Boris Johnson

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Alexander Boris de Pfeffel Johnson ( / ˈ f ɛ f əl / ; ^[5] né le 19 juin 1964) est un homme politique britannique qui est Premier ministre du Royaume-Uni et chef du Parti conservateur depuis 2019. Il a été secrétaire d’État aux Affaires étrangères et Affaires du Commonwealth de 2016 à 2018 et maire de Londres de 2008 à 2016. Johnson est député d’ Uxbridge et de South Ruislip depuis 2015 et était auparavant député de Henley de 2001 à 2008.

Le très honorable Boris Johnson député
Portrait officiel, 2019
Premier ministre du Royaume-Uni
Titulaire
Entrée en fonction le 24 juillet 2019
Monarque	Élisabeth II
Adjoint	Dominique Raab [a]
Précédé par	Thérèse mai
Chef du Parti conservateur
Titulaire
Entrée en fonction le 23 juillet 2019
Précédé par	Thérèse mai
Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et du Commonwealth
En poste du 13 juillet 2016 au 9 juillet 2018
premier ministre	Thérèse mai
Précédé par	Philippe Hammond
succédé par	Jérémy Hunt
Maire de Londres
En poste du 3 mai 2008 au 9 mai 2016
Précédé par	Ken Livingstone
succédé par	Sadik Khan
Député d’ Uxbridge et de South Ruislip
Titulaire
Entrée en fonction le 7 mai 2015
Précédé par	Jean Randall
Majorité	7 210 (15,0 %) [1]
Député de Henley
En poste du 7 juin 2001 au 4 juin 2008
Précédé par	Michel Heseltine
succédé par	John Howel
Détails personnels
Née	Alexandre Boris de Pfeffel Johnson (1964-06-19) 19 juin 1964 (57 ans) New York, États-Unis
Citoyenneté	Royaume-Uni États-Unis (jusqu’en 2016) [2]
Parti politique	Conservateur
Conjoint(s)	Allegra Mostyn Owen ​ ​ (1987⁠–⁠1993 ) Marina Wheeler ​ ​ ( m. 1993; div. 2020 ) Carrie Symonds ​ ​ ( m. 2021 )
Enfants	7 (dont Lara Johnson-Wheeler ) [3] [4]
Parents	Stanley Johnson (père) Charlotte Fawcett (mère)
Les proches	Rachel Johnson (sœur) Jo Johnson (frère) Julia Johnson (demi-sœur) James Fawcett (grand-père) Edmund Fawcett (oncle) Ali Kemal (arrière-grand-père) Elias Avery Lowe (arrière-grand-père) Helen Tracy Lowe-Porter (arrière-grand-mère)
Résidence(s)	10 Downing Street , Londres Dames , Buckinghamshire
Éducation	Collège Eton
mère nourricière	Balliol College, Oxford ( BA )
Signature
Site Internet	Site officiel
Carrière d’écrivain
Le genre	Non-fiction
Œuvres remarquables	Amis, électeurs, compatriotes (2002) Soixante-douze vierges (2004) Le Rêve de Rome (2006) Le facteur Churchill (2014)

Johnson a fréquenté le Eton College et a lu les classiques au Balliol College d’Oxford . Il est élu président de l’Oxford Union en 1986. En 1989, il devient correspondant à Bruxelles puis chroniqueur politique du Daily Telegraph et rédacteur en chef du magazine The Spectator de 1999 à 2005. Après avoir été élu au Parlement en 2001, Johnson était un ministre fantôme sous les chefs conservateurs Michael Howard et David Cameron . En 2008, il a été élu maire de Londres et a démissionné de la Chambre des communes ; il a été réélu maire en 2012. Lors des élections de 2015 , Johnson a été élu député d’Uxbridge et de South Ruislip. L’année suivante, il ne se présente pas comme maire. Il est devenu une figure éminente de la campagne réussie Vote Leave pour le Brexit lors du référendum sur l’adhésion à l’Union européenne (UE) de 2016 . Theresa May l’a nommé ministre des Affaires étrangères après le référendum ; il a démissionné de son poste deux ans plus tard pour protester contre l’approche de May vis-à-vis du Brexit et de l’ accord Chequers .

Après la démission de May en 2019, Johnson a été élu chef conservateur et nommé premier ministre. Il a rouvert les négociations sur le Brexit et, début septembre , a prorogé le Parlement de manière controversée ; la Cour suprême a jugé l’action illégale plus tard ce mois-là. ^[b] Après avoir accepté un accord de retrait révisé du Brexit avec l’UE, qui a remplacé le soutien irlandais par un nouveau protocole d’Irlande du Nord , mais n’ayant pas réussi à obtenir le soutien parlementaire pour l’accord, Johnson a convoqué des élections anticipées pour décembre 2019 .dans laquelle il a mené le Parti conservateur à la victoire avec 43,6 % des voix et la plus grande part de sièges du parti depuis 1987 . Le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni s’est retiré de l’UE, entamant une période de transition et des négociations commerciales menant à l’ accord de commerce et de coopération UE-Royaume-Uni . La pandémie de COVID-19 est devenue un problème majeur de son mandat de premier ministre; le gouvernement a répondu avec divers pouvoirs d’urgence , a introduit des mesures dans l’ensemble de la société pour atténuer son impact et a approuvé le déploiement d’un programme de vaccination à l’échelle nationale. Johnson a été critiqué par certains scientifiques pour sa lenteur à réagir à l’épidémie, y compris sa résistance à l’introduction de mesures de verrouillage. ^{[7] [8] [ discuter ]} Au milieu d’une controverse plus large sur les rassemblements sociaux du gouvernement , il est devenu le premier Premier ministre de l’histoire britannique à avoir été sanctionné pour avoir enfreint la loi alors qu’il était en fonction après avoir reçu un avis de sanction fixe en avril 2022 pour avoir enfreint COVID -19 réglementations pendant les confinements. ^[9]

Johnson est une figure controversée de la politique britannique. ^{[10] [11]} Les partisans l’ont loué comme humoristique et divertissant, ^[12] avec un appel s’étendant au-delà des électeurs Conservateurs traditionnels. ^{[13] [14]} À l’inverse, ses détracteurs l’ont accusé de mensonge, d’ élitisme , de copinage et de sectarisme . ^{[15] [16] [17]} Les positions politiques de Johnson suivent généralement le conservatisme d’une nation et les commentateurs ont décrit son style politique comme opportuniste, populiste ou pragmatique. ^{[18] [19] [20]}

Jeunesse

Enfance

Alexander Boris de Pfeffel Johnson est né le 19 juin 1964 dans l’ Upper East Side de Manhattan , à New York, ^{[21] [22]} de Stanley Johnson , 23 ans , alors étudiant en économie à l’Université de Columbia , ^[23] et 22 -ans Charlotte Fawcett , ^[24] un artiste d’une famille d’intellectuels libéraux. Les parents de Johnson s’étaient mariés en 1963 avant de déménager aux États-Unis. ^[25] En septembre 1964, ils retournent dans leur Angleterre natale, afin que Charlotte puisse étudier à l’ université d’Oxford ; ^[26] pendant ce temps, elle a vécu avec son fils à Summertown, une banlieue d’ Oxford , et en 1965, elle a donné naissance à une fille, Rachel . ^[27] En juillet 1965, la famille a déménagé à Crouch End dans le nord de Londres , ^[28] et en février 1966, ils ont déménagé à Washington, DC, où Stanley avait trouvé un emploi à la Banque mondiale . ^[29] Stanley a pris alors un travail avec un panneau de politique sur le contrôle de population et a déplacé la famille à Norwalk, Connecticut , en juin. ^[30] Un troisième enfant, Leo, est né en septembre 1967. ^[31]

École préparatoire Ashdown House , East Sussex, fréquentée par Johnson de 1975 à 1977

En 1969, la famille est retournée en Angleterre et s’est installée à West Nethercote Farm, près de Winsford dans le Somerset, la maison familiale isolée de Stanley sur Exmoor dans le West Country . ^[32] Là, Johnson a gagné ses premières expériences de chasse au renard . ^[33] Son père était régulièrement absent de Nethercote, laissant Johnson être élevé en grande partie par sa mère, assistée par des filles au pair . ^[34] Enfant, Johnson était calme et studieux ^[28] et souffrait de surdité, entraînant plusieurs opérations pour insérer des œillets dans ses oreilles. ^[35] Lui et ses frères et sœurs ont été encouragés à participer àdes activités intellectuelles dès le plus jeune âge ^[36] , les réalisations élevées étant très appréciées ; La première ambition enregistrée de Johnson était d’être “le roi du monde”. ^[37] Ayant peu ou pas d’amis autres que leurs frères et sœurs, les enfants sont devenus très proches. ^[38]

À la fin de 1969, la famille a déménagé à Maida Vale dans l’ouest de Londres, tandis que Stanley a commencé des recherches de troisième cycle à la London School of Economics . ^[39] En 1970, Charlotte et les enfants retournèrent brièvement à Nethercote, où Johnson fréquenta la Winsford Village School, avant de retourner à Londres pour s’installer à Primrose Hill , ^[40] où ils furent éduqués à la Primrose Hill Primary School. ^[41] Un quatrième enfant et troisième fils, Joseph , est né fin 1971. ^[42]

Après que Stanley ait obtenu un emploi à la Commission européenne , il a déménagé sa famille en avril 1973 à Uccle , Bruxelles, où Johnson a fréquenté l’ École européenne de Bruxelles I et a appris à parler français. ^{[43] [44]} Charlotte a souffert d’une dépression nerveuse et a été hospitalisée pour une dépression clinique , après quoi Johnson et ses frères et sœurs ont été renvoyés en Angleterre en 1975 pour fréquenter Ashdown House , un internat préparatoire dans l’East Sussex. ^[45] Là, il a développé un amour du rugby et a excellé dans le grec ancien et le latin , ^[46]mais l’utilisation des châtiments corporels par les enseignants l’a consterné. ^[47] Pendant ce temps, en décembre 1978, la relation de ses parents s’est rompue; ils ont divorcé en 1980, ^[48] et Charlotte a déménagé dans un appartement à Notting Hill , dans l’ouest de Londres, où ses enfants l’ont rejointe pendant une grande partie de leur temps. ^[49]

Eton et Oxford : 1977-1987

Quand j’étais enfant, j’étais extrêmement inégal, extrêmement ringard et horriblement swotty . Mon idée d’un très bon moment était de traverser Londres en métro pour visiter le British Museum .

—Boris Johnson ^[50]

Johnson a obtenu une bourse du roi pour étudier à Eton College , un pensionnat près de Windsor dans le Berkshire . ^[51] Arrivé à la session d’automne 1977, ^[52] il a commencé à utiliser son deuxième prénom Boris plutôt que son prénom Alexander, ^[53] et a développé “le personnage anglais excentrique” pour lequel il est devenu célèbre. ^[54] Il a abandonné le catholicisme de sa mère et est devenu anglican , rejoignant l’ Église d’Angleterre . ^[55] Les rapports scolaires se sont plaints de son oisiveté, de sa complaisance et de son retard, ^[56] mais il était populaire et bien connu à Eton.^[54] Ses amis étaient en grande partie issus des riches classes moyennes et supérieures, ses meilleurs amis étant alors Darius Guppy et Charles Spencer , qui l’ont tous deux accompagné plus tard à l’ Université d’Oxford et sont restés amis jusqu’à l’âge adulte. ^[57] Johnson a excellé en anglais et dans les classiques , remportant des prix dans les deux, ^[58] et est devenu secrétaire de la société de débat scolaire , ^[59] et rédacteur en chef du journal de l’école, The Eton College Chronicle . ^[60] Fin 1981, il est élu membre du Pop , ^[61]le petit groupe de préfets d’élite et glamour autosélectionnés. Plus tard dans la carrière de Johnson, ce fut un point de rivalité avec David Cameron , qui n’avait pas réussi à entrer dans la Pop . En quittant Eton, Johnson a passé une année sabbatique en Australie, où il a enseigné l’anglais et le latin à Timbertop , un campus inspiré d’ Outward Bound de Geelong Grammar , un internat indépendant d’élite. ^{[62] [63] [64]}

Johnson a lu les classiques au Balliol College d’Oxford .

Johnson a remporté une bourse pour lire Literae Humaniores au Balliol College d’Oxford , un cours de quatre ans sur l’étude des classiques, de la littérature ancienne et de la philosophie classique. ^[65] S’inscrivant à l’université à la fin de 1983, ^[66] il faisait partie d’une génération d’étudiants de premier cycle d’Oxford qui devaient plus tard dominer la politique et les médias britanniques dans la deuxième décennie du 21e siècle; parmi eux, David Cameron, William Hague , Michael Gove , Jeremy Hunt et Nick Boles sont tous devenus des politiciens du Parti conservateur. ^[67] Pendant son séjour à Oxford, Johnson a participé à l’union de rugby universitaire, jouant pendant quatre ans en tant que pilier de l’équipe du Balliol College . ^[68] À son regret plus tard, il a rejoint le Bullingdon Club dominé par Old Etonian , une société de boisson exclusive connue pour ses actes de vandalisme dans les locaux d’accueil. ^{[69] [70] [71]} Beaucoup d’années plus tard, une photographie de groupe en incluant lui-même et Cameron dans la robe formelle de Bullingdon Club a mené à beaucoup de couverture de presse négative. Il a commencé une relation avec Allegra Mostyn-Owen, cover girl du magazine Tatler et fille du président de Christie’s Education , William Mostyn-Owen.. Elle était une camarade de classe glamour et populaire de son propre milieu social; ils se sont fiancés à l’université. ^[72]

Johnson était populaire et bien connu à Oxford. ^[73] Aux côtés de Guppy, il a co-édité le magazine satirique de l’université Tributary . ^[74] En 1984, Johnson a été élu secrétaire de l’ Union d’ Oxford ^[75] et a fait campagne sans succès pour le poste important et enrichissant de carrière de président de l’Union . ^[76] En 1986, Johnson a couru avec succès pour le président, ^[77] mais sa limite n’était pas particulièrement distinguée ou mémorable ^[78] et les questions ont été soulevées concernant sa compétence et sérieux. ^[79] Enfin, Johnson a reçu un diplôme supérieur de deuxième classe ,^{[80] [81]} et était profondément mécontent de ne pas avoir reçu de premier. ^[82]

Début de carrière

Le Times et le Daily Telegraph : 1987–1994

J’ai vu toute l'[Union européenne] changer. C’était un moment merveilleux d’être là. Le mur de Berlin est tombé et les Français et les Allemands ont dû décider comment ils allaient réagir à cet événement, et ce qu’allait devenir l’Europe, et il y avait cette pression fantastique pour créer un régime unique, pour créer une réponse à l’histoire allemande problème, et cela a produit les souches les plus fantastiques du Parti conservateur, donc tout ce que j’ai écrit de Bruxelles, j’ai trouvé était en quelque sorte de jeter ces roches sur le mur du jardin et j’ai écouté cet incroyable crash de la serre voisine en Angleterre comme tout J’ai écrit de Bruxelles avait cet effet incroyable et explosif sur le parti conservateur, et cela m’a vraiment donné ce sentiment de pouvoir, je suppose plutôt étrange.

–Boris Johnson ^[83]

En septembre 1987, Johnson et Mostyn-Owen se sont mariés à West Felton , Shropshire, accompagnés d’un duo pour violon et alto Allegra e Boris ^[84] spécialement commandé pour le mariage à Hans Werner Henze . ^[85] Après une lune de miel en Égypte, ils se sont installés à West Kensington , dans l’ouest de Londres, ^[86] lorsqu’il a obtenu du travail pour une société de conseil en gestion , LEK Consulting ; il a démissionné après une semaine. ^[87] À la fin de 1987, grâce à des relations familiales, il a commencé à travailler comme stagiaire diplômé au Times . ^[88]Le scandale a éclaté lorsque Johnson a écrit un article sur la découverte archéologique du palais du roi Édouard II pour le journal, après avoir inventé une citation pour l’article qu’il a faussement attribuée à l’historien Colin Lucas , son parrain. Après que l’éditeur Charles Wilson a appris l’affaire, il a renvoyé Johnson. ^[89]

Johnson a obtenu un emploi au bureau de rédaction du Daily Telegraph , après avoir rencontré son rédacteur en chef, Max Hastings , pendant sa présidence de l’Oxford University Union. ^[90] Ses articles plaisaient au lectorat conservateur, de la classe moyenne et d’âge moyen du journal ” Middle England “, ^[91] et étaient connus pour leur style littéraire distinctif, rempli de mots et de phrases à l’ancienne et pour se référer régulièrement à la le lectorat comme “mes amis”. ^[92] Au début de 1989, Johnson a été nommé au bureau de Bruxelles du journal pour faire rapport sur la Commission européenne, ^[93] restant en poste jusqu’en 1994. ^[94]Fervent critique du président de la Commission intégrationniste Jacques Delors , il s’est imposé comme l’un des rares journalistes eurosceptiques de la ville. ^[95] Il a écrit des articles sur des euromythes tels que l’UE voulant interdire les chips de cocktail de crevettes et les saucisses britanniques et normaliser la taille des préservatifs parce que les Italiens avaient des pénis plus petits. ^[96] Il a écrit que Bruxelles avait recruté des renifleurs pour s’assurer que l’euro-fumier avait la même odeur, ^[97] et que les eurocrates étaient sur le point de dicter la courbe acceptable des bananes ^[c] et les limites de la puissance des aspirateurs, ^{[ 99] [d]}et d’ordonner aux femmes de rendre leurs anciens jouets sexuels. ^[97] Il a écrit que les billets en euros rendaient les gens impuissants, que les pièces en euros rendaient les gens malades et qu’un plan pour faire sauter le Berlaymont était en place parce que le revêtement en amiante rendait le bâtiment trop dangereux à habiter. ^[97] Beaucoup de ses collègues journalistes là-bas ont critiqué ses articles, estimant qu’ils contenaient souvent des mensonges destinés à discréditer la commission. ^[102] Le politicien conservateur europhile Chris Patten a déclaré plus tard à cette époque que Johnson était “l’un des plus grands représentants du faux journalisme”. ^[94] Johnson s’est opposé à l’interdiction des armes de poing après le massacre de l’ école de Dunblaneécrivant dans sa chronique “Nanny confisque leurs jouets. C’est comme l’un de ces vastes programmes indiens de vasectomie obligatoire.” ^[103]

Le biographe de Johnson, Andrew Gimson , pensait que ces articles faisaient de lui “l’un des représentants les plus célèbres [de l’euroscepticisme]”. ^[83] Selon la biographe ultérieure Sonia Purnell – qui était l’adjointe de Johnson à Bruxelles ^[94] – il a contribué à faire de l’euroscepticisme “une cause attrayante et émotionnellement résonnante pour la droite”, alors qu’il avait été précédemment associé à la gauche britannique. ^[104] Les articles de Johnson l’ont établi comme le journaliste préféré du Premier ministre conservateur Margaret Thatcher , ^[105] mais Johnson a ennuyé son successeur, l’europhile John Major , qui a passé beaucoup de temps à tenter de réfuter ce que Johnson a dit.Les articles de Johnson ont exacerbé les tensions entre les factions eurosceptique et europhile du Parti conservateur. En conséquence, il a gagné la méfiance de nombreux membres du parti. ^[107] Ses écrits ont également eu une influence clé sur l’émergence du Parti de l’ indépendance du Royaume-Uni (UKIP), opposé à l’UE, au début des années 1990. ^[104] Conrad Black , alors propriétaire du Daily Telegraph , a déclaré que Johnson “était un correspondant si efficace pour nous à Bruxelles qu’il a grandement influencé l’opinion britannique sur les relations de ce pays avec l’Europe”. ^[108]

