que le comportement est imprévisible, il est très difficile à documenter. Il a été photographié pour la première fois par Chris Fallows et Rob Lawrence qui ont développé la technique de remorquage d’un leurre de phoque lent pour inciter les requins à percer. [140]Entre avril et septembre, les scientifiques pourraient observer environ 600 brèches. Les phoques nagent à la surface et les grands requins blancs lancent leur attaque prédatrice depuis les eaux plus profondes en contrebas. Ils peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 40 km/h (25 mph) et peuvent parfois se lancer à plus de 3 m (10 pieds) dans les airs. Un peu moins de la moitié des attaques par brèche observées réussissent. [141] En 2011, un requin de 3 m de long a sauté sur un navire de recherche de sept personnes au large de l’île Seal à Mossel Bay. L’équipage entreprenait une étude de population en utilisant des sardines comme appât, et l’incident a été jugé non pas comme une attaque contre le bateau mais comme un accident. [142]

Menaces naturelles

Comparaison de la taille d’une orque moyenne et d’un grand requin blanc moyen

La compétition interspécifique entre le grand requin blanc et l’ orque est probable dans les régions où les préférences alimentaires des deux espèces peuvent se chevaucher. [122] Un incident a été documenté le 4 octobre 1997, dans les îles Farallon au large de la Californie aux États-Unis. On estime qu’une orque femelle de 4,7 à 5,3 m (15 à 17 pieds) a immobilisé environ 3 à 4 m (9,8 à 13,1 pieds) de grand requin blanc. [143] L’orque a tenu le requin à l’envers pour induire une immobilité tonique et a maintenu le requin immobile pendant quinze minutes, le faisant suffoquer. L’orque a ensuite mangé le foie du requin mort. [122] [143] [144]On pense que l’odeur de la carcasse du requin tué a fait fuir tous les grands blancs de la région, perdant ainsi l’opportunité d’une excellente alimentation saisonnière. [145] Une autre attaque similaire s’y est apparemment produite en 2000, mais son issue n’est pas claire. [146] Après les deux attaques, la population locale d’environ 100 grands blancs a disparu. [144] [146] Suite à l’incident de 2000, on a découvert qu’un grand blanc avec une étiquette satellite s’était immédiatement submergé à une profondeur de 500 m (1 600 pieds) et avait nagé jusqu’à Hawaï . [146]

En 2015, un groupe d’orques aurait tué un grand requin blanc au large de l’Australie du Sud. [147] En 2017, trois grands blancs ont été retrouvés échoués près de Gansbaai , en Afrique du Sud, les cavités corporelles déchirées et les foies enlevés par ce qui était probablement des orques. [148] Les orques ont également généralement un impact sur la grande distribution blanche. Des études publiées en 2019 sur la distribution et les interactions des orques et des grands requins blancs autour des îles Farallon indiquent que les cétacés ont un impact négatif sur les requins, avec de brèves apparitions d’orques obligeant les requins à rechercher de nouvelles zones d’alimentation jusqu’à la prochaine saison. [149] De temps en temps, cependant, certains grands blancs ont été vus nager près des orques sans crainte. [150]

Relation avec les humains

Incidents de morsure de requin

De toutes les espèces de requins, le grand requin blanc est de loin responsable du plus grand nombre d’incidents de morsure de requin enregistrés sur des humains, avec 272 incidents de morsures non provoquées documentés sur des humains en 2012. [19]

Plus que tout incident de morsure documenté, le roman à succès de Peter Benchley Jaws et l’ adaptation cinématographique de 1975 réalisée par Steven Spielberg ont donné au grand requin blanc l’image d’un ” mangeur d’hommes ” dans l’esprit du public. [151] Bien que les grands requins blancs aient tué des humains dans au moins 74 incidents de morsures non provoqués documentés, ils ne les ciblent généralement pas : par exemple, en mer Méditerranée, il y a eu 31 incidents de morsures confirmés contre des humains au cours des deux derniers siècles, la plupart qui n’étaient pas mortels. Beaucoup d’incidents semblaient être des “morsures d’essai”. Les grands requins blancs testent également les bouées ,des épaves et d’autres objets inconnus, et ils pourraient attraper un humain ou une planche de surf pour identifier de quoi il s’agit.

Photo of open-mouthed shark at surface. Photo of open-mouthed shark at surface. Le grand requin blanc est l’un des quatre seuls types de requins qui ont été impliqués dans un nombre important d’attaques mortelles non provoquées contre des humains.

