Cheval

Le cheval ( Equus ferus caballus ) [2] [3] est un mammifère domestiqué , aux doigts impairs et aux sabots . Il appartient à la famille taxonomique Equidae et est l’une des deux sous- espèces existantes d’ Equus ferus . Le cheval a évolué au cours des 45 à 55 derniers millions d’années, passant d’une petite créature à plusieurs doigts, Eohippus , au grand animal à un seul doigt d’aujourd’hui. Les humains ont commencé à domestiquer les chevaux vers 4000 avant JC, et leur domestication aurait été répandue vers 3000 avant JC. Chevaux de la sous-espèce caballussont domestiqués, bien que certaines populations domestiquées vivent à l’état sauvage en tant que chevaux sauvages . Ces populations sauvages ne sont pas de vrais chevaux sauvages , car ce terme est utilisé pour décrire des chevaux qui n’ont jamais été domestiqués. Il existe un vocabulaire étendu et spécialisé utilisé pour décrire les concepts liés aux chevaux, couvrant tout, de l’anatomie aux étapes de la vie, la taille, les couleurs , les marques , les races , la locomotion et le comportement.

Cheval
État de conservation
Domestiqué
Classement scientifique
Royaume: Animalier
Phylum: Chordonnées
Classe: Mammifère
Commande: Périssodactyle
Famille: Équidés
Genre: Équus
Espèces: E. ferus
Sous-espèce : E. f. caballus
Nom du trinôme
Equus ferus caballus
Linné , 1758 [1]
Synonymes [2]

au moins 48 publiés

Les chevaux sont adaptés à la course , ce qui leur permet d’échapper rapidement aux prédateurs, possédant un excellent sens de l’équilibre et une forte réaction de combat ou de fuite . Un trait inhabituel est lié à ce besoin de fuir les prédateurs dans la nature : les chevaux sont capables de dormir debout et couchés, les jeunes chevaux ayant tendance à dormir beaucoup plus que les adultes. [4] Les chevaux femelles, appelées juments , portent leurs petits pendant environ 11 mois, et un jeune cheval, appelé poulain , peut se tenir debout et courir peu de temps après la naissance. La plupart des chevaux domestiques commencent à s’entraîner sous une selle ou dans un harnaisentre deux et quatre ans. Ils atteignent leur plein développement adulte à l’âge de cinq ans et ont une durée de vie moyenne de 25 à 30 ans.

Les races de chevaux sont vaguement divisées en trois catégories basées sur le tempérament général : les « sangs chauds » fougueux avec vitesse et endurance ; les « sang-froid », comme les chevaux de trait et certains poneys , adaptés aux travaux lents et lourds ; et les ” warmbloods “, développés à partir de croisements entre des sangs chauds et des sangs froids, se concentrant souvent sur la création de races à des fins d’équitation spécifiques, en particulier en Europe. Il existe aujourd’hui plus de 300 races de chevaux dans le monde, développées pour de nombreuses utilisations différentes.

Les chevaux et les humains interagissent dans une grande variété de compétitions sportives et d’activités récréatives non compétitives, ainsi que dans des activités professionnelles telles que le travail policier , l’agriculture , le divertissement et la thérapie . Les chevaux ont été historiquement utilisés dans la guerre, à partir desquels une grande variété de techniques d’ équitation et de conduite se sont développées, utilisant de nombreux styles d’ équipement et de méthodes de contrôle différents. De nombreux produits sont dérivés des chevaux, notamment la viande, le lait, la peau, les poils, les os et les produits pharmaceutiques extraits de l’urine des juments gestantes. Les humains fournissent aux chevaux domestiqués de la nourriture, de l’eau et un abri, ainsi que l’attention de spécialistes tels que les vétérinaires et lesmaréchaux- ferrants .

La biologie

Points d’un cheval [5] [6]

Des termes spécifiques et un langage spécialisé sont utilisés pour décrire l’anatomie équine , les différentes étapes de la vie, les couleurs et les races.

Durée de vie et étapes de la vie

Selon la race, la gestion et l’environnement, le cheval domestique moderne a une espérance de vie de 25 à 30 ans. [7] Rarement, quelques animaux vivent dans la quarantaine et, parfois, au-delà. [8] Le record vérifiable le plus ancien était ” Old Billy “, un cheval du XIXe siècle qui a vécu jusqu’à l’âge de 62 ans. [7] À l’époque moderne, Sugar Puff, qui avait été répertorié dans le Guinness World Records comme le plus vieux poney vivant au monde. , décédé en 2007 à l’âge de 56 ans. [9]

Quelle que soit la date de naissance réelle d’un cheval ou d’un poney, pour la plupart des compétitions, une année est ajoutée à son âge chaque 1er janvier de chaque année dans l’hémisphère nord [7] [10] et chaque 1er août dans l’hémisphère sud. [11] L’exception est dans l’équitation d’endurance , où l’âge minimum pour concourir est basé sur l’âge réel de l’animal. [12]

La terminologie suivante est utilisée pour décrire les chevaux de différents âges :

Poulain Un cheval de l’un ou l’autre sexe âgé de moins d’un an. Un poulain allaité est parfois appelé poulain , et un poulain qui a été sevré est appelé poulain sevré . [13] La plupart des poulains domestiqués sont sevrés à l’âge de cinq à sept mois, bien que les poulains puissent être sevrés à quatre mois sans effets physiques indésirables. [14] Yearling Un cheval de l’un ou l’autre sexe qui a entre un et deux ans. [15] Poulain Un cheval mâle de moins de quatre ans. [16] Une erreur de terminologie courante est d’appeler n’importe quel jeune cheval un ” poulain “, alors que le terme ne se réfère en fait qu’aux jeunes chevaux mâles. [17] Pouliche Cheval femelle de moins de quatre ans. [13] jument Cheval femelle de quatre ans et plus. [18] Étalon Un cheval mâle non castré âgé de quatre ans et plus. [19] Le terme “cheval” est parfois utilisé familièrement pour désigner spécifiquement un étalon. [20] Cheval hongre Un cheval mâle castré de tout âge. [13]

Dans les courses de chevaux , ces définitions peuvent différer : par exemple, dans les îles britanniques, les courses de chevaux pur -sang définissent les poulains et les pouliches comme ayant moins de cinq ans. [21] Cependant, les courses de pur-sang australiennes définissent les poulains et les pouliches comme âgés de moins de quatre ans. [22]

Taille et mesure

La hauteur des chevaux est mesurée au point le plus élevé du garrot , là où le cou rencontre le dos . [23] Ce point est utilisé car c’est un point stable de l’anatomie, contrairement à la tête ou à l’encolure, qui bougent de haut en bas par rapport au corps du cheval.

La taille varie considérablement selon les races de chevaux, comme pour ce cheval de taille normale et ce petit poney.

Dans les pays anglophones, la taille des chevaux est souvent indiquée en unités de mains et de pouces : une main équivaut à 4 pouces (101,6 mm). La hauteur s’exprime par le nombre de mains pleines, suivi d’un point , puis du nombre de pouces supplémentaires, et se terminant par l’abréviation “h” ou “hh” (pour “mains hautes”). Ainsi, un cheval décrit comme “15,2 h” mesure 15 mains plus 2 pouces, pour un total de 62 pouces (157,5 cm) de hauteur. [24]

La taille des chevaux varie selon la race, mais est également influencée par la nutrition . Les chevaux d’équitation légers mesurent généralement de 14 à 16 mains (56 à 64 pouces, 142 à 163 cm) et peuvent peser de 380 à 550 kilogrammes (840 à 1210 lb). [25] Les chevaux d’équitation plus grands commencent généralement à environ 15,2 mains (62 pouces, 157 cm) et mesurent souvent jusqu’à 17 mains (68 pouces, 173 cm), pesant de 500 à 600 kilogrammes (1 100 à 1 320 lb). [26] Les chevaux lourds ou de trait mesurent généralement au moins 16 mains (64 pouces, 163 cm) de haut et peuvent mesurer jusqu’à 18 mains (72 pouces, 183 cm). Ils peuvent peser d’environ 700 à 1 000 kilogrammes (1 540 à 2 200 lb). [27]

Le plus grand cheval de l’histoire enregistrée était probablement un cheval Shire nommé Mammoth , né en 1848. Il mesurait 21,2 14 mains (86,25 pouces, 219 cm) de haut et son poids maximal a été estimé à 1 524 kilogrammes (3 360 lb). [28] Le détenteur du record du plus petit cheval de tous les temps est Thumbelina , un cheval miniature entièrement matureaffecté par le nanisme . Elle mesurait 43 cm (17 po) et pesait 26 kg (57 lb). [29] [30]

Poneys

Les poneys sont taxonomiquement les mêmes animaux que les chevaux. La distinction entre un cheval et un poney est généralement établie sur la base de la taille, en particulier à des fins de compétition. Cependant, la hauteur seule n’est pas déterminante; la différence entre les chevaux et les poneys peut également inclure des aspects de phénotype , y compris la conformation et le tempérament.

