Bangkok , [a] officiellement connue en thaï sous le nom de Krung Thep Maha Nakhon [b] et familièrement sous le nom de Krung Thep , [c] est la capitale et la ville la plus peuplée de Thaïlande . La ville occupe 1568,7 kilomètres carrés (605,7 milles carrés) dans le delta du fleuve Chao Phraya dans le centre de la Thaïlande et compte une population estimée à 10,539 millions en 2020, soit 15,3% de la population du pays. Plus de 14 millions de personnes (22,2%) vivaient dans la région métropolitaine de Bangkok lors du recensement de 2010, faisant de Bangkok une ville primate extrême, éclipsant les autres centres urbains de Thaïlande en taille et en importance pour l’économie nationale.
| Bangkok กรุงเทพมหานคร Krung Thep Maha Nakhon |
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|---|---|
| Zone administrative spéciale | |
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| Coordonnées : 13°45′09′′N 100°29′39′′E / 13.75250°N 100.49417°E / 13,75250 ; 100.49417 [1]Coordonnées : 13°45′09′′N 100°29′39′′E / 13.75250°N 100.49417°E / 13,75250 ; 100.49417 | |
| Pays | Thaïlande |
| Région | Centre de la Thaïlande |
| Colonisé | c. 15ème siècle |
| Fondé en tant que capital | 21 avril 1782 |
| Réincorporé | 13 décembre 1972 |
| Fondé par | Roi Rama I |
| Conseil d’administration | Administration métropolitaine de Bangkok |
| Gouvernement | |
| • Taper | Zone administrative spéciale |
| • Gouverneur | Vacant |
| Région [1] | |
| • Ville | 1 568,737 km 2 (605,693 milles carrés) |
| • Métro [2] | 7 761,6 km 2 (2 996,8 milles carrés) |
| Élévation [3] | 1,5 m (4,9 pieds) |
| Population (recensement de 2010) [4] | |
| • Ville | 8 305 218 |
| • Estimation (2020) [5] | 10 539 000 |
| • Densité | 5 300/km 2 (14 000/mi2) |
| • Métro | 14 626 225 |
| • Densité métropolitaine | 1 900/km 2 (4 900/mi carré) |
| Démonyme(s) | Bangkokien |
| Fuseau horaire | UTC+07:00 ( TIC ) |
| Code Postal | dix### |
| Indicatif(s) régional(aux) | 02 |
| Norme ISO 3166 | TH-10 |
| Site Internet | www .bangkok .go .th |
Bangkok trouve ses racines dans un petit poste de traite du royaume d’Ayutthaya au XVe siècle, qui a finalement grandi et est devenu le site de deux capitales, Thonburi en 1768 et Rattanakosin en 1782. Bangkok a été au cœur de la modernisation du Siam, plus tard rebaptisée Thaïlande, à la fin du XIXe siècle, alors que le pays faisait face aux pressions de l’Occident. La ville a été au centre des luttes politiques de la Thaïlande tout au long du XXe siècle, alors que le pays a aboli la monarchie absolue, adopté le régime constitutionnel et subi de nombreux coups d’État et plusieurs soulèvements. La ville, constituée en zone administrative spéciale sous l’ administration métropolitaine de Bangkoken 1972, a connu une croissance rapide des années 1960 aux années 1980 et exerce désormais un impact significatif sur la politique, l’économie, l’éducation, les médias et la société moderne de la Thaïlande.
Le boom des investissements asiatiques dans les années 1980 et 1990 a conduit de nombreuses sociétés multinationales à installer leur siège régional à Bangkok. La ville est aujourd’hui une force régionale dans la finance et les affaires. C’est une plaque tournante internationale pour les transports et les soins de santé, et est devenue un centre pour les arts, la mode et le divertissement. La ville est connue pour sa vie de rue et ses monuments culturels, ainsi que pour ses quartiers chauds . Le Grand Palais et les temples bouddhistes, dont Wat Arun et Wat Pho , contrastent avec d’autres attractions touristiques telles que les scènes de vie nocturne de Khaosan Road et Patpong .. Bangkok fait partie des destinations touristiques les plus prisées au monde et a été régulièrement nommée la ville la plus visitée au monde dans plusieurs classements internationaux.
La croissance rapide de Bangkok associée à une planification urbaine réduite a entraîné un paysage urbain désordonné et des infrastructures inadéquates. Malgré un vaste réseau d’ autoroutes , un réseau routier inadéquat et une utilisation importante de la voiture particulière ont entraîné des embouteillages chroniques et paralysants , qui ont provoqué une grave pollution de l’air dans les années 1990. La ville s’est depuis tournée vers les transports en commun pour tenter de résoudre le problème, exploitant huit lignes ferroviaires urbaines et construisant d’autres transports en commun, mais la congestion reste un problème répandu. La ville est confrontée à des menaces environnementales à long terme telles que l’élévation du niveau de la mer due au changement climatique .
Histoire
L’histoire de Bangkok remonte au moins au début du XVe siècle, à l’époque où c’était un village sur la rive ouest de la rivière Chao Phraya , sous le règne d’ Ayutthaya . [9] En raison de son emplacement stratégique près de l’embouchure de la rivière, la ville a progressivement gagné en importance. Bangkok a d’abord servi d’avant-poste douanier avec des forts des deux côtés de la rivière, et a été le site d’ un siège en 1688 au cours duquel les Français ont été expulsés du Siam. Après la chute d’Ayutthaya aux mains des Birmans en 1767, le roi nouvellement couronné Taksin établit sa capitale dans la ville, qui devint la base du royaume de Thonburi . En 1782, le roi Phutthayotfa Chulalok(Rama I) a succédé à Taksin, a déplacé la capitale vers l’ île de Rattanakosin sur la rive orientale , fondant ainsi le royaume de Rattanakosin . Le Pilier de la ville a été érigé le 21 avril 1782, date considérée comme la date de fondation de Bangkok en tant que capitale. [dix]
L’économie de Bangkok s’est progressivement développée grâce au commerce international, d’abord avec la Chine, puis avec le retour des marchands occidentaux du début au milieu du XIXe siècle. En tant que capitale, Bangkok a été le centre de la modernisation du Siam, confrontée à la pression des puissances occidentales à la fin du XIXe siècle. Les règnes des rois Mongkut (Rama IV, r. 1851–68) et Chulalongkorn (Rama V, r. 1868–1910) ont vu l’introduction de la machine à vapeur, de l’imprimerie, du transport ferroviaire et des infrastructures de services publics dans la ville, ainsi que l’éducation formelle et les soins de santé. Bangkok est devenue le centre des luttes de pouvoir entre l’ élite militaire et politique lorsque le pays a aboli la monarchie absolue en 1932 . [11]
Alors que la Thaïlande s’est alliée au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale , Bangkok a été soumise aux bombardements alliés , mais s’est rapidement développée dans la période d’après-guerre grâce à l’aide américaine et aux investissements parrainés par le gouvernement. Le rôle de Bangkok en tant que destination de R&R militaire américaine a stimulé son industrie touristique et l’a fermement établie comme destination de tourisme sexuel. Un développement urbain disproportionné a entraîné une augmentation des inégalités de revenus et une migration des zones rurales vers Bangkok ; sa population est passée de 1,8 million à 3 millions dans les années 1960. [11]
Après le retrait américain du Vietnam en 1973, les entreprises japonaises ont pris le relais en tant que leaders de l’investissement, et l’expansion de la fabrication orientée vers l’exportation a conduit à la croissance du marché financier à Bangkok. [11] La croissance rapide de la ville s’est poursuivie au cours des années 1980 et au début des années 1990, jusqu’à ce qu’elle soit bloquée par la crise financière asiatique de 1997 . À ce moment-là, de nombreux problèmes publics et sociaux étaient apparus, parmi lesquels la pression sur les infrastructures reflétée dans les embouteillages notoires de la ville. Le rôle de Bangkok en tant que scène politique de la nation continue d’être vu dans des séries de manifestations populaires, depuis les soulèvements étudiants de 1973 et 1976 , les manifestations anti-militaires de 1992 et les fréquentes manifestations de rue depuis 2006., y compris ceux des groupes opposés et soutenant l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra de 2006 à 2013 , et un mouvement étudiant renouvelé en 2020 . [12]
L’administration de la ville a été officialisée pour la première fois par le roi Chulalongkorn en 1906, avec la création de Monthon Krung Thep Phra Maha Nakhon ( มณฑลกรุงเทพพระมหานคร ) en tant que subdivision nationale. En 1915, le monthon a été divisé en plusieurs provinces, dont les limites administratives ont encore changé depuis. La ville dans sa forme actuelle a été créée en 1972 avec la formation de la Bangkok Metropolitan Administration (BMA), suite à la fusion de la province de Phra Nakhon sur la rive orientale du Chao Phraya et de la province de Thonburi à l’ouest au cours de l’année précédente. [dix]
Nom
L’origine du nom Bangkok ( บางกอก , prononcé en thaï comme[bāːŋ kɔ̀ːk] (
Officiellement, la ville était connue sous le nom de Thonburi Si Mahasamut ( ธนบุรีศรีมหาสมุทร , du pali et du sanskrit , littéralement « la ville des trésors ornant l’océan ») ou Thonburi , selon les Chroniques d’Ayutthaya . [15] Bangkok était probablement un nom familier, quoique largement adopté par les visiteurs étrangers, qui ont continué à l’utiliser pour désigner la ville même après l’établissement de la nouvelle capitale.