Contrairement à la croyance populaire, les grands requins blancs ne confondent pas les humains avec les phoques. [152] De nombreux incidents de morsure se produisent dans des eaux à faible visibilité ou dans d’autres situations qui altèrent les sens du requin. L’espèce semble ne pas aimer le goût des humains, ou du moins trouve le goût inconnu. Des recherches plus poussées montrent qu’ils peuvent dire en une seule bouchée si l’objet vaut ou non la peine d’être précédé. Les humains, pour la plupart, sont trop osseux à leur goût. Ils préfèrent de loin les phoques, qui sont gras et riches en protéines. [153]

Des études publiées en 2021 par Ryan et al. dans le Journal of the Royal Society Interface suggèrent qu’une erreur d’identité est en fait un cas pour de nombreux incidents de morsure de requin perpétrés par de grands requins blancs. En utilisant des caméras et des images de phoques dans des aquariums comme modèles et des caméras montées se déplaçant à la même vitesse et au même angle qu’un grand requin blanc en croisière regardant la surface d’en bas, l’expérience suggère que les requins sont probablement daltoniens et ne peuvent pas voir suffisamment de détails. pour déterminer si la silhouette au-dessus d’eux est un pinnipède ou un humain nageur, confirmant potentiellement l’hypothèse. [154]

Les humains ne sont pas des proies appropriées car la digestion du requin est trop lente pour faire face au rapport élevé entre les os, les muscles et la graisse. En conséquence, dans la plupart des incidents de morsure de requin enregistrés, les grands blancs ont rompu le contact après la première morsure. Les décès sont généralement causés par la perte de sang de la morsure initiale plutôt que par la perte d’un organe critique ou par la consommation totale. De 1990 à 2011, il y a eu un total de 139 morsures non provoquées de grands requins blancs, dont 29 mortelles. [155]

Cependant, certains chercheurs ont émis l’hypothèse que la raison pour laquelle la proportion de décès est faible n’est pas que les requins n’aiment pas la chair humaine, mais parce que les humains sont souvent capables de s’échapper après la première morsure. Dans les années 1980, John McCosker, président de la biologie aquatique à l’ Académie des sciences de Californie , a noté que les plongeurs qui plongeaient en solo et étaient mordus par de grands blancs étaient généralement au moins partiellement consommés, tandis que les plongeurs qui suivaient le système de jumelage étaient généralement secourus par leur compagnon. . McCosker et Timothy C. Tricas, auteur et professeur à l’ Université d’Hawaï, suggèrent qu’un modèle standard pour les grands blancs est de faire une première attaque dévastatrice, puis d’attendre que la proie s’affaiblit avant de consommer l’animal blessé. La capacité des humains à se déplacer hors de portée avec l’aide des autres, déjouant ainsi l’attaque, est inhabituelle pour la proie d’un grand blanc. [156]

Abattage de requins

Un bébé requin blanc échoué

L’abattage des requins est l’abattage délibéré de requins par un gouvernement dans le but de réduire les attaques de requins ; l’abattage des requins est souvent appelé “contrôle des requins”. [157] Ces programmes ont été critiqués par les écologistes et les scientifiques – ils disent que ces programmes nuisent à l’ écosystème marin ; ils disent aussi que ces programmes sont “obsolètes, cruels et inefficaces”. [158] De nombreuses espèces différentes ( dauphins , tortues , etc.) sont également tuées dans ces programmes (en raison de leur utilisation de filets à requins et de tambours ) – 15 135 animaux marins ont été tués dans les filets de la Nouvelle-Galles du Sud entre 1950 et 2008, [ 157]et 84 000 animaux marins ont été tués par les autorités du Queensland de 1962 à 2015. [159]

Les grands requins blancs sont actuellement tués dans le Queensland et en Nouvelle-Galles du Sud dans le cadre de programmes de “contrôle des requins” (abattage des requins). [157] Le Queensland utilise des filets à requins et des lignes de tambour avec des hameçons appâtés , tandis que la Nouvelle-Galles du Sud n’utilise que des filets. De 1962 à 2018, les autorités du Queensland ont tué environ 50 000 requins, dont beaucoup étaient de grands blancs. [160] De 2013 à 2014 seulement, 667 requins ont été tués par les autorités du Queensland, y compris des grands requins blancs. [157] Dans le Queensland, les grands requins blancs retrouvés vivants sur les lignes de batterie sont abattus. [161] En Nouvelle-Galles du Sud, entre 1950 et 2008, un total de 577 grands requins blancs ont été tués dans des filets. [157] Entre septembre 2017 et avril 2018, quatorze grands requins blancs ont été tués en Nouvelle-Galles du Sud. [162]

