Le mont Everest ( népalais : सगरमाथा , romanisé : Sagarmāthā ; tibétain : Chomolungma ཇོ་ མོ་ གླང་ མ ; chinois :珠穆朗玛峰; pinyin : Zhūmùlǎngmǎ Fēng ) Himalaya . La frontière sino-népalaise traverse son point culminant . [2]Son altitude (hauteur de neige) de 8 848,86 m (29 031,7 pieds) a été établie pour la dernière fois en 2020 par les autorités chinoises et népalaises. [3]
| Mont Everest | |
|---|---|
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| Le point le plus élevé | |
| Élévation | 8 848,86 m (29 031,7 pi) [note 2] Classé 1er |
| Importance | 8 848,86 m (29 031,7 pi) Classé 1er (notez la définition spéciale pour l’Everest) |
| Isolement | n / A |
| Référencement |
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| Coordonnées | 27°59′17′′N 86°55′31′′E / 27.98806°N 86.92528°E / 27.98806; 86.92528 [remarque 3]Coordinates: 27°59′17′′N 86°55′31′′E / 27.98806°N 86.92528°E / 27.98806; 86.92528 |
| Appellation | |
| Étymologie | Sir George Everest |
| Nom natif |
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| traduction anglaise | Sainte mère |
| Géographie | |
| Emplacement | District de Solukhumbu , Province No. 1 , Népal ; [1] Comté de Tingri , Xigazê , Région autonome du Tibet , Chine [note 1] |
| Des pays | Chine et Népal |
| Plage parente | Mahalangur Himal , Himalaya |
| Escalade | |
| Première ascension | 29 mai 1953 Edmund Hillary et Tenzing Norgay |
| Voie normale | Crête sud-est (Népal) |
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Le mont Everest attire de nombreux grimpeurs, y compris des alpinistes très expérimentés. Il existe deux principales voies d’escalade, l’une s’approchant du sommet par le sud-est au Népal (appelée “voie standard”) et l’autre par le nord au Tibet. Bien qu’il ne pose pas de défis techniques substantiels sur l’itinéraire standard, l’Everest présente des dangers tels que le mal de l’altitude , les conditions météorologiques et le vent, ainsi que des risques d’avalanches et de la cascade de glace de Khumbu . En 2019 [update], plus de 300 personnes sont mortes sur l’Everest , [4] dont beaucoup de corps restent sur la montagne. [5]
Les premiers efforts enregistrés pour atteindre le sommet de l’Everest ont été réalisés par des alpinistes britanniques . Comme le Népal n’autorisait pas les étrangers à entrer dans le pays à l’époque, les Britanniques ont fait plusieurs tentatives sur la route de la crête nord du côté tibétain. Après que la première expédition de reconnaissance par les Britanniques en 1921 ait atteint 7 000 m (22 970 pieds) sur le Col Nord , l’ expédition de 1922 a poussé la route de la crête nord jusqu’à 8 320 m (27 300 pieds), marquant la première fois qu’un humain avait grimpé au-dessus de 8 000 m. (26 247 pieds). L’ expédition de 1924 a abouti à l’un des plus grands mystères de l’Everest à ce jour : George Mallory et Andrew Irvineont fait une dernière tentative de sommet le 8 juin mais ne sont jamais revenus, suscitant un débat pour savoir s’ils étaient les premiers à atteindre le sommet. Tenzing Norgay et Edmund Hillary ont fait la première ascension documentée de l’Everest en 1953 , en utilisant la route de la crête sud-est. Norgay avait atteint 8 595 m (28 199 pieds) l’année précédente en tant que membre de l’ expédition suisse de 1952 . L’équipe d’alpinisme chinois composée de Wang Fuzhou , Gonpo et Qu Yinhua a effectué la première ascension signalée du sommet depuis la crête nord le 25 mai 1960. [6]
Nom
Le nom tibétain de l’Everest est Qomolangma ( ཇོ་མོ་གླང་མ , lit. “Sainte Mère”). Le nom a d’abord été enregistré avec une transcription chinoise sur l’Atlas Kangxi de 1721 sous le règne de l’Empereur Kangxi de Chine Qing , puis est apparu sous le nom de Tchoumour Lancma sur une carte de 1733 publiée à Paris par le géographe français D’Anville sur la base de l’ancienne carte. [7] Il est aussi populairement romanisé comme Chomolungma et (dans Wylie ) comme Jo-mo-glang-ma . [12] La transcription officielle chinoise est珠穆朗玛峰 ( t 珠穆朗瑪峰),dont lapinyinestZhūmùlǎngmǎ Fēng. Alors que d’autres noms chinois existent, y comprisShèngmǔ Fēng ( t 聖母峰, s 圣母峰, lit. “Holy Mother Peak”), ces noms ont été largement supprimés à partir de mai 1952 lorsque leministère des Affaires intérieuresde Chine a publié un décret d’adoption珠穆朗玛峰comme seul nom. [13]Les noms locaux documentés incluent “Deodungha” (“Holy Mountain”), mais on ne sait pas s’il est couramment utilisé. [14]
En 1849, l’enquête britannique voulait préserver les noms locaux si possible (par exemple, Kangchenjunga et Dhaulagiri ), et Andrew Waugh , l’ arpenteur général britannique de l’Inde a fait valoir qu’il ne pouvait trouver aucun nom local couramment utilisé, car sa recherche d’un nom local a été entravée par l’exclusion des étrangers au Népal et au Tibet. Waugh a fait valoir que parce qu’il y avait de nombreux noms locaux, il serait difficile de favoriser un nom par rapport à tous les autres; il a décidé que Peak XV devrait être nommé d’après l’arpenteur britannique Sir George Everest , son prédécesseur en tant qu’arpenteur général de l’Inde. [15] [16] [17] Everest lui-même s’est opposé au nom suggéré par Waugh et a dit auRoyal Geographical Society en 1857 que “Everest” ne pouvait pas être écrit en hindi ni prononcé par ” le natif de l’Inde “. Le nom proposé par Waugh a prévalu malgré les objections et, en 1865, la Royal Geographical Society a officiellement adopté le mont Everest comme nom de la plus haute montagne du monde. [15] [18] La prononciation moderne d’Everest ( / ˈ ɛ v ər ɪ s t / ) [19] est différente de la prononciation de Sir George de son nom de famille ( / ˈ iː v r ɪ s t / EEV-rist ). [20] [ vérification nécessaire ] À la fin du 19e siècle, de nombreux cartographes européens croyaient à tort qu’un nom indigène pour la montagne était Gaurishankar , une montagne entre Katmandou et l’Everest. [21]
Au début des années 1960, le gouvernement népalais a inventé le nom népalais Sagarmāthā ( transcription IAST ) ou Sagar-Matha [22] (सगर-माथा,[sʌɡʌrmatha] , allumé. “déesse du ciel” [23] ). [24] Le nom népalais de l’Everest est Sagarmāthā ( सगरमाथा ) qui signifie “la tête dans le grand ciel bleu” dérivé de सगर (sagar) signifiant “ciel” et माथा (māthā) signifiant “tête” en népalais .
Enquêtes
Enquêtes du XIXe siècle
En 1802, les Britanniques ont lancé le Great Trigonometric Survey of India pour déterminer les emplacements, les hauteurs et les noms des plus hautes montagnes du monde. À partir du sud de l’Inde, les équipes d’enquête se sont déplacées vers le nord à l’aide de théodolites géants , pesant chacun 500 kg (1100 lb) et nécessitant 12 hommes à transporter, pour mesurer les hauteurs aussi précisément que possible. Ils ont atteint les contreforts de l’Himalaya dans les années 1830, mais le Népal n’était pas disposé à autoriser les Britanniques à entrer dans le pays en raison de soupçons sur leurs intentions. Plusieurs demandes des géomètres pour entrer au Népal ont été refusées. [15]
Les Britanniques ont été contraints de poursuivre leurs observations depuis le Teraï , une région au sud du Népal qui est parallèle à l’Himalaya. Les conditions dans le Terai étaient difficiles à cause des pluies torrentielles et du paludisme . Trois enquêteurs sont morts du paludisme tandis que deux autres ont dû prendre leur retraite en raison de problèmes de santé. [15]
Néanmoins, en 1847, les Britanniques ont poursuivi l’enquête et ont commencé des observations détaillées des sommets himalayens à partir de stations d’observation jusqu’à 240 km (150 mi) de distance. La météo a limité les travaux aux trois derniers mois de l’année. En novembre 1847, Andrew Waugh, l’arpenteur général britannique de l’Inde, fit plusieurs observations depuis la station de Sawajpore à l’extrémité est de l’Himalaya. Le Kangchenjunga était alors considéré comme le plus haut sommet du monde, et avec intérêt, il a noté un pic au-delà, à environ 230 km (140 mi). John Armstrong, l’un des subordonnés de Waugh, a également vu le pic depuis un site plus à l’ouest et l’a appelé pic “b”. Waugh écrira plus tard que les observations indiquaient que le pic “b” était plus élevé que Kangchenjunga, mais étant donné la grande distance des observations, des observations plus proches étaient nécessaires pour la vérification. L’année suivante, Waugh a renvoyé un responsable de l’enquête au Terai pour faire des observations plus précises du pic “b”, mais les nuages ont contrecarré ses tentatives. [15]
En 1849, Waugh envoya James Nicolson dans la région, qui fit deux observations depuis Jirol , à 190 km (120 mi). Nicolson a ensuite pris le plus grand théodolite et s’est dirigé vers l’est, obtenant plus de 30 observations à partir de cinq endroits différents, le plus proche étant à 174 km (108 mi) du sommet. [15]
Nicolson s’est retiré à Patna sur le Gange pour effectuer les calculs nécessaires basés sur ses observations. Ses données brutes donnaient une hauteur moyenne de 9 200 m (30 200 pieds) pour le pic “b”, mais cela ne tenait pas compte de la Réfraction de la lumière , qui déforme les hauteurs. Cependant, le nombre indiquait clairement que le pic “b” était supérieur à Kangchenjunga. Nicolson a contracté le paludisme et a été contraint de rentrer chez lui sans avoir terminé ses calculs. Michael Hennessy, l’un des assistants de Waugh, avait commencé à désigner des pics basés sur des chiffres romains , avec Kangchenjunga nommé Peak IX. Le pic “b” est maintenant connu sous le nom de Peak XV. [15]
En 1852, en poste au siège de l’enquête à Dehradun , Radhanath Sikdar , un mathématicien indien et géomètre du Bengale a été le premier à identifier l’Everest comme le plus haut sommet du monde, en utilisant des calculs trigonométriques basés sur les mesures de Nicolson. [25]Une annonce officielle selon laquelle le pic XV était le plus élevé a été retardée de plusieurs années car les calculs ont été vérifiés à plusieurs reprises. Waugh a commencé à travailler sur les données de Nicolson en 1854 et, avec son équipe, a passé près de deux ans à travailler sur les chiffres, devant faire face aux problèmes de Réfraction de la lumière, de pression barométrique et de température sur les vastes distances des observations. Enfin, en mars 1856, il annonça ses découvertes dans une lettre à son adjoint à Calcutta . Kangchenjunga a été déclaré à 8 582 m (28 156 pieds), tandis que le pic XV a reçu une hauteur de 8 840 m (29 002 pieds). Waugh a conclu que le Peak XV était “très probablement le plus haut du monde”. [15]Le pic XV (mesuré en pieds) a été calculé à exactement 29 000 pieds (8 839,2 m) de haut, mais a été déclaré publiquement à 29 002 pieds (8 839,8 m) afin d’éviter l’impression qu’une hauteur exacte de 29 000 pieds (8 839,2 m) était rien de plus qu’une estimation arrondie. [26] Waugh est parfois espièglement crédité d’être “la première personne à mettre deux pieds au sommet du mont Everest”. [27]
Enquêtes du XXe siècle
En 1856, Andrew Waugh a annoncé l’Everest (alors connu sous le nom de Peak XV) à 8 840 m (29 002 pieds) de haut, après plusieurs années de calculs basés sur des observations faites par le Great Trigonometric Survey . [28] En 1955, l’altitude de 8 848 m (29 029 pieds) a été déterminée pour la première fois par un sondage indien, effectué plus près de la montagne, en utilisant également des théodolites . [ citation nécessaire ] En 1975, il a ensuite été réaffirmé par une mesure chinoise de 8 848,13 m (29 029,30 pieds). [29] Dans les deux cas, la calotte neigeuse, et non la tête rocheuse, a été mesurée. La hauteur de 8 848 m (29 029 pieds) donnée a été officiellement reconnue par le Népal et la Chine. [30] Le Népal a prévu une nouvelle enquête en 2019 pour déterminer si leLe tremblement de terre d’avril 2015 au Népal a affecté la hauteur de la montagne. [31]
En mai 1999, une expédition américaine sur l’Everest, dirigée par Bradford Washburn , a ancré une unité GPS dans le substrat rocheux le plus élevé. Une élévation de la tête rocheuse de 8 850 m (29 035 pieds) et une élévation de neige / glace de 1 m (3 pieds) plus élevée ont été obtenues via cet appareil. [32] Bien qu’en 2001, il n’ait pas été officiellement reconnu par le Népal, [33] ce chiffre est largement cité. L’incertitude du géoïde jette un doute sur la précision revendiquée par les relevés de 1999 et de 2005 [voir ci-dessous]. [34]
En 1955, une carte photogrammétrique détaillée (à l’échelle 1/50 000) de la région du Khumbu , y compris le versant sud du mont Everest, a été réalisée par Erwin Schneider dans le cadre de l’expédition internationale de l’Himalaya de 1955, qui a également tenté le Lhotse .
À la fin des années 1980, une carte topographique encore plus détaillée de la région de l’Everest a été réalisée sous la direction de Bradford Washburn, à l’aide de nombreuses photographies aériennes . [35]
Enquêtes du 21e siècle
Le 9 octobre 2005, après plusieurs mois de mesures et de calculs, l’ Académie chinoise des sciences et le Bureau d’État d’arpentage et de cartographie ont annoncé la hauteur de l’Everest à 8 844,43 m (29 017,16 pieds) avec une précision de ± 0,21 m (8,3 pouces), affirmant qu’il était la mesure la plus exacte et la plus précise à ce jour. [36] [37] Cette hauteur est basée sur le point le plus élevé de la roche et non sur la neige et la glace qui la recouvrent. L’équipe chinoise a mesuré une profondeur de neige-glace de 3,5 m (11 pi), [29]ce qui est en accord avec une élévation nette de 8 848 m (29 029 pi). Une dispute a éclaté entre la Chine et le Népal pour savoir si la hauteur officielle devait être la hauteur de roche (8 844 m, Chine) ou la hauteur de neige (8 848 m, Népal). En 2010, les deux parties ont convenu que la hauteur de l’Everest est de 8 848 m, et le Népal reconnaît l’affirmation de la Chine selon laquelle la hauteur rocheuse de l’Everest est de 8 844 m. [38]
On pense que la tectonique des plaques de la région ajoute à la hauteur et déplace le sommet vers le nord-est. Deux comptes suggèrent que les taux de changement sont de 4 mm (0,16 po) par an (vers le haut) et de 3 à 6 mm (0,12 à 0,24 po) par an (vers le nord-est), [32] [39] mais un autre compte mentionne plus de mouvement latéral ( 27 mm ou 1,1 in), [40] et même un rétrécissement a été suggéré. [41]
Compromis Chine-Népal
La hauteur réelle de la montagne avait été contestée par le Népal et la Chine, les deux pays qui partagent la montagne. Le 8 décembre 2020, les deux pays ont annoncé conjointement que la nouvelle hauteur officielle était de 8 848,86 mètres (29 032 pieds). [42] C’était 0,86 m (2,8 pieds) de plus que ce qui avait été précédemment calculé officiellement. Les autorités chinoises avaient précédemment soutenu que l’Everest devait être mesuré à sa hauteur de roche, tandis que les autorités népalaises affirmaient que la neige au sommet du sommet devait être incluse. [43]
Comparaisons
Le sommet de l’Everest est le point auquel la surface de la Terre atteint la plus grande distance au-dessus du niveau de la mer . Plusieurs autres montagnes sont parfois considérées comme les “plus hautes montagnes de la Terre”. Le Mauna Kea à Hawaï est le plus grand lorsqu’il est mesuré à partir de sa base; [note 4] il s’élève à plus de 10 200 m (33 464,6 pieds) lorsqu’il est mesuré à partir de sa base au milieu de l’océan, mais n’atteint que 4 205 m (13 796 pieds) au-dessus du niveau de la mer.
