Donald Trump campagne présidentielle 2016

La campagne présidentielle 2016 de Donald Trump a été officiellement lancée le 16 juin 2015 à la Trump Tower de New York . Trump était le candidat républicain à la présidence des États-Unis lors des élections de 2016 , ayant remporté le plus grand nombre de primaires, de caucus et de délégués d’État à la Convention nationale républicaine de 2016 . ^[19] Il a choisi Mike Pence , le gouverneur s’assoyant d’Indiana , comme son colistier vice-présidentiel. Le 8 novembre 2016, Trump et Pence ont été élus président et vice-présidentdes États-Unis. Les positions populistes de Trump ^{[20] [21]} en opposition à l’immigration clandestine et à divers accords commerciaux , tels que le Partenariat transpacifique ^{[22] [23] [24] [25]} lui ont valu le soutien, en particulier parmi les électeurs masculins, blancs , ^[26] cols bleus , classe ouvrière et ceux qui n’ont pas de diplôme universitaire. ^{[27] [28]}

Donald Trump pour le président 2016
Campagne	Primaires républicaines de 2016 Élection présidentielle américaine de 2016
Candidat	Donald Trump Président de l’organisation Trump (1971-2017) Mike Pence 50e gouverneur de l’Indiana (2013-2017) [1]
Affiliation	parti républicain
Statut	Annonce : 16 juin 2015 Candidat présumé : 4 mai 2016 Candidat officiel : 19 juillet 2016 Élection remportée : 9 novembre 2016 Inauguration : 20 janvier 2017
Quartier général	Tour Trump , Manhattan , New York [2]
Personnes clés	Steve Bannon (directeur général) Kellyanne Conway (directrice de campagne) David Bossie (directeur de campagne adjoint) Michael Glassner (directeur de campagne) Jason Miller (directeur des communications) Katrina Pierson (porte-parole nationale) Hope Hicks (attachée de presse) Dan Scavino (directeur des médias sociaux ) Ben Carson (VP Selection Committee Leader) Jeff Sessions (Président du National Security Committee) Michael Flynn (Military Advisor) Omarosa Manigault (Director of African American Outreach) Tony Fabrizio (Pollster) [3] Rudy Giuliani (conseiller principal) David Urban (conseiller principal) [4] Chris Christie (président de la transition de la Maison Blanche) [5] Bill Palatucci (coordinateur de la transition de la Maison Blanche) Michael Cohen (conseiller spécial) Arthur Culvahouse (VP Vetter) Sam Clovis (conseiller national coprésident) [6] Brad Parscale (directeur numérique) Steven Cheung (directeur de la réponse rapide) [7] Roger Ailes (conseiller du débat) [8] Boris Epshteyn (conseiller principal) [9] Anthony Scaramucci (comité des finances) [10] Georges Papadopoulos(Conseiller en politique étrangère) [11] Patrick Caddell (conseiller) [12] [13] [14] Corey Lewandowski (Directeur de campagne ; a quitté la campagne le 20 juin 2016) Roger Stone (Conseiller politique ; a quitté la campagne le 8 août 2015) Sam Nunberg (conseiller politique ; a quitté la campagne le 3 août 2015) [15] Paul Manafort (président de campagne ; a quitté la campagne le 19 août 2016) Rick Gates (président adjoint de la campagne ; a quitté la campagne en août 2016) [ citation nécessaire ] Michael Caputo (Head of Communications; a quitté la campagne le 20 juin 2016) [16] Carter Page(Conseiller en politique étrangère ; a quitté la campagne le 24 septembre 2016) [17]
Reçus	350 668 435,70 USD [18] (31 décembre 2016)
Slogan	Rendre l’Amérique encore plus grande Rendre l’Amérique une fois de plus Rendre l’Amérique fière à nouveau Rendre l’Amérique à nouveau sûre Rendre l’Amérique forte à nouveau Rendre l’Amérique à nouveau opérationnelle Rendre la fabrication encore meilleure La majorité silencieuse se tient aux côtés de Trump Trump creuse du charbon
Chant	“L’Amérique d’abord” “Je suis d’accord” “Construisez ce mur “ “Atout!” “ETATS-UNIS!” “Enfermez – la” « CNN, c’est nul » ” Vider le marais “
Site Internet
www .donaldjtrump .com

De nombreuses remarques de Trump étaient controversées et ont aidé sa campagne à obtenir une large couverture par les médias grand public , les sujets d’actualité et les médias sociaux . ^{[29] [30]} Les rassemblements de campagne de Trump ont attiré de grandes foules ainsi que des controverses publiques. Certains des événements ont été marqués par des incidents de violence entre les partisans de Trump et les manifestants, des mauvais traitements infligés à certains journalistes et des perturbations par un grand groupe de manifestants qui ont effectivement mis fin à un grand rassemblement à Chicago . Trump lui-même a été accusé ^[31] d’incitation à la violence lors de ses rassemblements. ^{[32] [33] [34]}

Le dédain de Trump pour le politiquement correct était un thème de base de sa campagne et s’est avéré populaire parmi ses partisans. ^[35] Beaucoup, y compris certains commentateurs traditionnels et certains républicains éminents, le considéraient comme faisant appel au racisme , ^[36] une accusation que Trump a niée à plusieurs reprises. ^[37] Les propositions les plus polarisantes et les plus largement rapportées de Trump portaient sur les questions d’immigration et de sécurité des frontières, en particulier son projet d’expulsion de tous les immigrants illégaux, le projet de construction d’un mur substantiel à la frontière entre le Mexique et les États-Unis aux frais du Mexique, ses caractérisations de nombreux les immigrants mexicains illégaux comme “criminels, trafiquants de drogue, violeurs, etc”,^{[38] [39] [40] [41]} et une interdiction temporaire(qu’il a ensuite modifiée pour s’appliquer aux personnes originaires de pays qu’il a décrits comme ayant des antécédents de terrorisme contre les États-Unis ou ses alliés ). ^{[42] [43]}

L’opposition à Trump s’est accrue au cours de sa campagne parmi les républicains (qui considéraient Trump comme irrévocablement dommageable pour le parti et ses chances de gagner les élections pendant et après 2016, conduisant à la coalescence du mouvement Stop Trump ) et les démocrates (qui ont dénoncé la politique anti-immigrés de Trump). politiques et antimusulmanes, son comportement envers les critiques, son traitement des médias et son soutien de l’ alt-right ethno-nationaliste ). Bien que certains dirigeants républicains éminents aient refusé d’approuver Trump après qu’il ait remporté l’investiture républicaine, ^{[44] [45]} de nombreux membres républicains du Congrès ont manifesté leur soutien à Trump et à ses positions politiques malgré des conflits personnels ou politiques majeurs avec lui. ^[46]Certains de ces partisans de la campagne de Trump ont été accusés, tant par les conservateurs que par les libéraux, de donner la priorité à la loyauté au parti et d’éviter l’aliénation des partisans de Trump pour assurer la réélection, s’abstenant ainsi de condamner les actions de Trump. ^{[47] [48]}

Le 6 janvier 2017, les agences de renseignement du gouvernement américain ont conclu que le gouvernement russe était intervenu dans les élections américaines de 2016 contre la campagne d’Hillary Clinton et en faveur de Trump. ^{[49] [50]} En tant que président, Trump a rejeté à plusieurs reprises les conclusions des agences de renseignement américaines. ^{[51] [52]}

Histoire

Arrière-plan

Depuis l’ élection présidentielle de 1988 , Trump a été considéré comme un candidat potentiel à la présidence dans presque toutes les élections. ^{[53] [54] [55]} En octobre 1999, Trump s’est déclaré candidat potentiel à l’ investiture présidentielle du Parti réformiste , ^[56] mais s’est retiré le 14 février 2000. ^[57] En 2004, Trump a déclaré qu’il avait identifié en tant que démocrate. ^[58] Trump a rejoint le Parti républicain en septembre 2009, n’a choisi aucune affiliation à un parti en décembre 2011 et a de nouveau rejoint le GOP en avril 2012. ^[59] Lors de la Conférence d’action politique conservatrice de 2011, Trump s’est dit “pro-vie” et “contre le contrôle des armes à feu”. ^{[60] [61] [62]} Il a également parlé devant les partisans du Tea Party . ^{[63] [64] [65]} Les premiers sondages pour les élections de 2012 avaient Trump parmi les principaux candidats. ^{[66] [67] [68] [69]} En décembre 2011, Trump s’est classé sixième dans l’enquête téléphonique sur les “dix hommes et femmes les plus admirés vivant en 2011” menée conjointement par USA Today et Gallup . ^[70] Cependant, Trump a annoncé en mai 2011 qu’après ce qu’il a appelé “plusieurs mois de campagne officieuse”, il ne serait pas candidat au poste. ^{[71] [72]}

En 2013, Trump était un conférencier invité à la Conférence d’action politique conservatrice ^[73] et a recherché une éventuelle candidature à la présidence des États-Unis en 2016. ^[74] En octobre 2013, certains républicains de New York, dont Joseph Borelli et Carl Paladino (qui plus tard a été coprésident de l’État de New York pour la campagne présidentielle), ^[75] a suggéré que Trump devrait plutôt se présenter au poste de gouverneur de l’État en 2014. ^[76] John Gauger, un ancien employé de la Liberty University , a déclaré à The Wall Street Journal en janvier 2019 que le “réparateur” de Trump, Michael Cohen , l’a embauché pour manipuler le rapport Drudgeet les sondages en ligne CNBC en faveur de Trump en 2014 et 2015. ^[77] En février 2015, Trump n’a pas renouvelé son contrat de télévision pour The Apprentice , ce qui a soulevé des spéculations sur sa candidature à la présidence des États-Unis en 2016. ^[78] Selon Selon une note de service du 7 avril 2015 publiée par WikiLeaks , la campagne d’ Hillary Clinton a demandé à la Convention nationale démocrate de se concentrer sur les « candidats Pied Piper » Donald Trump, Ted Cruz et Ben Carson . ^{[79] [80]}

Annonce

Trump lors d’un premier événement de campagne dans le New Hampshire le 16 juillet 2015

Trump a officiellement annoncé sa candidature le 16 juin 2015, avec un rassemblement électoral et un discours à la Trump Tower à New York . Dans les instants qui ont précédé son annonce, il est descendu de l’escalator doré de la Trump Tower, qui est depuis devenu une métonymie de l’annonce de Trump. ^[81] Dans son discours, Trump a attiré l’attention sur des problèmes nationaux tels que l’immigration illégale , la délocalisation des emplois américains, la dette nationale américaine et le terrorisme islamique . Le slogan de la campagne a été annoncé comme ” Make America Great Again “. ^[86] Trump a déclaré qu’il s’autofinanceraitsa campagne présidentielle, et refuserait tout argent des donateurs et des lobbyistes. ^[87] Ladbrokes offrait 150 chances sur 1 que Trump remporte la présidence. ^[88] La campagne a embauché une société de casting pour fournir des acteurs rémunérés pour assister à l’événement. ^{[89] [90]}

Après l’annonce, l’essentiel de l’attention des médias s’est concentré sur le commentaire de Trump sur l’immigration clandestine : “Quand le Mexique envoie ses gens, ils n’envoient pas ce qu’ils ont de mieux … Ils envoient des gens qui ont beaucoup de problèmes, et ils amènent ces problèmes avec [eux]. Ils amènent de la drogue. Ils amènent le crime. Ce sont des violeurs. Et certains, je suppose, sont de bonnes personnes. ^{[91] [92]} La déclaration de Trump a été controversée et a conduit plusieurs entreprises et organisations – dont NBC , Macy’s , Univision et NASCAR – à couper les liens avec Trump. ^[108]Les réactions des autres candidats à la présidence ont été mitigées, certains candidats républicains n’étant pas d’accord avec le ton des propos de Trump tout en soutenant l’idée centrale selon laquelle l’immigration illégale est un enjeu important de la campagne, tandis que d’autres candidats républicains, ainsi que les principaux candidats démocrates, ont condamné les propos de Trump et ses positions politiques comme offensantes ou incendiaires. ^[114]

Après la réaction du public, Trump a maintenu ses commentaires, citant des articles de presse pour étayer ses affirmations. Trump a déclaré qu’il voulait que ses commentaires visent uniquement le gouvernement du Mexique , en particulier pour avoir utilisé la frontière non sécurisée comme moyen de transférer des criminels aux États-Unis et a déclaré qu’il n’avait pas l’intention que ses commentaires se réfèrent aux immigrants eux-mêmes. ^[118]

Première campagne

Trump signe la promesse de loyauté républicaine en promettant de soutenir le candidat nommé par le parti et de ne pas se présenter comme candidat tiers , ^[a] s’il ne parvient pas à décrocher la nomination.

Suite à son annonce de juin 2015, Trump s’est rendu dans plusieurs premiers États primaires, dont l’Iowa et le New Hampshire , pour faire campagne avant les primaires républicaines de 2016 . ^[122] Début juillet 2015, Trump faisait campagne en Occident , prononçant des rassemblements et des discours à Las Vegas et à Los Angeles . ^{[123] [124]} Le 23 juillet, il s’est rendu à la frontière mexicaine et a prévu de rencontrer des gardes-frontières. La réunion n’a pas eu lieu en raison de l’intervention du syndicat des gardes américains des douanes et de la protection des frontières . ^[125]

En juillet, la Commission électorale fédérale a publié des détails sur la richesse et les avoirs financiers de Trump, qu’il leur avait soumis lorsqu’il est devenu candidat républicain à la présidentielle. Le rapport a montré des actifs supérieurs à 1,4 milliard de dollars et des dettes impayées d’au moins 265 millions de dollars. ^{[126] [127]} Peu de temps après, la campagne de Trump a publié une déclaration indiquant que sa valeur nette est supérieure à 10 milliards de dollars, ^[128] bien que Forbes l’ait estimée à 4,5 milliards de dollars. ^{[129] [130]} Le 6 août 2015, le premier débat primaire républicain a eu lieu sur Fox News . Au cours du débat, Trump a refusé d’exclure une candidature tierce .^[131] Finalement, en septembre 2015, Trump a signé une promesse promettant son allégeance au Parti républicain. ^[132]

Le 21 août 2015, la Commission électorale fédérale a publié une liste de dépôts de Super PAC soutenant des candidats à la course présidentielle de 2016, qui a révélé que Trump était le seul candidat majeur à la présidentielle parmi les candidats républicains qui ne semblaient pas avoir de Super PAC soutenant son candidature. ^[133] Deux mois plus tard, le Make America Great Again PAC, qui avait collecté 1,74 million de dollars et dépensé environ 500 000 dollars en sondages, conseils et autres activités, ^[134] a été fermé après que le Washington Post ait révélé de multiples liens avec la campagne Trump. ^{[135] [136]}

Mur frontalier et immigration clandestine

Dans son discours d’annonce, Trump a promis qu’il construirait “un grand, grand mur” à la frontière entre les États-Unis et le Mexique et a souligné cette proposition tout au long de sa campagne, déclarant en outre que la construction du mur serait payée par le Mexique. ^{[91] [137]} Trump a proposé une répression plus large de l’immigration clandestine et, dans une déclaration du 6 juillet, a affirmé que le gouvernement mexicain “forçait leurs personnes les plus indésirables aux États-Unis” – “dans de nombreux cas, des criminels, des trafiquants de drogue , violeurs, etc.” ^[138] Lors de sa première assemblée publique à Derry, New Hampshire , le 19 août 2015, Trump a déclaré : « Le premier jour de ma présidence, ils sortent et sortent rapidement.^[139] Le rival républicain de Trump, Jeb Bush , a déclaré que “Trump a tort sur ce point” et “faire ces commentaires extraordinairement laids ne reflète pas le Parti républicain”. ^[140] Bien que Trump ait reconnu que le président du Comité national républicain, Reince Priebus , lui avait demandé d’atténuer sa rhétorique sur la réforme de l’immigration, il a déclaré que ses conversations avec le Comité national républicain à ce sujet étaient également « félicitations ». ^[141]

Trump et ses partisans assistent à un rassemblement à Muscatine, Iowa , en janvier 2016

Lors d’un rassemblement en juillet 2015 à Phoenix, en Arizona , Trump a été accueilli par le shérif du comté de Maricopa, Joe Arpaio , remettant le lutrin pour une partie de son discours à un partisan dont l’enfant a été tué à Los Angeles en 2008 par un membre d’un gang d’origine mexicaine. ^[142] Le frère de Kate Steinle , qui a été assassiné à San Francisco par un immigrant illégal, a critiqué Trump pour avoir politisé la mort de sa sœur, ^{[143] [144]} tandis qu’une vidéo virale liée à sa mort produite par un partisan de Trump indépendant du campagne a donné à Trump un avantage lors des primaires. ^{[145] [146]}

Univision a annoncé qu’elle ne diffuserait plus les émissions du concours Miss USA . ^[147] En réponse, Trump a indiqué que l’affaire serait traitée par une action en justice et suivie d’une action en justice de 500 millions de dollars contre Univision. La plainte affirmait qu’Univision tentait de supprimer les droits du premier amendement de Trump en faisant pression sur ses entreprises commerciales. ^[148] NBC a annoncé qu’elle ne diffuserait pas le concours Miss Univers ou Miss USA. ^{[149] [150]} Par la suite, la société multinationale de médias Grupo Televisa a rompu ses liens avec Trump, ^[151] tout comme Ora TV ,^[152] un réseau de télévision détenu en partie par le milliardaire mexicain Carlos Slim . ^[153]

Macy’s a annoncé qu’elle éliminerait progressivement ses produits de marque Trump. ^[154] Serta , un fabricant de matelas, a également décidé de mettre fin à sa relation commerciale avec Trump. ^[155] NASCAR a mis fin à son parrainage avec Trump en annonçant qu’il ne tiendrait pas son banquet de remise des prix d’après-saison au Trump National Doral Miami . ^[156]

Parmi le public américain, les réactions à la proposition de mur frontalier de Trump ont été polarisées par parti, avec une grande majorité de républicains soutenant la proposition et une grande majorité de démocrates contre ; Dans l’ensemble, un sondage de septembre 2015 a montré que 48 % des adultes américains soutenaient la proposition de Trump, tandis qu’un sondage de mars 2016 a montré que 34 % des adultes américains la soutenaient. ^{[157] [158]}

Proposition d’interdiction temporaire des musulmans

Dans des remarques faites à la suite des attentats de novembre 2015 à Paris , Trump a déclaré qu’il soutiendrait une base de données pour suivre les musulmans aux États-Unis et une surveillance accrue des mosquées . ^{[159] [160]} Le soutien de Trump à une base de données musulmane américaine “a suscité de vives réprimandes de la part de ses rivaux présidentiels républicains et l’incrédulité des experts juridiques”. ^[161]

Le 7 décembre 2015, en réponse à l’ attaque de San Bernardino en 2015 , Trump a en outre appelé à une interdiction temporaire de tout musulman d’entrer dans le pays. Il a publié une déclaration écrite disant: “Donald J. Trump appelle à un arrêt total et complet des musulmans entrant aux États-Unis jusqu’à ce que les représentants de notre pays puissent comprendre ce qui se passe”, qu’il a répété lors de rassemblements politiques ultérieurs. ^{[162] [163] [164]}

Le lendemain, le 8 décembre 2015, le Pentagone a publié une déclaration d’inquiétude, déclarant que les remarques de Trump pourraient renforcer la détermination de l’ État islamique d’Irak et du Levant (EIIL). ^[165] Le Premier ministre du Royaume-Uni , David Cameron , et le Premier ministre français , Manuel Valls , ont tous deux publié des déclarations en réponse au communiqué de presse de Trump le condamnant. ^{[166] [167]} Trump a également été critiqué par des personnalités du Parti républicain, dont le président du Comité national républicain , Reince Priebus . ^[168]

Suite aux commentaires controversés de Trump sur l’immigration musulmane, une pétition ^[169] a été lancée sur le site Web de pétition électronique du Parlement britannique , appelant le ministre de l’ Intérieur du gouvernement britannique à lui interdire d’entrer dans le pays. Le nombre total de signatures a dépassé le seuil du demi-million requis pour déclencher un débat parlementaire. ^{[170] [171]} Le 18 janvier, la Chambre des communes du Royaume-Uni a débattu de l’opportunité d’interdire Trump du pays; cependant, alors que certains à la Chambre ont condamné les propos de Trump et les ont qualifiés de “fous” et “offensants”, la plupart se sont opposés à l’intervention dans le processus électoral d’un autre pays, et aucun vote n’a eu lieu.