En février 1990, la femme de Johnson, Allegra, l’a quitté; après plusieurs tentatives de réconciliation, leur mariage prend fin en avril 1993. ^{[109] [110]} Il entre alors en relation avec une amie d’enfance, Marina Wheeler , qui s’était installée à Bruxelles en 1990, ^[111] et en mai 1993, ils sont marié à Horsham dans le Sussex, ^[112] peu de temps après quoi Marina a donné naissance à une fille. ^[113] Johnson et sa nouvelle épouse se sont installés à Islington , au nord de Londres, ^[114] une région connue comme la patrie de l’ intelligentsia libérale de gauche . Sous l’influence de ce milieu, et de sa femme, Johnson a évolué dans une direction plus libérale sur des questions telles que le changement climatique , les droits des LGBT et les relations raciales. ^[115] Pendant son séjour à Islington, le couple a eu trois autres enfants, tous nommés Johnson-Wheeler. ^[116] Ils ont été envoyés à l’école primaire locale de Canonbury, puis dans des écoles secondaires privées. ^[117] Consacrant beaucoup de temps à ses enfants, Johnson a écrit un livre de vers, Perils of the Pushy Parents – A Cautionary Tale , qui a été publié avec des critiques largement médiocres. ^[118]

Chroniqueur politique : 1994-1999

De retour à Londres, Hastings a refusé la demande de Johnson de devenir reporter de guerre [ ^119] , le promouvant à la place au poste de rédacteur en chef adjoint et de chroniqueur politique en chef. ^[120] La chronique de Johnson a reçu des éloges pour son éclectisme idéologique et son écriture distincte, et lui a valu le prix du commentateur de l’année aux prix What the Papers Say . ^[121] Certains critiques ont condamné son style d’écriture comme sectarisme; dans diverses colonnes, il a utilisé les mots ” piccannies ” et ” sourires de pastèque ” en se référant aux Africains, a défendu le colonialisme européen en Ouganda ^{[122] [123] [124]}et a qualifié les homosexuels de “bomboys débardeurs”. ^[125]

Envisageant une carrière politique, en 1993, Johnson a exprimé son désir de se présenter en tant que candidat conservateur pour être membre du Parlement européen (MPE) lors des élections du Parlement européen de 1994 . Andrew Mitchell a convaincu Major de ne pas opposer son veto à la candidature de Johnson, mais Johnson n’a pas pu trouver de circonscription. ^[126] Il a par la suite tourné son attention vers l’obtention d’un siège à la Chambre des communes du Royaume-Uni. Après avoir été rejeté comme candidat conservateur pour Holborn et St. Pancras , son parti l’a choisi comme candidat pour Clwyd South dans le nord du Pays de Galles, alors siège sûr du Parti travailliste . Après avoir passé six semaines à faire campagne, il a obtenu 9 091 voix (23 %) auxÉlections générales de 1997 , défaite face au candidat travailliste. ^[127]

Le scandale a éclaté en juin 1995 lorsqu’un enregistrement d’une conversation téléphonique de 1990 entre Johnson et son ami Darius Guppy a été rendu public. ^[128] Au cours de la conversation, Guppy a déclaré que ses activités criminelles impliquant une fraude à l’assurance faisaient l’objet d’une enquête par le journaliste de News of the World Stuart Collier, et il a demandé à Johnson de lui fournir l’adresse privée de Collier, cherchant à faire battre ce dernier au point de “quelques yeux au beurre noir et une côte fêlée ou quelque chose comme ça”. Johnson a accepté de fournir les informations, bien qu’il ait exprimé sa crainte d’être associé à l’attaque. ^[128]Lorsque la conversation téléphonique a été publiée en 1995, Johnson a déclaré qu’il n’avait finalement pas répondu à la demande de Guppy. Hastings a réprimandé Johnson mais ne l’a pas congédié. ^[128]

Johnson a reçu une chronique régulière dans The Spectator , publication sœur du Daily Telegraph , qui a attiré des critiques mitigées et a souvent été jugée précipitée. ^[129] En 1999, on lui a également donné une colonne examinant de nouvelles voitures dans le magazine GQ . ^[130] Son comportement a régulièrement mécontenté ses rédacteurs; le grand nombre d’amendes de stationnement que Johnson a reçues lors de tests de voitures a frustré le personnel de GQ . ^[125] Au Daily Telegraph et au Spectateur, il était constamment en retard pour livrer sa copie, obligeant de nombreux membres du personnel à rester tard pour le satisfaire ; certains ont raconté que s’ils publiaient sans que son travail soit inclus, il se mettrait en colère et leur crierait dessus avec des jurons. ^[131]

L’apparition de Johnson dans un épisode d’avril 1998 de l’émission satirique d’actualité de la BBC Have I Got News for You lui a valu une renommée nationale. ^[132] Il a été invité en arrière dessus aux épisodes derniers, en incluant comme un présentateur d’invité ; pour son apparition en 2003, Johnson a reçu une nomination pour le BAFTA Television Award de la meilleure performance de divertissement . ^{[133] [134]} Après ces apparitions, il a été reconnu dans la rue par le public et a été invité à apparaître dans d’autres émissions de télévision, telles que Top Gear , Parkinson , Breakfast with Frost et l’émission politique Question Time . ^[135]

Le spectateur et député de Henley : 1999–2008

En juillet 1999, Conrad Black a offert à Johnson la direction de The Spectator à condition qu’il abandonne ses aspirations parlementaires; Johnson a accepté. ^[136] Tout en conservant le penchant droitier traditionnel de The Spectator , Johnson a accueilli les contributions d’écrivains et de dessinateurs de gauche. ^[137] Sous la direction éditoriale de Johnson, le tirage du magazine a augmenté de 10 % à 62 000 et il a commencé à générer des bénéfices. ^[138] Sa direction éditoriale a attiré aussi la critique; certains ont estimé que sous lui, le spectateur évitait les problèmes graves, ^[139] tandis que ses collègues étaient ennuyés qu’il soit régulièrement absent du bureau, des réunions et des événements. ^[140]Il a acquis une réputation de piètre expert politique en raison de prédictions politiques incorrectes faites dans le magazine. ^[139] Son beau-père Charles Wheeler et d’autres l’ont vivement critiqué pour avoir permis au chroniqueur du Spectator Taki Theodoracopulos de publier un langage raciste et antisémite dans le magazine. ^{[141] [142]}

La journaliste Charlotte Edwardes a écrit dans The Times en 2019 alléguant que Johnson lui avait serré la cuisse lors d’un déjeuner privé dans les bureaux du Spectator en 1999 et qu’une autre femme lui avait dit qu’il lui avait fait la même chose. Un porte-parole de Downing Street a nié l’allégation. ^{[143] [144]}

En 2004, Johnson a publié un éditorial dans The Spectator après le meurtre de Ken Bigley suggérant que les Liverpudlians se vautraient dans leur statut de victime et étaient également “accros au chagrin” suite à la catastrophe de Hillsborough , que Johnson attribuait en partie aux “fans ivres”. ^{[145] [146]} Dans une annexe ajoutée à une édition ultérieure de son livre de 2005 sur l’empire romain, Le Rêve de Rome , Tell MAMA et le Conseil musulman de Grande-Bretagne ont vivement critiqué Johnson pour avoir soutenu que l’islam avait fait que le monde musulman était ” littéralement des siècles de retard” sur l’Occident . ^[147]

Devenir député

La sélection de Boris Johnson … confirme la faiblesse croissante du parti conservateur pour les personnalités célèbres face aux mornes exigences de la politique. Il est peu probable que Johnson, malgré tous ses dons, honore un futur cabinet conservateur. En effet, il n’est pas connu pour son intérêt excessif pour les questions politiques sérieuses, et il est difficile de le voir fouiller dans les détails administratifs en tant que ministre subalterne obscur et travailleur de la sécurité sociale. Pour maintenir sa réputation d’homme drôle, il se retrouvera sans aucun doute à affiner son interprétation de Bertie Wooster au point où l’imitation devient l’homme.

–Max Hastings, London Evening Standard , ^[148]

Après le départ à la retraite de Michael Heseltine , Johnson a décidé de se présenter comme candidat conservateur pour Henley , un siège sûr conservateur dans l’ Oxfordshire . ^[149] La branche conservatrice locale l’a choisi bien qu’elle ait été divisée sur la candidature de Johnson. Certains le trouvaient amusant et charmant tandis que d’autres n’aimaient pas son attitude désinvolte et son manque de connaissance de la région. ^[150] Stimulé par sa renommée à la télévision, Johnson a remporté le siège aux élections générales de 2001 avec une majorité de 8 500 voix. ^[151] Parallèlement à sa maison d’Islington, Johnson a acheté une ferme à l’extérieur de Thame dans sa nouvelle circonscription. ^[152]Il assistait régulièrement aux événements sociaux du Henley et écrivait occasionnellement pour le Henley Standard . ^[153] Ses chirurgies de circonscription se sont avérées populaires et il a rejoint des campagnes locales pour arrêter la fermeture de l’ hôpital Townlands et de l’ ambulance aérienne locale . ^[154]

Au Parlement, Johnson a été nommé à un comité permanent chargé d’ évaluer le projet de loi sur les produits du crime , mais a raté bon nombre de ses réunions. ^[155] En dépit de ses références en tant qu’orateur public, ses discours à la Chambre des communes ont été largement jugés ternes; Johnson les a plus tard qualifiés de “merde”. ^[156] Au cours de ses quatre premières années en tant que député, il a assisté à un peu plus de la moitié des votes à la Chambre des communes ; lors de son deuxième mandat, ce pourcentage est tombé à 45%. ^[157] Il a soutenu d’habitude la ligne de parti Conservatrice mais s’est rebellé contre cela cinq fois dans cette période. ^[158] Dans les votes libres , il a fait preuve d’une attitude socialement plus libérale que de nombreux collègues, soutenant laLoi de 2004 sur la reconnaissance du genre et abrogation de l’ article 28 . ^{[159] [160]} Cependant, en 2001, Johnson s’était prononcé contre les projets d’abroger la section 28, affirmant que c’était “l’agenda épouvantable du travail, encourageant l’enseignement de l’homosexualité dans les écoles”. ^{[161] [162]} Après avoir initialement déclaré qu’il ne le ferait pas, il a voté en faveur des plans du gouvernement pour rejoindre les États-Unis lors de l’ invasion de l’Irak en 2003 , ^[152] et en avril 2003, il a visité Bagdad occupé. ^[163] En août 2004, il a soutenu les procédures de destitution infructueuses contre le Premier ministre Tony Blair pour “crimes et délits graves ” concernant la guerre, ^[164] et en décembre 2006 a décrit l’invasion comme ” une erreur et une mésaventure colossales “. ^[165]

Bien que qualifiant Johnson de “ineffablement fourbe” pour avoir rompu sa promesse de ne pas devenir député, Black a décidé de ne pas le renvoyer parce qu’il “a aidé à promouvoir le magazine et à augmenter sa diffusion”. ^[166] Johnson est resté rédacteur en chef de The Spectator , écrivant également des chroniques pour The Daily Telegraph et GQ , et faisant des apparitions à la télévision. ^[167] Son livre de 2001, Friends, Voters, Countrymen: Jottings on the Stump , a raconté la campagne électorale de cette année-là, ^[168] tandis que Lend Me Your Ears de 2003 rassemblait des colonnes et des articles précédemment publiés. ^[169] En 2004, Harper Collinspublie son premier roman : Seventy-Two Virgins : A Comedy of Errors qui tourne autour de la vie d’un député conservateur et contient divers éléments autobiographiques. ^[170] Répondant aux critiques qui ont soutenu qu’il jonglait avec trop d’emplois, il a cité Winston Churchill et Benjamin Disraeli comme des exemples qui ont combiné leurs carrières politiques et littéraires. ^[171] Pour gérer le stress, il a pris le jogging et le cyclisme, ^[172] et est devenu si bien connu pour ce dernier que Gimson a suggéré qu’il était “peut-être le cycliste le plus célèbre de Grande-Bretagne”. ^[173]

Suite à la démission de William Hague en tant que chef conservateur, Johnson a soutenu Kenneth Clarke , considérant Clarke comme le seul candidat capable de gagner une élection générale ; le parti a élu Iain Duncan Smith . ^[174] Johnson avait une relation tendue avec Duncan Smith, et The Spectator est devenu critique à l’égard de la direction de son parti. ^[175] Duncan Smith a été démis de ses fonctions en novembre 2003 et remplacé par Michael Howard ; Howard a considéré Johnson comme le politicien conservateur le plus populaire auprès de l’électorat et l’a nommé vice-président du parti, chargé de superviser sa campagne électorale. ^[176]Lors de son remaniement du Cabinet fantôme de mai 2004, Howard a nommé Johnson au poste de ministre des Arts de l’ombre. ^[177] En octobre, Howard a ordonné à Johnson de s’excuser publiquement à Liverpool pour avoir publié un article du Spectator – écrit anonymement par Simon Heffer – qui disait que la foule lors de la catastrophe de Hillsborough avait contribué à l’incident et que les Liverpudliens avaient une prédilection pour la dépendance à l’ aide sociale . état . ^{[178] [179]}

En novembre 2004, des tabloïds ont révélé que depuis 2000, Johnson avait eu une liaison avec la chroniqueuse du Spectator Petronella Wyatt , entraînant deux grossesses interrompues. Johnson a initialement qualifié les affirmations de “pyramide inversée de piffle”. ^[180] Après que les allégations aient été prouvées, Howard a demandé à Johnson de démissionner en tant que vice-président et ministre des arts de l’ombre pour avoir menti publiquement; quand Johnson a refusé, Howard l’a renvoyé de ces postes. ^{[181] [182]} En juillet 2005, Qui est le papa ? , une pièce des critiques de théâtre du spectateur Toby Young et Lloyd Evans jouée au King’s Head Theatre d’Islington, a fait la satire du scandale. ^[183]

Deuxième mandat En tant que ministre fantôme de l’enseignement supérieur, Johnson a visité diverses universités (comme ici à l’ Université de Nottingham en 2006)

Lors des élections générales de 2005 , Johnson a été réélu député de Henley, portant sa majorité à 12 793. ^[184] Le travail a gagné l’élection et Howard a démissionné comme le chef conservateur; Johnson a soutenu David Cameron comme son successeur. ^[185] Après que Cameron ait été élu, il a nommé Johnson ministre fantôme de l’enseignement supérieur, reconnaissant sa popularité parmi les étudiants. ^[186] Intéressé par la rationalisation du financement universitaire, ^[187] Johnson a soutenu les frais complémentaires proposés par le parti travailliste . ^[188] Il a fait campagne en 2006 pour devenir recteur de l’Université d’Édimbourg, mais son soutien aux frais supplémentaires a nui à sa campagne et il est arrivé troisième. ^{[189] [190]}

En avril 2006, le News of the World a allégué que Johnson avait une liaison avec la journaliste Anna Fazackerley ; la paire n’a fait aucun commentaire et peu de temps après, Johnson a commencé à employer Fazackerley. ^{[191] [192]} Ce mois-là, il a attiré davantage l’attention du public pour l’ancien footballeur Maurizio Gaudino lors d’un match de football caritatif. ^[193] En septembre 2006, le haut-commissariat de Papouasie-Nouvelle-Guinée a protesté après avoir comparé la direction changeante des conservateurs au cannibalisme en Papouasie-Nouvelle-Guinée . ^[194]

En 2005, le nouveau directeur général de The Spectator , Andrew Neil , a renvoyé Johnson de son poste de rédacteur en chef. ^[195] Pour compenser cette perte de revenus, Johnson a négocié avec le Daily Telegraph pour augmenter sa cotisation annuelle de 200 000 £ à 250 000 £, soit une moyenne de 5 000 £ par colonne, chacune prenant environ une heure et demie. la moitié de son temps. ^{[196] [197]} Il a présenté une émission de télévision d’ histoire populaire , Le Rêve de Rome , qui a été diffusée en janvier de 2006; un livre a suivi en février. ^[198] Une suite, After Rome , s’est concentrée sur l’histoire islamique primitive. ^[199]Grâce à ses diverses activités, en 2007, il a gagné 540 000 £, faisant de lui le troisième député le mieux rémunéré du Royaume-Uni cette année-là. ^[200]

Maire de Londres

Élection à la mairie : 2007-2008

En juillet 2007, Johnson a annoncé sa candidature pour être le candidat conservateur à la mairie de Londres lors des élections municipales de 2008. ^{[201] [202]} En septembre, il a été choisi après avoir obtenu 79 pour cent des voix lors d’une primaire publique à l’échelle de Londres . ^{[203] [204]}

Johnson s’est engagé à remplacer les bus articulés de la ville par de nouveaux bus Routemaster s’il est élu maire

La campagne municipale de Johnson s’est concentrée sur la réduction de la criminalité chez les jeunes, la sécurisation des transports publics et le remplacement des bus articulés par une version mise à jour de l’ AEC Routemaster . ^[14] Ciblant les banlieues à tendance conservatrice de l’ extérieur de Londres , il a capitalisé sur les perceptions selon lesquelles la mairie travailliste les avait négligées en faveur de l’intérieur de Londres . ^[205] Sa campagne a souligné sa popularité, même parmi ceux qui se sont opposés à ses politiques, ^[206] avec des opposants se plaignant d’une attitude commune parmi les électeurs était : “Je vote pour Boris parce qu’il est un rire.” ^[14] La campagne du Labour sortant Ken Livingstonea dépeint Johnson comme un tof et un fanatique déconnecté, citant un langage raciste et homophobe utilisé dans ses colonnes; Johnson a répondu que ces citations avaient été sorties de leur contexte et étaient considérées comme une satire. ^[207]

Lors de l’élection, Johnson a reçu 43% et Livingstone 37% des votes de première préférence; lorsque les votes de deuxième préférence ont été ajoutés, Johnson s’est avéré victorieux avec 53% contre 47% pour Livingstone. ^{[208] [209]} Johnson a annoncé alors sa démission comme le député pour Henley. ^{[210] [211]}

Premier mandat : 2008-2012

En s’installant au bureau du maire de l’ hôtel de ville, ^[212] le premier engagement officiel de Johnson fut une apparition aux célébrations sikhes pour Vaisakhi à Trafalgar Square . ^[213] Plutôt que d’amener une équipe d’assistants avec lui au travail comme l’avait fait Livingstone, Johnson a construit son équipe au cours des six mois suivants. ^[214] Ceux de l’hôtel de ville qui ont été jugés trop étroitement alliés à l’administration de Livingstone ont vu leur emploi résilié. ^[215] Johnson a nommé Tim Parkerpour être le premier adjoint au maire, mais après que Parker a commencé à prendre de plus en plus le contrôle de l’hôtel de ville et a insisté pour que tout le personnel lui rende directement compte, Johnson l’a renvoyé. ^[216] En raison de ces problèmes, de nombreux membres du Parti conservateur se sont initialement distancés de l’administration de Johnson, craignant que ce ne soit contre-productif pour obtenir une victoire conservatrice aux élections générales de 2010 . ^[217]

Johnson a prononcé un discours de victoire à l’hôtel de ville après avoir été élu maire de Londres

Il a été critiqué au cours des premières semaines de son administration, en grande partie parce qu’il était en retard pour deux fonctions officielles au cours de sa première semaine de travail, et parce qu’après trois semaines, il est parti en vacances en Turquie. ^[215] En juillet 2008, Johnson a visité la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d’été de 2008 à Pékin, offensant là ses hôtes chinois avec sa tenue vestimentaire. ^[218] Pendant la campagne électorale, Johnson avait confié à Brian Paddick qu’il ne savait pas comment il maintiendrait son style de vie tout en comptant sur le salaire du maire de 140 000 £ par an. ^[219] Pour résoudre ce problème, il a accepté de continuer sa chronique Daily Telegraph parallèlement à son travail de maire, gagnant ainsi 250 000 £ supplémentaires par an.^[220] Son équipe croyait que cela provoquerait la controverse et lui a fait promettre de faire don d’un cinquième de ses honoraires du Daily Telegraph à une cause caritative offrant des bourses aux étudiants. Johnson en a été mécontent et n’a finalement pas payé un cinquième complet. ^[221] La controverse a éclaté lorsqu’il a été interrogé sur seshonoraires du Daily Telegraph sur HARDtalk de la BBC ; là, il a qualifié les 250 000 £ d ‘«aliments pour poulets», ce qui a été largement condamné, étant donné qu’il s’agissait d’environ 10 fois le salaire annuel moyen d’un travailleur britannique. ^{[222] [223] [224]}