Par la même mesure de la base au sommet, Denali , en Alaska , également connu sous le nom de mont McKinley, est également plus grand que l’Everest. [note 4] Malgré sa hauteur au-dessus du niveau de la mer de seulement 6 190 m (20 308 pieds), Denali se trouve au sommet d’une plaine en pente avec des élévations de 300 à 900 m (980 à 2 950 pieds), ce qui donne une hauteur au-dessus de la base de l’ordre de 5 300 à 5 900 m (17 400 à 19 400 pieds); un chiffre couramment cité est de 5 600 m (18 400 pieds). [44] [45] En comparaison, les élévations de base raisonnables pour l’Everest vont de 4 200 m (13 800 pieds) du côté sud à 5 200 m (17 100 pieds) sur le plateau tibétain , ce qui donne une hauteur au-dessus de la base de l’ordre de 3 650 à 4 650 m (11 980 à 15 260 pieds). [35]
Le sommet du Chimborazo en Équateur est à 2 168 m (7 113 pi) plus éloigné du centre de la Terre (6 384,4 km (3 967,1 mi)) que celui de l’Everest (6 382,3 km (3 965,8 mi)), car la Terre est renflée à l’équateur. [46] Ceci malgré le fait que le Chimborazo ait un pic à 6 268 m (20 564,3 pieds) au-dessus du niveau de la mer par rapport aux 8 848 m du mont Everest (29 028,9 pieds).
Géologie
Les géologues ont subdivisé les roches composant le mont Everest en trois unités appelées formations . [47] [48] Chaque formation est séparée de l’autre par des failles à faible angle , appelées détachements , le long desquels elles ont été poussées vers le sud l’une sur l’autre. Du sommet du mont Everest à sa base, ces unités rocheuses sont la formation Qomolangma, la formation North Col et la formation Rongbuk .
La formation de Qomolangma, également connue sous le nom de formation de Jolmo Lungama, [49] s’étend du sommet au sommet de la bande jaune, à environ 8 600 m (28 200 pieds) au-dessus du niveau de la mer. Il se compose de calcaire ordovicien stratifié et stratifié parallèle grisâtre à gris foncé ou blanc, intercalé avec des lits subordonnés de dolomie recristallisée avec des lamelles argileuses et du siltstone . Gansser a signalé pour la première fois avoir trouvé des fragments microscopiques de crinoïdes dans ce calcaire. [50] [51] Pétrographique postérieur l’analyse d’échantillons de calcaire près du sommet a révélé qu’ils étaient composés de pastilles de carbonate et de restes finement fragmentés de trilobites , de crinoïdes et d’ ostracodes . D’autres échantillons ont été si mal cisaillés et recristallisés que leurs constituants d’origine n’ont pas pu être déterminés. Un épais lit de thrombolites aux intempéries blanches de 60 m (200 pieds) d’épaisseur comprend le pied de la « troisième étape » et la base de la pyramide sommitale de l’Everest. Ce lit, qui affleure à environ 70 m (230 pieds) sous le sommet du mont Everest, est constitué de sédiments piégés, liés et cimentés par les biofilms de micro-organismes, en particulier les cyanobactéries ., dans les eaux marines peu profondes. La formation de Qomolangma est divisée par plusieurs failles à angle élevé qui se terminent à la faille normale à angle faible , le détachement de Qomolangma. Ce détachement le sépare de la bande jaune sous-jacente. Les cinq mètres inférieurs de la Formation de Qomolangma recouvrant ce détachement sont très fortement déformés. [47] [48] [52]
La majeure partie du mont Everest, entre 7 000 et 8 600 m (23 000 et 28 200 pieds), est constituée de la formation North Col , dont la bande jaune forme la partie supérieure entre 8 200 et 8 600 m (26 900 et 28 200 pieds). La bande jaune se compose de lits intercalés de marbre à diopside – épidote du Cambrien moyen , qui vieillit d’un brun jaunâtre distinctif, et de phyllite à muscovite – biotite et de semischiste . . L’analyse pétrographique du marbre collecté à environ 8 300 m (27 200 pieds) a révélé qu’il se composait jusqu’à 5% des fantômes d’osselets crinoïdes recristallisés. Les cinq mètres supérieurs de la bande jaune adjacente au détachement de Qomolangma sont gravement déformés. Une brèche de faille de 5 à 40 cm (2,0 à 15,7 po) d’épaisseur la sépare de la formation sus-jacente de Qomolangma. [47] [48] [52]
Le reste de la formation de North Col, exposée entre 7 000 et 8 200 m (23 000 à 26 900 pieds) sur le mont Everest, se compose de schiste intercalé et déformé, de phyllite et de marbre mineur. Entre 7 600 et 8 200 m (24 900 et 26 900 pieds), la Formation de North Col se compose principalement de phyllite à biotite-quartz et de phyllite à chlorite-biotite intercalées avec des quantités mineures de schiste à biotite- séricite – quartz. Entre 7 000 et 7 600 m (23 000 et 24 900 pieds), la partie inférieure de la Formation de North Col est constituée de schiste à biotite-quartz intercalé avec du schiste à épidote-quartz, du schiste à biotite-calcite-quartz et de fines couches de marbre quartzeux . Ces roches métamorphiques semblent être le résultat du métamorphisme du flysch de haute mer du Cambrien moyen à précocecomposé d’interstratifiés, de mudstone , de schiste , de grès argileux , de grès calcaire, de grauwacke et de calcaire sableux. La base de la formation de North Col est une faille normale régionale à faible angle appelée « détachement du Lhotse ». [47] [48] [52]
En dessous de 7 000 m (23 000 pieds), la formation Rongbuk sous-tend la formation North Col et forme la base du mont Everest. Il se compose de schiste et de gneiss de qualité sillimanite – feldspath potassique recoupés par de nombreux filons -couches et dykes de leucogranite dont l’épaisseur varie de 1 cm à 1 500 m (0,4 po à 4 900 pi). [48] [53] Ces leucogranites font partie d’une ceinture de roches intrusives de l’ Oligocène tardif – Miocène connue sous le nom de leucogranite de l’Himalaya supérieur. Ils se sont formés à la suite de la fusion partielle du paléoprotérozoïqueaux roches métasédimentaires à haute teneur ordovicienne de la séquence himalayenne supérieure il y a environ 20 à 24 millions d’années lors de la subduction de la plaque indienne. [54]
Le mont Everest est constitué de roches sédimentaires et métamorphiques qui ont été faillées vers le sud sur la croûte continentale composée de granulites archéennes de la plaque indienne lors de la collision cénozoïque de l’Inde avec l’Asie . [55] [56] [57] Les interprétations actuelles soutiennent que les formations Qomolangma et North Col se composent de sédiments marins qui se sont accumulés dans le plateau continental de la marge continentale passive nord de l’Inde avant qu’elle n’entre en collision avec l’Asie. La collision cénozoïque de l’Inde avec l’Asie a par la suite déformé et métamorphosé ces strates en les poussant vers le sud et vers le haut. [58] [59]La formation de Rongbuk consiste en une séquence de roches métamorphiques et granitiques à haute teneur qui ont été dérivées de l’altération de roches métasédimentaires à haute teneur. Lors de la collision de l’Inde avec l’Asie, ces roches ont été poussées vers le bas et vers le nord car elles ont été écrasées par d’autres strates ; chauffé, métamorphosé et partiellement fondu à des profondeurs de plus de 15 à 20 kilomètres (9,3 à 12,4 mi) sous le niveau de la mer; puis forcée de remonter à la surface en poussant vers le sud entre deux grands détachements. [60] L’Himalaya s’élève d’environ 5 mm par an.
la faune et la flore
Il y a très peu de flore ou de faune indigène sur l’Everest. Une mousse pousse à 6 480 mètres (21 260 pieds) sur le mont Everest. [61] Il peut s’agir de l’espèce végétale la plus élevée. [61] Une plante de coussin alpin appelée Arenaria est connue pour pousser en dessous de 5 500 mètres (18 000 pieds) dans la région. [62] Selon l’étude basée sur des données satellitaires de 1993 à 2018, la végétation est en expansion dans la région de l’Everest. Les chercheurs ont trouvé des plantes dans des zones qui étaient auparavant considérées comme dénudées. [63]
Euophrys omnisuperstes , une minuscule araignée sauteuse noire , a été trouvée à des altitudes aussi élevées que 6 700 mètres (22 000 pieds), ce qui en fait peut-être le résident permanent non microscopique confirmé le plus élevé sur Terre. Dans le camp de base de l’Everest, l’araignée sauteuse Euophrys everestensis est présente. [64] Il se cache dans les crevasses et peut se nourrir d’insectes congelés qui y ont été emportés par le vent. Il existe une forte probabilité de vie microscopique à des altitudes encore plus élevées. [65]
Des oiseaux, comme l’ oie à tête barrée , ont été vus voler à des altitudes plus élevées de la montagne, tandis que d’autres, comme le crave , ont été repérés aussi haut que le Col Sud à 7 920 mètres (25 980 pieds). [66] Des crabes à bec jaune ont été vus jusqu’à 7 900 mètres (26 000 pieds) et des oies à tête barrée migrent au-dessus de l’Himalaya. [67] En 1953, George Lowe (une partie de l’expédition de Tenzing et Hillary) a dit qu’il a vu des oies à tête barrée voler au-dessus du sommet d’Everest. [68]
Les yacks sont souvent utilisés pour transporter du matériel pour les ascensions du mont Everest. Ils peuvent transporter 100 kg (220 livres), ont une fourrure épaisse et de gros poumons. [62] D’autres animaux de la région incluent le tahr himalayen qui est parfois mangé par le léopard des neiges . [69] L’ ours noir de l’Himalaya peut être trouvé jusqu’à environ 4 300 mètres (14 000 pieds) et le panda roux est également présent dans la région. [70] Une expédition a trouvé une gamme étonnante d’espèces dans la région en incluant un pika et dix nouvelles espèces de fourmis. [71]
Météorologie
| Comparaison de la pression atmosphérique | Pression | Référence | |
|---|---|---|---|
| kilopascal | psi | ||
| Sommet Olympus Mons | 0,03 | 0,0044 | – |
| Moyenne martienne | 0,6 | 0,087 | – |
| Fond Hellas Planitia | 1.16 | 0,168 | – |
| Limite d’Armstrong | 6.25 | 0,906 | – |
| Sommet du mont Everest | 33,7 | 4,89 | [72] |
| Niveau de la mer terrestre | 101.3 | 14.69 | – |
| Niveau de la mer Morte | 106.7 | 15.48 | [73] |
| Surface de Vénus | 9 200 | 1 330 | [74] |
En 2008, une nouvelle station météorologique à environ 8 000 m (26 000 pieds) d’altitude a été mise en ligne. [75] Les premières données de la station en mai 2008 étaient la température de l’air −17 °C (1 °F), l’humidité relative 41,3 %, la pression atmosphérique 382,1 hPa (38,21 kPa), la direction du vent 262,8°, la vitesse du vent 12,8 m/s ( 28,6 mph, 46,1 km/h), rayonnement solaire global 711,9 watts/m 2 , rayonnement solaire UVA 30,4 W/m 2 . [75] Le projet a été orchestré par Stations at High Altitude for Research on the Environment (SHARE), qui a également placé la webcam du mont Everest en 2011. [75] [76] La station météo à énergie solaire se trouve sur le Col Sud . [77]
Le mont Everest s’étend dans la haute troposphère et pénètre dans la stratosphère . [78] La pression atmosphérique au sommet est généralement d’environ un tiers de ce qu’elle est au niveau de la mer. L’altitude peut exposer le sommet aux vents rapides et glacials du jet stream . [79] Les vents atteignent généralement 160 km/h (100 mph) ; [80] en février 2004, une vitesse de vent de 280 km/h (175 mph) a été enregistrée au sommet.
Ces vents peuvent gêner ou mettre en danger les grimpeurs, en les soufflant dans des gouffres [80] ou (selon le principe de Bernoulli ) en abaissant davantage la pression atmosphérique, réduisant l’oxygène disponible jusqu’à 14 %. [79] [81] Pour éviter les vents les plus violents, les grimpeurs visent généralement une fenêtre de 7 à 10 jours au printemps et à l’automne lorsque la saison de la mousson asiatique commence ou se termine.
Expéditions
Parce que le mont Everest est la plus haute montagne du monde, il a attiré une attention considérable et des tentatives d’escalade. On ne sait pas si la montagne a été escaladée dans les temps anciens. Il a peut-être été escaladé en 1924, bien que cela n’ait jamais été confirmé, car aucun des hommes qui ont tenté la tentative n’est revenu. Plusieurs voies d’escalade ont été établies au cours de plusieurs décennies d’expéditions d’escalade dans la montagne. [82] [83] [ meilleure source nécessaire ]
Aperçu
Le premier sommet connu de l’Everest a eu lieu en 1953 et l’intérêt des grimpeurs a augmenté. [84] Malgré les efforts et l’attention consacrés aux expéditions, seulement environ 200 personnes avaient atteint le sommet en 1987. [84] L’ Everest est resté une ascension difficile pendant des décennies, même pour les tentatives sérieuses d’alpinistes professionnels et de grandes expéditions nationales, qui étaient la norme jusqu’au L’ère commerciale a commencé dans les années 1990. [85]
En mars 2012, l’Everest avait été escaladé 5 656 fois avec 223 décès. [86] Bien que les montagnes inférieures aient des montées plus longues ou plus raides, l’Everest est si haut que le courant-jet peut le frapper. Les grimpeurs peuvent être confrontés à des vents supérieurs à 320 km/h (200 mph) lorsque le temps change. [87] À certains moments de l’année, le courant-jet se déplace vers le nord, offrant des périodes de calme relatif à la montagne. [88] D’autres dangers incluent les blizzards et les avalanches. [88]
En 2013, The Himalayan Database a enregistré 6 871 sommets par 4 042 personnes différentes. [89]
Premières tentatives
En 1885, Clinton Thomas Dent , président de l’ Alpine Club , a suggéré que l’ascension du mont Everest était possible dans son livre Above the Snow Line . [90]
L’approche nord de la montagne a été découverte par George Mallory et Guy Bullock lors de la première expédition de reconnaissance britannique de 1921 . C’était une expédition exploratoire non équipée pour une tentative sérieuse d’escalader la montagne. Avec Mallory en tête (et devenant ainsi le premier Européen à poser le pied sur les flancs de l’Everest), ils ont gravi le Col Nord à une altitude de 7 005 mètres (22 982 pieds). De là, Mallory a aperçu une route vers le sommet, mais le groupe n’était pas préparé à la grande tâche de grimper plus loin et est descendu.