La norme traditionnelle pour la taille d’un cheval ou d’un poney à maturité est de 14,2 mains (58 pouces, 147 cm). Un animal de 14,2 h ou plus est généralement considéré comme un cheval et un poney de moins de 14,2 ha, [31] mais il existe de nombreuses exceptions à la norme traditionnelle. En Australie, les poneys sont considérés comme les moins de 14 mains (56 pouces, 142 cm). [32] Pour la compétition dans la division occidentale de la Fédération équestre des États-Unis , le seuil est de 14,1 mains (57 pouces, 145 cm). [33] La Fédération internationale des sports équestres , l’instance dirigeante mondiale du sport équestre, utilise la métriquemesures et définit un poney comme étant tout cheval mesurant moins de 148 centimètres (58,27 pouces) au garrot sans fers, soit un peu plus de 14,2 h, et 149 centimètres (58,66 pouces), soit un peu plus de 14,2 1 ⁄ 2 h, avec fers . [34]

La taille n’est pas le seul critère pour distinguer les chevaux des poneys. Les registres de races de chevaux qui produisent généralement des individus de moins et de plus de 14,2 h considèrent tous les animaux de cette race comme des chevaux, quelle que soit leur taille. [35] À l’inverse, certaines races de poneys peuvent avoir des caractéristiques en commun avec les chevaux, et des animaux individuels peuvent parfois mûrir à plus de 14,2 h, mais sont toujours considérés comme des poneys. [36]

Les poneys présentent souvent une crinière, une queue et un pelage plus épais. Ils ont également des jambes proportionnellement plus courtes, des barils plus larges, des os plus lourds, des cous plus courts et plus épais et des têtes courtes avec des fronts larges. Ils peuvent avoir des tempéraments plus calmes que les chevaux et aussi un haut niveau d’intelligence qui peut ou non être utilisé pour coopérer avec les maîtres-chiens. [31] La petite taille, en soi, n’est pas un déterminant exclusif. Par exemple, le poney Shetland qui mesure en moyenne 10 mains (40 pouces, 102 cm), est considéré comme un poney. [31] À l’inverse, des races telles que le Falabella et d’autres chevaux miniatures , qui ne peuvent mesurer plus de 30 pouces (76 cm), sont classées par leurs registres comme de très petits chevaux, et non comme des poneys.[37]

La génétique

Les chevaux ont 64 chromosomes . [38] Le génome du cheval a été séquencé en 2007. Il contient 2,7 milliards de paires de bases d’ADN , [39] ce qui est plus grand que le génome du chien , mais plus petit que le génome humain ou le génome bovin . [40] La carte est à la disposition des chercheurs. [41]

Couleurs et marquages

La baie (à gauche) et la châtaigne (parfois appelée «oseille») sont deux des couleurs de pelage les plus courantes, observées dans presque toutes les races.

Les chevaux présentent une gamme variée de couleurs de pelage et de marques distinctives , décrites par un vocabulaire spécialisé. Souvent, un cheval est classé d’abord par sa couleur de pelage, avant sa race ou son sexe. [42] Les chevaux de la même couleur peuvent être distingués les uns des autres par des marques blanches , [43] qui, avec divers motifs de repérage, sont hérités séparément de la couleur du pelage. [44]

De nombreux gènes qui créent les couleurs et les motifs du pelage du cheval ont été identifiés. Les tests génétiques actuels peuvent identifier au moins 13 allèles différents influençant la couleur du pelage, [45] et la recherche se poursuit pour découvrir de nouveaux gènes liés à des traits spécifiques. Les couleurs de base du pelage du marron et du noir sont déterminées par le gène contrôlé par le récepteur de la mélanocortine 1 , [46] également connu sous le nom de “gène d’extension” ou “facteur rouge”, [45] car sa forme récessive est “rouge” (marron ) et sa forme dominante est noire. [47] Des gènes supplémentaires contrôlent la suppression de la couleur noire pourcoloration ponctuelle qui se traduit par une baie , des motifs de repérage tels que pinto ou léopard , des gènes de dilution tels que palomino ou dun , ainsi que le grisonnement , et tous les autres facteurs qui créent les nombreuses couleurs de pelage possibles trouvées chez les chevaux. [45]

Les chevaux qui ont une robe blanche sont souvent mal étiquetés ; un cheval qui a l’air “blanc” est généralement un gris d’âge moyen ou plus âgé . Les gris naissent avec une teinte plus foncée, deviennent plus clairs en vieillissant, mais gardent généralement une peau noire sous leur pelage blanc (à l’exception de la peau rose sous des marques blanches ). Les seuls chevaux proprement dits blancs naissent avec un pelage à prédominance blanche et une peau rose, ce qui est assez rare. [47] Des facteurs génétiques différents et non liés peuvent produire des couleurs de pelage blanc chez les chevaux, y compris plusieurs allèles différents de blanc dominant et le gène sabino-1 . [48] ​​Cependant, il n’y a pas ” d’ albinos” chevaux, définis comme ayant à la fois la peau rose et les yeux rouges. [49]

Reproduction et développement

Jument avec un poulain

La gestation dure environ 340 jours, avec une fourchette moyenne de 320 à 370 jours, [50] et aboutit généralement à un poulain ; les jumeaux sont rares. [51] Les chevaux sont une espèce précoce et les poulains sont capables de se tenir debout et de courir peu de temps après la naissance. [52] Les poulains naissent généralement au printemps. Le cycle œstral d’une jument se produit environ tous les 19 à 22 jours et se déroule du début du printemps à l’automne. La plupart des juments entrent dans une période d’ anestrus pendant l’hiver et ne font donc pas de cycle pendant cette période. [53] Les poulains sont généralement sevrés de leur mère entre quatre et six mois. [54]

Les chevaux, en particulier les poulains, sont parfois physiquement capables de se reproduire vers 18 mois, mais les chevaux domestiques sont rarement autorisés à se reproduire avant l’âge de trois ans, en particulier les femelles. [55] Les chevaux de quatre ans sont considérés comme matures, bien que le squelette continue normalement à se développer jusqu’à l’âge de six ans ; la maturation dépend également de la taille, de la race, du sexe et de la qualité des soins du cheval. Les chevaux plus gros ont des os plus gros; par conséquent, non seulement les os mettent plus de temps à former du tissu osseux , mais les plaques épiphysaires sont plus grandes et mettent plus de temps à se convertir du cartilage en os. Ces plaques se transforment après les autres parties des os et sont essentielles au développement. [56]

Selon la maturité, la race et le travail attendu, les chevaux sont généralement mis en selle et dressés pour être montés entre deux et quatre ans. [57] Bien que les chevaux de course pur -sang soient mis en piste dès l’âge de deux ans dans certains pays, [58] les chevaux spécifiquement élevés pour des sports tels que le dressage ne sont généralement pas mis en selle avant l’âge de trois ou quatre ans, car leurs os et leurs muscles ne sont pas solidement développés. [59] Pour les compétitions d’équitation d’endurance , les chevaux ne sont pas considérés comme suffisamment matures pour concourir avant d’avoir atteint l’âge de 60 mois civils (cinq ans). [12]