Johnson à l’ouverture du NASDAQ en 2009

Au cours de sa première administration, Johnson a été impliqué dans plusieurs scandales personnels. Après avoir déménagé dans une nouvelle maison à Islington, il a construit un cabanon sur son balcon sans obtenir de permis d’urbanisme ; après que des voisins se soient plaints, il l’a démonté. ^[225] La presse l’a également accusé d’avoir une liaison avec Helen Macintyre et d’avoir engendré son enfant, allégations qu’il n’a pas niées. ^{[226] [227] [228] [229]} La controverse a éclaté lorsque Johnson a été accusé d’avoir averti le député Damian Green que la police prévoyait de l’arrêter; Johnson a nié les allégations et n’a pas fait face à des accusations criminelles en vertu de la loi sur la justice pénale . ^[230] Il est accusé de copinage, ^[231] en particulier pour avoir nommé Veronica Wadley , une ancienne rédactrice en chef du Evening Standard qui l’avait soutenu, à la présidence du Conseil des arts de Londres alors qu’elle était largement considérée comme n’étant pas la meilleure candidate pour le poste. ^{[232] [233] [234]} Il a été pris dans le scandale des dépenses parlementaires et accusé de dépenses personnelles excessives pour les trajets en taxi. Son adjoint au maire Ian Clement a été reconnu coupable d’avoir abusé d’une carte de crédit de la mairie, ce qui a entraîné sa démission. ^[235] Johnson est resté une figure populaire à Londres avec un statut de célébrité fort. ^[236] En 2009, il a secouruFranny Armstrong d’adolescents antisociaux qui l’avaient menacée alors qu’il passait devant eux à vélo. ^{[237] [238] [239]}

Stratégies Le nouveau bus Routemaster introduit par l’administration Johnson

Johnson n’a apporté aucun changement majeur au système de maire développé par Livingstone. ^[240] Il a annulé plusieurs mesures mises en œuvre par l’administration de Livingstone, mettant fin à l’accord pétrolier de la ville avec le Venezuela, supprimant le bulletin The Londoner et supprimant les inspections semestrielles des taxis noirs , qui ont été rétablies trois ans plus tard. ^[241] Abolissant l’aile ouest de la zone de tarification de la congestion , ^[242] il a annulé les plans d’augmentation de la taxe de congestion pour les véhicules à quatre roues motrices . ^[243] Il a ensuite été accusé de ne pas avoir publié un rapport indépendant sur la pollution de l’air commandé par la Greater London Authority, qui a révélé que la ville avait enfreint les limites légales sur les niveaux de dioxyde d’azote . ^{[244] [245]}

Johnson a conservé des projets de Livingstone tels que Crossrail et les Jeux olympiques de 2012 , mais a été accusé d’avoir tenté de s’en attribuer le mérite. ^[246] Il a introduit un programme de bicyclettes publiques qui avait été proposé par l’administration de Livingstone; familièrement connu sous le nom de ” Boris Bikes “, le système financé en partie par le secteur privé a coûté 140 millions de livres sterling et a représenté une perte financière importante, mais s’est avéré populaire. ^{[247] [248]} Malgré le soutien de Johnson au cyclisme à Londres et son identité très médiatisée en tant que cycliste, certains groupes de cyclistes qui ont soutenu qu’il n’avait pas réussi à rendre les routes de la ville plus sûres pour les cyclistes ont critiqué son administration. ^[249] Conformément à sa promesse électorale, il a commandé le développement duNouveaux bus Routemaster pour le centre de Londres. ^[250] Il a également ordonné la construction d’un système de téléphérique qui traversait la Tamise entre la péninsule de Greenwich et les Docks royaux . ^[251]

Johnson a mis en œuvre l’idée de Livingstone d’un système de vélos publics; le résultat a été surnommé le “Boris Bike” .

La première initiative politique de Johnson a été l’interdiction de boire de l’alcool dans les transports publics. ^{[252] [253]} Au début de son mandat de maire, Johnson a annoncé son intention d’étendre les cartes Oyster payantes aux services ferroviaires nationaux à Londres. ^[254] Un engagement dans le manifeste électoral de Johnson était de conserver les billetteries du métro, contrairement à la proposition de Livingstone de fermer jusqu’à 40 billetteries du métro de Londres. ^[255] Le 2 juillet 2008, le bureau du maire a annoncé que le plan de fermeture devait être abandonné et que les bureaux resteraient ouverts. ^[256] Le 21 novembre 2013, Transport for London a annoncé que toutes les billetteries du métro de Londres fermeraient d’ici 2015. ^[257]En finançant ces projets, l’administration de Johnson a emprunté 100 millions de livres sterling, ^[258] tandis que les tarifs des transports publics ont été augmentés de 50 %. ^[259]

Au cours de son premier mandat à la mairie, Johnson a été perçu comme s’étant déplacé vers la gauche sur certaines questions, par exemple, en soutenant le London Living Wage et en approuvant une amnistie pour les migrants illégaux. ^[260] Il a essayé d’apaiser les critiques qui l’avaient jugé fanatique en apparaissant au défilé de la fierté gaie de Londres et en faisant l’éloge des journaux des minorités ethniques. ^[261] En 2012, il a interdit aux bus londoniens d’afficher les publicités de Core Issues Trust , un groupe chrétien, qui comparait l’homosexualité à une maladie. ^[262] En août 2008, Johnson a rompu avec le protocole traditionnel selon lequel ceux qui occupent des fonctions publiques ne commentent pas publiquement les élections des autres nations en approuvant Barack Obama pour leprésidence des États-Unis . ^{[263] [264]}

Relations avec la police, la finance et les médias La réponse de Johnson aux émeutes de Londres de 2011 a été critiquée

Johnson s’est nommé président de la Metropolitan Police Authority (MPA) et, en octobre 2008, a poussé avec succès la démission du commissaire de la police métropolitaine Ian Blair après que ce dernier ait été critiqué pour avoir prétendument remis des contrats à des amis et pour sa gestion de la mort de Jean Charles de Ménezès . ^{[265] [266] [267]} Cela a valu à Johnson un grand respect parmi les conservateurs, qui l’ont interprété comme son premier acte de force. ^[268] Johnson a démissionné de son poste de président de la MPA en janvier 2010, ^[260] mais tout au long de sa mairie, il a fortement soutenu la police métropolitaine, en particulier lors de la controverse entourant la mort d’Ian Tomlinson.. ^[269] La criminalité globale à Londres a chuté pendant son administration, mais son affirmation selon laquelle la criminalité juvénile grave avait diminué s’est avérée fausse et il a reconnu l’erreur. ^{[270] [271]} De même, son affirmation selon laquelle les effectifs de la police métropolitaine avaient augmenté a été qualifiée de fausse, ^[270] mais les vérificateurs des faits de Full Fact ont estimé que les positions de Johnson et de ses détracteurs étaient défendables. ^[272] Il a été critiqué pour sa réponse aux émeutes de Londres de 2011 ; en vacances avec sa famille en Colombie-Britanniquelorsque les émeutes ont éclaté, il n’est pas retourné immédiatement à Londres, ne le faisant que 48 heures après le début et s’adressant aux Londoniens 60 heures plus tard. Lors de la visite de commerçants et de résidents touchés par les émeutes de Clapham , des éléments de la foule l’ont hué et raillé. ^[273]

Johnson allume la flamme lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de la jeunesse de Londres 2010

Johnson s’est fait le champion du secteur financier londonien et a dénoncé ce qu’il considérait comme du « dénigrement des banquiers » à la suite de la crise financière de 2007-2008 , ^[274] condamnant le mouvement anticapitaliste Occupy London apparu en 2011. ^[275] Il a passé beaucoup de temps avec les personnes impliquées . dans les services financiers et a critiqué le taux d’imposition de 50 pence du gouvernement pour les hauts revenus. ^[276] Il a collecté des dons auprès des riches de la ville pour une entreprise caritative, le Fonds du maire, qu’il avait créé pour aider les jeunes défavorisés. Il a initialement annoncé que le fonds collecterait 100 millions de livres sterling, mais en 2010, il n’avait dépensé que 1,5 million de livres sterling. ^[277]Il a également maintenu des contacts personnels étendus dans les médias britanniques, ^[278] qui ont abouti à une large couverture médiatique favorable de son administration. ^[278] À son tour, il est resté largement favorable à ses amis dans les médias – parmi lesquels Rupert Murdoch – pendant le scandale du piratage téléphonique de News International . ^[279]

La formation du Forensic Audit Panel a été annoncée le 8 mai 2008. Le panel était chargé de surveiller et d’enquêter sur la gestion financière de la London Development Agency et de la Greater London Authority . ^[280] L’annonce de Johnson a été critiquée par les travaillistes pour la politisation perçue de ce panel théoriquement indépendant, qui a demandé si la nomination d’alliés clés de Johnson au panel – “pour creuser la saleté sur Ken Livingstone” – était “une utilisation appropriée des fonds publics” . ^[281] La responsable du panel, Patience Wheatcroft , était mariée à un conseiller conservateur ^[282] et trois des quatre membres restants du panel avaient également des liens étroits avec les conservateurs :Stephen Greenhalgh (dirigeant conservateur du Hammersmith and Fulham London Borough Council ), ^[283] Patrick Frederick (président des relations commerciales conservatrices pour le sud-est de l’Angleterre et le sud de Londres) et Edward Lister (dirigeant conservateur du Wandsworth London Borough Council ). ^[284]

Campagne de réélection

Prévu pour être réélu en 2012, Johnson a de nouveau embauché Crosby pour orchestrer sa campagne. ^[285] Avant l’élection, Johnson a publié Johnson’s Life of London , un ouvrage d’histoire populaire que l’historien AN Wilson a qualifié de “plaidoyer codé” pour les votes. ^[286] Les sondages ont suggéré que si l’approche de Livingstone en matière de transport était préférée, les électeurs de Londres accordaient une plus grande confiance à Johnson sur les questions de criminalité et d’économie. ^[287] Lors de l’ élection du maire de 2012 , Johnson a demandé sa réélection, tandis que Livingstone a de nouveau été sélectionné comme candidat travailliste. La campagne de Johnson a souligné l’accusation selon laquelle Livingstone était coupable d’ évasion fiscale, pour lequel Livingstone a qualifié Johnson de “menteur éhonté”. ^[288] Le politologue Andrew Crines croyait que la campagne de Livingstone se concentrait sur la critique de Johnson plutôt que sur la présentation d’une vision alternative et progressiste de l’avenir de Londres. ^[289] En 2012, Johnson a été réélu maire. ^[290]

Deuxième mandat : 2012-2016

Johnson aux Jeux olympiques d’été de 2012

Londres a réussi sa candidature pour accueillir les Jeux olympiques d’été de 2012 alors que Ken Livingstone était encore maire en 2005. Le rôle de Johnson dans la procédure était celui de coprésident d’un conseil olympique qui supervisait les jeux. ^[291] Deux de ses actions après avoir assumé ce rôle consistaient à améliorer les transports autour de Londres en mettant plus de billets à disposition et en posant plus de bus autour de la capitale pendant la période chargée, lorsque des milliers de spectateurs étaient des visiteurs temporaires à Londres. ^{[292] [293]} Johnson a été accusé d’avoir dissimulé la pollution avant les jeux en déployant des dépoussiérants pour éliminer les particules d’air à proximité des stations de surveillance. ^[244] En novembre 2013, Johnson a annoncé des changements majeurs dans le fonctionnement deLondon Underground , y compris l’extension des heures d’ouverture pour fonctionner toute la nuit le week-end. Tous les guichets dotés de personnel seraient fermés pour économiser plus de 40 millions de livres sterling par an et remplacés par des systèmes de billetterie automatisés. ^{[294] [295]}

Johnson avait une amitié étroite avec l’entrepreneur américain en technologie, l’ancien DJ ^[296] et mannequin Jennifer Arcuri , le Sunday Times le décrivant comme un visiteur régulier de son appartement, ^[297] et laissant entendre qu’ils étaient dans une relation sexuelle. ^[298] En 2013, un fonds municipal a accordé à sa société, Innotech, 10 000 £, suivi l’année suivante par Arcuri recevant 15 000 £ d’un programme gouvernemental. Johnson est intervenu pour lui permettre de participer à trois missions commerciales. ^[299] Le Sunday Times a déclaré en septembre 2019 que Johnson n’avait pas déclaré sa relation personnelle comme un conflit d’intérêts. ^[300]Plus tard ce mois-là, la Greater London Authority a référé Johnson et ses actions en la matière au Bureau indépendant pour la conduite de la police (IOPC) “afin qu’il puisse évaluer s’il est nécessaire ou non d’enquêter sur l’ancien maire de Londres pour l’infraction pénale d’inconduite dans la fonction publique ». Le FIPOL a été impliqué parce que le maire est également le commissaire de la police et du crime de Londres . ^[301] L’ Assemblée de Londres a commencé sa propre enquête mais l’a interrompue à la demande du FIPOL pour éviter les chevauchements. Le 9 novembre 2019, il a été révélé que le FIPOL, qui devait publier un rapport sur son enquête, avait décidé de le faire après les élections générales du 12 décembre. ^[302]Le FIPOL a publié son rapport en mai 2020, concluant que, bien qu’il n’y ait aucun fondement pour une accusation pénale, il y avait des preuves que la relation étroite entre Johnson et Arcuri avait influencé les décisions des responsables. Le rapport a révélé que Johnson aurait dû déclarer un intérêt concernant Arcuri et que son incapacité à le faire aurait pu enfreindre le code de conduite de l’Assemblée de Londres. Au nom de l’Assemblée de Londres, le président de son comité de surveillance de l’autorité du Grand Londres a déclaré que le comité allait maintenant reprendre sa propre enquête. ^[303]

En février 2012, Johnson a critiqué les célébrations du dîner de gala de la Saint Patrick à Londres, les liant au Sinn Féin et qualifiant l’événement de “Lefty crap”; ^[304] pour lequel il s’est excusé plus tard. ^[305]

En février 2013, lors d’une réunion de l’ Assemblée de Londres suite à la publication de London’s 2014, Johnson a été expulsé de la réunion à la suite d’un vote et parce que son adjointe Victoria Borwick avait quitté la chambre. Réalisant que le vote signifiait qu’il ne serait pas interrogé sur le budget, Johnson a qualifié ses adversaires politiques de “grandes gelées d’invertébrés protoplasmiques couchés”. ^[306]

Johnson a assisté au lancement du Forum économique islamique mondial à Londres en juillet 2013, où il a répondu aux questions aux côtés du Premier ministre malaisien Najib Razak . Il a plaisanté en disant que les femmes malaisiennes allaient à l’université pour trouver des maris, provoquant une certaine offense parmi les participantes. ^{[307] [308]}

En 2014, Johnson a publié sa biographie de Winston Churchill , The Churchill Factor . Les médias ont souligné comment Johnson s’est comparé à plusieurs reprises à Churchill tout au long du livre. ^[309] Au cours de la campagne de 2016, il a déclaré qu’il y avait eu une tentative de créer l’ Europe unie de l’Empire romain . Il a dit : « Napoléon , Hitler , diverses personnes ont essayé cela, et cela se termine tragiquement. L’UE est une tentative de le faire par différentes méthodes. ^{[310] [311]}Toujours en 2014, il a été critiqué pour avoir déclaré que “presque la moitié” de ses cadres supérieurs étaient des femmes, lorsque les membres de l’Assemblée de Londres ont déclaré que seuls quatre des quatorze postes de haut niveau dans l’administration de Johnson étaient occupés par des femmes. ^[312]

En 2015, Johnson a critiqué les faux commentaires du candidat présidentiel de l’époque, Donald Trump , selon lesquels il y avait des zones interdites à Londres régies par la charia et inaccessibles aux non-musulmans. Johnson a déclaré que Trump “trahissait une ignorance assez stupéfiante qui le rend, franchement, inapte à occuper le poste de président des États-Unis”, ^[313] devenant ainsi le premier politicien de haut rang au Royaume-Uni à déclarer Trump inapte à la fonction (mais rejetant les appels pour qu’il soit banni du pays). ^[314] Johnson a ajouté qu’il “inviterait [Trump] à venir voir tout Londres et à l’emmener dans la ville – sauf que je ne voudrais pas exposer les Londoniens à un risque inutile de rencontrer Donald Trump”. ^[313]Plus tard, il a qualifié les commentaires de Trump de “mal informés” et de “non-sens complets et absolus”, ajoutant que “la seule raison pour laquelle je n’irais pas dans certaines parties de New York est le risque réel de rencontrer Donald Trump”. ^[315] En 2016, il a dit qu’il était “vraiment inquiet de pouvoir devenir président”, racontant à Tom Bradby d’ITV un moment où il a été pris pour Trump à New York comme “l’un des pires moments” de sa vie. ^[316]

Johnson ne s’est pas présenté pour un troisième mandat à la mairie de Londres et a démissionné le 5 mai 2016 à la suite de l’élection de l’ancien ministre des Transports, Sadiq Khan . Johnson a quitté ses fonctions toujours populaires auprès des habitants de Londres. Un sondage YouGov commandé à la fin de son mandat a révélé que 52% des Londoniens pensaient qu’il avait fait du “bon travail” en tant que maire de Londres, tandis que seulement 29% pensaient qu’il avait fait du “mauvais travail”. ^[317] En 2016, Sadiq Khan a annoncé que trois canons à eau de fabrication allemande, que Johnson avait achetés pour la police métropolitaine sans attendre l’autorisation de la ministre de l’Intérieur de l’époque, Theresa May, devaient être vendus avec les fonds destinés aux services à la jeunesse. . ^[318]Les véhicules se sont avérés invendables et ont finalement été vendus à la ferraille en 2018 avec une perte de 300 000 £. ^[319]

Retour au Parlement

Johnson a d’abord déclaré qu’il ne reviendrait pas à la Chambre des communes tant qu’il resterait maire. ^[236] Après de nombreuses spéculations médiatiques, en août 2014, il a cherché à être sélectionné comme candidat conservateur pour le siège sûr d’ Uxbridge et de South Ruislip aux élections générales de 2015 , ^[320] devenant le candidat du parti en septembre. ^{[321] [322]} Lors des élections générales de mai 2015 , Johnson a été élu député. Il y avait beaucoup de spéculations selon lesquelles il était revenu au Parlement parce qu’il voulait remplacer Cameron en tant que chef conservateur et premier ministre. ^[323]

Campagne Brexit : 2015-2016

En février 2016, Johnson a approuvé Vote Leave dans la campagne «Out» pour le référendum sur l’adhésion à l’Union européenne au Royaume-Uni en 2016 . ^[324] Il a qualifié les avertissements de Cameron concernant le départ de “largement exagérés”. Suite à cette annonce, interprétée par les marchés financiers comme rendant le Brexit plus probable, la livre sterling a chuté de près de 2 % par rapport au dollar américain, atteignant son plus bas niveau depuis mars 2009. ^[325]

En avril 2016, dans un article pour The Sun , en réponse à un commentaire du président Barack Obama selon lequel la Grande-Bretagne devrait rester dans l’Union européenne, Johnson a déclaré qu’une “aversion ancestrale” pour la Grande-Bretagne en raison de son origine “en partie kenyane” pourrait avoir façonné Les opinions d’Obama. ^[310] Le député conservateur Sir Nicholas Soames a qualifié les commentaires d’« idiots » et de « profondément offensants ». ^[326] Plusieurs politiciens travaillistes et libéraux démocrates les ont condamnés comme racistes et inacceptables. ^{[327] [328]} À la lumière de la remarque, une société étudiante du King’s College de Londres a révoqué une invitation à parler qu’elle lui avait étendue. ^[329] À l’inverse,Iain Duncan Smith et le leader du UK Independence Party (UKIP), Nigel Farage , ont défendu ses propos. ^{[327] [330]}

Johnson a soutenu la déclaration de Vote Leave selon laquelle le gouvernement s’était engagé à l’adhésion de la Turquie à l’UE le plus tôt possible, contredisant l’opinion de la campagne britannique Stronger in Europe selon laquelle la Turquie “n’est pas un problème dans ce référendum et ne devrait pas l’être”. Vote Leave a été accusé de laisser entendre que 80 millions de Turcs viendraient au Royaume-Uni s’il restait dans l’UE. Interrogé en janvier 2019, il a déclaré qu’il n’avait pas mentionné la Turquie pendant la campagne. ^{[331] [332]} Le 22 juin 2016, Johnson a déclaré que le 23 juin pourrait être “le jour de l’indépendance de la Grande-Bretagne” lors d’un débat télévisé devant un public de 6 000 membres à la Wembley Arena . ^[333] David Cameron, Premier ministre britannique de l’époque, a spécifiquement répondu à l’affirmation de Johnson, déclarant publiquement que “l’idée que notre pays n’est pas indépendant est un non-sens. Tout ce débat démontre notre souveraineté”. ^[334]

Suite à la victoire de la campagne “Leave”, Cameron a démissionné de ses fonctions de chef conservateur et de premier ministre. Johnson était largement considéré comme le favori pour lui succéder. ^{[335] [336]} Johnson a annoncé qu’il ne se présenterait pas aux élections à la direction conservatrice . ^[337] Peu de temps avant, Michael Gove , jusqu’alors un allié de Johnson, a conclu que Johnson “ne peut pas assurer le leadership ou constituer l’équipe pour la tâche à venir”. ^{[338] [339]} Le Daily Telegraph a appelé les commentaires de Gove “l’assassinat politique le plus spectaculaire d’une génération”. ^[340] Johnson a approuvé la candidature d’ Andrea Leadsom , ^[341]mais elle a abandonné la course une semaine plus tard, laissant Theresa May être élue sans contestation.