Trump a semblé plus tard modifier sa position sur les musulmans. En mai, il a déclaré que sa proposition d’interdiction n’était “qu’une suggestion”. En juin, il a déclaré que l’interdiction temporaire s’appliquerait aux personnes originaires de pays ayant des antécédents avérés de terrorisme contre les États-Unis ou leurs alliés. ^[174] Il a également déclaré que cela « ne me dérangerait pas » si des musulmans d’Écosse entraient aux États-Unis. ^[175]

Trump a provoqué une nouvelle controverse lorsqu’il a raconté une histoire apocryphe sur la façon dont le général américain John J. Pershing a tiré sur des rebelles musulmans avec des balles trempées dans du sang de porc afin de les dissuader pendant la rébellion de Moro . Ses propos ont été vivement dénoncés par le Council on American-Islamic Relations . ^{[176] [177] [178] [179]}

Premier favori

Trump a eu un nombre élevé de sondages lors des primaires. ^{[180] [181]} Une enquête menée par The Economist / YouGov publiée le 9 juillet 2015 a été le premier grand sondage national à montrer Trump comme le favori de la présidentielle républicaine de 2016. ^[182] Un sondage Suffolk/ USA Today publié le 14 juillet 2015 a montré que Trump avait 17 % de soutien parmi les électeurs républicains, avec Jeb Bush à 14 %. ^[183] ​​Un sondage The Washington Post /ABC News réalisé du 16 au 19 juillet a montré que Trump avait 24 % de soutien républicain, contre 13 % pour Scott Walker . ^[184] Un CNN / ORCun sondage a montré Trump en tête avec 18 % de soutien parmi les électeurs républicains, contre Jeb Bush à 15 % ^{[185] [186]} et un sondage de CBS News du 4 août a montré Trump avec 24 % de soutien, Bush deuxième à 13 % et Walker troisième à 10 %. ^[187]

Un sondage CNN/ORC réalisé du 13 au 16 août 2015 dans les États swing de la Floride, de l’Ohio et de la Pennsylvanie a montré que Trump devançait ou suivait de peu la candidate démocrate Hillary Clinton lors de confrontations directes dans ces États. ^[188] En Floride, Trump menait de deux points, et dans l’Ohio et en Pennsylvanie, il était à moins de cinq points de Clinton. ^[181]

Trump avait une popularité constamment élevée parmi les électeurs des minorités républicaines et de tendance républicaine . ^{[189] [190] [191] [192]} Des enquêtes menées à la fin de 2015 ont montré que les sondages de Trump étaient défavorables aux femmes et aux électeurs non blancs, 64 % des femmes ayant une opinion défavorable de Trump et 74 % des électeurs non blancs ayant une opinion négative de le candidat, selon un sondage ABC News/ Washington Post de novembre 2015. ^[193] Une enquête du Public Religion Research Institute en novembre 2015 a révélé que bon nombre de ses partisans étaient des électeurs de la classe ouvrière ayant des sentiments négatifs envers les migrants (en plus d’avoir de fortes préoccupations financières). ^{[194] [195]}

Le statut de Trump en tant que favori constant pour l’investiture républicaine l’a amené à figurer sur la couverture du magazine Time en août 2015, avec la légende : “Deal with it”. ^[196]

Caucus et primaires

Logo de la campagne Trump pendant les primaires et avant la sélection de Mike Pence comme colistier

Dans la perspective du caucus de l’Iowa , les moyennes des sondages ont montré que Trump était le favori avec une avance d’environ 4 %. ^[197] Ted Cruz est arrivé premier dans le décompte des voix, devant Trump. Cruz, qui a fait campagne fortement parmi les chrétiens évangéliques, ^[198] a été soutenu par des pasteurs d’église qui ont coordonné une campagne volontaire pour sortir le vote . ^[199] Avant le vote de l’Iowa, un e-mail de la campagne Cruz impliquait à tort que Ben Carson était sur le point de quitter la course, encourageant les partisans de Carson à voter pour Cruz à la place. ^{[200] [201]} Trump posté plus tard sur Twitter, “Beaucoup de gens ont voté pour Cruz plutôt que pour Carson à cause de cette fraude de Cruz”, et a écrit : “Ted Cruz n’a pas gagné l’Iowa, il l’a volé.” ^[202]

Après sa défaite dans l’Iowa, Trump a rebondi dans la primaire du New Hampshire , arrivant en première place avec 35 % des voix, la plus grande victoire dans une primaire républicaine du New Hampshire depuis au moins 2000. ^{[203] [204]} profond puits d’anxiété parmi les républicains et les indépendants du New Hampshire, selon les données des sondages à la sortie des urnes », étant le plus fort parmi les électeurs qui craignaient « les immigrants illégaux, les troubles économiques naissants et la menace d’une attaque terroriste aux États-Unis ». ^[203] Trump a commenté qu’à l’approche de la primaire, sa campagne avait “beaucoup appris sur les jeux au sol en une semaine”. ^[205]

Cela a été suivi d’une autre large victoire en Caroline du Sud , renforçant son avance parmi les candidats républicains. ^{[206] [207]} Il a remporté le caucus du Nevada le 24 février avec un glissement de terrain de 45,9 % des voix, sa plus grande victoire à ce jour ; Marco Rubio s’est classé deuxième avec 23,9 %. ^{[208] [209]}

En mai 2016, Trump détenait une avance considérable dans le nombre de concours d’État remportés et dans le nombre de délégués. Après que Trump ait remporté le concours Indiana , Cruz a abandonné la course. ^[210] Il avait qualifié l’Indiana d’opportunité cruciale pour empêcher Trump de décrocher la nomination. Après la victoire de Trump dans l’Indiana, le président du Comité national républicain, Reince Priebus, entre autres, a qualifié Trump de candidat présumé du parti , bien qu’il ait noté que Trump avait encore besoin de plus de délégués pour décrocher la nomination. ^[211]

Après être devenu le candidat républicain présumé, Trump a déclaré à propos des primaires républicaines : “Vous m’avez entendu dire que c’est un système truqué, mais maintenant je ne le dis plus parce que j’ai gagné. C’est vrai. Maintenant, je m’en fiche. ” ^[212]

Rassemblements et foules

Cette rubrique doit être mise à jour . ( novembre 2016 ) Please help update this article to reflect recent events or newly available information.

Trump a organisé plusieurs grands rassemblements au cours de sa campagne, ^{[213] [214] [215]} remplissant régulièrement les arènes et les gymnases des lycées avec des foules. ^[216] Lors d’un rassemblement Trump le 11 juillet 2015 à Phoenix, en Arizona , Trump a été présenté par le shérif du comté de Maricopa, Joe Arpaio . Lors de son discours, Trump a invoqué le discours de ” majorité silencieuse ” de Richard Nixon , disant “La majorité silencieuse est de retour”. ^[217] Au cours du dernier mois de sa campagne, Donald Trump a utilisé l’expression « vider le marais » dans ses rassemblements, engageant ses partisans à « rendre notre gouvernement honnête une fois de plus ». ^{[218] [219][220]} Trump a déclaré qu’il “détestait” à l’origine la phrase, mais lorsque les gens y ont réagi positivement, il a commencé à “la dire comme si je la pensais”. ^[221]

Violences, manifestations et expulsions lors de rassemblements Rassemblement Trump au pavillon UIC à Chicago le 11 mars 2016, immédiatement après l’annonce de l’annulation par Trump de la participation à l’événement Des manifestants anti-Trump devant l’arène alors que le rassemblement de Chicago est fermé le 11 mars 2016

Il y a eu des affrontements verbaux et physiques entre les partisans de Trump et les manifestants lors des événements de campagne de Trump, certains commis par des partisans de Trump et d’autres par des manifestants anti-Trump. Un certain nombre de manifestants ont été invités à partir, expulsés par la sécurité ou arrêtés pour intrusion lors des événements de campagne de Trump. ^{[222] [223]} De plus, il y a eu des incidents près des propriétés de Trump liés à la campagne. ^{[224] [225] [226] [227]}

À plusieurs reprises fin 2015 et début 2016, Trump a été accusé d’encourager la violence et d’aggraver les tensions lors d’événements de campagne. ^{[228] [229] [230]} Avant novembre, il avait l’habitude de dire à ses rassemblements “Faites-les sortir (les manifestants), mais ne les blessez pas.” ^[231] Mais en novembre 2015, Trump a déclaré à propos d’un manifestant à Birmingham, en Alabama, “Peut-être qu’il aurait dû être brutalisé, car c’était absolument dégoûtant ce qu’il faisait.” ^[231] Le 1er février à Cedar Rapids, Iowa, il a dit à la foule qu’il pourrait y avoir des manifestants qui lançaient des tomates et a exhorté son auditoire à “les assommer” si quelqu’un devait essayer. “Je vous promets que je paierai les frais de justice”, a-t-il ajouté. ^[232]Le 23 février 2016, lors d’un rassemblement à Las Vegas, Trump a réagi à un manifestant en disant : « J’aime le bon vieux temps, vous savez ce qu’ils faisaient à des gars comme ça quand ils étaient dans un endroit comme celui-ci ? être transporté sur une civière, les amis”, ajoutant “J’aimerais le frapper au visage”. ^{[233] [234] [235]} Le 9 mars, un partisan de Trump a été accusé d’agression après avoir donné un coup de poing à un manifestant qui était emmené hors de l’événement. ^[236] Lorsqu’on a demandé à Trump s’il paierait les frais juridiques de l’homme, Trump a déclaré qu’il “l’examinait”, bien qu’il “ne tolère aucune forme de violence”. ^[237]Le bureau du shérif local a envisagé de porter plainte contre Trump pour “incitation à une émeute” lors de cet événement, mais a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour l’inculper. ^[238]

Candidat présumé et réaction du parti

Le 3 mai, Trump est devenu le candidat présomptif du Parti républicain après sa victoire dans l’Indiana et le retrait des derniers concurrents, Ted Cruz et John Kasich , de la course. ^[239]

Certains républicains ont refusé de soutenir la candidature de Trump, notamment l’ancien rival principal Jeb Bush (qui a annoncé qu’il ne voterait pas pour Trump) et le père et le frère de Bush, les anciens présidents George HW Bush et George W. Bush (qui ont annoncé qu’ils n’approuveraient pas Trump ). ^[240] Paul Ryan a annoncé qu’il n’était « pas prêt » à soutenir Trump pour la présidence. ^[241] Le 8 mai, la campagne de Trump a déclaré qu’il n’exclurait pas une offre visant à retirer Ryan de son poste de président de la Convention nationale républicaine de 2016 , ^[242] et le lendemain, Ryan a déclaré qu’il démissionnerait en tant que convention président si Trump le demande. ^[243]Le 2 juin, Ryan a annoncé qu’il voterait pour Trump. ^[244]

Le sénateur Jeff Sessions a été le premier sénateur américain en exercice à approuver Trump. ^[245] D’autres républicains éminents, tels que le chef de la majorité au Sénat Mitch McConnell , les gouverneurs Bobby Jindal et Rick Perry , et l’ancien sénateur et candidat présidentiel républicain Bob Dole , ont suivi. ^{[240] [246] [247]} McConnell a déclaré, “Le monde de centre-droit doit respecter le fait que les électeurs primaires ont parlé.” ^[248]

Le 26 mai, Trump a obtenu son 1 238e délégué, obtenant la majorité des délégués disponibles. ^[249]

En juin 2016, deux groupes de délégués républicains opposés à Trump ont émergé. Free the Delegates a cherché à modifier les règles de la convention pour inclure une «clause de conscience» qui permettrait aux délégués liés à Trump de voter contre lui. ^{[250] [251]} Les délégués Unbound se sont engagés dans “un effort pour convaincre les délégués qu’ils ont l’autorité et la capacité de voter pour qui ils veulent”. ^{[252] [253]} Selon le groupe, “Il n’y a pas de langage soutenant la liaison dans les règles temporaires de la convention, qui sont les seules règles qui comptent” et “à moins que les règles ne changent à la convention, les délégués peuvent voter leur conscience sur le premier scrutin.” ^{[252] [253]}

Personnel de campagne des élections générales

Le 9 mai, Trump a nommé le gouverneur du New Jersey , Chris Christie , à la tête d’une équipe chargée de planifier la transition de la présidence en cas de victoire de Trump. ^[254] En novembre 2016, après des appels à sa destitution en tant que gouverneur et des condamnations pour crime devant un tribunal fédéral américain pour des membres de haut rang de son personnel dans le scandale Bridgegate , Christie a été abandonné par Trump en tant que chef de l’équipe de transition, en faveur de Mike . Pence . ^{[255] [256]}

Le 20 juin 2016, Trump a licencié son directeur de campagne Corey Lewandowski , apparemment en réponse au retard de la collecte de fonds et de l’infrastructure de campagne (ainsi qu’aux luttes de pouvoir au sein de la campagne, selon plusieurs sources du GOP). Paul Manafort , le président de campagne de Trump, qui a été amené lors de la primaire pour préparer une convention contestée, a assumé le rôle de stratège en chef. ^{[257] [258]}

Kevin Kellems, un stratège vétéran du GOP et ancien assistant du vice-président Dick Cheney , a démissionné du personnel de Trump après avoir été nommé pour aider à inspecter les opérations de substitution de la campagne. ^[259] Erica Freeman, une autre assistante de Trump qui travaillait avec des mères porteuses, a également démissionné. ^[259]

Kellyanne Conway à la Conférence d’action politique conservatrice 2016

En juin 2016, Trump a embauché Jason Miller pour assister l’opération de communication. ^[259] Le 1er juillet 2016, Trump a annoncé qu’il avait embauché Kellyanne Conway , une stratège et solliciteuse chevronnée du GOP, pour un poste de conseiller principal. ^[259] Conway, qui soutenait auparavant Cruz, devait conseiller Trump sur la façon de mieux séduire les électrices. ^[259] Conway avait dirigé un Super PAC pro-Cruz financé par le magnat des fonds spéculatifs Robert Mercer . Après que Trump ait remporté l’investiture présidentielle républicaine, le PAC s’est transformé en “Defeat Crooked Hillary PAC”. Lorsque la campagne Trump a embauché Conway, elle l’a qualifiée de “largement considérée comme une experte des consommatrices et des électrices”. ^[260]Conway est devenue la première femme à mener une campagne présidentielle pour les élections générales républicaines. ^[261] David Urban a joué le rôle de conseiller principal dans la campagne, se concentrant sur les efforts pour gagner la Pennsylvanie. ^[262]

Le 17 août 2016, Trump a annoncé le président exécutif de Breitbart News , Stephen Bannon , comme directeur général de la campagne et a promu Conway au poste de directeur de campagne, en remplacement de Paul Manafort qui s’occupait officieusement de ces fonctions. Manafort avait été critiqué dans les médias pour ses liens avec l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch ^[263] et d’autres dictateurs. ^[264] Bien que Manafort ait initialement conservé le titre de président de campagne, ^{[265] [266]} il a démissionné de ce poste le 19 août 2016. ^{[267] [268]}

En septembre 2016, Trump a embauché David Bossie , président de longue date du groupe de défense conservateur Citizens United , pour être son nouveau directeur de campagne adjoint. ^[269]

Sélection de colistier

Le candidat Trump et son colistier Mike Pence à la Convention nationale républicaine , juillet 2016

Du début à la mi-juillet, divers médias ont largement rapporté que la liste restreinte de Trump pour son choix en tant que vice-président et colistier s’était réduite au gouverneur de l’Indiana Mike Pence, au gouverneur du New Jersey Chris Christie et à l’ancien président de la Chambre Newt Gingrich . ^{[270] [271] [272]}

Le 15 juillet 2016, Trump a officiellement annoncé via Twitter qu’il avait choisi Pence comme colistier. ^[273] Trump a présenté Pence comme son colistier lors d’une conférence de presse le lendemain. ^[274] Pence a officiellement accepté la nomination le 20 juillet à la Convention nationale républicaine.

