Sport extrême

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Les sports d’action , les sports d’aventure ou les sports extrêmes sont des activités perçues comme comportant un degré de risque élevé. [1] [2] [3] Ces activités impliquent souvent de la vitesse, de la hauteur, un haut niveau d’effort physique et un équipement hautement spécialisé. [1] Le tourisme extrême chevauche le sport extrême ; Les deux partagent l’attraction principale, la « poussée d’ adrénaline » causée par un élément de risque , et différant principalement par le degré d’engagement et de Professionnalisme .

Un grimpeur de glace en solo libre sur une pente de glace raide, avec un équipement de sécurité personnel (comme un casque) mais complètement sans corde ni aucune forme de protection contre les chutes

Définition

La définition des sports extrêmes n’est pas exacte et l’origine des termes n’est pas claire, mais elle a gagné en popularité dans les années 1990 lorsqu’elle a été reprise par des sociétés de marketing pour promouvoir les X Games et lorsque Extreme Sports Channel et Extreme International ont été lancés. Plus récemment, la définition couramment utilisée à partir de la recherche est “une activité compétitive (de comparaison ou d’auto-évaluation) dans laquelle le participant est soumis à des défis physiques et mentaux naturels ou inhabituels tels que la vitesse, la hauteur, la profondeur ou les forces naturelles et où des un traitement cognitif perceptif peut être nécessaire pour un résultat positif » par le Dr Rhonda Cohen (2012). [4] [5]

Alors que l’utilisation du terme “sport extrême” s’est répandue partout pour décrire une multitude d’activités différentes, on peut se demander exactement quels sports sont considérés comme “extrêmes”. Il existe cependant plusieurs caractéristiques communes à la plupart des sports extrêmes. [6] Bien qu’ils ne soient pas le domaine exclusif des jeunes, les sports extrêmes ont tendance à avoir une cible démographique plus jeune que la moyenne. Les sports extrêmes sont également rarement sanctionnés par les écoles pour leur programme d’éducation physique . [7] Les sports extrêmes ont tendance à être plus solitaires que la plupart des sports traditionnels populaires [8] (le rafting et le paintball sont des exceptions notables, car ils se pratiquent en équipe).

Les activités classées par les médias comme sports extrêmes diffèrent des sports traditionnels en raison du nombre plus élevé de variables intrinsèquement incontrôlables. Ces variables environnementales sont souvent liées aux conditions météorologiques et au terrain, notamment le vent, la neige, l’eau et les montagnes. Parce que ces phénomènes naturels ne peuvent pas être contrôlés, ils affectent inévitablement le résultat de l’activité ou de l’événement donné.

Lors d’un événement sportif traditionnel, les athlètes s’affrontent dans des circonstances contrôlées. Bien qu’il soit possible de créer un événement sportif contrôlé tel que les X Games, il existe des variables environnementales qui ne peuvent pas être maintenues constantes pour tous les athlètes. Les exemples incluent les conditions de neige changeantes pour les planchistes , la qualité de la roche et de la glace pour les grimpeurs , et la hauteur et la forme des vagues pour les surfeurs .

Alors que les critères traditionnels de jugement sportif peuvent être adoptés lors de l’évaluation des performances (distance, temps, score, etc.), les pratiquants de sports extrêmes sont souvent évalués sur des critères plus subjectifs et esthétiques. [9] Cela se traduit par une tendance à rejeter les méthodes de jugement unifiées, différents sports employant leurs propres idéaux [10] et ayant en effet la capacité de faire évoluer leurs normes d’évaluation avec les nouvelles tendances ou évolutions dans le sport.

