Amérique du Sud

L’Amérique du Sud est un continent entièrement dans l’ hémisphère occidental ^{[note 6]} et principalement dans l’ hémisphère sud , avec une partie relativement petite dans l’ hémisphère nord . Il peut également être décrit comme la sous- région sud d’un seul continent appelé Amérique .

Amérique du Sud

Région	17 840 000 km 2 (6 890 000 milles carrés) ( 4e )
Population	423 581 078 (2018 ; 5e ) [1] [2]
Densité de population	21,4/km 2 (56,0/mi carré)
PIB ( PPA )	7,61 billions de dollars (2022 est; 5e) [3]
PIB (nominal)	3,62 billions de dollars (2022 est; 4e ) [4]
PIB par habitant	8 340 $ (2022 est; 5e ) [5]
religions	Christianisme (90,0%) [6] Aucune religion (7,7%) [6] Autre (2,3%) [6]
Démonyme	Sud américain
Des pays	12–14 Argentine Bolivie Brésil Chili Colombie Equateur Guyane Panamá [note 1] Paraguay Pérou Suriname Trinité-et-Tobago [note 2] Uruguay Venezuela
Dépendances	Externe ( 2–5 ) Aruba [note 2] ( Pays- Bas ) Île Bouvet [note 3] ( Norvège ) Curaçao [note 2] ( Pays- Bas ) Îles Falkland ( Royaume-Uni ) Géorgie du Sud et îles Sandwich du Sud [note 4] ( Royaume-Uni ) Interne ( 1–3 ) Île de l’Ascension [note 5] ( Royaume-Uni ) Bonaire [note 2] ( Pays- Bas ) Guyane française ( France )
Langues	Espagnol Portugais Guarani Anglais Français Néerlandais Quechua Aymara Mapudungun Autres langues
Fuseaux horaires	UTC−02:00 à UTC−05:00
Les plus grandes villes	Liste des villes d’Amérique du Sud Lister São Paulo Lima Bogotá Rio de Janeiro Santiago Caracas Buenos Aires Salvador Brasilia Fortaleza
Code ONU M49	005– Amérique du Sud 419– Amérique latine et Caraïbes 019 – Amériques 001 – Monde

Carte de l’Amérique du Sud montrant les caractéristiques physiques, politiques et démographiques, selon 2018

L’Amérique du Sud est bordée à l’ouest par l’ océan Pacifique et au nord et à l’est par l’ océan Atlantique ; L’Amérique du Nord et la mer des Caraïbes se trouvent au nord-ouest. Le continent comprend généralement douze États souverains : l’Argentine , la Bolivie , le Brésil , le Chili , la Colombie , l’Équateur , la Guyane , le Paraguay , le Pérou , le Suriname , l’Uruguay et le Venezuela ; deux territoires dépendants : les îles Malouineset la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud ; ^{[note 7]} et un territoire intérieur : la Guyane française . ^{[note 8]} En outre, les îles ABC du Royaume des Pays-Bas , l’île de l’Ascension (dépendance de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha , un Territoire britannique d’outre-mer ), l’île Bouvet ( dépendance de la Norvège ), Panama et Trinidad et Tobago peut également être considéré comme une partie de l’Amérique du Sud.

L’Amérique du Sud a une superficie de 17 840 000 kilomètres carrés (6 890 000 milles carrés). Sa population en 2018 ^[update]a été estimée à plus de 423 millions. ^{[1] [2]} L’Amérique du Sud se classe quatrième en superficie (après l’Asie , l’ Afrique et l’Amérique du Nord ) et cinquième en population (après l’Asie, l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord). Le Brésil est de loin le pays d’Amérique du Sud le plus peuplé, avec plus de la moitié de la population du continent, suivi de la Colombie, de l’Argentine, du Venezuela et du Pérou. Au cours des dernières décennies, le Brésil a également généré la moitié du PIB du continent et est devenu la première puissance régionale du continent. ^[7]

La majeure partie de la population vit près des côtes occidentales ou orientales du continent tandis que l’intérieur et l’ extrême sud sont peu peuplés. La géographie de l’ouest de l’Amérique du Sud est dominée par les montagnes des Andes ; en revanche, la partie orientale contient à la fois des régions montagneuses et de vastes plaines où coulent des fleuves tels que l’ Amazone , l’ Orénoque et le Paraná . La plus grande partie du continent se trouve sous les tropiques , à l’exception d’une grande partie du cône sud situé aux latitudes moyennes .

Les perspectives culturelles et ethniques du continent trouvent leur origine dans l’interaction des peuples autochtones avec les conquérants et les immigrants européens et, plus localement, avec les esclaves africains . Compte tenu d’une longue histoire de colonialisme , l’écrasante majorité des Sud-Américains parlent l’ espagnol ou le portugais , et les sociétés et les États sont riches en traditions occidentales . Par rapport à l’Europe, l’Asie et l’Afrique, l’Amérique du Sud du XXe siècle a été un continent pacifique avec peu de guerres. ^[8]

Géographie

Une image composite en relief de l’Amérique du Sud Carte politique moderne de l’Amérique du Sud

L’Amérique du Sud occupe la partie sud des Amériques . Le continent est généralement délimité au nord-ouest par le bassin versant du Darién le long de la frontière entre la Colombie et le Panama , bien que certains puissent considérer que la frontière est plutôt le canal de Panama . Géopolitiquement ^[9] et géographiquement, tout le Panama – y compris le segment à l’est du canal de Panama dans l’isthme – est généralement inclus dans la seule Amérique du Nord ^{[10] [11] [12]} et parmi les pays d’Amérique centrale . ^{[13] [14]} Presque toute l’Amérique du Sud continentale se trouve sur la plaque sud-américaine.

L’Amérique du Sud abrite la plus haute chute d’eau ininterrompue du monde , Angel Falls au Venezuela; la plus haute chute d’eau à chute unique Kaieteur Falls en Guyane ; le plus grand fleuve en volume, le fleuve Amazone ; la plus longue chaîne de montagnes, les Andes (dont la plus haute montagne est l’ Aconcagua à 6 962 m ou 22 841 pieds) ; l’endroit non polaire le plus sec de la planète, le désert d’Atacama ; ^{[15] [16] [17]} l’endroit le plus humide sur terre, López de Micay en Colombie; la plus grande forêt tropicale, la forêt amazonienne ; la plus haute capitale, La Paz, Bolivie ; le plus haut lac navigable commercialement du monde, le lac Titicaca ; et, à l’exclusion des stations de recherche en Antarctique , la communauté habitée en permanence la plus méridionale du monde, Puerto Toro , au Chili .

Les principales ressources minérales de l’Amérique du Sud sont l’ or , l’argent , le cuivre , le minerai de fer , l’ étain et le pétrole . Ces ressources trouvées en Amérique du Sud ont apporté des revenus élevés à ses pays, en particulier en temps de guerre ou de croissance économique rapide des pays industrialisés ailleurs. Cependant, la concentration dans la production d’un produit d’exportation majeura souvent entravé le développement d’économies diversifiées. La fluctuation du prix des matières premières sur les marchés internationaux a conduit historiquement à des hauts et des bas importants dans les économies des États sud-américains, provoquant souvent une instabilité politique extrême. Cela conduit à des efforts de diversification de la production pour éviter de rester des économies dédiées à une seule grande exportation.

Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique du Sud, couvrant un peu moins de la moitié de la superficie terrestre du continent et englobant environ la moitié de la population du continent. ^[18] Les pays et territoires restants sont répartis en quatre sous- régions : les États andins , l’Amérique du Sud caribéenne , les Guyanes et le cône sud . ^[19]

Îles périphériques

Archipel de Los Roques , Vénézuela

Physiographiquement, l’Amérique du Sud comprend également certaines des îles voisines. Les îles néerlandaises ABC ( Aruba , Bonaire et Curaçao ), les îles de Trinité-et-Tobago ( île de Trinité – et -Tobago, etc.), l’ État de Nueva Esparta et les dépendances fédérales du Venezuela se trouvent sur la partie nord de l’Amérique du Sud . plateau continental et sont parfois considérés comme faisant partie du continent. Géopolitiquement, tous les pays et territoires insulaires des Caraïbes ont généralement été regroupés en une sous- régiond’Amérique du Nord à la place. En revanche, l’île d’Aves (administrée par le Venezuela ) et l’ archipel de San Andrés, Providencia et Santa Catalina ( île de San Andrés , île de Providencia et île de Santa Catalina, etc., qui sont administrées par la Colombie ) font politiquement partie des pays d’Amérique du Sud, mais parties physiographiques de l’Amérique du Nord. ^{[12] [20] [21]}

D’autres îles souvent associées à l’Amérique du Sud géopolitique sont l’ archipel de Chiloé et l’île Robinson Crusoé (toutes deux administrées par le Chili), l’île de Pâques (culturellement une partie de l’Océanie , également administrée par le Chili ), ^[22] les îles Galápagos (administrées par l’Équateur , parfois considéré comme océanien), ^{[22] [23] [24] [25]} et la Terre de Feu (divisée entre l’Argentine et le Chili). Dans l’océan Atlantique, le Brésil administre Fernando de Noronha , Trindade et Martim Vaz, et l’ archipel Saint-Pierre-et-Saint-Paul , tandis que les îles Falkland ( en espagnol : Islas Malvinas ) et la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud ( biographiquement et hydrologiquement associées à l’Antarctique) ^[26] ont été administrées comme deux territoires britanniques d’outre-mer sous la couronne , dont la souveraineté sur les îles est contestée par l’ Argentine .

Cas spéciaux

Île volcanique isolée de la plaque sud-américaine , l’île de l’Ascension fait géologiquement partie de l’Amérique du Sud. ^[27] Administrée comme une dépendance de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha , l’île fait géopolitiquement partie de l’ Afrique .

Une île volcanique subantarctique inhabitée située dans l’ océan Atlantique Sud , l’île Bouvet (administrée par la Norvège ) est géographiquement , géologiquement , biographiquement et hydrologiquement associée à l’Antarctique , mais le géoschéma des Nations Unies a plutôt inclus le territoire d’Amérique du Sud.

Climat

Carte de classification climatique de Köppen-Geiger pour l’Amérique du Sud ^[28] Carte de toutes les trajectoires des cyclones tropicaux de 1945 à 2006

La distribution des températures moyennes dans la région présente une régularité constante à partir du 30° de latitude sud , quand les isothermes tendent, de plus en plus, à se confondre avec les degrés de latitude. ^[29]

Sous les latitudes tempérées, les hivers et les étés sont plus doux qu’en Amérique du Nord. En effet, la partie la plus étendue du continent se trouve dans la zone équatoriale (la région a plus de zones de plaines équatoriales que toute autre région ^[29] ), donnant ainsi au cône sud une plus grande influence océanique, qui modère les températures toute l’année.

