Comptage des cartes

Le comptage des cartes est une stratégie de blackjack utilisée pour déterminer si le joueur ou le croupier a un avantage sur la main suivante. Les compteurs de cartes sont des joueurs d’avantage qui essaient de surmonter l’ avantage de la maison du casino en gardant un décompte des cartes de haute et de basse valeur distribuées. Ils misent généralement plus lorsqu’ils ont un avantage et moins lorsque le croupier a un avantage. Ils modifient également les décisions de jeu en fonction de la composition du jeu.

Un jeu de blackjack en cours

Bases

Le comptage des cartes est basé sur des preuves statistiques que les cartes hautes ( as , 10 et 9) profitent au joueur, tandis que les cartes basses (2, 3, 4, 5, 6 et 7) profitent au croupier. Les cartes hautes profitent au joueur des manières suivantes :

Ils augmentent la probabilité du joueur de toucher un naturel, qui paie généralement à 3 contre 2.
Doubler augmente la valeur attendue. Le rapport élevé des dizaines et des as améliore la probabilité que doubler réussisse. ^[1]
Ils offrent des possibilités de fractionnement supplémentaires pour le joueur.
Ils peuvent rentabiliser le pari d’assurance car cela augmente la probabilité de blackjack du croupier.
Ils augmentent également la probabilité que le croupier fasse faillite. Cela augmente également les chances que le joueur saute, mais le joueur peut choisir de se tenir sur des totaux inférieurs en fonction du décompte.

D’un autre côté, les cartes basses profitent au croupier. Les règles exigent que le croupier frappe des mains raides (12 à 16 au total), et les cartes basses sont moins susceptibles de faire exploser ces totaux. Un croupier tenant une main raide fera faillite si la prochaine carte est un 10. ^[2]

Les compteurs de cartes n’ont pas besoin de capacités mentales inhabituelles ; ils ne suivent ni ne mémorisent des cartes spécifiques. Au lieu de cela, les compteurs de cartes attribuent un score à chaque carte qui estime la valeur de cette carte. Ils suivent la somme de ces valeurs avec un “compte courant”. ^[3] Le mythe selon lequel les compteurs gardent une trace de chaque carte a été dépeint dans le film Rain Man de 1988 , dans lequel le personnage savant Raymond Babbitt compte facilement six jeux de cartes et un employé du casino commente qu’il est impossible de le faire. ^{[4] [5]}

Systèmes

Les systèmes de comptage de cartes de base attribuent une valeur positive, négative ou nulle à chaque carte. Lorsqu’une carte est distribuée, le compte s’ajuste en fonction de la valeur de comptage de cette carte. Les cartes basses augmentent le compte ; ils augmentent le pourcentage de cartes hautes dans le jeu. Les cartes hautes diminuent le compte pour la raison opposée. Par exemple, le système Hi-Lo soustrait un pour chaque 10, valet, reine, roi ou as et en ajoute un pour toute carte entre 2 et 6. Les 7, 8 et 9 comptent pour zéro et n’affectent pas le décompte. ^[6]

Un système de comptage de cartes vise à attribuer des valeurs de points correspondant approximativement à l’ effet de retrait d’une carte (EOR). L’EOR est l’effet estimé du retrait d’une carte donnée du jeu. Les compteurs mesurent l’effet du retrait de toutes les cartes distribuées et comment cela affecte l’avantage actuel de la maison. Des rapports plus importants entre les valeurs ponctuelles créent de meilleures corrélations avec l’EOR réel, augmentant ainsi l’efficacité d’un système. Ces systèmes sont classés en niveau 1, niveau 2, niveau 3, etc. Le niveau correspond au rapport entre les valeurs.

Le système Hi-Lo est un comptage de niveau 1 ; le compte courant n’augmente ou ne diminue jamais de plus d’un. Un décompte à plusieurs niveaux , tel que Zen Count, Wong Halves ou Hi-Opt II, distingue davantage les valeurs des cartes pour augmenter la précision. Un décompte avancé comprend des valeurs telles que +2 et -2, ou +0,5 et -0,5. Les joueurs avancés peuvent également conserver un décompte de cartes spécifiques comme les as. Cela se fait lorsque la précision des paris diffère de la précision des jeux.

De nombreuses techniques de comptage latéral existent, y compris des comptages à usage spécial utilisés pour les jeux avec des options de jeu rentables non standard telles qu’un pari latéral supérieur / inférieur. ^[7]

Garder une trace de plus de données avec des décomptes de niveau plus élevé peut nuire à la vitesse et à la précision. Certains compteurs gagnent plus d’argent en jouant rapidement un décompte simple qu’en jouant lentement un décompte complexe.