Le 27 octobre 2016, l’avion Boeing 737-700 de Pence a quitté la piste de l’aéroport LaGuardia de New York lors de l’atterrissage. Aucun blessé n’a été signalé parmi les personnes à bord, qui comprenaient des membres de la presse à l’arrière de l’avion. À la suite de l’accident, Pence a annulé un événement de campagne ce soir-là, mais a déclaré sur Twitter qu’il serait de retour en campagne le lendemain, le 28 octobre. ^{[275] [276] [277]}

Débats présidentiels

Le premier des trois débats présidentiels a eu lieu lundi soir, 26 septembre, à l’Université Hofstra de New York . Le modérateur était Lester Holt de NBC . ^[278] Une audience télévisée en direct de 84 millions de téléspectateurs a établi un record d’audience pour les débats présidentiels. ^[279] Des sondages scientifiques ont montré que la plupart des électeurs pensaient qu’Hillary Clinton avait obtenu de meilleurs résultats que Donald Trump dans le débat. ^{[280] [281]} Le deuxième débat a eu lieu le dimanche 9 octobre à l’Université de Washington à St. Louis , Missouri. ^[282] Les co-modérateurs étaient Anderson Cooper de CNN et ABC NewsMarthe Raddatz . Le candidat républicain Trump a tweeté mardi matin que “tous les sondages” l’ont déclaré vainqueur. ^[283] Le débat final a eu lieu sur le campus de l’ UNLV à Las Vegas, Nevada, le mercredi soir 19 octobre. Le modérateur était Chris Wallace de Fox News . ^[284]

Avenants

L’ancien maire de New York Rudy Giuliani et le candidat à la présidentielle de 2012 Herman Cain ont soutenu Trump.

Le Las Vegas Review-Journal a été le premier et le seul grand journal à approuver la campagne de Donald Trump. ^{[285] [286]} De nombreux journaux à tendance républicaine ont approuvé Clinton ou ont exhorté les lecteurs à ne pas voter pour Trump tout en refusant d’approuver tout autre candidat. ^{[287] [288]}

Les comités de rédaction du Houston Chronicle , du Cincinnati Enquirer , du Dallas Morning News et de l’Arizona Republic , qui approuvent normalement les candidats républicains, ont approuvé Hillary Clinton. ^{[287] [288]} Le chef de l’Union du New Hampshire , qui avait approuvé le républicain à chaque élection au cours des 100 dernières années, a approuvé Gary Johnson. ^[289] Plusieurs reportages, dont un de Chris Cillizza , journaliste politique pour le Washington Post , ont comparé la campagne politique de Donald Trump en 2016 à The Waldo Moment , un épisode de 2013 du Black Mirror .Séries TV; ^{[290] [291]} plus tard, en septembre 2016, l’auteur de l’épisode Charlie Brooker a également comparé la campagne Trump à l’épisode et a prédit que Trump gagnerait les élections de 2016. ^{[292] [293]}

USA Today , qui n’avait jamais soutenu aucun candidat au cours de ses 34 ans d’histoire, a rompu la tradition et pris parti dans la course avec un éditorial qui avait déclaré que Trump était “erratique”, a décrit sa carrière commerciale comme “à carreaux” et l’a appelé un “menteur en série” et “inapte à la présidence”. Le journal, cependant, a déclaré que “l’éditorial ne représente pas un soutien inconditionnel à Hillary Clinton”. ^{[294] [295] [296]}

Résultats

Trump est devenu le premier républicain depuis les années 1980 à remporter les États de Pennsylvanie , du Michigan et du Wisconsin .

Lorsque les résultats sont arrivés le soir des élections, le 8 novembre 2016, Trump a gagné dans plusieurs États qui devaient aller à Clinton. Aux petites heures du matin du 9 novembre, des sources médiatiques ont déclaré Trump vainqueur de la présidence, lui attribuant 279 votes au collège électoral alors qu’il en fallait 270 pour gagner. ^{[297] [298]} Clinton a ensuite téléphoné à Trump pour concéder et le féliciter pour sa victoire, après quoi Trump a prononcé un discours de victoire. ^[299] Sa victoire a été largement décrite comme un ” bouleversement renversant “, puisque la plupart des sondages pré-électoraux avaient prédit une victoire de Clinton. ^{[300] [301]}

Au 28 novembre, Trump est crédité de 306 votes électoraux contre 232 pour Clinton. ^{[302] [303] [304]} Lors du vote populaire national, Clinton a reçu plus de 2,8 millions (2,1 %) de voix de plus que Trump. ^{[302] [305] [306] [307]} Trump est le cinquième candidat présidentiel de l’histoire des États-Unis à remporter les élections mais à perdre le vote populaire. ^[308] Il s’agit de la plus grande perte de voix brutes jamais enregistrée dans le vote populaire pour un candidat qui a remporté l’élection, mais pas en pourcentage. ^[309] Le précédent républicain non sortant à remporter la présidence, George W. Bush , avait détenu le record avec une perte de 543 895 voix.

La part de Trump dans le vote électoral était de 56,9 % ; dans un classement des votes électoraux aux 54 élections présidentielles depuis la ratification du douzième amendement en 1804, il occupe la 44e place. À titre de comparaison, les totaux du président sortant Barack Obama étaient de 67,8 % en 2008 et de 61,7 % en 2012 . ^[310]

Post-électorale

Dans un geste sans précédent, Trump a maintenu son organisation de campagne présidentielle en place après avoir assumé la présidence. Depuis janvier 2017 ^[update], le bureau de campagne de la Trump Tower continue avec un effectif d’une dizaine de personnes, dirigé par Michael Glassner. Il s’est concentré sur la collecte de données et la collecte de fonds pour une campagne de réélection en 2020 . ^[311]

En mai 2017, une assistante principale de la campagne, Healy Baumgardner-Nardone, a révélé qu’elle faisait du lobbying pour le gouvernement malaisien. ^[312] L’ancien directeur de campagne, Corey Lewandowski , a quitté une société de lobbying qu’il avait cofondée après l’élection, car elle démarchait en Europe de l’Est. ^[313]

Un rapport conjoint publié en juin 2019 par le Center for Public Integrity , NBC News et CNBC a détaillé que les campagnes Trump 2016 et 2020 n’ont pas encore payé des factures totalisant plus de 800 000 $ à 10 gouvernements municipaux pour les coûts engagés pour assurer la sécurité publique en ce qui concerne la campagne Trump. rallyes. Les rassemblements ont eu lieu de janvier 2016 à août 2016 à Burlington, Vermont , Tucson, Arizona , Eau Claire, Wisconsin , Spokane, Washington , Green Bay, Wisconsin , et de septembre 2018 à février 2019 à Billings, Montana , Erie, Pennsylvanie , Liban . , Ohio ,Mesa, Arizona et El Paso, Texas . ^[314]

Ingérence russe dans les élections de 2016

À partir de 2015, plusieurs agences de renseignement étrangères alliées ont commencé à signaler des contacts secrets entre des militants de Trump et des agents russes connus ou suspectés dans plusieurs villes européennes. ^{[315] [316] [317]} En novembre 2016, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a contredit les démentis de Trump en confirmant que la campagne Trump avait été en contact avec la Russie, déclarant dans une interview de l’agence de presse Interfax en 2016 : “Évidemment, nous savons que la plupart des les gens de son entourage”, ajoutant “je ne peux pas dire qu’ils sont tous, mais pas mal d’entre eux, restés en contact avec des représentants russes”. ^{[318] [319]}

À partir du 31 juillet 2016, la campagne est devenue la cible d’une enquête secrète du FBI connue sous le nom de Crossfire Hurricane , ainsi que de plusieurs autres sources indépendantes du FBI , pour découvrir s’il existait une coordination entre la campagne et la Russie ou si d’autres activités criminelles avaient eu lieu. ^[320] Le 6 janvier 2017, les agences de renseignement du gouvernement américain ont conclu que le gouvernement russe était intervenu dans les élections américaines de 2016 . ^[49] Un examen conjoint de la communauté du renseignement américain commandé par le président Barack Obama a déclaré avec une grande confiance que « le président russeVladimir V. Poutine a ordonné une campagne d’influence en 2016 visant l’élection présidentielle américaine. Les objectifs de la Russie étaient de saper la confiance du public dans le processus démocratique américain, de dénigrer la secrétaire d’État Clinton et de nuire à son éligibilité et à sa présidence potentielle », ^[50] et de stimuler la candidature de Donald Trump. ^[321]

Des enquêtes sur une collusion potentielle entre la campagne Trump et des responsables russes ont été lancées par le FBI , ^[322] la commission du renseignement du Sénat , ^[323] et la commission du renseignement de la Chambre . ^[324] En mai 2017, le procureur général par intérim, Rod Rosenstein , a nommé le directeur du FBI, Robert S. Mueller III , conseiller spécial pour superviser une enquête sur « tout lien et/ou coordination entre le gouvernement russe et des individus associés à la campagne du président Donald Trump ; et (ii) toute question découlant ou pouvant découler directement de l’enquête. » ^[325]De nombreux liens entre des associés de Trump et des personnes liées au gouvernement russe ont été identifiés par le FBI , l’avocat spécial et plusieurs comités du Congrès américain , dans le cadre de leurs enquêtes sur l’ingérence russe dans les élections américaines de 2016. En juillet 2018 ^[update], l’enquête Mueller avait obtenu des inculpations ou des plaidoyers de culpabilité de 32 personnes et de trois entreprises russes. ^[326]

En tant que président, Trump a rejeté à plusieurs reprises les conclusions des agences de renseignement américaines selon lesquelles le gouvernement russe était intervenu dans les élections, et a également nié les allégations selon lesquelles sa campagne était de connivence avec la Russie. ^{[51] [52]}

Le rapport de mars 2019 publié par le conseil spécial Robert Mueller à la fin de ses enquêtes n’a pas conclu que le président Trump, que ce soit en tant que candidat ou président élu, avait commis un crime, mais a décrit de multiples cas d’entrave possible à la justice et l’a laissé jusqu’à Congrès pour s’occuper de la question. ^[327]

Postes politiques

Trump a déclaré qu’il était un “républicain conservateur”. ^[328] Les commentateurs Norman Ornstein et William Kristol ont qualifié ses positions politiques collectives de “Trumpisme”. ^{[329] [330]} Le Wall Street Journal a utilisé le terme pour établir des parallèles avec les mouvements populistes en Chine et aux Philippines. ^[331] D’un point de vue politique extérieur, le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a qualifié Trump de populiste de droite similaire à Marine Le Pen , Geert Wilders ou Silvio Berlusconi . ^[332] Le magazine du New York Timesa mis en analogie les positions de Trump avec celles des figures populistes passées George Wallace et George McGovern en termes d’approches nous contre eux. ^[20]

Opposition aux accords commerciaux

L’opposition aux accords commerciaux internationaux au motif qu’ils nuisent aux travailleurs américains en déplaçant des emplois à l’étranger était l’un des thèmes centraux de la campagne de Trump. ^[333] Le principal conseiller commercial de Trump pendant la campagne était Peter Navarro . ^[334]

Le réalisateur Peter Navarro s’adresse aux promesses du président Donald Trump au peuple américain, aux travailleurs et aux fabricants nationaux ( déclarant l’indépendance économique américaine le 28 juin 2016) dans le bureau ovale avec le vice-président Mike Pence et le secrétaire au Commerce Wilbur Ross avant que le président Trump ne signe l’exécutif Ordonnances concernant le commerce en mars 2017 ^{[335] [336]}

Navarro et l’investisseur international en capital-investissement Wilbur Ross ont rédigé un court plan d’approbation économique pour la campagne présidentielle de Donald Trump en septembre 2016, qui a été publié sans références académiques et critiqué dans la presse. ^[337] Navarro a été invité à être conseiller après que Jared Kushner ait vu sur Amazon qu’il avait co-écrit Death by China , alors qu’il faisait des recherches sur la Chine pour Trump. ^[338] et informé lorsque le Tax Policy Center a estimé que le plan économique de Trump réduirait les revenus fédéraux de 6 billions de dollars et réduirait la croissance économique à long terme, Navarro a déclaré que l’analyse démontrait “un degré élevé de malversations analytiques et politiques”. ^[339]Lorsque le Peterson Institute for International Affairs a estimé que le plan économique de Trump coûterait à des millions d’Américains leurs emplois, Navarro a déclaré que les écrivains du Peterson Institute “tissent un faux récit et qu’ils proposent des chiffres bidon”. ^[340] Selon l’économiste du MIT Simon Johnson , l’essai de plan économique rédigé par Navarro et Wilbur Ross pour Donald Trump pendant la campagne avait des projections “basées sur des hypothèses si irréalistes qu’elles semblent provenir d’une autre planète”. Si les États-Unis ont vraiment a adopté le plan de Trump, le résultat serait un désastre immédiat et absolu.” ^[341]Lorsque 370 économistes, dont dix-neuf lauréats du prix Nobel, ont signé une lettre mettant en garde contre les politiques économiques déclarées de Donald Trump en novembre 2016, Navarro a déclaré que la lettre était “une gêne pour l’aile délocalisation des entreprises de la profession d’économiste qui continue d’insister sur le fait que les mauvais accords commerciaux sont bons pour l’Amérique.” ^{[342] [343]}

En octobre 2016, avec Wilbur Ross et Andy Puzder , Navarro a co-écrit le court essai de 4 pages intitulé “Analyse économique du contrat de Donald Trump avec l’électeur américain”. ^[344] Le 21 décembre 2016, Navarro a été choisi par le président élu Donald Trump pour diriger un poste nouvellement créé, en tant que directeur du Conseil national du commerce de la Maison Blanche . ^[345]Il a approuvé la politique commerciale du président Trump comme visant à créer des emplois, à relancer le secteur manufacturier et à améliorer la balance commerciale du pays. Il a averti que les déficits commerciaux pourraient compromettre la sécurité nationale des États-Unis en permettant à des nations hostiles d’empiéter sur les chaînes d’approvisionnement américaines. L’une de ses principales missions est de se concentrer sur les comportements d’autres pays qu’il considère abusifs, tricheurs, illégaux et injustes envers les États-Unis ^{[346] [347] [348]}

Image de marque de la campagne

Le mot-symbole initial de la campagne a été largement présenté dans la marchandise de la campagne.

La campagne s’est fortement inspirée de l’image personnelle de Trump, renforcée par sa précédente exposition médiatique. Avant sa candidature à la présidentielle, The Trump Organization s’appuyait également sur le nom de famille “Trump” comme élément clé de sa stratégie marketing. Par conséquent, le nom “Trump” était largement utilisé aux États-Unis bien avant le début de la campagne présidentielle elle-même. En raison d’une image de marque et d’une couverture médiatique réussies, Trump a rapidement acquis une influence dans la course malgré ses dépenses relativement faibles en publicité. ^{[349] [350]}

Logo initial de la campagne Trump mis à jour reflétant l’adoption de Mike Pence en tant que candidat à la vice-présidence de Donald Trump, mais remplacé plus tard ^[351]

Avant l’annonce de Mike Pence comme colistier en juillet 2016, la campagne s’appuyait sur un mot- symbole du nom de famille «Trump» en majuscule et défini dans la police de caractères audacieuse Akzidenz-Grotesk . Suite à l’annonce, la campagne a dévoilé un nouveau logo combinant les noms des deux candidats en mettant en vedette un «T» et un «P» imbriqués, formés pour créer l’image du drapeau américain . ^[352] Le logo est devenu le sujet de parodies qui interprétaient le symbole comme étant sexuellement suggestif ; la campagne a révisé le logo peu de temps après pour supprimer le drapeau et le symbole de verrouillage, laissant le mot-symbole. ^{[353] [354]}

Slogan Make America Great Again porté par un partisan de Trump

Le slogan principal de la campagne Trump, largement utilisé sur les produits de la campagne, est Make America Great Again . La casquette de baseball rouge avec le slogan inscrit sur le devant est devenue un symbole de la campagne et est fréquemment portée par Trump et ses partisans. ^[355] Les chapeaux étaient si importants pour la campagne qu’elle a dépensé plus d’argent pour les fabriquer que pour les sondages, les consultants ou les publicités télévisées. ^[356]

De plus, l’influenceur britannique sur l’opinion des électeurs dans le domaine des mégadonnées, Cambridge Analytics , a été embauché par la campagne Trump en 2016. ^[357] En mars 2018, il a été révélé par des images d’infiltration que Cambridge Analytica avait utilisé des femmes séduisantes pour attirer un candidat rival tout en filmant secrètement la rencontre. L’entreprise a également envoyé des imposteurs qui ont agi comme des individus riches uniquement pour leur donner des pots-de-vin. ^[358]

Jeu au sol

En octobre 2016, la campagne Trump comptait 178 bureaux extérieurs contre 489 pour Clinton. ^[359] Le nombre de bureaux extérieurs de la campagne Trump était loin derrière ceux de Romney et d’Obama en 2012. ^[359] La recherche en sciences politiques a montré que les bureaux extérieurs avaient un effet positif modeste effet sur la part de vote d’un candidat. ^{[359] [360]} La campagne Trump aurait été presque entièrement dépendante du Comité national républicain pour les bureaux extérieurs dans les États swing. ^[359] Comme les bureaux extérieurs sont organisés par les partis républicains d’État et locaux, ils n’ont peut-être pas été stratégiquement situés en termes d’augmentation de la participation du candidat républicain à la présidence. ^[359]