When King Rama I established his new capital on the river’s eastern bank, the city inherited Ayutthaya’s ceremonial name, of which there were many variants, including Krung Thep Thawarawadi Si Ayutthaya ( กรุงเทพทวารวดีศรีอยุธยา ) and Krung Thep Maha Nakhon Si Ayutthaya ( กรุงเทพมหานครศรีอยุธยา ). [16] Edmund Roberts , visitant la ville en tant qu’envoyé des États-Unis en 1833, a noté que la ville, depuis qu’elle est devenue capitale, était connue sous le nom de Sia-Yut’hia , et c’est le nom utilisé dans les traités internationaux de l’époque. [17]
Aujourd’hui, la ville est connue en thaï sous le nom de Krung Thep Maha Nakhon ( กรุงเทพมหานคร ) ou simplement Krung Thep ( กรุงเทพฯ ), un raccourcissement du nom cérémoniel qui est entré en usage sous le règne du roi Mongkut. Le nom complet se lit comme suit : [e] [10]
| Nom cérémoniel complet ( 0 : 15 ) 0:15 |
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Krungthepmahanakhon Amonrattanakosin Mahintharayutthaya Mahadilokphop Noppharatratchathaniburirom Udomratchaniwetmahasathan Amonphimanawatansathit Sakkathattiyawitsanukamprasit [f]
กรุงเทพมหานคร อมรรัตนโกสินทร์ มหินทรายุธยา มหาดิลกภพ นพรัตนราชธานีบูรีรมย์ อุดมราชนิเวศน์มหาสถาน อมรพิมานอวตารสถิต สักกะทัตติยวิษณุกรรมประสิทธิ์
Le nom, composé de mots racines pali et sanskrit , se traduit par :
Cité des anges, grande cité des immortels, magnifique cité des neuf gemmes , siège du roi, cité des palais royaux, demeure des dieux incarnés, érigée par Vishvakarman à la demande d’ Indra . [18]
Le nom est répertorié dans Guinness World Records comme le Nom de lieu le plus long du monde , à 168 lettres. [19] [g] De nombreux Thaïlandais qui se souviennent du nom complet le font en raison de son utilisation dans la chanson de 1989 “Krung Thep Maha Nakhon” du groupe de rock thaïlandais Asanee–Wasan , dont les paroles consistent entièrement en le nom complet de la ville, répété tout au long de la chanson. [20]
La ville est maintenant officiellement connue en thaï par une forme abrégée du nom cérémoniel complet, Krung Thep Maha Nakhon , qui est familièrement abrégé en Krung Thep (cité des dieux). Krung , กรุง est un mot thaï d’ origine lun–khmère , signifiant ‘capitale, roi’, [21] [ vérification nécessaire ] tandis que thep , เทพ vient du pali/sanskrit, signifiant ‘divinité’ ou ‘dieu’ et correspondant à deva .
Gouvernement
La ville de Bangkok est régie localement par la Bangkok Metropolitan Administration (BMA). Bien que ses limites soient au niveau provincial ( Changwat ), contrairement aux 76 autres provinces, Bangkok est une zone administrative spéciale dont le gouverneur est directement élu pour un mandat de quatre ans. Le gouverneur, ainsi que quatre adjoints nommés, forment l’organe exécutif, qui met en œuvre les politiques par l’intermédiaire de la fonction publique de la BMA dirigée par le secrétaire permanent de la BMA. Lors d’élections séparées, chaque district élit un ou plusieurs conseillers municipaux, qui forment le Conseil métropolitain de Bangkok. Le conseil est l’organe législatif de la BMA et a le pouvoir sur les ordonnances municipales et le budget de la ville. [22] Cependant, après le coup d’État de 2014toutes les élections locales ont été annulées et le conseil a été nommé par le gouvernement le 15 septembre 2014. L’actuel gouverneur de Bangkok est le général de police Aswin Kwanmuang , qui a été nommé par le gouvernement militaire le 26 octobre 2016 [23] suite à la suspension du dernier élu gouverneur M. Sukhumbhand Paribatra . Les quatre gouverneurs adjoints sont Kriangyos Sudlabha, Sakol Pattayakul, Sukdeechai Boonma et le lieutenant général de police Sopan Putiwong. Silipasuay Raveesangsoon est le secrétaire permanent de Bangkok depuis le 1er octobre 2016.
Bangkok est divisée en cinquante districts ( khet , équivalent d’ Amphoe dans les autres provinces), eux-mêmes subdivisés en 180 sous-districts ( khwaeng , équivalent de tambon ). Chaque district est géré par un directeur de district nommé par le gouverneur. Les conseils de district, élus pour un mandat de quatre ans, servent d’organes consultatifs à leurs directeurs de district respectifs.
Le BMA est divisé en seize départements, chacun supervisant différents aspects des responsabilités de l’administration. La plupart de ces responsabilités concernent l’infrastructure de la ville et comprennent l’urbanisme, le contrôle des bâtiments, le transport, le drainage, la gestion des déchets et l’embellissement de la ville, ainsi que les services d’éducation, médicaux et de secours. [24] Nombre de ces services sont fournis conjointement avec d’autres organismes. La BMA a le pouvoir de mettre en œuvre les ordonnances locales, bien que l’application des lois civiles relève de la compétence du Bureau de la police métropolitaine .
Le sceau de la ville montre le dieu hindou Indra chevauchant dans les nuages sur Airavata , un éléphant blanc divin connu en thaï sous le nom d’Erawan. Dans sa main Indra tient son arme, le vajra . [25] Le sceau est basé sur une peinture réalisée par le Prince Naris . L’arbre symbole de Bangkok est le Ficus benjamina . [26] Le slogan officiel de la ville, adopté en 2012, se lit comme suit :
Comme construit par les divinités, le centre administratif, les palais et les temples éblouissants, la capitale de la Thaïlande
กรุงเทพ ฯ ดุจ เทพ สร้าง เมือง ศูนย์ กลาง การ ปกครอง วัด วังงาม เรืองรอง เมือง หลวง ของ ประเทศ ไทย[27]
En tant que capitale de la Thaïlande, Bangkok est le siège de toutes les branches du gouvernement national . La Maison du Gouvernement , le Parlement et les Cours Suprême , Administrative et Constitutionnelle se trouvent tous dans la ville. Bangkok est le site du Grand Palais et du Palais Dusit , respectivement la résidence officielle et de facto du roi. La plupart des ministères ont également leur siège et leurs bureaux dans la capitale.
Géographie
Bangkok couvre une superficie de 1 568,7 kilomètres carrés (605,7 milles carrés), se classant au 69e rang parmi les 76 autres provinces de Thaïlande. De cela, environ 700 kilomètres carrés (270 milles carrés) forment la zone urbaine bâtie. [1] Il est classé 73e au monde en termes de superficie. [28] L’ étalement urbain de la ville atteint certaines parties des six autres provinces qu’elle borde, à savoir, dans le sens des aiguilles d’une montre à partir du nord-ouest : Nonthaburi , Pathum Thani , Chachoengsao , Samut Prakan , Samut Sakhon et Nakhon Pathom . À l’exception de Chachoengsao, ces provinces, avec Bangkok, forment la grande région métropolitaine de Bangkok. [2]
Topographie
Bangkok est située dans le delta du fleuve Chao Phraya, dans la plaine centrale de la Thaïlande . La rivière serpente à travers la ville en direction du sud, se jetant dans le golfe de Thaïlande à environ 25 kilomètres (16 mi) au sud du centre-ville. La zone est plate et basse, avec une altitude moyenne de 1,5 mètre (4 pieds 11 pouces) au-dessus du niveau de la mer . [3] [h] La majeure partie de la zone était à l’origine des marécages , qui ont été progressivement drainés et irrigués pour l’agriculture par la construction de canaux ( khlong ) qui ont eu lieu du XVIe au XIXe siècles. Le cours du fleuve traversant Bangkok a été modifié par la construction de plusieurs canaux raccourcis .
Le réseau de voies navigables de la ville a servi de principal moyen de transport jusqu’à la fin du XIXe siècle, lorsque des routes modernes ont commencé à être construites. Jusque-là, la plupart des gens vivaient près ou sur l’eau, ce qui a valu à la ville d’être connue au XIXe siècle comme la ” Venise de l’Orient”. [29] Beaucoup de ces canaux ont depuis été remplis ou pavés, mais d’autres sillonnent encore la ville, servant de canaux de drainage majeurs et de voies de transport. La plupart des canaux sont désormais très pollués, bien que la BMA se soit engagée à traiter et nettoyer plusieurs canaux. [30]
La géologie de la région de Bangkok est caractérisée par une couche supérieure d’ argile marine molle , connue sous le nom d ‘«argile de Bangkok», d’une épaisseur moyenne de 15 mètres (49 pieds), qui recouvre un système aquifère composé de huit unités connues. Cette caractéristique a contribué aux effets de l’affaissement causé par le pompage intensif des eaux souterraines. Reconnu pour la première fois dans les années 1970, l’affaissement est rapidement devenu un problème critique, atteignant un taux de 120 millimètres (4,7 po) par an en 1981. La gestion des eaux souterraines et les mesures d’atténuation ont depuis atténué la gravité de la situation, et le taux d’affaissement a diminué à 10 à 30 millimètres (0,39 à 1,18 po) par an au début des années 2000, bien que certaines parties de la ville soient maintenant à 1 mètre (3 pi 3 po) sous le niveau de la mer. [31]
L’affaissement a entraîné un risque accru d’inondation, car Bangkok est déjà sujette aux inondations en raison de sa faible altitude et d’une infrastructure de drainage inadéquate, [32] [33] souvent aggravée par le blocage de la pollution par les ordures (en particulier les déchets plastiques). [34] La ville s’appuie désormais sur des barrières contre les inondations et sur l’augmentation du drainage des canaux en pompant et en construisant des tunnels de drainage, mais certaines parties de Bangkok et de sa banlieue sont encore régulièrement inondées. Les fortes averses entraînant un ruissellement urbain submergeant les systèmes de drainage et les rejets de ruissellement des zones en amont sont des facteurs déclenchants majeurs. [35] De graves inondations affectant une grande partie de la ville se sont produites en 1995 et 2011. En 2011, la plupart des quartiers nord, est et ouest de Bangkok ont été inondés, à certains endroits pendant plus de deux mois.
