Barrière d’Enfer
La Barrière d’Enfer ( anglais : Gate of Hell ) est une paire de maisons de péage à Paris qui servaient autrefois de porte à travers le Mur des Fermiers Généraux ( Mur des Fermiers Généraux ) à l’emplacement actuel de la Place Denfert-Rochereau .
Barrière d’Enfer | |
Les deux bâtiments qui composent la Barrière d’Enfer | |
Localisation à Paris | |
Coordonnées | 48°50′02′′N 2°19′56′′E / 48.8339°N 2.3321°E / 48,8339 ; 2.3321Coordonnées : 48°50′02′′N 2°19′56′′E / 48.8339°N 2.3321°E / 48,8339 ; 2.3321 |
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Emplacement | Paris, France |
Designer | Claude Nicolas Ledoux |
Taper | Porte de péage |
Date d’achèvement | 1787 |
Origine du nom
Le nom “Barrière d’Enfer” vient de la rue “Rue d’Enfer” (aujourd’hui appelée “Rue Denfert-Rochereau) qui y mène après avoir traversé la rue de Faubourg-Saint Jacques. Certains historiens pensent que la rue a été nommée parce qu’elle était « un lieu de débauche et de brigandage », alors que d’autres pensent que le nom proviendrait d’une corruption du latin via inférieure (contrairement à la rue Saint-Jacques, qui était connue sous le nom de via supérieure ) [1] Selon Michel Roblin, le nom peut être dérivé du surnom en fer (“de fer”) donné à une porte sur le mur de Philippe II Auguste [2] [ 3]
Histoire
Les deux pavillons néo-classiques qui composent le Barrière ont été construits en 1787 par l’architecte Claude Nicolas Ledoux , et existent encore tous les deux. Les bâtiments sont décorés de frises représentant des danseuses sculptées par Jean Guillaume Moitte . [4] Les maisons de péage ont été conçues pour percevoir l’ octroi , ou taxes sur les marchandises entrant dans la ville. [ citation nécessaire ]
Les rues principales issues de la barrière d’Enfer étaient le boulevard d’Enfer (aujourd’hui une partie du boulevard Raspail ), la rue d’Enfer et le boulevard Saint-Jacques. [ citation nécessaire ]
Le troisième acte de l’opéra La Bohème de Giacomo Puccini met en scène Mimi quittant la ville par la barrière d’Enfer pour se rendre dans une taverne. [ citation nécessaire ]
La Barrière est également mentionnée dans le roman de Victor Hugo Les Misérables :
« Comment ces enfants sont-ils venus là ? Peut-être s’étaient-ils échappés de quelque corps de garde entrouvert ; peut-être dans les environs, à la barrière d’Enfer, ou sur l’esplanade de l’Observatoire, ou dans le carrefour voisin, dominé par le fronton sur lequel on pouvait lire : invenerunt parvulum pannis involutum [“ils découvrirent l’enfant enveloppé de langes”], il y avait quelque baraque de saltimbanque d’où ils s’étaient enfuis […].” Un des bâtiments qui définit la Barrière d’Enfer.
La description
Le Barrière se compose de deux immeubles identiques de part et d’autre de l’avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy, elle-même située dans l’axe de l’avenue Denfert-Rochereau et de l’avenue du Général-Leclerc.
L’entrée des catacombes au pavillon oriental.
- Le n°3 (bâtiment Est) est le bâtiment de l’Inspection Générale des Carrières. L’entrée des Catacombes de Paris se situe à côté du bâtiment n°1.
- Le n ° 4 (le bâtiment ouest) abrite le service des autoroutes. Sous le bâtiment à partir d’août 1944 se trouvait le quartier général du colonel Henri Rol-Tanguy , d’où il donna les ordres relatifs à la Résistance française et à la Libération de Paris .
En commémoration, une partie de la place Denfert-Rochereau entre les deux bâtiments est rebaptisée avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy le 15 mars 2004 [5] à l’occasion du soixantième anniversaire de la Libération de Paris. [ citation nécessaire ]
Références
- ↑ Lazare, Félix ; Lazare, Louis (1884). Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et ses monuments . Paris : Éditions Maisonneuve & Larose. p. 201 . ISBN 2-7068-1098-X.
- ^ Fauré, Alain (2000). Paris au diable Vauvert, ou la Fosse aux lions (en français). France : Société française d’histoire urbaine. p. 149–169.
- ^ Roblin, Michel (1985). Quand Paris était à la campagne. Origines rurales et urbaines des 20 arrondissements . Paris : Picard. p. 88–89. ISBN 9782708401341.
- ^ Gramaccini, Gisèle (1993). Jean-Guillaume Moitte (1746-1810) : Leben und Werk [ Jean-Guillaume Moitte (1746-1810) : La vie et l’œuvre ] (en allemand). Berlin : Akademie Verlag. p. 44–45. ISBN 978-3050023731.
- ^ “Avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy” . paris.fr . Nomenclature officielle des rues de Paris. La ville de Paris. 2006-11-29 . Récupéré le 17/09/2010 .
Remarques
Cet article a été traduit en grande partie à partir du matériel correspondant sur fr: Barrière d’Enfer .