Musique

Au cours de la campagne de 2016, Trump aurait programmé ses propres listes de lecture de rallye de campagne. ^[361] Les préférences musicales de Trump ont été bien documentées dans plusieurs de ses livres. Dans son livre Think Like a Billionaire , il déclare revenir à des favoris comme Frank Sinatra et Tony Bennett , tout en appréciant un catalogue plus diversifié comprenant le rappeur Eminem et le groupe de reggae Toots and The Maytals . ^[362] La liste de lecture de la campagne était aussi diversifiée et comprenait ” You Can’t Always Get What You Want ” des Rolling Stones , ” We Are the Champions ” de Queen .« Here Comes the Sun » des Beatles et « Nessun Dorma » de Luciano Pavarotti . ^[363] La “musique d’échauffement” de la campagne Trump – un morceau joué avant le début des rassemblements avec l’intention de dynamiser la foule – comprenait régulièrement : ^[364]

• ” L’homme-fusée ” d’ Elton John
• ” Hey Jude ” des Beatles
• « Skyfall » et « Rolling in the Deep » d’ Adele
• ” La musique de la nuit ” du Fantôme de l’opéra d’ Andrew Lloyd Webber
• ” Memory ” des chats d’Andrew Lloyd Webber
• “Nessun Dorma” de Pavarotti
• « N’arrêtez pas de croire » par Journey
• ” C’est la fin du monde tel que nous le connaissons (et je me sens bien) ” par REM
• ” Rocking in the Free World ” de Neil Young

La campagne Trump a été publiquement critiquée pour l’utilisation non autorisée de musique par plusieurs artistes, dont les Rolling Stones, le leader de REM Michael Stipe , l’éditeur de musique de Queen’s et la succession de George Harrison , dont la musique a été jouée lors de rassemblements électoraux. ^{[363] [365] [366]}

Couverture médiatique

Trump n’a dépensé qu’un montant modeste en publicité pendant la primaire – 10 millions de dollars jusqu’en février 2016, loin derrière des opposants tels que Jeb Bush (82 millions de dollars), Marco Rubio (55 millions de dollars) et Ted Cruz (22 millions de dollars). ^[367] Trump a bénéficié des médias libres plus que tout autre candidat. Depuis le début de sa campagne jusqu’en février 2016, Trump a reçu près de 2 milliards de dollars d’attention médiatique gratuite, soit le double du montant qu’Hillary Clinton a reçu. ^[367] Trump a gagné 400 millions de dollars à lui seul au mois de février. ^[367] Selon les données du rapport Tyndall, qui suit le contenu des nouvelles nocturnes, jusqu’en février 2016, Trump représentait à lui seul plus d’un quart de la couverture électorale de 2016 dans les bulletins d’information du soir de NBC , CBSet ABC , plus que toutes les campagnes démocrates réunies. ^{[368] [369] [370]} Les observateurs ont noté la capacité de Trump à obtenir une couverture médiatique grand public constante “presque à volonté”. ^[371]

En réponse, une pétition pour “Arrêter de promouvoir Donald Trump” a accusé les médias d’accorder à Trump un temps d’antenne sans fin dans le but d’augmenter l’audience et les cotes d’écoute et a rapidement recueilli plus de 200 000 signatures. ^[372] La couverture médiatique de Trump a généré un certain désaccord quant à son effet sur sa campagne. ^[373] Écrivant dans le Washington Post , John M. Sides a fait valoir que le succès de Trump était dû à la couverture médiatique de masse, ^[374] mais un article ultérieur dans le Washington Post a déclaré qu’il avait réussi malgré la baisse de l’attention des médias. ^[375] Le 21 septembre 2015, Politicoa déclaré, “blâmer la presse pour la poussée de Trump néglige le fait saillant qu’une grande partie de la couverture de lui a été sombrement négative.” ^[376] Cependant, Barry Bennett, conseiller principal de Trump, a déclaré en réponse au nombre élevé d’entretiens accordés par Trump :

Eh bien, la demande est assez élevée, il est donc difficile de ne pas les faire. Et c’est un média gratuit. Et nous avons littéralement obtenu des centaines de millions de dollars de médias gratuits. Aucun autre candidat ne peut parler quand tout le monde parle de vous. Il y a donc un avantage stratégique à cela. ^[377]

Trump prend la parole lors d’un rassemblement en Arizona en mars 2016.

Dans une interview de janvier 2016 avec CBS, Trump a parlé des plans de sa campagne pour acheter de la publicité; “Je pense que je gaspille probablement de l’argent. Mais j’ai 35 millions de dollars de moins que mon budget. Écoutez, j’allais avoir dépensé 35 ou 40 millions maintenant. Je n’ai rien dépensé. Je me sens presque coupable … Je “Je suis en tête, comme vous le dites tous, beaucoup. Vous pouvez prendre le sondage CBS. Vous pouvez prendre n’importe quel sondage et je gagne beaucoup. Je ne pense pas que j’ai besoin des publicités. Mais je les fais . Je me sens presque coupable.” ^{[378] [379] [380]}

En février 2016, en réponse aux plaintes de Trump selon lesquelles la journaliste de Fox News , Megyn Kelly, serait injuste envers lui lors d’un débat primaire républicain précédant les caucus de l’Iowa , Fox a publié une déclaration sarcastique à propos de Trump, disant qu’ils étaient “surpris qu’il soit prêt à montrer autant peur”, concernant Kelly. ^[381] Trump a répondu en critiquant le “communiqué de presse du sage” et s’est retiré du débat, organisant à la place un événement concurrent dans l’État conçu pour collecter des fonds pour les anciens combattants blessés le jour du débat. ^{[382] [383]} Dans un règlement judiciaire de novembre 2019, Trump a été condamné à payer une amende de 2 millions de dollars pour avoir abusé de sa Fondation Trumpà des fins politiques et commerciales. Dans le règlement, Trump a reconnu que la collecte de fonds pour les anciens combattants avait en fait été un événement de campagne et que les 2,8 millions de dollars de fonds collectés ont été placés sous le contrôle total de sa campagne. ^[384]

Trump a fréquemment critiqué les médias pour avoir écrit ce qu’il prétendait être de fausses histoires à son sujet et les a qualifiés de “pires personnes” ^[385] et il a appelé ses partisans à être “la majorité silencieuse”, faisant apparemment référence aux médias. ^[217] Lors d’un rassemblement à Fort Worth, Texas , en février 2016, Trump a déclaré que s’il était élu, il “ouvrirait nos lois sur la diffamation afin qu’ils écrivent délibérément des articles négatifs, horribles et faux, nous puissions les poursuivre en justice et gagner beaucoup d’argent”. “. Trump a spécifiquement allégué que les reportages à son sujet par le New York Times et le Washington Post comportaient des mensonges. ^{[386] [387]}Trump dit que les médias “mettent un faux sens dans les mots que je dis”, et dit que cela ne le dérange pas d’être critiqué par les médias tant qu’ils sont honnêtes à ce sujet. ^{[388] [389]}

Après que Trump ait remporté l’investiture, les historiens Fredrik Logevall et Kenneth Osgood ont noté que “il ne se passe presque pas un jour sans qu’un chroniqueur compare Donald J. Trump à Huey Long , au père Coughlin ou à George Wallace “. ^[390]

Une étude de 2018 a révélé que la couverture médiatique de Trump avait conduit à un soutien public accru pour lui pendant les primaires. L’étude a montré que Trump avait reçu près de 2 milliards de dollars de médias gratuits, soit plus du double de tout autre candidat. Le politologue John Sides a fait valoir que la vague de sondages de Trump était “presque certainement” due à la couverture médiatique fréquente de sa campagne. Sides a conclu que “Trump monte en flèche dans les sondages parce que les médias se sont constamment concentrés sur lui depuis qu’il a annoncé sa candidature le 16 juin”. ^[391]

Relations avec les personnes et les groupes

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Communautés noires

Selon certaines données de sondage, il est apparu que Trump recevait peu de soutien des Afro-Américains . Dans un sondage national Morning Consult en août 2016, seuls 5% des électeurs noirs ont déclaré avoir l’intention de voter pour Trump. ^[392] Cependant, Trump a fini par recevoir 8 % des voix afro-américaines (environ un demi-million de voix de plus que Mitt Romney en 2012). ^[393]À partir de juillet et août, dans le but d’améliorer son attrait pour les Noirs américains et de lancer un appel direct à leurs votes, Trump s’est exprimé en exprimant sa préoccupation pour leur situation. S’exprimant en Virginie le 23 août 2016, Trump a déclaré : “Vous vivez dans la pauvreté, vos écoles ne sont pas bonnes, vous n’avez pas d’emploi, 58 % de vos jeunes sont au chômage – qu’est-ce que vous avez à perdre en essayant quelque chose de nouveau, comme Trump ?” Il a ajouté: “Écoutez. C’est un désastre dans la façon dont vivent les Afro-Américains … Nous nous débarrasserons du crime … Vous pourrez marcher dans la rue sans vous faire tirer dessus.” ^[394] Le 3 septembre, Trump a rendu visite à une congrégation noire à Detroit, Michigan, la Great Faith Ministries International Church, accompagné de l’ancien candidat présidentiel républicain, le Dr Ben Carson , et a assisté à un service religieux. Trump a ensuite été interviewé par l’évêque Wayne T. Jackson pour une diffusion ultérieure sur la chaîne câblée de l’église. ^[395] Il a également visité la maison d’enfance du Dr Carson. ^[396]

Le 15 septembre, alors que Trump s’adressait à une petite assemblée à la Bethel United Methodist Church à Flint, Michigan , le pasteur, Faith Green Timmons, l’a interrompu alors qu’il critiquait Clinton , lui demandant de ne pas “donner de discours politique”. Trump s’est conformé. ^[397]

Communauté d’affaires

Aucun PDG du Fortune 100 n’a fait de don à la campagne présidentielle de Trump. Onze ont fait un don au rival de Trump, Clinton, et 89 n’ont contribué à aucun des candidats. Cela représente un changement substantiel par rapport à l’élection présidentielle de 2012, au cours de laquelle le candidat républicain Mitt Romney a reçu un soutien majeur de la part de hauts dirigeants d’entreprise américains. ^{[398] [399]}

En mai 2016, le président de la Chambre de commerce des États-Unis a déclaré que la communauté des affaires était prudente à la fois envers Trump et Clinton, ajoutant qu’il “n’y a pas eu beaucoup de soutien de la part de la communauté des affaires pour l’un ou l’autre”. ^[400] Les membres de la communauté des affaires qui ont soutenu Trump comprennent les investisseurs T. Boone Pickens , Carl Icahn et Wilbur Ross , le co-fondateur de Home Depot , Ken Langone , et l’entrepreneur et co-fondateur de PayPal , Peter Thiel . ^{[401] [402] [403]} Depuis janvier 2016^[update], les propriétaires et dirigeants de petites et moyennes entreprises étaient les deuxièmes, après les retraités, les donateurs les plus courants de la campagne de Trump. Les raisons citées pour leur soutien à Trump comprenaient l’opposition à Obamacare et à l’immigration ainsi que le sentiment d’en avoir “marre des politiciens”. ^[404] Dans une enquête menée fin janvier 2016, 38 % des propriétaires de petites entreprises ont indiqué qu’ils pensaient que Trump serait le meilleur président pour les petites entreprises, tandis que 21 % ont choisi Hillary Clinton. ^[405]

D’autres membres du monde des affaires ont critiqué Trump. En juin 2016, la campagne Clinton a publié une liste de soutiens de plus de 50 chefs d’entreprise actuels et anciens, dont plusieurs républicains de longue date. ^[406] Le groupe comprenait des démocrates de longue date et des partisans de Clinton, comme Warren Buffett et Marc Benioff , ainsi que des indépendants ou des républicains qui avaient récemment changé de camp, comme Daniel Akerson et Hamid R. Moghadam . ^{[401] [407]}

Mouvement conservateur

Trump prononçant un discours en août 2016

Les positions populistes de droite de Trump – nativistes , protectionnistes et semi- isolationnistes – diffèrent à bien des égards du conservatisme traditionnel . ^[408] Il s’oppose à de nombreux accords de libre-échange et politiques interventionnistes militaires que les conservateurs soutiennent généralement, et s’oppose aux réductions des prestations de Medicare et de la sécurité sociale . Tout en insistant sur le fait que Washington est “cassé” et ne peut être réparé que par un étranger, ^{[22] [409] [410]} les conservateurs basés à Washington ont été surpris par le soutien populaire à ses positions. ^[408]

Trump a bien sondé les électeurs du Tea Party , et des politiciens étroitement liés au Tea Party, tels que Sarah Palin et Michele Bachmann , ont également approuvé Trump. ^{[411] [412]}

Certains conservateurs de premier plan ont fait l’éloge de Trump. Newt Gingrich l’a décrit comme la dernière incarnation de la révolution Reagan et avait déclaré que son élection serait “très saine pour l’Amérique”. ^[413] À la suite des déclarations de Trump concernant les Khan, Gingrich a déclaré plus tard que Trump se faisait un candidat moins acceptable à la présidence qu’Hillary Clinton, mais que “Trump est largement meilleur qu’Hillary en tant que président”. ^{[414] [415]} Rush Limbaugh , tout en favorisant clairement Ted Cruz , a apprécié le degré auquel Trump a exposé l’establishment conservateur comme une clique élitiste intéressée. ^{[416] [417]} Sean Hannityétait un avocat sans vergogne de Trump et l’a soutenu. ^{[418] [419]}

En juillet et août 2015, le sénateur américain John McCain (ancien candidat à la présidence, vétéran de la marine de la guerre du Vietnam et prisonnier de guerre ) et Trump se sont critiqués à plusieurs reprises, principalement pour leurs positions divergentes sur l’immigration. ^[420] Lors d’un événement du 18 juillet 2015, Trump a décrit McCain comme un “perdant” et a ajouté : “Ce n’est pas un héros de guerre. C’était un héros de guerre parce qu’il a été capturé. J’aime les gens qui n’ont pas été capturés.” ^{[421] [422]} Ses propos ont été vivement critiqués ; certains de ses principaux rivaux ont dit qu’il devrait se retirer de la course à cause d’eux. ^{[421] [423]}Lors d’une conférence de presse ultérieure, Trump a nié avoir déclaré que McCain n’était pas un héros de guerre, déclarant “Si quelqu’un est prisonnier, je le considère comme un héros de guerre”. Dans le même temps, il a reproché à McCain de ne pas en avoir fait assez pour les vétérans. ^[420] En 2014, McCain a travaillé avec le sénateur Bernie Sanders pour créer le programme Veterans Choice , qui plus tard, en tant que président Trump, a revendiqué plus de 150 fois qu’il avait créé. ^[424] McCain a déclaré que Trump devrait s’excuser, non pas auprès de lui personnellement, mais auprès des anciens prisonniers de guerre américains et « des familles de ceux qui se sont sacrifiés dans le conflit ». ^{[425] [426]} Trump a refusé de présenter des excuses. ^[427]

Finalement, McCain a approuvé Trump parce qu’il était le candidat du parti républicain. ^[428] Le 2 août, Trump a déclaré qu’il n’approuvait pas McCain dans sa campagne pour l’investiture républicaine pour son siège actuel au Sénat. ^[429] Trois jours plus tard, cependant, il l’a approuvé, en disant dans des remarques préparées : “Je tiens en la plus haute estime le sénateur John McCain pour son service à notre pays en uniforme et dans la fonction publique et je soutiens et approuve pleinement sa réélection .” ^[430] McCain a ensuite retiré son approbation suite à la controverse d’ Access Hollywood en octobre 2016. ^[431]

La sénatrice républicaine Lindsey Graham , principale rivale, était “l’une des plus féroces critiques de Trump”. Il a qualifié Trump de « bigot raciste, xénophobe et religieux » et a affirmé que Trump n’avait pas le tempérament ou le jugement pour être président. ^[432] Après que Trump ait attaqué un juge fédéral pour son héritage mexicain, Graham a exhorté les personnes qui avaient approuvé Trump à annuler leurs approbations, en disant “C’est la chose la plus anti-américaine d’un politicien depuis Joe McCarthy.” ^[433] Graham a déclaré qu’il ne voterait ni pour Trump ni pour Clinton. ^[434]

La dynamique Jeb Bush -Trump était l’une des relations les plus controversées entre les candidats républicains. ^{[435] [436]} La campagne de Bush a dépensé des dizaines de millions de dollars en publicités anti-Trump, ^{[437] [438] [439]} tandis qu’en réponse, Trump se moquait de Jeb Bush avec l’épithète qu’il était “à faible énergie”. ^{[440] [441] [442]} Au cours d’un échange avec Jeb Bush lors du neuvième débat primaire républicain, le public (le plus en faveur de Bush) a hué Trump à plusieurs reprises. ^{[443] [444] [445] [446]} Trump s’est moqué du fait que le public était composé des “intérêts particuliers et des lobbyistes de Jeb”.”. ^{[443] [447]}

Selon le Washington Post , l’aspect le plus révélateur du duel Bush-Trump a peut-être été le fait qu ‘«aucun candidat dans la course n’était préparé à l’opposition des électeurs du GOP à l’immigration, à l’exception de Trump», et les anti- sentiment d’immigration illégale que Trump a exploité tout au long de la campagne et avec la publicité Act of Love . ^[448]

Le sénateur texan Ted Cruz était un rival principal pour l’investiture républicaine. Au début de la primaire, Cruz a fait l’éloge de Trump. Mais au fur et à mesure que la saison primaire avançait, Cruz a attaqué, qualifiant Trump de « tyran » et de « menteur pathologique », et Trump a commencé à se référer à Cruz comme « Lyin ‘Ted ». ^[449] Trump a affirmé à plusieurs reprises que Cruz n’était pas éligible à la présidence parce qu’il était né au Canada. ^[450] Cependant, le 23 septembre 2016, Cruz a publiquement soutenu Trump à la présidence parce qu’il était le candidat du parti républicain. ^[451]

Économistes

Le 1er novembre 2016, le Wall Street Journal a publié une lettre ouverte signée par 370 économistes, dont huit lauréats du prix Nobel, qui déclaraient que Trump serait un choix “dangereux et destructeur” pour le président et qui encourageait les électeurs à voter pour un autre candidat. La lettre indiquait que Trump “informe mal l’électorat, dégrade la confiance dans les institutions publiques avec des théories du complot et favorise l’illusion volontaire plutôt que l’engagement avec la réalité”; que « S’il est élu, il représente un danger unique (…) pour la prospérité du pays » ; et qu’il “favorise la pensée magique et les théories du complot plutôt que des évaluations sobres d’options de politique économique réalisables”. ^{[452] [453]}

Peter Navarro de l’Université de Californie à Irvine, l’un des principaux conseillers économiques de Trump, a qualifié la lettre “d’embarras pour l’aile délocalisation des entreprises de la profession d’économiste qui continue d’insister sur le fait que les mauvais accords commerciaux sont bons pour l’Amérique”. Il a souligné une lettre signée en septembre par un autre groupe d’économistes, 305 au total, dont un lauréat du prix Nobel et deux anciens directeurs du bureau non partisan du budget du Congrès, qui déclarait que “le programme économique d’Hillary Clinton est mauvais pour l’Amérique”. ^{[454] [455]}La courte approbation politique de 4 pages de Navarro de la plate-forme économique de Trump a suscité de vives critiques sur presque tous les dix points résumés par les économistes et la presse, qui comprenaient son examen de la taxe d’ajustement aux frontières, la critique de la politique commerciale de la Chine, la critique de la politique commerciale allemande , critique de la politique manufacturière, opposition à l’ALENA, rapatriement des chaînes d’approvisionnement mondiales, critique du commerce en tant que risque pour la sécurité nationale, critique des déficits commerciaux et opposition au Partenariat transpacifique.