La situation côtière de Bangkok la rend particulièrement vulnérable à l’élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique et au changement climatique. Une étude de l’ OCDE a estimé que 5,138 millions de personnes à Bangkok pourraient être exposées aux inondations côtières d’ici 2070, le septième chiffre le plus élevé parmi les villes portuaires du monde. [36] : 8 On craint que la ville ne soit submergée d’ici 2030. [37] [38] [39] Une étude publiée en octobre 2019 dans Nature Communications a corrigé les modèles antérieurs d’élévations côtières [40]et a conclu que jusqu’à 12 millions de Thaïlandais, principalement dans la grande région métropolitaine de Bangkok, sont confrontés à la perspective d’inondations annuelles. [41] [42] Ceci est aggravé par l’érosion côtière, qui est un problème dans la zone côtière du golfe, dont une petite longueur se trouve dans le district de Bang Khun Thian à Bangkok . Des écosystèmes de plat de marée existaient sur la côte, cependant, beaucoup ont été récupérés pour l’agriculture, l’aquaculture et les salines. [43]
Il n’y a pas de montagnes à Bangkok. La chaîne de montagnes la plus proche est le massif de Khao Khiao , à environ 40 km (25 mi) au sud-est de la ville. Phu Khao Thong, la seule colline de la zone métropolitaine, est née d’un très grand chedi que le roi Rama III (1787–1851) a construit à Wat Saket. Le chedi s’est effondré pendant la construction car le sol mou ne pouvait pas supporter son poids. Au cours des décennies suivantes, la structure abandonnée de boue et de brique a acquis la forme d’une colline naturelle et est devenue envahie par les mauvaises herbes. Les habitants l’appelaient phu khao ( ภูเขา ), comme s’il s’agissait d’une caractéristique naturelle. [44] Dans les années 1940, des murs de béton ont été ajoutés pour empêcher la colline de s’éroder. [45]
Climat
Comme la majeure partie de la Thaïlande, Bangkok a un climat de savane tropicale (Aw) sous la classification climatique de Köppen et est sous l’influence du système de mousson sud-asiatique . Il connaît trois saisons: chaude, pluvieuse et fraîche, bien que les températures soient assez chaudes toute l’année, allant d’un minimum moyen de 22,0 ° C (71,6 ° F) en décembre à un maximum moyen de 35,4 ° C (95,7 ° F) en avril. La saison des pluies commence avec l’arrivée de la mousson du sud-ouest vers la mi-mai. Septembre est le mois le plus humide, avec une pluviométrie moyenne de 334,3 millimètres (13,16 po). La saison des pluies dure jusqu’en octobre, lorsque la mousson sèche et fraîche du nord-est prend le relais jusqu’en février. La saison chaude est généralement sèche, mais voit aussi des tempêtes estivales occasionnelles. [46]La magnitude de surface de l’îlot de chaleur urbain de Bangkok a été mesurée à 2,5 ° C (4,5 ° F) pendant la journée et à 8,0 ° C (14 ° F) la nuit. [47] La température la plus élevée enregistrée dans la métropole de Bangkok était de 40,1 °C (104,2 °F) en mars 2013, [48] et la température la plus basse enregistrée était de 9,9 °C (49,8 °F) en janvier 1955. [49]
Le Climate Impact Group du Goddard Institute for Space Studies de la NASA a projeté des impacts météorologiques violents sur Bangkok causés par le changement climatique . Il a constaté que Bangkok en 1960 avait 193 jours à ou au-dessus de 32 °C. En 2018, Bangkok peut s’attendre à 276 jours à ou au-dessus de 32 °C. Le groupe prévoit une augmentation d’ici 2100 à, en moyenne, 297 à 344 jours à ou au-dessus de 32 °C. [50]
| Données climatiques pour la métropole de Bangkok (1981–2010) | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sep | Oct | Nov | Déc | An |
| Record élevé en °C (°F) | 37,6 (99,7) |
38,8 (101,8) |
40,1 (104,2) |
40,2 (104,4) |
39,7 (103,5) |
38,3 (100,9) |
37,9 (100,2) |
38,5 (101,3) |
37,2 (99,0) |
37,9 (100,2) |
38,8 (101,8) |
37,1 (98,8) |
40,2 (104,4) |
| Moyenne élevée °C (°F) | 32,5 (90,5) |
33,3 (91,9) |
34,3 (93,7) |
35,4 (95,7) |
34,4 (93,9) |
33,6 (92,5) |
33,2 (91,8) |
32,9 (91,2) |
32,8 (91,0) |
32,6 (90,7) |
32,4 (90,3) |
31,7 (89,1) |
33,3 (91,9) |
| Moyenne quotidienne °C (°F) | 27,0 (80,6) |
28,3 (82,9) |
29,5 (85,1) |
30,5 (86,9) |
29,9 (85,8) |
29,5 (85,1) |
29,0 (84,2) |
28,8 (83,8) |
28,3 (82,9) |
28,1 (82,6) |
27,8 (82,0) |
26,5 (79,7) |
28,6 (83,5) |
| Moyenne basse °C (°F) | 22,6 (72,7) |
24,4 (75,9) |
25,9 (78,6) |
26,9 (80,4) |
26,3 (79,3) |
26,1 (79,0) |
25,7 (78,3) |
25,5 (77,9) |
25,0 (77,0) |
24,8 (76,6) |
23,9 (75,0) |
22,0 (71,6) |
24,9 (76,8) |
| Record bas °C (°F) | 10,0 (50,0) |
14,0 (57,2) |
15,7 (60,3) |
20,0 (68,0) |
21,1 (70,0) |
21,1 (70,0) |
21,8 (71,2) |
21,8 (71,2) |
21,1 (70,0) |
18,3 (64,9) |
15,0 (59,0) |
10,5 (50,9) |
10,0 (50,0) |
| Précipitations moyennes mm (pouces) | 13,3 (0,52) |
20,0 (0,79) |
42,1 (1,66) |
91,4 (3,60) |
247,7 (9,75) |
157,1 (6,19) |
175,1 (6,89) |
219,3 (8,63) |
334.3 (13.16) |
292.1 (11.50) |
49,5 (1,95) |
6,3 (0,25) |
1 648,2 (64,89) |
| Moyenne des jours de pluie | 1.8 | 2.4 | 3.6 | 6.6 | 16.4 | 16.3 | 17.4 | 19.6 | 21.2 | 17.7 | 5.8 | 1.1 | 129,9 |
| Humidité relative moyenne (%) | 68 | 72 | 72 | 72 | 75 | 74 | 75 | 76 | 79 | 78 | 70 | 66 | 73 |
| Heures d’ensoleillement mensuelles moyennes | 272,5 | 249,9 | 269,0 | 256.7 | 216.4 | 178,0 | 171,8 | 160.3 | 154,9 | 198.1 | 234.2 | 262.0 | 2 623,8 |
| Source 1 : Service météorologique thaïlandais, [51] humidité (1981–2010) : RID ; [52] Précipitations (1981–2010) : RID [53] | |||||||||||||
| Source 2 : Pogodaiklimat.ru (enregistrement élevé/bas) [54] NOAA (dim., 1961–1990) [55] |
Les quartiers
Les cinquante districts de Bangkok servent de subdivisions administratives sous l’autorité de la BMA. Trente-cinq de ces quartiers se trouvent à l’est du Chao Phraya, tandis que quinze se trouvent sur la rive ouest, connue sous le nom de côté Thonburi de la ville. Les cinquante districts, classés par code de district, sont : [56]
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Paysage urbain
Les Quartiers de Bangkok ne représentent souvent pas avec précision les divisions fonctionnelles de ses quartiers ou l’utilisation des terres. Bien que les politiques d’urbanisme remontent à la commission du «plan Litchfield» en 1960, qui énonçait des stratégies d’aménagement du territoire, de transport et d’amélioration générale des infrastructures, les règlements de zonage n’ont été pleinement mis en œuvre qu’en 1992. En conséquence, la ville s’est développée de manière organique tout au long de la période de son expansion rapide, à la fois horizontalement alors que les développements en ruban s’étendaient le long des routes nouvellement construites, et verticalement, avec un nombre croissant de gratte-ciel et de gratte-ciel construits dans les zones commerciales. [57]
La ville est passée de son centre d’origine le long de la rivière à une métropole tentaculaire entourée de vastes zones de développement résidentiel de banlieue s’étendant du nord au sud dans les provinces voisines. Les villes très peuplées et en pleine croissance de Nonthaburi , Pak Kret , Rangsit et Samut Prakan sont effectivement maintenant des banlieues de Bangkok. Néanmoins, de vastes zones agricoles restent dans la ville proprement dite à ses franges est et ouest, et un petit nombre de zones forestières se trouvent dans les limites de la ville: 3 887 rai (6,2 km 2 ; 2,4 milles carrés), soit 0,4% de la superficie de la ville. . [58]L’utilisation des terres dans la ville comprend 23% d’utilisation résidentielle, 24% d’agriculture et 30% d’utilisation pour le commerce, l’industrie et le gouvernement. [1] Le service d’urbanisme (CPD) de la BMA est responsable de la planification et de l’élaboration du développement ultérieur. Il a publié des mises à jour du plan directeur en 1999 et 2006, et une troisième révision fait l’objet d’audiences publiques en 2012. [59]
Le centre historique de Bangkok reste l’ île de Rattanakosin dans le district de Phra Nakhon. [60] C’est le site du Grand Palais et du Sanctuaire du Pilier de la ville, principaux symboles de la fondation de la ville, ainsi que d’importants temples bouddhistes. Phra Nakhon, avec les districts voisins de Pom Prap Sattru Phai et Samphanthawong, a formé ce qui était la ville proprement dite à la fin du 19e siècle. De nombreux quartiers et marchés traditionnels se trouvent ici, y compris la colonie chinoise de Sampheng. [60] La ville a été agrandie vers le district de Dusit au début du 19e siècle, suite au déménagement de la maison royale par le roi Chulalongkorn dans le nouveau palais de Dusit . Les bâtiments du palais, y compris le style néoclassiqueLa salle du trône d’Ananta Samakhom , ainsi que la place royale et l’avenue Ratchadamnoen qui y mène depuis le Grand Palais, reflètent la forte influence de l’architecture européenne de l’époque. Les principaux bureaux du gouvernement bordent l’avenue, tout comme le monument de la démocratie . La région est le siège du pouvoir du pays ainsi que les sites touristiques les plus populaires de la ville. [60]
Contrairement aux quartiers historiques de faible hauteur, le quartier des affaires sur les routes Si Lom et Sathon dans les districts de Bang Rak et Sathon regorge de gratte-ciel. C’est le site de bon nombre des principaux sièges sociaux du pays, mais aussi de certains des quartiers chauds de la ville . Les quartiers Siam et Ratchaprasong de Pathum Wan abritent certains des plus grands centres commerciaux d’Asie du Sud-Est . De nombreux points de vente au détail et hôtels s’étendent également le long de Sukhumvit Road menant au sud-est à travers les districts de Watthana et Khlong Toei. D’autres tours de bureaux bordent les rues partant de Sukhumvit, en particulier Asok Montri, tandis que des logements haut de gamme se trouvent dans plusieurs de ses soi s (« allée » ou « ruelle »).
Bangkok n’a pas de quartier central des affaires distinct . Au lieu de cela, les quartiers de Siam et de Ratchaprasong servent de “quartier commerçant central” contenant de nombreux centres commerciaux et zones commerciales plus importants de la ville, ainsi que la gare de Siam , le seul point de transfert entre les deux lignes de train surélevées de la ville. [61] Le monument de la victoire dans le district de Ratchathewi fait partie de ses carrefours routiers les plus importants, desservant plus de 100 lignes de bus ainsi qu’une gare ferroviaire surélevée. Du monument, Phahonyothin et Ratchawithi / Les routes Din Daeng s’étendent respectivement au nord et à l’est et relient les principales zones résidentielles. La plupart des zones de développement à haute densité se trouvent dans la zone de 113 kilomètres carrés (44 milles carrés) encerclée par la rocade intérieure de Ratchadaphisek . Ratchadaphisek est bordé d’entreprises et de points de vente au détail, et des immeubles de bureaux se regroupent également autour de l’intersection de Ratchayothin dans le district de Chatuchak au nord. Plus loin du centre-ville, la plupart des zones sont principalement résidentielles à moyenne ou faible densité. Le côté Thonburi de la ville est moins développé, avec moins de gratte-ciel. À l’exception de quelques centres urbains secondaires, Thonburi, à l’instar des quartiers périphériques de l’Est, se compose principalement de zones résidentielles et rurales.