Les Britanniques revinrent pour une expédition en 1922 . George Finch a grimpé avec de l’oxygène pour la première fois. Il est monté à une vitesse remarquable – 290 mètres (951 pieds) par heure et a atteint une altitude de 8 320 m (27 300 pieds), la première fois qu’un humain a signalé avoir grimpé au-dessus de 8 000 m. Mallory et le colonel Felix Norton ont fait une deuxième tentative infructueuse.
La prochaine expédition eut lieu en 1924 . La tentative initiale de Mallory et Geoffrey Bruce a été avortée lorsque les conditions météorologiques ont empêché l’établissement du Camp VI. La tentative suivante fut celle de Norton et Somervell, qui grimpèrent sans oxygène et par temps parfait, traversant la face nord dans le Grand Couloir . Norton a réussi à atteindre 8 550 m (28 050 pieds), bien qu’il n’ait monté que 30 m (98 pieds) environ au cours de la dernière heure. Mallory a préparé un équipement d’oxygène pour un ultime effort. Il a choisi le jeune Andrew Irvine comme partenaire. [ citation nécessaire ]
Le 8 juin 1924, George Mallory et Andrew Irvine ont fait une tentative sur le sommet via la route North Col-North Ridge-Northeast Ridge dont ils ne sont jamais revenus. Le 1er mai 1999, l’ expédition de recherche Mallory et Irvine a trouvé le corps de Mallory sur la face nord dans un bassin de neige en dessous et à l’ouest du site traditionnel du Camp VI. La controverse a fait rage dans la communauté des alpinistes, que l’un ou les deux aient atteint le sommet 29 ans avant l’ascension confirmée et la descente en toute sécurité de l’Everest par Sir Edmund Hillary et Tenzing Norgay en 1953.
En 1933, Lady Houston , une millionnaire britannique , a financé le vol Houston Everest de 1933 , qui a vu une formation de deux avions dirigés par le marquis de Clydesdale survoler le sommet de l’Everest . [91] [92] [93] [94]
Les premières expéditions, comme celle de Charles Bruce dans les années 1920 et les deux tentatives infructueuses de Hugh Ruttledge en 1933 et 1936 , ont tenté de gravir la montagne depuis le Tibet , via la face nord. L’accès a été fermé du nord aux expéditions occidentales en 1950 après que la Chine a pris le contrôle du Tibet. En 1950, Bill Tilman et un petit groupe comprenant Charles Houston , Oscar Houston et Betsy Cowles ont entrepris une expédition exploratoire de l’Everest à travers le Népal le long de la route qui est maintenant devenue l’approche standard de l’Everest depuis le sud. [95]
L’ expédition suisse du mont Everest de 1952 , dirigée par Edouard Wyss-Dunant , a obtenu l’autorisation de tenter une ascension depuis le Népal. Il a établi une route à travers la cascade de glace de Khumbu et est monté au col sud à une altitude de 7 986 m (26 201 pieds). Raymond Lambert et Sherpa Tenzing Norgay ont pu atteindre une altitude d’environ 8 595 m (28 199 pieds) sur la crête sud-est, établissant un nouveau record d’altitude d’escalade. L’expérience de Tenzing a été utile lorsqu’il a été embauché pour faire partie de l’expédition britannique en 1953. [96] Une référence indique qu’aucune tentative d’ascension de l’Everest n’a jamais été envisagée dans ce cas, [97] bien que John Hunt(qui a rencontré l’équipe à Zurich à leur retour) a écrit que lorsque l’expédition suisse « vient d’échouer » au printemps, ils ont décidé de faire une autre tentative après la mousson (ascension au sommet) à l’automne ; bien que, comme cela n’a été décidé qu’en juin, le deuxième groupe est arrivé trop tard, lorsque les vents d’hiver secouaient la montagne. [98]
Première ascension réussie par Tenzing et Hillary, 1953
En 1953, une neuvième expédition britannique, dirigée par John Hunt , revient au Népal. Hunt a sélectionné deux paires d’escalade pour tenter d’atteindre le sommet. Le premier couple, Tom Bourdillon et Charles Evans , s’est approché à moins de 100 m (330 pieds) du sommet le 26 mai 1953, mais a fait demi-tour après avoir rencontré des problèmes d’oxygène. Comme prévu, leur travail de recherche d’itinéraire et de recherche de piste et leurs caches d’oxygène ont été d’une grande aide pour le duo suivant. Deux jours plus tard, l’expédition effectue son deuxième assaut sur le sommet avec le deuxième duo d’alpinistes : le Néo-Zélandais Edmund Hillary et Tenzing Norgay , un Sherpa népalais.grimpeur. Ils atteignirent le sommet à 11h30 heure locale le 29 mai 1953 via la route du Col Sud. À l’époque, tous deux ont reconnu qu’il s’agissait d’un effort d’équipe de toute l’expédition, mais Tenzing a révélé quelques années plus tard qu’Hillary avait mis le pied sur le sommet en premier. [99] Ils se sont arrêtés au sommet pour prendre des photos et ont enterré quelques bonbons et une petite croix dans la neige avant de redescendre. [ citation nécessaire ]
La nouvelle du succès de l’expédition parvint à Londres le matin du couronnement de la reine Elizabeth II , le 2 juin. Quelques jours plus tard, la reine ordonna que Hunt (un Britannique) et Hillary (un Néo-Zélandais) soient anoblis dans l’ Ordre de l’Empire britannique pour l’ascension. [100] Tenzing, un sherpa népalais qui était citoyen indien, a reçu la médaille George du Royaume-Uni. Hunt a finalement été nommé pair à vie en Grande-Bretagne, tandis qu’Hillary est devenue membre fondatrice de l’ Ordre de Nouvelle-Zélande . [101] Hillary et Tenzing ont également été reconnues au Népal. En 2009, des statues ont été érigées en leur honneur, et en 2014,Hillary Peak et Tenzing Peak portent leur nom. [102] [103]
Années 1950-1960
Le 23 mai 1956, Ernst Schmied et Juerg Marmet sont montés. [104] Cela a été suivi par Dölf Reist et Hans-Rudolf von Gunten le 24 mai 1957. [104] Wang Fuzhou , Gonpo et Qu Yinhua de Chine ont fait la première ascension signalée du pic depuis la crête nord le 25 mai 1960. [ 6] Le premier Américain à gravir l’Everest, Jim Whittaker , rejoint par Nawang Gombu , atteint le sommet le 1er mai 1963. [105] [106]
années 1970
En 1970, des alpinistes japonais ont mené une grande expédition. La pièce maîtresse était une grande expédition de type “siège” dirigée par Saburo Matsukata , travaillant à trouver une nouvelle route vers la face sud-ouest. [107] Un autre élément de l’expédition était une tentative de skier le Mont Everest. [85] Malgré un personnel de plus de cent personnes et une décennie de travail de planification, l’expédition a subi huit morts et n’a pas réussi à atteindre le sommet via les itinéraires prévus. [85] Cependant, les expéditions japonaises ont connu quelques succès. Par exemple, Yuichiro Miuraest devenu le premier homme à dévaler l’Everest à ski depuis le col sud – il est descendu de près de 1 300 mètres de dénivelé (4 200 pieds) depuis le col sud avant de tomber avec des blessures graves. Un autre succès a été une expédition qui en a mis quatre au sommet via la route du col sud. [85] [108] [109] Les exploits de Miura sont devenus le sujet du film, et il est devenu la personne la plus âgée à atteindre le sommet du mont Everest en 2003 à 70 ans et de nouveau en 2013 à l’âge de 80 ans. [110]
En 1975, Junko Tabei , une Japonaise, est devenue la première femme à atteindre le sommet de l’Everest. [85]
En 1978, Reinhold Messner et Peter Habeler ont fait la première ascension de l’Everest sans oxygène supplémentaire.
1979/1980 : Himalaya hivernal
L’alpiniste polonais Andrzej Zawada a dirigé la première ascension hivernale du mont Everest, la première ascension hivernale d’un huit mille. L’équipe de 20 alpinistes polonais et de 4 sherpas a établi un camp de base sur le glacier de Khumbu au début de janvier 1980. Le 15 janvier, l’équipe a réussi à installer le camp III à 7150 mètres d’altitude, mais la poursuite de l’action a été arrêtée par des vents de force ouragan. . Le temps s’améliore après le 11 février, lorsque Leszek Cichy , Walenty Fiut et Krzysztof Wielicki installent le camp IV au Col Sud (7906 m). Cichy et Wielicki ont commencé l’ascension finale à 6h50 le 17 février. A 14h40 Andrzej Zawadaau camp de base, j’ai entendu les voix des grimpeurs à la radio – “Nous sommes au sommet! Le vent fort souffle tout le temps. Il fait un froid inimaginable.” [111] [112] [113] [114] L’ascension hivernale réussie du mont Everest a commencé une nouvelle décennie de l’himalaïsme hivernal, qui est devenu une spécialisation polonaise. Après 1980, les Polonais ont effectué dix premières ascensions hivernales sur des sommets de 8 000 mètres , ce qui a valu aux grimpeurs polonais la réputation de “guerriers de glace”. [115] [112] [116] [117]
Tragédie de Lho La, 1989
En mai 1989, des alpinistes polonais sous la direction d’Eugeniusz Chrobak ont organisé une expédition internationale sur le mont Everest sur une crête ouest difficile. Dix Polonais et neuf étrangers ont participé, mais finalement seuls les Polonais sont restés dans la tentative du sommet. Le 24 mai, Chrobak et Andrzej Marciniak, partis du camp V à 8 200 m, franchissent la crête et atteignent le sommet. Mais le 27 mai, dans l’avalanche du mur Khumbutse sur le col de Lho La , quatre alpinistes polonais ont été tués : Mirosław Dąsal, Mirosław Gardzielewski, Zygmunt Andrzej Heinrich et Wacław Otręba. Le lendemain, en raison de ses blessures, Chrobak est également décédé. Marciniak, également blessé, a été sauvé par une expédition de sauvetage au cours de laquelle Artur Hajzeret les Néo-Zélandais Gary Ball et Rob Hall ont participé. Dans l’organisation de l’expédition de sauvetage, ils ont pris part, entre autres, Reinhold Messner , Elizabeth Hawley , Carlos Carsolio et le consul américain. [118]
catastrophe de 1996
Les 10 et 11 mai 1996, huit alpinistes sont morts après que plusieurs expéditions guidées aient été prises dans un blizzard en haut de la montagne lors d’une tentative de sommet le 10 mai. Au cours de la saison 1996, 15 personnes sont mortes en escaladant le mont Everest. Il s’agissait du nombre de morts le plus élevé pour un seul événement météorologique et pour une seule saison, jusqu’aux seize décès dans l’ avalanche du mont Everest en 2014 . La catastrophe des guides a fait l’objet d’une large publicité et a soulevé des questions sur la commercialisation de l’escalade et la sécurité des clients guides sur le mont Everest.
Le journaliste Jon Krakauer , en mission du magazine Outside , était dans l’une des parties guidées concernées, et a ensuite publié le best-seller Into Thin Air , qui racontait son expérience. Krakauer a critiqué le guide Anatoli Boukreev dans son souvenir de l’expédition. [119] [120] Un an plus tard, Boukreev a co-écrit The Climb , en partie comme une réfutation de la représentation de Krakauer. [121] Le différend a suscité un débat au sein de la communauté d’escalade. Boukreev a ensuite reçu le prix David Sowles de l’American Alpine Club pour ses efforts de sauvetage lors de l’expédition. [120]
En mai 2004, le physicien Kent Moore et le chirurgien John L. Semple, tous deux chercheurs de l’ Université de Toronto , ont déclaré au magazine New Scientist qu’une analyse des conditions météorologiques du 11 mai suggérait que les conditions météorologiques avaient fait plonger les niveaux d’oxygène d’environ 14 %. [122] [123]
L’un des survivants était Beck Weathers , un client américain du service de guides néo-zélandais Adventure Consultants. Weathers a été laissé pour mort à environ 275 mètres (900 pieds) du camp 4 à 7 950 mètres (26 085 pieds). Après avoir passé une nuit sur la montagne, Weathers a réussi à revenir au camp 4 avec des engelures massives et une vision altérée en raison de la cécité des neiges. [124] Lorsqu’il est arrivé au camp 4, d’autres grimpeurs ont considéré son état terminal et l’ont laissé dans une tente pour mourir pendant la nuit. [125]
Les conditions météorologiques ne s’étaient pas améliorées et une descente immédiate à une altitude inférieure était jugée essentielle. [125] Un sauvetage par hélicoptère était hors de question : le camp 4 était plus haut que le plafond nominal de tout hélicoptère disponible. Weathers a été descendu au camp 2. Finalement, un sauvetage par hélicoptère a été organisé grâce à l’armée népalaise. [124] [125]
L’impact de la tempête sur les alpinistes de la crête nord de l’Everest, où plusieurs alpinistes sont également morts, a été détaillé dans un récit de première main du cinéaste et écrivain britannique Matt Dickinson dans son livre The Other Side of Everest . Mark Pfetzer, 16 ans, était dans l’ascension et en a parlé dans son récit, Within Reach : My Everest Story .
Le long métrage Everest de 2015 , réalisé par Baltasar Kormákur , est basé sur les événements de cette catastrophe directrice. [126]
saison d’alpinisme 2006
| Décès de 2006 | |
|---|---|
| Décès [127] | Pays [128] |
| Tuk Bahadur Thapa Masa | |
| Igor Pliouchkine | |
| Vitor Negrete | |
| David Sharp | |
| Thomas Weber | |
| Tomas Olsson | |
| Jacques-Hugues Letrange | |
| Ang Phinjō | |
| * Pavel Kalny | |
| Lhakpa Tséri [129] | |
| Dawa Temba [129] | |
| Sri Kichan [128] | |
| *Le Lhotse fait face à la mort |
En 2006, 12 personnes sont décédées. Un décès en particulier (voir ci-dessous) a déclenché un débat international et des années de discussion sur l’éthique de l’escalade. [130] La saison a également été rappelée pour le sauvetage de Lincoln Hall qui avait été laissé par son équipe d’escalade et déclaré mort, mais a ensuite été découvert vivant et a survécu en étant aidé hors de la montagne.