Anatomie

Système squelettique Le système squelettique d’un cheval moderne

Le squelette du cheval compte en moyenne 205 os. [60] Une différence significative entre le squelette du cheval et celui d’un humain est l’absence de clavicule – les membres antérieurs du cheval sont attachés à la colonne vertébrale par un puissant ensemble de muscles, de tendons et de ligaments qui attachent l’ omoplate au torse . Les quatre pattes et les sabots du cheval sont également des structures uniques. Les os de leurs jambes sont proportionnés différemment de ceux d’un humain. Par exemple, la partie du corps que l’on appelle le “genou” du cheval est en réalité constituée des os du carpe qui correspondent au poignet humain . De même, le jarret contient des os équivalents à ceux de l’hommecheville et talon . Les os de la jambe inférieure d’un cheval correspondent aux os de la main ou du pied humain, et le boulet (appelé à tort la “cheville”) est en fait les os sésamoïdes proximaux entre les os du canon (un seul équivalent des os métacarpiens ou métatarsiens humains ) et les phalanges proximales , situées là où l’on trouve les « phalanges » d’un humain. Un cheval n’a pas non plus de muscles dans ses jambes sous les genoux et les jarrets, seulement la peau, les cheveux, les os, les tendons , les ligaments , le cartilage et les tissus spécialisés assortis qui composent le sabot .[61]

Anatomie du cheval environ un siècle après l’ âge d’or de l’Islam . 15ème siècle (AD). Cette image est un document égyptien conservé à la bibliothèque de l’Université d’Istanbul . Sabots

L’importance cruciale des pieds et des jambes est résumée par l’adage traditionnel “pas de pied, pas de cheval”. [62] Le sabot du cheval commence par les phalanges distales , l’équivalent du bout du doigt humain ou du bout de l’orteil, entouré de cartilage et d’autres tissus mous spécialisés riches en sang tels que les lames . La paroi extérieure du sabot et la corne de la sole sont constituées de kératine , le même matériau qu’un ongle humain . [63] Le résultat final est qu’un cheval, pesant en moyenne 500 kilogrammes (1 100 lb), [64] voyage sur les mêmes os qu’un humain sur la pointe des pieds. [65]Pour la protection du sabot sous certaines conditions, certains chevaux se font poser des fers aux pieds par un maréchal- ferrant professionnel . Le sabot pousse continuellement et, chez la plupart des chevaux domestiques, il doit être taillé (et les fers à cheval réinitialisés, le cas échéant) toutes les cinq à huit semaines, [66] bien que les sabots des chevaux à l’état sauvage s’usent et repoussent à un rythme adapté à leur terrain .

Dents

Les chevaux sont adaptés au pâturage . Chez un cheval adulte, il y a 12 incisives à l’avant de la bouche, adaptées pour mordre l’herbe ou toute autre végétation. Il y a 24 dents adaptées à la mastication, les prémolaires et les molaires , à l’arrière de la bouche. Les étalons et les hongres ont quatre dents supplémentaires juste derrière les incisives, un type de canines appelées « tushes ». Certains chevaux, mâles et femelles, développeront également une à quatre très petites dents résiduelles devant les molaires, appelées dents de “loup”, qui sont généralement enlevées car elles peuvent interférer avec le mors .. Il existe un espace interdentaire vide entre les incisives et les molaires où le mors repose directement sur les gencives, ou “barres” de la bouche du cheval lorsque le cheval est bridé . [67]

Une estimation de l’âge d’un cheval peut être faite en regardant ses dents. Les dents continuent d’éclater tout au long de la vie et sont usées par le broutage. Par conséquent, les incisives montrent des changements à mesure que le cheval vieillit; ils développent un modèle d’usure distinct, des changements dans la forme des dents et des changements dans l’angle auquel les surfaces de mastication se rencontrent. Cela permet une estimation très approximative de l’âge d’un cheval, bien que l’alimentation et les soins vétérinaires puissent également affecter le taux d’usure des dents. [7]

Digestion

Les chevaux sont des herbivores avec un système digestif adapté à un régime fourrager d’herbes et d’autres matières végétales, consommé régulièrement tout au long de la journée. Par conséquent, par rapport aux humains, ils ont un estomac relativement petit mais de très longs intestins pour faciliter un flux régulier de nutriments. Un cheval de 450 kilogrammes (990 lb) mangera 7 à 11 kilogrammes (15 à 24 lb) de nourriture par jour et, dans des conditions normales d’utilisation, boira 38 à 45 litres (8,4 à 9,9 gal imp; 10 à 12 gal US) de eau . Les chevaux ne sont pas des ruminants , ils n’ont qu’un seul estomac, comme les humains, mais contrairement aux humains, ils peuvent utiliser la cellulose , un composant majeur de l’herbe. Les chevaux sont des fermenteurs de l’intestin postérieur. La fermentation de la cellulose par des bactéries symbiotiques se produit dans le caecum , ou « intestin aqueux », que les aliments traversent avant d’atteindre le gros intestin . Les chevaux ne peuvent pas vomir , donc les problèmes de digestion peuvent rapidement provoquer des coliques , une des principales causes de décès. [68] Les chevaux n’ont pas de vésicule biliaire ; cependant, ils semblent tolérer de grandes quantités de graisses dans leur alimentation malgré l’absence de vésicule biliaire. [69] [70]

Sens L’oeil d’un cheval

Les sens des chevaux sont basés sur leur statut de proies , où ils doivent être conscients de leur environnement à tout moment. [71] Ils ont les yeux les plus grands de tous les mammifères terrestres, [72] et ont des yeux latéraux, ce qui signifie que leurs yeux sont positionnés sur les côtés de leur tête. [73] Cela signifie que les chevaux ont une plage de vision de plus de 350°, dont environ 65° sont une vision binoculaire et les 285° restants une vision monoculaire . [72] Les chevaux ont une excellente vision diurne et nocturne , mais ils ont une vision bicolore ou dichromatique ; leur vision des couleurs est un peu commele daltonisme rouge-vert chez l’homme, où certaines couleurs, en particulier le rouge et les couleurs apparentées, apparaissent comme une nuance de vert. [74]

Leur odorat , bien que meilleur que celui des humains, n’est pas aussi bon que celui d’un chien. On pense qu’il joue un rôle clé dans les interactions sociales des chevaux ainsi que dans la détection d’autres parfums clés dans l’environnement. Les chevaux ont deux centres olfactifs. Le premier système se situe dans les narines et la cavité nasale, qui analysent un large éventail d’odeurs. Les seconds, situés sous la cavité nasale, sont les organes voméronasaux , également appelés organes de Jacobson. Ceux-ci ont une voie nerveuse séparée vers le cerveau et semblent analyser principalement les phéromones . [75]

L’ouïe d’un cheval est bonne [71] et le pavillon de chaque oreille peut pivoter jusqu’à 180°, ce qui permet d’avoir une audition à 360° sans avoir à bouger la tête. [76] Le bruit a un impact sur le comportement des chevaux et certains types de bruit peuvent contribuer au stress : une étude de 2013 au Royaume-Uni a indiqué que les chevaux en écurie étaient les plus calmes dans un cadre calme, ou s’ils écoutaient de la musique country ou classique, mais montraient des signes de nervosité. lorsque vous écoutez de la musique jazz ou rock. Cette étude recommandait également de maintenir la musique sous un volume de 21 décibels . [77]Une étude australienne a révélé que les chevaux de course en écurie écoutant la radio parlée avaient un taux plus élevé d’ulcères gastriques que les chevaux écoutant de la musique, et les chevaux de course en écurie où une radio était jouée avaient un taux global d’ulcération plus élevé que les chevaux en écurie où il n’y avait pas de radio. [78]

Les chevaux ont un grand sens de l’équilibre, dû en partie à leur capacité à sentir leur pied et en partie à une proprioception très développée – le sens inconscient de l’endroit où se trouvent le corps et les membres à tout moment. [79] Le sens du toucher d’ un cheval est bien développé. Les zones les plus sensibles se situent autour des yeux, des oreilles et du nez. [80] Les chevaux sont capables de sentir un contact aussi subtil qu’un insecte atterrissant n’importe où sur le corps. [81]