Classification

Bien que la définition exacte et ce qui est inclus comme sport extrême soit discutable, certains ont tenté de faire une classification pour les sports extrêmes. [11]

Un argument est que pour être qualifié de «sport extrême» , les deux termes d’expression doivent être remplis;

  • « sport » : Le participant doit disposer d’une habileté et/ou d’une capacité physique considérables pour éviter une mauvaise exécution de l’activité ;
  • extrême ” : la mauvaise exécution de l’activité doit entraîner un risque considérable de blessures physiques graves pour le participant ;

Selon cette définition, être passager dans une promenade en bateau à moteur dans un canyon ne répondra pas aux exigences, car les compétences requises concernent le pilote et non les passagers. « Recherche de sensations fortes » pourrait être une qualification plus appropriée que « sport extrême » ou « sport d’action » dans ces cas. [ citation nécessaire ]

Histoire

L’origine de la divergence des termes « sports extrêmes » et « sports » pourrait remonter aux années 1950 dans l’apparition d’une expression habituellement, mais à tort, attribuée à Ernest Hemingway . [12] L’expression est;

Il n’y a que trois sports : la tauromachie, la course automobile et l’alpinisme ; tout le reste n’est que jeux.

L’implication de l’expression était que le mot “sport” définissait une activité dans laquelle une personne pouvait être tuée. Les autres activités étant qualifiées de “jeux”. L’expression a peut-être été inventée par l’écrivain Barnaby Conrad ou l’auteur automobile Ken Purdy . [12]

Lancement de Deltaplane depuis le mont Tamalpais

Le Dangerous Sports Club de L’université d’Oxford , en Angleterre , a été fondé par David Kirke, Chris Baker, Ed Hulton et Alan Weston . Ils ont d’abord attiré l’attention du grand public en inventant le saut à l’élastique moderne , en effectuant les premiers sauts modernes le 1er avril 1979, depuis le pont suspendu de Clifton , à Bristol, en Angleterre . Ils ont suivi l’effort de Clifton Bridge avec un saut du Golden Gate Bridge à San Francisco, en Californie (y compris le premier saut à l’élastique féminin de Jane Wilmot), et avec un saut télévisé du Royal Gorge Suspension Bridge au Colorado ., sponsorisé par et télévisé sur le programme télévisé américain populaire That’s Incredible! Le saut à l’élastique a été traité comme une nouveauté pendant quelques années, puis est devenu un engouement pour les jeunes, et est maintenant une industrie établie pour les amateurs de sensations fortes.

Le Club a également été le pionnier d’une forme surréaliste de ski, organisant trois événements à Saint-Moritz , en Suisse , au cours desquels les concurrents devaient concevoir une sculpture montée sur des skis et la descendre d’une montagne. L’événement a atteint ses limites lorsque le Club est arrivé à Saint-Moritz avec un bus à impériale londonien , voulant l’envoyer sur les pistes de ski, et les gestionnaires de la station suisse ont refusé.

Parmi les autres activités du club figuraient des expéditions en Deltaplane à partir de volcans actifs ; le lancement de sphères géantes (20 m) en plastique avec des pilotes suspendus au centre ( zorbing ) ; vol en ULM ; et le BASE jumping (au début de ce sport).

Au cours des dernières décennies, le terme sport extrême a été davantage promu après le lancement de Extreme Sports Channel , Extremesportscompany.com, puis des X Games, un événement multisports créé et développé par ESPN . [13] [14] Les premiers X Games (connus sous le nom de 1995 Extreme Games) ont eu lieu à Newport , Providence , Mount Snow et Vermont aux États-Unis. [15] [16]

Certains sports extrêmes remontent clairement à d’autres sports extrêmes, ou à des combinaisons de ceux-ci. Par exemple, la Planche à voile est née de la volonté d’équiper une planche de surf du système de propulsion d’un voilier (mât et voile). Le kitesurf quant à lui a été conçu en combinant le système de propulsion du kite buggy (un parafoil ) avec les planches bidirectionnelles utilisées pour le wakeboard . Le wakeboard est quant à lui dérivé du snowboard et du Ski nautique .

Commercialisation

Snowboarder tombe d’une corniche.

Certains prétendent [17] que la distinction entre un sport extrême et un sport conventionnel relève autant du marketing que du niveau de dangerosité ou de l’adrénaline générée. Par exemple, le rugby à XV est à la fois dangereux et porteur d’adrénaline mais n’est pas considéré comme un sport extrême en raison de son image traditionnelle, et parce qu’il n’implique pas de vitesse élevée ou d’intention de faire des cascades (les critères esthétiques mentionnés ci-dessus) et aussi pas de variables environnementales changeantes pour les athlètes.