Secrétaire aux Affaires étrangères : 2016-2018

Johnson avec le président américain Donald Trump en 2017 UNGA Johnson a visité les îles Vierges britanniques après l’ouragan Irma

Après que Theresa May soit devenue chef du Parti conservateur et Premier ministre, elle a nommé Johnson ministre des Affaires étrangères en juillet 2016. ^[342] Les analystes ont vu dans cette nomination une tactique pour affaiblir Johnson politiquement : les nouveaux postes de « secrétaire du Brexit » et de secrétaire du Commerce international ont quitté le ministre des affaires étrangères comme figure de proue avec peu de pouvoirs. ^{[342] [343]} La nomination de Johnson a assuré qu’il serait souvent hors du pays et incapable d’organiser et de mobiliser des députés d’arrière-ban contre elle, tout en le forçant à assumer la responsabilité des problèmes causés par le retrait de l’UE. ^{[344] [345]}

Certains journalistes et politiciens étrangers ont critiqué la nomination de Johnson en raison de son historique de déclarations controversées sur d’autres pays. ^{[346] [347] [348]} Son bail dans le rôle a attiré la critique des diplomates et des experts de politique étrangère. ^{[349] [350]} Un certain nombre de diplomates, d’employés du FCO et de ministres des Affaires étrangères qui ont travaillé avec Johnson ont comparé défavorablement son leadership aux précédents secrétaires aux Affaires étrangères pour son manque perçu de conviction ou de positions de fond sur les questions de politique étrangère britannique. ^{[349] [350]} L’ancien premier ministre suédois Carl Bildt a déclaré : “J’aimerais que ce soit une blague.” ^[351]Un haut responsable du gouvernement Obama a suggéré que la nomination de Johnson pousserait les États-Unis plus loin vers l’ Allemagne au détriment de la relation spéciale avec le Royaume-Uni. ^[352] À une occasion, le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi a quitté une réunion avec Johnson après qu’une réunion n’ait pas « dépassé les plaisanteries ». ^[349]

La visite de Johnson en Turquie du 25 au 27 septembre 2016 a été quelque peu tendue car il avait remporté le concours de poésie offensive de Douglas Murray sur le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan , quatre mois plus tôt. ^[353] Lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il s’excuserait pour le poème, Johnson a rejeté l’affaire comme une “anecdote”. ^[354] Johnson s’est engagé à aider la Turquie à rejoindre l’UE et a exprimé son soutien au gouvernement d’Erdogan. ^[355] Johnson a soutenu l’ intervention menée par l’Arabie saoudite au Yémen et a refusé de bloquer les ventes d’armes du Royaume-Uni à l’Arabie saoudite, ^[356]déclarant qu’il n’y avait aucune preuve claire de violations du droit international humanitaire par l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen . ^[357] En septembre 2016, des groupes de défense des droits humains l’ont accusé d’avoir bloqué l’enquête de l’ONU sur les crimes de guerre saoudiens au Yémen. ^[358] Compte tenu de l’alliance entre le Royaume-Uni et l’Arabie saoudite, en décembre, il a attiré l’attention pour avoir commenté que les Saoudiens s’apparentaient aux Iraniens dans « les marionnettes et les guerres par procuration » dans tout le Moyen-Orient. ^{[359] [360] [361]} May a déclaré que ses commentaires ne représentaient pas le point de vue du gouvernement. ^[362]

En novembre 2017, Johnson a déclaré à la commission spéciale des affaires étrangères que Nazanin Zaghari-Ratcliffe – une double citoyenne anglo-iranienne purgeant une peine de cinq ans de prison en Iran après avoir été arrêtée pour avoir formé des journalistes citoyens et des blogueurs dans le cadre d’un projet du BBC World Service Trust – avait été “simplement enseigner le journalisme aux gens”. Zaghari-Ratcliffe avait déclaré que sa visite avait été faite simplement pour que sa fille rencontre ses grands-parents. Face aux critiques, Johnson a déclaré qu’il avait été mal cité et que rien de ce qu’il avait dit n’avait justifié la peine de Zaghari-Ratcliffe. ^{[363] [364]} En mai 2018, Johnson a soutenu ^{[365] [366]} le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien, malgré le retrait de Donald Trump. ^[367] Johnson a déclaré que l’accord avait apporté des avantages économiques au peuple iranien. ^[368] Johnson a décrit le mouvement Gülen comme une « secte » et a soutenu les purges post-coup d’État en Turquie . Il a déclaré que la tentative de coup d’État de la Turquie “était profondément violente, profondément antidémocratique, profondément sinistre et qu’il était tout à fait juste qu’elle ait été écrasée”. ^[369]

Ministres des affaires étrangères des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis , avant un dîner de travail consacré au Yémen , 19 juillet 2016

En avril 2017, Johnson a déclaré que la souveraineté de Gibraltar “n’allait pas changer” après le Brexit. ^[370] Johnson a promis pendant son séjour en Irlande du Nord que le Brexit laisserait la frontière irlandaise “absolument inchangée”. ^[371] En mai 2017, lors des élections générales de 2017 au Royaume-Uni , une femme l’a critiqué pour avoir discuté de la fin des tarifs sur le whisky indien dans un temple sikh à Bristol ( le sikhisme interdit la consommation d’alcool ). Il a ensuite regretté que le manifestant ait eu des opinions différentes sur l’alcool. ^[372]

Johnson s’est rendu dans les îles d’ Anguilla et de Tortola (dans les îles Vierges britanniques ) le 13 septembre 2017 pour confirmer l’engagement du Royaume-Uni à aider à restaurer les territoires britanniques dévastés par l’ouragan Irma . ^{[373] [374]} Il a dit qu’il s’était rappelé des photos d’ Hiroshima après que la bombe atomique ait atterri dessus. ^[375]

En septembre 2017, il a été critiqué pour avoir récité des lignes du poème Mandalay de Rudyard Kipling lors d’une visite dans un temple du Myanmar ; l’ambassadeur britannique, qui était avec lui, a suggéré que ce n’était “pas approprié”. ^{[376] [377] [378]} En octobre 2017, il a été critiqué pour avoir déclaré que la ville libyenne de Syrte pourrait devenir un succès économique comme Dubaï : “tout ce qu’ils ont à faire, c’est d’évacuer les cadavres”. ^{[379] [380]} Johnson n’a pas condamné les actions du gouvernement et de la police espagnols lors du référendum interdit sur l’indépendance de la Catalogne le 1er octobre 2017. ^[381]

Johnson a rencontré la dirigeante de facto du Myanmar , Aung San Suu Kyi , en septembre 2016

Favorisant initialement une approche moins hostile à la Russie, ^[382] Johnson a rapidement soutenu une politique plus agressive envers la Russie. ^{[383] [384]} Suite à l’ empoisonnement de Sergei et Yulia Skripal en mars 2018 à Salisbury , un acte que le gouvernement britannique a imputé à la Russie, ^{[385] [386]} Johnson a comparé l’organisation de la Coupe du monde en Russie par Vladimir Poutine à Adolf L’accueil par Hitler des Jeux olympiques de Berlin en 1936. ^[387] Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé le parallèle “inacceptable et indigne” de Johnson avec la Russie, une “nation qui a perdu des millions de vies “.dans la lutte contre le nazisme ». ^[388] Johnson a décrit le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne comme « source de division » et une « menace » qui a laissé l’Europe dépendante d’une « Russie malveillante » pour son approvisionnement en énergie . ^[389]

Johnson a condamné la persécution des musulmans rohingyas au Myanmar, ^[390] comparant la situation avec le déplacement des Palestiniens en 1948. ^[391] Johnson a soutenu l’ invasion turque du nord de la Syrie visant à chasser les Kurdes syriens de l’enclave d’ Afrin . ^[392]

Johnson rencontre le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif à Téhéran en décembre 2017

Dans un éditorial de septembre 2017, Johnson a réitéré que le Royaume-Uni reprendrait le contrôle de 350 millions de livres sterling par semaine après le Brexit, suggérant qu’il soit confié au National Health Service (NHS). ^[393] Des collègues du Cabinet l’ont par la suite critiqué pour avoir relancé l’affirmation et l’ont accusé d'”une mauvaise utilisation manifeste des statistiques officielles” par le président de l’ Autorité britannique des statistiques , Sir David Norgrove . ^{[394] [395]} L’autorité a rejeté la suggestion selon laquelle elle ergotait sur les gros titres des journaux et non sur les paroles réelles de Johnson. ^[395] À la suite des élections générales de 2017 , Johnson a nié les informations des médias selon lesquelles il avait l’intention de contester le leadership de May. ^[396]Dans une lettre de février 2018 à May, Johnson a suggéré que l’Irlande du Nord pourrait devoir accepter des contrôles aux frontières après le Brexit et que cela n’affecterait pas sérieusement le commerce, après avoir initialement déclaré qu’une frontière dure serait impensable. ^[397]

Johnson avec l’Israélien Benjamin Netanyahu en juin 2018

En mars 2018, Johnson s’est excusé pour son “sexisme par inadvertance” après avoir été critiqué pour avoir qualifié la secrétaire aux Affaires étrangères de l’ombre Emily Thornberry de “Lady Nugee”; Thornberry était marié à Christopher Nugee mais n’a pas utilisé son nom de famille. ^[398] En juin, il a été signalé qu’il avait dit “fuck business” lorsqu’on l’a interrogé sur les préoccupations des entreprises concernant un Brexit “dur”. ^{[399] [400] [401] [402]}

Johnson a déclaré que la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël est un “moment d’opportunité” pour la paix. ^[403] En juin 2018, Johnson a accusé le CDH de se concentrer de manière disproportionnée sur le conflit israélo-palestinien et l’ occupation par Israël des territoires palestiniens . ^[404]

Des enregistrements secrets obtenus par BuzzFeed News en juin 2018 ont révélé le mécontentement de Johnson à l’égard du style de négociation de la Première ministre Theresa May, l’accusant d’être trop collaborative avec l’Union européenne dans les négociations sur le Brexit. Comparant l’approche de May à celle du président américain Donald Trump – qui à l’époque était engagé dans une guerre commerciale combative avec l’UE parce qu’elle avait augmenté les droits de douane sur le métal – Johnson a déclaré: “Imaginez Trump faisant le Brexit. Il irait à fond. .. Il y aurait toutes sortes de pannes, toutes sortes de chaos. Tout le monde penserait qu’il est devenu fou. Mais en fait, vous pourriez arriver quelque part. C’est une très, très bonne idée. Il a également appelé Philip Hammond et le Trésor “le cœur de Remain”Pro bono publico , pas de panique sanglante. Tout ira bien à la fin.” ^[405]

Lors de voyages aux États-Unis en tant que secrétaire aux Affaires étrangères, Johnson a eu des réunions répétées avec le conseiller et rédacteur de discours de Trump, Stephen Miller , qui ont été tenues à l’écart des terrains de la Maison Blanche et sont restées silencieuses à partir de mai. Au cours des réunions, Miller et Johnson “ont échangé des idées et des conseils sur la rédaction de discours”. ^[406]

En juillet 2018, trois jours après la réunion du cabinet à Checkers pour convenir d’une stratégie du Brexit , ^[407] Johnson, ainsi que le secrétaire du Brexit, David Davis , ^{[408] ont} démissionné de son poste. ^[409]

Retour à l’arrière-ban : 2018-2019

En démissionnant de son poste de ministre des Affaires étrangères, Johnson est revenu au rôle de député d’arrière-ban . En juillet, il a prononcé un discours de démission, déclarant que les ministres “disaient une chose à l’UE sur ce que nous faisons réellement et prétendaient en dire une autre à l’électorat”. Johnson a ajouté qu'”il n’est pas trop tard pour sauver le Brexit. Nous avons du temps dans ces négociations. Nous avons changé de tactique une fois et nous pouvons changer encore une fois”. ^[410] Buzzfeed a rapporté que Johnson avait été en contact avec Steve Bannon , l’ancien conseiller en chef de Donald Trump . Dans des interviews, Bannon avait fait l’éloge de Johnson et déclaré qu’il devrait défier Theresa May pour la direction du parti. ^{[411] [412]}En janvier 2019, Johnson a été critiqué pour les propos qu’il avait tenus lors de la campagne Leave de 2016 concernant la perspective de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne ; il a nié avoir tenu de tels propos. ^[413] En mars 2019, Johnson a déclaré que les dépenses consacrées aux enquêtes sur les allégations historiques de maltraitance d’enfants, au lieu de davantage de policiers dans les rues, étaient de l’argent “éparpillé dans le mur”. ^[414] Une victime, des organisations anti-abus, un chef de police et la ministre de la police fantôme Louise Haigh ont fortement critiqué cela. ^[415]

Journalisme

En juillet 2018, Johnson a signé un contrat de 12 mois pour écrire des articles pour le Telegraph Media Group . ^[416] En août, le Comité consultatif sur les nominations professionnelles (ACoBA) a signalé que cet emploi constituait une infraction au Code ministériel . ^{[416] [417]} En décembre, Johnson a reçu l’ordre de s’excuser auprès du Parlement pour ne pas avoir déclaré 50 000 £ de gains. Le commissaire parlementaire aux normes a conclu que les erreurs n’étaient pas involontaires et que Johnson avait omis à neuf reprises de faire des déclarations dans le respect des règles. ^[418]

En septembre 2018, Johnson écrivait : « Nous nous sommes ouverts à un chantage politique perpétuel. Nous avons enroulé un gilet suicide autour de la constitution britannique – et remis le détonateur à Michel Barnier . Les hauts conservateurs l’ont vivement critiqué, Alan Duncan du ministère des Affaires étrangères s’engageant à faire en sorte que les commentaires marquent “la fin politique de Boris Johnson”. ^{[419] [420]}

[ 421 ] _ _ ^{_ ]} qu’un Brexit sans accord était “dans une certaine mesure préféré par le public britannique” était faux et “représentait un manquement à veiller à l’exactitude de l’article en violation de la clause 1 (i)” de ses directives, et exigeait qu’une correction de la fausse allégation soit publiée dans l’édition imprimée et annexée à la version en ligne. ^[422]

Élection à la direction du Parti conservateur de 2019 Le logo utilisé par la campagne à la direction de Johnson en 2019

Le 16 mai 2019, Johnson a confirmé qu’il se présenterait aux prochaines élections à la direction du Parti conservateur après la démission anticipée de Theresa May . ^[423] Le 7 juin, Johnson a officiellement lancé sa campagne en disant : « nous devons quitter l’UE le 31 octobre. Nous devons faire mieux que l’actuel accord de retrait qui a été rejeté trois fois par le Parlement — et permettez-moi de préciser que je ne pas viser un résultat sans accord. Je ne pense pas que nous nous retrouverons avec une telle chose. Mais il est seulement responsable de se préparer vigoureusement et sérieusement à l’absence d’accord.” ^[424] Pendant la campagne électorale, Johnson a mis en garde contre “des conséquences catastrophiques pour la confiance des électeurs dans la politique” si le gouvernement poussait l’UE à de nouveaux retards.backstop de tout accord sur le Brexit et de le remplacer par des arrangements alternatifs. Les 25 et 26 août, il a annoncé son intention de conserver 7 ou 9 milliards de livres sterling sur les 39 milliards de livres sterling de paiement de divorce que le Royaume-Uni doit transférer à l’UE lors du retrait. ^{[425] [426]}

Johnson s’est initialement engagé à réduire l’impôt sur le revenu pour les salariés de plus de 50 000 £ en portant le seuil d’imposition de 40 % à 80 000 £, mais a renoncé à ce plan en juin 2019 après avoir été critiqué lors d’un débat télévisé de la BBC . ^[427] Il a également déclaré qu’il prévoyait d’augmenter le niveau auquel les travailleurs à bas salaire commenceraient à cotiser à l’assurance nationale . ^[428]

Un sondage des membres du parti publié le 13 juin a montré que Johnson était clairement le favori. ^[429] Il a obtenu 114 voix au premier scrutin des députés du parti, ^[430] 126 au suivant, 143 voix au troisième et 157 au quatrième. Lors du dernier scrutin, le 20 juin, il a atteint 160 voix et a été nommé l’un des deux derniers candidats, aux côtés de Jeremy Hunt. ^[431]

Le vote des membres s’est clôturé le 22 juillet. Le lendemain, Johnson a été élu chef avec 92 153 voix (66%) contre 46 656 pour Hunt (34%). ^[432]

Premier ministre du Royaume-Uni

Premier mandat (juillet-décembre 2019)

Wikisource a un texte original lié à cet article : Boris Johnson : Premier discours en tant que Premier ministre

Le 24 juillet 2019, le lendemain de l’élection de Johnson à la tête du Parti conservateur, la reine Elizabeth II a accepté la démission de Theresa May et a nommé Johnson Premier ministre. Cela a fait de Johnson le deuxième Premier ministre à être né en dehors des îles britanniques, après son collègue conservateur Bonar Law , et le premier à être né en dehors des territoires britanniques . ^[433] Johnson a nommé Dominic Cummings , avec qui il a travaillé sur la campagne Vote Leave, comme son conseiller principal. ^[434]

Politique de Brexit Johnson discute du Brexit avec le président français Emmanuel Macron à Paris Johnson signe l’accord de retrait du Brexit

Dans son premier discours en tant que Premier ministre , Johnson a déclaré que le Royaume-Uni quitterait l’Union européenne le 31 octobre 2019 avec ou sans accord , et a promis de retirer le soutien irlandais de l’accord de retrait du Brexit. ^{[435] [436]} Johnson a déclaré son intention de rouvrir les négociations sur l’accord de retrait, mais les pourparlers n’ont pas repris immédiatement car l’UE a refusé d’accepter la condition préalable de Johnson que le filet de sécurité soit supprimé. ^[437] Le gouvernement a par la suite annoncé un financement de 2,1 milliards de livres sterling pour se préparer à un Brexit sans accord le 31 octobre. ^[438]Le 28 août 2019, les négociateurs du Royaume-Uni et de l’UE ont convenu de reprendre les réunions régulières pour discuter de l’accord de retrait. ^[439]