Les chevaux ont un sens du goût avancé, ce qui leur permet de trier le fourrage et de choisir ce qu’ils aimeraient le plus manger, [82] et leurs lèvres préhensiles peuvent facilement trier même les petits grains. Les chevaux ne mangent généralement pas de plantes vénéneuses, cependant, il y a des exceptions ; les chevaux mangent occasionnellement des quantités toxiques de plantes vénéneuses même lorsqu’il y a suffisamment d’aliments sains. [83]

Mouvement

  • Marchez de 5 à 8 km/h (3,1 à 5,0 mph)

  • Trot 8–13 km/h (5,0–8,1 mph)

  • Allure 8–13 km/h (5,0–8,1 mph)

  • Galop 16–27 km/h (9,9–16,8 mph)

  • Galop 40–48 km/h (25–30 mph), record :70,76 km/h (43,97 mi/h)

Tous les chevaux se déplacent naturellement avec quatre allures de base : [84]

  • la marche à quatre temps , qui fait en moyenne 6,4 kilomètres par heure (4,0 mph);
  • le trot ou le jogging à deux temps à 13 à 19 kilomètres par heure (8,1 à 11,8 mph) (plus rapide pour les chevaux de course sous harnais );
  • le galop ou lope , une démarche à trois temps qui est de 19 à 24 kilomètres par heure (12 à 15 mph);
  • le galop , qui est en moyenne de 40 à 48 kilomètres par heure (25 à 30 mph), [85] mais le record du monde pour un cheval galopant sur une courte distance de sprint est de 70,76 kilomètres par heure (43,97 mph). [86]

Outre ces allures de base, certains chevaux exécutent une allure à deux temps , au lieu du trot. [87] Il existe également plusieurs allures « Ambling » à quatre temps qui correspondent approximativement à la vitesse d’un trot ou d’une allure, bien qu’elles soient plus douces à monter. Il s’agit notamment du rack latéral , du pas courant et du Tölt ainsi que du fox trot en diagonale . [88] Les allures ambulantes sont souvent génétiques dans certaines races, connues collectivement sous le nom de chevaux à allures . [89] Ces chevaux remplacent le trot par l’une des allures Ambling. [90]

Comportement

0:03 hennissement de cheval

Les chevaux sont des proies avec une forte réaction de combat ou de fuite . Leur première réaction à une menace est de sursauter et généralement de fuir, bien qu’ils tiennent bon et se défendent lorsque la fuite est impossible ou si leurs petits sont menacés. [91] Ils ont aussi tendance à être curieux ; lorsqu’ils sont surpris, ils hésitent souvent un instant à déterminer la cause de leur peur et ne fuient pas toujours quelque chose qu’ils perçoivent comme non menaçant. La plupart des races de chevaux légers ont été développées pour la vitesse, l’agilité, la vigilance et l’endurance. qualités naturelles héritées de leurs ancêtres sauvages. Cependant, grâce à l’élevage sélectif, certaines races de chevaux sont assez dociles, notamment certains chevaux de trait. [92]

Les chevaux sont des animaux de troupeau , avec une hiérarchie de rang claire, dirigés par un individu dominant, généralement une jument. Ce sont également des créatures sociales capables de former des liens de camaraderie avec leur propre espèce et avec d’autres animaux, y compris les humains. Ils communiquent de diverses manières, notamment par des vocalisations telles que des bisbilles ou des hennissements, des soins mutuels et le langage corporel . De nombreux chevaux deviendront difficiles à gérer s’ils sont isolés, mais avec de l’entraînement, les chevaux peuvent apprendre à accepter un humain comme compagnon, et ainsi être à l’aise loin des autres chevaux. [93] Cependant, lorsqu’ils sont confinés avec une compagnie, un exercice ou une stimulation insuffisants, les individus peuvent développer des vices stables , un assortiment de mauvaises habitudes, principalementstéréotypies d’origine psychologique, qui incluent la mastication du bois, les coups de pied dans les murs, le “tissage” (se balancer d’avant en arrière) et d’autres problèmes. [94]

Intelligence et apprentissage

Des études ont indiqué que les chevaux effectuent quotidiennement un certain nombre de tâches cognitives , relevant des défis mentaux tels que l’approvisionnement en nourriture et l’identification des individus au sein d’un système social . Ils ont également de bonnes capacités de discrimination spatiale . [95] Ils sont naturellement curieux et aptes à enquêter sur des choses qu’ils n’ont jamais vues auparavant. [96] Des études ont évalué l’intelligence équine dans des domaines tels que la résolution de problèmes , la vitesse d’apprentissage et la mémoire . Les chevaux excellent dans l’apprentissage simple, mais sont également capables d’utiliser des capacités cognitives plus avancées qui impliquent la catégorisation et l’apprentissage de concepts.. Ils peuvent apprendre en utilisant l’ accoutumance , la désensibilisation , le conditionnement classique , le conditionnement opérant et le renforcement positif et négatif . [95] Une étude a indiqué que les chevaux peuvent différencier “plus ou moins” si la quantité impliquée est inférieure à quatre. [97]

Les chevaux domestiques peuvent être confrontés à des défis mentaux plus importants que les chevaux sauvages, car ils vivent dans des environnements artificiels qui empêchent les comportements instinctifs tout en apprenant des tâches qui ne sont pas naturelles. [95] Les chevaux sont des animaux d’ habitude qui répondent bien à la réglementation et répondent mieux lorsque les mêmes routines et techniques sont utilisées de manière cohérente. Un entraîneur pense que les chevaux «intelligents» sont le reflet d’entraîneurs intelligents qui utilisent efficacement des techniques de conditionnement de réponse et de renforcement positif pour s’entraîner dans le style qui correspond le mieux aux inclinations naturelles de l’animal. [98]

Tempérament

Les chevaux sont des mammifères et, en tant que tels, sont des créatures à sang chaud ou endothermiques , par opposition aux animaux à sang froid ou poïkilothermes . Cependant, ces mots ont développé une signification distincte dans le contexte de la terminologie équine, utilisée pour décrire le tempérament, et non la température corporelle . Par exemple, les “sangs chauds”, comme de nombreux chevaux de course , présentent plus de sensibilité et d’énergie, [99] tandis que les “sangs froids”, comme la plupart des races de trait , sont plus silencieux et plus calmes. [100] Parfois, les “sangs chauds” sont classés comme “chevaux légers” ou “chevaux d’équitation”, [101]avec les “sang-froids” classés comme “chevaux de trait” ou “chevaux de trait”. [102]

Illustration de races assorties ; sang chaud mince et léger, sang chaud de taille moyenne et races à sang froid de type brouillon et poney

Les races à “sang chaud” comprennent les ” chevaux orientaux ” tels que l’ Akhal-Teke , le cheval arabe , le barbe et le cheval turkmène aujourd’hui disparu , ainsi que le pur -sang , une race développée en Angleterre à partir des anciennes races orientales. [99] Les sangs chauds ont tendance à être fougueux, audacieux et à apprendre rapidement. Ils sont élevés pour l’agilité et la vitesse. [103] Ils ont tendance à être physiquement raffinés – à la peau fine, minces et aux longues jambes. [104] Les races orientales originales ont été amenées en Europe depuis le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord lorsque les éleveurs européens ont souhaité infuser ces traits dans les chevaux de course et de cavalerie légère .[105] [106]

Les chevaux de trait musclés et lourds sont connus sous le nom de “sang froid”, car ils sont élevés non seulement pour leur force, mais aussi pour avoir le tempérament calme et patient nécessaire pour tirer une charrue ou une lourde voiture pleine de monde. [100] Ils sont parfois surnommés « gentils géants ». [107] Les races de trait bien connues incluent le Belge et le Clydesdale . [107] Certains, comme le Percheron , sont plus légers et plus vifs, développés pour tirer des chariots ou pour labourer de grands champs dans des climats plus secs. [108] D’autres, comme le Shire , sont plus lents et plus puissants, élevés pour labourer des champs avec des sols lourds à base d’argile. [109]Le groupe à sang froid comprend également certaines races de poneys. [110]

Les races ” Warmblood “, telles que le Trakehner ou le Hanovrien , se sont développées lorsque des chevaux de transport et de guerre européens ont été croisés avec des Arabes ou des Pur-sang, produisant un cheval d’équitation avec plus de raffinement qu’un cheval de trait, mais une taille plus grande et un tempérament plus doux qu’une race plus légère. [111] Certaines races de poneys avec des caractéristiques de sang chaud ont été développées pour les petits cavaliers. [112] Les Warmbloods sont considérés comme un “cheval léger” ou un “cheval d’équitation”. [101]

Aujourd’hui, le terme “Warmblood” fait référence à un sous-ensemble spécifique de races de chevaux de sport qui sont utilisées pour la compétition en dressage et en saut d’obstacles . [113] À proprement parler, le terme « sang chaud » fait référence à tout croisement entre des races à sang froid et à sang chaud. [114] Les exemples incluent des races telles que l’ Irish Draft ou la Cleveland Bay . Le terme était autrefois utilisé pour désigner des races de chevaux d’équitation légers autres que les pur-sang ou les arabes, comme le cheval Morgan . [103]

Habitudes de sommeil Lorsque les chevaux se couchent pour dormir, les autres membres du troupeau restent debout, éveillés ou dans un léger sommeil, faisant le guet.