Edward Snowden

En octobre 2013, Trump a écrit dans un message Twitter que le dénonciateur de la NSA Edward Snowden “est un espion qui devrait être exécuté – mais s’il pouvait révéler les archives d’Obama, je pourrais devenir un grand fan”. ^[456] En 2014, Trump a tweeté que “Snowden est mauvais, a fait d’énormes dégâts à notre pays”, mais que “nous avons bien pire dans notre gouvernement”. ^[457]

Lors d’un débat primaire républicain en 2016, Trump a qualifié Snowden de “traître total” et de “menace terrible” et l’a de nouveau qualifié d'”espion”. ^{[458] [459] [460]} Snowden a répondu en disant : “Il est très difficile de répondre de manière sérieuse à toute déclaration faite par Donald Trump.” ^[459]

Fox News et Megyn Kelly

Trump était l’un des dix candidats au débat principal de Fox News le 6 août 2015. Bret Baier a interrogé Trump sur Obamacare , ^[461] Chris Wallace l’a interrogé sur les immigrants illégaux mexicains, ^[462] et Megyn Kelly a demandé comment il réagirait à la campagne de Clinton disant qu’il menait une « guerre contre les femmes ». ^[463] Trump a répondu : “Je pense que le gros problème de ce pays est d’être politiquement correct.” ^[464]

Dans une interview ultérieure avec Don Lemon sur CNN Tonight , Trump a déclaré que Kelly était “légère” et avait “du sang qui sortait de ses yeux, du sang qui sortait d’elle … n’importe où”. ^{[465] [466]} Trump a tweeté que sa remarque faisait référence au nez de Kelly mais a été interprétée par les critiques comme une référence aux menstruations . ^[467] Trump a conservé sa première place après le débat, avec un sondage NBC News le montrant à 23 % de soutien ^[468] et un sondage Reuters/Ipsos à 24 %, ^[469] suivi de Ted Cruz à 13 % et Ben Carson à 11 pour cent. ^[470]

Suite à l’incident de Megyn Kelly, Roger Stone , le conseiller politique vétéran de Trump, a quitté la campagne, invoquant “des controverses impliquant des personnalités et des combats médiatiques provocateurs”. ^[471] Malgré cela, Stone est resté un confident de Trump ^[472] et a déclaré dans une interview à National Review qu’il était “l’ultime loyaliste de Trump”. ^[473] En mars 2016, Trump a repris sa querelle avec Fox News et Kelly dans un certain nombre de messages Twitter dénigrant Kelly et appelant au boycott de son émission. Fox News a répondu par une déclaration disant que le comportement de Trump était une “obsession extrême et malade” sous la dignité d’un candidat à la présidence. ^{[474] [475]}En avril 2016, Kelly a rencontré Trump à la Trump Tower à sa demande pour “nettoyer l’air”. Suite à la réunion, Trump a déclaré que Kelly était “très, très gentille” et concernant la réunion : “Peut-être qu’il était temps … Au fait, en toute honnêteté, je lui accorde beaucoup de crédit” pour l’avoir demandée. ^[476]

Américains hispaniques et latino-américains

Donald Trump s’exprimant lors d’un rassemblement à Phoenix, Arizona

La popularité de Trump parmi les Hispaniques et les Latino-Américains était faible selon les données des sondages ; une enquête nationale menée en février 2016 a montré qu’environ 80% des électeurs hispaniques avaient une opinion défavorable de Trump (dont 70% qui avaient une opinion “très défavorable”), soit plus du double du pourcentage de tout autre candidat républicain. ^[477] Ces faibles classements sont attribués à la rhétorique anti-immigrés de Trump. ^{[477] [478] [479]}

L’alarme suscitée par l’ascension de Trump a entraîné une augmentation du nombre d’immigrants latinos éligibles qui ont choisi de se naturaliser pour voter contre lui. ^[479] Malgré sa piètre réputation nationale auprès des Hispaniques et des Latino-Américains, il en avait constamment obtenu un plus grand nombre que chacun de ses rivaux républicains, ainsi que d’autres groupes minoritaires. ^{[189] [190]} Dans le même temps, Trump a reçu des poches de soutien hispanique, remportant environ 45% (plus ou moins 10 points de pourcentage) du vote républicain hispanique dans les caucus républicains du Nevada (où environ huit pour cent des partisans du caucus républicain étaient hispaniques), ^{[480] [481]} et recevant un certain soutien parmi les Cubains américainsen Floride. ^[482] Malgré les attentes d’un faible soutien latino, Trump a reçu environ 29 % des voix hispaniques, un peu plus que Romney en 2012. ^[483]

En août 2016, Trump a créé et rencontré un conseil consultatif hispanique. ^[484] Il a également laissé entendre publiquement qu’il pourrait adoucir son appel à l’expulsion de tous les immigrants sans papiers. ^{[485] [486]} Le 31 août 2016, il s’est rendu au Mexique et a rencontré le président mexicain Enrique Peña Nieto , affirmant qu’il souhaitait nouer des relations dans le pays. ^[487] Cependant, dans un discours majeur plus tard dans la nuit, Trump a présenté un plan en 10 étapes réaffirmant ses positions dures et a utilisé une rhétorique dure pour dépeindre de nombreux immigrants illégaux comme un danger pour les Américains. ^{[488] [489]}En réaction, un membre du conseil consultatif hispanique de Trump a démissionné et plusieurs autres partisans hispaniques ont déclaré qu’ils reconsidéraient leur soutien. ^{[490] [491]}

Militaire

Le soutien des anciens chefs militaires américains de haut niveau était partagé entre Clinton et Trump, et “[a]mong éminents ex-dirigeants militaires et de la sécurité nationale, l’avantage appartient clairement à Clinton”. ^[492] Parmi les anciens chefs militaires, le partisan le plus éminent de Trump était le lieutenant-général à la retraite Michael T. Flynn . ^[492] Une lettre ouverte approuvant Trump, signée par 88 généraux et amiraux à la retraite (dirigés par Sidney Shachnow ), a été publiée en septembre 2016. ^[493] Ce nombre est inférieur aux 500 officiers militaires à la retraite qui ont soutenu le candidat républicain Mitt Romney en 2012 . ^[492 ]

Trump a mené les sondages auprès des vétérans militaires et des foyers militaires en septembre 2016, ^{[492] [494]} bien que sa performance avec ce groupe traîne “bien derrière celle des autres candidats républicains récents”. ^[492]

Mitt Romney

Le 24 février 2016, l’ancien candidat à la présidence Mitt Romney a appelé Trump à publier ses déclarations de revenus, suggérant qu’elles contiennent une “bombe”. ^{[495] [496]} Le 3 mars, Romney a élargi ses critiques dans un discours largement diffusé dans lequel il a déclaré que les plans économiques de Trump provoqueraient une profonde récession, a critiqué ses propositions de politique étrangère comme étant imprudentes et dangereuses, et l’a qualifié d ‘”escroc” , un “faux”, et un “bidon”, plaisantant sur le fait que les promesses de Trump sont “aussi inutiles qu’un diplôme de l’Université Trump “. ^{[497] [498]}En juin, il s’est dit préoccupé par le fait que certaines des choses que Trump dit pourraient légitimer le racisme, et que Trump en tant que président pourrait provoquer “le racisme, le sectarisme, la misogynie, toutes ces choses (qui) sont extraordinairement dangereuses pour le le cœur et le caractère de l’Amérique”. ^[499]

Contrairement à de nombreux autres critiques républicains qui sont venus après que Trump a été confirmé comme candidat présumé, Romney a poursuivi son défi “de plus en plus solitaire” à Trump. Il a expliqué: “Je voulais que mes petits-enfants voient que je ne pouvais tout simplement pas ignorer ce que M. Trump disait et faisait, ce qui révélait un caractère et un tempérament inadaptés au leader du monde libre.” ^[500] Il a laissé entendre qu’il pourrait voter pour le candidat libertarien Gary Johnson . ^[499]

En revanche, alors que Romney était candidat à la présidence en 2012, il a fait l’éloge de Trump et a demandé son approbation. ^{[501] [502] [503]}

Opposition organisée

Arrêtez le mouvement Trump

Un effort concerté de certains républicains et d’autres conservateurs éminents pour empêcher Trump d’obtenir l’investiture présidentielle du Parti républicain a pris de l’ampleur après les victoires de Trump aux primaires du Super Tuesday le 15 mars 2016. ^{[504] [505] [506]}

Le 17 mars 2016, plusieurs dizaines de conservateurs dirigés par Erick Erickson se sont réunis au Army and Navy Club à Washington DC pour discuter des stratégies visant à empêcher Trump d’obtenir la nomination à la Convention nationale républicaine en juillet. Parmi les stratégies discutées figuraient un “ticket d’unité”, ^[507] un éventuel candidat tiers et une convention contestée, surtout si Trump n’obtient pas les 1 237 délégués nécessaires pour obtenir la nomination. ^[508]

En juin 2016, les militants Eric O’Keefe et Dane Waters ont formé un groupe appelé Delegates Unbound , tentant de convaincre les délégués de voter pour qui ils veulent. ^{[252] [253] [509]} Le 19 juin, des centaines de délégués à la Convention nationale républicaine se faisant appeler Free the Delegates avaient commencé à collecter des fonds et à recruter des membres pour soutenir un effort visant à modifier les règles de la convention du Parti afin de permettre aux délégués de voter librement. voulez-au lieu de selon les résultats des caucus et des primaires des États. ^[510]Cependant, le comité des règles de la convention a rejeté, par un vote de 84 à 21, une décision d’envoyer un «rapport minoritaire» au sol permettant la déliaison des délégués, battant ainsi les militants «Stop Trump» et garantissant la nomination de Trump. Le comité a ensuite approuvé l’option opposée, votant à 87 voix contre 12 pour inclure un libellé de règles indiquant spécifiquement que les délégués étaient tenus de voter en fonction des résultats des primaires et du caucus de leurs États. ^[511]

D’autres commentateurs conservateurs lui étaient fermement opposés. La National Review a publié un numéro spécial de janvier 2016 intitulé “Against Trump”, en opposition à la candidature de Trump à la présidence. ^{[512] [513] [514]} William Kristol , éditeur de The Weekly Standard , était très critique à l’égard de Trump et a poursuivi une recherche publique d’un candidat indépendant pour se présenter contre Trump et Clinton aux élections générales, invoquant une “obligation patriotique de essayer d’offrir au peuple américain une troisième voie”. ^{[515] [516]}

Paul Ryan

Le président Paul Ryan rencontre Donald Trump et Mike Pence à Capitol Hill après leur victoire électorale

Paul Ryan , président de la Chambre des représentants des États-Unis , a d’abord critiqué Trump à plusieurs reprises. En décembre 2015, lorsque Trump a appelé à interdire l’entrée des musulmans étrangers dans le pays, Ryan a déclaré: “Ce qui a été proposé hier n’est pas ce que représente ce parti, et plus important encore, ce n’est pas ce que représente ce pays”. ^[517] Même après avoir approuvé Trump, Ryan a continué à critiquer les propositions d’immigration fondées sur la religion de Trump. ^[518] Début mars 2016, Ryan a condamné l’échec de Trump à répudier le soutien des suprémacistes blancs , ^[519] et à la mi-mars, il s’est fermement opposé à la suggestion de Trump selon laquelle il pourrait y avoir des « émeutes ».^[520] En juin, lorsque Trump a déclaré que le juge qui entendait un procès contre lui était partial parce qu’il était d’origine mexicaine, Ryan a déclaré que les remarques de Trump étaient “absolument inacceptables” et “la définition classique d’un commentaire raciste”. ^[521]

En mai, lorsque Trump a été déclaré candidat présumé, Ryan a déclaré à CNN qu’il n’était pas prêt à approuver Trump, disant “Je ne suis pas là pour le moment”. Il a remis en question l’engagement de Trump envers les valeurs conservatrices, mais a ajouté qu’il espérait le soutenir éventuellement. ^[522] Trump et Ryan se sont rencontrés une fois en mai et, le 2 juin, Ryan a publié un article d’opinion approuvant Trump et soulignant la nécessité d’empêcher l’élection d’Hillary Clinton. ^[523] Ryan a expliqué plus tard qu’en tant que chef de la majorité, il se sentait obligé de soutenir le candidat républicain dans l’intérêt de l’unité du parti. ^[524]

Le 2 août 2016, une semaine avant que Ryan ne soit confronté à une primaire pour sa réélection à son siège, Trump a refusé de l’approuver, en disant “Je n’en suis tout simplement pas encore là”. Il a également félicité le principal adversaire de Ryan. ^[525] Les commentaires de Trump ont exaspéré les responsables républicains, en particulier le président du GOP, Reince Priebus . ^[526] Trois jours plus tard, Trump a approuvé Ryan, lisant une déclaration préparée, “Donc, dans notre mission commune, rendre l’Amérique à nouveau grande, je soutiens et j’approuve notre président de la Chambre, Paul Ryan.” ^[527]

En octobre 2016, à la suite de la controverse Donald Trump Access Hollywood , Ryan a désinvité Trump d’un rassemblement de campagne prévu, ^[528] a annoncé qu’il ne défendrait ni ne soutiendrait plus la campagne présidentielle de Trump, et dans un geste très inhabituel, il a libéré les membres du Congrès à bas prix. utiliser leur propre jugement, en disant “vous devez tous faire ce qui est le mieux pour vous et votre district”. ^[529] Au cours des dernières semaines de la campagne, Trump a attaqué Ryan, l’accusant ainsi que d’autres républicains “déloyaux” de saper délibérément sa candidature dans le cadre de “tout un accord sinistre”. ^{[530] [531]}Malgré sa réticence à soutenir publiquement Trump, Ryan a finalement annoncé qu’il avait voté pour Donald Trump une semaine avant le jour des élections. ^[532] En mars 2017, Breitbart News a publié un enregistrement sur bande avec Ryan disant à ses collègues membres du Congrès républicain qu’il “n’allait pas défendre Donald Trump – pas maintenant, pas dans le futur”. ^[533]

Communauté religieuse

Trump est un presbytérien et dit qu’il fréquente la Marble Collegiate Church , bien que l’église ait déclaré dans un communiqué qu’il n’était “pas un membre actif”. ^[534] Dans les discours de campagne, il avait régulièrement fait l’éloge de la Bible et l’avait parfois portée, disant souvent que son propre livre Trump: The Art of the Deal est son “deuxième livre préféré après la Bible”. ^[535] À l’occasion, Trump “a reflété un degré d’indifférence” à la religion, provoquant un malaise chez certains conservateurs sociaux . ^[536]

Trump a sollicité le soutien de chefs religieux, invitant des dizaines de chefs chrétiens et juifs dans ses bureaux de New York pour une réunion et un rassemblement de prière par imposition des mains en septembre 2015. ^[537] Tony Perkins et Ralph Reed , ^[538] et ont reçu la bénédiction et l’approbation du prêtre grec orthodoxe et gestionnaire de fonds spéculatifs Emmanuel Lemelson . ^[539] En janvier 2016, Trump a reçu l’aval du président de la Liberty University , Jerry Falwell Jr., un leader évangélique de premier plan. ^[540]

Trump a attiré des niveaux élevés de soutien évangélique malgré ses opinions politiques et ses engagements religieux en contradiction avec de nombreux évangéliques. ^{[541] [542]} En juillet 2016, 78 % des évangéliques blancs ont déclaré qu’ils voteraient pour Trump selon le Pew Research Center. ^[543] Après la révélation de l’enregistrement “Access Hollywood”, les membres du “conseil consultatif évangélique” de Trump ont comparé leur lien avec Trump à Jésus qui s’était lié d’amitié avec des pécheurs. ^[544]

À l’inverse, certains chefs religieux chrétiens ont critiqué Trump. Après avoir terminé un voyage à la frontière américano-mexicaine, le pape François , le chef de l’ Église catholique , a déclaré en réponse à une question sur la proposition de mur frontalier de Trump : “Une personne qui ne pense qu’à construire des murs, où qu’ils soient, et ne pas construire de ponts, n’est pas chrétien. Ce n’est pas dans l’Evangile. ^[545] Trump a alors qualifié les commentaires du pape de “honteux”. ^[545]

D’autres personnalités ont fait des critiques religieuses plus directes de Trump, y compris de la droite chrétienne américaine. Russell D. Moore , le chef de la branche des politiques publiques de la Southern Baptist Convention , la Commission pour l’ éthique et la liberté religieuse , est un éminent critique de Trump et a soutenu que les chrétiens devraient voter pour un tiers conservateur. ^{[546] [547]} Peter Wehner du Centre d’ éthique et de politique publique , qui a servi dans les trois dernières administrations présidentielles républicaines, a déclaré que Trump “incarne un style nietzschéenmorale plutôt que chrétienne », écrivant que Trump est « caractérisé par l’indifférence à la vérité objective (il n’y a pas de faits, seulement des interprétations), la répudiation de la préoccupation chrétienne pour les pauvres et les faibles, et le dédain pour les impuissants ». ^{[548 ]} Dans la gauche chrétienne , un certain nombre de commentateurs, dont le prédicateur et chroniqueur du New York Daily News Shaun King , ont critiqué la rhétorique raciste de Trump comme étant incompatible avec le christianisme. ^[549]

Trump a lutté avec les électeurs mormons, affectant l’emprise de son parti sur l’Utah, où les mormons constituent une majorité, et le Nevada, où ils sont une minorité significative. Les raisons en sont notamment la rhétorique de Trump concernant les musulmans, que les mormons considèrent comme un parallèle à leur propre persécution historique . ^{[550] [551] [552] [553] [554]} Suite à la sortie de la cassette Access Hollywood de 2016 , plusieurs dirigeants politiques mormons de haut niveau de l’Utah, dont le gouverneur de l’Utah Gary Herbert et le représentant Jason Chaffetz , ont retiré leur soutien à Trump. . ^[555] Les nouvelles du Déseret, un média appartenant à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours , a rompu avec une tradition de 80 ans consistant à s’abstenir d’approbations présidentielles pour publier un éditorial appelant Trump à se retirer. ^{[555] [556]}

L’expression «Un peuple sous un seul Dieu» a été notée comme ayant été utilisée à plusieurs reprises dans les discours de Trump, en particulier aux groupes religieux. ^[557] Les commentateurs des médias chrétiens l’ont comparé à Ephésiens 4 :5, ^[558] “Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême”. ^[559] Christian Today a qualifié l’utilisation de l’expression « une rare mention de la religion par le candidat républicain à la présidence » début septembre. ^[560] À peu près au même moment, Reuters a également déclaré que Trump “mentionne rarement la religion” et a utilisé cette phrase pour illustrer que la campagne de Trump, auparavant centrée sur des questions conflictuelles, avait commencé à invoquer la religion pour attirer les électeurs et construire une base unifiée.