Controverse sur l’éthique de David Sharp, 2006
Il y a eu une controverse internationale à propos de la mort d’un alpiniste britannique en solo , David Sharp , qui a tenté d’escalader le mont Everest en 2006 mais est décédé dans sa tentative. L’histoire a éclaté de la communauté des alpinistes dans les médias populaires, avec une série d’interviews, d’allégations et de critiques. La question était de savoir si les grimpeurs de cette saison avaient laissé un homme mourir et s’il aurait pu être sauvé. Il aurait tenté de gravir seul le mont Everest sans sherpa ni guide et avec moins de bouteilles d’oxygène que ce qui est considéré comme normal. [131]Il est allé avec une entreprise de guides népalais à petit budget qui ne fournit un soutien que jusqu’au camp de base, après quoi les grimpeurs partent en “groupe lâche”, offrant un degré élevé d’indépendance. Le responsable du support des guides de Sharp a déclaré que Sharp n’avait pas pris suffisamment d’oxygène pour sa tentative de sommet et n’avait pas de guide Sherpa. [132] Il est moins clair qui savait que Sharp avait des problèmes et, s’ils le savaient, s’ils étaient qualifiés ou capables de l’aider. [131]
L’alpiniste double amputé Mark Inglis a déclaré dans une interview à la presse le 23 mai 2006, que son groupe d’escalade, et bien d’autres, avait dépassé Sharp, le 15 mai, s’abritant sous un surplomb rocheux à 450 mètres (1480 pieds) sous le sommet, sans tenter de sauvetage. [133] Inglis a déclaré que 40 personnes étaient passées par Sharp, mais il aurait pu être négligé car les grimpeurs supposaient que Sharp était le cadavre surnommé ” Green Boots “, [134] mais Inglis n’était pas au courant que les grimpeurs turcs avaient essayé d’aider Sharp malgré leur présence . le processus d’aider une femme blessée à descendre (une femme turque, Burçak Poçan ). Il y a aussi eu des discussions sur Himexdans le commentaire sur Inglis et Sharp. En ce qui concerne les commentaires initiaux d’Inglis, il a ensuite révisé certains détails car il avait été interrogé alors qu’il était “… physiquement et mentalement épuisé, et souffrait beaucoup. Il avait subi de graves engelures – il a ensuite été amputé de cinq doigts. ” Lorsqu’ils ont fouillé les possessions de Sharp, ils ont trouvé un reçu de 7 490 $ US, considéré comme l’intégralité du coût financier. [135] Comparativement, la plupart des expéditions coûtent entre 35 000 $ et 100 000 $ US plus 20 000 $ supplémentaires en autres dépenses allant de l’équipement aux primes. [136] On a estimé le 14 mai que Sharp a atteint le sommet du mont Everest et a commencé sa descente, mais le 15 mai, il était en difficulté mais était dépassé par des alpinistes en montant et en descendant. [137]Le 15 mai 2006, on pense qu’il souffrait d’ hypoxie et se trouvait à environ 300 m (1000 pieds) du sommet sur la route du côté nord. [137]
Dawa d’Arun Treks a également donné de l’oxygène à David et a essayé de l’aider à bouger, à plusieurs reprises, pendant peut-être une heure. Mais il n’arrivait pas à faire tenir David seul ou même à se reposer sur ses épaules, et en pleurant, Dawa a dû le quitter aussi. Même avec deux Sherpas, il n’allait pas être possible de faire descendre David dans les sections délicates ci-dessous.
—Jamie McGuiness [138]
Beck Weathers de la catastrophe du mont Everest de 1996 a déclaré que ceux qui meurent sont souvent laissés pour compte et que lui-même avait été laissé pour mort deux fois mais qu’il était capable de continuer à marcher. [139] Le Tribune de Chandigarh, en Inde, a cité quelqu’un qui a décrit ce qui est arrivé à Sharp comme “l’acte le plus honteux de l’histoire de l’alpinisme”. [140] En plus de la mort de Sharp, au moins neuf autres grimpeurs ont péri cette année-là, y compris plusieurs Sherpas travaillant pour diverses compagnies de guidage. [141]
Vous n’êtes jamais seul. Il y a des grimpeurs partout.
—David Sharp [142]
Une grande partie de cette controverse a été capturée par Discovery Channel lors du tournage de l’émission télévisée Everest: Beyond the Limit . Une décision cruciale affectant le sort de Sharp est montrée dans le programme, où un des premiers grimpeurs, l’aventurier libanais Maxim Chaya , descend du sommet et communique par radio avec son responsable du camp de base ( Russell Brice) qu’il a trouvé un alpiniste gelé et inconscient en détresse. Chaya est incapable d’identifier Sharp, qui avait choisi de grimper en solo sans aucun support et ne s’est donc pas identifié aux autres grimpeurs. Le responsable du camp de base suppose que Sharp fait partie d’un groupe qui a déjà calculé qu’ils doivent l’abandonner et informe son grimpeur solitaire qu’il n’y a aucune chance qu’il puisse aider Sharp par lui-même. Au fur et à mesure que l’état de Sharp se détériore au fil de la journée et que d’autres alpinistes le dépassent, ses possibilités de sauvetage diminuent : ses jambes et ses pieds se courbent à cause des engelures , l’empêchant de marcher ; les grimpeurs qui descendent plus tard ont moins d’oxygène et n’ont pas la force d’offrir de l’aide; le temps presse pour que les Sherpas reviennent et le sauvent.
Le corps de David Sharp est resté juste en dessous du sommet du côté chinois à côté de “Green Boots”; ils partageaient un espace dans une petite grotte rocheuse qui était une tombe ad hoc pour eux. [137] Le corps de Sharp a été retiré de la grotte en 2007, selon la BBC, [143] et depuis 2014, Green Boots a disparu, vraisemblablement enlevé ou enterré. [144]
Sauvetage de Lincoln Hall, 2006
Alors que le débat Sharp débutait le 26 mai 2006, l’alpiniste australien Lincoln Hall a été retrouvé vivant après avoir été laissé pour mort la veille. [145] Il a été trouvé par un groupe de quatre grimpeurs ( Dan Mazur , Andrew Brash, Myles Osborne et Jangbu Sherpa) qui, abandonnant leur propre tentative de sommet, sont restés avec Hall et sont descendus avec lui et un groupe de 11 Sherpas a envoyé jusqu’à le porter vers le bas. Hall plus tard complètement récupéré. Son équipe a supposé qu’il était mort d’un œdème cérébral et a reçu pour instruction de le recouvrir de pierres. [145] Il n’y avait pas de rochers autour pour faire cela et il a été abandonné. [146] L’information erronée de sa mort a été transmise à sa famille. Le lendemain, il a été découvert vivant par une autre partie. [146]
J’ai été choqué de voir un gars sans gants, chapeau, bouteilles d’oxygène ou sac de couchage au lever du soleil à 28 200 pieds [8 600 m] d’altitude, juste assis là-haut.
— Dan Mazur [146]
Lincoln a salué ses compagnons alpinistes avec ceci : [146]
J’imagine que vous êtes surpris de me voir ici.
— Salle Lincoln [146]
Lincoln Hall a continué à vivre pendant plusieurs années, parlant souvent de son expérience de mort imminente et de son sauvetage, avant de mourir de problèmes médicaux non liés en 2012 à l’âge de 56 ans (né en 1955). [146]
2007
Le 21 mai 2007, l’alpiniste canadienne Meagan McGrath a lancé le sauvetage réussi à haute altitude de la Népalaise Usha Bista. Reconnaissant ce sauvetage, le major McGrath a été sélectionné comme récipiendaire 2011 du prix humanitaire de la Fondation Sir Edmund Hillary du Canada, qui reconnaît un Canadien qui a personnellement ou administrativement contribué un service ou un acte important dans la région himalayenne du Népal. [147]
Statistiques d’ascension jusqu’à la saison 2010
À la fin de la saison d’escalade 2010, il y avait eu 5 104 ascensions vers le sommet par environ 3 142 personnes, 77 % de ces ascensions ayant été accomplies depuis 2000. [148] Le sommet a été atteint au cours de 7 des 22 années de 1953 à 1974 et n’a pas manqué entre 1975 et 2014. [148] En 2007, le nombre record de 633 ascensions a été enregistré, par 350 grimpeurs et 253 sherpas . [148]
Une illustration de l’explosion de popularité de l’Everest est fournie par le nombre d’ascensions quotidiennes. L’analyse de la catastrophe du mont Everest de 1996 montre qu’une partie du blâme était le goulot d’étranglement causé par un grand nombre d’alpinistes (33 à 36) tentant d’atteindre le sommet le même jour; cela était considéré comme inhabituellement élevé à l’époque. À titre de comparaison, le 23 mai 2010, le sommet du mont Everest a été atteint par 169 alpinistes – plus de sommets en une seule journée qu’au cours des 31 années cumulées depuis le premier sommet réussi en 1953 jusqu’en 1983. [148]
Il y a eu 219 décès enregistrés sur le mont Everest depuis l’ expédition britannique du mont Everest de 1922 jusqu’à la fin de 2010, un taux de 4,3 décès pour 100 sommets (il s’agit d’un taux général et comprend les décès parmi les grimpeurs de soutien, ceux qui ont fait demi-tour avant le sommet, ceux qui sont morts en route vers le sommet et ceux qui sont morts en descendant du sommet). Sur les 219 décès, 58 (26,5%) étaient des alpinistes qui avaient atteint le sommet mais n’avaient pas terminé leur descente. [148]Bien que le taux de mortalité ait diminué depuis l’an 2000 (1,4 décès pour 100 sommets, avec 3938 sommets depuis 2000), l’augmentation significative du nombre total d’alpinistes signifie toujours 54 décès depuis 2000 : 33 sur la crête nord-est, 17 sur l’arête sud-est, 2 sur la face sud-ouest et 2 sur la face nord. [148]
Presque toutes les tentatives au sommet se font en utilisant l’une des deux routes principales. Le trafic vu par chaque itinéraire varie d’une année à l’autre. En 2005–07, plus de la moitié de tous les grimpeurs ont choisi d’utiliser la route nord-est, plus difficile mais moins chère. En 2008, la route nord-est a été fermée par le gouvernement chinois pour toute la saison d’escalade, et les seules personnes capables d’atteindre le sommet depuis le nord cette année-là étaient les athlètes chargés de porter la torche olympique pour les Jeux olympiques d’été de 2008 . [149] La route a été de nouveau fermée aux étrangers en 2009 à l’approche du 50e anniversaire de l’exil du Dalaï Lama. [150]Ces fermetures ont entraîné une baisse d’intérêt pour la voie nord et, en 2010, les deux tiers des grimpeurs ont atteint le sommet par le sud. [148]
années 2010
Les années 2010 ont été une période de nouveaux hauts et bas pour la montagne, avec des catastrophes consécutives en 2013 et 2014 causant des décès record. En 2015, il n’y a pas eu de sommets pour la première fois depuis des décennies. Cependant, d’autres années ont établi des records pour le nombre de sommets – le nombre record de sommets de 2013, environ 667, a été dépassé en 2018 avec environ 800 sommets, [151] et un record ultérieur a été établi en 2019 avec plus de 890 sommets. [152]
| An | Sommets | Références |
|---|---|---|
| 2010 | 543 | [152] |
| 2011 | 538 | [152] |
| 2012 | 547 | [153] |
| 2013 | 658–670 | [154] [152] |
| 2014 | 106 | [155] |
| 2015 | 0 | [156] [152] |
| 2016 | 641 | [157] |
| 2017 | 648 | [158] |
| 2018 | 807 | [151] [159] |
| 2019 | environ. 891 | [152] |
Avalanche et saison 2014
Le 18 avril 2014, une avalanche a frappé la zone juste en dessous du camp de base 2 vers 01h00 UTC (06h30 heure locale) et à une altitude d’environ 5 900 mètres (19 400 pieds). [160] Seize personnes ont été tuées dans l’avalanche (tous des guides népalais) et neuf autres ont été blessées. [161]
Au cours de la saison, une jeune fille de 13 ans, Malavath Purna, a atteint le sommet, devenant la plus jeune grimpeuse à le faire. [162] De plus, une équipe a utilisé un hélicoptère pour voler du camp de base sud au camp 2 pour éviter la cascade de glace de Khumbu, puis a atteint le sommet de l’Everest. Cette équipe a dû utiliser le côté sud parce que les Chinois leur avaient refusé un permis de grimper. Un membre de l’équipe ( Jing Wang ) a fait don de 30 000 dollars américains à un hôpital local. [163] Elle a été nommée “Alpiniste internationale de l’année” népalaise. [163]
Plus de 100 personnes ont atteint le sommet de l’Everest depuis la Chine (région du Tibet) et six du Népal au cours de la saison 2014. [164] Cela comprenait Bill Burke, 72 ans, l’adolescente indienne et une femme chinoise, Jing Wang. [165] Une autre adolescente au sommet était Ming Kipa Sherpa qui a atteint le sommet avec sa sœur aînée Lhakpa Sherpa en 2003, et qui avait réalisé le plus de fois pour une femme au sommet du mont Everest à cette époque. [166] (voir aussi Santosh Yadav )
avalanche 2015, tremblement de terre, saison
2015 devait être une saison record d’ascensions, avec des centaines de permis délivrés au Népal et de nombreux permis supplémentaires au Tibet (Chine). Cependant, le 25 avril 2015, un tremblement de terre mesurant 7,8 M w a déclenché une avalanche qui a frappé le camp de base de l’Everest , [167] arrêtant efficacement la saison d’escalade de l’Everest. [168] 18 corps ont été récupérés du mont Everest par l’équipe d’alpinisme de l’armée indienne. [169] L’avalanche a commencé sur Pumori , [170] s’est déplacée à travers la cascade de glace de Khumbu sur le côté sud-ouest du mont Everest et a percuté le camp de base sud . [171]2015 a été la première fois depuis 1974 sans sommets de printemps, car toutes les équipes d’escalade se sont retirées après les tremblements de terre et les avalanches. [172] [173] L’une des raisons à cela était la forte probabilité de répliques (plus de 50 pour cent selon le United States Geological Survey ). [174] Quelques semaines seulement après le premier tremblement de terre, la région a de nouveau été secouée par un tremblement de terre de magnitude 7,3 et il y a également eu de nombreuses répliques considérables . [175]
Les tremblements de terre ont piégé des centaines d’alpinistes au-dessus de la cascade de glace de Khumbu, et ils ont dû être évacués par hélicoptère car ils manquaient de ravitaillement. [176] Le tremblement de terre a déplacé la route à travers la chute de glace, la rendant essentiellement infranchissable pour les grimpeurs. [176] Le mauvais temps a également rendu difficile l’évacuation par hélicoptère. [176] La tragédie de l’Everest était faible par rapport à l’impact global sur le Népal, avec près de neuf mille morts [177] [178] et environ 22 000 blessés. [177] Au Tibet, au 28 avril, au moins 25 personnes étaient mortes et 117 blessées. [179]Le 29 avril 2015, la Tibet Mountaineering Association (côté nord / chinois) a fermé l’Everest et d’autres sommets à l’escalade, bloquant 25 équipes et environ 300 personnes du côté nord de l’Everest. [180] Du côté sud, des hélicoptères ont évacué 180 personnes bloquées aux camps 1 et 2. [181]
La montagne rouvre en août 2015
Le 24 août 2015, le Népal a rouvert l’Everest au tourisme, y compris aux alpinistes. [182] Le seul permis d’alpiniste pour la saison d’automne a été attribué à l’alpiniste japonais Nobukazu Kuriki, qui avait tenté quatre fois auparavant de gravir l’Everest sans succès. Il a fait sa cinquième tentative en octobre, mais a dû abandonner à seulement 700 m (2 300 pieds) du sommet en raison de “vents forts et de neige épaisse”. [183] [184] Kuriki a noté les dangers de l’ascension de l’Everest, ayant lui-même survécu en étant coincé dans un trou de neige glacial pendant deux jours près du sommet, ce qui s’est fait au prix de tous ses doigts et de son pouce, perdus à cause des engelures, ce qui a ajouté difficulté supplémentaire à son ascension. [185]
Certaines sections du sentier de Lukla au camp de base de l’Everest (Népal) ont été endommagées lors des tremblements de terre plus tôt dans l’année et ont dû être réparées pour accueillir les randonneurs. [186]
saison 2016
La base de données de Hawley enregistre 641 personnes parvenues au sommet au début de 2016. [187]
saison 2017