Les chevaux peuvent dormir aussi bien debout que couchés. Dans une adaptation de la vie à l’état sauvage, les chevaux sont capables d’entrer dans un sommeil léger en utilisant un ” appareil de maintien ” dans leurs jambes, leur permettant de s’assoupir sans s’effondrer. [115] Les chevaux dorment mieux lorsqu’ils sont en groupe car certains animaux dorment tandis que d’autres montent la garde pour surveiller les prédateurs. Un cheval gardé seul ne dormira pas bien parce que son instinct est de garder constamment un œil sur le danger. [116]

Contrairement aux humains, les chevaux ne dorment pas pendant une période de temps solide et ininterrompue, mais prennent de nombreuses courtes périodes de repos. Les chevaux passent quatre à quinze heures par jour en repos debout, et de quelques minutes à plusieurs heures couchés. Le temps de sommeil total sur une période de 24 heures peut aller de quelques minutes à quelques heures, [116] principalement à de courts intervalles d’environ 15 minutes chacun. [117] Le temps de sommeil moyen d’un cheval domestique serait de 2,9 heures par jour. [118]

Les chevaux doivent s’allonger pour atteindre le sommeil paradoxal . Ils n’ont qu’à s’allonger pendant une heure ou deux tous les quelques jours pour répondre à leurs besoins minimum en sommeil paradoxal. [116] Cependant, si un cheval n’est jamais autorisé à s’allonger, après plusieurs jours, il deviendra privé de sommeil et, dans de rares cas, peut s’effondrer soudainement en glissant involontairement dans le sommeil paradoxal alors qu’il est encore debout. [119] Cette condition diffère de la narcolepsie , bien que les chevaux puissent également souffrir de ce trouble. [120]

Taxonomie et évolution

Diagramme d’évolution chez le cheval montrant l’évolution de la taille, les modifications biométriques du crâne et la réduction des orteils (avant-pied gauche)

Le cheval s’est adapté pour survivre dans des zones de terrain largement ouvert avec une végétation clairsemée, survivant dans un écosystème où d’autres grands animaux de pâturage, en particulier les ruminants , ne le pouvaient pas. [121] Les chevaux et autres équidés sont des ongulés aux doigts impairs de l’ ordre des périssodactyles, un groupe de mammifères dominant au cours de la période tertiaire . Dans le passé, cet ordre contenait 14 familles , mais seulement trois – Equidae (le cheval et les espèces apparentées), Tapiridae (le tapir ) et Rhinocerotidae (les rhinocéros ) – ont survécu jusqu’à nos jours. [122]

Le plus ancien membre connu de la famille des équidés était l’ Hyracotherium , qui vivait il y a entre 45 et 55 millions d’années, au cours de la période éocène . Il avait 4 orteils sur chaque pied avant et 3 orteils sur chaque pied arrière. [123] L’orteil supplémentaire sur les pattes avant a rapidement disparu avec le Mesohippus , qui a vécu il y a 32 à 37 millions d’années. [124] Au fil du temps, les orteils latéraux supplémentaires ont diminué de taille jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Tout ce qui en reste chez les chevaux modernes est un ensemble de petits os résiduels sur la jambe sous le genou, [125] connus officieusement sous le nom d’os d’attelle. [126]Leurs jambes se sont également allongées à mesure que leurs orteils ont disparu jusqu’à ce qu’ils soient un animal à sabots capable de courir à grande vitesse. [125] Il y a environ 5 millions d’années, l’ Equus moderne avait évolué. [127] Les dents des équidés ont également évolué en broutant des plantes tropicales molles pour s’adapter au broutage de matériel végétal plus sec, puis au broutage d’herbes de plaines plus dures. Ainsi, les proto-chevaux sont passés d’habitants des forêts mangeurs de feuilles à des habitants mangeurs d’herbe des régions semi-arides du monde entier, y compris les steppes d’Eurasie et les grandes plaines d’Amérique du Nord.

Il y a environ 15 000 ans, Equus ferus était une espèce holarctique répandue . Des os de cheval de cette période, la fin du Pléistocène , se trouvent en Europe, en Eurasie, en Béringie et en Amérique du Nord. [128] Pourtant, il y a entre 10 000 et 7 600 ans, le cheval s’est éteint en Amérique du Nord et rare ailleurs. [129] [130] [131] Les raisons de cette extinction ne sont pas entièrement connues, mais une théorie note que l’extinction en Amérique du Nord a coïncidé avec l’arrivée humaine. [132] Une autre théorie pointe vers le changement climatique, notant qu’il y a environ 12 500 ans, les graminées caractéristiques d’un écosystème steppique ont cédé la place à la toundra arbustive, qui était couverte de plantes désagréables au goût. [133]

Espèces sauvages survivantes dans les temps modernes

Un petit troupeau de chevaux de Przewalski

Un cheval vraiment sauvage est une espèce ou une sous-espèce sans ancêtres qui n’ont jamais été domestiqués. Par conséquent, la plupart des chevaux “sauvages” d’aujourd’hui sont en fait des chevaux sauvages , des animaux qui se sont échappés ou ont été libérés des troupeaux domestiques et les descendants de ces animaux. [134] Seulement deux sous-espèces sauvages, le tarpan et le cheval de Przewalski , ont survécu dans l’histoire enregistrée et seulement le dernier survit aujourd’hui.

Le cheval de Przewalski ( Equus ferus przewalskii ), du nom de l’explorateur russe Nikolai Przhevalsky , est un animal asiatique rare. Il est également connu sous le nom de cheval sauvage mongol ; Les mongols le connaissent sous le nom de taki et les kirghizes l’ appellent un kirtag . La sous-espèce était présumée éteinte à l’état sauvage entre 1969 et 1992, tandis qu’une petite population reproductrice a survécu dans les zoos du monde entier. En 1992, il a été rétabli à l’état sauvage grâce aux efforts de conservation de nombreux zoos. [135] Aujourd’hui, une petite population reproductrice sauvage existe en Mongolie. [136] [137]Il y a des animaux supplémentaires encore maintenus dans les zoos à travers le monde.

La question de savoir si le cheval de Przewalski n’a jamais été domestiqué a été contestée en 2018 lorsque des études ADN de chevaux trouvés dans les cités de culture de Botai ont révélé des animaux capturés avec des marqueurs ADN d’un ancêtre du cheval de Przewalski. L’étude a conclu que les animaux Botai semblent avoir été une tentative de domestication indépendante impliquant une population sauvage différente de tous les autres chevaux domestiques. Cependant, la question de savoir si tous les chevaux de Przewalski descendent de cette population domestiquée n’est pas résolue, car un seul des sept chevaux de Przewalski modernes de l’étude partageait cette ascendance. [138] [139] [140]

Le tarpan ou cheval sauvage européen ( Equus ferus ferus ) a été trouvé en Europe et dans une grande partie de l’Asie. Il a survécu à l’ère historique, mais s’est éteint en 1909, lorsque le dernier captif est mort dans un zoo russe. [141] Ainsi, la lignée génétique a été perdue. Des tentatives ont été faites pour recréer le tarpan, [141] [142] [143] ce qui a abouti à des chevaux avec des similitudes physiques extérieures, mais descendant néanmoins d’ancêtres domestiqués et non de vrais chevaux sauvages.