Ce tableau illustre quelques exemples de systèmes de comptage. ^{[8] [9]}

Stratégie de cartes	2	3	4	5	6	7	8	9	10, J, Q, K	UN	Niveau de comptage
Salut-Lo	+1	+1	+1	+1	+1	0	0	0	−1	−1	1
Salut-Opt I	0	+1	+1	+1	+1	0	0	0	−1	0	1
Hi-Opt II	+1	+1	+2	+2	+1	+1	0	0	−2	0	2
KO	+1	+1	+1	+1	+1	+1	0	0	−1	−1	1
Oméga II	+1	+1	+2	+2	+2	+1	0	−1	−2	0	2
Rouge 7	+1	+1	+1	+1	+1	0 ou +1	0	0	−1	−1	1
Moitiés	+0,5	+1	+1	+1,5	+1	+0,5	0	-0,5	−1	−1	3
Compte Zen	+1	+1	+2	+2	+2	+1	0	0	−2	−1	2
10 comptes	+1	+1	+1	+1	+1	+1	+1	+1	−2	+1	2

Conception et sélection de systèmes

L’objectif principal d’un système de comptage de cartes est d’attribuer des valeurs de points à chaque carte qui correspondent approximativement à «l’effet de retrait» ou EOR de la carte (c’est-à-dire l’effet qu’une seule carte a sur l’avantage de la maison une fois retirée du jeu), donc permettant au joueur d’évaluer l’avantage de la maison en fonction de la composition des cartes restant à distribuer. Des rapports plus importants entre les valeurs ponctuelles peuvent mieux correspondre à l’EOR réel, mais ajoutent de la complexité au système. Les systèmes de comptage peuvent être appelés “niveau 1”, “niveau 2”, etc., correspondant au nombre de valeurs de points différentes que le système appelle.

Le système idéal est un système utilisable par le joueur et qui offre le rendement en dollars moyen le plus élevé par période de temps lorsqu’il est traité à un taux fixe. Dans cet esprit, les systèmes visent à atteindre un équilibre d’efficacité dans trois catégories : ^[3]

Corrélation des paris (BC) Lorsque la somme de toutes les permutations des cartes non distribuées offre une attente positive à un joueur utilisant une stratégie de jeu optimale, il y a une attente positive à un joueur plaçant un pari. Le BC d’un système mesure l’efficacité d’un système à informer l’utilisateur de cette situation. Efficacité de jeu (EP) Une partie du profit attendu provient de la modification de la stratégie de jeu basée sur la composition modifiée connue des cartes. Pour cette raison, le PE d’un système évalue l’efficacité avec laquelle il informe le joueur de modifier sa stratégie en fonction de la composition réelle des cartes non distribuées. Le PE d’un système est important lorsque l’effet du PE a un impact important sur le gain total, comme dans les jeux à un ou deux étages. Corrélation d’assurance (CI) Une partie du gain attendu du comptage des cartes provient de la prise du pari d’assurance, qui devient rentable à des comptes élevés. Une augmentation de l’IC offrira une valeur supplémentaire à un système de comptage de cartes.

Certaines stratégies comptent l’as (stratégies avec calcul d’as) et d’autres non (stratégies neutres en as). L’inclusion des as dans le décompte améliore la corrélation des paris puisque l’as est la carte la plus précieuse du jeu à des fins de pari. Cependant, étant donné que l’as peut être compté comme un ou onze, inclure un as dans le décompte diminue la précision de l’efficacité du jeu. Étant donné que PE est plus important dans les jeux à un ou deux jeux, et que BC est plus important dans les jeux de chaussures , compter l’as est plus important dans les jeux de chaussures.

Une façon de gérer de tels compromis est d’ignorer l’as pour obtenir un PE plus élevé tout en gardant un décompte de côté qui est utilisé pour détecter un changement supplémentaire d’EV que le joueur utilisera pour détecter des opportunités de paris supplémentaires qui ne seraient normalement pas indiquées par le primaire. système de comptage des cartes.

La carte la plus courante est l’as car c’est la carte la plus importante en termes d’équilibre entre BC et PE. En théorie, un joueur pourrait garder un nombre de côtés de chaque carte et atteindre un PE proche de 100 %, cependant, les méthodes impliquant des nombres de côtés supplémentaires pour le PE deviennent plus complexes à un rythme exponentiel à mesure que vous ajoutez plus de nombres de côtés et la capacité de l’esprit humain. est rapidement surchargé de travail et incapable de faire les calculs nécessaires. Sans aucun comptage latéral, le PE peut approcher les 70 %. ^[3]