Motivation

Selon certains, une caractéristique de ces activités est leur prétendue capacité à induire une montée d’ adrénaline chez les participants. [18] Cependant, le point de vue médical est que la précipitation ou l’euphorie associée à l’activité n’est pas due à la libération d’adrénaline en réponse à la peur, mais à l’augmentation des niveaux de dopamine , d’ endorphines et de sérotonine en raison du niveau élevé d’effort physique. . [19] De plus, des études récentes suggèrent que le lien entre l’adrénaline et les «vrais» sports extrêmes est provisoire. [20] [21]L’étude de Brymer et Gray a défini les «vrais» sports extrêmes comme une activité de loisir ou de loisirs où le résultat le plus probable d’un accident ou d’une erreur mal géré était la mort. Cette définition a été conçue pour séparer le battage marketing de l’activité.

Le vol en wingsuit est une activité récente.

Eric Brymer [22] a également découvert que le potentiel de diverses expériences humaines extraordinaires, dont beaucoup sont parallèles à celles trouvées dans des activités telles que la méditation, était une partie importante de l’expérience de sport extrême. Ces expériences sortent les participants de leur zone de confort et sont souvent réalisées en conjonction avec des voyages d’aventure .

Certains sports existent depuis des décennies et leurs partisans s’étendent sur plusieurs générations, certains devenant des personnalités bien connues. L’escalade et l’escalade sur glace ont donné naissance à des noms publiquement reconnaissables comme Edmund Hillary , Chris Bonington , Wolfgang Güllich et plus récemment Joe Simpson . Un autre exemple est le surf, inventé il y a des siècles par les habitants de la Polynésie , il deviendra le sport national d’ Hawaii . [23]

Les personnes handicapées participent à des sports extrêmes. Des organisations à but non lucratif telles que Adaptive Action Sports cherchent à accroître la sensibilisation à la participation aux sports d’action par les membres de la communauté des personnes handicapées, ainsi qu’à accroître l’accès aux technologies adaptatives qui rendent la participation possible et à des compétitions telles que les X Games. [ langage promotionnel ] [24] [25]

Mortalité, santé et sensations fortes

Les sports extrêmes peuvent être perçus comme extrêmement dangereux, propices à la mort, à la quasi-mortalité et à d’autres blessures graves. Le risque perçu dans un sport extrême a été considéré comme une partie quelque peu nécessaire de son attrait, [26] qui est en partie le résultat de la pression exercée sur les athlètes pour qu’ils gagnent plus d’argent et offrent un maximum de divertissement. [27]

Alors qu’il tentait une boucle avant dans des conditions de tempête surpuissantes au large de la Cantabrie , en Espagne, un véliplanchiste sautant des vagues est catapulté dans un double flip élevé

Les sports extrêmes sont une sous-catégorie de sports qui sont décrits comme tout type de sport “d’un caractère ou d’un genre le plus éloigné de l’ordinaire ou de la moyenne”. [28] Ces types de sports comportent souvent un risque potentiel de blessures physiques graves et permanentes, voire de décès. [29] Cependant, ces sports ont également le potentiel de produire des avantages considérables sur la santé mentale et physique et offrent aux individus la possibilité de s’engager pleinement dans la vie. [21]

Les sports extrêmes déclenchent la libération de l’ adrénaline , une hormone qui peut faciliter la réalisation de cascades. [30] On pense que la mise en œuvre de sports extrêmes sur des patients en santé mentale améliore leur perspective et leur reconnaissance des aspects de la vie. [29]