Périodiquement, les populations de chevaux dans des zones isolées sont supposées être des populations reliques de chevaux sauvages, mais il a généralement été prouvé qu’elles étaient sauvages ou domestiques. Par exemple, le cheval Riwoche du Tibet a été proposé comme tel, [137] mais les tests n’ont pas révélé de différences génétiques avec les chevaux domestiques. [144] De même, le Sorraia du Portugal a été proposé comme un descendant direct du Tarpan sur la base de caractéristiques partagées, [145] [146] mais des études génétiques ont montré que le Sorraia est plus étroitement lié à d’autres races de chevaux et que la similitude extérieure est une mesure non fiable de la parenté. [145] [147]

Autres équidés modernes

Outre le cheval, il existe six autres espèces du genre Equus dans la famille des équidés . Ce sont l’âne ou l’ âne , Equus asinus ; le zèbre des montagnes , Equus zebra ; zèbre des plaines , Equus quagga ; le zèbre de Grévy , Equus grevyi ; le kiang , Equus kiang ; et l’ onagre , Equus hemionus . [148]

Les chevaux peuvent se croiser avec d’autres membres de leur genre. L’ hybride le plus courant est le mulet , croisement entre un “jack” (âne mâle) et une jument . Un hybride apparenté, un bardot , est un croisement entre un étalon et un jenny (âne femelle). [149] D’autres hybrides incluent le zorse , un croisement entre un zèbre et un cheval. [150] À de rares exceptions près, la plupart des hybrides sont stériles et ne peuvent pas se reproduire. [151]

Domestication

Peinture rupestre Bhimbetka montrant un homme monté sur un cheval, Inde

La domestication du cheval a probablement eu lieu en Asie centrale avant 3500 av. Deux principales sources d’informations sont utilisées pour déterminer où et quand le cheval a été domestiqué pour la première fois et comment le cheval domestiqué s’est répandu dans le monde. La première source est basée sur les découvertes paléologiques et archéologiques ; la deuxième source est une comparaison de l’ADN obtenu à partir de chevaux modernes à celui d’os et de dents de restes de chevaux anciens.

Les premières preuves archéologiques de la domestication du cheval proviennent de sites en Ukraine et au Kazakhstan , datant d’environ 4000 à 3500 av. [152] [153] [154] En 3000 avant JC, le cheval était complètement domestiqué et en 2000 avant JC, il y avait une forte augmentation du nombre d’os de cheval trouvés dans les établissements humains du nord-ouest de l’Europe, indiquant la propagation des chevaux domestiqués à travers le continent. . [155] La preuve la plus récente, mais la plus irréfutable, de la domestication provient de sites où des restes de chevaux ont été enterrés avec des chars dans des tombes des cultures Sintashta et Petrovka c. 2100 av. [156]

Une étude génétique de 2021 a suggéré que la plupart des chevaux domestiques modernes descendent de la région inférieure de la Volga-Don . Les génomes anciens des chevaux indiquent que ces populations ont influencé presque toutes les populations locales car elles se sont rapidement développées dans toute l’Eurasie, à partir d’il y a environ 4200 ans. Il montre également que certaines adaptations ont été fortement sélectionnées en raison de l’ équitation , et que la culture matérielle équestre, notamment les chars à roues à rayons de Sintashta , s’est propagée avec le cheval lui-même. [157] [158]

La domestication est également étudiée en utilisant le matériel génétique des chevaux actuels et en le comparant au matériel génétique présent dans les os et les dents des restes de chevaux trouvés dans les fouilles archéologiques et paléologiques. La variation du matériel génétique montre que très peu d’étalons sauvages ont contribué au cheval domestique, [159] [160] alors que de nombreuses juments faisaient partie des premiers troupeaux domestiqués. [147] [161] [162] Cela se reflète dans la différence de variation génétique entre l’ADN transmis le long de la lignée paternelle ou paternelle ( chromosome Y ) et celui transmis le long de la lignée maternelle ou maternelle ( mitochondrial ADN ). Il existe de très faibles niveaux de variabilité du chromosome Y, [159][160] mais une grande variation génétique dans l’ADN mitochondrial. [147] [161] [162] Il existe également une variation régionale de l’ADN mitochondrial en raison de l’inclusion de juments sauvages dans les troupeaux domestiques. [147] [161] [162] [163] Une autre caractéristique de la domestication est une augmentation de la variation de la couleur du pelage. [164] Chez les chevaux, cela a considérablement augmenté entre 5000 et 3000 av. [165]

Devant la disponibilité des techniques ADN pour résoudre les questions liées à la domestication du cheval, diverses hypothèses ont été proposées. Une classification était basée sur les types de corps et la conformation, suggérant la présence de quatre prototypes de base qui s’étaient adaptés à leur environnement avant la domestication. [110] Une autre hypothèse soutenait que les quatre prototypes provenaient d’une seule espèce sauvage et que tous les différents types de corps étaient entièrement le résultat d’ une reproduction sélective après la domestication. [166] Cependant, l’absence d’une sous-structure détectable chez le cheval a entraîné un rejet des deux hypothèses.

Populations sauvages

Les chevaux sauvages naissent et vivent dans la nature, mais descendent d’animaux domestiques. [134] De nombreuses populations de chevaux sauvages existent à travers le monde. [167] [168] Les études sur les troupeaux sauvages ont fourni des informations utiles sur le comportement des chevaux préhistoriques, [169] ainsi qu’une meilleure compréhension des instincts et des comportements qui conduisent les chevaux qui vivent dans des conditions domestiquées. [170]

Il existe également des chevaux semi-sauvages dans de nombreuses régions du monde, telles que Dartmoor et la New Forest au Royaume-Uni, où les animaux appartiennent tous à des particuliers mais vivent pendant des périodes importantes dans des conditions «sauvages» sur des terrains non développés, souvent publics. terres. Les propriétaires de ces animaux paient souvent une redevance pour les droits de pâturage. [171] [172]

Races

Le concept de race pure et d’un registre de race contrôlé et écrit est devenu particulièrement significatif et important à l’époque moderne. Parfois, les chevaux de race pure sont appelés à tort ou à tort « pur-sang ». Le pur -sang est une race spécifique de chevaux, tandis qu’un “pur-sang” est un cheval (ou tout autre animal) avec un pedigree défini reconnu par un registre de race. [173] Les races de chevaux sont des groupes de chevaux avec des caractéristiques distinctives qui sont transmises de manière cohérente à leur progéniture, telles que la conformation , la couleur, la capacité de performance ou la disposition. Ces traits hérités résultent d’une combinaison de croisements naturels et de sélection artificielleméthodes. Les chevaux ont été élevés sélectivement depuis leur domestication . Un des premiers exemples de personnes qui pratiquaient l’ élevage sélectif de chevaux était le Bédouin , qui avait la réputation de pratiquer avec soin, de conserver des pedigrees étendus de leurs chevaux arabes et d’accorder une grande valeur aux lignées pures. [174] Ces pedigrees ont été transmis à l’origine via une tradition orale . [175] Au 14ème siècle, les moines chartreux du sud de l’Espagne ont conservé des pedigrees méticuleux de lignées de sang que l’on trouve encore aujourd’hui chez le cheval andalou . [176]

Les races se sont développées en raison d’un besoin de “forme pour fonctionner”, la nécessité de développer certaines caractéristiques afin d’effectuer un type de travail particulier. [177] Ainsi, une race puissante mais raffinée comme l’Andalou s’est développée comme des chevaux de selle avec une aptitude au dressage . [177] Les chevaux de trait lourds ont été développés à partir d’un besoin d’effectuer des travaux agricoles exigeants et de tirer des chariots lourds. [178] D’autres races de chevaux avaient été développées spécifiquement pour les travaux agricoles légers, l’attelage et les travaux routiers, diverses disciplines sportives ou simplement comme animaux de compagnie. [179] Certaines races se sont développées à travers des siècles de croisement d’autres races, tandis que d’autres descendent d’un seul père de fondation, ou d’autres sangs de fondation limités ou restreints. L’un des premiers registres formels était le General Stud Book for Thoroughbreds, qui a commencé en 1791 et remonte au stock de sang fondateur de la race. [180] Il existe aujourd’hui plus de 300 races de chevaux dans le monde. [181]

Interaction avec les humains

Finnhorse tirant un lourd chariot.

