Diana Mosley

Diana, Lady Mosley ( née Freeman-Mitford ; 17 juin 1910 – 11 août 2003) était l’une des Sœurs Mitford . En 1929, elle épousa Bryan Walter Guinness , héritier de la baronnie de Moyne , avec qui elle faisait partie du groupe social Bright Young Things de jeunes aristocrates et mondains bohémiens dans les années 1920 à Londres. Son mariage s’est terminé par un divorce alors qu’elle poursuivait une relation avec Oswald Mosley , chef de l’ Union britannique des fascistes . En 1936, elle épouse Mosley au domicile du ministre de la propagande pour l’Allemagne nazie , Joseph Goebbels , avec Adolf Hitler .comme invité d’honneur.

L’Honorable Dame Mosley
Diana, Lady Mosley
Née	Diana Freeman Mitford ( 1910-06-17 )17 juin 1910 Belgravia , Westminster , Londres
Décédés	11 août 2003 (2003-08-11)(93 ans) Paris , France
Citoyenneté	Britanique
Profession	Auteur, critique
Connu pour	Sœur Mitford qui a épousé Sir Oswald Mosley, 6e baronnet , chef de l’ Union britannique des fascistes , association avec Adolf Hitler et critique littéraire et auteur.
Conjoint(s)	Le député. Bryan Guiness ​ ​ ( m. 1929; div. 1932 ) Sir Oswald Mosley, 6e baronnet ​ ​ ( né en 1936 ; décédé en 1980 )
Enfants	Jonathan Guinness, 3e baron Moyne L’hon. Desmond Guinness Alexander Mosley Max Mosley
Parents	David Freeman-Mitford, 2e baron Redesdale (père) Sydney Bowles (mère)
Les proches	Voir la famille Mitford

Son implication dans des causes politiques fascistes a entraîné un internement de trois ans pendant la Seconde Guerre mondiale , lorsque la Grande-Bretagne était en guerre avec le régime Fasciste de l’Allemagne nazie. Elle a ensuite déménagé à Paris et a connu un certain succès en tant qu’écrivain. Dans les années 1950, elle a rédigé des journaux pour Tatler et édité le magazine The European . ^[1] En 1977, elle publie son autobiographie, A Life of Contrasts , ^[2] et deux autres biographies dans les années 1980. ^[3]

Son apparition en 1989 sur Desert Island Discs de BBC Radio 4 a été controversée. Elle était également une critique de livres régulière pour Books and Bookmen et plus tard pour The Evening Standard dans les années 1990. ^[4] Un ami de famille, James Lees-Milne , a écrit de sa beauté, “Elle était la chose la plus proche à Vénus de Botticelli que j’ai jamais vue”. ^{[5] [6]} Elle a été décrite comme “impénitente” de ses associations politiques précédentes par les écrivains nécrologiques tels que l’historien Andrew Roberts . ^{[7] [8] [5]}

Jeunesse

Diana Mitford était le quatrième enfant et la troisième fille de David Freeman-Mitford, 2e baron Redesdale (1878–1958), et de sa femme, Sydney (1880–1963). ^[9] Elle était cousine germaine de Clementine Churchill , ^[10] cousine germaine de Sir Angus Ogilvy et cousine germaine, deux fois éloignée, de Bertrand Russell . ^[11] Elle a grandi dans le domaine de campagne de Batsford Park , puis dès l’âge de 10 ans dans la maison familiale, Asthall Manor , dans l’ Oxfordshire , et plus tard à Swinbrook House, une maison que son père avait fait construire dans le village de Swinbrook . ^[12]

Elle a été éduquée à la maison par une série de gouvernantes, à l’exception d’une période de six mois en 1926 où elle a été envoyée dans une école de jour à Paris. ^[13] Dans l’enfance, ses sœurs cadettes Jessica Mitford (“Decca”) et Deborah (“Debo”, plus tard la duchesse de Devonshire), lui étaient particulièrement dévouées. À l’âge de 18 ans, peu de temps après sa présentation à la Cour , elle s’est fiancée en secret à Bryan Walter Guinness .