Les températures annuelles moyennes dans le Bassin amazonien oscillent autour de 27 ° C (81 ° F), avec de faibles amplitudes thermiques et des indices de précipitations élevés. Entre le lac Maracaibo et l’embouchure de l’Orénoque, predomina un climat equatorial de type congolais, que comprend aussi des parts du territoire brésilien. ^[29]

Le plateau brésilien du centre-est a un climat tropical humide et chaud. Les parties nord et est de la pampa argentine ont un climat subtropical humide avec des hivers secs et des étés humides de type chinois, tandis que les chaînes ouest et est ont un climat subtropical de type dinarique. Aux points les plus élevés de la région andine, les climats sont plus froids que ceux qui se produisent au point le plus élevé des fjords norvégiens. Dans les plateaux andins, le climat chaud prévaut, bien qu’il soit tempéré par l’altitude, tandis que dans la bande côtière, il règne un climat équatorial de type guinéen. De ce point jusqu’au nord de la côte chilienne apparaissent, successivement, des climats océaniques méditerranéens , tempérés de type breton et, déjà en Terre de Feu ., climat froid de type sibérien. ^[29]

La distribution des précipitations est liée au régime des vents et des masses d’air. Dans la majeure partie de la région tropicale à l’ est des Andes, les vents soufflant du nord-est, de l’est et du sud-est transportent l’humidité de l’Atlantique, provoquant des pluies abondantes. Cependant, en raison d’un cisaillement de vent constamment fort et d’une zone de convergence intertropicale faible , les cyclones tropicaux de l’Atlantique Sud sont rares. ^[30] Dans les Llanos de l’Orénoque et dans le Plateau des Guyanes , les niveaux de précipitations vont de modérés à élevés. La côte Pacifique de la Colombie et le nord de l’Équateur sont des régions pluvieuses, avec Chocóen Colombie étant l’endroit le plus pluvieux du monde avec le versant nord de l’Himalaya indien. ^[31] Le désert d’Atacama, le long de cette partie de la côte, est l’une des régions les plus sèches du monde. Le centre et le sud du Chili sont soumis à des cyclones extratropicaux et la majeure partie de la Patagonie argentine est désertique . Dans la pampa d’Argentine, d’Uruguay et du sud du Brésil, les précipitations sont modérées, avec des pluies bien réparties au cours de l’année. Les conditions modérément sèches du Chaco s’opposent aux précipitations intenses de la région orientale du Paraguay. Dans la côte semi -aride du nord-est brésilien, les pluies sont liées à un régime de mousson. ^[29]

Des facteurs importants dans la détermination des climats sont les courants marins, tels que les courants Humboldt et Malouines . Le courant équatorial de l’Atlantique Sud frappe la côte du Nord-Est et s’y divise en deux autres : le courant du Brésil et un courant côtier qui coule au Nord-Ouest vers les Antilles , où il se dirige vers le Nord-Est en formant ainsi le cours le plus important. et célèbre courant océanique au monde, le Gulf Stream . ^{[29] [32]}

Faune

L’Amérique du Sud est l’un des continents les plus riches en biodiversité sur Terre. L’Amérique du Sud abrite de nombreuses espèces uniques d’animaux, notamment le lama , l’ anaconda , le piranha , le jaguar , la vigogne et le tapir . Les forêts tropicales amazoniennes possèdent une grande biodiversité , contenant une proportion majeure des espèces de la Terre .

Histoire

Préhistoire

La préhistorique Cueva de las Manos , ou “Grotte des Mains”, en Argentine

On pense que l’Amérique du Sud a été jointe à l’Afrique de la fin de l’ère Paléozoïque au début de l’ ère mésozoïque , jusqu’à ce que le supercontinent Pangée commence à se diviser et à se briser il y a environ 225 millions d’années. Par conséquent, l’Amérique du Sud et l’Afrique partagent des fossiles et des couches rocheuses similaires.

On pense que l’Amérique du Sud a été habitée pour la première fois par des humains lorsque les gens traversaient le pont terrestre de Béring (aujourd’hui le détroit de Béring ) il y a au moins 15 000 ans depuis le territoire qui est la Russie actuelle. Ils ont migré vers le sud à travers l’Amérique du Nord et ont finalement atteint l’Amérique du Sud par l’ isthme de Panama .

La première preuve de l’existence de la race humaine en Amérique du Sud remonte à environ 9000 avant JC, lorsque les courges , les piments et les haricots ont commencé à être cultivés pour l’alimentation dans les hautes terres du Bassin amazonien . Des preuves de poterie suggèrent en outre que le Manioc , qui reste un aliment de base aujourd’hui, était cultivé dès 2000 av. ^[33]

En 2000 avant JC, de nombreuses communautés agraires s’étaient installées dans les Andes et les régions environnantes. La pêche est devenue une pratique répandue le long de la côte, aidant à établir le poisson comme principale source de nourriture. Des systèmes d’irrigation ont également été développés à cette époque, ce qui a contribué à l’essor d’une société agraire . ^[33]

Les cultures sud-américaines ont commencé à domestiquer les lamas , les vigognes , les guanacos et les alpagas dans les hautes terres des Andes vers 3500 av. Outre leur utilisation comme sources de viande et de laine, ces animaux étaient utilisés pour le transport de marchandises. ^[33]

Civilisations précolombiennes

Le domaine inca de Machu Picchu , au Pérou , est l’ une des sept nouvelles merveilles du monde .

L’essor de la culture des plantes et l’apparition subséquente d’établissements humains permanents ont permis les débuts multiples et superposés des civilisations en Amérique du Sud.

L’une des premières civilisations sud-américaines connues se trouvait à Norte Chico , sur la côte centrale du Pérou . Bien qu’il s’agisse d’une culture pré-céramique, l’architecture monumentale de Norte Chico est contemporaine des pyramides de l’Égypte ancienne . La classe dirigeante de Norte Chico a établi un réseau commercial et développé l’agriculture, suivie par Chavín en 900 avant JC, selon certaines estimations et découvertes archéologiques. Des artefacts ont été trouvés sur un site appelé Chavín de Huantar dans le Pérou moderne à une altitude de 3 177 mètres (10 423 pieds). La civilisation de Chavín s’est étendue de 900 avant JC à 300 avant JC.

Sur la côte centrale du Pérou , vers le début du 1er millénaire après J. milice permanente améliorant l’agriculture par l’irrigation et de nouveaux styles d’art céramique. Sur l’ Altiplano , Tiahuanaco ou Tiwanaku (100 avant JC – 1200 après JC, Bolivie) gèrent un important réseau commercial basé sur la religion.

Vers le 7ème siècle, Tiahuanaco et Wari ou l’empire Huari (600-1200, centre et nord du Pérou) ont étendu leur influence à toute la région andine, imposant l’urbanisme Huari et l’iconographie religieuse Tiahuanaco.

Les Muisca étaient la principale civilisation indigène de l’actuelle Colombie. Ils ont établi la Confédération Muisca de nombreux clans, ou cacicazgos , qui avaient un réseau de libre-échange entre eux. Ils étaient orfèvres et agriculteurs.

D’autres cultures précolombiennes importantes comprennent: les Cañaris (dans le centre-sud de l’Équateur), l’ empire Chimú (1300–1470, côte nord du Pérou), les Chachapoyas et les royaumes Aymaran (1000–1450, ouest de la Bolivie et sud du Pérou). Tenant sa capitale dans la grande ville de Cusco , la civilisation Inca a dominé la région des Andes de 1438 à 1533. Connue sous le nom de Tawantin suyu , et “la terre des quatre régions”, en Quechua , l’ Empire Inca était très distinct et développé. La domination inca s’est étendue à près d’une centaine de communautés linguistiques ou ethniques, quelque neuf à quatorze millions de personnes reliées par un réseau routier de 25 000 kilomètres. Les villes ont été construites avec des pierres précises et inégalées, construites sur de nombreux niveaux de terrain montagneux. L’agriculture en terrasse était une forme d’agriculture utile.

Les Mapuche du centre et du sud du Chili ont résisté aux colons européens et chiliens, menant la guerre d’ Arauco pendant plus de 300 ans.

Colonisation européenne

Gravure sur bois représentant le premier voyage de l’explorateur italien Amerigo Vespucci (1497-1498) vers le Nouveau Monde, à partir de la première édition publiée connue de la lettre de Vespucci de 1504 à Piero Soderini .

En 1494, le Portugal et l’ Espagne , les deux grandes puissances maritimes européennes de l’époque, dans l’attente de la découverte de nouvelles terres à l’ouest, signèrent le traité de Tordesillas , par lequel ils convinrent, avec l’appui du pape, que toutes les les terres hors d’Europe devraient être un duopole exclusif entre les deux pays. ^[34]

La confrontation inca-espagnole lors de la bataille de Cajamarca a fait des milliers de morts parmi les indigènes.

Le traité a établi une ligne imaginaire le long d’un méridien nord-sud à 370 lieues à l’ouest des îles du Cap-Vert , à environ 46° 37′ O. Aux termes du traité, toutes les terres à l’ouest de la ligne (connues pour comprendre la plupart des sol américain) appartiendrait à l’Espagne, et toutes les terres à l’est, au Portugal. Comme des mesures précises de la longitude étaient impossibles à cette époque, la ligne n’a pas été strictement appliquée, ce qui a entraîné une expansion portugaise du Brésil à travers le méridien.

À partir des années 1530, les habitants et les ressources naturelles de l’Amérique du Sud ont été exploités à plusieurs reprises par des conquistadors étrangers , d’abord espagnols, puis portugais. Ces nations coloniales concurrentes ont revendiqué la terre et les ressources comme les leurs et les ont divisées en colonies.

Les maladies infectieuses européennes ( variole , grippe , rougeole et typhus ) – auxquelles les populations indigènes n’avaient aucune résistance immunitaire – ont provoqué un dépeuplement à grande échelle de la population indigène sous contrôle espagnol. Les systèmes de travail forcé, tels que les haciendas et les mit’a de l’industrie minière, ont également contribué au dépeuplement. Après cela, des Africains réduits en esclavage , qui avaient développé des immunités contre ces maladies, ont été rapidement amenés à les remplacer.

L’explorateur portugais Pedro Álvares Cabral débarque au Brésil en 1500 Maisons coloniales hollandaises à Paramaribo , Suriname Une peinture de la colonie de Pernambuco au Brésil colonial par Frans Post Une carte des colonies espagnoles et portugaises des Amériques en 1790

Les Espagnols se sont engagés à convertir leurs sujets indigènes au christianisme et ont rapidement purgé toutes les pratiques culturelles indigènes qui entravaient cette fin; cependant, de nombreuses tentatives initiales n’ont été que partiellement couronnées de succès, car les groupes autochtones ont simplement mélangé le catholicisme avec leurs croyances et pratiques établies. De plus, les Espagnols ont apporté leur langue dans la mesure où ils l’ont fait avec leur religion, bien que l’ évangélisation de l’Église catholique romaine en quechua , aymara et guaraní ait en fait contribué à l’utilisation continue de ces langues maternelles, mais uniquement sous forme orale.

Finalement, les indigènes et les Espagnols se sont croisés, formant une classe métisse . Au début, de nombreux métis de la région andine étaient issus de mères amérindiennes et de pères espagnols. Après l’indépendance, la plupart des métis avaient des pères autochtones et des mères européennes ou métisses.

De nombreuses œuvres d’art indigènes étaient considérées comme des idoles païennes et détruites par les explorateurs espagnols; cela comprenait de nombreuses sculptures en or et en argent et d’autres artefacts trouvés en Amérique du Sud, qui ont été fondus avant leur transport en Espagne ou au Portugal. Les Espagnols et les Portugais ont apporté le style architectural de l’Europe occidentale sur le continent et ont contribué à améliorer les infrastructures telles que les ponts, les routes et le système d’égouts des villes qu’ils ont découvertes ou conquises. Ils ont également considérablement accru les relations économiques et commerciales, non seulement entre l’ancien et le nouveau monde, mais entre les différentes régions et peuples d’Amérique du Sud. Enfin, avec l’expansion des langues portugaise et espagnole, de nombreuses cultures qui étaient auparavant séparées se sont unies à travers celle de l’Amérique latine.

La Guyane a d’abord été colonisée par les Hollandais avant de passer sous contrôle britannique , bien qu’il y ait eu une brève période pendant les guerres napoléoniennes où elle a été occupée par les Français . La région a d’abord été divisée entre les Néerlandais, les Français et les Britanniques avant de passer entièrement sous le contrôle de la Grande-Bretagne.

Le Suriname a été exploré pour la première fois par les Espagnols au XVIe siècle, puis colonisé par les Anglais au milieu du XVIIe siècle. Elle est devenue une colonie hollandaise en 1667. ^[35]

L’esclavage en Amérique du Sud

Flagellation publique d’un esclave au Brésil du XIXe siècle.