Dans le monde entier, les chevaux jouent un rôle dans les cultures humaines et ce depuis des millénaires. Les chevaux sont utilisés à des fins de loisirs, de sport et de travail. L’ Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’en 2008, il y avait près de 59 000 000 de chevaux dans le monde, dont environ 33 500 000 dans les Amériques, 13 800 000 en Asie et 6 300 000 en Europe et de plus petites portions en Afrique et en Océanie. On estime qu’il y a 9 500 000 chevaux aux États-Unis seulement. [182] L’ American Horse Council estime que les activités liées aux chevaux ont un impact direct sur l’économie des États-Unis de plus de 39 milliards de dollars, et lorsque les dépenses indirectes sont prises en compte, l’impact est supérieur à 102 milliards de dollars. [183] ​​Dans un “sondage” de 2004 réalisé parAnimal Planet , plus de 50 000 téléspectateurs de 73 pays ont élu le cheval comme 4e animal préféré au monde. [184]

La communication entre l’homme et le cheval est primordiale dans toute activité équestre ; [185] pour faciliter ce processus, les chevaux sont généralement montés avec une selle sur le dos pour aider le cavalier à s’équilibrer et à se positionner, et une bride ou un couvre-chef connexe pour aider le cavalier à garder le contrôle. [186] Parfois, les chevaux sont montés sans selle, [187] et parfois, les chevaux sont entraînés à performer sans bride ou autre couvre-chef. [188] De nombreux chevaux sont également conduits , ce qui nécessite un harnais , une bride et un certain type de véhicule . [189]

sport

Un cheval et un cavalier en compétition de dressage aux Jeux olympiques

Historiquement, les cavaliers ont perfectionné leurs compétences à travers des jeux et des courses. Les sports équestres divertissaient les foules et perfectionnaient l’excellence de l’équitation nécessaire au combat. De nombreux sports, tels que le dressage , le concours complet et le saut d’obstacles , ont pour origine l’entraînement militaire , qui était axé sur le contrôle et l’équilibre du cheval et du cavalier. D’autres sports, comme le rodéo , se sont développés à partir de compétences pratiques telles que celles nécessaires dans les ranchs et les stations de travail . La chasse sportive à cheval a évolué à partir des techniques de chasse pratiques antérieures. [185] Courses hippiquesde tous types ont évolué à partir de compétitions impromptues entre coureurs ou pilotes. Toutes les formes de compétition, exigeant des compétences exigeantes et spécialisées tant du cheval que du cavalier, ont entraîné le développement systématique de races et d’équipements spécialisés pour chaque sport. La popularité des sports équestres à travers les siècles a permis de préserver des compétences qui, autrement, auraient disparu après que les chevaux aient cessé d’être utilisés au combat. [185]

Les chevaux sont entraînés pour être montés ou conduits dans une variété de compétitions sportives. Les exemples incluent le saut d’obstacles , le dressage , le concours complet de trois jours , l’ attelage de compétition , l’ équitation d’ endurance , le gymkhana , les rodéos et la chasse au renard . [190] Les concours hippiques , qui ont leurs origines dans les foires européennes médiévales, sont organisés dans le monde entier. Ils accueillent une vaste gamme de cours, couvrant toutes les disciplines montées et attelée, ainsi que “En main”des épreuves où les chevaux sont conduits plutôt que montés pour être évalués sur leur conformation. La méthode de jugement varie selon la discipline, mais la victoire dépend généralement du style et des capacités du cheval et du cavalier. [191] Des sports tels que le polo ne jugent pas le cheval lui-même, mais utilisent plutôt le cheval comme partenaire pour les concurrents humains en tant que partie nécessaire du jeu. Bien que le cheval ait besoin d’un entraînement spécialisé pour participer, les détails de sa performance ne sont pas jugés, mais uniquement le résultat des actions du cavalier, qu’il s’agisse de faire passer une balle dans un but ou d’une autre tâche. [192] Des exemples de ces sports de partenariat entre l’homme et le cheval incluent la joute , dans laquelle l’objectif principal est qu’un cavalier renverse l’autre, [193]et le buzkashi , un jeu d’équipe joué dans toute l’Asie centrale , le but étant de capturer une carcasse de chèvre à cheval. [192]

Les courses de chevaux sont un sport équestre et une industrie internationale majeure, observées dans presque toutes les nations du monde. Il en existe trois types : les courses « à plat » ; le steeple -chasing , c’est-à-dire la course d’obstacles ; et les courses attelées , où les chevaux trottent ou arpentent tout en tirant un conducteur dans une petite charrette légère connue sous le nom de sulky . [194] Une grande partie de l’importance économique des courses de chevaux réside dans les jeux de hasard qui y sont associés. [195]

Travail

Cheval tirant une charrette Un policier à cheval en Pologne

Il y a certains travaux que les chevaux font très bien, et aucune technologie n’a encore été développée pour les remplacer complètement. Par exemple, les chevaux de la police montée sont toujours efficaces pour certains types de tâches de patrouille et de contrôle des foules. [196] Les ranchs de bétail ont toujours besoin de cavaliers à cheval pour rassembler le bétail qui est dispersé sur un terrain reculé et accidenté. [197] Les organisations de recherche et de sauvetage de certains pays dépendent d’ équipes montées pour localiser les personnes, en particulier les randonneurs et les enfants, et pour fournir des secours en cas de catastrophe. [198]Les chevaux peuvent également être utilisés dans des zones où il est nécessaire d’éviter les perturbations véhiculaires sur des sols délicats, telles que les réserves naturelles. Ils peuvent également être le seul moyen de transport autorisé dans les zones sauvages . Les chevaux sont plus silencieux que les véhicules motorisés. Les agents des forces de l’ordre tels que les gardes forestiers ou les gardes -chasse peuvent utiliser des chevaux pour les patrouilles, et des chevaux ou des mulets peuvent également être utilisés pour dégager des sentiers ou d’autres travaux dans des zones de terrain accidenté où les véhicules sont moins efficaces. [199]

Bien que les machines aient remplacé les chevaux dans de nombreuses régions du monde, environ 100 millions de chevaux, d’ânes et de mules sont encore utilisés pour l’agriculture et le transport dans les régions moins développées. Ce nombre comprend environ 27 millions d’ animaux de trait rien qu’en Afrique. [200] Certaines pratiques de gestion des terres telles que la culture et l’exploitation forestière peuvent être efficacement réalisées avec des chevaux. Dans l’agriculture, moins de combustibles fossiles sont utilisés et une conservation accrue de l’environnement se produit au fil du temps avec l’utilisation d’ animaux de trait tels que les chevaux. [201] [202] L’exploitation forestière avec des chevaux peut entraîner des dommages réduits à la structure du sol et moins de dommages aux arbres en raison d’une exploitation forestière plus sélective. [203]

Guerre

Cavalerie ottomane , 1917

Les chevaux ont été utilisés dans la guerre pendant la majeure partie de l’histoire enregistrée. La première preuve archéologique de chevaux utilisés dans la guerre remonte à entre 4000 et 3000 avant JC, [204] et l’utilisation de chevaux dans la guerre était répandue à la fin de l’ âge du bronze . [205] [206] Bien que la mécanisation ait largement remplacé le cheval comme arme de guerre, les chevaux sont encore vus aujourd’hui dans des usages militaires limités, principalement à des fins cérémonielles, ou pour des activités de reconnaissance et de transport dans des zones de terrain accidenté où les véhicules motorisés sont inefficaces . Les chevaux ont été utilisés au 21ème siècle par les milices Janjaweed dans la guerre au Darfour . [207]