2017 a été la plus grande saison à ce jour, en termes de permis, avec des centaines de sommets et une poignée de morts. [188] Le 27 mai 2017, Kami Rita Sherpa a effectué sa 21e ascension au sommet avec l’expédition Alpine Ascents Everest, l’une des trois personnes au monde avec Apa Sherpa et Phurba Tashi Sherpa à atteindre le sommet du mont Everest 21 fois. [189] [190] La saison a eu un début tragique avec la mort d’ Ueli Steck de Suisse, qui est mort d’une chute pendant une ascension d’échauffement. [191] Il y a eu une discussion continue sur la nature des changements possibles à l’ étape Hillary . [192]Le nombre total de sommets pour 2017 a été de 648. [158] 449 ont atteint le sommet via le Népal (du sud) et 120 du Tibet chinois (côté nord). [193]
2018
807 alpinistes ont atteint le sommet de l’Everest en 2018, [194] dont 563 du côté népalais et 240 du côté chinois du Tibet. [151] Cela a battu le précédent record du nombre total de sommets au cours de l’année, dont 667 en 2013, et un facteur qui a contribué à cela était une fenêtre météo particulièrement longue et claire de 11 jours pendant la saison d’escalade critique du printemps. [151] [195] [159] Divers records ont été battus, y compris un sommet par le double amputé Hari Budha Magar , qui a entrepris son ascension après avoir remporté un procès devant la Cour suprême népalaise. [151] Il n’y a pas eu de catastrophes majeures, mais sept grimpeurs sont morts dans diverses situations, dont plusieurs sherpas ainsi que des grimpeurs internationaux. [151]Bien qu’un nombre record d’alpinistes aient atteint le sommet, les anciens qui ont fait des expéditions dans les années 1980 ont déploré le surpeuplement, les matières fécales et le coût. [195]
La détentrice du record himalayen Elizabeth Hawley est décédée fin janvier 2018. [196]
Les chiffres du nombre de permis délivrés par le Népal vont de 347 [197] à 375. [198]
2019
| Décès 2019 [199] | |
|---|---|
| Décès | Nationalité |
| Chris Daly | |
| Donald Cash | |
| Robin Pêcheur | |
| Druba Bista | |
| Kevin Hynes | |
| Dash de Kalpana | |
| Anjali S.Kulkarni | |
| Ernst Landgraf | |
| Nihal Bagwan | |
| Ravi Thakar | |
| Chris Koulish | |
| Séamus sans loi* [200] | |
| * Déclaré mort après avoir disparu |
La fenêtre printanière ou pré-mousson de 2019 a vu la mort d’un certain nombre d’alpinistes et la publication mondiale d’images de centaines d’alpinistes faisant la queue pour atteindre le sommet et des reportages sensationnels dans les médias sur des alpinistes enjambant des cadavres ont consterné les gens du monde entier. [201] [202] [203] [204]
Il y a eu des rapports de diverses expéditions hivernales dans l’Himalaya, y compris K2, Nanga Parbat et Meru avec le buzz pour l’Everest 2019 commençant à seulement 14 semaines avant la fenêtre météo. [205] Le célèbre grimpeur Cory Richards a annoncé sur Twitter qu’il espérait établir une nouvelle voie d’escalade vers le sommet en 2019. [205] Une expédition a également été annoncée pour remesurer la hauteur de l’Everest, en particulier à la lumière des tremblements de terre de 2015. . [206] [207] La Chine a fermé le camp de base aux personnes sans permis d’escalade en février 2019 sur le versant nord du mont Everest. [208] Début avril, des équipes d’escalade du monde entier arrivaient pour la saison d’escalade printanière 2019. [159]Parmi les équipes se trouvait une expédition scientifique avec une étude planifiée de la pollution et de la façon dont des éléments comme la neige et la végétation influencent la disponibilité de la nourriture et de l’eau dans la région. [209] Au cours de la saison d’alpinisme du printemps 2019, il y avait environ 40 équipes avec près de 400 alpinistes et plusieurs centaines de guides tentant d’atteindre le sommet du côté népalais. [210] [211] [212] Le Népal a délivré 381 permis d’escalade pour 2019. [194] Pour les routes du nord du Tibet chinois, plusieurs centaines de permis supplémentaires ont été délivrés pour l’escalade par les autorités. [213]
En mai 2019, le guide d’alpinisme népalais Kami Rita a gravi le mont Everest deux fois en une semaine, ses 23e et 24e ascensions, faisant la une des journaux internationaux. [214] [210] [211] Il a d’abord atteint le sommet de l’Everest en 1994 et a atteint le sommet de plusieurs autres montagnes extrêmement hautes, telles que K2 et Lhotse. [210] [211] [212] [214]
Au 23 mai 2019, environ sept personnes étaient décédées, peut-être en raison de la surpopulation entraînant des retards en haut de la montagne et des fenêtres météorologiques plus courtes. [194] Un jeune de 19 ans qui a atteint le sommet a précédemment noté que lorsque la fenêtre météo s’ouvre (les vents violents se calment), de longues files d’attente se forment alors que tout le monde se précipite pour monter et redescendre. [215] Au Tibet chinois, un alpiniste autrichien est mort d’une chute, [194] et le 26 mai 2019, le nombre total de décès pour la saison d’escalade de printemps est passé à 10. [216] [217] [218] Le 28 mai, le nombre de morts est passé à 11 lorsqu’un grimpeur est décédé à environ 7 900 m (26 000 pieds) pendant la descente, [199] et un 12e grimpeur porté disparu et présumé mort. [200]Malgré le nombre de décès, les rapports indiquent qu’un record de 891 grimpeurs ont atteint le sommet au cours de la saison d’escalade du printemps 2019. [219] [152]
Bien que la Chine ait eu diverses restrictions de permis et que le Népal exige qu’un médecin signe les permis d’escalade, [219] les dangers naturels de l’escalade tels que les chutes et les avalanches combinés à des problèmes médicaux aggravés par l’altitude extrême de l’Everest ont fait de 2019 une année avec un nombre de morts relativement élevé. [219]
années 2020
Le Népal et la Chine ont tous deux interdit les groupes d’escalade étrangers pendant la saison 2020, en raison de la pandémie de COVID-19 . 2020 était la troisième année de cette décennie après 2014 et 2015 qui n’ont vu aucun sommet du côté népalais (sud). [220]
Une équipe d’arpenteurs chinois a escaladé le mont Everest depuis le côté nord d’avril à mai 2020, devenant les seuls grimpeurs à atteindre le plus haut sommet du monde pendant la pandémie, au moins jusqu’en mai. L’équipe était là pour remesurer la hauteur du mont Everest. [221]
Escalade
| Emplacement | Altitude (km) | |
|---|---|---|
| Camp de base 5400 m / 17700 pieds. | 5.4 | 5.4 |
| Camp 1 6100 m / 20000 pi. | 6.1 | 6.1 |
| Camp 2 6400 m / 21000 pi. | 6.4 | 6.4 |
| Camp 3 6800m / 22300 pieds. | 6.8 | 6.8 |
| Camp 4 8 000 m / 26 000 pi. | 8 | 8 |
| Sommet 8848 m / 29035 pieds. | 8.8 | 8.8 |
Permis
En 2014, le Népal a délivré 334 permis d’escalade, qui ont été prolongés jusqu’en 2019 en raison de la fermeture. [223] En 2015, le Népal a délivré 357 permis, mais la montagne a été de nouveau fermée à cause de l’avalanche et du tremblement de terre, et ces permis ont été prolongés de deux ans jusqu’en 2017. [224] [223] [ clarification nécessaire ]
En 2017, une personne qui a tenté de gravir l’Everest sans le permis de 11 000 $ a été arrêtée après avoir dépassé la cascade de glace de Khumbu. Il encourt, entre autres sanctions, une amende de 22 000 $ et une peine de quatre ans de prison. Finalement, il a été autorisé à rentrer chez lui mais interdit de faire de l’alpinisme au Népal pendant 10 ans. [225]
Le nombre de permis délivrés chaque année par le Népal est de : [224] [226]
- 2008 : 160
- 2009 : 220
- 2010 : 209
- 2011 : 225
- 2012 : 208
- 2013 : 316
- 2014 : 326 (prolongé jusqu’en 2019)
- 2015 : 356 (prolongé jusqu’en 2017)
- 2016 : 289
- 2017 : 366 à 373
- 2018 : 346
- 2019 : 381
- 2020 : 0 (aucun permis délivré pendant la pandémie)
- 2021 : 408 (record actuel) [227] [228]
Le côté chinois au Tibet est également géré avec des permis pour atteindre le sommet de l’Everest. [229] Ils n’ont pas délivré de permis en 2008, car le relais de la torche olympique a été emmené au sommet du mont Everest. [230]
En mars 2020, les gouvernements chinois et népalais ont annulé tous les permis d’escalade pour le mont Everest en raison de la pandémie de COVID-19 . [231] [232] En avril 2020, un groupe d’alpinistes chinois a commencé une expédition du côté chinois. La montagne est restée fermée du côté chinois à tous les grimpeurs étrangers. [233] Le 10 mai 2021, une ligne de séparation a été annoncée par les autorités chinoises pour empêcher la propagation du coronavirus par les alpinistes gravissant le versant népalais de la montagne. [234]
Itinéraires
Le mont Everest a deux voies d’escalade principales, la crête sud-est du Népal et la crête nord du Tibet , ainsi que de nombreuses autres voies moins fréquemment escaladées. [235] Des deux routes principales, la crête sud-est est techniquement plus facile et plus fréquemment utilisée. C’était l’itinéraire utilisé par Edmund Hillary et Tenzing Norgay en 1953 et le premier reconnu de 15 itinéraires vers le sommet en 1996 . fermé au monde occidental dans les années 1950, après l’ invasion du Tibet par la République populaire de Chine . [236]
La plupart des tentatives sont faites en mai, avant la saison de la mousson d’été . À l’approche de la saison de la mousson, le courant-jet se déplace vers le nord, réduisant ainsi la vitesse moyenne du vent en haut de la montagne. [237] [238] Alors que des tentatives sont parfois faites en septembre et octobre, après les moussons, lorsque le courant-jet est à nouveau temporairement poussé vers le nord, la neige supplémentaire déposée par les moussons et les conditions météorologiques moins stables à la fin des moussons rendent escalade extrêmement difficile.
Crête sud-est
L’ascension par la crête sud-est commence par une randonnée jusqu’au camp de base à 5 380 m (17 700 pieds) du côté sud de l’Everest, au Népal. Les expéditions volent généralement vers Lukla (2 860 m) depuis Katmandou et passent par Namche Bazaar . Les grimpeurs marchent ensuite jusqu’au camp de base, ce qui prend généralement de six à huit jours, ce qui permet une bonne acclimatation à l’altitude afin de prévenir le mal de l’altitude . [239] L’équipement et les fournitures d’escalade sont transportés par des yaks , des dzopkyos (hybrides yak-vache) et des porteurs humains jusqu’au camp de base sur le glacier de Khumbu. Lorsque Hillary et Tenzing ont escaladé l’Everest en 1953, l’expédition britannique dont ils faisaient partie (comprenant plus de 400 grimpeurs, porteurs et sherpas à ce moment-là) a commencé à partir de la vallée de Katmandou , car il n’y avait pas de routes plus à l’est à cette époque.
Les grimpeurs passent quelques semaines au camp de base, s’acclimatant à l’altitude. Pendant ce temps, les sherpas et certains grimpeurs de l’expédition ont installé des cordes et des échelles dans la traîtresse cascade de glace de Khumbu .
Séracs , crevasses et blocs de glace mouvants font de la cascade de glace l’une des sections les plus dangereuses du parcours. De nombreux grimpeurs et sherpas ont été tués dans cette section. Pour réduire le danger, les grimpeurs commencent généralement leur ascension bien avant l’aube, lorsque les températures glaciales collent les blocs de glace en place.
Au-dessus de la cascade de glace se trouve le camp I à 6 065 mètres (19 900 pieds).
Du camp I, les grimpeurs remontent le Western Cwm jusqu’à la base de la face du Lhotse , où le camp II ou camp de base avancé (ABC) est établi à 6 500 m (21 300 pieds). Le Cwm occidental est une vallée glaciaire plate, en pente douce, marquée par d’énormes crevasses latérales au centre, qui empêchent l’accès direct au cours supérieur du Cwm. Les grimpeurs sont obligés de traverser à l’extrême droite, près de la base du Nuptse , jusqu’à un petit passage connu sous le nom de “Nuptse corner”. Le Western Cwm est aussi appelé la “Vallée du Silence” car la topographie de la région coupe généralement le vent de la voie d’escalade. La haute altitude et une journée claire et sans vent peuvent rendre le Western Cwm insupportablement chaud pour les grimpeurs. [240]
Depuis le camp de base avancé, les grimpeurs montent la face du Lhotse sur des cordes fixes , jusqu’au camp III, situé sur une petite corniche à 7 470 m (24 500 pi). De là, il reste encore 500 mètres jusqu’au Camp IV sur le Col Sud à 7 920 m (26 000 pieds).
Du camp III au camp IV, les grimpeurs sont confrontés à deux défis supplémentaires : l’ éperon genevois et la bande jaune . L’éperon de Genève est une côte de roche noire en forme d’enclume nommée par l’ expédition suisse de 1952 . Des cordes fixes aident les grimpeurs à franchir ce groupe de rock enneigé. La bande jaune est une section de marbre intercalé , de phyllite et de semischiste , qui nécessite également environ 100 mètres de corde pour la traverser. [240]
Au Col Sud , les grimpeurs entrent dans la zone de la mort . Les grimpeurs qui font des offres au sommet ne peuvent généralement pas supporter plus de deux ou trois jours à cette altitude. Si le temps n’est pas clair avec des vents faibles pendant ces quelques jours, les grimpeurs sont obligés de descendre, beaucoup jusqu’au camp de base.
Depuis le Camp IV, les grimpeurs commencent leur poussée au sommet vers minuit, avec l’espoir d’atteindre le sommet (encore 1 000 mètres au-dessus) dans les 10 à 12 heures. Les grimpeurs atteignent d’abord “The Balcony” à 8 400 m (27 600 pieds), une petite plate-forme où ils peuvent se reposer et contempler les sommets au sud et à l’est aux premières lueurs de l’aube. En continuant sur la crête, les grimpeurs sont alors confrontés à une série d’imposantes marches rocheuses qui les forcent généralement vers l’est dans la neige jusqu’à la taille, un sérieux risque d’ avalanche . À 8 750 m (28 700 pieds), un petit dôme de glace et de neige de la taille d’une table marque le sommet sud . [240]
Depuis le sommet sud, les grimpeurs suivent la crête sud-est en lame de couteau le long de ce que l’on appelle la «traversée de la corniche», où la neige s’accroche à la roche intermittente. Il s’agit de la section la plus exposée de la montée, et un faux pas vers la gauche enverrait un 2 400 m (7 900 pieds) sur la face sud-ouest, tandis qu’immédiatement à droite se trouve la face Kangshung de 3 050 m (10 010 pieds) . Au bout de cette traversée se trouve une imposante paroi rocheuse de 12 m (39 pi), le Hillary Step , à 8 790 m (28 840 pi). [241]
Hillary et Tenzing ont été les premiers grimpeurs à gravir cette marche, et ils l’ont fait en utilisant du matériel et des cordes d’escalade sur glace primitifs. De nos jours, les grimpeurs gravissent cette marche à l’aide de cordes fixes préalablement mises en place par les sherpas. Une fois au-dessus de la marche, il s’agit d’une montée relativement facile vers le sommet sur des pentes de neige modérément inclinées, bien que l’ exposition sur la crête soit extrême, en particulier lors de la traversée de grandes corniches de neige. Avec un nombre croissant de personnes escaladant la montagne ces derniers temps [ quand ? ] ans, le Step est souvent devenu un goulot d’étranglement, les grimpeurs étant obligés d’attendre beaucoup de temps pour leur tour sur les cordes, ce qui entraîne des problèmes pour faire monter et descendre efficacement les grimpeurs. [ citation nécessaire ]
Après l’étape Hillary, les grimpeurs doivent également traverser une section lâche et rocheuse qui présente un grand enchevêtrement de cordes fixes qui peuvent être gênantes par mauvais temps. Les grimpeurs passent généralement moins d’une demi-heure au sommet pour laisser le temps de descendre au camp IV avant que l’obscurité ne s’installe, pour éviter de graves problèmes de temps l’après-midi ou parce que les réservoirs d’oxygène supplémentaires sont épuisés.