Mariages

Guinness, un aristocrate irlandais, écrivain et héritier brasseur, hériterait de la baronnie de Moyne . Les parents de Diana étaient initialement opposés aux fiançailles mais avec le temps ont été persuadés; Sydney était particulièrement mal à l’aise à l’idée que deux de ces jeunes personnes possèdent une si grande fortune, mais elle a finalement été convaincue que Bryan était un mari convenable. Ils se sont mariés le 30 janvier 1929; ses sœurs Jessica et Deborah étaient trop malades pour assister à la cérémonie. Le couple avait un revenu de 20 000 £ par an, un domaine à Biddesden dans le Wiltshire et des maisons à Londres et à Dublin. Ils étaient bien connus pour accueillir des événements de la société aristocratique impliquant les Bright Young People . L’écrivain Evelyn Waughs’exclama que sa beauté “traversait la pièce comme un carillon de cloches”, et il lui dédia le roman Vile Bodies . ^[14] Son portrait a été peint par Augustus John , Pavel Tchelitchew et Henry Lamb . ^[15] Le couple a eu deux fils, Jonathan (né en 1930) et Desmond (1931-2020).

En février 1932, Diana rencontra Sir Oswald Mosley lors d’une garden-party chez l’hôtesse de la société Emerald Cunard . Il est rapidement devenu le chef de la nouvelle Union britannique des fascistes et Diana est devenue son amante; Mosley était alors marié à Lady Cynthia Mosley , une fille de Lord Curzon , un ancien vice-roi de l’Inde , et sa première épouse, l’héritière mercantile américaine Mary Victoria Leiter . Diana a quitté son mari, “déménageant avec un personnel squelettique de nounou, cuisinière, femme de chambre et femme de chambre dans une maison au 2 Eaton Square , au coin de l’appartement de Mosley”, ^[16]mais Sir Oswald ne voulait pas quitter sa femme. Tout à coup, Cynthia meurt en 1933 d’ une péritonite . Mosley a été dévasté par la mort de sa femme, mais a ensuite commencé une liaison avec sa sœur cadette, Lady Alexandra Metcalfe . ^{[17] [ page nécessaire ]}

Les parents de Diana n’ont pas approuvé sa décision de quitter Guinness pour Mosley et elle a été brièvement séparée de la plupart de sa famille. Sa liaison et son mariage éventuel avec Mosley ont également tendu les relations avec ses sœurs. Initialement, Jessica et Deborah n’étaient pas autorisées à voir Diana car elle “vivait dans le péché” avec Mosley à Londres. Deborah a fini par connaître Mosley et a fini par l’aimer beaucoup. Jessica méprisait les croyances de Mosley et s’éloigna définitivement de Diana après la fin des années 1930. Pam et son mari Derek Jackson s’entendaient bien avec Mosley. Nancy n’a jamais aimé Mosley et, comme Jessica, méprisait ses convictions politiques, mais a pu apprendre à le tolérer pour le bien de sa relation avec Diana. Nancy a écrit le roman Wigs on the Green, qui fait la satire de Mosley et de ses croyances. Après sa publication en 1935, les relations entre les sœurs sont devenues tendues voire inexistantes et ce n’est qu’au milieu des années 1940 qu’elles ont pu redevenir proches. ^{[17] [ page nécessaire ]}

Le couple a loué Wootton Lodge , une maison de campagne dans le Staffordshire que Diana avait l’intention d’acheter. Elle a meublé une grande partie de sa nouvelle maison avec une grande partie des meubles Swinbrook que son père vendait. ^[18] Les Mosley ont vécu à Wootton Lodge avec leurs enfants de 1936 à 1939.

• La famille Mitford en 1928; Au premier rang, de gauche à droite, la mère Sydney Bowles, les filles Unity, Jessica et Deborah, le père David Freeman-Mitford, 2e baron Redesdale ; deuxième rangée, Diana et Pamela; au dernier rang, Nancy et Tom.

• Diana Mitford et Bryan Guinness lors de leur lune de miel à Taormina , Italie, 1929.

• Diana le 27 janvier 1932

• Nancy, Diana, Unité et Jessica Mitford.

• Vue arrière d’ Asthall Manor , la maison de la famille Mitford dans l’ Oxfordshire .

• Oswald Mosley, le deuxième mari de Diana.

• La tombe de Diana à l’extrême droite, à côté de celles de ses sœurs, Unity et Nancy, à l’église St Mary, Swinbrook dans l’ Oxfordshire

• Temple de la Gloire, Orsay , Paris : demeure de longue date de Diana après la guerre.