Les peuples autochtones des Amériques dans diverses colonies européennes ont été contraints de travailler dans les plantations et les mines européennes; ainsi que des Africains réduits en esclavage qui ont également été introduits au cours des siècles suivants via la traite des esclaves . Les colons européens dépendaient fortement de la main-d’œuvre indigène pendant les phases initiales de la colonisation pour maintenir l’économie de subsistance, et les indigènes étaient souvent capturés par des expéditions. L’importation d’esclaves africains a commencé au milieu du XVIe siècle, mais l’asservissement des peuples autochtones s’est poursuivi jusqu’aux XVIIe et XVIIIe siècles. La traite des esclaves de l’Atlantique a amené les Africains réduits en esclavage principalement dans les colonies sud-américaines, à commencer par les Portugais depuis 1502. ^[36] Les principales destinations de cette phase étaient lesLes colonies des Caraïbes et le Brésil , alors que les nations européennes construisaient des colonies économiquement dépendantes des esclaves dans le Nouveau Monde . Près de 40% de tous les esclaves africains trafiqués vers les Amériques sont allés au Brésil. On estime que 4,9 millions d’esclaves d’Afrique sont venus au Brésil entre 1501 et 1866. ^{[37] [38]}

Contrairement à d’autres colonies européennes des Amériques qui utilisaient principalement le travail d’esclaves africains, les colons espagnols asservissaient principalement des indigènes américains. En 1750, la Couronne portugaise a aboli l’asservissement des peuples autochtones dans le Brésil colonial , sous la conviction qu’ils étaient inaptes au travail et moins efficaces que les Africains réduits en esclavage. Les Africains réduits en esclavage ont été amenés aux Amériques sur des navires négriers , dans des conditions inhumaines et maltraités, et ceux qui ont survécu ont été vendus sur des marchés aux esclaves . ^[39]Après l’indépendance, tous les pays d’Amérique du Sud ont maintenu l’esclavage pendant un certain temps. Le premier pays sud-américain à abolir l’esclavage fut le Chili en 1823, l’Uruguay en 1830, la Bolivie en 1831, la Colombie et l’Équateur en 1851, l’Argentine en 1853, le Pérou et le Venezuela en 1854, le Suriname en 1863, le Paraguay en 1869 et en 1888 le Brésil. la dernière nation sud-américaine et le dernier pays du monde occidental à abolir l’esclavage. ^[40]

Indépendance de l’Espagne et du Portugal

La guerre péninsulaire européenne (1807-1814), théâtre des guerres napoléoniennes , a changé la situation politique des colonies espagnoles et portugaises. Tout d’abord, Napoléon a envahi le Portugal, mais la maison de Bragance a évité la capture en s’échappant au Brésil . Napoléon a également capturé le roi Ferdinand VII d’Espagne et a nommé son propre frère à la place. Cette nomination a provoqué une forte résistance populaire, qui a créé des juntes pour régner au nom du roi capturé.

La proclamation de l’ indépendance du Brésil par le prince Pedro le 7 septembre 1822 La conférence de Guayaquil entre José de San Martín et Simón Bolívar Couronnement de Pedro I en tant que 1er empereur du Brésil Bernardo O’Higgins jure officiellement l’indépendance du Chili .

Cependant, de nombreuses villes des colonies espagnoles se considéraient également autorisées à nommer des juntes locales comme celles d’Espagne. Cela a commencé les guerres d’indépendance hispano-américaines entre les patriotes, qui ont promu une telle autonomie, et les royalistes , qui ont soutenu l’autorité espagnole sur les Amériques. Les juntes, tant en Espagne qu’aux Amériques, ont promu les idées des Lumières . Cinq ans après le début de la guerre, Ferdinand VII revient sur le trône et entame la Restauration absolutiste alors que les royalistes prennent le dessus dans le conflit.

L’indépendance de l’Amérique du Sud a été assurée par Simón Bolívar (Venezuela) et José de San Martín (Argentine), les deux Libertadores les plus importants . Bolívar mena un grand soulèvement dans le nord, puis mena son armée vers le sud en direction de Lima , la capitale de la vice- royauté du Pérou . Pendant ce temps, San Martín a dirigé une armée à travers les Andes, avec des expatriés chiliens, et a libéré le Chili. Il organisa une flotte pour atteindre le Pérou par voie maritime et rechercha le soutien militaire de divers rebelles de la vice-royauté du Pérou. Les deux armées se sont finalement rencontrées à Guayaquil, en Équateur , où elles ont acculé l’armée royale de la couronne espagnole et forcé sa reddition.

Dans le Royaume portugais du Brésil , Dom Pedro I (également Pedro IV du Portugal), fils du roi portugais Dom João VI , a proclamé le Royaume indépendant du Brésil en 1822, qui est devenu plus tard l’ Empire du Brésil . Malgré les loyautés portugaises des garnisons de Bahia , Cisplatina et Pará , l’indépendance est diplomatiquement acceptée par la couronne au Portugal en 1825, à condition d’une forte compensation versée par le Brésil médiatisée par le Royaume-Uni .

Édification de la nation et fragmentation

Les Trente-Trois Orientaux proclament l’indépendance de la Province Cisplatine . Bataille de Fanfa, scène de bataille dans le sud du Brésil pendant la guerre de Ragamuffin

Les nations nouvellement indépendantes ont commencé un processus de fragmentation, avec plusieurs guerres civiles et internationales. Cependant, il n’était pas aussi fort qu’en Amérique centrale. Certains pays créés à partir de provinces de pays plus grands sont restés tels quels jusqu’aux temps modernes (comme le Paraguay ou l’Uruguay), tandis que d’autres ont été reconquis et réincorporés dans leurs anciens pays (comme la République d’Entre Ríos et la République Riograndense ).

La première tentative séparatiste a eu lieu en 1820 par la province argentine d’ Entre Ríos , dirigée par un caudillo . ^[41] Malgré la « République » dans son titre, le général Ramírez , son caudillo, n’a jamais vraiment eu l’intention de déclarer un Entre Rios indépendant. Au contraire, il faisait une déclaration politique en opposition aux idées monarchistes et centralistes qui imprégnaient alors la politique de Buenos Aires . Le “pays” fut réincorporé aux Provinces-Unies en 1821.

En 1825, la province cisplatine a déclaré son indépendance de l’ empire du Brésil , ce qui a conduit à la guerre cisplatine entre les impériaux et les Argentins des provinces unies du Río de la Plata pour contrôler la région. Trois ans plus tard, le Royaume-Uni intervient dans la question en proclamant un lien et en créant dans l’ancienne Cisplatina un nouveau pays indépendant : la République orientale de l’Uruguay .

Plus tard en 1836, alors que le Brésil connaît le chaos de la régence, le Rio Grande do Sul proclame son indépendance motivée par une crise fiscale. Avec l’anticipation du couronnement de Pedro II sur le trône du Brésil, le pays put se stabiliser et combattre les séparatistes, auxquels la province de Santa Catarina s’était jointe en 1839. Le conflit prit fin par un processus de compromis par lequel les deux Riograndense La République et la République Juliana ont été réincorporées en tant que provinces en 1845. ^{[42] [43]}

La Confédération Pérou-Bolivie , une union éphémère du Pérou et de la Bolivie, a été bloquée par le Chili pendant la guerre de la Confédération (1836-1839) et à nouveau pendant la guerre du Pacifique (1879-1883). Le Paraguay a été pratiquement détruit par l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay lors de la guerre du Paraguay .

Guerres et conflits

Marine impériale brésilienne et troupes de l’armée pendant le siège de Paysandú , 1865 L’ armée uruguayenne à la bataille de Sauce , 1866 L’ armée impériale brésilienne lors d’une procession au Paraguay , 1868 L’ armée chilienne sur le champ de bataille de la bataille de Chorrillos , 1883 Un sous-marin allemand attaqué par l’armée de l’air brésilienne PBY Catalina, 31 juillet 1943

Malgré les guerres d’indépendance hispano-américaines et la guerre d’indépendance brésilienne , les nouvelles nations ont rapidement commencé à souffrir de conflits internes et de guerres entre elles. La plupart des 1810 frontières que les pays avaient initialement acceptées sur le principe de l’ uti possidetis iuris avaient, en 1848, soit été modifiées par la guerre, soit étaient contestées. ^[44]

En 1825, la proclamation de l’indépendance de Cisplatina a conduit à la guerre cisplatine entre les rivaux historiques de l’ Empire du Brésil et les Provinces-Unies du Río de la Plata , le prédécesseur de l’Argentine. Le résultat a été une impasse, se terminant par le gouvernement britannique organisant l’indépendance de l’Uruguay. Peu de temps après, une autre province brésilienne a proclamé son indépendance, ce qui a conduit à la guerre de Ragamuffin que le Brésil a remportée.

Entre 1836 et 1839 éclate la guerre de la Confédération entre l’éphémère Confédération Pérou-Bolivienne et le Chili , avec le soutien de la Confédération argentine . La guerre s’est déroulée principalement sur le territoire actuel du Pérou et s’est terminée par une défaite confédérée et la dissolution de la Confédération et l’annexion de nombreux territoires par l’Argentine.

Pendant ce temps, les guerres civiles argentines tourmentaient l’Argentine depuis son indépendance. Le conflit opposait principalement ceux qui défendaient la centralisation du pouvoir à Buenos Aires et ceux qui défendaient une confédération. Pendant cette période, on peut dire qu'”il y avait deux Argentins”: la Confédération argentine et la République argentine . Dans le même temps, l’instabilité politique en Uruguay a conduit à la guerre civile uruguayenne parmi les principales factions politiques du pays. Toute cette instabilité dans la région de la platine a interféré avec les objectifs d’autres pays comme le Brésil, qui a rapidement été contraint de prendre parti. En 1851, l’ empire brésilien, soutenant les unitariens centralisateurs, et le gouvernement uruguayen envahit l’Argentine et renversa le caudillo, Juan Manuel Rosas , qui gouvernait la confédération d’une main de fer. Bien que la guerre de Platine n’ait pas mis fin au chaos politique et à la guerre civile en Argentine, elle a apporté une paix temporaire en Uruguay où la faction des Colorados a gagné, soutenue par le Brésil , la Grande- Bretagne , la France et le Parti unitaire argentin. ^[45]

La paix ne dura que peu de temps : en 1864, les factions uruguayennes s’affrontèrent à nouveau dans la guerre d’Uruguay . Les Blancos soutenus par le Paraguay ont commencé à attaquer les agriculteurs brésiliens et argentins près des frontières. L’Empire a fait une première tentative pour régler le différend entre Blancos et Colorados sans succès. En 1864, après le refus d’un ultimatum brésilien, le gouvernement impérial déclara que l’armée brésilienne commencerait les représailles. Le Brésil a refusé de reconnaître un état de guerre officiel et, pendant la majeure partie de sa durée, le conflit armé uruguayen-brésilien a été une guerre non déclarée qui a conduit à la déposition des Blancos et à la montée des Colorados pro-brésiliens.au pouvoir à nouveau. Cela a provoqué la colère du gouvernement paraguayen, qui a envahi le Brésil avant même la fin de la guerre, déclenchant la guerre la plus grande et la plus meurtrière de l’histoire de l’Amérique du Sud et de l’Amérique latine : la guerre du Paraguay. ^{[ citation nécessaire ]}

La guerre du Paraguay a commencé lorsque le dictateur paraguayen Francisco Solano López a ordonné l’invasion des provinces brésiliennes du Mato Grosso et du Rio Grande do Sul . Sa tentative de traverser le territoire argentin sans l’approbation argentine a conduit le gouvernement argentin pro-brésilien dans la guerre. Le gouvernement uruguayen pro-brésilien a montré son soutien en envoyant des troupes. En 1865, les trois pays ont signé le Traité de la Triple Alliance contre le Paraguay. Au début de la guerre, les Paraguayens prirent la tête avec plusieurs victoires, jusqu’à ce que la Triple Alliance s’organise pour repousser les envahisseurs et combattre efficacement. C’était la deuxième expérience de guerre totale dans le monde après la guerre civile américaine. Il a été considéré comme le plus grand effort de guerre de l’histoire de tous les pays participants, prenant près de 6 ans et se terminant par la dévastation complète du Paraguay. Le pays a perdu 40% de son territoire au profit du Brésil et de l’Argentine et a perdu 60% de sa population, dont 90% des hommes. Le dictateur Lopez a été tué au combat et un nouveau gouvernement a été institué en alliance avec le Brésil, qui a maintenu les forces d’occupation dans le pays jusqu’en 1876. ^[46]