Route de l’arête nord
La route de la crête nord commence du côté nord de l’Everest, au Tibet . Trekking vers le glacier Rongbuk , installation du camp de base à 5 180 m (16 990 pieds) sur une plaine de gravier juste en dessous du glacier. Pour atteindre le camp II, les grimpeurs gravissent la moraine médiane du glacier est de Rongbuk jusqu’à la base de Changtse , à environ 6 100 m (20 000 pieds). Camp III (ABC-Advanced Base Camp) est situé sous le Col Nordà 6 500 m (21 300 pieds). Pour atteindre le camp IV sur le col nord, les grimpeurs remontent le glacier jusqu’au pied du col où des cordes fixes sont utilisées pour atteindre le col nord à 7 010 m (23 000 pi). Depuis le col nord, les grimpeurs gravissent la crête rocheuse nord pour installer le camp V à environ 7 775 m (25 500 pieds). L’itinéraire traverse la face nord dans une montée en diagonale jusqu’à la base de la bande jaune, atteignant le site du camp VI à 8 230 m (27 000 pieds). Depuis le Camp VI, les grimpeurs effectuent leur dernière poussée au sommet.
Les grimpeurs font face à une traversée perfide depuis la base de la première marche: montant de 8501 à 8534 m (27890 à 28000 pieds), jusqu’au nœud de la montée, la deuxième marche, montant de 8577 à 8626 m (28140 à 28300 pieds). (La deuxième étape comprend une aide à l’escalade appelée “l’échelle chinoise”, une échelle métallique placée de manière semi-permanente en 1975 par un groupe d’alpinistes chinois. [242] Elle a été presque continuellement en place depuis, et des échelles ont été utilisées par pratiquement tous les grimpeurs sur la route.) Une fois au-dessus de la deuxième marche, la troisième marche sans conséquence est escaladée, montant de 8 690 à 8 800 m (28 510 à 28 870 pieds). Une fois au-dessus de ces marches, la pyramide sommitale est escaladée par une pente de neige de 50 degrés, jusqu’à l’arête sommitale finale le long de laquelle on atteint le sommet. [243]
Sommet
Le sommet de l’Everest a été décrit comme “la taille d’une table de salle à manger”. [244] Le sommet est recouvert de neige sur de la glace sur de la roche, et la couche de neige varie d’une année à l’autre. [245] Le sommet rocheux est constitué de calcaire ordovicien et est une roche métamorphique à faible teneur. [246] (voir la section ‘ Enquêtes ‘ pour en savoir plus sur sa hauteur et sur le sommet rocheux de l’Everest)
Au-dessous du sommet, il y a une zone connue sous le nom de “vallée de l’arc-en-ciel”, remplie de cadavres portant encore des vêtements d’hiver aux couleurs vives. Jusqu’à environ 8 000 m (26 000 pieds) se trouve une zone communément appelée la «zone de la mort», en raison du danger élevé et du faible taux d’oxygène en raison de la basse pression. [78]
Sous le sommet, la montagne s’incline vers les trois principaux côtés ou faces du mont Everest : la face nord , la face sud-ouest et la face est/ Kangshung . [247] [ meilleure source nécessaire ]
Zone de la mort
Dans les régions les plus élevées du mont Everest, les alpinistes à la recherche du sommet passent généralement beaucoup de temps dans la zone de la mort (altitudes supérieures à 8 000 mètres (26 000 pieds)) et font face à des défis importants pour leur survie. Les températures peuvent chuter à des niveaux très bas, entraînant des engelures sur toute partie du corps exposée à l’air. Étant donné que les températures sont si basses, la neige est bien gelée dans certaines régions et des décès ou des blessures par glissade et chute peuvent survenir. Les vents violents à ces altitudes sur l’Everest constituent également une menace potentielle pour les alpinistes.
Une autre menace importante pour les grimpeurs est la basse pression atmosphérique . La pression atmosphérique au sommet de l’Everest est d’environ un tiers de la pression au niveau de la mer ou de 0,333 atmosphère standard (337 mbar), ce qui entraîne la disponibilité d’environ un tiers de la quantité d’oxygène à respirer. [248]
Les effets débilitants de la zone de la mort sont si importants qu’il faut jusqu’à 12 heures à la plupart des grimpeurs pour parcourir la distance de 1,72 kilomètre (1,07 mi) du col sud au sommet. [249] Atteindre même ce niveau de performance nécessite une acclimatation prolongée à l’altitude, qui prend 40 à 60 jours pour une expédition typique. Un habitant du niveau de la mer exposé aux conditions atmosphériques à une altitude supérieure à 8 500 m (27 900 pieds) sans acclimatation perdrait probablement conscience en 2 à 3 minutes. [250]
En mai 2007, le Caudwell Xtreme Everest a entrepris une étude médicale des niveaux d’oxygène dans le sang humain à une altitude extrême. Plus de 200 volontaires sont montés au camp de base de l’Everest où divers tests médicaux ont été effectués pour examiner les niveaux d’oxygène dans le sang. Une petite équipe a également effectué des tests sur le chemin du sommet. [251] Même au camp de base, la faible pression partielle d’oxygène avait un effet direct sur les niveaux de saturation en oxygène du sang. Au niveau de la mer, saturation en oxygène du sangest généralement de 98 à 99 %. Au camp de base, la saturation sanguine est tombée entre 85 et 87 %. Des échantillons de sang prélevés au sommet ont indiqué de très faibles niveaux d’oxygène dans le sang. Un effet secondaire d’un faible taux d’oxygène dans le sang est une fréquence respiratoire considérablement accrue, souvent de 80 à 90 respirations par minute par opposition à 20 à 30 plus typiques. L’épuisement peut se produire simplement en essayant de respirer. [252]
Le manque d’oxygène, l’épuisement, le froid extrême et les risques d’escalade contribuent tous au nombre de morts. Une personne blessée qui ne peut pas marcher est en grande difficulté, car le sauvetage par hélicoptère est généralement peu pratique et le transport de la personne hors de la montagne est très risqué. Les personnes qui meurent pendant l’ascension sont généralement laissées pour compte. En 2006, environ 150 corps n’avaient jamais été retrouvés. Il n’est pas rare de trouver des cadavres à proximité des voies d’escalade standard. [253]
Symptômes débilitants compatibles avec un œdème cérébral de haute altitude couramment présents lors de la descente du sommet du mont Everest. Une fatigue profonde et des retards dans l’atteinte du sommet sont les premières caractéristiques associées à la mort ultérieure.
— Mortalité sur le mont Everest, 1921-2006 : étude descriptive [254]
Une étude de 2008 a noté que la «zone de la mort» est en effet l’endroit où se produisent la plupart des décès de l’Everest, mais a également noté que la plupart des décès surviennent lors de la descente du sommet. [255] Un article de 2014 dans The Atlantic sur les décès sur l’Everest a noté que si la chute est l’un des plus grands dangers que présente la zone de la mort pour tous les 8000ers, les avalanches sont une cause de décès plus fréquente à basse altitude. [256] Cependant, l’ascension de l’Everest est plus mortelle que le saut de BASE , bien que certains aient combiné sports extrêmes et Everest, y compris un Russe qui a sauté de l’Everest en wingsuit (il a cependant survécu). [257]
Malgré cela, l’Everest est plus sûr pour les grimpeurs qu’un certain nombre de sommets selon certaines mesures, mais cela dépend de la période. [258] Quelques exemples sont le Kangchenjunga , le K2 , l’ Annapurna , le Nanga Parbat et l’ Eiger (en particulier le nordwand ). [258] Le Mont Blanc compte plus de morts chaque année que l’Everest, avec plus d’une centaine de morts au cours d’une année typique et plus de huit mille tués depuis la tenue des registres. [259] Certains facteurs qui affectent la létalité totale en montagne comprennent le niveau de popularité de la montagne, l’habileté de ceux qui grimpent et la difficulté de l’ascension. [259]
Les hémorragies rétiniennes , qui peuvent endommager la vue et entraîner la cécité, constituent un autre danger pour la santé . [260] Jusqu’à un quart des grimpeurs de l’Everest peuvent souffrir d’hémorragies rétiniennes, et bien qu’ils guérissent généralement quelques semaines après leur retour à des altitudes plus basses, en 2010, un grimpeur est devenu aveugle et a fini par mourir dans la zone de la mort. [260]
A une heure de l’après-midi, l’alpiniste britannique Peter Kinloch était sur le toit du monde, en plein soleil, prenant des photos de l’Himalaya en contrebas, “exalté, joyeux et pétillant”. Mais le mont Everest est maintenant sa tombe, car quelques minutes plus tard, il est soudainement devenu aveugle et a dû être abandonné pour mourir de froid.
— A. McSmith [260]
L’équipe a fait un énorme effort pendant les 12 heures suivantes pour essayer de le faire descendre de la montagne, mais en vain, car ils n’ont pas réussi à le faire traverser les sections difficiles. [261] Même pour les capables, la crête nord-est de l’Everest est reconnue comme un défi. Il est difficile de secourir quelqu’un qui est devenu incapable et il peut être au-delà de la capacité des sauveteurs de sauver quelqu’un dans un endroit aussi difficile. [261] Une façon de contourner cette situation a été mise au point par deux hommes népalais en 2011, qui avaient l’intention de faire du parapente depuis le sommet. Ils n’avaient pas le choix et ont été forcés de suivre leur plan de toute façon, car ils n’avaient plus de bouteilles d’oxygène et de fournitures. [262] Ils ont réussi à décoller du sommet et à descendre en parapente jusqu’àNamche Bazaar en seulement 42 minutes, sans avoir à descendre la montagne. [262]
Oxygène supplémentaire
La plupart des expéditions utilisent des masques à oxygène et des réservoirs au-dessus de 8 000 m (26 000 pieds). [263] L’Everest peut être escaladé sans oxygène supplémentaire, mais uniquement par les alpinistes les plus accomplis et à risque accru. La capacité des humains à penser clairement est entravée par une faible teneur en oxygène, et la combinaison de conditions météorologiques extrêmes, de basses températures et de pentes abruptes nécessite souvent des décisions rapides et précises. Alors qu’environ 95 % des grimpeurs qui atteignent le sommet utilisent de l’oxygène en bouteille pour atteindre le sommet, environ 5 % des grimpeurs ont atteint le sommet de l’Everest sans oxygène supplémentaire. Le taux de mortalité est le double pour ceux qui tentent d’atteindre le sommet sans oxygène supplémentaire. [264]Voyager au-dessus de 2 400 m (8 000 pieds) d’altitude est un facteur d’ hypoxie cérébrale . [265] Cette diminution de l’oxygène au cerveau peut provoquer la démence et des lésions cérébrales, ainsi que d’autres symptômes. [266] Une étude a révélé que le mont Everest est peut-être le plus haut qu’un humain acclimaté puisse atteindre, mais a également constaté que les alpinistes peuvent subir des dommages neurologiques permanents malgré leur retour à des altitudes plus basses. [267]
Les cellules cérébrales sont extrêmement sensibles au manque d’oxygène. Certaines cellules cérébrales commencent à mourir moins de 5 minutes après la disparition de leur apport en oxygène. En conséquence, l’hypoxie cérébrale peut rapidement causer de graves lésions cérébrales ou la mort.
— Site Web Healthline [265]
L’utilisation d’oxygène en bouteille pour gravir le mont Everest a été controversée. Il a été utilisé pour la première fois lors de l’ expédition britannique du mont Everest de 1922 par George Finch et Geoffrey Bruce qui ont grimpé jusqu’à 7 800 m (25 600 pieds) à une vitesse spectaculaire de 300 mètres verticaux (1 000 pieds) par heure. Coincés par une violente tempête, ils ont échappé à la mort en respirant l’oxygène d’une installation truquée par un jury pendant la nuit. Le lendemain, ils sont montés à 8 100 m (26 600 pieds) à 270 m/h (900 pieds/h) – près de trois fois plus vite que les utilisateurs sans oxygène. Pourtant, l’utilisation de l’oxygène était considérée comme si antisportive que personne dans le reste du monde alpin ne reconnaissait ce taux d’ascension élevé. [ citation nécessaire ]
George Mallory a décrit l’utilisation d’un tel oxygène comme antisportive, mais il a conclu plus tard qu’il lui serait impossible d’atteindre le sommet sans lui et l’a donc utilisé lors de sa dernière tentative en 1924. [268] Lorsque Tenzing et Hillary ont réussi le premier sommet en 1953, ils ont également utilisé des ensembles d’oxygène en bouteille à circuit ouvert , le physiologiste de l’expédition Griffith Pugh qualifiant le débat sur l’oxygène de “polémique futile”, notant que l’oxygène “augmente considérablement l’appréciation subjective de l’environnement, qui après tout est l’un des principaux les raisons de l’escalade.” [269] Pendant les vingt-cinq années suivantes, l’oxygène en bouteille était considéré comme la norme pour tout sommet réussi.
… bien qu’un habitant des plaines acclimaté puisse survivre pendant un certain temps au sommet de l’Everest sans oxygène supplémentaire, on est si près de la limite que même un minimum d’effort excessif peut altérer les fonctions cérébrales.
— Thomas F. Hornbein dans Le cerveau de haute altitude [267]
Reinhold Messner a été le premier grimpeur à briser la tradition de l’oxygène en bouteille et en 1978, avec Peter Habeler , a réalisé la première ascension réussie sans elle. En 1980, Messner a atteint le sommet de la montagne en solo, sans oxygène supplémentaire ni porteurs ou partenaires d’escalade, sur la route nord-ouest plus difficile. Une fois que la communauté des grimpeurs a été convaincue que la montagne pouvait être escaladée sans oxygène supplémentaire, de nombreux puristes ont alors franchi la prochaine étape logique en insistant sur le fait que c’était ainsi qu’il fallait escalader. [23] : 154
Les conséquences de la catastrophe de 1996 ont encore intensifié le débat. Into Thin Air de Jon Krakauer(1997) ont exprimé les critiques personnelles de l’auteur sur l’utilisation de l’oxygène en bouteille. Krakauer a écrit que l’utilisation d’oxygène en bouteille permettait à des grimpeurs autrement non qualifiés de tenter d’atteindre le sommet, entraînant des situations dangereuses et davantage de décès. La catastrophe a été en partie causée par le grand nombre d’alpinistes (34 ce jour-là) qui tentaient de monter, provoquant des goulots d’étranglement à Hillary Step et retardant de nombreux alpinistes, dont la plupart ont atteint le sommet après le délai habituel de 14h00. Il a proposé d’interdire l’oxygène en bouteille sauf en cas d’urgence, arguant que cela réduirait à la fois la pollution croissante sur l’Everest – de nombreuses bouteilles se sont accumulées sur ses pentes – et éloignerait les grimpeurs peu qualifiés de la montagne.