Alors que la plupart des rues de Bangkok sont bordées de boutiques vernaculaires , l’euphorie des constructions largement illimitée des années 1980 a transformé la ville en une zone urbaine de gratte-ciel et de gratte-ciel de styles contrastés et opposés. [62] Il y a 581 gratte-ciel de plus de 90 mètres (300 pieds) de haut dans la ville. Bangkok a été classée huitième ville la plus haute du monde en 2016. [63] En raison de la disparité économique persistante , de nombreux bidonvilles ont émergé dans la ville. En 2000, plus d’un million de personnes vivaient dans environ 800 établissements informels . [64] Certaines colonies sont squattées , comme les grands bidonvilles du district de Khlong Toei. Au total, il y avait 125 zones squattées. [64]
Parcs et zones vertes
Bangkok possède plusieurs parcs, bien que ceux-ci représentent une superficie totale de parc par habitant de seulement 1,82 mètre carré (19,6 pieds carrés) dans la ville proprement dite. L’espace vert total pour toute la ville est modéré, à 11,8 mètres carrés (127 pieds carrés) par personne. Dans les zones les plus densément bâties de la ville, ces chiffres sont aussi bas que 1,73 et 0,72 mètres carrés (18,6 et 7,8 pieds carrés) par personne. [65] Des chiffres plus récents affirment qu’il y a 3,3 mètres carrés (36 pieds carrés) d’espaces verts par personne, [66] contre une moyenne de 39 mètres carrés (420 pieds carrés) dans d’autres villes d’Asie. En Europe, Londres compte 33,4 m 2 d’espaces verts par habitant. [67] Les Bangkokiens disposent ainsi de 10 fois moins d’espaces verts que la norme dans les zones urbaines de la région. [68] Les zones de ceinture verte comprennent environ 700 kilomètres carrés (270 milles carrés) de rizières et de vergers sur les bords est et ouest de la ville, bien que leur objectif principal soit de servir de bassins de rétention des inondations plutôt que de limiter l’expansion urbaine. [69] Bang Kachao , une zone de conservation de 20 kilomètres carrés (7,7 milles carrés) sur un bras mort du Chao Phraya , se trouve juste de l’autre côté des districts riverains du sud, dans la province de Samut Prakan . Un plan directeur de développement a été proposé pour augmenter la superficie totale du parc à 4 mètres carrés (43 pieds carrés) par personne. [65]
Les plus grands parcs de Bangkok comprennent le parc Lumphini situé au centre près du quartier des affaires Si Lom – Sathon avec une superficie de 57,6 hectares (142 acres), le Suanluang Rama IX de 80 hectares (200 acres) à l’est de la ville et le Chatuchak – Queen Sirikit – Complexe de parc Wachirabenchathat dans le nord de Bangkok, qui a une superficie combinée de 92 hectares (230 acres). [70] Davantage de parcs devraient être créés dans le cadre du projet Green Bangkok 2030, qui vise à laisser à la ville 10 mètres carrés (110 pieds carrés) d’espaces verts par personne, dont 30% de la ville ayant une couverture arborée. [71]
Démographie
| An | Population |
|---|---|
| 1919 | 437 294 |
| 1929 | 713 384 |
| 1937 | 890 453 |
| 1947 | 1 178 881 |
| 1960 | 2 136 435 |
| 1970 | 3 077 361 |
| 1980 | 4 697 071 |
| 1990 | 5 882 411 |
| 2000 | 6 355 144 |
| 2010 [4] | 8 305 218 |
La ville de Bangkok a une population de 8 305 218 habitants selon le recensement de 2010, soit 12,6 % de la population nationale [4] , tandis que les estimations de 2020 placent ce chiffre à 10,539 millions (15,3 %). [5] Environ la moitié sont des migrants internes d’autres provinces thaïlandaises ; [48] les statistiques du registre de la population ont enregistré 5 676 648 résidents appartenant à 2 959 524 ménages en 2018. [73] Une grande partie de la population diurne de Bangkok fait la navette depuis les provinces environnantes de la région métropolitaine de Bangkok, dont la population totale est de 14 626 225 (recensement de 2010). [4]Bangkok est une ville cosmopolite ; le recensement a montré qu’il abrite 567 120 expatriés des pays asiatiques (dont 71 024 ressortissants chinois et 63 069 ressortissants japonais), 88 177 d’Europe, 32 241 des Amériques, 5 856 d’Océanie et 5 758 d’Afrique. Les migrants des pays voisins comprennent 216 528 Birmans, 72 934 Cambodgiens et 52 498 Lao. [74] En 2018, les chiffres montrent qu’il y a 370 000 migrants internationaux enregistrés auprès du ministère de l’Emploi, dont plus de la moitié sont des migrants du Cambodge, du Laos et du Myanmar. [48]
Après sa création en tant que capitale en 1782, Bangkok ne s’est développée que légèrement au cours du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Le diplomate britannique John Crawfurd , en visite en 1822, a estimé sa population à pas plus de 50 000. [75]En raison de la médecine occidentale apportée par les missionnaires ainsi que de l’augmentation de l’immigration en provenance du Siam et de l’étranger, la population de Bangkok a progressivement augmenté à mesure que la ville se modernisait à la fin du XIXe siècle. Cette croissance s’est encore accentuée dans les années 1930, suite à la découverte des antibiotiques. Bien que la planification familiale et le contrôle des naissances aient été introduits dans les années 1960, la baisse du taux de natalité a été plus que compensée par l’augmentation de la migration des provinces à mesure que l’expansion économique s’accélérait. Ce n’est que dans les années 1990 que les taux de croissance démographique de Bangkok ont diminué, suivant le taux national. La Thaïlande était depuis longtemps devenue très centralisée autour de la capitale. En 1980, la population de Bangkok était cinquante et une fois celle de Hat Yai et de Songkhla, le deuxième plus grand centre urbain, ce qui en fait la ville primate la plus importante au monde . [76] [77]
La majorité de la population de Bangkok s’identifie comme thaïlandaise , [i] bien que les détails sur la composition ethnique de la ville ne soient pas disponibles, car le recensement national ne documente pas la race. [j] Le pluralisme culturel de Bangkok remonte aux premiers jours de sa fondation : plusieurs communautés ethniques ont été formées par des immigrants et des colons forcés, notamment les Khmers , les Thaïlandais du Nord , les Lao , les Vietnamiens , les Mon et les Malais . [dix]Les plus importants étaient les Chinois, qui ont joué un rôle majeur dans le commerce de la ville et sont devenus la majorité de la population de Bangkok – les estimations incluent jusqu’à trois quarts en 1828 et près de la moitié dans les années 1950. [81] [k] L’immigration chinoise a été restreinte à partir des années 1930 et a effectivement cessé après la Révolution chinoise en 1949. Leur importance a ensuite décliné à mesure que les jeunes générations de Chinois thaïlandais s’intégraient et adoptaient une identité thaïlandaise . Bangkok abrite néanmoins une importante communauté chinoise, avec la plus grande concentration à Yaowarat , le quartier chinois de Bangkok .
Religion à Bangkok
Bouddhisme (92,54%) Islam (4,6%) Christianisme (1,89%) Hindouisme (0,27%) Sikhisme (0,08%) Confucianisme (0,08%) Non religieux et inconnu (0,2 %) Autre (0,29%)
La majorité (93 %) de la population de la ville est bouddhiste, selon le recensement de 2010. Les autres religions comprennent l’islam (4,6 %), le christianisme (1,9 %), l’hindouisme (0,3 %), le sikhisme (0,1 %) et le confucianisme (0,1 %). [83]
Outre Yaowarat, Bangkok compte également plusieurs autres quartiers ethniques distincts. La communauté indienne est centrée à Phahurat , où se trouve le Gurdwara Siri Guru Singh Sabha, fondé en 1933. Ban Khrua sur le canal Saen Saep abrite des descendants des Cham qui se sont installés à la fin du 18ème siècle. Bien que les Portugais qui se sont installés pendant la période Thonburi aient cessé d’exister en tant que communauté distincte, leur passé se reflète dans l’église Santa Cruz , sur la rive ouest du fleuve. De même, la cathédrale de l’Assomption sur Charoen Krung Road fait partie des nombreux bâtiments de style européen du vieux Farang.Quartier où vivaient diplomates et marchands européens de la fin du XIXe au début du XXe siècle. A proximité, la mosquée Haroon est le centre d’une communauté musulmane. De nouvelles communautés d’expatriés existent le long de Sukhumvit Road, y compris la communauté japonaise près de Soi Phrom Phong et Soi Thong Lo , et le quartier arabe et nord-africain le long de Soi Nana. Sukhumvit Plaza, un centre commercial sur Soi Sukhumvit 12, est populairement connu sous le nom de Korea Town.