La dernière guerre sud-américaine du XIXe siècle fut la guerre du Pacifique avec la Bolivie et le Pérou d’un côté et le Chili de l’autre. En 1879, la guerre a commencé avec les troupes chiliennes occupant les ports boliviens, suivies par la déclaration de guerre de la Bolivie au Chili, ce qui a activé un traité d’alliance avec le Pérou. Les Boliviens furent complètement vaincus en 1880 et Lima fut occupée en 1881. La paix fut signée avec le Pérou en 1883 tandis qu’une trêve fut signée avec la Bolivie en 1884. Le Chili annexa les territoires des deux pays laissant la Bolivie enclavée . ^[47]

Au nouveau siècle, alors que les guerres devenaient moins violentes et moins fréquentes, le Brésil entra dans un petit conflit avec la Bolivie pour la possession de l’Acre, qui fut acquise par le Brésil en 1902. En 1917, le Brésil déclara la guerre aux Empires centraux , rejoignit les forces alliées. parti à la Première Guerre mondiale et a envoyé une petite flotte en mer Méditerranée et quelques troupes à intégrer aux forces britanniques et françaises dans la région. Le Brésil était le seul pays d’Amérique du Sud à avoir participé à la Première Guerre mondiale. ^{[48] ​​[49]} Plus tard en 1932 la Colombie et le Pérou sont entrés dans un conflit armé court pour le territoire dans l’Amazone. La même année, le Paraguay déclare la guerre à la Boliviepour possession du Chaco, dans un conflit qui se termina trois ans plus tard par la victoire du Paraguay. Entre 1941 et 1942, le Pérou et l’Équateur se sont battus pour les territoires revendiqués par les deux qui ont été annexés par le Pérou, usurpant la frontière de l’Équateur avec le Brésil. ^[50]

Toujours à cette époque, la première grande bataille navale de la Seconde Guerre mondiale se déroule dans l’Atlantique Sud à proximité du continent : la bataille du River Plate , entre une escadre de croiseurs britanniques et un cuirassé de poche allemand . ^[51] Les Allemands ont encore fait de nombreuses attaques contre des navires brésiliens sur la côte, obligeant le Brésil à déclarer la guerre aux puissances de l’ Axe en 1942, étant le seul pays sud-américain à combattre dans cette guerre (et dans les deux guerres mondiales). Le Brésil a envoyé des forces navales et aériennes pour combattre les sous-marins allemands et italiens au large du continent et dans tout l’Atlantique Sud, en plus d’envoyer un corps expéditionnairecombattre dans la campagne d’Italie . ^{[52] [53]}

Une brève guerre a eu lieu entre l’Argentine et le Royaume-Uni en 1982, à la suite d’une invasion argentine des îles Falkland , qui s’est terminée par une défaite argentine. La dernière guerre internationale à avoir eu lieu sur le sol sud-américain a été la guerre de Cenepa de 1995 entre l’Équateur et le Pérou le long de leur frontière commune.

Montée et chute des dictatures militaires

Soldats argentins pendant la guerre des Malouines

Les guerres sont devenues moins fréquentes au XXe siècle, les dernières guerres interétatiques entre la Bolivie et le Paraguay et le Pérou et l’Équateur. Au début du XXe siècle, les trois pays les plus riches d’Amérique du Sud se sont engagés dans une course aux armements navals extrêmement coûteuse qui a commencé après l’introduction d’un nouveau type de navire de guerre, le « dreadnought ». À un moment donné, le gouvernement argentin dépensait un cinquième de son budget annuel total pour seulement deux dreadnoughts, un prix qui n’incluait pas les coûts de mise en service ultérieurs, qui pour les dreadnoughts brésiliens représentaient soixante pour cent de l’achat initial. ^{[54] [55]}

La classe brésilienne Minas Geraes a déclenché une course aux armements navals argentino-brésilienne-chilienne .

Le continent est devenu un champ de bataille de la guerre froide à la fin du XXe siècle. Certains gouvernements démocratiquement élus de l’Argentine, du Brésil, du Chili, de l’Uruguay et du Paraguay ont été renversés ou déplacés par des dictatures militaires dans les années 1960 et 1970. Pour réduire l’opposition, leurs gouvernements ont détenu des dizaines de milliers de prisonniers politiques , dont beaucoup ont été torturés et/ou tués dans le cadre d’une collaboration interétatique . Sur le plan économique, ils ont amorcé une transition vers des politiques économiques néolibérales . Ils ont placé leurs propres actions dans le cadre de la doctrine américaine de la « sécurité nationale » de la guerre froide contre la subversion interne. Tout au long des années 1980 et 1990, le Pérou a souffert d’ un conflit interne .

En 1982, l’Argentine envahit les îles Falkland , un territoire britannique dépendant . La guerre des Malouines a commencé et 74 jours plus tard , les forces argentines se sont rendues . ^[56]

La Colombie a connu un conflit interne continu, quoique atténué, qui a commencé en 1964 avec la création de guérilleros marxistes (FARC-EP) et a ensuite impliqué plusieurs groupes armés illégaux d’idéologie de gauche ainsi que les armées privées de puissants barons de la drogue. Beaucoup d’entre eux ont maintenant disparu, et il ne reste qu’une petite partie de l’ELN, ainsi que les FARC, plus fortes mais également considérablement réduites.

Les mouvements révolutionnaires et les dictatures militaires de droite sont devenus courants après la Seconde Guerre mondiale , mais depuis les années 1980, une vague de démocratisation a traversé le continent, et le régime démocratique est désormais généralisé. ^[57] Néanmoins, les allégations de corruption sont encore très courantes et plusieurs pays ont développé des crises qui ont forcé la démission de leurs gouvernements, même si, dans la plupart des cas, la succession civile régulière s’est poursuivie.

Présidents des États membres de l’ UNASUR lors du deuxième sommet de Brasilia le 23 mai 2008.

L’endettement international est devenu un grave problème à la fin des années 1980, et certains pays, malgré des démocraties fortes, n’ont pas encore développé d’institutions politiques capables de gérer de telles crises sans recourir à des politiques économiques peu orthodoxes, comme l’a récemment illustré le défaut de paiement de l’Argentine au début du XXIe siècle . siècle. ^{[58] [ la neutralité est contestée ]} Les vingt dernières années ont vu une poussée accrue vers l’intégration régionale , avec la création d’institutions uniquement sud-américaines telles que la Communauté andine , le Mercosur et l’ Unasur . Notamment, à partir de l’élection deHugo Chávez au Venezuela en 1998, la région a connu ce qu’on a appelé une marée rose ^{[ citation nécessaire ]} – l’élection de plusieurs administrations de gauche et de centre-gauche dans la plupart des pays de la région, à l’exception des Guyanes et de la Colombie.

Enjeux contemporains

La géographie politique de l’Amérique du Sud depuis les années 1990 se caractérise par une volonté de réduire l’influence étrangère. ^[59] La nationalisation des industries, par laquelle l’État contrôle des secteurs économiques entiers (par opposition aux entreprises privées qui le font), est devenue un problème politique de premier plan dans la région. ^[59] Certaines nations sud-américaines ont nationalisé leurs industries de l’électricité. ^[59]

Pays et territoires

Bras	Drapeau	Pays ou territoire	Zone [60]	Population (2018) [1] [2]	Densité de population	Capital	Nom(s) en langue(s) officielle(s)	ISO 3166-1
		Argentine	2 766 890 km 2 (1 068 300 milles carrés)	44 361 150	14,3/km 2 (37/mi2)	Buenos Aires	Argentine	ARG
		Bolivie	1 098 580 km 2 (424 160 milles carrés)	11 353 142	8,4/km 2 (22/mi carré)	La Paz , Sucre [note 9]	Bolivie/Mborivie/Wuliwya/Puliwya	BOL
		Île Bouvet ( Norvège ) [note 10]	49 km 2 (19 milles carrés)	0	0/km 2 (0/mi carré)	—	Bouvetøya	BVT
		Brésil	8 514 877 km 2 (3 287 612 milles carrés)	209 469 323	22/km 2 (57/mi carré)	Brasilia	Brésil	SOUTIEN-GORGE
		Chili [note 11]	756 950 km 2 (292 260 milles carrés)	18 729 160	22/km 2 (57/mi carré)	Santiago	Chili	LCH
		Colombie	1 141 748 km 2 (440 831 milles carrés)	49 661 048	40/km 2 (100/mi carré)	Bogota	Colombie	COL
		Equateur	283 560 km 2 (109 480 milles carrés)	17 084 358	53,8/km 2 (139/mile carré)	Quito	Équateur/Ikwayur/Ekuatur	ECU
		Îles Falkland ( Royaume-Uni )	12 173 km 2 (4 700 milles carrés)	3 234	0,26/km 2 (0,67/mi carré)	Stanley	les îles Falkland	FLK
		Guyane française ( France )	91 000 km 2 (35 000 milles carrés)	282 938	2,1/km 2 (5,4/mi2)	Cayenne ( Préfecture )	Guyane	FSI
		Guyane	214 999 km 2 (83 012 milles carrés)	779 006	3,5/km 2 (9,1/mi carré)	Georgetown	Guyane	MEC
		Paraguay	406 750 km 2 (157 050 milles carrés)	6 956 066	15,6/km 2 (40/milles carrés)	Asuncion	Paraguay/Paraguai	PRY
		Pérou	1 285 220 km 2 (496 230 milles carrés)	31 989 260	22/km 2 (57/mi carré)	Lima	Pérou/Piruw/Piruw	PAR
		Géorgie du Sud et îles Sandwich du Sud ( Royaume-Uni ) [note 12]	3 093 km 2 (1 194 milles carrés)	20	0/km 2 (0/mi carré)	Pointe du roi Édouard	Géorgie du Sud et îles Sandwich du Sud	SGS
		Suriname	163 270 km 2 (63 040 milles carrés)	575 990	3/km 2 (7,8/mi2)	Paramaribo	Suriname	SUR
		Uruguay	176 220 km 2 (68 040 milles carrés)	3 449 285	19,4/km 2 (50/mi carré)	Montevidéo	Uruguay/Uruguay	URI
		Venezuela	916 445 km 2 (353 841 milles carrés)	28 887 118	27,8/km 2 (72/milles carrés)	Caracas	Venezuela	VEN
Total	17 824 513 km 2 (6 882 083 milles carrés)	423 581 078	21,5/km 2 (56/mi carré)

Gouvernement et politique

Siège de l’ UNASUR à Quito , Equateur Schéma des régions et sous-régions géographiques utilisé par la Division de statistique des Nations Unies . Drapeaux sud-américains

Historiquement, les pays hispaniques ont été fondés en tant que dictatures républicaines dirigées par des caudillos . Le Brésil était la seule exception, étant une monarchie constitutionnelle pendant ses 67 premières années d’indépendance, jusqu’à ce qu’un coup d’État proclame une république. À la fin du XIXe siècle, les pays les plus démocratiques étaient le Brésil ^[62] , le Chili , l’Argentine et l’Uruguay. ^[63]

Tous les pays d’Amérique du Sud sont des républiques présidentielles à l’exception du Suriname , une république parlementaire . La Guyane française est un département français d’outre-mer , tandis que les îles Falkland et la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud sont des territoires britanniques d’outre-mer. C’est actuellement le seul continent habité au monde sans monarchies ; l’ Empire du Brésil existait au XIXe siècle et il y a eu une tentative infructueuse d’établir un royaume d’Araucanie et de Patagonie dans le sud de l’Argentine et du Chili. Toujours au XXe siècle, le Surinamea été établi en tant que royaume constitutif du Royaume des Pays-Bas et la Guyane a conservé le monarque britannique à la tête de l’État pendant 4 ans après son indépendance.