Dans les sports d’aventure en plein air, les participants peuvent ressentir l’émotion d’un frisson intense, généralement associé aux sports extrêmes. [31] Même si certains sports extrêmes présentent un niveau de risque plus élevé, les gens choisissent toujours de se lancer dans l’expérience des sports extrêmes pour le plaisir de l’adrénaline. Selon Sigmund Freud , nous avons un «désir de mort» instinctif, qui est un désir inné inconscient de nous détruire, prouvant que dans la recherche du frisson, le danger est considéré comme agréable. [32]

Capabilité et sports extrêmes

La bourse d’études pour personnes handicapées peut aider à remettre en question la signification du mot «extrême» dans «sports extrêmes». La chercheuse Sarah Jaquette Ray décrit comment le risque dans les sports d’aventure dépend de la menace du handicap , ce qui donne un sens aux efforts « extrêmes », tandis que l’accent mis par la culture de l’aventure sur la forme physique rend souvent les personnes handicapées invisibles au sein de la communauté des sports extrêmes. [33] De cette façon, la culture du sport extrême est en fait définie par le capacitisme .

Jaquette Ray écrit également sur la contradiction présentée par la technologie dans la culture du risque en plein air : le handicap est souvent compris comme la dépendance à l’égard d’équipements non naturels, mais les sports extrêmes dépendent profondément de l’équipement et sont toujours considérés comme une forme de performance humaine “naturelle”. [33] Les technologies qui rendent le plein air accessible aux personnes handicapées sont qualitativement différentes des technologies utilisées dans les sports extrêmes, et pourtant seules les premières sont considérées comme non naturelles. [33] Cette contradiction révèle la peur du handicap de la culture de l’aventure, car le handicap est fondamentalement une question de dépendance vis-à-vis des autres et de la technologie. [33] Écrivain et érudit Eli Clarea beaucoup écrit sur son expérience du handicap en plein air, déclarant : « Une partie de la réclamation d’un handicap consiste à choisir ce travail en cours désordonné et imparfait appelé interdépendance ». [34]

Liste des sports extrêmes

  • BMX [35]
  • Bodyboard [36]
  • Saut à l’élastique [37]
  • Canyoning [36]
  • Plongée souterraine [38]
  • Pogo extrême [37]
  • Ski extrême [37]
  • Flowriding [39]
  • Freeride (VTT) [37]
  • Course libre [37]
  • Freeski [38]
  • Trottinette freestyle [38]
  • Ski acrobatique [35]
  • Deltaplane [38]
  • Escalade sur glace [37]
  • Plongée sous glace [38]
  • Voile sur glace [37]
  • Patinage en ligne [35]
  • Triathlon d’homme de fer [37]
  • Jet -ski [36]
  • Kitesurf [37]
  • Planche à voile terrestre [38]
  • Longboard [38]
  • Motocross [37]
  • Sport moto [40]
  • Mountainboard [37]
  • Alpinisme (alpinisme) [37]
  • VTT [35]
  • Parapente [37]
  • Parkour [37]
  • Ralliement [38]
  • Escalade [35]
  • Sandboard [37]
  • Planche à roulettes [35]
  • Saut à ski [37]
  • Parachutisme [35]
  • Skysurf [37]
  • Slackline [38]
  • Planche a neige
  • Motoneige ( Snocross ) [41] [42]
  • Luge de rue [35]
  • Surf [36]
  • Plongée technique [36]
  • Embarquement de volcan [43]
  • Wakeboard [37]
  • Ski nautique [38]
  • Waveski [38]
  • Kayak d’eau vive [38]
  • Planche à voile [37]

Voir également

  • Caméra d’action
  • Ekstremsportveko
  • Chaîne de sports extrêmes
  • Tourisme extrême et voyages d’aventure
  • Jeux extrêmes
  • Retarder
  • Exploration Urbaine

Références

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Liens externes

Wikimedia Commons a des médias liés aux sports extrêmes .
  • La définition du dictionnaire de sport extrême au Wiktionnaire

réf> Willig, Carla (2008). “Une enquête phénoménologique sur l’expérience de la pratique de ‘sports extrêmes'” . Journal of Health Psychology . 13 (5): 690–702. doi : 10.1177/1359105307082459 . PMID 18519442 . S2CID 1533848 .

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