Économie
Bangkok est le centre économique de la Thaïlande et le cœur de l’investissement et du développement du pays. En 2010, la ville avait une production économique de 3 142 milliards de bahts (98,34 milliards de dollars américains), contribuant à 29,1 % du produit intérieur brut (PIB). Cela équivalait à une valeur du PIB par habitant de 456 911 bahts (14 301 dollars), soit près de trois fois la moyenne nationale de 160 556 bahts (5 025 dollars). La région métropolitaine de Bangkok avait une production combinée de 4 773 milliards de bahts (149,39 milliards de dollars), soit 44,2 % du PIB. [84] L’économie de Bangkok s’est classée au sixième rang des villes asiatiques en termes de PIB par habitant, après Singapour, Hong Kong, Tokyo, Osaka-Kobe et Séoul, en 2010. [85] [ nécessite une mise à jour ]
Le commerce de gros et de détail est le secteur le plus important de l’économie de la ville, contribuant à 24 % du produit provincial brut de Bangkok. Il est suivi par la fabrication (14,3 %) ; l’immobilier, la location et les activités commerciales (12,4 %) ; transports et communications (11,6 %) ; et l’intermédiation financière (11,1 %). Bangkok représente à elle seule 48,4 % du secteur des services thaïlandais, qui à son tour représente 49 % du PIB. Lorsque la région métropolitaine de Bangkok est prise en compte, la fabrication est le contributeur le plus important à 28,2% du produit régional brut, reflétant la densité de l’industrie dans les provinces voisines de Bangkok. [86] L’industrie automobile basée autour du Grand Bangkok est le plus grand centre de production en Asie du Sud-Est. [87]Le tourisme est également un contributeur important à l’économie de Bangkok, générant 427,5 milliards de bahts (13,38 milliards de dollars) de revenus en 2010. [88]
La Bourse de Thaïlande (SET) se trouve sur Ratchadaphisek Road, dans le centre de Bangkok. Le SET, ainsi que le Marché des investissements alternatifs (MAI) comptait 648 sociétés cotées à la fin de 2011, avec une capitalisation boursière combinée de 8 485 milliards de bahts (267,64 milliards de dollars). [89] En raison du grand nombre de représentations étrangères, la Thaïlande est depuis plusieurs années un pilier de l’économie de l’Asie du Sud-Est et un centre des affaires asiatiques. Le réseau de recherche sur la mondialisation et les villes mondiales classe Bangkok comme une ville mondiale « alpha » et se classe au 59e rang dans l’ indice mondial des centres financiers de Z/Yen 11 . [90] [91]
Bangkok abrite le siège de toutes les principales banques commerciales et institutions financières de Thaïlande, ainsi que les plus grandes entreprises du pays. De nombreuses sociétés multinationales basent leur siège régional à Bangkok en raison du coût inférieur de la main-d’œuvre et des opérations par rapport aux autres grands centres d’affaires asiatiques. Dix-sept sociétés thaïlandaises sont cotées sur Forbes 2000 , toutes basées dans la capitale, [92] dont PTT , la seule société du Fortune Global 500 en Thaïlande. [93]
L’inégalité des revenus est un problème majeur à Bangkok, en particulier entre les immigrants à faible revenu relativement peu qualifiés des provinces rurales et des pays voisins, et les professionnels de la classe moyenne et les élites commerciales. Bien que les taux de pauvreté absolue soient faibles (seulement 0,64 % des résidents enregistrés de Bangkok vivaient sous le seuil de pauvreté en 2010, contre une moyenne nationale de 7,75 %), la disparité économique est encore importante. [94] La ville a un coefficient de Gini de 0,48, indiquant un haut niveau d’inégalité. [95]
Tourisme
Bangkok est l’une des destinations touristiques les plus prisées au monde. Sur 162 villes dans le monde, MasterCard a classé Bangkok comme la première ville de destination en termes d’arrivées de visiteurs internationaux dans son Global Destination Cities Index 2018 , devant Londres, avec un peu plus de 20 millions de visiteurs d’une nuit en 2017. [96] Il s’agissait d’une répétition de son classement de 2017 . (pour 2016). [97] [98] Euromonitor International a classé Bangkok quatrième dans son classement Top City Destinations pour 2016. [99] Bangkok a également été nommée “World’s Best City” par l’enquête du magazine Travel + Leisure auprès de ses lecteurs pendant quatre années consécutives, de 2010 à 2013. [100 ]En tant que principale porte d’entrée par laquelle les visiteurs arrivent en Thaïlande, Bangkok est visitée par la majorité des touristes internationaux dans le pays. Le tourisme intérieur est également important. Le ministère du Tourisme a enregistré 26 861 095 visiteurs thaïlandais et 11 361 808 visiteurs étrangers à Bangkok en 2010. Les hébergements ont été effectués par 15 031 244 clients, qui occupaient 49,9 % des 86 687 chambres d’hôtel de la ville. [88] Bangkok est également en tête de liste des destinations touristiques les plus populaires au monde dans le classement de 2017. [101] [102] [103] [104]
Les sites, les attractions et la vie urbaine aux multiples facettes de Bangkok attirent divers groupes de touristes. Les palais et temples royaux ainsi que plusieurs musées constituent ses principales attractions touristiques historiques et culturelles. Les expériences de magasinage et de restauration offrent un large éventail de choix et de prix. La ville est également célèbre pour sa vie nocturne dynamique. Bien que la scène du tourisme sexuel à Bangkok soit bien connue des étrangers, elle n’est généralement pas ouvertement reconnue par les habitants ou le gouvernement.
Parmi les sites bien connus de Bangkok figurent le Grand Palais et les principaux temples bouddhistes, dont Wat Phra Kaew , Wat Pho et Wat Arun . La balançoire géante et le sanctuaire d’Erawan témoignent de l’influence profonde de l’hindouisme dans la culture thaïlandaise. Le manoir Vimanmek dans le palais Dusit est connu comme le plus grand bâtiment en teck du monde, tandis que la maison Jim Thompson est un exemple de l’architecture thaïlandaise traditionnelle . Les autres grands musées incluent le musée national de Bangkok et le musée national de la barge royale. Les croisières et les excursions en bateau sur les canaux de Chao Phraya et de Thonburi offrent une vue sur l’architecture traditionnelle de la ville et les modes de vie sur le front de mer. [105]
Les lieux de shopping, dont beaucoup sont populaires auprès des touristes et des habitants, vont des centres commerciaux et des grands magasins concentrés à Siam et Ratchaprasong au vaste marché du week-end de Chatuchak . Le marché flottant de Taling Chan est l’un des rares marchés de ce type à Bangkok. Yaowarat est connue pour ses boutiques ainsi que ses stands de nourriture et ses restaurants, que l’on trouve également dans toute la ville. Khao San Road est connue depuis longtemps comme une destination pour les routards , avec ses hébergements économiques, ses boutiques et ses bars attirant des visiteurs du monde entier.
Bangkok a la réputation à l’étranger d’être une destination majeure dans l’ industrie du sexe . Bien que la prostitution soit techniquement illégale et rarement ouvertement discutée en Thaïlande, elle se déroule généralement dans les salons de massage, les saunas et les hôtels horaires, desservant les touristes étrangers ainsi que les locaux. Bangkok a acquis le surnom de “Sin City of Asia” pour son niveau de tourisme sexuel. [106]
Les problèmes souvent rencontrés par les touristes étrangers incluent les escroqueries, la surfacturation et la double tarification. Dans une enquête auprès de 616 touristes visitant la Thaïlande, 7,79% ont déclaré avoir été victimes d’une arnaque, dont la plus courante était l’ arnaque aux pierres précieuses , dans laquelle les touristes sont amenés à acheter des bijoux hors de prix. [107]
Parmi les sites bien connus de Bangkok
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grand Palace
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La balançoire géante
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Vat Arun
Culture
La culture de Bangkok reflète sa position en tant que centre de richesse et de modernisation de la Thaïlande. La ville a longtemps été la porte d’entrée des concepts et des biens matériels occidentaux, qui ont été adoptés et mélangés aux valeurs thaïlandaises à des degrés divers par ses habitants. Cela est particulièrement évident dans les modes de vie de la classe moyenne en expansion. La consommation ostentatoire sert à afficher le statut économique et social, et les centres commerciaux sont des lieux de rencontre populaires le week-end. [108]La possession d’appareils électroniques et de produits de consommation tels que les téléphones portables est omniprésente. Cela s’est accompagné d’un certain degré de laïcité, le rôle de la religion dans la vie quotidienne ayant plutôt diminué. Bien que ces tendances se soient propagées à d’autres centres urbains et, dans une certaine mesure, à la campagne, Bangkok reste à l’avant-garde du changement social.
Une caractéristique distincte de Bangkok est l’omniprésence des vendeurs de rue vendant des produits allant des produits alimentaires aux vêtements et accessoires. Il a été estimé que la ville pourrait avoir plus de 100 000 colporteurs. Alors que la BMA a autorisé la pratique dans 287 sites, la majorité des activités dans 407 autres sites se déroulent illégalement. Bien qu’ils occupent de l’espace sur les trottoirs et bloquent la circulation des piétons, de nombreux habitants de la ville dépendent de ces vendeurs pour leurs repas, et les efforts de la BMA pour réduire leur nombre ont été en grande partie infructueux. [109]
En 2015, cependant, la BMA, avec le soutien du Conseil national pour la paix et l’ordre (la junte militaire au pouvoir en Thaïlande), a commencé à sévir contre les vendeurs de rue dans le but de récupérer l’espace public. De nombreux quartiers de marché célèbres ont été touchés, notamment Khlong Thom , Saphan Lek et le marché aux fleurs de Pak Khlong Talat . Près de 15 000 vendeurs ont été expulsés de 39 espaces publics en 2016. [110] Alors que certains ont applaudi les efforts visant à se concentrer sur les droits des piétons, d’autres ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la gentrification entraînerait la perte du caractère de la ville et des changements néfastes dans le mode de vie des gens. [111] [112]
Fêtes et événements
Les habitants de Bangkok célèbrent de nombreux festivals annuels en Thaïlande. Pendant Songkran du 13 au 15 avril, des rituels traditionnels ainsi que des batailles d’eau ont lieu dans toute la ville. Loi Krathong , généralement en novembre, est accompagnée de la Foire du Mont d’Or. Les célébrations du Nouvel An ont lieu dans de nombreux lieux, le plus important étant la place devant CentralWorld. Les célébrations liées à la famille royale ont lieu principalement à Bangkok. Des couronnes sont déposées devant la statue équestre du roi Chulalongkorn sur la place royale le 23 octobre, jour du souvenir du roi Chulalongkorn. Les anniversaires actuels du roi et de la reine, respectivement le 5 décembre et le 12 août, sont marqués comme la fête nationale des pères et la fête nationale des mères de Thaïlande. Ces fêtes nationales sont célébrées par des audiences royales la veille du jour, au cours desquelles le roi ou la reine prononce un discours, et des rassemblements publics le jour de la célébration. L’anniversaire du roi est également marqué par le défilé des gardes royaux .
Sanam Luang est le site du festival thaïlandais de cerf-volant, de sport et de musique, qui se tient généralement en mars, et de la cérémonie royale de labour qui a lieu en mai. La Foire de la Croix-Rouge au début du mois d’avril se tient à Suan Amporn et au Royal Plaza et propose de nombreux stands proposant des marchandises, des jeux et des expositions. Le Nouvel An chinois (janvier-février) et le festival végétarien (septembre-octobre) sont largement célébrés par la communauté chinoise, en particulier à Yaowarat. [113]
Bangkok a été désignée capitale mondiale du livre pour l’année 2013 par l’UNESCO . [114]
Médias
Bangkok est le centre de l’industrie des médias en Thaïlande . Tous les journaux nationaux, les médias audiovisuels et les principaux éditeurs sont basés dans la capitale. Ses 21 journaux nationaux avaient un tirage quotidien combiné d’environ deux millions d’exemplaires en 2002. Il s’agit notamment du grand public Thai Rath , Khao Sod et Daily News , dont le premier tire actuellement un million d’exemplaires par jour [115] , ainsi que du moins sensationnel Matichon et Krungthep Thurakij . Le Bangkok Post et The Nation sont les deux quotidiens nationaux de langue anglaise. Publications étrangères dont The Asian Wall Street Journal ,Le Financial Times , le Straits Times et le Yomiuri Shimbun ont également des activités à Bangkok. [116] La grande majorité des plus de 200 magazines thaïlandais sont publiés dans la capitale et comprennent des magazines d’information ainsi que des publications liées au style de vie, au divertissement, aux potins et à la mode.