Récemment, une entité intergouvernementale a été formée qui vise à fusionner les deux unions douanières existantes : le Mercosur et la Communauté andine , formant ainsi le troisième plus grand bloc commercial au monde. ^[64] Cette nouvelle organisation politique, connue sous le nom d’ Union des nations sud-américaines , cherche à établir la libre circulation des personnes, le développement économique, une politique de défense commune et l’élimination des tarifs douaniers .

Démographie

Vue satellite de l’Amérique du Sud la nuit depuis la NASA .

L’Amérique du Sud compte plus de 428 millions d’habitants. Ils sont répartis de manière à former un «continent creux» avec la majeure partie de la population concentrée autour des marges du continent. ^[59] D’une part, il existe plusieurs zones peu peuplées telles que les forêts tropicales , le désert d’Atacama et les parties glacées de la Patagonie . D’autre part, le continent présente des régions à forte densité de population, comme les grands centres urbains. La population est formée de descendants d’Européens (principalement Espagnols , Portugais et Italiens ), d’ Africains et d’ Amérindiens . Il y a un pourcentage élevé deDes métis dont la composition varie considérablement selon les lieux. Il existe également une petite population d’ Asiatiques , ^{[ plus d’explications nécessaires ]} , en particulier au Brésil , au Pérou et en Argentine . Les deux langues principales sont de loin l’espagnol et le portugais, suivis par l’anglais, le français et le néerlandais en plus petit nombre.

Langue

Langues officielles en Amérique du Sud

L’espagnol et le portugais sont les langues les plus parlées en Amérique du Sud, avec environ 200 millions de locuteurs chacun. L’espagnol est la langue officielle de la plupart des pays, avec d’autres langues maternelles dans certains pays. Le portugais est la langue officielle du Brésil. Le néerlandais est la langue officielle du Suriname ; L’anglais est la langue officielle de la Guyane , bien qu’il existe au moins douze autres langues parlées dans le pays, dont le portugais , le chinois , l’ hindoustani et plusieurs langues maternelles. ^[65] L’anglais est également parlé dans les îles Falkland . Françaisest la langue officielle de la Guyane française et la seconde langue de l’Amapá , au Brésil.

Les langues autochtones d’Amérique du Sud comprennent le quechua au Pérou, en Bolivie, en Équateur, au Chili et en Colombie ; Wayuunaiki dans le nord de la Colombie ( La Guajira ) et le nord-ouest du Venezuela ( Zulia ) ; Guaraní au Paraguay et, dans une bien moindre mesure, en Bolivie ; Aymara en Bolivie, au Pérou et moins souvent au Chili ; et Mapudungun est parlé dans certaines poches du sud du Chili. Au moins trois langues indigènes sud-américaines (quechua, aymara et guarani) sont reconnues avec l’espagnol comme langues nationales.

D’autres langues trouvées en Amérique du Sud incluent l’ hindoustani et le javanais au Suriname ; italien en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Venezuela ; et l’allemand dans certaines poches d’Argentine et du Brésil. L’allemand est également parlé dans de nombreuses régions des États du sud du Brésil, Riograndenser Hunsrückisch étant le dialecte allemand le plus parlé dans le pays; parmi d’autres dialectes germaniques, une forme brésilienne de Poméranie orientale est également bien représentée et connaît un renouveau. Le gallois reste parlé et écrit dans les villes historiques de Trelew et Rawson en Patagonie argentine. Les arabophones, souvent d’ origine libanaise , syrienne ou palestinienne , se trouvent dans les communautés arabes en Argentine, en Colombie, au Brésil, au Venezuela et au Paraguay. ^[66]

La religion

Sanctuaire de Las Lajas , Ipiales , Colombie .

On estime que 90% des Sud-Américains sont chrétiens ^[67] (82% catholiques romains , 8% d’autres confessions chrétiennes, principalement des protestants traditionnels et des évangéliques mais aussi des orthodoxes ), ce qui représente env. 19% des chrétiens dans le monde.

Les religions de descendance africaine et les religions indigènes sont également courantes dans toute l’Amérique du Sud, par exemple le Santo Daime , le Candomblé , l’ Umbanda et les Encantados .

Les Crypto-Juifs ou Marranes , les conversos et les Anusim étaient une partie importante de la vie coloniale en Amérique latine.

Buenos Aires, en Argentine, et São Paulo, au Brésil, figurent parmi les plus grandes populations juives par zone urbaine .

Les religions d’Asie de l’Est telles que le bouddhisme japonais , le shintoïsme et les nouvelles religions japonaises dérivées du shintoïsme sont courantes au Brésil et au Pérou. Le confucianisme coréen se retrouve surtout au Brésil tandis que le bouddhisme chinois et le confucianisme chinois se sont répandus sur tout le continent.

Le spiritisme kardéciste est présent dans plusieurs pays.

Les hindous forment 25% de la population guyanaise et 22% de celle du Suriname. ^{[68] [69]}

Les musulmans représentent 6,8% de la population guyanaise et 13,9% de la population surinamaise. ^{[68] [69]} Presque tous les musulmans du Suriname sont javanais ou indiens et en Guyane, la plupart sont indiens.

Une partie des religions en Amérique du Sud (2013): ^[70]

Religion en Amérique du Sud

Des pays	les chrétiens	Catholiques romains	Autres chrétiens	Aucune religion (athées et agnostiques)
Argentine	88%	77%	11%	11%
Bolivie	96%	74%	22%	4%
Brésil	88%	64%	22%	8%
Chili	70%	57%	13%	25%
Colombie	92%	80%	12%	7%
Paraguay	96%	87%	9%	2%
Pérou	94%	81%	13%	3%
Suriname	51%	29%	22%	5%
Uruguay	58%	47%	11%	41%
Venezuela	88%	71%	17%	8%

Démographie ethnique

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Des manifestants hispano-vénézuéliens à Madrid. Un Miko nippo-brésilien lors d’un festival à Curitiba L’ancien président du Brésil Lula et des membres de la communauté brésilienne italienne lors de la fête du raisin à Caxias do Sul Femme péruvienne et son fils

Le mélange génétique se produit à des niveaux très élevés en Amérique du Sud. En Argentine, l’influence européenne représente 65 à 79 % du bagage génétique, les Amérindiens 17 à 31 % et les Africains subsahariens 2 à 4 %. En Colombie, le fond génétique africain subsaharien variait de 1% à 89%, tandis que le fond génétique européen variait de 20% à 79%, selon la région. Au Pérou, les ancêtres européens variaient de 1% à 31%, tandis que la contribution africaine n’était que de 1% à 3%. ^[71] Le projet Genographic a déterminé que le Péruvien moyen de Lima avait environ 28 % d’ascendance européenne, 68 % d’ascendance amérindienne, 2 % d’ascendance asiatique et 2 % d’Afrique subsaharienne. ^[72]

Les descendants de peuples indigènes , comme les Quechua et les Aymara , ou les Urarina ^[73] d’Amazonie constituent la majorité de la population en Bolivie (56 %) et au Pérou (44 %). ^{[74] [75]} En Équateur, les Amérindiens sont une importante minorité qui comprend les deux cinquièmes de la population. La population européenne d’origine est également un élément important dans la plupart des autres anciennes colonies portugaises.

Les personnes qui s’identifient comme étant principalement ou totalement d’origine européenne , ou identifient leur phénotype comme correspondant à ce groupe, sont plus majoritaires en Argentine, ^[76] et en Uruguay ^[77] et plus de la moitié de la population du Chili (64,7 %) ^[78] et (48,4 %) au Brésil. ^{[79] [80] [81]} Au Venezuela, selon le recensement national, 42 % de la population sont principalement des descendants espagnols, italiens et portugais. ^[82] En Colombie, les personnes qui s’identifient comme descendants européens sont environ 37 %. ^{[83] [84]} Au Pérou, les descendants européens sont le troisième groupe en nombre (15 %).^[85]

Les métis (européens et amérindiens mixtes) sont le plus grand groupe ethnique en Bolivie, au Paraguay, au Venezuela, en Colombie ^[83] et en Équateur et le deuxième groupe au Pérou et au Chili.

L’Amérique du Sud abrite également l’une des plus importantes populations d’ Africains . Ce groupe est significativement présent au Brésil, en Colombie, en Guyane , au Suriname , en Guyane française, au Venezuela et en Equateur.

Le Brésil suivi du Pérou ont les plus grandes communautés japonaises , coréennes et chinoises d’Amérique du Sud, Lima a la plus grande communauté ethnique chinoise d’Amérique latine. ^[86] La Guyane et le Suriname ont la plus grande communauté ethnique des Indiens de l’Est .

Répartition ethnique en Amérique du Sud ^{[87] [88] [89]}

Pays	Amérindiens	personne blanche	Métis / Pardos	Mulatos	Les Noirs	Zambos	Les personnes asiatiques
Argentine	1%	85 %	14%	0%	0%	0%	0%
Bolivie	48 %	12%	37%	2%	0%	<1 %	0%
Brésil	<1 %	48 %	43%	0%	8%	0%	2%
Chili	6%	57 %	37%	0%	0%	0%	0%
Colombie	2%	37%	50 %	8%	2%	0%	<1 %
Equateur	39%	dix%	41 %	5%	5%	0%	0%
Paraguay	3%	20%	75 %	4%	0%	0%	0%
Pérou	45 %	15%	35%	2%	0%	0%	3%
Suriname	3,8 %	1%	13,4%* noté au Suriname comme mixte, quelle que soit la combinaison raciale	*voir Pardon	37,4 %	*voir Pardon	48,3 %
Uruguay	0%	88 %	8%	4%	0%	0%	0%
Venezuela	2,7 %	43,6 %	51,6 %	0,7 %	2,8 %	0,6 %	0,6 %
Guyane	10,5 %	0,36 %	19,9%* notés en Guyane comme mixtes quelle que soit la combinaison raciale	*voir Pardon	29,2 %	*voir Pardon	39,98 %

Indigènes

Dans de nombreux endroits, les peuples autochtones pratiquent encore un mode de vie traditionnel basé sur l’agriculture de subsistance ou en tant que chasseurs-cueilleurs. Il existe encore des tribus non contactées résidant dans la forêt amazonienne. ^[90]

• Aguarunas
• Alacaluf
• Arawaks
• Ashanincas
• Atacameños
• Awa
• Aymara – vit dans l’ Altiplano de Bolivie , du Chili et du Pérou . Leur langue est co-officielle en Bolivie et au Pérou . Le mode de vie traditionnel comprend l’élevage de lamas.
• Banawa
• Cañaris
• Caïapos
• Chibcha
• Cocama
• Chayahuita
• Diaguita
• Enxet
• Gê ,
• Guaraní – vit au Paraguay où la langue guarani est co-officielle avec l’espagnol. L’ethnie se retrouve également en Bolivie.
• Juris
• Les Kuna vivent à la frontière entre la Colombie et le Panama .
• Mapuche – vivent principalement dans le sud du Chili et le sud-ouest de l’Argentine (voir Araucanian ).
• Matsés
• Pehuenche – une branche de Mapuches qui vivait dans les vallées andines du sud (voir Araucanian ).
• Quechuas – constituent une grande partie de la population du Pérou et de la Bolivie. Sont diversifiés en tant que groupe ethnique. Les Incas parlaient le quechua du sud .
• Selknam
• Shipibo
• Shuar (voir Jívaro ).
• Tupi
• Urarina
• Wai-Wai
• Wayuu
• Xucuru
• Yaghan
• Yagua
• Yąnomamö
• Zaparos

Populace

Villes sud-américaines São Paulo Buenos Aires Rio de Janeiro

Le pays le plus peuplé d’Amérique du Sud est le Brésil avec 209,5 millions d’habitants. Le deuxième plus grand pays est la Colombie avec une population de 49,661,048. L’Argentine est le troisième pays le plus peuplé avec 44 361 150 habitants.