Puisqu’il est possible de créer une demande excessive sur l’esprit humain lors de l’utilisation d’un système de comptage de cartes, une autre considération de conception importante est la facilité d’utilisation. Les systèmes de niveau supérieur et les systèmes avec décompte des côtés deviendront évidemment plus difficiles et dans le but de les rendre plus faciles, les systèmes déséquilibrés éliminent le besoin pour un joueur de garder un œil sur le nombre de cartes/decks qui sont déjà entrés en jeu généralement au détriment d’abaisser PE. ^[8]

Comptages en cours par rapport aux comptages réels dans les systèmes de comptage équilibré

Le nombre cumulé est le total cumulé de la valeur attribuée à chaque carte. Lors de l’utilisation d’un décompte équilibré (comme le système Hi-Lo), le décompte courant est converti en un “décompte réel”, qui prend en considération le nombre de ponts utilisés. Avec Hi-Lo, le vrai décompte est le décompte courant divisé par le nombre de jeux qui n’ont pas encore été distribués ; cela peut être calculé par division ou approximé avec un nombre moyen de cartes par tour multiplié par le nombre de tours distribués. Cependant, de nombreuses variantes du calcul du nombre réel existent. ^[dix]

Compte à rebours

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Le comptage à rebours, ou “Wonging”, consiste à se tenir derrière une table de blackjack et à compter les cartes au fur et à mesure qu’elles sont distribuées. Stanford Wong a d’abord proposé l’idée du comptage à rebours, d’où son nom. ^[11]

Le joueur entrera ou “Wong in” dans le jeu lorsque le décompte atteindra un point auquel le joueur a un avantage. Le joueur peut alors augmenter ses paris à mesure que son avantage augmente, ou réduire ses paris à mesure que son avantage diminue. Certains back-counters préfèrent miser à plat et ne misent le même montant qu’une fois qu’ils sont entrés dans le jeu. Certains joueurs resteront à la table jusqu’à ce que le jeu soit mélangé, ou ils peuvent “Wong out” ou partir lorsque le décompte atteint un niveau auquel ils n’ont plus d’avantage.

Le comptage à rebours se fait généralement sur des jeux de chaussures, de 4, 6 ou 8 jeux, bien qu’il puisse être fait sur des jeux de pitch de 1 ou 2 jeux. La raison en est que le décompte est plus stable dans un jeu de chaussures, de sorte qu’un joueur sera moins susceptible de s’asseoir pendant une ou deux mains et de devoir ensuite se lever. De plus, de nombreux casinos n’autorisent pas “l’entrée au milieu de la chaussure” dans les jeux à un ou deux jeux, ce qui rend Wonging impossible. Une autre raison est que de nombreux casinos font plus d’efforts pour contrecarrer les compteurs de cartes sur leurs jeux de pitch que sur leurs jeux de chaussures, car un compteur a un avantage plus petit sur un jeu de chaussures moyen que dans un jeu de pitch. ^[12]

Avantages

Le comptage à rebours diffère du comptage de cartes traditionnel en ce que le joueur ne joue pas toutes les mains qu’il voit. Cela offre plusieurs avantages. D’une part, le joueur ne joue pas des mains sans avantage statistique. Cela augmente l’avantage total du joueur. Un autre avantage est que le joueur n’a pas à changer autant (ou pas du tout) la taille de sa mise. Les grandes variations de la taille des mises sont une façon pour les casinos de détecter les compteurs de cartes.

Désavantages

Le comptage à rebours présente également des inconvénients. La première est que le joueur ne reste souvent pas à la table assez longtemps pour gagner des comps. Un autre inconvénient est que certains joueurs peuvent devenir irrités par des joueurs qui entrent au milieu d’une partie. Ils pensent que cela interrompt le “flux” des cartes. Leur ressentiment n’est peut-être pas simplement de la superstition, car cette pratique aura un impact négatif sur les autres joueurs à la table ; avec un joueur de moins à la table lorsque la composition des cartes devient défavorable, les autres joueurs joueront plus de mains dans ces conditions car ils utiliseront moins de cartes par main. De même, ils joueront moins de mains dans le reste du sabot si le joueur avantagé se glisse au milieu du sabot, lorsque les cartes deviennent favorables ; avec un joueur de plus, plusieurs de ces cartes favorables seront utilisées par main. Cela a un impact négatif sur les autres joueurs, qu’ils comptent ou non les cartes. Aussi,

Comptage de groupe

Alors qu’un seul joueur peut conserver son propre avantage avec le décompte, le comptage des cartes est le plus souvent utilisé par des équipes de joueurs pour maximiser leur avantage. Dans une telle équipe, certains joueurs appelés “spotters” s’assiéront à une table et joueront le jeu au minimum de table, tout en gardant un décompte (en faisant essentiellement le “comptage” arrière). Lorsque le décompte est significativement élevé, le spotter signalera discrètement à un autre joueur, dit « grand joueur », que le décompte est élevé (la table est « chaude »). Le gros joueur sera alors “Wong in” et pariera des sommes beaucoup plus élevées (jusqu’au maximum de la table) pendant que le décompte est élevé. Lorsque le décompte “se refroidit” ou que la chaussure est mélangée (réinitialiser le décompte), le gros joueur “Wong out” et cherchera d’autres compteurs qui signalent un décompte élevé., dont l’histoire a été à son tour l’inspiration du film canadien The Last Casino qui a ensuite été refait dans la version hollywoodienne 21 . ^[13]