Le KwaZulu-Natal (une région d’ Afrique du Sud ) a également un programme de “contrôle des requins” qui tue les grands requins blancs et d’autres espèces marines. En 30 ans, plus de 33 000 requins ont été tués dans le cadre du programme d’abattage des requins du KwaZulu-Natal, y compris des grands blancs. [163]

En 2014, le gouvernement de l’État d’ Australie-Occidentale, dirigé par le premier ministre Colin Barnett , a mis en œuvre une politique visant à tuer les grands requins . La politique, familièrement appelée l’ abattage des requins d’Australie-Occidentale , visait à protéger les utilisateurs de l’environnement marin contre les incidents de morsure de requin, à la suite de la mort de sept personnes sur la côte de l’Australie-Occidentale dans les années 2010-2013. [164] Des tambours appâtés ont été déployés près des plages populaires à l’aide d’hameçons conçus pour attraper les grands requins blancs, ainsi que les requins taureaux et tigres . De grands requins trouvés accrochés mais encore vivants ont été abattus et leurs corps jetés à la mer.[165] Le gouvernement a affirmé qu’il n’abattait pas les requins, mais qu’il utilisait une “stratégie ciblée et localisée d’atténuation des risques”. [166] Barnett a décrit l’opposition comme “ridicule” et “extrême”, et a déclaré que rien ne pouvait lui faire changer d’avis. [167] Cette politique a été largement condamnée par la communauté scientifique, qui a montré que les espèces responsables des incidents de morsure étaient notoirement difficiles à identifier, que les lignes de tambour n’ont pas réussi à capturer les requins blancs, comme prévu, et que le gouvernement n’a pas non plus montré toute corrélation entre leur politique de ligne de batterie et une diminution des incidents de morsures de requins dans la région. [168]

Attaques de bateaux

Les grands requins blancs mordent rarement et coulent même parfois des bateaux. Seuls cinq des 108 cas de morsures de requin non provoquées et authentifiés signalés sur la côte du Pacifique au cours du XXe siècle impliquaient des kayakistes . [169] Dans quelques cas, ils ont mordu des bateaux jusqu’à 10 m (33 pi) de longueur. Ils ont heurté ou renversé des personnes par-dessus bord, mordant généralement le bateau par la poupe. Dans un cas en 1936, un grand requin a sauté complètement dans le bateau de pêche sud-africain Lucky Jim, projetant un homme d’équipage à la mer. Les observations sous-marines de Tricas et McCosker suggèrent que les requins sont attirés par les bateaux par les champs électriques qu’ils génèrent, qui sont captés par les ampoules de Lorenzini et confondent le requin quant à savoir si des proies blessées pourraient être à proximité. [170]

En captivité

Photo of shark Photo of shark Grand requin blanc dans l’ aquarium de Monterey Bay en septembre 2006

Avant août 1981, aucun grand requin blanc en captivité ne vivait plus de 11 jours. En août 1981, un grand blanc a survécu pendant 16 jours à SeaWorld San Diego avant d’être relâché. [171] L’idée de contenir un grand blanc vivant à SeaWorld Orlando a été utilisée dans le film de 1983 Jaws 3-D .

L’aquarium de Monterey Bay a tenté pour la première fois d’exposer un grand requin blanc en 1984, mais le requin est mort au bout de 11 jours parce qu’il n’avait pas mangé. [172] En juillet 2003, des chercheurs de Monterey ont capturé une petite femelle et l’ont gardée dans un grand enclos en filet près de Malibu pendant cinq jours. Ils ont eu le rare succès de faire nourrir le requin en captivité avant sa libération. [173] Ce n’est qu’en septembre 2004 que l’aquarium a pu placer un grand blanc sur une exposition à long terme. Une jeune femelle, qui a été capturée au large de Ventura , a été gardée dans l’exposition Outer Bay de 3,8 millions de l (1 million de gal US) de l’aquarium pendant 198 jours avant d’être relâchée en mars 2005. Elle a été suivie pendant 30 jours après sa libération. [174]Le soir du 31 août 2006, l’aquarium a introduit un mâle juvénile capturé à l’extérieur de la baie de Santa Monica . [175] Son premier repas en tant que captif était un gros steak de saumon le 8 septembre 2006, et à cette date, il était estimé à 1,72 m (68 po) de longueur et à peser environ 47 kg (104 lb). Il a été libéré le 16 janvier 2007, après 137 jours de captivité.