Alors que le Brésil, l’Argentine et la Colombie conservent les populations les plus importantes, les populations des grandes villes ne se limitent pas à ces pays. Les plus grandes villes d’Amérique du Sud sont de loin São Paulo, Rio de Janeiro, Buenos Aires, Santiago, Lima et Bogotá. Ces villes sont les seules villes du continent à dépasser les huit millions, et trois sur cinq dans les Amériques . Viennent ensuite Caracas, Belo Horizonte, Medellin et Salvador.

Cinq des dix principales régions métropolitaines se trouvent au Brésil. Ces zones métropolitaines ont toutes une population de plus de 4 millions d’habitants et comprennent la zone métropolitaine de São Paulo, la zone métropolitaine de Rio de Janeiro et la zone métropolitaine de Belo Horizonte . Alors que la majorité des plus grandes régions métropolitaines se trouvent au Brésil, l’Argentine abrite la deuxième plus grande région métropolitaine en termes de population en Amérique du Sud : la région métropolitaine de Buenos Aires compte plus de 13 millions d’habitants.

L’Amérique du Sud a également été témoin de la croissance des zones mégapolitaines . Au Brésil, quatre mégarégions existent, dont le complexe métropolitain élargi de São Paulo avec plus de 32 millions d’habitants. Les autres sont le Grand Rio, le Grand Belo Horizonte et le Grand Porto Alegre . La Colombie compte également quatre mégarégions qui représentent 72% de sa population, suivies du Venezuela, de l’Argentine et du Pérou qui abritent également des mégarégions.

Les dix plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Sud en termes de population en 2015, sur la base des chiffres du recensement national de chaque pays :

Station de métro	Population	Région	Pays
São Paulo	21 090 792	7 947 km 2 (3 068 milles carrés)	Brésil
Buenos Aires	13 693 657	3 830 km 2 (1 480 milles carrés)	Argentine
Rio de Janeiro	13 131 431	6 744 km 2 (2 604 milles carrés)	Brésil
Lima	9 904 727	2 819 km 2 (1 088 milles carrés)	Pérou
Bogota	9 800 225	4 200 km 2 (1 600 milles carrés)	Colombie
Santiago	6 683 852	15 403 km 2 (5 947 milles carrés)	Chili
Belo Horizonte	5 829 923	9 467 km 2 (3 655 milles carrés)	Brésil
Caracas	5 322 310	4 715 km 2 (1 820 milles carrés)	Venezuela
Porto Alegre	4 258 926	10 232 km 2 (3 951 milles carrés)	Brésil
Brasilia	4 201 737	56 433 km 2 (21 789 milles carrés)	Brésil

Chiffres du recensement de 2015.

Économie

Apprendre encore plus Cette rubrique doit être mise à jour . ( mars 2017 ) Please help update this article to reflect recent events or newly available information.

Rafael Correa , Evo Morales , Néstor Kirchner , Cristina Fernández , Luiz Inácio Lula da Silva , Nicanor Duarte et Hugo Chávez ont signé la charte fondatrice de la Banque du Sud . Le panel de négociation de la Bourse de São Paulo est le deuxième plus grand des Amériques et le 13e au monde. Centre financier de Santiago , Chili Lancement au Centre Spatial de Kourou en Guyane Française Raffinerie de Petrobras appartenant à l’État brésilien à Cochabamba , Bolivie Chuquicamata est la plus grande mine à ciel ouvert au monde, près de la ville de Calama au Chili. Le KC-390 est le plus gros avion de transport militaire produit en Amérique du Sud par la société brésilienne Embraer . Vignoble à Luján de Cuyo , province de Mendoza, Argentine

L’Amérique du Sud dépend moins de l’exportation de produits manufacturés et de ressources naturelles que la moyenne mondiale ; les exportations de marchandises du continent représentaient 16% du PIB sur la base du taux de change , contre 25% pour le monde dans son ensemble. ^[91] Le Brésil (la septième plus grande économie du monde et la plus grande d’Amérique du Sud) est en tête en termes d’exportations de marchandises avec 251 milliards de dollars, suivi du Venezuela avec 93 milliards de dollars, du Chili avec 86 milliards de dollars et de l’Argentine avec 84 milliards de dollars. ^[91]

Depuis 1930, le continent a connu une croissance et une diversification remarquables dans la plupart des secteurs économiques. La plupart des produits agricoles et d’élevage sont destinés au marché intérieur et à la consommation locale. Or, l’exportation de produits agricoles est essentielle pour la balance commerciale de la plupart des pays. ^[92]

Les principales cultures agraires sont les cultures d’exportation, telles que le soja et le blé . La production d’aliments de base tels que les légumes, le maïs ou les haricots est importante, mais axée sur la consommation intérieure. L’élevage pour l’exportation de viande est important en Argentine, au Paraguay, en Uruguay et en Colombie. Dans les régions tropicales, les cultures les plus importantes sont le café , le cacao et les bananes , principalement au Brésil, en Colombie et en Équateur. Traditionnellement, les pays producteurs de sucre pour l’exportation sont le Pérou, la Guyane et le Suriname, et au Brésil, la canne à sucre est également utilisée pour fabriquer de l’ éthanol . Sur la côte du Pérou, au nord-est et au sud du Brésil, le cotonest cultivé. 50,5% de la surface terrestre de l’Amérique du Sud est couverte de forêts, ^[93] mais les industries du bois sont petites et orientées vers les marchés intérieurs. Depuis quelques années cependant, des sociétés transnationales s’installent en Amazonie pour y exploiter des bois nobles destinés à l’exportation. Les eaux côtières du Pacifique d’Amérique du Sud sont les plus importantes pour la pêche commerciale. Les captures d’anchois atteignent des milliers de tonnes et le thon est également abondant (le Pérou est un exportateur majeur). La capture de crustacés est remarquable, notamment dans le nord-est du Brésil et au Chili. ^[92]

Seuls le Brésil et l’Argentine font partie du G20 (pays industriels), tandis que seul le Brésil fait partie du G8+5 (les nations les plus puissantes et les plus influentes du monde). Dans le secteur du tourisme, une série de négociations a débuté en 2005 pour promouvoir le tourisme et accroître les liaisons aériennes dans la région. Punta del Este , Florianópolis et Mar del Plata sont parmi les stations balnéaires les plus importantes d’Amérique du Sud. ^[92]

Les pays les plus industrialisés d’Amérique du Sud sont respectivement le Brésil, l’Argentine, le Chili, la Colombie, le Venezuela et l’Uruguay. Ces pays représentent à eux seuls plus de 75 % de l’économie de la région et totalisent un PIB de plus de 3 000 milliards de dollars américains. Les industries d’Amérique du Sud ont commencé à prendre le dessus sur les économies de la région à partir des années 1930 lorsque la Grande Dépression aux États-Unis et dans d’autres pays du monde a stimulé la production industrielle sur le continent. À partir de cette période, la région a laissé de côté le côté agricole et a commencé à atteindre des taux de croissance économique élevés qui se sont maintenus jusqu’au début des années 1990, lorsqu’ils ont ralenti en raison des instabilités politiques, des crises économiques et des politiques néolibérales. ^[92]

Depuis la fin de la crise économique au Brésil et en Argentine qui s’est produite dans la période de 1998 à 2002, qui a entraîné une récession économique , une augmentation du chômage et une baisse des revenus de la population, les secteurs de l’industrie et des services se sont rapidement redressés. Le Chili, l’Argentine et le Brésil ont récupéré le plus rapidement, avec une croissance moyenne de 5 % par an. Toute l’Amérique du Sud après cette période se redresse et montre de bons signes de stabilité économique, avec une inflation et des taux de change maîtrisés, une croissance continue, une diminution des inégalités sociales et du chômage, facteurs favorables à l’industrie. ^[92]

Les principales industries sont : l’électronique, le textile, l’alimentation, l’automobile, la métallurgie, l’aviation, la marine, l’habillement, les boissons, l’acier, le tabac, le bois, la chimie, entre autres. Les exportations atteignent près de 400 milliards de dollars américains par an, le Brésil en représentant la moitié. ^[92]

L’ écart économique entre les riches et les pauvres dans la plupart des pays d’Amérique du Sud est plus grand que sur la plupart des autres continents. Les 10 % les plus riches reçoivent plus de 40 % des revenus du pays en Bolivie, au Brésil, au Chili, en Colombie et au Paraguay, ^[94] tandis que les 20 % les plus pauvres reçoivent 4 % ou moins en Bolivie, au Brésil et en Colombie. ^[95] Ce large écart peut être observé dans de nombreuses grandes villes sud-américaines où des cabanes et des bidonvilles de fortune se trouvent à proximité de gratte-ciel et d’appartements de luxe de la classe supérieure; près d’un Sud-Américain sur neuf vit avec moins de 2 dollars par jour (en parité de pouvoir d’achat ). ^[96]

Pays	PIB (nominal) en 2017 (en millions de dollars) [97]	PIB (PPA) en 2017 (en millions de dollars) [97]	PIB (PPA) par habitant en 2017 [97]	Exportations de marchandises (en milliards de dollars), 2011 [91]	IDH en 2017 (rang) [98]	Pourcentage avec moins de 2 $ (PPP) par personne et par jour [ citation nécessaire ]
Argentine	628 935	912 816	20 707	83,7	0,825	2.6
Bolivie	39 267	83 608	7 552	9.1	0,693	24,9
Brésil	2 140 940	3 216 031	15 485	250,8	0,759	10.8
Chili	251 220	455 941	24 796	86.1	0,845	2.7
Colombie	306 439	720 151	14 609	56,5	0,747	15.8
Equateur	97 362	184 629	11 004	22.3	0,752	10.6
Îles Malouines [99] ( Royaume- Uni )	206.4	206.4	70 800	0,26
Guyane française [100] ( France )	4 456	4 456	19 728	1.3
Guyane	3 591	6 398	8 306	0,9	0,654	18.0
Paraguay	28 743	68 005	9 779	9.8	0,702	13.2
Pérou	207 072	429 711	13 501	46.3	0,750	12.7
Suriname	3 641	7 961	13 934	1.6	0,720	27.2
Uruguay	58 123	77 800	22 271	8.0	0,804	2.2
Venezuela	251 589	404 109	12 856	92,6	0,761	12.9
Total	3 836 569	6 642 623	17 852	669.1	0,772	11.3

Les plus grandes villes économiquement en 2014

Rang	Ville	Pays	PIB en milliards de dollars internationaux [101]	Population (millions) [101]	PIB par habitant
1	São Paulo	Brésil	430 $	20 847 500	20 650 $
2	Buenos Aires	Argentine	315 $	13 381 800	23 606 $
3	Lima	Pérou	176 $	10 674 100	16 530 $
4	Rio de Janeiro	Brésil	176 $	12 460 200	14 176 $
5	Santiago	Chili	171 $	7 164 400	32 929 $
6	Bogota	Colombie	160 $	9 135 800	17 497 $
7	Brasilia	Brésil	141 $	3 976 500	35 689 $
8	Belo Horizonte	Brésil	84 $	5 595 800	15 134 $
9	Porto Alegre	Brésil	62 $	4 120 900	15 078 $
dix	Campinas	Brésil	59 $	2 854 200	20 759 $

Plantation de canne à sucre à São Paulo . En 2018, le Brésil était le premier producteur mondial, avec 746 millions de tonnes. L’Amérique du Sud produit la moitié de la canne à sucre mondiale. Plantation de soja dans le Mato Grosso . En 2020, le Brésil était le premier producteur mondial, avec 130 millions de tonnes. L’Amérique du Sud produit la moitié du soja mondial. Café dans le Minas Gerais . En 2018, le Brésil était le premier producteur mondial, avec 3,5 millions de tonnes. L’Amérique du Sud produit la moitié du café mondial. Orange à São Paulo . En 2018, le Brésil était le premier producteur mondial, avec 17 millions de tonnes. L’Amérique du Sud produit 25% de l’orange mondiale.