Le principal avantage du jeu en groupe est que l’équipe peut compter plusieurs tables alors qu’un seul joueur qui compte à rebours ne peut généralement suivre qu’une seule table. Cela permet aux gros joueurs de passer d’une table à l’autre, en conservant l’avantage du nombre élevé sans être hors de combat très longtemps. Cela permet également la redondance pendant que le gros joueur est assis car le compteur et le gros joueur peuvent garder le décompte (comme dans le film 21 , l’observateur peut communiquer discrètement le décompte au gros joueur lorsqu’il s’assoit). Les inconvénients incluent le fait d’exiger plusieurs observateurs capables de tenir un décompte précis, de répartir la “prise” entre tous les membres de l’équipe, d’obliger les observateurs à jouer à une table quel que soit le nombre (en utilisant uniquement une stratégie de base, ces joueurs perdront de l’argent à long terme) , et nécessitant des signaux, qui peuvent alerter les chefs de fosse.

Une simple variation supprime la perte d’avoir des observateurs qui jouent; les observateurs regardent simplement la table au lieu de jouer et signalent les gros joueurs à Wong d’entrer et de sortir comme d’habitude. Les inconvénients de cette variation sont une capacité réduite du spotter et du gros joueur à communiquer, des comps réduits car les spotters ne sont pas assis et une suspicion considérablement accrue, car le blackjack n’est généralement pas considéré comme un sport de spectateur dans les casinos, sauf parmi ceux qui jouent réellement (contrairement à le craps , la roulette et les roues de la fortune qui ont des écrans plus grands et ont donc tendance à attirer plus de spectateurs).

Varier les tailles de pari et le critère de Kelly

Un principe mathématique appelé critère de Kelly indique que les augmentations de mise doivent être proportionnelles à l’avantage du joueur. En pratique, cela signifie que plus le décompte est élevé, plus un joueur doit miser pour profiter de l’avantage du joueur. En utilisant ce principe, un compteur peut faire varier la taille des paris proportionnellement à l’avantage dicté par un décompte. Cela crée une “rampe de pari” selon les principes du critère de Kelly. Une rampe de pari est un plan de pari avec une taille de pari spécifique liée à chaque valeur de comptage réel de telle sorte que le joueur parie proportionnellement à l’avantage du joueur pour maximiser la croissance de sa bankroll. Poussé à sa conclusion, le critère de Kelly exige qu’un joueur ne parie rien lorsque le jeu n’offre pas d’attente positive ; “Wonging” implémente cela.

Bénéfice attendu

Historiquement, le blackjack joué avec une stratégie de base parfaite offrait un avantage de la maison inférieur à 0,5 %. Alors que de plus en plus de casinos sont passés aux jeux du croupier soft-17 et que le blackjack paie 6: 5, l’avantage moyen de la maison au Nevada est passé à 1%. Un compteur de cartes typique qui répartit les paris de manière appropriée dans un jeu à six jeux aura un avantage d’environ 1% sur le casino. Des avantages allant jusqu’à 2,5 % sont possibles à des pénétrations normales à partir du décompte des 6 ponts espagnols 21 , pour le S17 ou le H17 avec des jeux redoublants. ^[15]Ce montant varie en fonction du niveau de compétence du compteur, de la pénétration (1 – une fraction de meute coupée) et de la répartition des paris (mise maximale du joueur divisée par la mise minimale). La variance du blackjack est élevée, donc générer un profit considérable peut prendre des centaines d’heures de jeu. Le deck n’aura qu’un nombre suffisamment positif pour que le joueur relance les paris 10% à 35% du temps en fonction des règles, de la pénétration et de la stratégie. ^[16]

À une table où un joueur fait une mise moyenne de 100 $, un avantage de 1 % signifie qu’un joueur gagnera en moyenne 1 $ par tour. Cela se traduit par un gain horaire moyen de 50 $ si le joueur reçoit 50 mains par heure.