L’aquarium de Monterey Bay a abrité un troisième grand blanc, un mâle juvénile, pendant 162 jours entre le 27 août 2007 et le 5 février 2008. À son arrivée, il mesurait 1,4 m (4,6 pi) de long et pesait 30,6 kg (67 lb). Il est passé à 1,8 m (5,9 pi) et 64 kg (141 lb) avant sa libération. Une femelle juvénile est venue à l’exposition Outer Bay le 27 août 2008. Alors qu’elle nageait bien, le requin ne s’est nourri qu’une seule fois pendant son séjour et a été marqué et relâché le 7 septembre 2008. Une autre femelle juvénile a été capturée près de Malibu le 12 août 2009, introduit dans l’exposition Outer Bay le 26 août 2009 et a été relâché avec succès dans la nature le 4 novembre 2009. [176]L’aquarium de Monterey Bay a introduit un mâle de 1,4 m de long dans son exposition repensée “Open Sea” le 31 août 2011. Il a été exposé pendant 55 jours et a été relâché dans la nature le 25 octobre de la même année. Cependant, il a été déterminé que le requin était mort peu de temps après sa libération via une étiquette électronique attachée. La cause du décès n’est pas connue. [177] [178] [179]

L’aquarium de Monterey Bay ne prévoit plus d’exposer de grands blancs, car l’objectif principal de les contenir était scientifique. Comme les données des grands blancs captifs n’étaient plus nécessaires, l’institut s’est plutôt concentré sur l’étude des requins sauvages. [180]

L’un des plus grands grands blancs adultes jamais exposés était à l’ aquarium japonais d’ Okinawa Churaumi en 2016, où un mâle de 3,5 m (11 pieds) a été exposé pendant trois jours avant de mourir. [181] [182] Le captif le plus célèbre était peut-être une femelle de 2,4 m (7,9 pieds) nommée Sandy, qui est devenue en août 1980 le seul grand blanc à être hébergé à l’ Aquarium Steinhart de l’ Académie des sciences de Californie à San Francisco , en Californie. Elle a été relâchée parce qu’elle ne voulait pas manger et se cognait constamment contre les murs. [183]

En raison des vastes quantités de ressources nécessaires et du coût subséquent pour maintenir un grand requin blanc en captivité, de ses préférences alimentaires, de sa taille, de sa nature migratoire et du stress de la capture et du confinement, l’exposition permanente d’un grand requin blanc est susceptible d’être impraticable. [184]

Tourisme de requin

La plongée en cage est plus courante sur les sites où les grands blancs sont fréquents, notamment la côte sud-africaine, les îles Neptune en Australie-Méridionale [185] et l’île de Guadalupe en Basse-Californie . La popularité de la plongée en cage et de la nage avec les requins est au centre d’une industrie touristique en plein essor. [186] [187] Une pratique courante consiste àl’eau avec des morceaux de poisson pour attirer les requins. Ces pratiques peuvent rendre les requins plus habitués aux personnes dans leur environnement et à associer l’activité humaine à la nourriture ; une situation potentiellement dangereuse. En tirant l’appât sur un fil vers la cage, les voyagistes attirent le requin dans la cage, le frappant éventuellement, aggravant ce problème. D’autres opérateurs éloignent l’appât de la cage, ce qui fait que le requin passe devant les plongeurs.

À l’heure actuelle, les appâts suspendus sont illégaux au large d’Isla Guadalupe et les opérateurs de plongée réputés ne les utilisent pas. Les opérateurs d’Afrique du Sud et d’Australie continuent d’utiliser des appâts suspendus et des leurres à pinnipèdes . [188] En Australie-Méridionale, la lecture d’enregistrements de musique rock sous l’eau, y compris l’ album AC/DC Back in Black , a également été utilisée expérimentalement pour attirer les requins. [189]

Les entreprises refusent d’être blâmées pour les incidents de morsure de requin, soulignant que la foudre a tendance à frapper les humains plus souvent que les requins ne mordent les humains. [190] Leur position est que des recherches supplémentaires doivent être menées avant d’interdire des pratiques telles que le chumming, qui peuvent altérer le comportement naturel. [191] Un compromis consiste à n’utiliser le chum que dans les zones où les Blancs patrouillent activement de toute façon, bien loin des zones de loisirs humaines. De plus, les opérateurs de plongée responsables ne nourrissent pas les requins. Seuls les requins qui sont prêts à récupérer suivent la piste du chum et s’ils ne trouvent pas de nourriture à la fin, le requin nage rapidement et n’associe pas le chum à un repas. Il a été suggéré que les stratégies gouvernementales d’octroi de licences pourraient aider à faire appliquer ces pratiques de tourisme responsable .[188]