Bangkok est également la plaque tournante de la télévision thaïlandaise . Les six chaînes terrestres nationales, les chaînes 3 , 5 et 7 , Modernine , NBT et Thai PBS , ont leur siège et leurs principaux studios dans la capitale. GMM Grammy est le plus grand conglomérat de médias de masse de Thaïlande. Son siège social est également à Bangkok. À l’exception des segments d’actualités locales diffusés par la NBT, toute la programmation est réalisée à Bangkok et répétée dans toutes les provinces. Cependant, ce modèle centralisé s’affaiblit avec l’essor de la télévision par câble, qui compte de nombreux fournisseurs locaux. Il existe de nombreuses chaînes câblées et satellite basées à Bangkok. TrueVisions est le principal fournisseur de télévision par abonnement à Bangkok et en Thaïlande, et il propose également une programmation internationale. Bangkok abritait 40 des 311 stations de radio FM de Thaïlande et 38 de ses 212 stations AM en 2002. [116] La réforme des médias de diffusion stipulée par la Constitution de 1997 progresse lentement, bien que de nombreuses stations de radio communautaires aient vu le jour dans la ville.
De même, Bangkok a dominé l’ industrie cinématographique thaïlandaise depuis sa création. Bien que les décors de films comportent normalement des lieux dans tout le pays, la ville abrite tous les grands studios de cinéma de Thaïlande tels que GDH 559 (filiale de production cinématographique de GMM Grammy), Sahamongkol Film International et Five Star Production . Bangkok compte des dizaines de cinémas et de multiplexes , et la ville accueille chaque année deux grands festivals de cinéma, le Festival international du film de Bangkok et le Festival des films du monde de Bangkok .
De l’art
L’ art thaïlandais traditionnel , développé depuis longtemps dans des contextes religieux et royaux, continue d’être parrainé par diverses agences gouvernementales à Bangkok, notamment le Bureau des arts traditionnels du Département des beaux- arts. La Fondation SUPPORT du Palais Chitralada parraine l’artisanat traditionnel et folklorique. Diverses communautés de la ville pratiquent encore leur artisanat traditionnel, notamment la production de masques khon , de bols d’aumône et d’instruments de musique classiques. La National Gallery accueille une collection permanente d’art traditionnel et moderne, avec des expositions contemporaines temporaires. L’ art contemporain de BangkokLa scène est lentement passée d’une relative obscurité à la sphère publique au cours des deux dernières décennies. Des galeries privées ont progressivement émergé pour offrir une exposition à de nouveaux artistes, notamment le théâtre Patravadi et la galerie H. Le centre d’art et de culture de Bangkok, situé au centre , a ouvert ses portes en 2008 à la suite d’une campagne de lobbying de quinze ans, est désormais le plus grand espace d’exposition public de la ville. [117] Il existe également de nombreuses autres galeries d’art et musées , y compris le musée privé d’art contemporain .
La scène des arts du spectacle de la ville comprend du théâtre et de la danse traditionnels ainsi que des pièces de style occidental. Khon et d’autres danses traditionnelles sont régulièrement jouées au Théâtre national et au Théâtre royal de Salachalermkrung , tandis que le Centre culturel thaïlandais est un nouveau lieu polyvalent qui accueille également des comédies musicales, des orchestres et d’autres événements. De nombreux lieux présentent régulièrement une variété de spectacles dans toute la ville.
sport
Comme c’est la tendance nationale, le football associatif et le Muay Thai dominent la scène des sports-spectacles à Bangkok. [118] Muangthong United , Bangkok United , BG Pathum United , Port et Police Tero sont les principaux clubs de la Ligue thaïlandaise basés dans la région métropolitaine de Bangkok, [119] [120] tandis que les stades Rajadamnern et Lumpini sont les principaux sites de kickboxing.
Alors que le sepak takraw peut être vu joué dans des espaces ouverts dans toute la ville, le football et d’autres sports modernes sont désormais la norme. Les sports occidentaux introduits sous le règne du roi Chulalongkorn n’étaient à l’origine accessibles qu’aux privilégiés, et ce statut est toujours associé à certains sports. Le golf est populaire parmi les personnes en ascension sociale et il existe plusieurs parcours à Bangkok. Les courses de chevaux , très populaires au milieu du XXe siècle, ont toujours lieu au Royal Bangkok Sports Club .
Il existe de nombreuses installations sportives publiques situées dans tout Bangkok . Les deux centres principaux sont le complexe du stade national , qui date de 1938, et le nouveau complexe sportif Hua Mak , qui a été construit pour les Jeux asiatiques de 1998 . Bangkok avait également accueilli les jeux en 1966 , 1970 et 1978 ; le plus de n’importe quelle ville. La ville a accueilli les premiers Jeux d ‘ Asie du Sud – Est en 1959 , l ‘ Universiade d’ été de 2007 et la Coupe du monde de futsal de la FIFA 2012 .
Le transport
Bien que les canaux de Bangkok aient historiquement servi de mode de transport majeur, ils ont depuis longtemps été dépassés en importance par le trafic terrestre. Charoen Krung Road , la première à être construite par des techniques occidentales, a été achevée en 1864. Depuis lors, le réseau routier s’est considérablement étendu pour accueillir la ville tentaculaire. Un réseau complexe d’autoroutes surélevées et l’autoroute à péage Don Mueang contribuent à faire entrer et sortir le trafic du centre-ville, mais la croissance rapide de Bangkok a mis à rude épreuve les infrastructures et les embouteillages ont tourmenté la ville depuis les années 1990. Bien que le transport ferroviaire ait été introduit en 1893 et que les tramways aient desservi la ville de 1888 à 1968, ce n’est qu’en 1999 que le premier transport en commun rapide de Bangkokle système a commencé à fonctionner. Les anciens systèmes de transport public comprennent un vaste réseau de bus et des services de bateaux qui fonctionnent toujours sur le Chao Phraya et deux canaux. Les taxis apparaissent sous la forme de voitures, de motos et de pousse-pousse automatiques ” tuk-tuk “.
Bangkok est reliée au reste du pays par les réseaux routier et ferroviaire nationaux , ainsi que par des vols intérieurs depuis et vers les deux aéroports internationaux de la ville. Son transport maritime de marchandises séculaire est toujours effectué via le port de Khlong Toei.
La BMA est en grande partie responsable de la supervision de la construction et de l’entretien du réseau routier et des systèmes de transport par l’intermédiaire de son département des travaux publics et de son département de la circulation et des transports. Cependant, de nombreuses agences gouvernementales distinctes sont également en charge des systèmes individuels, et une grande partie de la planification et du financement des politiques liées aux transports est financée par le gouvernement national.
Routes
Le transport routier est le principal mode de déplacement à Bangkok. En raison du développement organique de la ville, ses rues ne suivent pas une structure de grille organisée. Quarante-huit routes principales relient les différentes zones de la ville, se ramifiant en petites rues et voies ( soi ) qui desservent les quartiers locaux. Onze ponts sur le Chao Phraya relient les deux côtés de la ville, tandis que plusieurs autoroutes et autoroutes amènent le trafic vers et depuis le centre-ville et relient les provinces voisines.
La croissance rapide de Bangkok dans les années 1980 a entraîné une forte augmentation de la possession de véhicules et de la demande de trafic, qui se sont poursuivies depuis – en 2006, il y avait 3 943 211 véhicules en circulation à Bangkok, dont 37,6 % étaient des voitures particulières et 32,9 % étaient des motos. [122] Ces augmentations, face à une capacité de charge limitée, ont provoqué de graves embouteillages évidents au début des années 1990. L’ampleur du problème est telle que la police thaïlandaise de la circulation dispose d’une unité d’agents formés aux techniques de base de sage-femme afin d’aider les accouchements qui n’arrivent pas à temps à l’hôpital. [123]Alors que la superficie routière limitée de Bangkok (8 %, contre 20 à 30 % dans la plupart des villes occidentales) est souvent citée comme une cause majeure de ses embouteillages, d’autres facteurs, notamment le taux élevé de possession de véhicules par rapport au niveau de revenu, des systèmes de transport public inadéquats , et le manque de gestion de la demande de transport , jouent également un rôle. [124] Les efforts pour atténuer le problème ont inclus la construction de contournements d’intersection et un vaste système d’autoroutes surélevées, ainsi que la création de plusieurs nouveaux systèmes de transport en commun rapide. Les conditions générales de circulation dans la ville restent cependant médiocres.
Le trafic a été la principale source de pollution de l’air à Bangkok, qui a atteint des niveaux importants dans les années 1990. Mais les efforts pour améliorer la qualité de l’air en améliorant la qualité du carburant et en appliquant les normes d’émission, entre autres, avaient visiblement atténué le problème dans les années 2000. Les niveaux de particules atmosphériques sont passés de 81 microgrammes par mètre cube en 1997 à 43 en 2007. [125] Cependant, l’augmentation du nombre de véhicules et le manque d’efforts continus de lutte contre la pollution menacent de renverser le succès passé. [126] En janvier-février 2018, les conditions météorologiques ont provoqué des épisodes de brume pour couvrir la ville, les particules de moins de 2,5 micromètres (PM 2,5 ) atteignant des niveaux malsains pendant plusieurs jours. [127][128]
Bien que la BMA ait créé trente itinéraires cyclables signés le long de plusieurs routes totalisant 230 kilomètres (140 mi), [129] le cyclisme est encore largement impraticable, en particulier dans le centre-ville. La plupart de ces pistes cyclables partagent le trottoir avec les piétons. Le mauvais entretien des surfaces, l’empiètement des colporteurs et des vendeurs de rue et un environnement hostile pour les cyclistes et les piétons font du vélo et de la marche des méthodes de déplacement impopulaires à Bangkok.
Bus et taxis
Bangkok dispose d’un vaste réseau de bus offrant des services de transport en commun locaux dans la région du Grand Bangkok. La Bangkok Mass Transit Authority (BMTA) exerce un monopole sur les services de bus, avec des concessions substantielles accordées à des opérateurs privés. Des bus, des minibus et des song thaeo opèrent sur un total de 470 itinéraires dans toute la région. [130] Un système de transport rapide par bus distinct appartenant à la BMA est en service depuis 2010. Connu simplement sous le nom de BRT , le système se compose actuellement d’une seule ligne allant du quartier des affaires de Sathon à Ratchaphruek du côté ouest de la ville. . Transport Co., Ltd.est l’homologue longue distance du BMTA, avec des services vers toutes les provinces opérant à partir de Bangkok.