Allemagne nazie

En 1934, Diana s’est rendue en Allemagne avec sa sœur Unity, alors âgée de 19 ans. Pendant leur séjour, ils ont assisté au premier rassemblement de Nuremberg après la montée au pouvoir des nazis. Un ami d’Hitler, Unity lui a présenté Diana en mars 1935. Ils sont revenus pour le deuxième rassemblement plus tard cette année-là et ont été divertis en tant qu’invités lors du rassemblement de 1935. En 1936, il fournit une Mercedes-Benz pour conduire Diana aux Jeux Olympiques de Berlin . Elle fait la connaissance de Winifred Wagner et de Magda Goebbels .

Diana et Oswald se sont secrètement mariés le 6 octobre 1936 dans le salon du chef de la propagande nazie Joseph Goebbels . Adolf Hitler, Robert Gordon-Canning et Bill Allen étaient présents. ^[19] Le mariage a été gardé secret jusqu’à la naissance de leur premier enfant en 1938. En août 1939, Hitler a dit à Diana pendant le déjeuner que la guerre était inévitable.

Mosley et Diana ont eu deux fils: (Oswald) Alexander Mosley (né le 26 novembre 1938) et Max Rufus Mosley (13 avril 1940 – 23 mai 2021), président de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) pendant 16 ans. Hitler a présenté au couple une photo de lui-même encadrée d’argent. Les Mosley ont été internés pendant une grande partie de la Seconde Guerre mondiale , en vertu du règlement de défense 18B avec d’autres fascistes britanniques, dont Norah Elam . ^[20]

Des documents du MI5 publiés en 2002 décrivaient Lady Mosley et ses tendances politiques. “Diana Mosley, épouse de Sir Oswald Mosley, est signalée par la “meilleure autorité”, celle de sa famille et de son entourage, comme un danger public à l’heure actuelle. On dit qu’elle est beaucoup plus intelligente et plus dangereuse que son mari et ne reculera devant rien pour réaliser ses ambitions. Elle est follement ambitieuse. ^[21] Le 29 juin 1940, onze semaines après la naissance de son quatrième fils, Max, Diana a été arrêtée (fourrant à la hâte la photographie d’Hitler sous le matelas du lit de Max lorsque la police est venue l’arrêter) et emmenée dans une cellule du F Block à Londres. Prison de Hollowaypour femme. Elle et son mari ont été détenus sans inculpation ni procès en vertu des dispositions de 18B, sur les conseils du MI5. Le couple a d’abord été détenu séparément mais, après l’intervention personnelle de Churchill, en décembre 1941, Mosley et deux autres maris 18B (dont l’ami de Mosley, le capitaine HW Luttman-Johnson) ont été autorisés à rejoindre leurs femmes à Holloway. Après plus de trois ans d’emprisonnement, ils ont tous deux été libérés en novembre 1943 en raison de la mauvaise santé de Mosley; ils ont été placés en résidence surveillée jusqu’à la fin de la guerre et se sont vu refuser des passeports jusqu’en 1949. ^[22]

Le temps de prison de Lady Mosley n’a pas perturbé son approche de la vie; elle a fait remarquer dans ses dernières années qu’elle se sentait mieux traitée que les prisonniers précédents. ^[23]

Selon une anecdote dans sa nécrologie du Daily Telegraph , Evelyn Waugh a vu Lady Mosely porter une broche à croix gammée en diamant parmi ses bijoux à sa sortie de prison. ^[13]

Après la guerre

Après la fin de la guerre, le couple a gardé des maisons en Irlande , avec des appartements à Londres et à Paris. Leur maison Clonfert , récemment rénovée , un ancien évêché, a brûlé dans un incendie accidentel. Dans ses mémoires, Diana a blâmé son cuisinier, écrivant que le feu aurait pu être éteint si le cuisinier n’avait pas couru dans sa chambre pour récupérer ses biens et, ce faisant, a retardé les efforts pour contrôler le feu. Suite à cela, ils ont déménagé dans une maison près de Fermoy , dans le comté de Cork , puis s’installent définitivement en France, au Temple de la Gloire, un temple palladien à Orsay ., au sud-ouest de Paris, en 1950 (construit en 1801 pour honorer la victoire française de décembre 1800 à Hohenlinden, près de Munich). Gaston et Bettina Bergery avaient dit aux Mosley que la propriété était sur le marché. Ils étaient voisins du duc et de la Duchesse de Windsor , qui vivaient dans la commune voisine de Gif-sur-Yvette , et devinrent bientôt leurs amis proches.