Mouvement du Tea Party

Trump a fait l’éloge du mouvement US Tea Party tout au long de sa campagne de 2016. ^[562] En août 2015, il a déclaré lors d’un rassemblement du Tea Party à Nashville que « les gens du Tea Party sont des gens incroyables. Ce sont des gens qui travaillent dur et qui aiment le pays et ils se font tabasser tout le temps par les médias. ^[562] Dans un sondage CNN de janvier 2016 au début de la primaire républicaine de 2016 , Trump menait modestement tous les candidats républicains parmi les électeurs auto-identifiés du Tea Party avec 37 % soutenant Trump et 34 % soutenant Ted Cruz . ^[563]

Famille Trump

Trump, sa femme Melania, Ivanka Trump, Jared Kushner et Eric Trump, le 1er février 2016

Trump a appelé sa femme Melania “mon sondeur” et avait déclaré qu’elle soutenait sa course présidentielle. ^[564] Melania est apparue lors de l’annonce de la campagne de son mari en juin 2015 et lors du débat de Fox News à Cleveland. ^[564] Elle a également mené plusieurs interviews télévisées et est apparue lors d’un rassemblement Trump en Caroline du Sud avec d’autres membres de sa famille. ^[565] Les enfants adultes de Trump, Donald Jr, Ivanka et Eric, ainsi que le mari d’Ivanka, Jared Kushner, ont tous été impliqués dans sa campagne et sont considérés comme des conseillers clés. Ils auraient été influents pour persuader Trump de licencier son directeur de campagne controversé Corey Lewandowski en juin 2016. ^{[566] [567]}Melania, Donald Jr, Eric et Ivanka étaient des conférenciers “tête d’affiche” lors de nuits successives de la Convention nationale républicaine. ^[568] S’il est élu président, Trump a déclaré qu’il céderait le contrôle de son entreprise à ses enfants au lieu de la placer dans une fiducie aveugle . ^[569]

Wikileaks

Après avoir qualifié Wikileaks de “honteux” en 2010, Trump a fait l’éloge de Wikileaks en octobre 2016, en disant : “J’adore Wikileaks”. ^{[570] [571]} Lors de l’ élection présidentielle américaine de 2016 , Assange n’a exposé que des éléments préjudiciables au Comité national démocrate et à la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton. Wikileaks a popularisé les conspirations à propos du Parti démocrate et d’Hillary Clinton, par exemple en tweetant un article qui suggérait que le président de la campagne de Clinton, John Podesta, se livrait à des rituels sataniques, ce qui s’est révélé plus tard être faux ^{[572] [573] [574] [575]} impliquant que le Parti démocrate a fait tuer Seth Rich , ^[576]suggérant que Clinton portait des écouteurs aux débats et aux interviews, ^[577] affirmant qu’Hillary Clinton voulait frapper Assange par drone, ^[578] promouvant des théories du complot sur la santé de Clinton, ^{[579] [580] [581]} et promouvant une théorie du complot d’un Donald La communauté Internet liée à Trump lie la campagne Clinton à la kidnappeuse d’enfants Laura Silsby . ^[582] Selon le politologue de Harvard Matthew Baum et le politologue du Collège des Canyons Phil Gussin, Wikileaks a stratégiquement publié des courriels liés à la campagne de Clinton chaque fois que l’avance de Clinton augmentait dans les sondages. ^[583]

Femmes

Il y avait un grand écart entre les sexes dans le soutien à Trump, les femmes étant nettement moins susceptibles d’exprimer leur soutien que les hommes. ^{[584] [585]} Un sondage de mars 2016 a montré que la moitié des femmes américaines avaient une opinion « très défavorable » de Trump. ^{[586] [587]} Un sondage distinct de mars 2016 a montré que les femmes favorisaient Hillary Clinton de 55 % à 35 % par rapport à Trump, « deux fois l’écart entre les sexes de l’élection présidentielle de 2012 », ^[588] tandis qu’un sondage Gallup a montré une note défavorable de 70 %. ^{[589] [590]} Un NPR de mai 2016article, citant un sondage qui montrait que Clinton menait Trump parmi les femmes de 17 points de pourcentage tandis que Trump menait parmi les hommes de cinq points – un écart entre les sexes de 22 points – suggérait que “l’écart entre les sexes Trump-Clinton pourrait être le plus important depuis plus de 60 ans “. ^[591] À la mi-octobre 2016, une moyenne parmi 12 sondages montrait que Trump était en retard de 15 points de pourcentage chez les femmes mais en avance de cinq points chez les hommes. ^[592] Avant et pendant sa campagne présidentielle, Trump a fait un certain nombre de commentaires sur les femmes que certains considéraient comme sexistes , ^{[593] [594] [595]} ou misogynes . ^{[596] [597]}Un certain nombre d’entre eux sont discutés ci-dessous sous les controverses. Trump a gagné parmi les femmes blanches dans l’ensemble, remportant près de deux fois plus de femmes blanches non diplômées que Clinton, bien que Clinton ait surpassé Trump avec des votes de femmes blanches diplômées d’université. ^[598]

Nationalistes blancs et suprématistes blancs

Dès le début de sa campagne, Trump a été soutenu par divers mouvements et dirigeants nationalistes blancs et suprématistes blancs . ^{[599] [600]} Le 24 février 2016, David Duke , un ancien Grand Dragon du Ku Klux Klan , a exprimé son soutien vocal à la campagne de Trump dans son émission de radio. ^{[601] [602] [603] [604]} Peu de temps après, dans une interview avec Jake Tapper , Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il ignorait Duke et son soutien. Les rivaux présidentiels républicains n’ont pas tardé à réagir à son hésitation, et le sénateur Marco Rubio a déclaré que l’approbation du duc rendait Trump inéligible. ^[605]D’autres ont mis en doute sa prétendue ignorance de Duke en soulignant qu’en 2000, Trump l’avait qualifié de “Klansman”. ^{[606] [607]} Trump a ensuite imputé l’incident à un mauvais écouteur que CNN lui avait donné. Plus tard le même jour, Trump a déclaré qu’il avait précédemment désavoué Duke dans un tweet publié avec une vidéo sur son compte Twitter. ^[608] Le 3 mars 2016, Trump a déclaré : « David Duke est une mauvaise personne, que j’ai désavouée à de nombreuses reprises au fil des ans. Je l’ai désavoué. J’ai désavoué le KKK. ^[609]

Le 22 juillet 2016 (le lendemain de la nomination de Trump), Duke a annoncé qu’il serait candidat à l’investiture républicaine au Sénat américain depuis la Louisiane. Il a commenté: “Je suis ravi de voir Donald Trump et la plupart des Américains embrasser la plupart des problèmes que je défends depuis des années.” Un porte-parole de la campagne Trump a déclaré que Trump “a désavoué David Duke et continuera de le faire”. ^[610]

Le 25 août 2016, Clinton a prononcé un discours disant que Trump « prend en compte les groupes haineux et aide une frange radicale à prendre le contrôle du Parti républicain ». ^[611] Elle a identifié cette frange radicale avec la ” Alt-right “, une variante largement en ligne de l’extrême droite américaine qui embrasse le nationalisme blanc et est anti-immigration. Pendant la saison électorale, le mouvement Alt-right a “évangélisé” en ligne pour soutenir les idéologies racistes et antisémites. ^[612] Clinton a noté que le directeur général de la campagne de Trump, Stephen Bannon , a décrit son Breitbart News Network comme “la plate-forme de la droite alternative”. ^[611]Le 9 septembre 2016, plusieurs dirigeants de la communauté alt-right ont tenu une conférence de presse, décrite par un journaliste comme la « party du coming-out » du mouvement méconnu, pour expliquer leurs objectifs. ^[613] Ils ont affirmé leurs croyances racistes, déclarant que « la race est réelle, la race compte et la race est le fondement de l’identité ». ^[614] Les orateurs ont appelé à une « patrie blanche » et ont expliqué les différences raciales en matière d’intelligence. Ils ont également confirmé leur soutien à Trump en disant “Voilà à quoi ressemble un leader”. ^[614]

Richard Spencer , qui dirige le nationaliste blanc National Policy Institute , a déclaré : “Avant Trump, nos idées identitaires, nos idées nationales, n’avaient nulle part où aller”. Le rédacteur en chef du site Web néo-nazi The Daily Stormer a déclaré: “Pratiquement tous les nazis de droite alternative que je connais se portent volontaires pour la campagne Trump.” ^[615] Rocky Suhayda , président du parti nazi américain, a déclaré que même si Trump “n’est pas l’un des nôtres”, ^[616] son ​​élection serait une “réelle opportunité” pour le mouvement nationaliste blanc. ^[617]

Le Southern Poverty Law Center a surveillé la campagne de Trump tout au long de l’élection et a noté plusieurs cas où Trump et des substituts de niveau inférieur ont utilisé la rhétorique nationaliste blanche ou se sont engagés avec des personnalités du mouvement nationaliste blanc. ^[618]

Selon une étude de 2021 publiée dans Public Opinion Quarterly , la candidature de Trump a simultanément attiré des Blancs ayant des opinions extrêmes sur la race et a rendu ses partisans blancs plus susceptibles d’exprimer des opinions plus extrêmes sur la race. ^[619]

/r/The_Donald subreddit

Avec plus d’un demi-million d’abonnés, le subreddit /r/The_Donald sur Reddit a fait l’objet de controverses depuis sa création. ^[620] Trump a organisé un “Ask Me Anything” (AMA) sur le subreddit lors de la Convention nationale démocrate de 2016 le 27 juillet 2016 et a répondu à treize des milliers de questions publiées sur le subreddit. ^{[621] [622] [623]} Les modérateurs du subreddit ont affirmé avoir interdit plus de 2 000 comptes lors de la session AMA de Trump. ^[624]

Le subreddit a été critiqué par Vice , qui a déclaré dans un article que le subreddit était “autoritaire”, “raciste”, “misogyne”, “homophobe”, “islamophobe” et un “point de ralliement hypocrite de la liberté d’expression”. ^{[625] [626]} La publication Slate décrit The_Donald comme un « forum de discours haineux ». ^[627] Selon le New York Times , « les membres répondent aux accusations de fanatisme par des allégations provocantes de persécution de la part des critiques. C’est un article de foi parmi les affiches que les antiracistes sont les vrais fanatiques, les féministes sont les véritables sexistes. , et la politique progressiste est, en effet, régressive.”

Démographie des supporters

Des enquêtes ont montré que des proportions importantes de partisans de Trump ont une opinion négative des immigrants, des musulmans et des Afro-Américains. Le Pew Research Center a constaté que 69% des partisans de Trump considéraient les immigrants comme un fardeau plutôt qu’un avantage pour les États-Unis, et 64% pensaient que les musulmans américains devraient être soumis à un examen plus approfondi uniquement sur la base de leur religion. ^[629] Reuters a constaté que les partisans de Trump étaient plus de deux fois plus susceptibles que les partisans de Clinton de voir l’Islam négativement. ^[630]Les partisans de Trump étaient également plus susceptibles que les partisans des autres candidats d’avoir des opinions négatives sur les Afro-Américains. Reuters a rapporté que 40 à 50% des partisans de Trump considéraient les Afro-Américains comme étant plus «paresseux», «impolis», «violents» ou «criminels» que les Blancs, contre 25 à 30% pour les partisans de Clinton; tandis que 32% des partisans de Trump pensaient que les Afro-Américains étaient moins intelligents que les Blancs, contre 22% des partisans de Clinton. ^[631]

Des chercheurs de l’Université du Massachusetts à Amherst , analysant une enquête nationale auprès d’électeurs primaires républicains probables de décembre 2015, ont découvert que le fait d’avoir une personnalité autoritaire et la peur du terrorisme étaient les deux seules variables parmi celles testées qui étaient des prédicteurs statistiquement significatifs du soutien de Trump. ^{[632] [633]} Une autre étude basée sur une enquête différente, menée par des professeurs de l’ Université de Chicago et de l’ Université du Minnesota, ont conclu que les partisans de Trump n’étaient pas plus autoritaires que les partisans d’autres candidats républicains, mais se caractérisaient plutôt principalement par une forte identité nationaliste et une méfiance à l’égard des experts, des intellectuels et des élites perçues. ^[634]

Une étude géographique a révélé que le soutien à Trump dans les primaires républicaines était corrélé positivement avec les facteurs suivants (par ordre de force statistique) : (1) proportion de Blancs sans diplôme d’études secondaires ; (2) appartenance ethnique signalée comme “américaine” lors du recensement ; (3) vivre dans une maison mobile; (4) des emplois principalement dans l’agriculture, la construction, la fabrication ou le commerce ; (5) ayant une histoire de vote pour les ségrégationnistes tels que George Wallace en 1968 ; et (6) résidents nés aux États-Unis et chrétiens évangéliques. ^[635]

Financement de la campagne

Campagne principale

Au 31 janvier 2016 ^[update], la campagne Trump avait reçu 7,5 millions de dollars de dons de particuliers, 250 318 dollars donnés directement par Trump lui-même et un prêt de 17,78 millions de dollars du candidat. ^[636] Le montant prêté peut être remboursé à Trump au fur et à mesure que d’autres dons arrivent. ^[636] Selon des rapports à la FEC, la campagne disposait de 1,9 million de dollars au 20 février. ^[637]

Au 31 mars, il avait levé 48,4 millions de dollars, dépensé 46,3 millions de dollars et disposait de 2,1 millions de dollars en espèces. Ses dépenses totales, dont 3,2 millions de dollars par des groupes extérieurs, totalisent 49,5 millions de dollars. ^[638] Au 31 mai, il avait recueilli 63,1 millions de dollars, dépensé 61,8 millions de dollars et disposait de 1,3 million de dollars en espèces. Ses dépenses totales, dont 3,0 millions de dollars par des groupes extérieurs, totalisent 64,7 millions de dollars. ^[639] Au 30 juin, il avait levé 89,0 millions de dollars, dépensé 68,8 millions de dollars et disposait de 20,2 millions de dollars en espèces. Ses dépenses totales, dont 7,6 millions de dollars par des groupes extérieurs, totalisent 76,4 millions de dollars. ^{[640] [641]}

Le 23 juin, Trump a annoncé qu’il renonçait à 50 millions de dollars de prêts qu’il avait consentis à sa campagne pour la primaire. ^[642] Sa campagne a refusé de divulguer à la presse des preuves qui prouveraient qu’il avait pardonné ces prêts. ^[643]

En octobre 2015, Trump avait déclaré: “Je finance ma campagne par moi-même et je ne serai donc pas contrôlé par les donateurs, les intérêts particuliers et les lobbyistes qui ont corrompu notre politique et nos politiciens depuis trop longtemps. J’ai désavoué tous les Super PAC, a demandé le retour de tous les dons faits auxdits PAC, et j’appelle tous les candidats à la présidence à faire de même.” ^{[644] [645] [646]} Politifact rapporte que les affirmations de Trump selon lesquelles il « autofinance » sa campagne sont « à moitié vraies ». À la fin de 2015, la campagne de Trump avait levé 19,4 millions de dollars, dont près de 13 millions de dollars (environ 66 %) sous la forme d’un prêt de Trump lui-même et le reste (34 %) provenant des contributions des autres. ^[647]L’annonce est intervenue un jour après la fermeture d’un Super PAC principal soutenant Trump au milieu d’un examen minutieux de sa relation avec la campagne elle-même. ^{[135] [136]} Bien que Trump ait assisté à au moins deux événements de collecte de fonds Make America Great Again Super PAC, dont un au domicile de la belle-famille de sa fille Ivanka, ^[135] il a déclaré plus tard qu’il n’avait jamais donné son approbation au Super PAC ou l’un des huit autres Super PAC soutenant sa course. ^{[648] [649]} En plus d’un don de 100 000 $ de la belle-mère d’Ivanka Trump, le Super PAC Make America Great Again a accepté 1 million de dollars en capital de départ du magnat du casino et partenaire commercial de longue date de Trump, Phil Ruffin .qui, selon les documents de la FEC, a donné l’argent deux semaines seulement après la création du Super PAC ; le Super PAC a dépensé environ 500 000 $ en frais de sondage, de conseil et juridiques avant de fermer à la suite de la couverture du Washington Post . ^{[134] [136]}