Les quatre pays dont l’agriculture est la plus forte sont le Brésil , l’Argentine , le Chili et la Colombie . Actuellement:

• Le Brésil est le plus grand producteur mondial de canne à sucre , de soja , de café , d’orange , de guarana , d’ açaï et de noix du Brésil ; est l’un des 5 premiers producteurs de maïs , papaye , tabac , ananas , banane , coton , haricots , noix de coco , pastèque , citron et yerba maté ; est l’un des 10 premiers producteurs mondiaux de cacao , noix de cajou , avocat, mandarine , kaki , mangue , goyave , riz , avoine , sorgho et tomate ; et est l’un des 15 premiers producteurs mondiaux de raisin , de pomme , de melon , d’arachide , de figue , de pêche , d’oignon , d’ huile de palme et de caoutchouc naturel ;
• L’Argentine est le premier producteur mondial de yerba maté ; est l’ un des 5 plus grands producteurs mondiaux de soja , maïs , tournesol , citron et poire , l’ un des 10 plus grands producteurs mondiaux d ‘ orge , raisin , artichaut , tabac et coton , et l’ un des 15 plus grands producteurs en le monde du blé , de l ‘ avoine , du pois chiche , de la canne à sucre , du sorgho et du pamplemousse ;
• Le Chili est l’un des 5 plus grands producteurs mondiaux de cerise et de canneberge , et l’un des 10 plus grands producteurs mondiaux de raisin , pomme , kiwi , pêche , prune et noisette , se concentrant sur l’exportation de fruits de grande valeur ;
• La Colombie est l’un des 5 plus grands producteurs mondiaux de café , d’ avocat et d’huile de palme , et l’un des 10 plus grands producteurs mondiaux de canne à sucre , de banane , d’ ananas et de cacao ;
• Le Pérou est le premier producteur mondial de quinoa ; est l’un des 5 plus grands producteurs d’ avocat , de myrtille , d’ artichaut et d’ asperge ; l’un des 10 plus grands producteurs mondiaux de café et de cacao ; l’un des 15 plus grands producteurs au monde de pomme de terre et d’ ananas , et possède également une production considérable de raisin , de canne à sucre , de riz , de banane , de maïs et de Manioc ; son agriculture est considérablement diversifiée ;
• L’agriculture du Paraguay se développe actuellement, étant actuellement le 6e plus grand producteur de soja au monde et entrant dans la liste des 20 plus grands producteurs de maïs et de canne à sucre . ^[102]

Camion d’une entreprise de viande au Brésil. L’Amérique du Sud produit 20 % de la viande de bœuf et de poulet du monde.

Le Brésil est le premier exportateur mondial de viande de poulet : 3,77 millions de tonnes en 2019. ^{[103] [104]} Le pays détient le deuxième cheptel bovin au monde, 22,2 % du cheptel mondial. Le pays était le deuxième plus grand producteur de bœuf en 2019, responsable de 15,4 % de la production mondiale. ^[105] C’était aussi le 3e producteur mondial de lait en 2018. Cette année, le pays a produit 35,1 milliards de litres. ^[106] En 2019, le Brésil était le 4e producteur de porc au monde, avec près de 4 millions de tonnes. ^[107]

En 2018, l’Argentine était le 4e producteur mondial de viande bovine , avec une production de 3 millions de tonnes (derrière seulement les États-Unis, le Brésil et la Chine). L’Uruguay est également un important producteur de viande. En 2018, elle a produit 589 000 tonnes de viande bovine. ^[108]

Dans la production de viande de poulet , l’Argentine se classe parmi les 15 plus grands producteurs au monde, et le Pérou et la Colombie parmi les 20 plus grands producteurs. Dans la production de viande bovine , la Colombie est l’un des 20 plus grands producteurs au monde. Dans la production de miel , l’Argentine se classe parmi les 5 plus grands producteurs au monde et le Brésil parmi les 15 plus grands. En termes de production de lait de vache , l’Argentine se classe parmi les 20 plus grands producteurs au monde. ^[109]

EMS , la plus grande industrie pharmaceutique brésilienne Braskem , la plus grande industrie chimique brésilienne

La Banque mondiale répertorie chaque année les principaux pays manufacturiers en termes de valeur manufacturière totale. Selon la liste de 2019, le Brésil possède la treizième industrie la plus précieuse au monde (173,6 milliards de dollars), le Venezuela la trentième (58,2 milliards de dollars, cependant, cela dépend du pétrole pour obtenir cette valeur), l’ Argentine la 31e (57,7 milliards de dollars ). milliards), la Colombie au 46e rang (35,4 milliards de dollars), le Pérou au 50e rang (28,7 milliards de dollars) et le Chili au 51e rang (28,3 milliards de dollars). ^[110]

Le Brésil possède le troisième plus grand secteur manufacturier des Amériques. Représentant 28,5 % du PIB, les industries brésiliennes vont de l’automobile, de l’acier et de la pétrochimie aux ordinateurs, aux avions ( Embraer ), à l’alimentation, aux produits pharmaceutiques, aux chaussures, à la métallurgie et aux biens de consommation durables. Dans l’ industrie alimentaire , en 2019, le Brésil était le deuxième plus grand exportateur d’aliments transformés au monde. ^{[111] [112] [113]} En 2016, le pays était le 2e plus grand producteur de pâte au monde et le 8e producteur de papier . ^{[114] [115] [116]} Dans l’ industrie de la chaussure, en 2019, le Brésil se classait au 4e rang des producteurs mondiaux. ^{[117] [118] [119] [120]} En 2019, le pays était le 8e producteur de véhicules et le 9e producteur d’ acier au monde. ^{[121] [122] [123]} En 2018, l’ industrie chimique du Brésil était la 8e au monde. ^{[124] [125] [126]} Dans l’industrie textile , le Brésil, bien qu’il figurait parmi les 5 plus grands producteurs mondiaux en 2013, est très peu intégré dans le commerce mondial. ^[127]

Cerro Rico , Potosi , Bolivie, toujours une importante mine d’argent Mine d’améthyste à Ametista do Sul . L’Amérique du Sud est un important producteur de pierres précieuses telles que l’améthyste, la topaze, l’émeraude, l’aigue-marine et la tourmaline Mine de fer dans le Minas Gerais . Le Brésil est le deuxième exportateur mondial de minerai de fer.

L’exploitation minière est l’un des secteurs économiques les plus importants d’Amérique du Sud, en particulier pour le Chili, le Pérou et la Bolivie, dont les économies dépendent fortement de ce secteur. Le continent a d’importantes productions d’ or (principalement au Pérou, au Brésil et en Argentine) ; ^[128] argent (principalement au Pérou, au Chili, en Bolivie et en Argentine) ; ^[129] cuivre (principalement au Chili, au Pérou et au Brésil) ; ^[130] minerai de fer (Brésil, Pérou et Chili) ; ^[131] zinc (Pérou, Bolivie et Brésil); ^[132] molybdène (Chili et Pérou) ; ^[133] lithium (Chili, Argentine et Brésil) ; ^[134] plomb (Pérou et Bolivie);^[135] bauxite (Brésil) ; ^[136] étain (Pérou, Bolivie et Brésil) ; ^[137] manganèse (Brésil) ; ^[138] antimoine (Bolivie et Equateur) ; ^[139] nickel (Brésil) ; ^[140] niobium (Brésil) ; ^[141] rhénium (Chili) ; ^[142] iode (Chili), ^[143] entre autres.

Le Brésil se distingue dans l’extraction de minerai de fer (dont il est le 2e producteur et exportateur au monde – le minerai de fer est généralement l’un des 3 produits d’exportation qui génèrent la plus grande valeur dans la balance commerciale du pays), cuivre , or , bauxite (l’un des 5 plus gros producteurs au monde), le manganèse (l’un des 5 plus gros producteurs au monde), l’ étain (l’un des plus gros producteurs au monde), le niobium (concentre 98% des réserves connues dans le monde) et nickel . En termes de pierres précieuses, le Brésil est le plus grand producteur mondial d’ améthyste , de topaze , d’ agateet l’un des principaux producteurs de tourmaline , d’ émeraude , d’ aigue -marine , de grenat et d’ opale . ^{[144] [145] [146] [147] [148] [149]}

Le Chili contribue à environ un tiers de la production mondiale de cuivre . ^[150] Outre le cuivre, le Chili était, en 2019, le premier producteur mondial d’ iode ^[151] et de rhénium , ^[152] le deuxième producteur de lithium ^[153] et de molybdène , ^[133] le sixième producteur d’ argent , ^[154] le septième producteur de sel , ^[155] le huitième producteur de potasse , ^[156] le treizième producteur de soufre ^[157]et le treizième producteur de minerai de fer ^[158] au monde.

En 2019, le Pérou était le 2e producteur mondial de cuivre ^[159] et d’argent , ^[154] 8e producteur mondial d’ or , ^[160] 3e producteur mondial de plomb , ^[135] 2e producteur mondial de zinc , ^{[161 ]} 4e producteur mondial d’ étain , ^[162] 5e producteur mondial de bore ^[163] et 4e producteur mondial de molybdène . ^[133]

En 2019, la Bolivie était le 8e producteur mondial d’ argent ; ^[154] 4e producteur mondial de bore ; ^[163] 5e producteur mondial d’ antimoine ; ^[164] 5e producteur mondial d’ étain ; ^[162] 6ème producteur mondial de tungstène ; ^[165] 7ème plus grand producteur de zinc , ^[166] et le 8ème plus grand producteur de plomb . ^{[135] [167] [168]}

En 2019, l’Argentine était le 4e producteur mondial de lithium , ^[153] le 9e producteur mondial d’ argent , ^[154] le 17e producteur mondial d’ or ^[160] et le 7e producteur mondial de bore . ^[163]

La Colombie est le premier producteur mondial d’ émeraudes . ^[169] Dans la production d’ or , entre 2006 et 2017, le pays a produit 15 tonnes par an jusqu’en 2007, date à laquelle sa production a considérablement augmenté, battant un record de 66,1 tonnes extraites en 2012. En 2017, il a extrait 52,2 tonnes. Le pays fait partie des 25 plus grands producteurs d’or au monde. ^[170] Dans la production d’ argent , en 2017 le pays a extrait 15,5 tonnes. ^{[171] [167] [168]}

Dans la production de pétrole , le Brésil était le 10e producteur mondial de pétrole en 2019, avec 2,8 millions de barils/jour. Le Venezuela était le 21e avec 877 mille barils/jour, la Colombie au 22e avec 886 mille barils/jour, l’Équateur au 28e avec 531 mille barils/jour et l’Argentine au 29e avec 507 mille barils/jour. Comme le Venezuela et l’Équateur consomment peu de pétrole et exportent l’essentiel de leur production, ils font partie de l’OPEP . Le Venezuela a connu une forte baisse de production après 2015 (où il produisait 2,5 millions de barils / jour), tombant en 2016 à 2,2 millions, en 2017 à 2 millions, en 2018 à 1,4 million et en 2019 à 877 mille, en raison du manque d’investissements . ^[172]

Dans la production de gaz naturel , en 2018, l’Argentine a produit 1524 milliards de pieds cubes (milliards de pieds cubes), le Venezuela 946, le Brésil 877, la Bolivie 617, le Pérou 451, la Colombie 379. ^[173]

Début 2020, dans la production de pétrole et de gaz naturel , le Brésil a dépassé pour la première fois les 4 millions de barils équivalent pétrole par jour. En janvier 2021, 3,168 millions de barils de pétrole par jour et 138,753 millions de mètres cubes de gaz naturel ont été extraits. ^[174]

Dans la production de charbon , le continent comptait 2 des 30 plus gros producteurs mondiaux en 2018 : la Colombie (12e) et le Brésil (27e). ^[175]

Galerie

• Plantation de raisin en Argentine. L’Argentine et le Chili sont parmi les 10 plus grands producteurs de raisins et de vin au monde et le Brésil parmi les 20 plus grands.