Une fois de plus, ils sont devenus connus pour leur divertissement, mais ont été exclus de toutes les fonctions à l’ambassade britannique. ^[24] Pendant leur temps en France, le Mosleys est allé tranquillement par une autre cérémonie de mariage; Hitler avait conservé leur licence de mariage originale, et elle n’a jamais été retrouvée après la guerre. Pendant cette période, Mosley a été infidèle à Diana, mais elle a découvert en grande partie qu’elle était capable d’apprendre à ne pas trop s’énerver à propos de ses habitudes adultères. Elle a dit à un intervieweur: “Je pense que si l’infidélité vous dérange, vous feriez mieux d’arrêter ça en ce qui concerne le mariage. Parce que qui est jamais resté fidèle? Je veux dire, ils ne le font pas. Il y a de la passion et c’est tout. ” ^[24] Diana était également une partisane de longue date de l’ Union britannique des fascistes(BUF), et son successeur d’après-guerre, le Mouvement syndical .

Parfois, elle était vague lorsqu’elle parlait de sa loyauté envers la Grande-Bretagne, de sa forte croyance dans le fascisme et de son attitude envers les Juifs. Dans son autobiographie de 1977 A Life of Contrasts , elle a écrit: “Je n’aimais pas plus Hitler que Winston [Churchill]. Je ne peux pas le regretter, c’était tellement intéressant.” Dans ses derniers entretiens avec Duncan Fallowellen 2002, elle a répondu que sa réaction aux actualités des camps de la mort était “Eh bien, bien sûr, l’horreur. L’horreur totale. Exactement la même probablement que vos réactions.” Cependant, lorsqu’on lui a demandé s’il avait de la répulsion contre Hitler pour cela, elle a déclaré: “J’avais une répulsion complète contre les gens qui l’ont fait mais je ne pourrais jamais effacer de ma mémoire l’homme que j’avais réellement vécu avant la guerre. Un sentiment très compliqué. Je ne peux pas vraiment relier ces deux choses l’une à l’autre. Je sais que je ne suis pas censé dire ça mais je dois juste le faire. ^[24] À d’autres moments, cependant, elle s’est comportée de manière à suggérer des attitudes antisémites intenses; le journaliste Paul Callanse souvient d’avoir mentionné qu’il était juif lors d’un entretien avec son mari en présence de Diana. Selon Callan, “j’ai mentionné, juste au cours de la conversation, que j’étais juif – auquel Lady Mosley est devenue cendrée, a cassé un ongle cramoisi et a quitté la pièce … Aucune explication n’a été donnée mais elle écrira plus tard à un ami : “Un journaliste gentil et poli est venu interviewer Tom [comme on appelait Mosley] mais il s’est avéré être juif et était assis à notre table. Ils sont d’une race très intelligente et sont de toutes formes et tailles.”” ^{[6 ]} Diana a proposé de divertir son neveu adolescent à moitié juif, Benjamin Treuhaft, lors d’un voyage en France. L’offre a été refusée par la mère de Benjamin, Jessica , qui est restée éloignée de Diana à cause du passé politique de cette dernière. ^[25]Dans une interview accordée à The Guardian en 2000 , Diana a déclaré que “Peut-être qu’à la place, ils [les Juifs européens] auraient pu aller quelque part comme l’Ouganda : très vide et avec un climat agréable”. ^[26]

Son apparition dans l’ émission Desert Island Discs de la BBC Radio 4 avec Sue Lawley en 1989 reste controversée en raison du déni de l’Holocauste de Mosley et de son admiration pour Hitler. ^[27] Mosley a dit à Lawley qu’elle n’avait cru à l’extermination des Juifs par l’Allemagne nazie que “des années” après la guerre, et qu’elle pensait que le chiffre officiel de six millions de victimes juives était trop élevé. ^[28] La diffusion de cet épisode a dû être reprogrammée plusieurs fois parce qu’il a continué à coïncider avec les fêtes juives ^[24] et a suscité des centaines de plaintes à la BBC. ^[29]En 2016, un écrivain de la BBC l’a décrit comme le plus controversé de tous les épisodes de Desert Island Discs . ^[30] Ses choix de musique à jouer sur Desert Island Discs étaient : Symphony No. 41 (Mozart) , “Casta Diva” de Norma ( Bellini ), “Ode to Joy” ( Beethoven ), Die Walküre ( Wagner ), Liebestod ( Wagner ), “L’amour est un oiseau rebelle” de Carmen ( Bizet ), ” A Whiter Shade of Pale ” ( Procol Harum ) et Polonaise en fa dièse mineur (Chopin ). ^[31]