La catastrophe de 1996 a également posé la question du rôle du guide dans l’utilisation de l’oxygène en bouteille. [270]
La décision du guide Anatoli Boukreev de ne pas utiliser d’oxygène en bouteille a été vivement critiquée par Jon Krakauer. Les partisans de Boukreev (dont G. Weston DeWalt, qui a co-écrit The Climb ) déclarent que l’utilisation d’oxygène en bouteille donne un faux sentiment de sécurité. [271] Krakauer et ses partisans soulignent que, sans oxygène en bouteille, Boukreev ne pouvait pas directement aider ses clients à descendre. [272] Ils déclarent que Boukreev a dit qu’il descendait avec le client Martin Adams, [272] mais juste en dessous du sommet sud, Boukreev a déterminé qu’Adams allait bien dans la descente et est donc descendu à un rythme plus rapide, laissant Adams derrière. Adams déclare dans The Climb, “Pour moi, c’était comme d’habitude, Anatoli passe, et je n’ai eu aucun problème avec ça.” [273]
Le faible taux d’oxygène peut provoquer une altération des capacités cognitives semblable à un brouillard mental décrit comme “un processus de pensée retardé et léthargique, cliniquement défini comme une bradypsychie” même après le retour à des altitudes plus basses. [274] Dans les cas graves, les grimpeurs peuvent avoir des hallucinations. Certaines études ont montré que les grimpeurs de haute altitude, y compris les grimpeurs de l’Everest, subissent une altération de la structure cérébrale. [274] Les effets de la haute altitude sur le cerveau, en particulier s’ils peuvent causer des lésions cérébrales permanentes, continuent d’être étudiés. [274]
Escalade d’automne
Bien que généralement moins populaire qu’au printemps, le mont Everest a également été escaladé à l’automne (également appelé “saison post-mousson”). [62] [275] Par exemple, en 2010, Eric Larsen et cinq guides népalais ont atteint le sommet de l’Everest à l’automne pour la première fois en dix ans. [275] La saison d’automne, lorsque la mousson se termine, est considérée comme plus dangereuse car il y a généralement beaucoup de neige fraîche qui peut être instable. [276] Cependant, cette neige accrue peut la rendre plus populaire auprès de certains sports d’hiver comme le ski et la planche à neige. [62] Deux alpinistes japonais ont également atteint le sommet en octobre 1973. [277]
Chris Chandler et Bob Cormack ont atteint le sommet de l’Everest en octobre 1976 dans le cadre de l’expédition américaine du bicentenaire de l’Everest cette année-là, les premiers Américains à faire une ascension automnale du mont Everest selon le Los Angeles Times . [278] Au 21e siècle, l’été et l’automne peuvent être plus populaires avec les tentatives de ski et de snowboard sur le mont Everest. [279] Au cours des années 1980, l’escalade en automne était en fait plus populaire qu’au printemps. [280] L’astronaute américain Karl Gordon Henize est mort en octobre 1993 lors d’une expédition d’automne, menant une expérience sur les radiations. La quantité de rayonnement de fond augmente avec les altitudes plus élevées. [281]
La montagne a également été escaladée en hiver, mais ce n’est pas populaire en raison de la combinaison de vents froids et de journées plus courtes. [282] En janvier, le pic est généralement battu par des vents de 170 mph (270 km / h) et la température moyenne du sommet est d’environ -33 ° F (-36 ° C). [62]
Records d’escalade sélectionnés
À la fin de la saison d’escalade 2010, il y avait eu 5 104 ascensions au sommet par environ 3 142 personnes. [148] Parmi les “premières” notables des grimpeurs, citons :
- 1922 : Première montée à 8 000 mètres (26 247 pieds), par George Finch et le capitaine Geoffrey Bruce
- 1952 : Première ascension du Col Sud par l’expédition suisse du mont Everest de 1952
- 1953 : Première ascension, par Tenzing Norgay et Edmund Hillary lors de l’expédition britannique de 1953 sur le mont Everest
- 1960 : Première ascension signalée depuis la crête nord par Wang Fuzhou , Gonpo et Qu Yinhua de Chine. [6]
- 1975 : Première ascension féminine, par Junko Tabei (16 mai). [148] [283]
- 1975 : Première ascension féminine depuis l’Arête Nord, par Phanthog , chef adjoint de la deuxième expédition chinoise sur l’Everest qui a envoyé neuf alpinistes au sommet (27 mai). [284] [285] [286]
- 1978 : Première ascension sans oxygène supplémentaire par Reinhold Messner et Peter Habeler [287]
- 1978 : Première ascension en solitaire, par Franz Oppurg [288]
- 1980 : Première ascension hivernale, par l’Expédition Nationale Polonaise Hiver 1979/1980 ( Leszek Cichy et Krzysztof Wielicki [289] [290] )
- 1980 : Deuxième ascension en solitaire, et la première sans oxygène supplémentaire, par Reinhold Messner [287]
- 1981 : Troisième ascension en solo, par Peter Hackett [291]
- 1988 : Première ascension “cross-over” par des équipes chinoises, japonaises et népalaises qui gravissent le sommet simultanément des deux côtés nord et sud de la montagne et descendent de l’autre côté. [283] La montée croisée a également été la première à être enregistrée à la télévision en direct.
- 1988 : Première descente en parapente, par Jean-Marc Boivin [292]
- 1988 : Première ascension féminine sans supplément d’oxygène par Lydia Bradey [293]
- 1998 : Plus rapide à atteindre le sommet par l’arête sud-est (Col Sud), sans oxygène supplémentaire, par Kazi Sherpa , en 20 heures et 24 minutes. [294] [295] [296]
- 2000 : Première descente à ski par Davo Karničar [297]
- 2001 : Première ascension par un grimpeur aveugle, Erik Weihenmayer [298]
- 2001 : Lhakpa Sherpa devient la première femme népalaise à atteindre le sommet de l’Everest et à survivre. [299]
- 2004 : Plus rapide à atteindre le sommet par l’arête sud-est (Col Sud), avec oxygène supplémentaire, par Pemba Dorje , en 8 heures et 10 minutes. [300]
- 2006 : Lhakpa Sherpa atteint les sommets pour la 6e fois, battant son propre record de l’alpiniste féminine la plus titrée de l’Everest. [301]
- 2007 : Le plus rapide à atteindre le sommet via l’arête nord-est, sans oxygène supplémentaire, par Christian Stangl , en 16 heures, 42 minutes. [302] [303]
- 2010 : Plus jeune mâle à atteindre le sommet, par Jordan Romero (13 ans et 10 mois) [304]
- 2011 : La plupart des fois pour atteindre le sommet, Apa Sherpa (21 fois ; 10 mai 1990 – 11 mai 2011) [305]
- 2013 : Apa Sherpa à égalité la plupart du temps pour atteindre le sommet par Phurba Tashi (21 fois ; 1999-2013)
- 2013 : Melissa Arnot, américaine, atteint les sommets pour la cinquième fois, battant son propre record de sommets les plus réussis par une femme non sherpa. [306]
- 2014 : Plus jeune femelle à atteindre le sommet, par Malavath Purna (13 ans et 11 mois)
- 2017 : Kami Rita Sherpa d’Alpine Ascents atteint 21 ascensions au sommet. [307] [308]
- 2019 : Kami Rita Sherpa atteint 24 ascensions au sommet. [309]
- 2021 : Kami Rita Sherpa atteint 25 ascensions au sommet. [310]
Sommet avec handicap
Atteindre l’Everest avec des handicaps tels que des amputations et des maladies est devenu populaire au 21e siècle, avec des histoires comme celle de Sudarshan Gautam , un homme sans bras qui a atteint le sommet en 2013. [311] Un adolescent atteint du syndrome de Down a atteint Camp de base, qui est devenu un substitut à des records plus extrêmes car il comporte bon nombre des mêmes sensations fortes, notamment le voyage dans l’Himalaya et les paysages rustiques. [312] Le danger guette même au camp de base, qui était le site où des dizaines de personnes ont été tuées lors des avalanches du mont Everest en 2015 . D’autres qui ont escaladé l’Everest avec des amputations incluent Mark Inglis (pas de jambes), Paul Hockey (un seul bras) et Arunima Sinha(une seule jambe).
En 2001, Erik Weihenmayer est devenu la première personne à atteindre le sommet du mont Everest alors qu’il était aveugle. [298]
Fausses ascensions
En 2021, le Népal a interdit trois Indiens pour avoir simulé une ascension du mont Everest en 2016. [313] [314] En 2017, deux policiers indiens, soi-disant le premier couple à gravir le mont Everest, ont été limogés une fois qu’il a été découvert qu’ils avaient simulé leur ascension. ascension. [313]
Aviation
1933 : Vol au-dessus de l’Everest
Lucy, Lady Houston , une ancienne showgirl millionnaire britannique , a financé le vol Houston Everest de 1933. Une formation d’ avions dirigée par le marquis de Clydesdale a survolé le sommet dans le but de photographier le terrain inconnu. [315]
1988 : Première montée et glisse
Le 26 septembre 1988, après avoir escaladé la montagne par l’arête sud-est, Jean-Marc Boivin effectue la première descente en parapente de l’Everest [292] , créant ainsi le record de la descente la plus rapide de la montagne et du plus haut vol en parapente. Boivin a déclaré: “J’étais fatigué quand j’ai atteint le sommet parce que j’avais cassé une grande partie de la piste, et courir à cette altitude était assez difficile.” [316] Boivin a couru 18 m (60 pi) sous le sommet sur des pentes à 40 degrés pour lancer son parapente, atteignant le Camp II à 5 900 m (19 400 pi) en 12 minutes (certaines sources disent 11 minutes). [316] [317] Boivin ne répétera pas cet exploit, car il a été tué deux ans plus tard en 1990, en BASE-jumpant du VenezuelaChutes d’ange . [318]
1991 : Survol en montgolfière
En 1991, quatre hommes dans deux ballons ont réalisé le premier vol en montgolfière au-dessus du mont Everest. [319] Dans un ballon se trouvaient Andy Elson et Eric Jones (caméraman), et dans l’autre ballon Chris Dewhirst et Leo Dickinson (cameraman). [320] Dickinson a ensuite écrit un livre sur l’aventure intitulée Ballooning Over Everest . [320] Les ballons à air chaud ont été modifiés pour fonctionner jusqu’à 12 000 m (40 000 pieds) d’altitude. [320] Reinhold Messner a qualifié l’une des vues panoramiques de Dickinson de l’Everest, capturée sur le film Kodak Kodachrome désormais abandonné , de “meilleur cliché sur Terre”, selon le journal britanniqueLe Télégraphe . [321] Dewhirst a proposé d’emmener des passagers sur une répétition de cet exploit pour 2,6 millions de dollars américains par passager. [319]
2005 : Sommets pilotes avec hélicoptère
En mai 2005, le pilote français Didier Delsalle a fait atterrir un hélicoptère Eurocopter AS350 B3 au sommet du mont Everest. [322] Il a dû atterrir pendant deux minutes pour établir le record officiel de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI), mais il est resté environ quatre minutes, deux fois. [322] Dans ce type d’atterrissage, les rotors restent engagés, ce qui évite de compter sur la neige pour soutenir complètement l’avion. Le vol a établi des records du monde de giravion , pour le plus haut niveau d’atterrissage et de décollage. [323]
Certains articles de presse ont suggéré que le rapport de l’atterrissage au sommet était un malentendu d’un atterrissage au col sud, mais il avait également atterri au col sud deux jours plus tôt, [324] avec cet atterrissage et les enregistrements de l’Everest confirmés par la FAI. [323] Delsalle a également sauvé deux grimpeurs japonais à 4 880 m (16 000 pieds) pendant qu’il était là. Un grimpeur a noté que le nouveau record signifiait une meilleure chance de sauvetage. [322]
2011 : Parapente hors sommet
Le 21 mai 2011, les Népalais Lakpa Tsheri Sherpa et Sano Bapu Sunuwar ont fait un parapente du sommet de l’Everest à Namche Bazaar en 42 minutes. [262] [325] Après le vol, ils ont fait de la randonnée, du vélo et du kayak jusqu’à l’océan Indien, atteignant la baie du Bengale le 27 juin 2011, devenant ainsi les premières personnes à effectuer une descente continue du sommet à la mer depuis l’Everest. [326] Ils ont accompli l’exploit révolutionnaire bien que Bapu n’ait jamais grimpé auparavant et que Lakpa n’ait jamais fait de kayak et ne sache même pas nager. [326] Le duo a ensuite remporté National Geographic Adventurers of the Year pour 2012 pour leurs exploits. [326]En 2013, des images du vol ont été diffusées dans le programme d’information télévisé Nightline . [327]
2014 : Ascension assistée par hélicoptère
En 2014, une équipe financée et dirigée par l’alpiniste Wang Jing a utilisé un hélicoptère pour voler du camp de base sud au camp 2 afin d’éviter la cascade de glace de Khumbu, puis a grimpé au sommet de l’Everest. [328] Cette ascension a immédiatement suscité l’indignation et la controverse dans une grande partie du monde de l’alpinisme sur la légitimité et la convenance de son ascension. [163] [329] Le Népal a fini par enquêter sur Wang , qui a d’abord nié l’affirmation selon laquelle elle s’était envolée pour le camp 2, admettant seulement que certains membres de l’équipage de soutien avaient été transportés par avion vers ce camp plus élevé, au-dessus de la cascade de glace de Khumbu. [330]En août 2014, cependant, elle a déclaré qu’elle s’était rendue au camp 2 parce que la cascade de glace était infranchissable. “Si vous ne prenez pas l’avion pour le camp II, vous rentrez chez vous”, a-t-elle déclaré dans une interview. Dans cette même interview, elle a également insisté sur le fait qu’elle n’avait jamais essayé de cacher ce fait. [163]
Son équipe avait dû utiliser le côté sud parce que les Chinois leur avaient refusé un permis d’escalade. En fin de compte, le refus chinois a peut-être été bénéfique pour les intérêts du Népal, permettant au gouvernement de présenter des hôpitaux locaux améliorés et a fourni l’opportunité d’un nouveau style hybride aviation/alpinisme, déclenchant des discussions sur l’utilisation des hélicoptères dans le monde de l’alpinisme. [163] Le National Geographic a noté qu’un village a décoré Wang d’honneurs après qu’elle ait fait don de 30 000 $ US à l’hôpital de la ville. Wang a remporté le prix de l’ alpiniste international de l’année du gouvernement népalais en juin 2014. [328]
2016 : augmentation de l’activité hélicoptères
En 2016, l’utilisation accrue d’hélicoptères a été notée pour une efficacité accrue et pour le transport de matériel au-dessus de la chute de glace mortelle de Khumbu. [331] En particulier, il a été noté que les vols ont permis aux porteurs de cascades de glace d’économiser 80 voyages, mais qu’ils ont tout de même accru l’activité commerciale à l’Everest. [331] Après la mort de nombreux Népalais dans la chute de glace en 2014, le gouvernement voulait que des hélicoptères assurent plus de transport vers le camp 1, mais cela n’a pas été possible en raison des décès de 2015 et du tremblement de terre qui a fermé la montagne. Cela a donc été mis en œuvre en 2016 (les hélicoptères s’est toutefois révélée déterminante dans le sauvetage de nombreuses personnes en 2015). [331] Cet été-là, Bell a testé le 412EPI, qui a effectué une série de tests, notamment en vol stationnaire à 5 500 m (18 000 pieds) et en vol jusqu’à 6 100 m (20 000 pieds) d’altitude près du mont Everest. [332]
Escalade commerciale
According to Jon Krakauer, the era of commercialisation of Everest started in 1985, when the summit was reached by a guided expedition led by David Breashears that included Richard Bass, a wealthy 55-year-old businessman and an amateur mountain climber with only four years of climbing experience.[334] By the early-1990s, several companies were offering guided tours to the mountain. Rob Hall, one of the mountaineers who died in the 1996 disaster, had successfully guided 39 clients to the summit before that incident.[23]: 24, 42
By 2016, most guiding services cost between US$35,000 and US$200,000.[335] Going with a “celebrity guide”, usually a well-known mountaineer typically with decades of climbing experience and perhaps several Everest summits, can cost over £100,000 as of 2015.[336] However, the services offered vary widely and it is “buyer beware” when doing deals in Nepal, one of the poorest and least developed countries in the world.[335][337] Tourism contributed 7.9 per cent of the gross domestic product (GDP) in 2019[338] in a country with high unemployment,[339]mais l’Everest est spécial en ce sens qu’un porteur de l’Everest peut gagner près du double du salaire moyen national dans une région où les autres sources de revenus font défaut. [340]
Les coûts au-delà du service de guidage peuvent varier considérablement. Il est techniquement possible d’atteindre le sommet avec des dépenses supplémentaires minimes, et il existe des agences de voyages “économiques” qui offrent un soutien logistique pour de tels voyages. Un service de soutien limité, n’offrant que quelques repas au camp de base et des frais généraux administratifs comme un permis, peut coûter aussi peu que 7 000 $ US en 2007. [135] Cependant, cela est considéré comme difficile et dangereux (comme l’illustre le cas de David Sharp ).