Campagne électorale générale

Selon Bloomberg News , la campagne électorale de Trump a permis de récolter plus de 500 millions de dollars, soit environ la moitié de la somme récoltée par la campagne Clinton. Le 19 octobre, Trump avait “investi 56,2 millions de dollars de son propre [argent] dans la campagne, lui laissant peu de temps pour investir le reste des 100 millions de dollars qu’il s’est engagé à dépenser”. ^[650]

Après être devenu le candidat présumé au début du mois de mai, la campagne Trump a annoncé qu’elle solliciterait des dons importants pour les élections générales, ^[651] et que Trump n’autofinancerait pas sa campagne aux élections générales. ^[652] À la fin du mois de mai, Trump aurait disposé de 1,3 million de dollars pour sa campagne, tandis que Clinton disposait de 42 millions de dollars. ^[653]

Le banquier de Wall Street, Steven Mnuchin , a été nommé président des finances de la campagne Trump en mai 2016. ^[654] En mai 2016, la campagne a créé le Trump Victory Committee pour permettre une collecte de fonds conjointe avec le Comité national républicain et onze États parties ; Les financiers républicains de longue date Diane Hendricks , Woody Johnson , Mel Sembler , Ray Washburne et Ron Weiser (qui ont tous soutenu d’autres candidats lors de la primaire républicaine) ont accepté de servir de vice-présidents du comité. ^{[655] [656]}

En mai 2016, le milliardaire du casino Sheldon Adelson a annoncé qu’il dépenserait 100 millions de dollars pour soutenir l’élection de Trump. ^{[657] [658]} Plusieurs mois plus tard, la Commission électorale fédérale n’avait pas encore signalé de dons à la campagne Trump par Adelson, ^[659] mais Adelson a finalement fait don de 25 millions de dollars et était le plus grand donateur de la campagne. ^[660]

Un certain nombre de gros donateurs qui soutenaient auparavant d’autres candidats, ^[656] même certains dont Trump s’était autrefois moqué, ont changé d’avis et ont rejoint la campagne de Trump. ^[655] D’autres mégadonateurs républicains de premier plan, cependant, se sont opposés plus fermement à Trump et ont choisi de “s’abstenir” de l’élection, retenant leur soutien et leur soutien financier. Ceux-ci incluent Norman Braman , Paul Singer , Seth Klarman , ^[661] et les frères Koch . ^[662]

Plusieurs Super PAC ont été fondés pour soutenir la campagne de Trump aux élections générales, notamment Great America PAC, Committee for American Sovereignty et Rebuilding America Now . ^[663] Le candidat à la vice-présidence Mike Pence et l’ancien directeur de campagne de Trump, Paul Manafort , ont tous deux approuvé Rebuilding America Now, ^[664] et Trump a accepté de faire la une des événements de collecte de fonds pour l’organisation. ^[665]

Controverses

Cette section peut être trop longue pour être lue et naviguer confortablement . ( octobre 2016 ) Please consider splitting content into sub-articles, condensing it, or adding subheadings. Please discuss this issue on the article’s talk page.

Partisans et manifestants à l’extérieur de l’événement de campagne du 9 août 2016 au Trask Coliseum de l’UNC-Wilmington à Wilmington, Caroline du Nord

Commentaire sur le deuxième amendement et Hillary Clinton

Lors d’un arrêt de campagne à Wilmington, en Caroline du Nord , le 9 août, Donald Trump a déclaré qu’Hillary Clinton voulait “essentiellement abolir le deuxième amendement ” en raison de son soutien au contrôle des armes à feu . Il a dit que si elle nommait des juges à la Cour suprême , il n’y aurait rien à faire à ce sujet, puis a ajouté: “Bien que les gens du deuxième amendement, peut-être qu’il y en ait. Je ne sais pas”.

Le commentaire de Trump a suscité la condamnation de divers démocrates et républicains pour avoir été perçu comme suggérant la violence contre Clinton ou les juristes libéraux, au lieu de suggérer une action politique. Le porte-parole de la campagne Clinton, Robby Mook, a publié une déclaration disant que “… ce que Trump dit est dangereux”, et qu’une personne qui cherche à devenir présidente “ne devrait en aucun cas suggérer la violence”. ^[666] Le général Michael Hayden , qui est l’ancien chef de la CIA, a déclaré que “si quelqu’un d’autre avait dit cela à l’extérieur du hall, il serait maintenant à l’arrière d’un fourgon de police avec les services secrets qui l’interrogent.” ^[667] La ​​porte-parole des services secrets, Cathy Milhoan, a déclaré dans un communiqué que les services secrets américains étaient au courant de Trump’^[668] L’ écrivain d’opinion du New York Times , Thomas Friedman , a condamné le commentaire de Trump, déclarant : « Et c’est ainsi, Mesdames et Messieurs, que le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin a été assassiné. ^{[669] [670] [671]}

Politifact a noté que certaines personnes y voyaient une blague sur un assassinat ou une référence à une action politique, tandis que d’autres y voyaient une menace. Politifact a également noté que la prémisse derrière la remarque de Trump – que Clinton veut « abolir le deuxième amendement » – était factuellement fausse. ^[672] La campagne Trump a répondu par une déclaration qui attribuait le commentaire au grand pouvoir politique dont disposent les gens du deuxième amendement. ^[673] Le président de la Chambre, Paul Ryan , a déclaré que Trump devrait clarifier ce qui lui semblait être une blague qui a mal tourné. ^[674] Hillary Clinton a répondu aux commentaires de Trump en disant que “les mots comptent”, et que les commentaires de Trump faisaient partie d’une longue série de commentaires désinvoltes de Trump qui avaient “franchi une ligne”.

En septembre, Trump a répété la fausse déclaration selon laquelle Clinton voulait abolir le deuxième amendement et a suggéré que les détails des services secrets de Clinton se désarment et “voyons ce qui se passe”. ^[675] Les commentaires ont été interprétés par de nombreux commentateurs comme une incitation à la violence. ^[676]

Khizr et Ghazala Khan

Lors de la Convention nationale démocrate de 2016 , l’un des orateurs était Khizr Khan , un citoyen américain musulman qui a immigré du Pakistan en 1980. Khan est le père du capitaine Humayun Khan , un soldat américain qui a été tué en Irak en 2004 par un kamikaze, et plus tard décerné la Médaille de l’Étoile de Bronze et un Purple Heart . Khan a parlé de son fils et a critiqué Trump pour ses propositions d’interdiction des musulmans, demandant si Trump avait déjà lu la Constitution américaine et proposant de lui en donner une copie. Il a déclaré que Trump n’avait “sacrifié rien ni personne”. ^[677]

Le dimanche suivant sur ABC’s This Week with George Stephanopoulos , Trump a été interrogé sur Khan. Trump a répondu que Khan était, “vous savez, très émotif et ressemblait probablement à un gars sympa pour moi”. ^[678]Trump a poursuivi en se demandant pourquoi l’épouse de Khizr Khan, Ghazala, qui s’est tenue silencieusement aux côtés de son mari pendant son discours, n’a pas parlé et a émis l’hypothèse qu’elle n’aurait peut-être pas été autorisée à parler. (Ghazala a répondu plus tard en déclarant qu’à l’époque elle était trop émotive pour parler.) Lorsqu’on a demandé à Trump ce qu’il avait sacrifié pour son pays, il a dit à Stephanopoulos : “Je pense que j’ai fait beaucoup de sacrifices. Je travaille très, J’ai créé des milliers et des milliers d’emplois, des dizaines de milliers d’emplois, construit de grandes structures. J’ai eu un succès énorme. Je pense que j’ai fait beaucoup. Trump a également cité son travail au nom des anciens combattants, notamment en aidant à construire un mémorial de la guerre du Vietnam à Manhattan et en collectant “des millions de dollars” pour les anciens combattants. ^[678]

Les commentaires de Trump ont déclenché une tempête de controverses en semblant déprécier les Khans, des responsables publics et des commentateurs de tous les horizons politiques affirmant qu’il devrait montrer plus de respect aux parents d’un soldat décédé. ^{[679] [680]} Un sondage de Fox News a révélé que 69 % des personnes interrogées qui connaissaient les commentaires de Trump, dont 41 % de républicains, estimaient que la réponse de Trump était “hors limites”. ^[681] La controverse Khan, ainsi que le refus initial de Trump d’approuver la réélection du président de la Chambre Paul Ryan , ont contribué à des baisses importantes du nombre de sondages de Trump cette semaine-là. ^[682]

Trump a répondu aux critiques sur Twitter, déclarant que Khazir Khan “m’a violemment attaqué” et tweetant : “Cette histoire ne concerne pas M. Khan, qui est partout en train de faire des interviews, mais plutôt le TERRORISME ISLAMIQUE RADICAL et les États-Unis Soyez intelligent ! ” ^[683] Plus tard, Trump a publié une déclaration écrite disant que “le capitaine Humayun Khan était un héros pour notre pays et nous devrions honorer tous ceux qui ont fait le sacrifice ultime pour assurer la sécurité de notre pays”, ajoutant “Bien que je ressens profondément la perte de son fils, M. Khan, qui ne m’a jamais rencontré, n’a pas le droit de se tenir devant des millions de personnes et de prétendre que je n’ai jamais lu la Constitution (ce qui est faux), et de dire beaucoup d’autres choses inexactes.” ^[684]

Interrogé sur les Khans lors du deuxième débat présidentiel , Trump a affirmé que Humayun Khan serait vivant s’il avait été président en 2004 et l’a qualifié de “héros américain”. Les Khans ont répondu en disant qu’ils savaient que leur fils était un héros américain. ^[685]

Erreurs de campagne

En décembre 2015, Politifact a nommé “les nombreuses déclarations inexactes de la campagne de Donald Trump” comme son “mensonge de l’année 2015”, notant à l’époque que 76% des déclarations de Trump évaluées par le site Web de vérification des faits étaient notées “principalement fausses, fausses ou pantalons sur Fire”, plus que tout autre politicien. ^{[686] [687]} Norman Ornstein , un universitaire du conservateur American Enterprise Institute , a déclaré que “Trump est entré dans un environnement qui était mûr pour des déclarations explosives, incendiaires et scandaleuses sans avoir à en subir les conséquences”, citant la montée des médias partisans , la désensibilisation populaire à la rhétorique incendiaire et “l’assaut contre la science et l’expertise” comme facteurs contributifs. ^[686]

En mars 2016, Politico Magazine a analysé 4,6 heures de discours et de conférences de presse de Trump sur une période de cinq jours et a trouvé “plus de cinq douzaines de déclarations jugées erronées, exagérées ou simplement fausses”. ^[688] Le penchant de Trump pour exagérer vis-à-vis des électeurs trouve ses racines dans le monde de l’immobilier new-yorkais, où l’hyperbole est courante. ^{[689] [690]} Lucas Graves, professeur à l’ Université du Wisconsin-Madison School of Journalism & Mass Communication , a observé que Trump parle souvent d’une manière suggestive qui ne permet pas de savoir exactement ce qu’il voulait dire et, à cet égard, a averti le fait dames “pour être vraiment prudent … pour choisir des choses qui peuvent faire l’objet d’une enquête factuelle et qui reflètent ce que l’orateur essayait clairement de communiquer.” ^[691]

Éloge des dirigeants étrangers autoritaires

Les éloges fréquents de Trump pour les dirigeants étrangers accusés d’être autoritaires ou totalitaires ont suscité de vives critiques de la part des membres des deux principaux partis politiques. ^{[692] [693] [694]}

Trump a fréquemment fait l’éloge du Russe Vladimir Poutine , le qualifiant de dirigeant fort, “contrairement à ce que nous avons dans ce pays”, ^[695] “un homme si hautement respecté dans son propre pays et au-delà”, ^[696] et s’est demandé s’il “deviendrait mon nouveau meilleur ami.” ^[697] Il a continué à louer Poutine tout au long de la campagne, le comparant favorablement à Obama, saluant la Russie comme un allié dans la lutte contre l’ EI et minimisant toute suggestion selon laquelle la Russie s’était comportée de manière agressive dans le monde. ^[698] Il a également rejeté l’affirmation des responsables du renseignement américain selon laquelle la Russie est responsable du piratage informatique des organisations et des individus du parti démocrate. ^[699]Trump a appelé à des relations plus étroites avec la Russie et “s’est entouré d’une équipe de conseillers qui ont eu des liens financiers avec la Russie”. ^[700]

En janvier 2016, Trump a commenté le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un , disant d’abord qu’il était un “maniaque”, mais déclarant ensuite “vous devez lui donner du crédit” pour la manière “incroyable” dont il a éliminé ses adversaires pour prendre en charge le pays. ^[701]

Lors du débat républicain du 10 mars 2016, Trump a suscité la controverse en disant que le massacre de civils non armés par le gouvernement chinois en 1989 sur la place Tiananmen était « horrible » et « vicieux », mais aussi « vous montre le pouvoir de la force ». Lorsqu’il a été interpellé, il a déclaré qu’il n’approuvait pas le massacre et a qualifié la manifestation d’émeute : « Je ne l’approuvais pas. J’ai dit que c’est un gouvernement fort et puissant qui l’a réprimé avec force. C’était une chose horrible. Cela ne signifie pas du tout que je l’approuvais. ^[702]

Lors d’un rassemblement de campagne le 5 juillet, Trump a de nouveau soulevé la controverse en louant Saddam Hussein pour sa capacité à tuer des terroristes, affirmant que Hussein était “un très méchant” mais “vous savez ce qu’il a bien fait ? Il a tué des terroristes. Il l’a fait si bien”. Ils ne leur ont pas lu les droits. Ils n’ont pas parlé. C’étaient des terroristes. C’était fini. Le New York Times a déclaré que les descriptions de Trump “ne sont pas fondées sur des faits”, notant que l’Irak de Saddam Hussein lui- même avait été répertorié comme État sponsor du terrorisme. ^{[703] [704]} Expert en terrorisme Peter Bergena défendu Trump : “Saddam Hussein a réprimé les groupes terroristes, comme il l’a fait pour toutes les formes de rébellion et de dissidence… L’affirmation de Trump selon laquelle après la chute de Saddam, l’Irak est devenu le ‘Harvard’ du terrorisme est correcte parce que Zarqawi en 2004 a fusionné son terroriste groupe avec al-Qaïda pour créer « Al-Qaïda en Irak », qui est l’organisation mère de l’État islamique d’aujourd’hui. » ^[705] En octobre, Trump a déclaré que l’Irak et la Libye seraient mieux lotis si leurs dictateurs déchu, Saddam et Mouammar Kadhafi , étaient toujours au pouvoir, et en décembre, il a décrit l’utilisation de gaz toxique par Saddam contre des civils comme « jetant un peu de gaz ». . ^{[706] [707]} Son juillet 5 commentaires ont été largement critiqués. Le président de la Chambre, Paul Ryan, s’est dissocié des remarques, et un porte-parole d’Hillary Clinton a déclaré que “les éloges de Donald Trump pour les hommes forts brutaux ne connaissent apparemment aucune limite”. ^[708]

Interrogé sur l’échec de la tentative de coup d’État turc de 2016 , Trump a fait l’éloge du président turc Recep Tayyip Erdoğan , en disant : “Je lui accorde beaucoup de crédit pour sa capacité à inverser la tendance”. ^[709]

Soutien aux théories marginales ou complotistes

Au cours de sa campagne, Trump a fréquemment donné la parole à des théories marginales ou complotistes . ^{[710] [711] [712] [713]} Le professeur Joseph Uscinski , co-auteur de American Conspiracy Theories , écrit que Trump a fait un usage “sans vergogne” et “habile et presque quotidien de … récits de complot” pendant la campagne électorale . ^[711] Selon l’écrivain politique Steve Benen , contrairement aux anciens dirigeants politiques, Trump n’a pas tenu à distance les théories marginales et leurs partisans. ^{[714] [715] [716]}

Trump, for example, promoted the discredited belief that vaccines can cause autism unless administered according to a lengthened schedule.^[717] He also alluded to the unfounded notion that President Obama is secretly a Muslim, for example stating that Obama might have attended a particular funeral “if it were held in a Mosque” and saying that “some people” think a Muslim already had been elected president.^[712][713] Trump also speculated that Supreme Court Justice Antonin Scalia’s death by natural causes, was in truth caused by murder.^[718]

Refusal to release tax returns

A protester holding a sign toward Trump supporters asking for Trump to publicly release his tax returns, at an August 9, 2016, campaign event in Wilmington, North Carolina

Trump did not release his personal income tax returns, as nominees traditionally do, and said he does not plan to do so before the November election.^[719] Before declaring for president he said he would “absolutely” release them if he decided to run for office.^[720] Early in the 2016 primary process he promised to put out “very big, very beautiful” returns.^[720] He offered various reasons for not giving out the information. He says his lawyers told him not to release the returns because they are being audited. He contends that voters are not interested and “there’s nothing to learn from them”. He told one interviewer that his tax rate is “none of your business”.^[720] There is no requirement that presidential candidates release their tax returns but candidates are legally free to do so even when under audit.^[721][722] Tax lawyers differ as to whether releasing tax returns is legally advisable for someone like Trump who is under audit.^[722][723] According to NPR, tax experts such as New York University Law School professor Daniel Shaviro say that “Trump’s lawyers may advise him not to release the returns for legal strategy purposes.”^[724]

Use of Twitter

Donald Trump’s tweet activity from his first tweet in May 2009. His tweet activity pattern has changed from 2013.