Depuis le début de la vingtaine, Diana et sa sœur Jessica ne se sont vues qu’une seule fois, lorsqu’elles se sont rencontrées pendant une demi-heure alors que leur sœur aînée, Nancy, gisait mourante à Versailles . Diana a été interrogée sur sa sœur en 1996 : “Honnêtement, je me fiche de ce que Decca [Jessica] dit ou pense”, ajoutant qu’elle ne signifie absolument rien pour moi. Non pas parce qu’elle est communiste, mais simplement parce qu’elle est plutôt personne ennuyeuse, vraiment.” ^[32]

En 1998, en raison de son âge avancé, elle quitte le Temple de la Gloire pour s’installer dans un appartement du 7e arrondissement de Paris . ^[24] Temple de la Gloire a été vendu en 2000 pour 1 million de livres sterling. Pendant une grande partie de sa vie, en particulier après ses années de prison, elle a été affligée par des épisodes réguliers de migraines. En 1981, elle a subi une intervention chirurgicale réussie pour enlever une Tumeur au cerveau . Elle est en convalescence à Chatsworth House , la résidence de sa sœur Deborah. Au début des années 1990, elle a également été traitée avec succès pour un cancer de la peau . Plus tard dans sa vie, elle a également souffert de surdité. ^[33]

Mosley a assisté aux funérailles de René de Chambrun , le gendre du Premier ministre français de Vichy, Pierre Laval , en 2002. ^[34]

Écrivain

Mosley a été évité dans les médias britanniques pendant une période après la guerre et le couple a créé sa propre maison d’édition, Euphorion Books, du nom d’un personnage du Faust de Goethe . Cela a permis à Mosley de publier et Diana était libre de commander une liste culturelle. Après sa sortie de prison, Mosley a déclaré la mort du fascisme. Diana a d’abord traduit le Faust de Goethe . Parmi les autres livres notables publiés par Euphorion sous son égide, citons La Princesse de Clèves (traduit par Nancy, 1950), les mémoires de Niki Lauda (1985) et les mémoires de Hans-Ulrich Rudel , Stuka Pilot . Elle a également édité plusieurs livres de son mari.

Pendant son séjour en France, Mosley a édité le magazine culturel Fasciste The European pendant six ans, et à ce magazine elle-même a parfois contribué du matériel. Elle a fourni des articles, des critiques de livres et des entrées de journal régulières. Plusieurs de ses contributions ont été republiées en 2008 dans The Pursuit of Laughter . En 1965, elle est chargée d’écrire la chronique régulière “Lettres de Paris” pour Tatler . Elle a passé en revue des récits autobiographiques et biographiques ainsi que des romans occasionnels. De manière caractéristique, elle fournirait des commentaires sur ses propres expériences et des informations personnelles sur le sujet du livre en discussion. Elle écrit régulièrement pour Books and Bookmen , sa critique de 1980 d’une biographie sur Magda Goebbelsattiré l’attention de Christopher Hitchens . ^[35] Hitchens s’est opposé à un passage où Mosley a écrit : « Tout le monde connaît la fin tragique. Alors que les Russes encerclaient Berlin, les Goebbels ont tué sans douleur leurs enfants, puis eux-mêmes. ‘. Ceux qui condamnent cet acte épouvantable, semblable à Massada , doivent considérer l’alternative face à Magda désemparé. Hitchens a insisté pour que le New Statesman publie un éditorial condamnant le trope de Massada. ^[36] À quatre-vingts ans, Mosley est devenue la réviseure principale du London Evening Standard pendant AN Wilsoncomme éditeur littéraire pendant sept ans. ^[37] En 1996, suite au départ de Wilson, son successeur a été demandé par le nouveau rédacteur en chef du journal, Max Hastings , d’arrêter de diriger les critiques de Diana. Hastings aurait déclaré qu’il ne voulait plus de « Lady Hitler sanglante » dans le journal. ^[37]

Mosley a écrit l’avant-propos et l’introduction de Nancy Mitford: A Memoir by Harold Acton . Elle a produit ses propres deux livres de mémoires : A Life of Contrasts (1977, Hamish Hamilton ) et Loved Ones (1985). Ce dernier est une collection de portraits à la plume de proches parents et amis tels que l’écrivain Evelyn Waugh entre autres. En 1980, elle publie La Duchesse de Windsor , une biographie.