Divertissement et culture

La divinité à tête de cheval dans l’hindouisme, Hayagriva

Les chevaux modernes sont souvent utilisés pour reconstituer bon nombre de leurs objectifs de travail historiques. Les chevaux sont utilisés, avec un équipement authentique ou une réplique méticuleusement recréée, dans diverses reconstitutions historiques en direct de périodes spécifiques de l’histoire, en particulier des reconstitutions de batailles célèbres. [208] Les chevaux sont également utilisés pour préserver les traditions culturelles et à des fins cérémonielles. Des pays comme le Royaume-Uni utilisent encore des calèches pour transporter la royauté et d’autres VIP vers et depuis certains événements d’importance culturelle. [209] Les expositions publiques sont un autre exemple, comme les Budweiser Clydesdales , vus dans les défilés et autres lieux publics, une équipe de chevaux de traitqui tirent un wagon à bière similaire à celui utilisé avant l’invention du camion motorisé moderne. [210]

Fresque peignant un cheval lié à l’art de la civilisation Urartu dans un musée à Erevan, Arménie

Les chevaux sont fréquemment utilisés à la télévision, au cinéma et dans la littérature. Ils sont parfois présentés comme un personnage majeur dans des films sur des animaux particuliers, mais également utilisés comme éléments visuels qui assurent l’exactitude des récits historiques. [211] Des chevaux vivants et des images emblématiques de chevaux sont utilisés dans la publicité pour promouvoir une variété de produits. [212] Le cheval apparaît fréquemment dans les armoiries de l’ héraldique , dans une variété de poses et d’équipements. [213] Les mythologies de nombreuses cultures, y compris gréco-romaine , hindoue , islamique et nordique, incluent des références à la fois aux chevaux normaux et à ceux avec des ailes ou des membres supplémentaires, et de multiples mythes font également appel au cheval pour tirer les chars de la Lune et du Soleil. [214] Le cheval apparaît également dans le cycle de 12 ans des animaux du zodiaque chinois lié au calendrier chinois . [215]

Usage thérapeutique

Les personnes de tous âges ayant des handicaps physiques et mentaux obtiennent des résultats bénéfiques d’une association avec des chevaux. L’équitation thérapeutique est utilisée pour stimuler mentalement et physiquement les personnes handicapées et les aider à améliorer leur vie grâce à un meilleur équilibre et une meilleure coordination, une plus grande confiance en soi et un plus grand sentiment de liberté et d’indépendance. [216] Les avantages de l’activité équestre pour les personnes handicapées ont également été reconnus avec l’ajout d’événements équestres aux Jeux paralympiques et la reconnaissance d’ événements para-équestres par la Fédération internationale des sports équestres (FEI). [217]L’hippothérapie et l’équitation thérapeutique sont des noms pour différentes stratégies de traitement de physiothérapie, d’ergothérapie et d’orthophonie qui utilisent le mouvement équin. En hippothérapie, un thérapeute utilise le mouvement du cheval pour améliorer les capacités cognitives, la coordination, l’équilibre et la motricité fine de son patient, tandis que l’équitation thérapeutique utilise des compétences d’équitation spécifiques. [218]

Les chevaux offrent également des avantages psychologiques aux gens, qu’ils montent ou non. La thérapie « assistée par le cheval » ou « facilitée par le cheval » est une forme de psychothérapie expérientielle qui utilise les chevaux comme animaux de compagnie pour aider les personnes atteintes de maladie mentale, y compris les troubles anxieux, les troubles psychotiques, les troubles de l’humeur, les difficultés de comportement et ceux qui traversent grands changements de vie. [219] Il existe également des programmes expérimentaux utilisant des chevaux en milieu carcéral . L’exposition aux chevaux semble améliorer le comportement des détenus et aider à réduire la récidive lors de leur sortie. [220]

Des produits

Les chevaux sont la matière première de nombreux produits fabriqués par l’homme à travers l’histoire, y compris les sous-produits de l’ abattage des chevaux ainsi que les matériaux collectés sur des chevaux vivants.

Les produits collectés à partir de chevaux vivants comprennent le lait de jument, utilisé par les personnes possédant de grands troupeaux de chevaux, comme les Mongols , qui le laissent fermenter pour produire des kumis . [221] Le sang de cheval était autrefois utilisé comme nourriture par les Mongols et d’autres tribus nomades , qui en trouvaient une source de nutrition pratique lors de leurs voyages. Boire le sang de leurs propres chevaux permettait aux Mongols de monter à cheval pendant de longues périodes sans s’arrêter pour manger. [221] Le médicament Premarin est un mélange d’ oestrogènes extraits de l’urine de juments gestantes ( ur in e de jument gestante ), et était auparavant un médicament largement utilisé pourhormonothérapie substitutive . [222] Les poils de la queue des chevaux peuvent être utilisés pour fabriquer des archets pour des instruments à cordes tels que le violon , l’ alto , le violoncelle et la contrebasse . [223]

La viande de cheval a été utilisée comme nourriture pour les humains et les animaux carnivores à travers les âges. Environ 5 millions de chevaux sont abattus chaque année pour la viande dans le monde. [224] Il est consommé dans de nombreuses régions du monde, bien que la consommation soit taboue dans certaines cultures, [225] et un sujet de controverse politique dans d’autres. [226] Le cuir de cheval a été utilisé pour les bottes, les gants, les vestes , [227] les balles de baseball , [228] et les gants de baseball. Les sabots des chevaux peuvent également être utilisés pour produire de la colle animale . [229] Les os de cheval peuvent être utilisés pour fabriquer des outils. [230]Plus précisément, dans la cuisine italienne, le tibia du cheval est aiguisé en une sonde appelée spinto , qui est utilisée pour tester l’état de préparation d’un jambon (de porc) pendant qu’il guérit. [231] En Asie, le saba est un récipient en peau de cheval utilisé dans la production de kumis . [232]

Se soucier

La vérification des dents et d’autres examens physiques sont une partie importante des soins aux chevaux.

Les chevaux sont des animaux de pâturage et leur principale source de nutriments est un fourrage de bonne qualité provenant du foin ou des pâturages . [233] Ils peuvent consommer environ 2 à 2,5 % de leur poids corporel en aliments secs chaque jour. Par conséquent, un cheval adulte de 450 kilogrammes (990 lb) pourrait manger jusqu’à 11 kilogrammes (24 lb) de nourriture. [234] Parfois, des aliments concentrés tels que des céréales sont donnés en plus du pâturage ou du foin, surtout lorsque l’animal est très actif. [235] Lorsque le grain est nourri, les nutritionnistes équins recommandent que 50% ou plus du régime alimentaire de l’animal en poids soit toujours du fourrage. [236]

Les chevaux ont besoin d’un approvisionnement abondant en eau propre, un minimum de 10 gallons US (38 L) à 12 gallons US (45 L) par jour. [237] Bien que les chevaux soient adaptés pour vivre à l’extérieur, ils ont besoin d’un abri contre le vent et les précipitations , qui peuvent aller d’un simple hangar ou d’un abri à une écurie élaborée . [238]

Les chevaux nécessitent des soins de routine des sabots d’un maréchal- ferrant , ainsi que des vaccinations pour se protéger contre diverses maladies et des examens dentaires d’un vétérinaire ou d’un dentiste équin spécialisé. [239] Si les chevaux sont gardés à l’intérieur d’une écurie, ils ont besoin d’exercices quotidiens réguliers pour leur santé physique et leur bien-être mental. [240] Lorsqu’ils sont retournés à l’extérieur, ils nécessitent des clôtures solides et bien entretenues pour être confinés en toute sécurité. [241] Un toilettage régulier est également utile pour aider le cheval à maintenir une bonne santé du pelage et de la peau sous-jacente. [242]

Voir également

  • Lexique des termes équestres
  • Listes de sujets liés aux chevaux

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Lectures complémentaires

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Liens externes

Wikispecies contient des informations relatives à Equus caballus .
  • “Un ancien os de cheval donne la plus ancienne séquence d’ADN”
  • “Cheval” . Nouvelle Encyclopédie Internationale . 1905.
  • “Cheval” . Encyclopædia Britannica (11e éd.). 1911.

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