Climbing gear required to reach the summit may cost in excess of US$8,000, and most climbers also use bottled oxygen, which adds around US$3,000.[341] The permit to enter the Everest area from the south via Nepal costs US$10,000 to US$30,000 per person, depending on the size of the team.[341] The ascent typically starts at one of the two base camps near the mountain, both of which are approximately 100 kilometres (60 mi) from Kathmandu and 300 kilometres (190 mi) from Lhasa (the two nearest cities with major airports). Transferring one’s equipment from the airport to the base camp may add as much as US$2,000.[341]
Many climbers hire “full service” guide companies, which provide a wide spectrum of services, including the acquisition of permits, transportation to/from base camp, food, tents, fixed ropes,[342] medical assistance while on the mountain, an experienced mountaineer guide, and even personal porters to carry one’s backpack and cook one’s meals. The cost of such a guide service may range from US$40,000 to $80,000 per person.[343] Since most equipment is moved by Sherpas, clients of full-service guide companies can often keep their backpack weights under 10 kilograms (22 lb), or hire a Sherpa to carry their backpack for them. By contrast, climbers attempting less commercialised peaks, like Denali, are often expected to carry backpacks over 30 kilograms (66 lb) and, occasionally, to tow a sled with 35 kilograms (77 lb) of gear and food.[344]
The degree of commercialisation of Mount Everest is a frequent subject of criticism.[345] Jamling Tenzing Norgay, the son of Tenzing Norgay, said in a 2003 interview that his late father would have been shocked to discover that rich thrill-seekers with no climbing experience were now routinely reaching the summit, “You still have to climb this mountain yourself with your feet. But the spirit of adventure is not there any more. It is lost. There are people going up there who have no idea how to put on crampons. They are climbing because they have paid someone $65,000. It is very selfish. It endangers the lives of others.”[346]
One example of this is Shriya Shah-Klorfine, who had to be taught how to put on crampons during her summit attempt in 2012.[347] She paid at least US$40,000 to a new guiding company for the trip, and lost her life when she ran out of oxygen during the descent after climbing for 27 hours straight.[348]
Reinhold Messner concurred in 2004, “You could die in each climb and that meant you were responsible for yourself. We were real mountaineers: careful, aware and even afraid. By climbing mountains we were not learning how big we were. We were finding out how breakable, how weak and how full of fear we are. You can only get this if you expose yourself to high danger. I have always said that a mountain without danger is not a mountain….High altitude alpinism has become tourism and show. These commercial trips to Everest, they are still dangerous. But the guides and organisers tell clients, ‘Don’t worry, it’s all organised.’ The route is prepared by hundreds of Sherpas. Extra oxygen is available in all camps, right up to the summit. People will cook for you and lay out your beds. Clients feel safe and don’t care about the risks.”[349]
By 2015, Nepal was considering to require that climbers have some experience and wanted to make the mountain safer, and especially increase revenue.[350] One barrier to this is that low-budget firms make money not taking inexperienced climbers to the summit.[335] Those turned away by Western firms can often find another firm willing to take them for a price — that they return home soon after arriving after base camp, or part way up the mountain.[335] Whereas a Western firm will convince those they deem incapable to turn back, other firms simply give people the freedom to choose.[335]
However, not all opinions on the subject among prominent mountaineers have been strictly negative. For example, Edmund Hillary stated in 2003 that while “Having people pay $65,000 and then be led up the mountain by a couple of experienced guides…isn’t really mountaineering at all”,[351] he was pleased by the changes brought to Everest area by Westerners, “I don’t have any regrets because I worked very hard indeed to improve the condition for the local people. When we first went in there they didn’t have any schools, they didn’t have any medical facilities, all over the years we have established 27 schools, we have two hospitals and a dozen medical clinics and then we’ve built bridges over wild mountain rivers and put in fresh water pipelines so in cooperation with the Sherpas we’ve done a lot to benefit them.”[352]
One of the early guided summiters, Richard Bass (of Seven Summits fame) stated in 2003 that “Climbers should have high altitude experience before they attempt the really big mountains. People don’t realise the difference between a 20,000-foot [6,100 m] mountain and 29,000-foot [8,800 m]. It’s not just arithmetic. The reduction of oxygen in the air is proportionate to the altitude alright, but the effect on the human body is disproportionate—an exponential curve. People climb Denali [6,190 m or 20,320 ft] or Aconcagua [6,960 m or 22,834 ft] and think, ‘Heck, I feel great up here, I’m going to try Everest.’ But it’s not like that.”[353]
Thefts and crime
The Tibetan/Chinese side has been described as “out of control” due to reports of thefts and threats.[354]
Some climbers have reported life-threatening thefts from supply caches. Vitor Negrete, the first Brazilian to climb Everest without oxygen and part of David Sharp’s party, died during his descent, and theft of gear and food from his high-altitude camp may have contributed.[355][356]
“Several members were bullied, gear was stolen, and threats were made against me and my climbing partner, Michael Kodas, making an already stressful situation even more dire”, said one climber.[357]
In addition to theft, Michael Kodas describes in his book, High Crimes: The Fate of Everest in an Age of Greed (2008):[358] unethical guides and Sherpas, prostitution and gambling at the Tibet Base Camp, fraud related to the sale of oxygen bottles, and climbers collecting donations under the pretense of removing trash from the mountain.[359][360]
The Chinese side of Everest in Tibet was described as “out of control” after one Canadian had all his gear stolen and was abandoned by his Sherpa.[354] Another Sherpa helped the victim get off the mountain safely and gave him some spare gear. Other climbers have also reported missing oxygen bottles, which can be worth hundreds of dollars each. Hundreds of climbers pass by people’s tents, making it hard to safeguard against theft.[354] In the late 2010s, the reports of theft of oxygen bottles from camps became more common.[361]
2014 Sherpa strike
On 18 April 2014, in one of the worst disasters to ever hit the Everest climbing community up to that time, 16 Sherpas died in Nepal due to the avalanche that swept them off Mount Everest. In response to the tragedy, numerous Sherpa climbing guides walked off the job and most climbing companies pulled out in respect for the Sherpa people mourning the loss.[362][363] Some still wanted to climb but there was too much controversy to continue that year.[362] One of the issues that triggered the work action by Sherpas was unreasonable client demands during climbs.[362]
Extreme sports at Mount Everest
Mount Everest has been host to other winter sports and adventuring besides mountaineering, including snowboarding, skiing, paragliding, and BASE jumping.
Yuichiro Miura became the first man to ski down Everest in the 1970s. He descended nearly 1,300 vertical metres (4,200 ft) from the South Col before falling with extreme injuries.[85] Stefan Gatt and Marco Siffredi snowboarded Mount Everest in 2001.[364] Other Everest skiers include Davo Karničar of Slovenia, who completed a top to south base camp descent in 2000, Hans Kammerlander of Italy in 1996 on the north side,[365] and Kit DesLauriers of the United States in 2006.[366] In 2006 Swede Tomas Olsson and Norwegian Tormod Granheim skied together down the north face. Olsson’s anchor broke while they were rappelling down a cliff in the Norton couloir at about 8,500 metres, resulting in his death from a two and a half-kilometre fall. Granheim skied down to camp III.[367] Also, Marco Siffredi died in 2002 on his second snow-boarding expedition.[364]
Various types of gliding descents have slowly become more popular, and are noted for their rapid descents to lower camps. In 1986 Steve McKinney led an expedition to Mount Everest,[368] during which he became the first person to fly a hang-glider off the mountain.[317] Frenchman Jean-Marc Boivin made the first paraglider descent of Everest in September 1988, descending in minutes from the south-east ridge to a lower camp.[292] In 2011, two Nepalis made a gliding descent from the Everest summit down 5,000 metres (16,400 ft) in 45 minutes.[369] On 5 May 2013, the beverage company Red Bull sponsored Valery Rozov, who successfully BASE jumped off of the mountain while wearing a wingsuit, setting a record for world’s highest BASE jump in the process.[257][370]
Everest and religion
The southern part of Mount Everest is regarded as one of several “hidden valleys” of refuge designated by Padmasambhava, a ninth-century “lotus-born” Buddhist saint.[371]
Near the base of the north side of Everest lies Rongbuk Monastery, which has been called the “sacred threshold to Mount Everest, with the most dramatic views of the world.”[372] For Sherpas living on the slopes of Everest in the Khumbu region of Nepal, Rongbuk Monastery is an important pilgrimage site, accessed in a few days of travel across the Himalayas through Nangpa La.[99]
Miyolangsangma, a Tibetan Buddhist “Goddess of Inexhaustible Giving“, is believed to have lived at the top of Mount Everest. According to Sherpa Buddhist monks, Mount Everest is Miyolangsangma’s palace and playground, and all climbers are only partially welcome guests, having arrived without invitation.[371]
The Sherpa people also believe that Mount Everest and its flanks are blessed with spiritual energy, and one should show reverence when passing through this sacred landscape. Here, the karmic effects of one’s actions are magnified, and impure thoughts are best avoided.[371]
Waste management
In 2015, the president of the Nepal Mountaineering Association warned that pollution, especially human waste, has reached critical levels. As much as 12,000 kg (26,500 lb) of human excrement each season is left behind on the mountain.[373] Human waste is strewn across the verges of the route to the summit, making the four sleeping areas on the route up Everest’s south side minefields of human excrement. Climbers above Base Camp—for the 62-year history of climbing on the mountain—have most commonly either buried their excrement in holes they dug by hand in the snow, or slung it into crevasses, or simply defecated wherever convenient, often within metres of their tents. The only place where climbers can defecate without worrying about contaminating the mountain is Base Camp. At approximately 5,500 m (18,000 ft), Base Camp sees the most activity of all camps on Everest because climbers acclimate and rest there. In the late-1990s, expeditions began using toilets that they fashioned from blue plastic 190-litre (50-US-gallon) barrels fitted with a toilet seat and enclosed.[374]
The problem of human waste is compounded by the presence of more anodyne waste: spent oxygen tanks, abandoned tents, empty cans and bottles. The Nepali government now requires each climber to pack out eight kilograms of waste when descending the mountain.[375]
In February 2019, due to the mounting waste problem, China closed the base camp on its side of Everest to visitors without climbing permits. Tourists are allowed to go as far as the Rongbuk Monastery.[376]
In April 2019, the Solukhumbu district’s Khumbu Pasanglhamu Rural Municipality launched a campaign to collect nearly 10,000 kg of garbage from Everest.[377]
Climate
Mount Everest has a polar climate (Köppen EF) with all months averaging well below freezing.[note 5]
| Climate data for Mount Everest | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Month | Jan | Feb | Mar | Apr | May | Jun | Jul | Aug | Sep | Oct | Nov | Dec | Year |
| Mean minimum °C (°F) | −36 (−33) |
−35 (−31) |
−32 (−26) |
−31 (−24) |
−25 (−13) |
−20 (−4) |
−18 (0) |
−18 (0) |
−21 (−6) |
−27 (−17) |
−30 (−22) |
−34 (−29) |
−36 (−33) |
| Source: [378] |
Names
- Peak XV (British Empire’s Survey)[15][16][17]
- Romanised Tibetan name: “Chomolongma”[8][9][10][11]
- Romanised Chinese name: “Mount Qomolangma”[379]
- Romanised Nepali name: “Sagar-Matha”[22] (usually Sagarmatha)
- Old Darjeeling name: “Deodungha”[380]
- Mount Everest[15]
- “Gauri Shankar” or “Gaurisankar”; in modern times the name is used for a different peak about 30 miles away, but was used occasionally until about 1900[381]
Context and maps
Nearby peaks include Lhotse, 8,516 m (27,940 ft); Nuptse, 7,855 m (25,771 ft), and Changtse, 7,580 m (24,870 ft) among others. Another nearby peak is Khumbutse, and many of the highest mountains in the world are near Mount Everest. On the southwest side, a major feature in the lower areas is the Khumbu icefall and glacier, an obstacle to climbers on those routes but also to the base camps.
See also
-
Mountains portal -
China portal -
Nepal portal
- Chinese plan for a rail tunnel under Mount Everest
- Everesting
- List of elevation extremes by country
- List of Mount Everest summiters by number of times to the summit
- List of ski descents of Eight-Thousanders
- List of tallest mountains in the Solar System
- Mount Everest in popular culture
- Mukhiyapatti Musharniya, the lowest point of Nepal
- Qomolangma National Park
- Sagarmatha National Park
- Timeline of Mount Everest expeditions
Notes
- ^ The position of the summit of Everest on the international border is clearly shown on detailed topographic mapping, including official Nepali mapping.
- ^ Based on the 2020 surveys of elevation of snow cap, not rock head. For more details, see Surveys.
- ^ The WGS84 coordinates given here were calculated using detailed topographic mapping and are in agreement with adventurestats. They are unlikely to be in error by more than 2″. Coordinates showing Everest to be more than a minute further east that appeared on this page until recently, and still appear in Wikipedia in several other languages, are incorrect.
- ^ a b The “base” of a mountain is a problematic notion in general with no universally accepted definition. However, for a peak rising out of relatively flat terrain, such as Mauna Kea or Denali, an “approximate” height above “base” can be calculated. Everest is more complicated since it only rises above relatively flat terrain on its north (Tibetan Plateau) side. Hence the concept of “base” has even less meaning for Everest than for Mauna Kea or Denali, and the range of numbers for “height above base” is wider. In general, comparisons based on “height above base” are somewhat suspect.
- ^ In the table below, the temperature given is the average lowest temperature recorded in that month. So, in an average year, the lowest recorded July temperature will be −18 degrees Celsius, and the lowest recorded January temperature will be -36 degrees Celsius.
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Further reading
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- Mount Everest on Himalaya-Info.org (German)
- 360 panorama view from top of Mount Everest – large dimension drawing
- National Geographic site on Mount Everest
- NOVA site on Mount Everest
- Imaging Everest, a collection of photographs
- Panoramas:
- North
- South
- Interactive climb of Everest from Discovery Channel
- Mount Everest on Summitpost
- Full list of all ascents of Everest up to and including 2008 (in pdf format)
- Summits and deaths per year
- Panorama du mont Everest , Panorama interactif du mont Everest (format QuickTime) , Panoramas virtuels
- National Geographic, article de 2015 avec infographie sur les voies d’escalade
- Visualisation des données du sommet, de la tentative et de la mort du mont Everest