Toujours le 28 août 2019, Johnson a déclaré qu’il avait demandé à la reine de proroger le Parlement à partir du 10 septembre, rétrécissant la fenêtre dans laquelle le Parlement pouvait bloquer un Brexit sans accord et provoquant une controverse politique . ^[440] La reine au Conseil privé a approuvé la prorogation plus tard le même jour, et elle a commencé le 10 septembre, prévue pour durer jusqu’au 14 octobre. ^[441] Certains ont suggéré ^[442] que cette prorogation équivalait à un auto-coup d’État et, le 31 août 2019, des manifestations ont eu lieu dans des villes et villages du Royaume-Uni. ^{[443] [444]}Au 2 septembre 2019, trois affaires judiciaires distinctes contestant l’action de Johnson étaient en cours ou devaient avoir lieu, ^[445] et le 11 septembre, trois juges écossais ont jugé illégale la prorogation du Parlement britannique. ^{[446] [447]} Le 12 septembre, Johnson a nié avoir menti à la reine au sujet de la suspension du parlement, tandis qu’un tribunal de Belfast a rejeté les affirmations selon lesquelles ses projets de Brexit auraient un impact négatif sur la politique de paix de l’Irlande du Nord. ^[448] Le 24 septembre, la Cour suprême a statué à l’unanimité que le conseil de Johnson de proroger le parlement était illégal, et donc la prorogation a été rendue nulle et sans effet. ^{[449] [450] [451]}

Lorsque le Parlement a repris le 3 septembre 2019, Johnson a indiqué qu’il convoquerait des élections générales en vertu de la loi sur les parlements à durée déterminée après que l’opposition et les députés conservateurs rebelles ont voté avec succès contre le gouvernement pour prendre le contrôle de l’ordre des travaux afin d’empêcher une sortie sans accord. ^[452] Malgré l’opposition du gouvernement, le Benn Act , un projet de loi visant à bloquer une sortie sans accord, a été adopté à la Chambre des communes le 4 septembre 2019, obligeant Johnson à proposer des élections générales le 15 octobre. ^[453] Sa motion n’a pas été retenue car elle n’a pas obtenu l’appui des deux tiers de la Chambre. ^[454]

En octobre 2019, à la suite de pourparlers bilatéraux entre Johnson et le Taoiseach Leo Varadkar , ^[455] le Royaume-Uni et l’UE ont convenu d’un accord révisé , qui a remplacé le filet de sécurité par un nouveau protocole d’Irlande du Nord . ^{[456] [457] [458]}

En décembre 2019, Johnson a déclaré: “un assez grand nombre de personnes venant de l’ensemble de l’UE – 580 millions d’habitants – [avaient] pu traiter le Royaume-Uni comme s’il faisait essentiellement partie de leur propre pays et le problème avec cela c’est qu’il n’y a eu aucun contrôle”. ^[459] Le cofondateur de The 3 Million a accusé Johnson de “diaboliser” les migrants de l’UE. ^[460]

Premier Cabinet Johnson tenant sa première réunion du cabinet au 10 Downing Street , le 25 juillet 2019

Johnson a nommé son Cabinet le 24 juillet 2019, ^[461] renvoyant 11 ministres de haut rang et acceptant la démission de six autres. ^{[462] [463]} Le limogeage massif a été la plus vaste réorganisation du Cabinet d’après-guerre sans changement du parti au pouvoir, dépassant les sept ministres du Cabinet limogés lors de la ” Nuit des longs couteaux ” de 1962. ^{[464] [465]}

Entre autres nominations, Johnson a fait de Dominic Raab le premier secrétaire d’État et secrétaire aux Affaires étrangères, et a nommé Sajid Javid et Priti Patel respectivement chancelier de l’Échiquier et ministre de l’Intérieur . Johnson a augmenté le nombre de ministres présents au Cabinet à 33, quatre de plus que ceux qui avaient assisté au Cabinet de mai . Un quart des personnes nommées étaient des femmes et le Cabinet a établi un record de représentation des minorités ethniques, avec quatre secrétaires d’État et deux ministres supplémentaires issus de minorités. Près des deux tiers des personnes nommées sont allées dans des écoles payantes et près de la moitié avaient fréquenté Oxbridge .^[461] Johnson a également créé un nouveau rôle ministériel à tenir par lui-même, ministre de l’Union , remplissant une promesse de campagne qu’il avait faite lors de l’élection à la direction. ^[466]

Plans de dépenses

Peu de temps après qu’il soit devenu Premier ministre, le gouvernement de Johnson a annoncé une augmentation des dépenses du secteur public. En particulier, il a été annoncé que 20 000 policiers supplémentaires seraient embauchés, que le déploiement du haut débit serait accéléré, que le financement par élève serait porté à un minimum de 5 000 £ et 1,8 milliard de £ pour les mises à niveau. et de nouveaux équipements dans les hôpitaux. 1 milliard de livres sterling de l’argent pour les hôpitaux était de l’argent que les fournisseurs du NHS avaient économisé au cours des trois dernières années et qu’on leur avait dit auparavant qu’ils ne pouvaient pas dépenser, plutôt que d’être de l’argent frais. ^[467] Le chancelier Sajid Javida également annoncé que l’examen des dépenses serait accéléré jusqu’en septembre. Javid a déclaré que c’était pour que les départements soient libres de planifier la date prévue du Brexit du 31 octobre 2019, mais il y avait des spéculations selon lesquelles l’augmentation des dépenses devait gagner en popularité en vue d’une éventuelle élection à l’automne 2019. ^{[468] [469 ]}

Perte de majorité active

Le 3 septembre 2019, Phillip Lee a passé la parole aux libéraux démocrates suite à un désaccord avec la politique de Johnson sur le Brexit . Cela a laissé le gouvernement sans majorité de travail à la Chambre des communes. ^[470] Plus tard dans la journée, 21 députés conservateurs , dont le père de la Chambre et ancien chancelier Kenneth Clarke , et un autre ancien chancelier Philip Hammond , ont fait retirer le whip du parti pour avoir défié les ordres du parti et soutenu une motion de l’opposition. ^[471] (Le whip a été rendu à 10 anciens ministres conservateurs le 29 octobre.^[472] )

Le 5 septembre 2019, le frère de Johnson, Jo Johnson , a démissionné du gouvernement et a annoncé qu’il démissionnerait de son poste de député, décrivant sa position comme « déchirée entre la famille et l’intérêt national ». ^[473] Deux jours plus tard, Amber Rudd a démissionné de ses fonctions de secrétaire d’État au Travail et aux Pensions et du Parti conservateur, décrivant le retrait du whip du parti des députés comme une “atteinte à la décence et à la démocratie”. ^[474]

élection générale 2019

En octobre 2019, le Parlement a été dissous et des élections ont été convoquées le 12 décembre. L’élection a permis au Parti conservateur de remporter 43,6 % des voix et une majorité écrasante au Parlement de 80 sièges, sa plus importante depuis 1987 sous Margaret Thatcher . ^[475] Un slogan clé utilisé dans la campagne des conservateurs était leur promesse de « Get Brexit Done ». ^[476]

Deuxième mandat (depuis décembre 2019)

Deuxième cabinet

Johnson a remanié son cabinet le 13 février 2020. ^[477] Cinq ministres du Cabinet ont été limogés, dont le secrétaire d’Irlande du Nord Julian Smith , une décision qui a été critiquée par plusieurs politiciens et commentateurs à la suite de son succès dans la restauration du gouvernement décentralisé de l’exécutif d’Irlande du Nord . ^[478] Le Chancelier de l’Échiquier Sajid Javid a démissionné du Cabinet après avoir refusé une demande de Johnson et Dominic Cummings de révoquer ses conseillers. ^[479] Javid a été remplacé comme Chancelier par Rishi Sunak ; Javid retourna plus tard au cabinet de Johnson en tant queSecrétaire d’État à la Santé et aux Affaires sociales en juin 2021 suite à la démission de Matt Hancock .

Johnson a procédé à un autre remaniement de son cabinet en septembre 2021. Les changements comprenaient le limogeage du secrétaire à l’Éducation Gavin Williamson qui avait reçu de vives critiques pour sa gestion des perturbations de l’éducation, comme la controverse sur la notation des examens de 2020 , pendant la pandémie de COVID-19. Dominic Raab est passé de secrétaire aux Affaires étrangères à vice-Premier ministre et secrétaire à la Justice , remplaçant Robert Buckland dans ce dernier rôle. Raab a été remplacé au poste de ministre des Affaires étrangères par Liz Truss . ^{[480] [481]}

Pandémie de covid-19 Johnson donnant une conférence de presse sur COVID-19, 31 juillet 2020

La pandémie de COVID-19 est apparue comme une crise grave au cours des premiers mois du deuxième mandat de Johnson. ^[482] Tout au long de la pandémie, Johnson a pris un certain nombre de décisions politiques pour freiner la pandémie quelque temps après que le Groupe consultatif scientifique pour les urgences (SAGE) les a conseillés, et contredit ses promesses et déclarations précédentes. ^{[483] [484] [485] [486]} La non-participation de Johnson à cinq briefings COBR au cours des premiers mois de la pandémie et l’échec du gouvernement britannique à se préparer et à contrôler l’épidémie ont été critiqués. ^{[487] [488] [489]} Le Royaume-Uni était parmi les derniers grands ^{[clarification nécessaire ]}Les États européens doivent fermer les écoles, interdire les événements publics et ordonner unconfinement. ^[490][491]Certains scientifiques pensent que cette réponse a contribué au nombre élevé de décès dus au COVID-19 au Royaume-Uni, qui, en janvier 2021^[update], était parmi les plus élevés au monde au total et par population. ^[8] Reutersa rapporté que les scientifiques critiquent Johnson à la fois pour avoir agi trop lentement pour arrêter la propagation du COVID et pour avoir mal géré les mesures de réponse du gouvernement,^[7]etPoliticocitéle médecin-chef Chris Whittycomme disant qu’un verrouillage initial plus tôt aurait considérablement réduit le nombre de morts. ^[492] Le BMJ a publié plusieurs éditoriaux critiquant les politiques adoptées lors de la réponse de santé publique du pays. ^{[493] [494]} La communication publique de Johnson sur le virus et le système de test et de traçabilité du Royaume-Uni ont également été critiqués. ^{[7] [495] [496]}

Le 3 mars 2020, Johnson a affirmé avoir serré la main de patients COVID à l’hôpital le jour même où SAGE avait conseillé au gouvernement d’avertir le public de ne pas serrer la main et de minimiser les contacts physiques, ^{[497] [498]} bien qu’il ne soit pas clair si l’hôpital qu’il a visité contenait en fait des patients atteints de coronavirus. ^[499] Il continue de serrer publiquement la main les jours suivants, notamment les 5 et 9 mars. ^[500] Le 20 mars, Johnson a demandé la fermeture des pubs, restaurants, gymnases, lieux de divertissement, musées et galeries ce soir-là, mais avec un certain regret, en disant : « Nous retirons le droit ancien et inaliénable des personnes nées libres. du Royaume-Uni pour aller au pub.” ^{[501] [502]}Le 23 mars, cela a été renforcé par un verrouillage du COVID-19 dans tout le Royaume-Uni, à l’exception de quelques objectifs limités, soutenus par de nouveaux pouvoirs juridiques . ^[503] Le 27 mars, il a été annoncé que Johnson avait été testé positif au COVID-19 . ^[504] Le 5 avril, alors que ses symptômes persistent, il est admis à l’hôpital pour des tests. ^[505] Le lendemain, son état s’étant aggravé, il est transféré à l’unité de soins intensifs de l’hôpital ; ^{[506] [507]} Dominic Raab a été nommé pour le remplacer. ^[507] Johnson a quitté les soins intensifs le 9 avril ^[508] et a quitté l’hôpital trois jours plus tard pour récupérer àDames . ^[509] Après une quinzaine de jours à Chequers, il est retourné à Downing Street le 26 avril et aurait présidé une réunion du « cabinet de guerre » du gouvernement sur la COVID-19 . ^[510] Johnson a déclaré plus tard qu’il avait reçu de l’oxygène d’urgence alors qu’il était en soins intensifs et que les médecins avaient fait des préparatifs en cas de décès. ^[511]

Un scandale en mai 2020 a impliqué le conseiller politique en chef de Johnson, Dominic Cummings , qui a fait un voyage avec sa famille à Durham pendant le verrouillage de mars 2020 alors qu’il souffrait des symptômes du COVID-19. Cummings et Johnson ont tous deux rejeté les appels généralisés à la démission de Cummings. ^{[512] [513] [514]} Les appels à Johnson pour renvoyer Cummings sont venus de députés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Parti conservateur. La défense de Cummings par Johnson et son refus de le renvoyer ont provoqué une réaction généralisée. ^[515] Cela a entraîné une perte de confiance dans le gouvernement et en particulier dans sa réponse à la pandémie, appelée «l’effet Cummings» dans une étude publiée dans The Lancet. Des inquiétudes ont été soulevées dans l’étude selon lesquelles cela pourrait affecter la conformité du public aux restrictions en cas de pandémie. ^{[516] [517]}

Le ministère Johnson a été accusé de copinage dans l’attribution de contrats liés à la réponse à la pandémie. La passation des marchés publics pour les principales fournitures et mesures liées au COVID-19 est devenue moins transparente en raison des mesures d’urgence qui ont contourné le processus d’appel d’offres concurrentiel habituel. ^{[518] [16]} En octobre 2020, Johnson a admis que le système de test et de traçabilité du Royaume-Uni et son application de recherche de contacts spécialement développée , qui avaient été critiqués pour leur coût et leurs problèmes opérationnels, avaient causé des “frustrations” et devaient être améliorés. ^{[7] [519] [520]}

Johnson organise une réunion virtuelle du G7 en février 2021

Johnson aurait résisté aux appels du SAGE et au sein du gouvernement pour décréter un deuxième verrouillage tout au long du mois de septembre alors que les infections au COVID-19 augmentaient. ^{[485] [521]} En avril 2021, Johnson a nié les allégations selon lesquelles il aurait préféré « laisser les corps s’entasser par milliers » plutôt que de décréter un deuxième confinement national le 30 octobre 2020. ^{[522] [523] [524]} le gouvernement a décrété un deuxième confinement national le 31 octobre. ^[484] Tout au long de décembre 2020, les cas de COVID-19 à travers le Royaume-Uni ont considérablement augmenté, mettant une pression supplémentaire sur les services d’urgence et les hôpitaux ^{[525] [526]} alors que la variante Alpha se répandait largement. ^[527]En réponse, le gouvernement a promulgué de nouvelles restrictions dans de grandes parties du sud et de l’est de l’Angleterre et, le 21 décembre, a raccourci une période de mélange des ménages prévue à Noël. ^[528]

Après que la Russie a lancé le premier programme de vaccination COVID-19 au monde le 5 décembre 2020, ^[529] la Grande-Bretagne a commencé son programme trois jours plus tard. ^[530] Les travailleurs du NHS ont réussi à faire en sorte que la moitié des adultes britanniques aient reçu au moins leur première dose de vaccin au 20 mars 2021. ^[531]

Un troisième verrouillage pour l’ensemble de l’Angleterre a été introduit le 6 janvier 2021. ^[532] Un nombre record d’infections et de décès quotidiens ont été enregistrés au Royaume-Uni tout au long du mois de janvier, et le gouvernement a commencé à explorer les procédures de quarantaine à l’arrivée. ^[533] Johnson a déclaré qu’il était “profondément désolé” et qu’il “prenait l’entière responsabilité” alors que le Royaume-Uni dépassait 100 000 décès dus au COVID-19, le premier pays européen à le faire, le 26 janvier. ^[534]

Johnson avec le président américain Joe Biden au sommet du G7 à Cornwall , 10 juin 2021

En juillet 2021, Johnson a annoncé que la plupart des restrictions généralisées de santé publique en Angleterre seraient levées et remplacées par des recommandations. Cela s’est produit malgré une augmentation des cas provoqués par la variante Delta . ^{[535] [536]}

En septembre 2021, Johnson a été photographié lors d’une réunion du cabinet, avec “au moins 30 personnes entassées épaule contre épaule”, sans que personne ne porte de masque et avec toutes les fenêtres apparemment fermées, contredisant les conseils du gouvernement. ^[537] Johnson a également été photographié sans masque facial lors d’une visite à l’hôpital en novembre, bien que des images aient montré qu’il portait un masque à certains moments de sa visite. ^[538]

En décembre 2021, des restrictions plus strictes pour l’Angleterre ont été proposées par Johnson et le gouvernement. Les restrictions, appelées “Plan B”, étaient un renouvellement partiel des mesures précédentes en raison de l’incidence accrue de la variante SARS-CoV-2 Omicron . Ces propositions comprenaient des couvertures faciales à exiger dans des lieux plus publics, des conseils pour travailler à domicile dans la mesure du possible et des exigences de passeports COVID pour entrer dans une boîte de nuit ou d’autres grands lieux. ^[539] Contre ces mesures, le gouvernement a connu la plus grande rébellion de la fonction de premier ministre des députés conservateurs Johnson. ^{[540] [541]}

Départ de Dominic Cummings et Lee Cain

Le 12 novembre 2020, le directeur des communications de Downing Street, Lee Cain , a démissionné au milieu de luttes intestines au sein du cabinet. Il s’était vu offrir une promotion au poste de chef de cabinet avant son départ. ^[542] Le 13 novembre, Johnson a ordonné au conseiller en chef Dominic Cummings , un collègue de longue date de Cain, de quitter Downing Street. Malgré cela, des rapports ont indiqué que Cummings et Cain continueraient de travailler à domicile pour le bureau du cabinet jusqu’à la mi-décembre. ^{[543] [544]}Plusieurs mois après son limogeage, le 26 mai 2021, Cummings a affirmé lors d’un témoignage de sept heures livré au Parlement que Johnson était “inapte au travail” et que “des dizaines de milliers de personnes sont mortes qui n’avaient pas besoin de mourir” pendant le premiers jours de la pandémie de COVID-19 en raison de ce qu’il a qualifié de “comportement criminel et honteux” à Downing Street sous la supervision du secrétaire à la Santé Matt Hancock . ^{[545] [546]} Johnson et Hancock ont ​​nié certaines des affirmations de Cummings mais ont refusé d’en reconnaître d’autres, comme Cummings affirmant que Johnson avait tenté de minimiser la menace du COVID-19 en disant qu’il ne “tuait que des octogénaires” pendant les premiers stades de la pandémie. ^{[547] [548]}

Programme législatif

Lors de l’ ouverture officielle du Parlement le 11 mai 2021 , une série de propositions de lois ont été annoncées qui devraient être promulguées au cours du deuxième mandat de Johnson. Ces mesures comprennent le projet de loi sur la dissolution et la convocation du Parlement , qui rétablirait la prérogative royale de dissoudre le Parlement ; un projet de loi sur l’enseignement supérieur (liberté d’expression) pour lutter contre le déclassement dans les universités ; ^[549] un projet de loi sur la sécurité en ligne qui imposerait une obligation légale de diligence aux entreprises en ligne et habiliterait l’ Ofcom à bloquer des sites Web particuliers ; ^[550] et un projet de loi sur le bien-être animal (sentiment)qui reconnaîtrait légalement la sensibilité animale. D’autres lois introduiraient l’identification obligatoire des électeurs lors des élections générales, réformeraient le système national d’immigration et mettraient en œuvre une politique de nivellement vers le haut pour réduire les déséquilibres entre les zones. ^[549]

Polémique sur la rénovation de Downing Street en 2021

En avril 2021, Cummings a allégué que Johnson s’était arrangé pour que les donateurs «payent secrètement» les rénovations de la résidence privée du 11 Downing Street. ^[551] Cummings a écrit sur son blog que les plans étaient « contraires à l’éthique, insensés, peut-être illégaux » et « ont presque certainement enfreint les règles sur la divulgation appropriée des dons politiques s’ils étaient menés comme il l’avait prévu ». ^{[552] [553]}

Le 27 avril, Johnson a demandé au secrétaire du Cabinet, Simon Case , de procéder à un examen de la rénovation. ^[554] Le 28 avril, la Commission électorale a annoncé qu’elle avait ouvert une enquête officielle sur les allégations. ^{[555] [556]} Le même jour, Johnson a déclaré qu’il n’avait enfreint aucune loi sur la rénovation et qu’il avait satisfait aux exigences qu’il était obligé de respecter intégralement. ^[557] Lors des questions au Premier ministre , le chef de l’opposition, Keir Starmer , a demandé : “Qui a initialement payé la redécoration de son appartement de Downing Street ?” ; Johnson a répondu: “J’ai payé personnellement la rénovation de Downing Street, monsieur le président.”^[558]