  • Photo of man dropping chum off the side of a boat Photo of man dropping chum off the side of a boat

    Mettre le copain dans l’ eau

  • Un grand requin blanc s’approche des plongeurs dans une cage au large de Dyer Island, Western Cape, Afrique du Sud

  • File:Great white shark and cage diving 2.wmv.ogv File:Great white shark and cage diving 2.wmv.ogv Lire des médias

    Un grand requin blanc s’approche d’une cage

  • Touristes dans une cage près de Gansbaai

État de conservation

On ne sait pas dans quelle mesure une augmentation simultanée de la pêche aux grands requins blancs a causé le déclin des populations de grands requins blancs des années 1970 à nos jours. Aucun chiffre précis sur la population mondiale n’est disponible, mais le grand requin blanc est désormais considéré comme vulnérable . [1] Les requins capturés pendant le long intervalle entre la naissance et la maturité sexuelle ne se reproduisent jamais, ce qui rend difficile le rétablissement et la croissance de la population. [9]

L’ Union internationale pour la conservation de la nature note que l’on sait très peu de choses sur le statut réel du grand requin blanc, mais comme il semble peu commun par rapport à d’autres espèces largement distribuées, il est considéré comme vulnérable. [1] Il est inclus dans l’annexe II de la CITES , [15] ce qui signifie que le commerce international de l’espèce (y compris les parties et produits) nécessite un permis. [192] Depuis mars 2010, il a également été inclus dans l’annexe I du protocole d’ accord sur les requins migrateurs de la CMS , qui s’efforce d’améliorer la compréhension et la coordination internationales pour la protection de certains requins migrateurs. [193] Une étude de février 2010 par Barbara Blockde l’Université de Stanford a estimé que la population mondiale de grands requins blancs était inférieure à 3 500 individus, ce qui rend l’espèce plus vulnérable à l’extinction que le tigre , dont la population se situe dans la même fourchette. [194] Selon une autre étude de 2014 par George H. Burgess , Florida Museum of Natural History , University of Florida , il y a environ 2 000 grands requins blancs près de la côte californienne, soit 10 fois plus que l’estimation précédente de 219 par Barbara Bloquer . [195] [196]

Les pêcheurs ciblent de nombreux requins pour leurs mâchoires, leurs dents et leurs nageoires, et comme poisson gibier en général. Le grand requin blanc, cependant, est rarement un objet de pêche commerciale , bien que sa chair soit considérée comme précieuse. S’il est capturé avec désinvolture (cela arrive par exemple dans certains tonnare de la Méditerranée ), il est vendu à tort comme requin molosse . [197]

En Australie

Le grand requin blanc a été déclaré vulnérable par le gouvernement australien en 1999 en raison du déclin important de sa population et est actuellement protégé en vertu de la loi sur la protection de l’environnement et la conservation de la biodiversité (EPBC) . [198] Les causes du déclin avant la protection comprenaient la mortalité due à la pêche sportive ainsi que la capture dans les filets de protection des plages. [199]

Le statut de conservation national du grand requin blanc est reflété par tous les États australiens en vertu de leurs lois respectives, accordant à l’espèce une protection complète dans toute l’Australie, quelle que soit la juridiction. [198] De nombreux États avaient interdit la mise à mort ou la possession de grands requins blancs avant l’entrée en vigueur de la législation nationale. Le grand requin blanc est en outre répertorié comme menacé à Victoria en vertu de la loi sur la garantie de la flore et de la faune, et comme rare ou susceptible de disparaître en vertu de l’annexe 5 de la loi sur la conservation de la faune en Australie occidentale . [198]

En 2002, le gouvernement australien a créé le plan de rétablissement du requin blanc, mettant en œuvre des recherches et un suivi de la conservation mandatés par le gouvernement, en plus de la protection fédérale et d’une réglementation plus stricte des activités commerciales et touristiques liées aux requins. [199] Un plan de rétablissement mis à jour a été publié en 2013 pour examiner les progrès, les résultats de la recherche et pour mettre en œuvre d’autres actions de conservation. [16] Une étude réalisée en 2012 a révélé que la population de requins blancs d’Australie était séparée par le détroit de Bass en populations orientales et occidentales génétiquement distinctes , indiquant la nécessité de développer des stratégies de conservation régionales. [200]