Dans un ensemble de circonstances, un joueur avec un écart de pari de 1 à 15 unités avec seulement un pont coupé d’un jeu à six ponts bénéficiera d’un avantage pouvant atteindre 1,2 % avec un écart type de 3,5 sur une moyenne de 2,1 unités. pari. ^[17] Par conséquent, il est fortement conseillé aux compteurs de mettre de côté une grosse bankroll dédiée ; une règle empirique populaire dicte une bankroll de 100 fois la mise maximale par main. ^{[18] [19]}

Un autre aspect de la probabilité de comptage des cartes est que, à des comptes plus élevés, la probabilité du joueur de gagner une main n’est que légèrement modifiée et toujours inférieure à 50 %. ^[20] Le bord du joueur au-dessus de la maison sur de telles mains ne vient pas de la probabilité du joueur de gagner les mains. Au lieu de cela, cela vient de la probabilité accrue de blackjacks, d’un gain accru et des avantages du doublement, du fractionnement et de l’abandon, et du pari d’assurance, qui devient rentable à des comptes élevés.

De nombreux facteurs affectent le bénéfice attendu, notamment :

L’efficacité globale d’un système de comptage de cartes pour détecter l’avantage du joueur ; affecte la fréquence à laquelle le joueur jouera réellement une main avec un avantage par période de temps
L’efficacité globale à créer l’avantage du joueur dans son ensemble ; un système peut indiquer un petit avantage alors qu’en fait l’avantage est beaucoup plus important – cela réduit le retour sur investissement global du système pendant le jeu.
Les règles du jeu.
La pénétration affectera presque directement l’ampleur de l’avantage du joueur qui est exploitable et la vitesse à laquelle les mains sont traitées avec un joueur avantagé.
Le nombre de joueurs assis à une table ralentira le rythme du jeu et réduira le nombre de mains qu’un joueur pourra jouer dans un laps de temps donné.
Vitesse de jeu, la table avec des paris secondaires sera distribuée à un rythme plus lent que les tables sans eux, ce qui réduira le nombre de mains distribuées au fil du temps.
L’utilisation d’une machine à mélanger automatique ou, dans de rares cas, un croupier dédié uniquement au mélange d’une nouvelle chaussure pendant qu’une autre est en jeu, éliminera le besoin pour le croupier de mélanger la chaussure avant d’en distribuer une nouvelle, augmentant ainsi la vitesse de jeu.

Dispositifs

Des dispositifs de comptage de cartes sont disponibles mais sont illégaux dans la plupart des casinos américains. ^{[ citation nécessaire ]} Le comptage de cartes avec l’esprit est légal, bien que les casinos américains se réservent le droit de supprimer les compteurs suspects. ^[21]

Statut légal

Le comptage des cartes n’est pas illégal en vertu de la loi britannique, ni en vertu des lois fédérales, étatiques ou locales aux États-Unis, à condition qu’aucun dispositif externe de comptage de cartes ou personne n’aide le joueur à compter les cartes. Pourtant, les casinos s’opposent à la pratique et tentent de l’empêcher, ^[22] interdisant les joueurs soupçonnés d’être des compteurs. Dans leur quête d’identification des compteurs de cartes, les casinos identifient parfois à tort et interdisent les joueurs soupçonnés de compter les cartes même s’ils ne le font pas. ^[23]

Les casinos d’ Atlantic City dans l’État américain du New Jersey n’ont pas le droit d’interdire les compteurs de cartes à la suite d’une décision de la Cour suprême du New Jersey . En 1979, Ken Uston , intronisé au Blackjack Hall of Fame , a intenté une action en justice contre un casino d’Atlantic City, affirmant que les casinos n’avaient pas le droit d’interdire les joueurs qualifiés. La Cour suprême du New Jersey a accepté ^[24]statuant que “le contrôle par l’État des casinos d’Atlantic City est si complet que seule la Commission de contrôle des casinos du New Jersey a le pouvoir d’établir des règles pour exclure les joueurs habiles”. La commission n’a établi aucune réglementation sur le comptage des cartes, de sorte que les casinos d’Atlantic City ne sont pas autorisés à interdire les compteurs de cartes. Comme ils sont incapables d’interdire les compteurs même lorsqu’ils sont identifiés, les casinos d’Atlantic City ont augmenté l’utilisation des contre- mesures . ^[25]

Macao , le seul lieu de jeu légal en Chine, ^[26] n’interdit pas techniquement le comptage des cartes, mais les casinos se réservent le droit d’expulser ou d’interdire tout client, comme c’est le cas aux États-Unis et en Grande-Bretagne. ^[27] L’utilisation d’appareils électroniques pour aider à de telles stratégies est cependant strictement interdite et peut conduire à une arrestation. ^[28]