Les taxis sont omniprésents à Bangkok et constituent un moyen de transport populaire. En août 2012 [update], il y avait 106 050 voitures, 58 276 motos et 8 996 tricycles motorisés tuk-tuk enregistrés cumulativement pour être utilisés comme taxis. [131] Des compteurs sont exigés pour les voitures-taxis depuis 1992, tandis que les tarifs des tuk-tuk sont généralement négociés. Les taxis-motos opèrent à partir de rangs réglementés, avec des tarifs fixes ou négociables, et sont généralement utilisés pour des trajets relativement courts.
Malgré leur popularité, les taxis ont acquis la mauvaise réputation de refuser souvent des passagers lorsque l’itinéraire demandé n’est pas à la convenance du conducteur. [132] Les motos-taxis n’étaient auparavant pas réglementées et faisaient l’objet d’extorsion par des gangs du crime organisé. Depuis 2003, l’enregistrement est obligatoire pour les stations de moto-taxis, et les conducteurs portent désormais des gilets numérotés distinctifs désignant leur district d’enregistrement et où ils sont autorisés à accepter des passagers.
Systèmes ferroviaires
Bangkok est l’emplacement de la gare ferroviaire de Hua Lamphong , le principal terminus du réseau ferroviaire national exploité par la State Railway of Thailand (SRT). En plus des services longue distance, le SRT exploite également quelques trains de banlieue quotidiens circulant depuis et vers la périphérie de la ville pendant les heures de pointe.
Bangkok est desservie par quatre systèmes de transport en commun rapide : le BTS Skytrain , le MRT , les SRT Red Lines et le Airport Rail Link surélevé . Bien que des propositions pour le développement du transport en commun rapide à Bangkok aient été faites depuis 1975, [133] ce n’est qu’en 1999 que le BTS a finalement commencé à fonctionner.
Le BTS se compose de deux lignes, Sukhumvit et Silom , avec 59 stations le long de 68,25 kilomètres (42,41 mi). [134] Le MRT a ouvert ses portes en juillet 2004 et se compose actuellement de deux lignes, la ligne bleue et la ligne violette avec 53 stations le long de 70,6 kilomètres (43,9 mi). L’Airport Rail Link, ouvert en août 2010, relie le centre-ville à l’aéroport de Suvarnabhumi à l’est. Ses huit stations couvrent une distance de 28,6 kilomètres (17,8 mi). Les SRT Red Lines (Commuter) ont ouvert en 2021 et se composent de deux lignes, la SRT Dark Red Line et la SRT Light Red Line avec actuellement 14 stations sur 41 kilomètres (25 mi).
Bien que le nombre initial de passagers ait été faible et que leur zone de service ait été limitée au centre-ville jusqu’à l’ouverture en 2016 de la Purple Line , qui dessert la région de Nonthaburi , ces systèmes sont devenus indispensables à de nombreux navetteurs. Le BTS a rapporté une moyenne de 600 000 trajets quotidiens en 2012, [135] tandis que le MRT avait 240 000 trajets de passagers par jour. [136]
Depuis septembre 2020 [update], des travaux de construction sont en cours pour étendre la portée du système de transport en commun à l’échelle de la ville, y compris la construction de la ligne de train de banlieue à niveaux séparés Light Red . L’ensemble du plan directeur de transport en commun rapide dans la région métropolitaine de Bangkok se compose de huit lignes principales et de quatre lignes de desserte totalisant 508 kilomètres (316 mi) à achever d’ici 2029. En plus des lignes de transport en commun rapide et de trains lourds, il y a eu des propositions pour plusieurs monorail systèmes.
Le transport de l’eau
Bien qu’il ait beaucoup diminué par rapport à son importance passée, le transport par voie d’eau joue toujours un rôle important à Bangkok et dans les provinces immédiates en amont et en aval. Plusieurs bateaux-bus desservent quotidiennement les navetteurs. Le Chao Phraya Express Boat dessert trente-quatre arrêts le long du fleuve, transportant en moyenne 35 586 passagers par jour en 2010, tandis que le plus petit service de bateaux Khlong Saen Saep dessert vingt-sept arrêts sur le canal Saen Saep avec 57 557 passagers quotidiens. Des bateaux à longue queue opèrent sur quinze itinéraires réguliers sur le Chao Phraya, et des ferries à passagers à trente-deux traversées de rivières ont desservi en moyenne 136 927 passagers quotidiens en 2010. [137]
Le port de Bangkok, populairement connu par son emplacement sous le nom de port de Khlong Toei , était le principal port international de Thaïlande depuis son ouverture en 1947 jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le port en haute mer de Laem Chabang en 1991. Il s’agit principalement d’un port de fret, bien que son emplacement à l’intérieur des terres limite accès aux navires de 12 000 tonnes de port en lourd ou moins. Le port a traité 11 936 855 tonnes (13 158 130 tonnes) de marchandises au cours des huit premiers mois de l’exercice 2010, soit environ 22 % du total des ports internationaux du pays. [138] [139]
Aéroports
Bangkok est l’une des plaques tournantes du transport aérien les plus fréquentées d’Asie . Deux aéroports commerciaux desservent la ville, l’ancien aéroport international de Don Mueang et le plus récent aéroport de Suvarnabhumi . Suvarnabhumi, qui a remplacé Don Mueang en tant qu’aéroport principal de Bangkok après son ouverture en 2006, a desservi 52 808 013 passagers en 2015 [140] , ce qui en fait le 20e aéroport le plus fréquenté au monde en termes de volume de passagers . Ce volume a dépassé sa capacité prévue de 45 millions de passagers. Don Mueang a rouvert pour les vols intérieurs en 2007, [141] et a repris le service international en se concentrant sur les transporteurs à bas prix en octobre 2012. [142]Suvarnabhumi est en cours d’expansion pour augmenter sa capacité à 60 millions de passagers d’ici 2019 et 90 millions d’ici 2021. [143]
Santé et éducation
Éducation
Bangkok a longtemps été le centre de l’éducation moderne en Thaïlande. Les premières écoles du pays ont été créées ici à la fin du 19ème siècle, et il y a maintenant 1 351 écoles dans la ville . [144] La ville abrite les cinq plus anciennes universités du pays, Chulalongkorn , Thammasat , Kasetsart , Mahidol et Silpakorn , fondées entre 1917 et 1943. La ville a depuis continué sa domination, en particulier dans l’enseignement supérieur ; la majorité des universités du pays, publiques et privées, sont situées à Bangkok ou dans la région métropolitaine. Chulalongkorn et Mahidol sont les seules universités thaïlandaises à figurer dans le top 500 duClassement mondial des universités QS . [145] L’Université de technologie du roi Mongkut à Thonburi , également située à Bangkok, est la seule université thaïlandaise dans le top 400 du classement mondial des universités 2012-2013 du Times Higher Education . [146]
Au cours des dernières décennies, la tendance générale à poursuivre des études universitaires a incité la création de nouvelles universités pour répondre aux besoins des étudiants thaïlandais. Bangkok est devenue non seulement un endroit où les immigrants et les Thaïlandais de province se rendent pour des opportunités d’emploi, mais aussi pour avoir la chance de recevoir un diplôme universitaire. Université de Ramkhamhaenga émergé en 1971 en tant que première université ouverte de Thaïlande; il a maintenant le taux d’inscription le plus élevé du pays. La demande d’enseignement supérieur a conduit à la création de nombreuses autres universités et collèges, publics et privés. Alors que de nombreuses universités ont été créées dans les grandes provinces, la région du Grand Bangkok abrite la plus grande majorité des établissements et la scène de l’enseignement supérieur de la ville reste surpeuplée de non-Bangkokiens. La situation ne se limite pas non plus à l’enseignement supérieur. Dans les années 1960, 60 à 70 % des jeunes de 10 à 19 ans qui étaient scolarisés avaient émigré à Bangkok pour l’enseignement secondaire. Cela était dû à la fois au manque d’écoles secondaires dans les provinces et à la perception de normes d’éducation plus élevées dans la capitale. [147]Bien que cet écart se soit largement atténué depuis, des dizaines de milliers d’étudiants se disputent toujours des places dans les meilleures écoles de Bangkok. L’éducation a longtemps été un facteur primordial dans la centralisation de Bangkok et jouera un rôle vital dans les efforts du gouvernement pour décentraliser le pays.
Soins de santé
Une grande partie des ressources médicales de la Thaïlande sont concentrées de manière disproportionnée dans la capitale. En 2000, Bangkok comptait 39,6% des médecins du pays et un ratio médecin-population de 1: 794, contre une médiane de 1: 5 667 dans toutes les provinces. [148] La ville abrite 42 hôpitaux publics , dont cinq sont des hôpitaux universitaires, ainsi que 98 hôpitaux privés et 4 063 cliniques enregistrées. [ lien mort ] [149] La BMA gère neuf hôpitaux publics par l’intermédiaire de son département des services médicaux, et son département de la santé fournit des soins primaires dans soixante-huit centres de santé communautaires. Le système de santé universel de la Thaïlandeest mis en œuvre par les hôpitaux publics et les centres de santé ainsi que par les prestataires privés participants.
Les écoles de médecine affiliées axées sur la recherche telles que les hôpitaux Siriraj , King Chulalongkorn Memorial et Ramathibodi sont parmi les plus grandes du pays et agissent comme des centres de soins tertiaires , recevant des références de régions éloignées du pays. Dernièrement, en particulier dans le secteur privé, le tourisme médical a connu une forte croissance , avec des hôpitaux tels que Bumrungrad et l’hôpital de Bangkok , entre autres, fournissant des services spécifiquement destinés aux étrangers. Environ 200 000 touristes médicaux ont visité la Thaïlande en 2011, faisant de Bangkok la destination mondiale la plus populaire pour le tourisme médical. [150]
Criminalité et sécurité
Bangkok a un taux de criminalité relativement modéré par rapport à ses homologues urbains du monde entier. [151] Les accidents de la circulation sont un danger majeur [152] tandis que les catastrophes naturelles sont rares. Des épisodes intermittents de troubles politiques et des attentats terroristes occasionnels ont fait des victimes.