Actuellement, la mortalité des requins d’origine humaine se poursuit, principalement en raison de la capture accidentelle et illégale dans la pêche commerciale et récréative ainsi que de la capture dans les filets de protection des plages, et les populations de grands requins blancs en Australie ne se sont pas encore rétablies. [16]

Malgré les protections officielles en Australie, les grands requins blancs continuent d’être tués dans le cadre des programmes étatiques de “contrôle des requins” en Australie. Par exemple, le gouvernement du Queensland a un programme de “contrôle des requins” ( shark culling ) qui tue les grands requins blancs (ainsi que d’autres espèces marines) à l’aide de filets à requins et de tambours avec des hameçons appâtés . [201] [157] Dans le Queensland, les grands requins blancs retrouvés vivants sur les hameçons appâtés sont abattus. [161] Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud tue également de grands requins blancs dans son programme de “contrôle des requins”. [157] En partie à cause de ces programmes, le nombre de requins dans l’est de l’Australie a diminué.[160]

La population australasienne de grands requins blancs serait supérieure à 8 000 à 10 000 individus selon des études de recherche génétique réalisées par le CSIRO , avec une population adulte estimée à environ 2 210 individus en Australie orientale et occidentale. Le taux de survie annuel des juvéniles dans ces deux populations distinctes a été estimé dans la même étude à près de 73%, tandis que les requins adultes avaient un taux de survie annuel de 93%. On ne sait pas encore si les taux de mortalité des grands requins blancs ont diminué ou si la population a augmenté en raison de la protection de cette espèce dans les eaux australiennes en raison des faibles taux de croissance de cette espèce. [202]

En Nouvelle-Zélande

En avril 2007, les grands requins blancs étaient entièrement protégés à moins de 370 km (230 mi) de la Nouvelle-Zélande et en plus de la pêche par des bateaux battant pavillon néo-zélandais en dehors de cette aire de répartition. La peine maximale est une amende de 250 000 $ et jusqu’à six mois de prison. [203] En juin 2018, le Département néo-zélandais de la conservation a classé le grand requin blanc dans le cadre du système néo-zélandais de classification des menaces comme « en danger au niveau national ». L’espèce répond aux critères de cette classification car il existe une population modérée et stable de 1 000 à 5 000 individus matures. Cette classification comporte les qualificatifs « Data Poor » et « Threatened Overseas ». [204]

En Amérique du Nord

En 2013, les grands requins blancs ont été ajoutés à la loi californienne sur les espèces en voie de disparition . D’après les données recueillies, la population de grands blancs dans le Pacifique Nord a été estimée à moins de 340 individus. La recherche révèle également que ces requins sont génétiquement distincts des autres membres de leur espèce ailleurs en Afrique, en Australie et sur la côte est de l’Amérique du Nord, ayant été isolés d’autres populations. [205]

Une étude de 2014 a estimé la population de grands requins blancs le long de la côte californienne à environ 2 400. [206] [207]

En 2015, le Massachusetts a interdit la capture, la plongée en cage, l’alimentation, le remorquage de leurres ou l’appâtage et le chumming pour son importante et hautement prévisible population de grands blancs migrateurs sans permis de recherche approprié. Le but de ces restrictions est à la fois de protéger les requins et la santé publique. [208]

Voir également

  • icon iconPortail des requins
  • Liste des requins
  • Liste des requins menacés
  • Aperçu des requins
  • Abattage de requins
    • Abattage de requins d’Australie occidentale

Livres

  • Les dents du diable par Susan Casey
  • Close to Shore de Michael Capuzzo sur les attaques de requins de Jersey Shore en 1916
  • Twelve Days of Terror de Richard Fernicola sur les mêmes événements

Remarques

  1. ↑ À l’époque de Belon, les requins étaient appelés « loups de mer ». [28]

Références

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Liens externes

  • Grand festin blanc sur la carcasse d’une baleine
  • Un grand blanc survit à une attaque d’orques près des îles Neptune, en Australie
  • Un grand blanc et un orque se battent au large de la Californie
  • Grands blancs avec un groupe d’orques au large de l’Afrique du Sud
  • Ocean Ramsey rencontre un grand requin blanc géant de 20 pieds (6,1 m), près d’Oahu, Hawaii
  • Le requin le plus long jamais enregistré !
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