Réactions de casino

Détection

La surveillance du comportement des joueurs pour faciliter la détection des compteurs de cartes incombe au personnel du casino sur place (” pit bosses “) et au personnel de surveillance du casino, qui peut utiliser la vidéosurveillance (“l’ œil dans le ciel “) ainsi que analyse informatique, pour essayer de repérer les comportements de jeu révélateurs du comptage des cartes. Les premières contre-stratégies mettaient en scène les croupiers apprenant à compter eux-mêmes les cartes pour reconnaître les schémas chez les joueurs. De nombreuses chaînes de casinos conservent des bases de données de joueurs qu’elles considèrent comme indésirables. Les casinos peuvent également s’abonner à des bases de données de joueurs avantageux proposées par des agences telles que Griffin Investigations , Biometrica et OSN (Oregon Surveillance Network). ^[29] Griffin Investigations déposée pourProtection contre la faillite du Chapitre 11 en 2005 après avoir perdu un procès en diffamation intenté par des joueurs professionnels. ^[30] En 2008, tous les paiements du Chapitre 11 étaient à jour et toutes les exigences satisfaites, et les informations étaient fournies à l’aide du Cryptage des données et de serveurs sécurisés . ^{[31] [ vague ]} Si un joueur se trouve dans une telle base de données, il sera presque certainement arrêté de jouer et invité à partir quel que soit son jeu de table. Pour les compteurs de cartes réussis, par conséquent, l’habileté au comportement de «couverture», pour cacher le comptage et éviter de «attirer la chaleur» et éventuellement d’être interdit, peut être tout aussi importante que l’habileté de jeu. ^{[ recherche originale ? ]}

La détection des compteurs de cartes sera confirmée après qu’un joueur est suspecté pour la première fois de compter les cartes ; lors de la recherche de compteurs de cartes, les employés du casino, quel que soit leur poste, pourraient être alertés par de nombreuses choses qui sont les plus courantes lorsqu’elles sont liées au comptage des cartes mais pas courantes pour les autres joueurs. Ceux-ci incluent : ^{[32] [33] [34]}

Gros buy-in
Variation dramatique des paris, en particulier avec des paris plus importants placés uniquement à la fin d’une chaussure
Jouer seulement un petit nombre de mains pendant un sabot
Refus de jouer noté
Saut de table
Jouer plusieurs mains
Gains à vie

Les compteurs de cartes peuvent faire des écarts de stratégie de jeu uniques qui ne sont normalement pas utilisés par les non-compteurs. Des jeux tels que diviser des dizaines, doubler le soft 18/19/20, se tenir debout sur 15/16 et se rendre sur 14, lorsque la stratégie de base dit le contraire, peuvent être le signe d’un compteur de cartes.

Les jeux extrêmement agressifs tels que diviser les dizaines et doubler les soft 19 et 20 sont souvent appelés à la fosse pour les avertir car ils sont des signes révélateurs non seulement des compteurs de cartes mais aussi des cartes fermées .

Technologie de détection des compteurs de cartes

Plusieurs systèmes semi-automatisés ont été conçus pour faciliter la détection des compteurs de cartes. Le système MindPlay (maintenant abandonné) a scanné les valeurs des cartes au fur et à mesure que les cartes étaient distribuées. Le système Shuffle Master Intelligent Shoe analyse également les valeurs des cartes lorsque les cartes sortent du sabot. Des logiciels appelés Bloodhound et Protec 21 ^[35] permettent la saisie vocale des valeurs des cartes et des mises, dans le but de déterminer l’avantage du joueur. Une innovation plus récente est l’utilisation de signatures RFID intégrées dans les jetons de casino afin que la table puisse automatiquement suivre les montants des paris. ^[36]

La technologie de lecture automatisée des cartes présente un potentiel d’abus connu en ce sens qu’elle peut être utilisée pour simplifier la pratique du mélange préférentiel – en demandant au croupier de rebattre les cartes chaque fois que les chances sont favorables aux joueurs. Pour se conformer aux réglementations en matière de licences, certains systèmes de protection contre le blackjack ont été conçus pour retarder l’accès aux données en temps réel sur les cartes restantes dans la chaussure. ^[37] D’autres fournisseurs considèrent que la notification en temps réel à la surveillance qu’une chaussure est “chaude” est une caractéristique importante du produit. ^[38]

Avec des valeurs de carte, des décisions de jeu et des décisions de pari facilement accessibles, le casino peut analyser la variation de pari, la précision de jeu et la variation de jeu.

Variante de pari . La façon la plus simple pour un compteur de cartes de gagner de l’argent est de parier davantage lorsqu’il a un avantage. Lors de la lecture des bandes d’une session de jeu récente, le logiciel peut générer un nuage de points du montant misé par rapport au décompte au moment où le pari a été fait et trouver la ligne de tendance qui correspond le mieux aux points dispersés. Si le joueur ne compte pas les cartes, il n’y aura pas de tendance ; leur variation de pari et la variation de comptage ne seront pas systématiquement corrélées. Si le joueur compte et fait varier les paris en fonction du décompte, il y aura une tendance dont la pente reflète l’avantage moyen du joueur à partir de cette technique. ^[39]

Variante de jeu . Lorsque les compteurs de cartes s’écartent de la stratégie de base, ils le font en réponse au décompte, pour obtenir un avantage supplémentaire. Le logiciel peut vérifier s’il existe une variation de motif à jouer. Il est particulièrement intéressant de savoir si le joueur prend parfois (lorsque le compte est positif) une assurance et se tient sur 16 contre un croupier 10, mais joue différemment lorsque le compte est négatif.