En 2007, des lettres entre les Sœurs Mitford, y compris des communications vers et depuis Diana, ont été publiées dans la compilation The Mitfords: Letters Between Six Sisters , éditée par Charlotte Mosley. La journaliste du Sunday Times , India Knight , l’ a décrite (ainsi qu’Unity) comme “à la fois effrayante et horriblement fascinante”. ^[38] Une collection suivante composée de ses lettres, articles, journaux intimes et critiques a été publiée sous le titre The Pursuit of Laughter en décembre 2008.

La mort

Diana est décédée à Paris en août 2003, à l’âge de 93 ans. Sa cause de décès a été donnée comme des complications liées à un accident vasculaire cérébral qu’elle avait subi une semaine plus tôt, mais des rapports ont révélé plus tard qu’elle avait été l’une des nombreuses personnes âgées décédées de la vague de chaleur de 2003 . dans un Paris majoritairement non climatisé. ^[39] Elle a été enterrée au cimetière de St Mary, Swinbrook , Oxfordshire, ^[21] aux côtés de ses sœurs. ^[40]

Elle laisse dans le deuil ses quatre fils : Desmond Guinness ; Jonathan Guinness, 3e baron Moyne ; Alexandre et Max Mosley . Son beau-fils Nicholas Mosley était un romancier qui a également écrit un mémoire critique de son père pour lequel Diana ne lui aurait jamais pardonné, malgré leur relation auparavant étroite. Une arrière-petite-fille, Jasmine Guinness , une arrière-nièce, Stella Tennant , une petite-fille, Daphne Guinness , et un petit-fils, Tom Guinness, sont mannequins. ^[41]

“Je suis sûre qu’il [Hitler] était responsable de l’extermination des Juifs”, a-t-elle déclaré au journaliste britannique Andrew Roberts . “Il était à blâmer pour tout, et je dis cela en tant que quelqu’un qui l’approuvait.” ^[42] Roberts a critiqué Lady Mosley après sa mort dans les pages du Daily Telegraph (16 août 2003), déclarant qu’elle était une “nazie impénitente et charmante sans effort”. Lui, à son tour, a été agressé trois jours plus tard, dans le même journal, par son fils et sa petite-fille. ^[42] AN Wilson a écrit pour le même journal et a dit que sa loyauté publique pour Mosley et Hitler étaient des erreurs désastreuses. Wilson a affirmé qu’en privé, Diana a admis que les nazis étaient “vraiment plutôt affreux”. ^[33]

Représentations

Elle a été interprétée par Emma Davies dans la mini-série télévisée Channel Four de 1997, Mosley .

Mosley a inspiré le protagoniste du roman de 2018 After the Party de Cressida Connolly . ^[43]

Elle est interprétée par Amber Anderson dans la sixième saison de Peaky Blinders .

Bibliographie

• Une vie de contrastes (1977)
• Proches (1985)
• La Duchesse de Windsor (1980)
• La poursuite du rire (2008)
• A fourni l’introduction et l’avant-propos de Nancy Mitford: A Memoir by Harold Acton (1975)
• Recueil de lettres entre les six Sœurs Mitford : The Mitfords: Letters Between Six Sisters (2007)

Sources

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• Guinness, Jonathan ; Guinness, Catherine (1984). La maison de Mitford . Londres : Hutchinson. ISBN 0-09-155560-4.
• Lovell, Mary S (2001). The Mitford Girls (édition de poche). Londres. ISBN 978-0-349-11505-4.
• Mosley, Charlotte (2007). Les Mitford : lettres entre six sœurs . Londres : Fourth Estate. ISBN 1-84115-790-2.
• Mosley, Diana (2003) [1977]. Une vie de contrastes (édition de poche). Londres. ISBN 1-903933-20-X.
• Mosley, Diana (1985). Bien- aimés . Londres : Sidgwick & Jackson. ISBN 0-283-99155-0.

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Liens externes

Médias liés à Diana Mitford sur Wikimedia Commons

• Diana Mosley: The MI5 View – de nouveaux fichiers publiés par les Archives nationales jettent un nouvel éclairage sur la surveillance M15 de Mosley.
• Le site officiel de Nancy Mitford