Le 28 mai , Lord Geidt a publié un rapport sur les allégations dans une annexe au registre des intérêts . Le rapport a conclu que Johnson n’avait pas enfreint le Code ministériel et qu’aucun conflit d’intérêts, ou raisonnablement perçu, n’avait surgi. Cependant, Lord Geidt a déclaré qu’il était “imprudent” pour Johnson d’avoir procédé à des rénovations sans “respect plus rigoureux de la manière dont cela serait financé”. ^{[559] [560]} Angela Rayner , chef adjointe du parti travailliste , a écrit à Lord Geidt pour lui demander des preuves de l’absence de conflit d’intérêts et a déclaré qu’il était « franchement à peine crédible » que Johnson ne sache pas qui finançait les rénovations. . ^{[561] [562]}

La Commission électorale a rapporté le 9 décembre qu’elle avait conclu que le Parti conservateur n’avait pas respecté la loi en ne signalant pas avec précision les dons au parti de Lord Brownlow et avait imposé une amende de 17 800 £. ^{[563] [564]} Le Herald dit que le rapport de la commission décrit comment en mars tout l’argent versé par Brownlow et sa société avait été remboursé, tout comme les paiements effectués par le Parti conservateur et le Cabinet Office. ^[564] Downing Street avait déclaré à l’époque que le coût total des travaux avait été pris en charge personnellement par le Premier ministre. ^[564] Suite à la publication du rapport, The Guardiana rapporté que Johnson avait été accusé d’avoir induit Lord Geidt en erreur au cours de son enquête en raison d’apparentes incohérences entre les rapports. Johnson avait dit à Geidt qu’il ne savait pas qui avait payé les rénovations jusqu’à ce que l’histoire soit rapportée dans les médias en février 2021, alors que la commission électorale a découvert qu’il avait envoyé un message à Lord Brownlow demandant des fonds supplémentaires en novembre 2020. Downing Street a nié que il y avait une incohérence indiquant que Johnson n’avait contacté Brownlow que dans son rôle de chef d’une fiducie aveugle collectant des dons, mais ne savait pas que Brownlow était également la source des dons. ^{[ citation nécessaire ]}

Crise énergétique 2021

En septembre 2021, une crise d’approvisionnement en carburant s’est produite au Royaume-Uni, causée par des achats de panique déclenchés par des articles de presse faisant état d’une fuite d’information gouvernementale sur la pénurie de chauffeurs de poids lourds (PL). ^[565] Cela a coïncidé avec une hausse des prix de l’énergie qui, selon Johnson, était un problème “à court terme” causé par “l’économie mondiale reprenant vie” après la pandémie de COVID-19. Les économistes de diverses opinions politiques et le chef du régulateur de l’énergie Ofgem étaient fortement en désaccord. ^{[566] [567]}

Discours de la conférence du parti 2021

Lors de la conférence du parti conservateur en octobre 2021, Johnson a été critiqué par Simon Wolfson , président de Next plc , l’un des principaux donateurs du parti et partisan du Brexit. Wolfson a déclaré que Johnson n’avait pas réussi à résoudre les problèmes de chaîne d’approvisionnement. L ‘ Institut Adam Smith a décrit le discours de Johnson comme “gonflant mais vide de sens et économiquement analphabète”. ^[568]

Controverse d’Owen Paterson

En novembre 2021, Johnson a soutenu une motion visant à bloquer la suspension d’ Owen Paterson , un député conservateur reconnu coupable d’avoir abusé de sa position par le commissaire indépendant aux normes après avoir entrepris un lobbying rémunéré au nom de deux entreprises. ^[569] La motion demandait la création d’un nouveau comité à majorité conservatrice pour examiner les réformes du processus d’enquête sur les normes. ^[570] De nombreux députés conservateurs ont refusé d’appuyer la motion et 13 ont défié un whip à trois lignes de voter contre. ^[571]Suite à l’annonce par les partis d’opposition qu’ils boycotteraient le nouveau comité, et face à une réaction violente des médias et des députés de tous les partis, le gouvernement est revenu sur sa position et a annoncé qu’un nouveau vote aurait lieu sur la question de savoir si Paterson devait être suspendu. ^[572] Paterson a annoncé sa démission en tant que député le même jour. ^[573]

Après la démission de Paterson, une élection partielle a eu lieu dans l’ancienne circonscription de Paterson, North Shropshire . La candidate libérale démocrate , Helen Morgan , a renversé une majorité conservatrice de près de 23 000 pour remporter le siège. ^[574] La variation de 34 % était la septième en importance dans l’histoire des élections partielles au Royaume-Uni . ^[575]

Controverse Partygate Downing Street, le lieu où se déroulaient les fêtes illégales ^[576]

Début décembre 2021, des rapports ont révélé que des rassemblements sociaux du personnel du gouvernement et du Parti conservateur à Downing Street avaient eu lieu avant Noël 2020 contre la réglementation COVID. Johnson et un porte-parole ont nié ces allégations. ^{[577] [578]} À la suite d’une fuite vidéo montrant le personnel de Downing Street plaisantant à propos d’une “fête fictive”, lors d’une répétition de conférence de presse enregistrée quelques jours après la tenue d’une fête présumée, Johnson s’est excusé pour le contenu de la vidéo et a suggéré qu’il avait été induit en erreur. mais avait maintenant ordonné une enquête pour savoir si une fête avait eu lieu et si les règles avaient été enfreintes. ^{[579] [580]}

Le 10 janvier 2022, ITV News a rapporté qu’une fête prévue avait eu lieu le 20 mai 2020, lors du premier verrouillage. ITV avait obtenu un e-mail envoyé par le secrétaire privé principal Martin Reynolds au personnel les invitant à “des boissons à distance sociale” dans le jardin du n°10 et leur demandant “d’apporter votre propre alcool”. ^[581] À l’époque, les personnes à l’extérieur n’étaient pas autorisées à rencontrer plus d’une personne extérieure à leur foyer. ^[582] Deux témoins oculaires ont allégué plus tard que Johnson et Symonds étaient présents, contredisant l’insistance de Johnson en décembre 2021 sur le fait qu’il n’y avait “pas de fêtes”. ^{[583] [581]} Au début, Johnson n’a pas nié avoir assisté. ^[584]

Le 12 janvier 2022, Johnson s’est excusé auprès des députés aux Communes pour “avoir assisté à un événement dans le jardin de Downing Street lors du premier verrouillage”, ^{[585] [586]} déclarant qu’il pensait que c’était “un événement de travail”. ^[587] Il a déclaré que les députés devraient attendre le résultat de l’enquête indépendante sur les fêtes de verrouillage de Westminster, dirigée par la haut fonctionnaire Sue Gray , qui, a-t-il déclaré, “fera rapport dès que possible”. ^[588] Il y avait des appels immédiats à travers la Chambre pour que Johnson démissionne, exprimés principalement par les chefs des partis d’opposition. Plus tard, le chef conservateur écossais Douglas Ross et plusieurs autres députés conservateurs ont exprimé leur accord. ^{[588] [589]}

Le 19 janvier, le député de Bury South , Christian Wakeford , a quitté le Parti conservateur pour le Parti travailliste. ^[590] À la fin des questions du Premier ministre, l’ancien ministre conservateur David Davis a demandé à Johnson de démissionner, citant Leo Amery appelant Neville Chamberlain à démissionner lors du débat sur la Norvège en 1940, et disant : “Vous êtes resté assis là trop longtemps pour tous le bien que vous avez fait. Au nom de Dieu, partez. ^{[591] [592] [593]} L’appel d’Amery était lui-même une référence à la révocation par Cromwell du parlement croupion .

Le 25 janvier, le commandant en chef de la police métropolitaine , Cressida Dick , a annoncé qu’elle ouvrait des enquêtes sur les Downing Street Parties. Dick a déclaré que “les violations potentielles de la réglementation Covid-19” à Downing Street et Whitehall au cours des deux dernières années seraient examinées. ^[594]

Une version abrégée du rapport de Sue Gray sur la controverse a été publiée le 31 janvier, où Gray a conclu qu’il y avait un “échec de leadership” sur les événements qu’elle avait examinés. Le rapport complet n’a pas encore été publié en attendant l’enquête de la police métropolitaine. ^[595]

Début février 2022, quatre des principaux assistants de Johnson ont démissionné: Dan Rosenfield (chef de cabinet), Martin Reynolds (secrétaire privé principal), Munira Mirza (responsable de la politique) et Jack Doyle (directeur des communications). ^[596]

Le 12 avril 2022, Downing Street a confirmé que Johnson recevrait un avis d’amende fixe de 50 £ car la police pensait qu’il avait enfreint la loi en enfreignant les réglementations COVID-19 lorsqu’il assistait à des fêtes pendant les restrictions COVID-19. ^[597] Au moins 50 avis de ce type seraient émis, avec d’autres destinataires, dont l’épouse de Johnson et le chancelier Sunak. Johnson est donc devenu le premier Premier ministre de l’histoire britannique à avoir été sanctionné pour avoir enfreint la loi pendant son mandat. ^[9] Boris Johnson a sciemment enfreint la loi ou n’a pas compris les lois qu’il avait lui-même introduites. ^[576]

Selon des initiés de Downing Street , Johnson a été impliqué dans l’organisation d’une fête à l’occasion du départ de Lee Cain du numéro 10. Ce qui avait commencé alors que les boissons du bureau de presse sont devenues une fête après l’arrivée de Johnson, a prononcé un discours et versé des boissons au personnel. Angela Rayner , chef adjointe du Parti travailliste , a déclaré : « Si les derniers rapports sont vrais, cela signifierait que non seulement le Premier ministre a assisté à des fêtes, mais qu’il a contribué à en inciter au moins une. Il a délibérément induit les Britanniques en erreur. les gens à chaque tournant. Le Premier ministre a avili son poste. ^{[598] [599] [600] [601]}

Le 19 avril 2022, la présidente de la Chambre des communes, Lindsay Hoyle , a décidé que les députés voteraient, le 21 avril, sur la question de savoir si Johnson devait être renvoyé à la commission des privilèges parlementaires pour enquêter sur la question de savoir s’il avait sciemment induit le Parlement en erreur. ^[602] Cela a été adopté sans opposition le 21 avril. ^[603]

Steve Baker a déclaré que la “merveilleuse contrition de Johnson … n’a duré que le temps qu’il a fallu pour sortir de l’étude du directeur”. Baker a ajouté: “Je dois reconnaître que si le Premier ministre occupait un autre poste de haute responsabilité … il serait parti depuis longtemps.” ^[604]

En avril 2022, un sondage réalisé par The Independent a révélé que 27% des électeurs qui ont voté pour les conservateurs aux élections générales de 2019 affirment qu’ils sont moins susceptibles de voter à nouveau de cette façon si Johnson reste leader. Les travaillistes étaient à 40 % et les conservateurs à 34 %. Johnson a noté -28 (33% affirment qu’il fait du bon travail et 61% mauvais) pire que -19 le mois précédent. Environ 65%, dont 46% des électeurs conservateurs, ont soutenu que Johnson devrait démissionner s’il écopait d’autres amendes ou s’il était sévèrement critiqué dans le rapport Partygate de Sue Gray et 63 “ont soutenu que ses excuses n’étaient pas assez bonnes. Seuls 28% pensaient qu’il ne savait pas qu’il était en train de rompre la loi lors d’une fête d’anniversaire à Downing Street, tandis que 63 %, dont 52 % d’électeurs conservateurs, ont affirmé qu’il mentait ^[605].Les tracts de mai 2022 qualifiaient les candidats de conservateurs locaux et évitaient les photos de Johnson. ^[606]

À la suite des élections locales de mai 2022 au Royaume-Uni, de nombreux conservateurs de premier plan dans des régions où les conservateurs avaient mal agi accusaient Johnson et appelaient Johnson à démissionner. ^[607]

Controverse sur les insultes de Starmer

Lors d’un discours à la Chambre des communes le 31 janvier 2022, Johnson a faussement blâmé Starmer pour la non-poursuite du délinquant sexuel en série Jimmy Savile lorsque Starmer était directeur des poursuites pénales (DPP) au Crown Prosecution Service (CPS). Starmer était DPP dans les années qui ont immédiatement précédé la mort de Savile, mais rien ne prouve qu’il ait été impliqué dans la décision de ne pas le poursuivre. ^[608] L’affirmation liant l’échec du CPS à poursuivre Savile à Starmer est née en 2018 sur le blog de droite Guido Fawkes , et a été amplifiée en avril 2020 par le faux site d’information d’extrême droite Politicalite . ^[609]Johnson a été critiqué pour ce commentaire et sa conseillère politique, Munira Mirza , a démissionné trois jours plus tard, affirmant dans sa lettre de démission que Johnson avait porté “une accusation calomnieuse” contre Starmer. ^[610] Le 3 février, lors d’une interview avec Sky News , Johnson a défendu ses commentaires, déclarant qu’en 2013, Starmer s’était excusé parce que le CPS n’avait pas enquêté sur Savile ; cependant, Johnson a alors déclaré: “Je comprends tout à fait qu’il [Starmer] n’a rien à voir personnellement avec ces décisions”. ^[611]

Le 7 février, alors que Starmer et son collègue David Lammy quittaient le Parlement, ils ont été pris en embuscade par un groupe de personnes qui ont crié des injures à Starmer, y compris les mots «traître» et «Jimmy Savile». Deux personnes, un homme et une femme, ont été interpellées après le lancement d’un cône de signalisation sur des policiers. Johnson a tweeté que c’était “absolument honteux” et a remercié la police d’avoir agi rapidement. ^[612] Shayan Sardarizadeh pour BBC Monitoring a déclaré que la manifestation était une tentative de recréer les manifestations du convoi canadien au Royaume-Uni, et a noté que les militants^[612] Les affirmations de Savile ont également été liées à des ramifications britanniques du mouvement complotiste QAnon . ^[609] Julian Smith , l’ancien whip en chef , et Simon Hoare faisaient partie des conservateurs qui ont appelé Johnson à s’excuser. Le député Kim Leadbeater et Brendan Cox, la sœur et le mari du député assassiné Jo Cox , ont mis en garde contre les politiciens qui accordent du crédit aux théories du complot d’extrême droite. ^{[613] [614]} Les menaces de mort envoyées à Starmer suite à cet épisode ont ensuite fait l’objet d’une enquête par la police. ^[615]

Problèmes LGBT

Fin mars/début avril 2022 ^{[ quand ? ]} , Johnson a décidé d’interdire la thérapie de conversion pour l’orientation sexuelle mais pas pour les Britanniques transgenres , malgré l’engagement antérieur de mettre fin à ce traitement pour toutes les personnes LGBT. Il a défendu sa décision en invoquant “des complexités et des sensibilités”, ajoutant que les hommes biologiques ne devraient pas concourir dans le sport féminin et que les femmes devraient avoir leurs propres vestiaires. Dans l’enquête LGBT de 2017 du gouvernement, 5% des personnes interrogées ont déclaré qu’on leur avait proposé une thérapie, et 2% ont déclaré l’avoir subie. En raison de l’exclusion des transgenres, plus de 100 organisations se sont retirées d’une conférence sur l’égalité prévue, qui a dû être abandonnée. ^{[616] [617]}

Politiques environnementales

En novembre 2020, Johnson a annoncé un plan en 10 points pour une “révolution industrielle verte”, qui comprendrait la fin de la vente de voitures et de camionnettes à essence et diesel d’ici 2030, ^[e] quadruple la quantité de capacité d’énergie éolienne offshore dans un décennie, financer une variété de propositions de réduction des émissions et rejeter une proposition de relance verte post-COVID . ^[619] En 2021, le gouvernement britannique sous la direction de Johnson a annoncé son intention de réduire les émissions de carbone de 78 % d’ici 2035. ^[620]

Johnson a annoncé que le Royaume-Uni rejoindrait le Global Methane Pledge pour réduire les émissions de méthane de 30% d’ici 2030 lors du sommet COP26 , organisé par le Royaume-Uni. ^{[621] [622]} Avant le sommet, des représentants de Greenpeace et des Amis de la Terre ont critiqué les commentaires de Johnson sur les projets d’introduction de “limites exécutoires” sur les émissions de carbone pour d’autres pays, qu’ils ont accusés d’être sans fondement ^[623] et son gouvernement a fait l’objet de critiques des groupes environnementaux pour réduire les taxes sur les voyages aériens intérieurs, compte tenu de l’ impact environnemental de l’aviation . ^[624] Il est accusé d’hypocrisie, par Anneliese Doddsdu Parti travailliste et d’autres, pour avoir volé en jet privé affrété pendant la COP26 pour assister à une réunion de journalistes du Telegraph au Garrick Club . ^{[625] [626]}

En avril 2022, Johnson a annoncé que huit autres réacteurs nucléaires seraient construits sur les sites de centrales nucléaires existantes et a appelé à une expansion de l’énergie éolienne. ^[627] Selon ces plans, jusqu’à 95 % de l’électricité du Royaume-Uni pourrait provenir de sources d’ énergie à faible émission de carbone d’ici 2030. ^[628]

Police étrangère

Johnson avec le président américain Donald Trump au sommet du G7 à Biarritz , le 26 août 2019

Johnson a soutenu l’ accord de libre-échange Union européenne-Mercosur , ^[629] qui formerait l’une des plus grandes zones de libre-échange du monde. ^[630] Le gouvernement de Johnson accordait de l’importance au maintien de la « relation spéciale » avec les États-Unis . ^{[631] [632]}

Johnson et le président russe Vladimir Poutine à la conférence de Berlin sur la Libye , 19 janvier 2020 Conflit des Chagos

Le Royaume-Uni et Maurice se disputent la souveraineté de l’ archipel des Chagos dans l’océan Indien. ^[633] En février 2019, la Cour internationale de justice de La Haye a rendu un avis consultatif indiquant que le Royaume-Uni devait transférer l’archipel des Chagos à Maurice. En juin 2020, 30 députés britanniques – dont des travaillistes, le SNP et des libéraux démocrates – ont signé une lettre appelant le Premier ministre Johnson à agir immédiatement sur la décision de la CIJ. ^[634] Johnson a contesté les revendications mauriciennes de souveraineté sur les Chagos. ^[635]

Hong Kong et la Chine

Johnson a déclaré en juillet 2019 que son gouvernement serait très “pro-Chine” dans une interview accordée à la chaîne de télévision hongkongaise Phoenix TV . Il a exprimé son soutien à l’ effort d’investissement dans les infrastructures du président chinois Xi Jinping , l’ initiative “la Ceinture et la Route “, et a promis de garder le Royaume-Uni “l’économie la plus ouverte d’Europe” pour les investissements chinois . ^[636]

Le 3 juin 2020, Johnson a annoncé que si la Chine devait continuer à appliquer la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong , le Royaume-Uni offrirait à 350 000 résidents de Hong Kong titulaires d’un passeport britannique (outre-mer) et à 2,6 millions d’autres personnes éligibles, la possibilité de se déplacer. au Royaume-Uni, avec la possibilité de demander ultérieurement la citoyenneté. ^[637] La ​​Chine a accusé le Royaume-Uni d’ingérence dans ses affaires intérieures. ^[638]

Le Royaume-Uni a rejoint le pacte de défense AUKUS avec les États-Unis et l’Australie en septembre 2021, qui a été interprété comme visant à contrer la puissance chinoise dans la région indo-pacifique . Le pacte a été dénoncé par la Chine ^[639] et a provoqué une réaction française, car il a usurpé les plans existants pour l’Australie de se procurer des sous-marins français . ^[640] Johnson a rejeté cela, affirmant que le pacte n’était pas destiné à être contradictoire avec la Chine, et a déclaré que les responsables français devraient ” prendre une prise à ce sujet et donner-moi une pause “. ^[641]