Contre-mesures

Les casinos ont dépensé beaucoup d’efforts et d’argent pour tenter de contrecarrer les compteurs de cartes. Les contre-mesures utilisées pour empêcher les compteurs de cartes de profiter au blackjack incluent : ^{[40] [41] [29] [42]}

Pénétration décroissante, le nombre de cartes distribuées avant un mélange. Cela réduit l’avantage du comptage des cartes.
Interdire aux compteurs connus de jouer au blackjack, à tous les jeux ou d’entrer dans la propriété du casino (intrusion).
Mélange lorsqu’un joueur augmente sa mise ou lorsque le casino estime que les cartes restantes sont avantageuses pour le joueur (mélange préférentiel).
Modification des règles pour diviser, doubler ou jouer plusieurs mains. Cela inclut également la modification des enjeux d’une table.
Ne pas autoriser l’entrée dans un jeu jusqu’à ce qu’un mélange se produise (pas d’entrée au milieu de la chaussure).
Parier à plat sur un joueur ou faire en sorte qu’il ne puisse pas changer le montant qu’il parie pendant une chaussure.
Annulation des comps gagnés par les compteurs.
Confiscation des jetons.
Détention (back rooming).

Certaines juridictions (par exemple le Nevada ) imposent peu de restrictions légales à ces contre-mesures. D’autres juridictions telles que le New Jersey limitent les contre-mesures qu’un casino peut prendre contre des joueurs qualifiés. ^[43]

Certaines contre-mesures entraînent des inconvénients pour le casino. Un brassage fréquent ou complexe, par exemple, réduit le temps de jeu et par conséquent les gains de la maison. ^{[44] [45]} Certains casinos utilisent des machines de mélange automatiques pour contrer la perte de temps, certains modèles de machines mélangeant un jeu de cartes pendant qu’un autre est en jeu. D’autres, connus sous le nom de machines à mélanger en continu (CSM), permettent au croupier de simplement remettre les cartes utilisées dans un seul sabot pour permettre de jouer sans interruption. Étant donné que les CSM forcent essentiellement une pénétration minimale, ils réduisent considérablement l’avantage des techniques de comptage traditionnelles. ^[46] Dans la plupart des casinos en ligne, le jeu est mélangé au début de chaque nouveau tour, garantissant que la maison a toujours l’avantage.

Histoire

Le mathématicien américain Edward O. Thorp est le père du comptage de cartes. ^[47] Son livre de 1962, Beat the Dealer , décrit les stratégies de pari et de jeu pour un jeu optimal. Bien que mathématiquement valables, certaines des techniques ne s’appliquent plus, car les casinos ont pris des contre-mesures (comme ne plus traiter la dernière carte). Le système de comptage de Beat the Dealer, le 10-count, est plus difficile à utiliser et moins rentable que les systèmes plus récents. Une histoire de la façon dont le comptage s’est développé peut être vue dans le film documentaire de David Layton The Hot Shoe .

Avant Beat the Dealer , un petit nombre de compteurs de cartes professionnels battaient les jeux de blackjack à Vegas et ailleurs. L’un était Jess Marcum, qui a développé le premier système de comptage de points à part entière. Un autre compteur de cartes pré-Thorp était le joueur professionnel Joe Bernstein. Il est décrit dans I Want To Quit Winners de 1961 par le propriétaire du casino Reno, Harold Smith, comme un compteur d’as redouté dans tout le Nevada. Et dans le livre de 1957, Playing Blackjack to Win , Roger Baldwin, Wilbert Cantey, Herbert Maisel et James McDermott (connu sous le nom de “The Four Horsemen”) ont publié la première stratégie de base précise du blackjack et un système rudimentaire de comptage de cartes, conçu uniquement avec le l’aide de calculatrices mécaniques rudimentaires – ce qu’on appelait autrefois des “machines à additionner”.^[48]

Dès les premiers jours, certains ont réussi, notamment Al Francesco, l’inventeur du jeu d’équipe au blackjack et l’homme qui a appris à Ken Uston à compter les cartes, et Tommy Hyland , manager de l’équipe de blackjack la plus ancienne de l’histoire. Ken Uston, peut-être le compteur de cartes le plus célèbre à travers son apparition à la télévision 60 Minutes et ses livres, avait tendance à exagérer ses gains, comme en témoignent les joueurs qui ont travaillé avec lui, notamment Al Francesco et le membre de l’équipe Darryl Purpose. ^{[ citation nécessaire ]}