Donald Trump’s prolific use of Twitter, which he started using in March 2009, earned him millions of followers. His almost daily use of social media as a vehicle for connecting to his audience is unprecedented as a campaign tool. On November 22, 2015, Trump retweeted an image containing racially charged and inaccurate crime data between blacks and whites, cited to a non-existent group.^{[725][726][727]} According to Newsweek, the image appeared to originate with a neo-Nazi Twitter account.^[728] When later asked by Bill O’Reilly about his sharing of the image, Trump confirmed that he had personally retweeted the image and said that it came from “sources that are very credible.”^[725] The Annenberg Public Policy Center’s FactCheck.org reported that the image was a “bogus graphic.”^[725]

On February 28, Trump re-tweeted a Mussolini quote that had been posted from a parody bot created by Gawker: “It is better to live one day as a lion than 100 years as a sheep”.^[729] When informed that the source of the quote was 20th century Italian fascist dictator Benito Mussolini, Trump responded that the origin of the quote made no difference because “it’s a very good quote.”^[730]

On July 2, 2016, Trump tweeted a picture originally created as a meme by white supremacists.^{[731][732][733]} The tweet featured a photo of Clinton next to a star-shaped badge saying “Most Corrupt Candidate Ever!” with a background of $100 bills. The six-pointed star was interpreted as a Star of David and the tweet denounced as “blatantly anti-semitic” by many observers, ranging from the Hillary Clinton campaign to the Anti-Defamation League to House Speaker Paul Ryan.^[734][735] However, Trump’s former campaign director Corey Lewandowski dismissed the attacks as “political correctness run amok” and compared the star to a sheriff’s badge.^[736][737] The Trump campaign took down the image, then re-uploaded it with a circle replacing the star. However, the re-uploading of the image included the hashtag “#AmericaFirst”, and so was criticized by many pundits as evoking the name of the America First Committee, the name of a fascist organization in the United States that urged appeasement with Adolf Hitler and Nazi Germany in the Second World War.^[738][739]

In September 2016, after Hillary Clinton’s “deplorables” comment, Donald Trump retweeted a statement President Obama made in 2012 regarding Mitt Romney’s 47% comment.^[740][741]

Opposition from Republicans

An open letter from 120^[742] conservative foreign-policy and national-security leaders, released in March 2016, condemned Trump as “fundamentally dishonest” and unfit to be president.^[743][744] Signatories to the letter included a number of former high-level George W. Bush administration figures, and others, including Eliot A. Cohen, Max Boot, and Daniel W. Drezner.^{[742][743][745]} Critics noted that the signers of the letter are “the exact type of establishment Republicans against whom Trump has been railing.”^[743]

Also in March 2016, another group of foreign policy experts published a letter in Foreign Policy magazine, entitled “Defending the Honor of the U.S. Military from Donald Trump”, against Trump’s statements that he would direct the military to torture suspected terrorists and their families and target the families of terrorists and other civilians, stating that “every reputable legal expert we know has deemed [these activities] illegal.”^[746] The letter was signed by both neoconservatives and prominent realists, such as Andrew J. Bacevich and Richard K. Betts.^[747]

Several incumbent Republican members of Congress announced they would not vote for Trump. South Carolina Senator Lindsey Graham says he will not vote for either Trump or Clinton in the fall and urged other Republicans to “un-endorse” Trump.^[748][749] Illinois Senator Mark Kirk said he plans to write in a name, possibly David Petraeus or Colin Powell.^[750] New York Rep. Richard Hanna, who is retiring at the end of this term, was the first Republican to say he will vote for Hillary Clinton.^[751] Illinois Rep. Adam Kinzinger said Trump “for me is beginning to cross a lot of red lines in the unforgivable on politics” and he will vote for a write-in candidate or not vote.^[752] Pennsylvania Rep. Charlie Dent said Trump crossed “a bridge too far”; he plans to vote for a write-in candidate.^[753] Virginia Rep. Scott Rigell, also retiring at the end of this term, said he will vote for Libertarian candidate Gary Johnson.^[754]

A letter from 50 Republican national security officials was published on August 8. The senior officials, who included former White House officials and Cabinet secretaries, said Trump “lacks the character, values, and experience” to be president.^[755][756] Trump responded the same day, saying “The names on this letter are the ones the American people should look to for answers on why the world is a mess, and we thank them for coming forward so everyone in this country knows who deserves the blame for making the world such a dangerous place.”^[757]

Trump University

Trump University, and Trump himself, were involved during the campaign in three ongoing lawsuits alleging fraudulent business practices. One of the suits was scheduled to be heard in San Diego in November, three weeks after the general election. In late July, the judge hearing that case denied a motion to dismiss it.^[758] Shortly after Trump won the presidency, the parties agreed to a settlement of all three pending cases. In the settlement, Trump did not admit to any wrongdoing but agreed to pay a total of $25 million.^[759][760]

The lawsuits were active throughout the campaign and were invoked by Trump’s rivals in Republican primary debates.^[761] Hillary Clinton used the Trump University allegations against Trump in speeches and campaign ads.^[762] Trump repeatedly criticized Gonzalo P. Curiel, the presiding judge in two of the cases, stating that his Mexican heritage serves as a conflict of interest.^[763][764] During a June 3, 2016, interview with Jake Tapper of CNN, Tapper asked Trump what Curiel’s rulings have to do with his heritage. Trump answered, “I’ve been treated very unfairly by this judge. Now, this judge is of Mexican heritage. I’m building a wall, OK? I’m building a wall.”^[765] Trump also suggested that Curiel is a friend of a lawyer for one of the plaintiffs, to which the lawyer responded that they had not been friends in any “social” setting.^[766]

Legal experts criticized Trump’s comments,^[767] and Paul Ryan, who had endorsed Trump for president, disavowed the comments, saying that they were racist.^[768] Meanwhile, Governor Chris Christie defended Trump’s comments, saying that Trump was not a “pre-programmed robotic politician”.^[769][770]

Trump also accused Curiel of bias because of his membership in La Raza Lawyers of California, a professional association of Hispanic attorneys.^[771][772] Former United States Attorney General Alberto Gonzales wrote on June 4 that some of Trump’s aides alleged a link between the La Raza Lawyers of California and an advocacy organization called the National Council of La Raza, which had organized protests at Trump rallies: “The two groups are unaffiliated, and Curiel is not a member of NCLR. But Trump may be concerned that the lawyers’ association or its members represent or support the other advocacy organization”.^[773]

On June 7, 2016, Trump said that his criticism of the judge had been “misconstrued” and that his concerns about Curiel’s impartiality were not based on ethnicity alone, but rather on rulings in the case.^[774] He said that he was not categorically attacking people of Mexican heritage.^[775]

In 2013 Florida Attorney General Pam Bondi requested a political donation from Trump while her office was “currently reviewing the allegations” in a New York class action suit. The Donald J. Trump Foundation sent her re-election campaign $25,000. Bondi’s office decided not to pursue action.^[776]The Washington Post reported in September 2016 that foundation was fined $2,500 by the IRS for using the funds to make a political contribution to Bondi’s PAC.^[777]

2005 Access Hollywood video tape

Video and accompanying audio were released by The Washington Post on October 7, 2016, in which Trump referred obscenely to women in a 2005 conversation with Billy Bush while they were preparing to film an episode of Access Hollywood. Trump said that he could grab women “by the pussy” and get away with it, because he is a “star”. The audio was met with a reaction of disbelief and disgust from the media.^{[778][779][780]} Following the revelation, Trump’s campaign issued an apology, stating that the video was of a private conversation from “many years ago”.^[781]

External video
Trump recorded having extremely lewd conversation about women in 2005, The Washington Post, 12:44, October 8, 2016[779]
Donald Trump apologizes for sexist comments about groping women, Trump campaign video via PBS Newshour, 1:15, October 7, 2016[782]

The incident was condemned by numerous prominent Republicans. RNC Chairman Reince Priebus said “No woman should ever be described in these terms or talked about in this manner. Ever.” Mitt Romney tweeted “Hitting on married women? Condoning assault? Such vile degradations demean our wives and daughters and corrupt America’s face to the world.” John Kasich called the remarks “indefensible.” Jeb Bush called them “reprehensible.”^[783] Speaker of the House Paul Ryan disinvited Trump to participate in a campaign event for Ryan in Wisconsin, saying that he was “sickened” by Trump’s comments.^[784] Three days later Ryan indicated that he would no longer defend or support Trump’s presidential campaign, and in a highly unusual move he freed down-ticket congressional members to use their own judgement, saying “you all need to do what’s best for you and your district.”^[785] Trump’s wife Melania called Trump’s words “offensive” and “inappropriate.”^[786] By October 8 several dozen Republicans had called for Trump to withdraw from the campaign and let Pence head the ticket.^[787] Trump insisted he would never drop out.^[788]

Several hours after the initial report by The Washington Post, the Trump campaign released a video statement in response to the controversy, in which Trump apologized, stating that “Anyone who knows me knows these words don’t reflect who I am. I said it, I was wrong, and I apologize.”^[779][789] Towards the end of the statement Trump also said that “there is a big difference between the words and actions”, and then went on to say that “Bill Clinton has actually abused women and Hillary has bullied, attacked, shamed, and intimidated his victims”.^[779][789] This apology was criticized severely by the media and members of the public as being insincere and attempting to divert the problem at hand with unsubstantiated accusations against his political opponents.^{[790][791][792]} Trump replied that “thousands and thousands” of supporters sent him letters after the controversial video was published.^[788]

Sexual misconduct accusations

Following the October 7, 2016, revelation of Trump’s 2005 remarks during a filming of an Access Hollywood episode and his denial that he had ever actually engaged in the behaviors he described, multiple women came forward with new stories of sexual misconduct, including unwanted kissing and groping. Sources for the stories included The New York Times and People magazine. The stories received widespread national media coverage.^[793][794] Also, previous allegations and statements from other women resurfaced. In 1997, Jill Harth filed a lawsuit alleging Trump groped her in “intimate” parts and engaged in “relentless” sexual harassment.^[795] Trump and his campaign denied all of these charges, and Trump claimed to have begun drafting a lawsuit against The New York Times alleging libel.^[796][797] On October 13, Trump denied all of the allegations, referring to them as “false smears” and alleging “a conspiracy against … the American people”.^[798]

Trump, who owned the Miss Universe franchise, which includes the Miss USA and Miss Teen USA pageants, was also accused to have walked into dressing rooms of contestants while they were in varying stages of undress without prior notice of his arrival.^[799] Trump has said in an interview with Howard Stern in 2005, “no men are anywhere. And I’m allowed to go in because I’m the owner of the pageant. And therefore I’m inspecting it … Is everyone OK? You know, they’re standing there with no clothes. And you see these incredible-looking women. And so I sort of get away with things like that. […] I’ll go backstage before a show, and everyone’s getting dressed and ready and everything else.”^{[800][801][802]}

Uncertainty over accepting the election results

Trump at a campaign rally on October 20, 2016, stating that, “I will totally accept the results of this great and historic presidential election, if I win.”

Trump repeatedly suggested that the election is “rigged” against him, and in the final debate he cast doubt on whether he would accept the results of the election should he lose, saying “I’ll keep you in suspense”.^[803] His comment touched off a media and political uproar, in which he was accused of “threatening to upend a fundamental pillar of American democracy” and “rais(ing) the prospect that millions of his supporters may not accept the results on Nov. 8 if he loses”.^[804] Rick Hasen of University of California, Irvine School of Law, an election-law expert, described Trump’s comments as “appalling and unprecedented” and feared there could be “violence in the streets from his supporters if Trump loses.”^[805] The next day Trump said, “Of course, I would accept a clear election result, but I would also reserve my right to contest or file a legal challenge in the case of a questionable result.” He also stated that he would “totally” accept the election results “if I win.”^[806]

Allegations of promoting voter intimidation

In the weeks before the election, Trump urged his supporters to volunteer as poll watchers on Election Day, saying they were needed to guard against “voter fraud” and a “rigged” outcome. The rhetoric was seen as a call to intimidate minority voters or challenge their credentials to prevent them from voting.^[807][808]

Democratic Party officials sued Trump in Arizona, Nevada, Ohio and Pennsylvania, accusing him of voter intimidation, in violation of the 1965 Voters Rights Act and the 1871 Ku Klux Klan Act, with his calls for supporters to monitor polling stations in minority neighborhoods. The Ohio Democratic Party wrote in a legal filing, “Trump has sought to advance his campaign’s goal of ‘voter suppression’ by using the loudest microphone in the nation to implore his supporters to engage in unlawful intimidation,” Other lawsuits used similar language.^[809] A separate lawsuit in New Jersey accuses the Republican National Committee of cooperating with Trump’s “ballot security” activities, which the RNC is prohibited from doing by a 1982 consent decree.^[810]

A federal District Court judge in Nevada ordered Trump campaigners to make available any training materials they provided for “poll watchers, poll observers, exit pollsters or any other similarly tasked individuals.”^[811] A District Court judge in Pennsylvania denied a request by the state Republican Party to allow poll watching by people from outside the immediate area, which is forbidden by the state election code.^[812]

Reactions

Domestic reactions

President Barack Obama congratulated Trump on winning the election and stated that although he and Trump had differences of opinion, it is his goal to ensure a smooth transition for the incoming president.^[813] Trump also received congratulations from fellow Republican primary rivals including Florida Governor Jeb Bush, Texas Senator Ted Cruz, and Ohio Governor John Kasich. In addition, Mitt Romney, Bill Clinton, Hillary Clinton, George H. W. Bush and George W. Bush also congratulated him.^[814]

World leaders

Shinzō Abe, Prime Minister of Japan, held informal talks with the President-elect on November 17, 2016.

Mexican President Enrique Peña Nieto offered his congratulations and stated that Mexico will continue to have positive working relationships with the United States.^[815] Leaders of the United Kingdom, Canada, Italy, Rwanda, Israel, Palestine, and other countries voiced similar messages.^{[813][815][816]}

Chinese President Xi Jinping stated to Trump that he placed “great importance on the China-U.S. relationship, and look[s] forward to working with you to uphold the principles of non-conflict, non-confrontation, mutual respect, and win-win cooperation.”^[815] Japanese Prime Minister Shinzō Abe said “The stability of the Asia-Pacific region, which is a driving force of the global economy, brings peace and prosperity to the United States. Japan and the United States are unwavering allies tied firmly with the bond of universal values such as freedom, democracy, basic human rights and the rule of law.”^[817]

The strategic partnership between the European Union and the United States is rooted in our shared values of freedom, human rights, democracy and a belief in the market economy … Today, it is more important than ever to strengthen transatlantic relations … when dealing with unprecedented challenges such as Da’esh, the threats to Ukraine’s sovereignty and territorial integrity, climate change and migration … We should spare no effort to ensure that the ties that bind us remain strong and durable.

Donald Tusk, President of the European Council^[815]

German Chancellor Angela Merkel expressed that it was “difficult to bear” some of the confrontations during the Trump campaign. She expressed her interest in working with President-elect on shared values, such as respect for individuals irrespective of their religion, gender, or heritage.^[815] Merkel stated that the relationship with the U.S. is “a foundation stone of German foreign policy.”^[815] French President François Hollande said that his country would need to be strong in the face of an upcoming “period of uncertainty … What is at stake is peace, the fight against terrorism, the Middle East and the preservation of the planet.”^[815]

Russian President Vladimir Putin “expressed confidence that the dialogue between Moscow and Washington, in keeping with each other’s views, meets the interests of both Russia and the U.S.” After stating that the relationships between the United States and Russia had degenerated over time, he declared that “Russia is ready and wants to restore the fully fledged relations with the U.S.”^[815] Putin said that the engagement should be “based on principles of equality, mutual respect and a real accounting each other’s positions.”^[816]

Turkish President Recep Tayyip Erdoğan said that he hoped that the Trump presidency would be a “beneficial” step towards worldwide democracy, liberty, and fundamental rights.^[815]

Foreign politicians

German Justice Minister Heiko Maas tweeted: “The world won’t end, but things will get more crazy”. Germany’s Defence Minister, Ursula von der Leyen, wanted to know if the U.S. would maintain its NATO commitments,^[815] since Trump had suggested during his campaign that the U.S. should consider NATO allies’ level of military commitment before coming to their aid.^[813] Jens Stoltenberg, Secretary General of NATO, offered his congratulations and welcomed Trump to the NATO Summit in 2017 to discuss how to respond to the “challenging new security environment, including hybrid warfare, cyberattacks, the threat of terrorism.” He further stated that continuing to build a strong NATO presence is good for the United States and for Europe.^[813]

Marine Le Pen, leader of the far-right Front National party, sent her congratulations and exclaimed, peuple américain, libre! (French for ‘”free American people!”‘)^[815][817] Nigel Farage, the outgoing leader of the UK Independence Party and Brexiter, said he was handing his “mantle” over to Trump.^[815][817] Trump was supported by other right-wing and far-right leaders in various countries, including Austria, Germany, Serbia, the Czech Republic, Belgium, the Netherlands, and Italy.^[817][818]

Protests

A protest sign in New York City ^[819][820]

After the 2020 election, protests against Trump were held in many cities across the United States for over one week beginning the day following the election.^[821] Trump said that some of the protesters were “professional protesters” who were protesting him because they did not know him. Rudy Giuliani, the former mayor of New York City, had called the protesters “spoiled crybabies”.^[821]

Rallies Notes

1. ^ Recent historical examples: Johnson’12/Roemer’12/Goode’12, Barr’08/Keyes’08, Buchanan’00/Smith’00, Perot’92, Paul’88, and Anderson’80, see also Chafee’16.

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External links

• Official website
• Donald Trump’s Victory Speech
• Official YouTube Channel “Donald J. Trump for President”
• Financial information (federal office) at the Federal Election Commission
• Donald J. Trump on C-SPAN
• Donald Trump’s top 10 campaign promises on PolitiFact.com
• Donald Trump’s presidential campaign on Ballotpedia.org
• Donald Trump’s fundraising data on OpenSecrets.org

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