Afghanistan

” pas de voie militaire vers la victoire pour les talibans ». ^{[642] [643]} Quelques semaines plus tard, à la suite de la chute de Kaboul aux mains des talibans , il rend les États-Unis responsables de la crise provoquée par le retrait des troupes américaines d’Afghanistan , ^{[644] [645]} affirmant que l’OTANles membres de l’alliance “ne pourraient pas poursuivre cette mission dirigée par les États-Unis, une mission conçue et exécutée pour soutenir l’Amérique, sans la logistique américaine, sans la puissance aérienne américaine et sans la puissance américaine”. ^[646]

Négociations commerciales entre le Royaume-Uni et l’UE

À la suite du retrait officiel de l’Union européenne en janvier 2020, le gouvernement Johnson a entamé des négociations commerciales avec l’UE pour convenir de leurs relations futures avant la fin de la période de transition le 31 décembre 2020. ^[647] La ​​pêche était un sujet majeur des négociations. ^{[647] [648]} Le 16 octobre 2020, Johnson a déclaré que le Royaume-Uni “doit se préparer” à aucun accord commercial avec l’UE. ^[649] Les négociations se poursuivant jusqu’à quelques jours avant la date limite, il a été annoncé le 24 décembre 2020 qu’un accord commercial avait été conclu. ^[650] Intitulé Accord de commerce et de coopération UE-Royaume-Uni, il est entré en vigueur à titre provisoire le 1er janvier 2021 et formellement le 1er mai. Un différend sur la pêche entre le Royaume-Uni et la France s’est produit peu de temps après. L’introduction de nouveaux contrôles aux frontières britanniques a été reportée à 2022 pour minimiser les perturbations causées par la pandémie de COVID-19. ^[647]

La Russie et l’Ukraine Johnson et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à Kiev le 2 février 2022

En novembre 2021, Johnson a averti que l’Union européenne était confrontée à “un choix” entre “soutenir l’Ukraine” et approuver le gazoduc Nord Stream 2 qui relie la Russie à l’Europe. ^[651]

Au cours de la crise russo-ukrainienne de 2021-2022 , le gouvernement de Johnson a averti le gouvernement russe de ne pas envahir le Donbass . ^{[652] [653] [654]} Malgré cela, la secrétaire aux Affaires étrangères de Johnson, Liz Truss , a déclaré à BBC News qu’il était “peu probable” que les troupes britanniques soient déployées. ^[655] Lors d’un appel téléphonique au président Vladimir Poutine , Johnson l’a exhorté à “éviter les effusions de sang”. ^[656] Johnson et Poutine ont convenu lors d’un appel téléphonique de travailler à une « résolution pacifique ». ^[657] Le 1er février 2022, Johnson est arrivé à Kiev pour une visite diplomatique. ^[658]Il a qualifié la présence des forces armées russes près de la frontière russo-ukrainienne de “la plus grande crise de sécurité à laquelle l’Europe ait été confrontée depuis des décennies”. ^[659] Le Kremlin a nié vouloir attaquer l’Ukraine. ^[659] Le 14 février 2022, Johnson a averti qu’une invasion de l’Ukraine pourrait avoir lieu dans les 48 heures. ^[660] Le 20 février 2022, Johnson a averti que la Russie planifiait la « plus grande guerre d’Europe depuis 1945 » alors que Poutine avait l’intention d’envahir et d’encercler la capitale de Kiev . ^[661] Le 21 février 2022, Johnson a condamné la reconnaissance diplomatique par la Russie de deux séparatistes autoproclamés républiques du Donbass . ^[662]

Johnson a condamné l’ invasion russe de l’Ukraine en 2022 et a assuré que le Royaume-Uni se joigne aux sanctions internationales contre les banques et les oligarques russes . ^[663] Il a ensuite annoncé que le Royaume-Uni éliminerait progressivement le pétrole russe d’ ici la fin de 2022. ^[664]

Le 9 avril 2022, Johnson s’est rendu à Kiev et a rencontré le président de l’Ukraine , Volodymyr Zelenskyy . ^[665] Le 16 avril 2022, le ministère russe des Affaires étrangères a interdit à Johnson et à un certain nombre de hauts responsables politiques britanniques, y compris des membres du cabinet, de se rendre en Russie, affirmant que la Grande-Bretagne visait à isoler politiquement la Russie et à fournir « au régime de Kiev des armes létales et à coordonner efforts similaires de la part de l’OTAN ». ^[666]

En Ukraine, Johnson est salué par beaucoup comme un partisan des sanctions anti-russes et de l’aide militaire à l’Ukraine. ^[667] Le secrétaire à la Défense Ben Wallace a déclaré le 25 avril que le Royaume-Uni avait fourni 200 millions de livres sterling d’aide militaire à l’Ukraine. ^[668] Le 3 mai, Johnson s’est adressé virtuellement au parlement ukrainien , devenant le premier dirigeant mondial à parler en Ukraine depuis l’invasion. Dans son discours, il a promis une aide militaire supplémentaire de 300 millions de livres sterling à l’Ukraine, a salué la résistance de l’Ukraine à la Russie comme son “heure de gloire” et a déclaré que l’ Occident avait été “trop ​​lent à comprendre ce qui se passait réellement” avant l’invasion de la Russie. ^{[669] [670]}

Performance électorale pour la Chambre des communes

Cette section est un extrait de Histoire électorale de Boris Johnson § Élections parlementaires . [ modifier ]

Élection générale de 1997, Clwyd Sud

Cette section est transcluse de Clwyd South (circonscription du Parlement britannique) . ( modifier | historique )

Élection générale 1997 : Clwyd Sud ^{[671] [672]}

Faire la fête	Candidat	Votes	%	± %
Travail	Martyn Jones	22 901	58.1	N / A
Conservateur	Boris Johnson	9 091	23.1	N / A
Démocrates libéraux	Andrew Chadwick	3 684	9.4	N / A
Plaid Cymru	Gareth Williams	2 500	6.3	N / A
Référendum	Alex Lewis	1 207	3.1	N / A
Majorité	13 810	35,0	N / A
S’avérer	39 383	73,6	N / A
Électeurs inscrits	53 495
Labour win (new seat)

2001 general election, Henley

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General election 2001: Henley ^[673][674]

Party	Candidate	Votes	%	±%
Conservative	Boris Johnson	20,466	46.1	–0.3
Liberal Democrats	Catherine Bearder	12,008	27.0	+2.3
Labour	Janet Matthews	9,367	21.1	–1.6
UKIP	Philip Collings	1,413	3.2	New
Green	Oliver Tickell	1,147	2.6	+1.6
Majority	8,458	19.1	–2.6
Turnout	44,401	64.3	–13.3
Conservative hold	Swing	–1.3

2005 general election, Henley

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General election 2005: Henley ^[675][673]

Party	Candidate	Votes	%	±%
Conservative	Boris Johnson	24,894	53.5	+7.4
Liberal Democrats	David Turner	12,101	26.0	–1.0
Labour	Kaleem Saeed	6,862	14.7	–6.4
Green	Mark Stevenson	1,518	3.3	+0.7
UKIP	Delphine Gray-Fisk	1,162	2.5	–0.7
Majority	12,793	27.5	+8.4
Turnout	46,537	67.9	+3.6
Conservative hold	Swing	+4.2

2015 general election, Uxbridge and South Ruislip

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General election 2015: Uxbridge and South Ruislip ^{[676][677][678]}

Party	Candidate	Votes	%	±%
Conservative	Boris Johnson	22,511	50.2	1.9
Labour	Chris Summers[679]	11,816	26.4	3.0
UKIP	Jack Duffin	6,346	14.2	11.5
Liberal Democrats	Michael Cox	2,215	4.9	14.9
Green	Graham Lee[680]	1,414	3.2	2.1
TUSC	Gary Harbord[681]	180	0.4	New
Independent	Jenny Thompson[682]	84	0.2	New
Monster Raving Loony	Howling Laud Hope[683]	72	0.2	New
Communities United	Sabrina Moosun[682]	52	0.1	New
The Eccentric Party of Great Britain (UK)	Lord Toby Jug[682]	50	0.1	New
Independent	Michael Doherty[682]	39	0.1	New
The Realists’ Party	Jane Lawrence[682]	18	0.0	New
Independent	James Jackson[682]	14	0.0	New
Majority	10,695	23.8	1.1
Turnout	44,811	63.4	0.1
Registered electors	70,631
Conservative hold	Swing	0.5

2017 general election, Uxbridge and South Ruislip

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General election 2017: Uxbridge and South Ruislip ^[684][685]

Party	Candidate	Votes	%	±%
Conservative	Boris Johnson	23,716	50.8	0.6
Labour	Vincent Lo	18,682	40.0	13.6
Liberal Democrats	Rosina Robson	1,835	3.9	1.0
UKIP	Lizzy Kemp	1,577	3.4	10.8
Green	Mark Keir	884	1.9	1.3
Majority	5,034	10.8	13.0
Turnout	46,694	66.8	3.4
Registered electors	69,936
Conservative hold	Swing	6.5

2019 general election, Uxbridge and South Ruislip

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General election 2019: Uxbridge and South Ruislip ^[684]

Party	Candidate	Votes	%	±%
Conservative	Boris Johnson	25,351	52.6	1.8
Labour	Ali Milani	18,141	37.6	2.4
Liberal Democrats	Joanne Humphreys	3,026	6.3	2.4
Green	Mark Keir	1,090	2.2	0.3
UKIP	Geoffrey Courtenay	283	0.6	2.8
Monster Raving Loony	Lord Buckethead	125	0.3	New
Independent	Count Binface	69	0.1	New
Independent	Alfie Utting	44	0.1	New
[686]	Yace “Interplanetary Time Lord” Yogenstein	23	0.0	New
Independent	Norma Burke	22	0.0	New
[686]	Bobby Smith	8	0.0	New
[686]	William Tobin[687]	5	0.0	New
Majority	7,210	15.0	4.2
Turnout	48,187	68.5	1.7
Registered electors	70,369
Conservative hold	Swing	2.1

Political positions and ideology

Johnson at a demonstration against hospital closures with Liberal Democrat MP John Hemming (left) and Conservative MP Graham Stuart (centre) in March 2006

[I am] free-market, tolerant, broadly libertarian (though perhaps not ultra-libertarian), inclined to see the merit of traditions, anti-regulation, pro-immigrant, pro-standing on your own two feet, pro-alcohol, pro-hunting, pro-motorist and ready to defend to the death the right of Glenn Hoddle to believe in reincarnation.

—Boris Johnson, 2011^[155]

Ideologically, Johnson has been described by himself and others as a “One-Nation Tory”.^{[688][689][690]} In 2012, the political scientist Tony Travers described Johnson as “a fairly classic—that is, small-state—mildly Eurosceptic Conservative” who, like his contemporaries Cameron and George Osborne, also embraced “modern social liberalism”.^[691] The Guardian stated that while mayor, Johnson blended economic and social liberalism,^[692] with The Economist saying that in doing so Johnson “transcends his Tory identity” and adopts a more libertarian perspective.^[693] Stuart Reid, Johnson’s colleague at The Spectator, described the latter’s views as being those of a “liberal libertarian”.^[694] Business Insider commented that as London mayor, Johnson gained a reputation as “a liberal, centre-ground politician”.^[695]

Gimson wrote that Johnson is economically and socially “a genuine liberal”, although he retains a “Tory element” to his personality through his “love of existing institutions, and a recognition of the inevitability of hierarchy”.^[696] His liberal stance on matters such as social policy, immigration and free trade were also commented on in 2019.^[697][698] In 2019, Al Jazeera editor James Brownswell said that although Johnson had “leaned to the right” since the Brexit campaign, he remained “slightly more socially liberal” than much of his party.^[699] In 2019, former Deputy Leader of the Conservative Party Michael Heseltine said Johnson “has no right to call himself a one-nation Conservative” and wrote: “I fear that any traces of liberal conservatism that still exist within the prime minister have long since been captured by the rightwing, foreigner-bashing, inward-looking view of the world that has come to characterise his fellow Brexiters.”^[700] Some commentators have also likened aspects of Johnson’s political style to Trumpism.^{[701][702][703]}

Stuart Wilks-Heeg, executive director of Democratic Audit, said that “Boris is politically nimble”,^[691] while Purnell stated that Johnson regularly changed his opinion on political issues, commenting on what she perceived to be “an ideological emptiness beneath the staunch Tory exterior”.^[704] She later referred to his “opportunistic – some might say pragmatic – approach to politics”.^[18]

Environment

Johnson spoke about climate action at the COP26 climate summit in Glasgow on 1 November 2021

According to TheyWorkForYou, Johnson has “generally voted against” what it described as “measures to prevent climate change” while an MP.^{[705][706][707]} While Mayor of London, Johnson expressed climate skeptical views in several columns.^{[708][706][709]} In two Daily Telegraph columns published in 2012 and 2013, he conflated the distinction between weather and climate and highlighted a factually incorrect claim by weather forecaster and conspiracy theorist Piers Corbyn that reduced solar activity could lead to a “mini-Ice Age”.^[705][709] Bloomberg suggested that Johnson’s interest in climate change increased after becoming Prime Minister, and suggested this could have been influenced by his wife Carrie Symonds and father Stanley Johnson, who are both environmental campaigners.^[710] It was reported in 2022 that Johnson was convinced of the scientific consensus on climate change following a briefing by the chief scientist of the Met Office in January 2020, and subsequently made the issue a priority for his government.^[708]

In 2019 and 2020, Johnson expressed support for the UK to have “net-zero” greenhouse gas emissions by 2050^[711] and spoke about increasing ambition for mitigating climate change through carbon capture and storage^[712] and a renewable energy transition.^[713] During the 2021 United Nations Climate Change Conference, Johnson called for greater efforts towards climate change mitigation,^[714] and welcomed the prospect of coal phase-out.^[715]

Immigration and the European Union

Johnson with EU Commission President Jean-Claude Juncker, 16 September 2019

Purnell believed it was the influence of Johnson’s maternal family, the left-wing Fawcetts, that led to him developing “a genuine abhorrence of racial discrimination”.^[716] In 2003, Johnson said of the EU, “I am not by any means an ultra-Eurosceptic. In some ways, I am a bit of a fan of the European Union. If we did not have one, we would invent something like it.”^[717] As Mayor of London, Johnson was known as a supporter of immigration.^[717] From 2009, he advocated a referendum on Britain’s EU membership.^{[717][718][719]}

In 2018, during the Brexit negotiations, he called for Britain to leave the Single Market^[717] and advocated a more liberal approach to immigration than that of Prime Minister Theresa May.^[720] He stated many people believed that Britain’s EU membership had led to the suppression of the wages of its “indigenous” people and said the EU was intent on creating a “superstate” that would seek to rob Britain of its sovereignty.^[717] In 2019, Johnson said he would take Britain out of the EU on 31 October whether there was a trade deal in place or not.^[721] Johnson also stated his opposition to a referendum on the Brexit withdrawal agreement.^[722]

On 19 August 2019, Johnson wrote a letter to the EU and asked for the removal of the “backstop” accord, which had previously been agreed and signed by Theresa May during her premiership. The president of the European Council, Donald Tusk, rejected the proposal.^[723] On 26 August 2019, Johnson said that Britain would not pay £39 billion for the withdrawal agreement were the UK to leave without a deal on 31 October. The European Parliament Brexit coordinator Guy Verhofstadt said there would be no further negotiation on the trade deal unless the UK agreed to pay the entire sum.^{[724] [needs update]}

Unionism and devolution

Speaking in Northern Ireland, Johnson described himself as a “fervent and passionate unionist”.^[725] He proposed building a bridge or tunnel between Scotland and Northern Ireland, but has since scrapped this initiative.^[726]

The devolved administrations have criticised the Internal Market Bill for its re-centralisation of control over commerce, reversing the devolution of power in the United Kingdom.^[727]

Public image

Johnson posing with an Aston Martin painted with the Union Flag in 2017

Often known simply as Boris,^[728] Johnson has attracted a variety of nicknames, including “BoJo”, a portmanteau of his forename and surname.^[729] Biographer Sonia Purnell described his public persona as “brand Boris”, noting he developed it while at the University of Oxford.^[730] Max Hastings referred to this public image as a “façade resembling that of P. G. Wodehouse’s Gussie Fink-Nottle, allied to wit, charm, brilliance and startling flashes of instability”,^[731] while political scientist Andrew Crines stated Johnson displayed “the character of a likable and trustworthy individual with strong intellectual capital”.^[732] Private Eye editor Ian Hislop has defined him as “Beano Boris” due to his perceived comical nature, saying: “He’s our Berlusconi … He’s the only feel-good politician we have, everyone else is too busy being responsible.”^[733] To the journalist Dave Hill, Johnson was “a unique figure in British politics, an unprecedented blend of comedian, conman, faux subversive showman and Populist media confection”.^[734]

Johnson purposely cultivates a “semi-shambolic look”,^[735] for instance, by specifically ruffling his hair in a certain way when he makes public appearances.^[736] Purnell described him as “a manic self-promoter” who has filled his life with “fun and jokes”.^[737] Described by Crines as “a joker”,^[732] Johnson has said that “humour is a utensil that you can use to sugar the pill and to get important points across”.^[737] Purnell wrote colleagues regularly expressed the view that Johnson used people to advance his own interests,^[738] and Gimson wrote that Johnson was “one of the great flatterers of our times”.^[739] Purnell commented he deflected serious questions using “a little humour and a good deal of bravado”.^[740] According to Gimson, Johnson was “a humane man” who “could also be staggeringly inconsiderate of others” when pursuing his own interests.^[741] Gimson added Johnson has “an excessive desire to be liked”.^[742]

Johnson visiting a cow farm in Aberdeen in 2019.