Dans les années 1970 et 1980, alors que la puissance de calcul augmentait, des systèmes de comptage de cartes plus avancés et plus durs sont devenus populaires. Cependant, de nombreux compteurs de cartes conviennent qu’un système plus simple et moins avantageux qui peut être joué sans problème pendant des heures génère un rendement global plus élevé qu’un système plus complexe sujet aux erreurs de l’utilisateur. ^{[ citation nécessaire ]}

Équipes

Dans les années 1970, Ken Uston a été le premier à écrire sur une tactique de comptage de cartes qu’il a appelée la Big Player Team. Le livre était basé sur ses expériences de travail en tant que “grand joueur” (BP) sur Al Francescoles équipes. Dans les équipes de blackjack à gros joueurs, un certain nombre de compteurs de cartes, appelés «observateurs», sont envoyés aux tables autour d’un casino, où leur responsabilité est de suivre le décompte et de signaler au gros joueur lorsque le décompte indique un avantage de joueur. Le gros joueur rejoint alors le jeu à cette table, plaçant des mises maximales à l’avantage du joueur. Lorsque l’observateur indique que le décompte a chuté, il signale à nouveau au BP de quitter la table. En sautant de table en table à la demande des spotters, BP évite tout jeu désavantageux. De plus, puisque le jeu de BP semble aléatoire et irrationnel, ils évitent d’être détectés par les casinos. Les observateurs, qui effectuent le comptage réel, ne changent pas eux-mêmes la taille de leur pari ou leur stratégie, ils sont donc relativement discrets.

Avec ce style de jeu, un certain nombre d’équipes de blackjack ont gagné des millions de dollars au fil des ans. Les équipes de blackjack bien connues avec des revenus documentés de plusieurs millions incluent celles dirigées par Al Francesco, Ken Uston, Tommy Hyland, divers groupes du Massachusetts Institute of Technology ( MIT ) et, plus récemment, une équipe appelée “The Greeks”. Ken Uston a écrit sur le jeu en équipe de blackjack dans Million Dollar Blackjack ( ISBN 0-89746-068-5 ), bien que bon nombre des expériences qu’il représente comme les siennes dans ses livres soient arrivées à d’autres joueurs, en particulier Bill Erb, un BP Uston a travaillé avec dans l’équipe d’Al Francesco. Ben Mezrich couvre également le jeu d’équipe dans son livre Bringing Down The House ( ISBN 0-7432-4999-2 ), qui décrit comment les étudiants du MIT l’ont utilisé avec grand succès. Voir aussi le film canadien The Last Casino et le film américain 21 , basé sur le livre de Mezrich.

La publication des livres de Ken Uston et de ses procès historiques contre les casinos ont stimulé la croissance des équipes de blackjack (l’équipe de Hyland et la première équipe du MIT ont été formées à Atlantic City peu après la publication de Million Dollar Blackjack) et une sensibilisation accrue des casinos aux méthodes des équipes de blackjack, ce qui complique le fonctionnement de ces équipes. Hyland et Francesco sont rapidement passés à une forme de suivi aléatoire appelée “séquençage Ace”. Également appelée “couper à l’As”, cette technique implique diverses méthodes conçues pour repérer la carte du bas lors d’un mélange (idéalement un As) et couper habilement le jeu et jouer les mains futures pour forcer le joueur à recevoir l’As. Cela rendait plus difficile pour les casinos de détecter quand les membres de l’équipe jouaient avec un avantage. En 1994, des membres de l’équipe Hyland ont été arrêtés pour séquençage des as et jeu d’équipe au blackjack au Casino Windsor à Windsor, en Ontario., Canada. Il a été documenté au tribunal que les casinos du Nevada détenant des participations dans le Casino de Windsor ont joué un rôle déterminant dans la décision de poursuivre les membres de l’équipe pour tricherie. Cependant, le juge a statué que la conduite des joueurs n’était pas de la triche, mais simplement l’utilisation d’une stratégie intelligente. ^[49]

Machines à brasser

Les machines de mélange automatiques (ASM ou mélangeurs par lots), qui mélangent les jeux de manière aléatoire , interfèrent avec la variation de suivi du mélange du comptage des cartes en masquant le mélange. Les machines de brassage continu (CSM), qui mélangent partiellement les cartes utilisées dans le “sabot” après chaque main, interfèrent avec le comptage des cartes. Les CSM entraînent une faible pénétration (nombre de cartes vues), ce qui réduit l’efficacité du comptage des cartes.

Voir également

Jeu d’avantage
Temple de la renommée du blackjack

Références

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