Bien que la menace criminelle à Bangkok soit relativement faible, les crimes d’opportunité sans confrontation tels que le vol à la tire, le vol de sac à l’arraché et la fraude par carte de crédit se produisent fréquemment. [151] La croissance de Bangkok depuis les années 1960 a été suivie d’une augmentation des taux de criminalité en partie due à l’urbanisation, à la migration, au chômage et à la pauvreté. À la fin des années 1980, le taux de criminalité de Bangkok était environ quatre fois supérieur à celui du reste du pays. La police est depuis longtemps préoccupée par les crimes de rue allant du cambriolage à l’agression et au meurtre. [153] Les années 1990 ont vu l’émergence du vol de véhicules et du crime organisé, notamment par des gangs étrangers. [154] Le trafic de drogue, en particulier celui des pilules de méthamphétamine ya ba , est également chronique. [155][156]
Selon les statistiques de la police, la plainte la plus fréquente reçue par le Bureau de la police métropolitaine en 2010 était le cambriolage, avec 12 347 cas. Viennent ensuite 5 504 cas de vols de motos, 3 694 cas d’agression et 2 836 cas de détournement de fonds. Les infractions graves comprenaient 183 meurtres, 81 vols en gang, 265 vols, 1 enlèvement et 9 incendies criminels. Les infractions contre l’État étaient de loin plus courantes et comprenaient 54 068 cas liés à la drogue, 17 239 cas liés à la prostitution et 8 634 liés au jeu. [157]L’enquête sur les victimes de crimes en Thaïlande menée par le Bureau des affaires judiciaires du ministère de la Justice a révélé que 2,7 % des ménages interrogés ont déclaré qu’un membre avait été victime d’un crime en 2007. Parmi ceux-ci, 96,1 % étaient des crimes contre les biens, 2,6 % étaient des crimes contre les biens. la vie et le corps, et 1,4 % étaient des délits liés à l’information. [158]
Les manifestations politiques et les protestations sont courantes à Bangkok. Les soulèvements historiques de 1973, 1976 et 1992 sont tristement connus pour les morts de la répression militaire. Depuis lors, la plupart des événements ont été pacifiques, mais la série de manifestations majeures depuis 2006 est souvent devenue violente. Les manifestations de mars à mai 2010 se sont terminées par une répression au cours de laquelle 92 personnes ont été tuées , dont des manifestants armés et non armés, des membres des forces de sécurité, des civils et des journalistes. Des incidents terroristes se sont également produits à Bangkok, notamment l’ attentat à la bombe en 2015 au sanctuaire d’Erawan , qui a tué 20 personnes, ainsi qu’une série d’attentats à la bombe le soir du Nouvel An 2006-2007.
Les accidents de la circulation sont un danger majeur à Bangkok. Il y a eu 37 985 accidents dans la ville en 2010, entraînant 16 602 blessés et 456 décès ainsi que 426,42 millions de bahts de dommages. Cependant, le taux d’accidents mortels est beaucoup plus faible que dans le reste de la Thaïlande. Alors que les accidents à Bangkok représentaient 50,9% de l’ensemble du pays, seuls 6,2% des décès sont survenus dans la ville. [159] Un autre grave danger pour la santé publique vient des chiens errants de Bangkok . On estime que jusqu’à 300 000 animaux errants errent dans les rues de la ville, [160] et les morsures de chien sont parmi les blessures les plus courantes traitées dans les services d’urgence des hôpitaux de la ville. La rage est répandue parmi la population canine et le traitement des morsures représente un lourd fardeau public. [l]
Appels à déplacer la capitale
Bangkok est confrontée à de multiples problèmes, y compris la congestion, et surtout l’affaissement et les inondations, qui ont soulevé la question du déplacement de la capitale nationale ailleurs. L’idée n’est pas nouvelle : pendant la Seconde Guerre mondiale, le premier ministre Plaek Phibunsongkhram envisagea sans succès de délocaliser la capitale à Phetchabun . Dans les années 2000, l’ administration Thaksin Shinawatra a chargé le Bureau du Conseil national de développement économique et social (NESDC) d’élaborer un plan de transfert de la capitale dans la province de Nakhon Nayok . Les inondations de 2011a relancé l’idée de déplacer les fonctions gouvernementales de Bangkok. En 2017, le gouvernement militaire a chargé le NESDC d’étudier la possibilité de déplacer les bureaux du gouvernement de Bangkok vers la province de Chachoengsao à l’est. [162] [163] [164]
Relations internationales
Les relations internationales officielles de la ville sont gérées par la Division des affaires internationales de la BMA. Ses missions comprennent le partenariat avec d’autres grandes villes par le biais d’ accords de villes sœurs , la participation et l’adhésion à des organisations internationales, et la poursuite d’activités de coopération avec les nombreuses missions diplomatiques étrangères basées dans la ville. [165]
Participation internationale
Bangkok est membre de plusieurs organisations internationales et réseaux régionaux d’administrations municipales, notamment le Réseau asiatique des grandes villes 21 , le Sommet des villes Asie-Pacifique dirigé par le Japon, le C40 Cities Climate Leadership Group , le Réseau régional des autorités locales pour Gestion des établissements humains en Asie et dans le Pacifique (CITYNET), le Conseil japonais des autorités locales pour les relations internationales , l’Association mondiale des grandes métropoles et des gouvernements locaux pour la durabilité , entre autres. [165]
Située au cœur de l’Asie du Sud-Est continentale et l’une des plaques tournantes du transport en Asie, Bangkok abrite de nombreuses organisations internationales et régionales. Bangkok est, entre autres, le siège du Secrétariat de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique ( CESAP ), ainsi que les bureaux régionaux Asie-Pacifique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO ), l’Organisation de l’aviation civile internationale ( OACI ), l’Organisation internationale du travail ( OIT ), l’Organisation internationale pour les migrations ( OIM ), l’Union internationale des télécommunications ( UIT ), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ( HCR ) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF ). [166]
Villes sœurs
Bangkok a conclu des accords de ville sœur et / ou d’amitié avec trente-six autres villes dans dix-neuf pays, à partir de 2021 [update]. [167] Ce sont :
-
Préfecture d’Aichi , Japon (9 juillet 2012) [168] -
Ankara , Turquie (21 mars 2012) [169] -
Pékin , Chine (26 mai 1993) [170] -
Brisbane , Australie (7 mai 1997) [171] -
Budapest , Hongrie (20 février 1997) [172] -
Busan , Corée du Sud (14 mars 2011) [173] -
Chaozhou , Chine (23 novembre 2005) [174] [175] -
Chengdu , Chine (10 mai 2017) [176] -
Chonqing , Chine (26 septembre 2011) [177] -
Daegu , Corée du Sud (17 août 2017) [178] -
Dalian , Chine (19 juillet 2016) [179] -
Préfecture de Fukuoka , Japon (8 février 2006) [180] -
George Town , Malaisie (5 avril 2012) [181] -
Guangzhou , Chine (13 novembre 2009) [182] [183] -
Hanoï , Vietnam (25 février 2004) [184] -
Hô-Chi-Minh-Ville , Vietnam (3 avril 2015) [185] -
Jakarta , Indonésie (21 janvier 2002) [186] -
Lausanne , Suisse (29 décembre 2009) [187] -
Lisbonne , Portugal (19 janvier 2016) [188] -
Manille , Philippines (24 juin 1997) [189] [190] -
Moscou , Russie (19 juin 1997) [191] -
Noursoultan , Kazakhstan (11 juin 2004) [192] -
Phnom Penh , Cambodge (4 janvier 2013) [193] -
Porto , Portugal (30 juillet 2016) [194] -
Saint-Pétersbourg , Russie (20 juin 1997) [195] [196] -
Séoul , Corée du Sud (16 juin 2006) [197] -
Shandong , Chine (7 juillet 2013) [198] -
Shanghai , Chine (10 mai 2012) [199] -
Shenzhen , Chine (10 juillet 2015) [200] -
Téhéran , Iran (27 novembre 2012) [201] -
Thừa Thiên-Huế , Vietnam (5 août 2016) [202] -
Tianjin , Chine (27 février 2012) [203] -
Oulan -Bator , Mongolie (27 juillet 2017) [204] -
Vientiane , Laos (24 mai 2004) [205] -
Washington, DC , États-Unis (1962, 15 juillet 2002) [206] [207] -
Wuhan , Chine (20 novembre 2013) [208]
Voir également
- Aperçu de Bangkok
- Les plus grandes villes du monde
Remarques
- ^ Anglais britannique : / b æ ŋ ˈ k ɒ k / , [6] [7] Anglais américain : / ˈ b æ ŋ k ɒ k / [7] [8]
- ^ กรุงเทพมหานคร , prononcé [krūŋ thêːp mahǎː nákhɔ̄ːn] (
écouter ), où l’expression “Maha Nakhon” se traduit littéralement par “grande (ou grande) ville”. - ^
Prononciation du thaï ( aide · info ) - ↑ Deux plantes sont connues en thaï sous le nom de makok : E. hygrophilus ( makok nam , ‘water makok ‘) et Spondias pinnata ( makok pa , ‘jungle makok ‘). L’espèce qui poussait dans la région était probablement le makok nam .
- ^ Bien que l’on pense généralement que ce nom cérémoniel, basé sur les écrits du Somdet Phra Wannarat (Kaeo), a été donné à l’origine par le roi Rama Ier et modifié plus tard par le roi Mongkut, il n’est entré en usage qu’après ce dernier règne. [16]
- ↑ Ce nom cérémoniel utilise deux anciennes langues indiennes, le pali et le sanskrit , précédées du seul mot thaï, Krung , qui signifie « capitale ». Selon la romanisation de ces langues, il peut en fait être écrit comme Krung – dēva mahā nagara amara ratanakosindra mah indr āyudhyā mahā tilaka bhava nava ratana rāja dhānī purī ramya uttama rājaniv ēsana mah āsthāna amara vimāna avatāra sthityashakrasdattiya viṣṇu karma prasiddhi
(écouter) ( aide · info ) . - ^ Contrairement à la transcription de 169 lettres fournie ci-dessus dans cet article, la forme enregistrée dans le Guinness World Records manque la première lettre “h” dans Amonphimanawatansathit , ce qui donne un mot de 168 lettres.
- ^ Le BMA donne un chiffre d’altitude de 2,31 mètres (7 pieds 7 pouces). [1]
- ↑ L’ethnicité thaïlandaise est plutôt une question d’identité culturelle que d’origine génétique. [78] De nombreuses personnes à Bangkok qui s’identifient comme thaïlandaises ont au moins une ascendance chinoise. [79]
- ^ Une publication introductive de la BMA donne un chiffre de 80% de thaïlandais, 10% de chinois et 10% d’autres, bien qu’il s’agisse probablement d’une estimation approximative. [80]
- ↑ Selon une estimation récente, au moins 60 % des habitants de la ville sont d’origine chinoise. [82]
- ^ Une étude de 1993 a révélé que les morsures de chien constituaient 5,3% des blessures observées au service des urgences de l’hôpital Siriraj. [161]
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