Biographer Sonia Purnell wrote in 2011:

Boris is an original—the opposite of a stereotype, the exception to the rule. Overweight and goosey-fleshed, he’s the antithesis of an airbrushed pin-up. He resembles a ‘human laundry-basket’ and has a habit of forgetting to shower.^[704] He is blessed with immense charisma, wit, sex appeal and celebrity gold dust; he is also recognised and loved by millions—although perhaps less so by many who have had to work closely with him (let alone depend on him). Resourceful, cunning and strategic, he can pull off serious political coups when the greater good happens to coincide with his personal advantage but these aspirations are rarely backed up by concrete achievements, or even detailed plans.^[743]

Gimson stated Johnson “has very bad manners. He tends to be late, does not care about being late, and dresses without much care.”^[744] Highly ambitious and very competitive, Johnson was, Gimson wrote, born “to wage a ceaseless struggle for supremacy”.^[745] He would be angered with those he thought insulted aspects of his personal life; for instance, when an article in The Telegraph upset Johnson, he emailed commissioning editor Sam Leith with the simple message “Fuck off and die.”^[746] Thus, according to Purnell, Johnson hides his ruthlessness “using bumbling, self-deprecation or humour”,^[747] and was a fan of “laddish banter and crude sexual references”.^[748]

Laura Kuenssberg wrote in December 2021 that public perceptions of Johnson had been damaged by a series of controversies related to Westminster Christmas parties during the COVID-19 pandemic, Owen Paterson, and a Downing Street refurbishment.^[749]

The former Speaker of the House of Commons, John Bercow, appearing in a Sky News programme, “The Great Debate”, described Johnson as “ritually dishonest” and the worst of the twelve prime ministers he had known, with no redeeming features.^[750]

Personal life

Since Johnson was born in New York City to British parents, he first held British-American dual citizenship. In 2014, he acknowledged he was disputing a demand for capital gains tax from the US tax authorities on a property that he inherited in the United Kingdom,^[751][752] which ultimately he paid.^[753] In February 2015, he announced his intention to renounce his US citizenship to demonstrate his loyalty to the UK,^[754] which he did in 2016.^[755] Johnson has a knowledge of French, Italian, German, Spanish,^[93] Latin, and Ancient Greek,^[756] frequently employing and alluding to classical references in both his newspaper columns and his speeches.^[730] His favourite movie is The Godfather, due to “the multiple retribution killings at the end”.^[757]

Purnell said Johnson was a “highly evasive figure” when it came to his personal life,^[758] who remained detached from others and who had very few if any intimate friends.^[759] Among friends and family, Johnson is more commonly known as Al (short for his forename Alexander), rather than his middle name Boris.^[760]

In 2007, Johnson said he had smoked cannabis before he went to university.^[761] He has also said he had used cocaine.^[762] Johnson partakes in cycling, tennis and pilates, and was formerly an avid runner before having to give it up due to knee issues.^[763] Johnson’s weight has fluctuated throughout his career; he was considered obese in 2018 and overweight in 2020, and has spoken of making efforts to lose weight.^[763][764]

Religion

Johnson speaking at Westminster Abbey’s Commonwealth Day Service, 2020

Johnson was baptised a Catholic and later confirmed into the Church of England,^[55] but has said that his faith “comes and goes”^[765] and that he is not a serious practising Christian.^[766] In 2020, his son Wilfred was baptised Catholic, prompting suggestions that Johnson had returned to Catholicism.^[767] Johnson and Symonds married in a Catholic ceremony at Westminster Cathedral on 29 May 2021.^[768] To be married in the Catholic Church, Johnson needed to have his two previous marriages proven to be invalid by reason of lack of canonical form. Since he was baptised Catholic, but his previous weddings were not conferred by the Catholic Church, they are considered putatively invalid.^[769][770]

Johnson holds ancient Greek statesman and orator Pericles as a personal hero.^[771][772] According to Johnson’s biographer, Andrew Gimson, regarding ancient Greek and Roman polytheism: “it is clear that [Johnson] is inspired by the Romans, and even more by the Greeks, and repelled by the early Christians”.^[773] Johnson views secular humanism positively and sees it as owing more to the classical world than to Christian thinking.^[774] However, in 2021, Johnson was asked if he held pre-Christian beliefs, which he denied, saying, “Christianity is a superb ethical system and I would count myself as a kind of very, very bad Christian[.] No disrespect to any other religions, but Christianity makes a lot of sense to me.”^[775]

Relationships

Johnson with his then-fiancée Carrie Symonds at the 2020 Commonwealth Day service

In 1987, Johnson married Allegra Mostyn-Owen, daughter of the art historian William Mostyn-Owen and Italian writer Gaia Servadio.^[778] The couple’s marriage ended in divorce or annulment in 1993^[f] and 12 days later Johnson married Marina Wheeler, a barrister, daughter of journalist and broadcaster Charles Wheeler.^[782] Five weeks later, Wheeler and Johnson’s first child was born.^[783][784] The Wheeler and Johnson families have known each other for decades,^[785] and Marina Wheeler was at the European School, Brussels, at the same time as her future husband. They have four children: Lara Lettice, Milo Arthur, Cassia Peaches, and Theodore Apollo.^[786]

Between 2000 and 2004, Johnson had an affair with Spectator columnist Petronella Wyatt when he was its editor, resulting in a terminated pregnancy and a miscarriage.^[180] In April 2006, the News of the World alleged that Johnson was having an affair with Guardian journalist Anna Fazackerley. The pair did not comment and shortly afterwards Johnson employed Fazackerley.^[191][192]

In 2009, Johnson fathered a daughter with Helen Macintyre, an arts consultant. In 2013, the Court of Appeal discharged an injunction banning reporting of his daughter’s existence. The judge ruled the public had a right to know about Johnson’s “reckless” behaviour.^{[229][787][788]} There had been speculation that he may have had another child from an extramarital affair due to an appeal court judge stating in 2013, “the father’s infidelities resulted in the conception of children on two occasions”.^[789] In September 2021, after years of obfuscation, Johnson stated that he had six children, thereby denying the existence of any further illegitimate children.^[790]

In September 2018, Johnson and Wheeler issued a statement confirming that after 25 years of marriage they had separated “several months ago”, and had begun divorce proceedings.^[791] They reached a financial settlement in February 2020,^[792] and the divorce was finalised by November 2020.^[793]

In October 2020, Jennifer Arcuri, asked whether her ‘friendship’ with Johnson was in fact an affair, said “I think that goes without saying … But I’m not going to talk about it.”^[794] In March 2021, she went into more detail about the alleged affair in an interview with the Sunday Mirror, saying it lasted from 2012 to 2016.^[795][796]

In 2019, Johnson was living with Carrie Symonds, the daughter of Matthew Symonds, co-founder of The Independent newspaper. Symonds had worked for the Conservative party since 2009 and worked on Johnson’s 2012 campaign to be re-elected as Mayor.^[797] On 29 February 2020, Johnson and Symonds announced they had become engaged in late 2019, and that Symonds was expecting a baby in early summer.^[798] Their son, Wilfred Lawrie Nicholas Johnson,^[799] was born on 29 April 2020 at University College Hospital in London.^[800][801]

On 29 May 2021, Johnson married Symonds in a secret ceremony at Westminster Cathedral attended by 30 guests,^[768][802] becoming the first prime minister to marry in office since Lord Liverpool married Mary Chester in 1822.^[803] On 31 July 2021, it was announced that they were expecting their second child together after Carrie suffered a miscarriage earlier that year.^[804] Their daughter, Romy Iris Charlotte Johnson,^[805] was born on 9 December 2021 at an NHS London hospital.^[806]

Family and ancestors

Boris and his younger brother Leo in 2013

Johnson is the eldest of the four children of Stanley Johnson, a former Conservative member of the European Parliament and an employee of the European Commission and the World Bank, and the painter Charlotte Johnson Wahl (née Fawcett),^[24] the daughter of Sir James Fawcett, a barrister^[807][808] and president of the European Commission of Human Rights.^[809] His younger siblings are Rachel Johnson, a writer and journalist; Leo Johnson, a partner specialising in sustainability at accountancy firm PricewaterhouseCoopers;^[810] and Jo Johnson, ex-minister of state and former Conservative MP for Orpington, who resigned from his brother’s government in September 2019^[473] and is now a member of the House of Lords. Johnson’s stepmother, Jenny, the second wife of his father Stanley, is the stepdaughter of Teddy Sieff, the former chairman of Marks & Spencer.^[811] Having been a member of the Conservatives between 2008 and 2011, Rachel Johnson joined the Liberal Democrats in 2017.^[812] She stood as a candidate for Change UK in the 2019 European Elections.^[813] Johnson also has two half-siblings, Julia and Maximilian, through his father’s later marriage to Jennifer Kidd.^[814][815]

Johnson’s paternal great-grandfather was the Ottoman Interior Minister and journalist Ali Kemal who was of Turkish-Circassian origin^{[816][817][818]} and a secular Muslim. Johnson’s paternal grandfather, Wilfred Johnson, Ali Kemal’s son, was an RAF pilot in Coastal Command during the Second World War.^[819] His father’s other ancestry includes English, German and French; one of his German ancestors was said to be the illegitimate daughter of Prince Paul of Württemberg and thus a descendant of King George II of Great Britain.^[820] This would make him and Elizabeth II sixth cousins twice removed. Through Mary of Teck’s connection to Duke Frederick II Eugene of Württemberg, they would in that case also have a closer genealogical link as fifth cousins twice removed. Johnson’s mother is the granddaughter of Elias Avery Lowe, a palaeographer, who was a Russian Jewish immigrant to the US,^[821] and Pennsylvania-born Helen Tracy Lowe-Porter, a translator of Thomas Mann.^[822] Referring to his varied ancestry, Johnson has described himself as a “one-man melting pot” with a combination of Abrahamic religious great-grandparents.^[823] Johnson was given the middle name “Boris” after a White Russian émigré named Boris Litwin, who was a friend of his parents.^[23] An episode of Who Do You Think You Are? explored the German origins of his middle name Pfeffel.^{[5][824][825]} Through this family line, Johnson is a descendant in the seventh generation of Anna Catharina Bischoff, whose mummified corpse was found in 1975 and identified in 2018.^[826][827]

Reception

In 2011, Purnell described Johnson as “the most unconventional, yet compelling politician of the post-Blair era” and that he was “beloved by millions and recognised by all”.^[758] Giles Edwards and Jonathan Isaby commented Johnson appealed to “a broad cross-section of the public”,^[828] with his friends characterising him as a “Heineken Tory” who can appeal to voters that other Conservatives cannot (a reference to the Heineken beer advertisement).^[13] Gimson expressed the view that “people love him because he makes them laugh”,^[12] noting that he had become “the darling of the Tory rank and file”.^[829]

A protest following the Cambridge Analytica scandal, 29 March 2018

Purnell recognised that during the 2008 mayoral election he was “polarising opinions to the extreme”,^[830] with critics viewing him as “variously evil, a clown, a racist and a bigot”.^[17] Writing in The Guardian, journalist Polly Toynbee referred to him as a “jester, toff, self-absorbed sociopath and serial liar”,^[831] while Labour politician Hazel Blears called him “a nasty right-wing elitist, with odious views and criminal friends”.^[15] He was accused of sexism and homophobia by social media users and members of the LGBT community after referring to Labour leader Jeremy Corbyn as “a big girl’s blouse”^[832][833] and former prime minister David Cameron as a “girly swot”.^[834] Cameron has said of Johnson: “The thing about the greased piglet is that he manages to slip through other people’s hands where mere mortals fail.”^[835]

From 2016, Johnson evoked comparisons (both ideological and physical) with United States President Donald Trump.^{[701][702][836][703]} In June 2016, Nick Clegg described him as “like Donald Trump with a thesaurus”,^[837] while fellow Conservative MP Kenneth Clarke described him as a “nicer Donald Trump”.^[838] Trump acknowledged the comparison, saying British people refer to Johnson as “Britain Trump”.^[839] Johnson was critical of Trump on several occasions before Trump’s election;^[316][840] he praised Trump as president,^[841] but disagreed with some of his policies.^[842][843]

Johnson has been described as a divisive and controversial figure in British politics.^{[844][10][11]} In 2018, The Economist described Johnson as “the most irresponsible politician the country has seen for many years”.^[845] In 2019, The Irish Times described him as “a deeply polarising figure, cherished by many older Conservatives but viewed by others as a serial liar and an amoral opportunist who sold Brexit to the British people on the basis of false promises”.^[19] In 2019, Johnson’s former boss at The Daily Telegraph Max Hastings described him as “a brilliant entertainer”, but accused him of “[caring] for no interest save his own fame and gratification”, criticised his leadership abilities and described him as “unfit for national office”.^[846]

Lying

Johnson has been accused of lying or making untruthful or misleading statements throughout his career.^[847] BBC News described this as a strategy to “bamboozle the listener with a blizzard of verbiage”,^[848] and a 2021 analysis in The Atlantic suggested Johnson’s communication style was a honed political skill that contributed to his popularity.^[703] In 2019, The Independent listed his “most notorious untruths”, which included fabricating a quote whilst at The Times for which he was sacked, creating Euromyths while working for The Daily Telegraph in Brussels, misrepresenting events during the Hillsborough disaster while the editor of The Spectator, lying to Michael Howard about his extramarital affair and promising that leaving the EU would provide £350 million per week for the NHS.^[849] The Guardian noted that Johnson “almost never corrects the record in the chamber” and that while Johnson’s spokespeople insist he follows the Ministerial Code of which honesty is part of, “No 10 will sometimes acknowledge that an error was made, but more usually brushes aside the complaint or argues that Johnson was misunderstood”.^[850]

Writing in the Times Literary Supplement, the scholar and former politician Rory Stewart observed that Johnson is “the most accomplished liar in public life. Perhaps the best liar ever to serve as prime minister. He has mastered the use of error, omission, exaggeration, diminution, equivocation and flat denial. He has perfected casuistry, circumlocution, false equivalence and false analogy. He is equally adept at the ironic jest, the fib and the grand lie; the weasel word and half-truth; the hyperbolic lie, the obvious lie and the bullshit lie.”^{[851][852][853][854]} In 2021, the political journalist and author Peter Oborne published a book about the lies told by Johnson, in which he wrote “I have never encountered a senior British politician who lies and fabricates so regularly, so shamelessly and so systematically as Boris Johnson”.^[855] Opposition MPs Dawn Butler and Ian Blackford have both openly called Johnson a liar in the House of Commons.^[856][857] Laura Kuenssberg, political editor for BBC News, noted that it was “rare for opposition parties to accuse a prime minister, on the record, of lying”.^[848] In January 2022, Labour leader Keir Starmer accused Johnson of lying about a Downing Street party during lockdown in May 2020.^[858] Speaking in the Commons on 31 January 2022, Johnson made a false accusation against Starmer about not prosecuting the serial sex offender Jimmy Savile when Starmer was Director of Public Prosecutions.^{[859][860][861]}

In April 2022 a poll by JLPartners found voters most frequently described the prime minister as a, ‘liar’ followed by, ‘incompetent’ and, ‘untrustworthy’. Only 16% of respondents described Johnson with positive language while over 70% used negative language.^[862]

Allegations of racism and Islamophobia

In August 2018, The Daily Telegraph published a satirical article by Johnson criticising the then newly implemented Danish law against the wearing of the burqa or niqab. In it, he defended the right of women to wear whatever they chose. He agreed the burqa is oppressive and that “it is weird and bullying to expect women to cover their faces” and also commented that he could “find no scriptural authority for the practice in the Koran” and that it seemed “absolutely ridiculous that people should choose to go around looking like letter boxes” and that “[i]f a female student turned up at school or at a university lecture looking like a bank robber” that he “should feel fully entitled—like Jack Straw—to ask her to remove it so that [he] could talk to her properly.”^[863] The Muslim Council of Britain (MCM) accused Johnson of “pandering to the far right”, while Conservative peer Baroness Warsi accused him of dog-whistle politics.^[864][865] Several senior Conservatives, including May, called on Johnson to apologise.^[866][867] Others, such as MP Nadine Dorries, argued that his comments did not go far enough and that face veils should be banned.^[868] A Sky News poll found 60% thought Johnson’s comments were not racist, to 33% who did; 48% thought he should not apologise, while 45% thought he should.^[869] An independent panel was set up to review Johnson’s comments.^[870] In December, the panel cleared him of wrongdoing, stating that while his language could be considered “provocative”, he was “respectful and tolerant” and was fully entitled to use “satire” to make his point.^[871]

Writing for the Telegraph in 2002, Johnson referred to a visit by then prime minister Tony Blair: “What a relief it must be for Blair to get out of England. It is said that the Queen has come to love the Commonwealth, partly because it supplies her with regular cheering crowds of flag-waving piccaninnies”, in the same article he referred to African people as having “watermelon smiles”.^[872]

In his 2004 comic novel Seventy-Two Virgins, Johnson described the thoughts of a black parking inspector who had been subjected to racist abuse: “Faced with such disgusting behaviour, some traffic wardens respond with a merciless taciturnity. The louder the rant of the traffic offenders, the more acute are the wardens’ feelings of pleasure that they, the stakeless, the outcasts, the niggers, are a valued part of the empire of law, and in a position to chastise the arrogance and selfishness of the indigenous people.” In the same book, the narrator refers to the media being controlled by Jewish oligarchs.^[873]

In September 2019, Labour MP Tanmanjeet Singh Dhesi called on Johnson to apologise for the comments he had made about burqa-wearing Muslim women in the Telegraph. Johnson declined to apologise, stating that his remarks had come as part of a “strong liberal defence of everybody’s right to wear whatever they want.”^[874]

According to Dave Hill in The Guardian, Johnson’s views on Islam have evolved. After the 2005 bombings, he questioned the loyalty of British Muslims and said Islamophobia was a “natural reaction”. But by 2008, he blamed terrorism on a minority of Muslims who distort the Qur’an. And in 2009, he urged Britons to visit their local mosques and learn more about Islam.^[875]

Depictions

This section contains a list of miscellaneous information. Please relocate any relevant information into other sections or articles. (February 2022)

The political career of Johnson has been the subject of several television docudramas:

• Stuart McQuarrie in the 2005 television film A Very Social Secretary^[876]
• Christian Brassington in the More4 drama documentary When Boris Met Dave^[877]
• Will Barton in the 2017 BBC-produced drama Theresa vs. Boris: How May Became PM^[878][879]
• Richard Goulding in the 2019 HBO and Channel 4 drama Brexit: The Uncivil War^[880][881]

Johnson’s bumbling mannerisms and distinctive hairstyle have also made him the subject of parody:

• In the 2008–2012 children’s TV cartoon series Ben and Holly’s Little Kingdom, the mayor of Fairy Town, voiced by Alexander Armstrong, is based on Johnson, who was mayor of London at the time.
• Johnson is voiced by Lewis MacLeod in the fourth and fifth series of 2DTV^[882]
• MacLeod also voices Johnson in Newzoids^[883]
• Johnson is portrayed as half-man and half dog, who would engage in acts of canine behaviour, chasing his tail rather than answering questions, in Headcases. He is voiced by Jon Culshaw^[884]
• In 2019, James Corden portrayed Johnson in a sketch on Saturday Night Live^[885]
• In the 2020 revival of Spitting Image, Johnson’s puppet is voiced by Matt Forde^[886]

Johnson has been the subject of British music and music media:

• Singer Robbie Williams portrays Boris Johnson in the music video for his 2020 festive single Can’t Stop Christmas^[887]
• Johnson was the focus of 2020 song “Boris Johnson Is a Fucking Cunt” by Kunt and the Gang,^[888] which reached number five on the UK Singles Chart.^[889]

Honours

• Honorary degree of Doctor of Laws (LLD) from Brunel University London, 2007^[890]
• Honorary Fellowship of the Royal Institute of British Architects (Hon FRIBA),^[891] 2011^[892]
• Honorary Australian of the Year in the UK, 26 January 2014^[893][894]
• Sworn in as a Member of Her Majesty’s Most Honourable Privy Council on 15 July 2016, upon his appointment as Foreign Secretary. This gave him the honorific title “The Right Honourable” for life.^[895]
• Medical Education Ig Nobel Prize, 2020.^[896]

Bibliography

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• Lend Me Your Ears (HarperCollins, 2003) ISBN 978-0-00-717224-5
• Seventy-Two Virgins (HarperCollins, 2004) ISBN 978-0-00-719590-9
• Aspire Ever Higher / University Policy for the 21st century (Politeia, 2006)
• The Dream of Rome (HarperCollins, 2006) ISBN 978-0-00-722441-8
• Have I Got Views For You (HarperPerennial, 2006) ISBN 978-0-00-724220-7
• Life in the Fast Lane: The Johnson Guide to Cars (HarperPerennial, 2007) ISBN 978-0-00-726020-1
• The Perils of the Pushy Parents: A Cautionary Tale (HarperPress 2007) ISBN 978-0-00-726339-4
• Johnson’s Life of London (HarperPress 2011) ISBN 978-0-00-741893-0
• The Churchill Factor (Hodder & Stoughton 2014) ISBN 978-1-44-478302-5

See also

• Electoral history of Boris Johnson
• Premiership of Boris Johnson
• Racism in the UK Conservative Party § Accusations against Boris Johnson

Notes

1. ^ Deputised as First Secretary of State between July 2019 and September 2021; as Deputy Prime Minister since September 2021.
2. ^ Formally, Parliament is prorogued by the monarch (Queen Elizabeth II) on the advice of the prime minister; it is a common legal fiction in the UK that many executive functions of the prime minister are formally carried out by the monarch on the prime minister’s “advice”, which is effectively the legal instrument by which the prime minister carries out the function. It was this advice of Johnson’s that was ruled unlawful, not the actions of the Queen.^[6]
3. ^ Commission Regulation (EC) No. 2257/94 introduced the requirement for bananas to be “free from malformation or abnormal curvature”; different standards applied to different classes of banana.^[98]
4. ^ The EU introduced limits on the power of vacuum cleaners in 2014.^[100][101]
5. ^ This was a reduction on the 2035 target set in February that year, which brought forward the previous deadline of 2040.^[618]
6. ^ Sources differ on whether the marriage ended in divorce^[779][780] or with an annulment.^[110][781]

References

Footnotes

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Further reading

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External links

• Boris Johnson official website
• Profile at Parliament of the United Kingdom
• Contributions in Parliament at Hansard
• Boris Johnson column archives at The Daily Telegraph
• Portraits of Boris Johnson at the National Portrait Gallery, London
• Works by or about Boris Johnson in libraries (WorldCat catalog)
• Appearances on C-SPAN
• Boris Johnson on the Muck Rack journalist listing site

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