• Maïs à Dourados . Le Brésil et l’Argentine sont parmi les 5 plus grands producteurs mondiaux

• L’élevage du saumon au Chili. Un tiers de tous les saumons vendus dans le monde provient du pays.

• Chocolaterie Neugebauer à Arroio do Meio . L’Amérique du Sud se spécialise dans l’agroalimentaire

• Sidérurgiste CSN , à Volta Redonda . Le Brésil est l’un des 10 plus grands producteurs d’acier au monde, et l’Argentine est l’un des 30 plus grands

• Complexe industriel Klabin, à Ortigueira . Le Brésil est le deuxième producteur de pâte à papier et le huitième producteur de papier au monde

• Portique de l’usine de chaussures pour hommes Democrata, à Franca . Le Brésil est le quatrième plus grand fabricant de chaussures au monde.

• Hering , à Santa Catarina, Brésil. Le pays possède l’une des 5 plus grandes industries textiles au monde

• Usine Mercedes-Benz de São Paulo . Le Mexique et le Brésil figurent parmi les 10 plus grands constructeurs automobiles au monde et l’Argentine parmi les 30 plus grands.

• Mine de cuivre au Chili. L’Amérique latine produit plus de la moitié du cuivre mondial

• Émeraude colombienne. Le pays est le plus grand producteur d’émeraudes au monde et le Brésil est l’un des plus grands producteurs

• Copacabana Palace , le meilleur hôtel d’Amérique du Sud, à Rio de Janeiro. Le tourisme apporte des devises importantes au continent.

• Production de miel en Argentine. Le pays est le troisième plus grand producteur de miel au monde.

• Plantation de tournesol en Argentine. Le pays est le troisième producteur mondial de graines de tournesol .

• Cerises chiliennes. Le Chili est l’un des 5 premiers producteurs de cerises douces au monde.

• Kiwi chilien. Le pays est l’un des 10 plus grands producteurs de kiwis au monde.

• Palmeraie à Magdalena. La Colombie est l’un des 5 premiers producteurs d’ huile de palme au monde.

• Ananas au Brésil. Le pays est le 3e producteur mondial. L’Amérique du Sud produit près de 20 % de l’ananas mondial.

• Raffinerie de pétrole à Amuay. Le Venezuela est l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde.

Tourisme

Le tourisme est devenu de plus en plus une importante source de revenus pour de nombreux pays d’Amérique du Sud. ^{[176] [177]}

Des reliques historiques, des merveilles architecturales et naturelles, une gamme variée d’aliments et de cultures, des villes dynamiques et colorées et des paysages époustouflants attirent chaque année des millions de touristes en Amérique du Sud. Certains des endroits les plus visités de la région sont les chutes d’Iguazu , Recife , Olinda , Machu Picchu , Bariloche , la forêt amazonienne , Rio de Janeiro , São Luís , Salvador , Fortaleza , Maceió , Buenos Aires , Florianópolis , San Ignacio Mini , Isla Margarita ,Natal , Lima , São Paulo , Angel Falls , Brasilia , Lignes de Nazca , Cuzco , Belo Horizonte , Lac Titicaca , Salar de Uyuni , La Paz , Missions jésuites de Chiquitos , Archipel de Los Roques , Gran Sabana , Patagonie , Parc naturel national de Tayrona , Santa Marta , Bogota , Cali , Medellín , Carthagène , Glacier Perito Morenoet les îles Galápagos . ^{[178] [179]} En 2016, le Brésil a accueilli les Jeux olympiques d’été de 2016 .

Panorama de Carthagène (2008), port majeur de la côte nord de la Colombie et l’une des principales destinations touristiques du pays.

Culture

Théâtre Solis, Uruguay. Bibliothèque nationale , Brésil. Temple hindou Arya Dewaker , Paramaribo , Suriname .

Les Sud-Américains sont culturellement influencés par leurs peuples autochtones, le lien historique avec la péninsule ibérique et l’Afrique, et les vagues d’immigrants du monde entier.

Les nations sud-américaines ont une riche variété de musique . Certains des genres les plus célèbres incluent le vallenato et la cumbia de Colombie, le pasillo de Colombie et d’Équateur, la samba , la bossa nova et la música sertaneja du Brésil, le joropo du Venezuela et le tango d’Argentine et d’Uruguay. Le mouvement Nueva Canción , un genre folklorique non commercial, est également bien connu . Il a été fondé en Argentine et au Chili et s’est rapidement répandu dans le reste de l’Amérique latine.

Spectacle de tango à Buenos Aires , danse typiquement argentine. Carmen Miranda , chanteuse brésilienne portugaise a contribué à populariser la samba à l’échelle internationale.

Les gens de la côte péruvienne ont créé les beaux duos ou trios de guitare et de cajon dans les rythmes les plus métis (mixtes) d’Amérique du Sud tels que la Marinera (de Lima), le Tondero (de Piura), la populaire valse créole du XIXe siècle ou la valse péruvienne. , la soul Arequipan Yaravi et la Guarania paraguayenne du début du XXe siècle . À la fin du XXe siècle, le rock espagnol a émergé de jeunes hipsters influencés par la pop britannique et le rock américain. Le Brésil possède une industrie pop rock de langue portugaise ainsi qu’une grande variété d’autres genres musicaux. Dans les régions centrales et occidentales de la Bolivie, la musique andine et folklorique comme Diablada ,Caporales et Morenada sont les plus représentatifs du pays, qui ont été créés par des influences européennes, aymara et quechua.

La littérature d’Amérique du Sud a suscité des éloges critiques et populaires considérables, en particulier avec le boom latino-américain des années 1960 et 1970, et la montée en puissance d’auteurs tels que Mario Vargas Llosa , Gabriel García Márquez dans les romans et Jorge Luis Borges et Pablo Neruda dans d’autres . genres. Les Brésiliens Machado de Assis et João Guimarães Rosa sont largement considérés comme les plus grands écrivains brésiliens.

Nourriture et boisson

En raison du large mélange ethnique de l’Amérique du Sud, la cuisine sud-américaine a des influences africaines, métisses, sud-asiatiques, est-asiatiques et européennes. Bahia , au Brésil, est particulièrement connue pour sa cuisine aux influences ouest-africaines. Argentins, Chiliens, Uruguayens, Brésiliens, Boliviens et Vénézuéliens consomment régulièrement du vin. Les gens en Argentine, au Paraguay, en Uruguay, au sud du Chili, en Bolivie et au sud du Brésil boivent du maté , une herbe qui est brassée. La version paraguayenne, terere , diffère des autres formes de maté en ce qu’elle est servie froide. Le pisco est une liqueur distillée à partir de raisins au Pérou et au Chili. La cuisine péruvienne mélange des éléments de la cuisine chinoise, japonaise, espagnole, italienne, africaine, arabe, andine et amazonienne.

Arts plastiques

[[File:Fernando Botero, Bird (1990), Singapour – 20040616.jpg|thumb| Oiseau ( UOB Plaza , Singapour), sculpture de l’artiste colombien Fernando Botero [[File:Laberinto Cromovegetal – Universidad Simón Bolívar.jpg|thumb|“Chromovegetal Maze” de Carlos Cruz Diez , à Caracas .]]]] L’artiste Oswaldo Guayasamín ( 1919–1999) d’ Équateur , a représenté avec son style de peinture le sentiment des peuples d’Amérique latine ^[180] mettant en lumière les injustices sociales dans diverses parties du monde. Le Colombien Fernando Botero(1932) est l’un des plus grands représentants de la peinture et de la sculpture qui est toujours actif et a su développer son propre style reconnaissable. ^[181] Pour sa part, le Vénézuélien Carlos Cruz-Diez a contribué de manière significative à l’art contemporain, ^[182] avec la présence d’œuvres à travers le monde.

Actuellement, plusieurs artistes sud-américains émergents sont reconnus par les critiques d’art internationaux : Guillermo Lorca – peintre chilien, ^{[183] ​​[184]} Teddy Cobeña – sculpteur équatorien et récipiendaire du prix international de sculpture en France ) ^{[185] [186] [187]} et argentin artiste Adrián Villar Rojas ^{[188] [189]} – lauréat du Zurich Museum Art Award parmi tant d’autres.

sport

Stade Maracanã à Rio de Janeiro , Brésil Panorama de l’intérieur du stade Maracanã lors de la cérémonie de clôture de la Coupe du Monde de la FIFA 2014

Un large éventail de sports sont pratiqués sur le continent sud-américain, le football étant le plus populaire dans l’ensemble, tandis que le baseball est le plus populaire au Venezuela.

Les autres sports incluent le basket -ball , le cyclisme , le polo , le volley -ball , le futsal , les sports mécaniques , le rugby (principalement en Argentine et en Uruguay), le handball , le tennis , le golf , le hockey sur gazon , la boxe et le cricket .

L’Amérique du Sud a accueilli ses premiers Jeux Olympiques à Rio de Janeiro , au Brésil, en 2016, et a accueilli les Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires , en Argentine, en 2018.

L’Amérique du Sud partage avec l’Europe la suprématie sur le sport du football puisque tous les vainqueurs de l’histoire de la Coupe du Monde de la FIFA et toutes les équipes gagnantes de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA sont issus de ces deux continents. Le Brésil détient le record de la Coupe du Monde de la FIFA avec cinq titres au total de tous les pays. ^[190] L’Argentine et l’Uruguay ont chacun deux titres. Jusqu’à présent, cinq nations sud-américaines ont accueilli le tournoi, dont la première édition en Uruguay (1930). Deux venaient du Brésil (1950, 2014), du Chili (1962) et de l’Argentine (1978).

L’Amérique du Sud accueille le tournoi international de football le plus ancien, la Copa América , disputée depuis 1916. L’Argentine et l’Uruguay ont remporté la Copa América 15 fois chacun, le plus grand nombre de tous les pays.

Aussi, en Amérique du Sud, un événement multisports, les Jeux sud-américains , a lieu tous les quatre ans. La première édition a eu lieu à La Paz en 1978 et la plus récente a eu lieu à Santiago en 2014.

Le championnat sud-américain de cricket est un tournoi international de cricket d’une journée joué depuis 1995 avec des équipes nationales d’ Amérique du Sud et certaines autres équipes invitées, y compris des équipes d’Amérique du Nord, actuellement joué chaque année mais jusqu’en 2013, il était généralement joué toutes les deux saisons.

Infrastructure

Parc éolien dans la péninsule de Paraguaná , Venezuela

Énergie

En raison de la diversité de la topographie et des conditions de précipitations pluviométriques, les ressources en eau de la région varient énormément selon les zones. Dans les Andes , les possibilités de navigation sont limitées, à l’exception de la rivière Magdalena, du lac Titicaca et des lacs des régions méridionales du Chili et de l’Argentine. L’irrigation est un facteur important pour l’agriculture du nord-ouest du Pérou à la Patagonie. Moins de 10% du potentiel électrique connu des Andes avait été utilisé jusqu’au milieu des années 1960.

Les hautes terres brésiliennes ont un potentiel hydroélectrique beaucoup plus élevé que la région andine et ses possibilités d’exploitation sont plus grandes en raison de l’existence de plusieurs grands fleuves à marges élevées et de l’apparition de grandes différences formant d’énormes cataractes, comme celles de Paulo Afonso, Iguaçu et autres. Le système du fleuve Amazone compte environ 13 000 km de voies navigables, mais ses possibilités d’utilisation hydroélectrique sont encore inconnues.

La majeure partie de l’énergie du continent est générée par des centrales hydroélectriques , mais il existe également une part importante d’ énergie thermoélectrique et éolienne . Le Brésil et l’Argentine sont les seuls pays d’Amérique du Sud qui produisent de l’énergie nucléaire , chacun avec deux centrales nucléaires . En 1991, ces pays ont signé un accord pacifique de coopération nucléaire.

Vue panoramique sur le barrage d’ Itaipu , le deuxième plus grand du monde en production d’énergie. Énergie éolienne à Parnaíba . Centrale nucléaire d’Angra à Angra dos Reis , Rio de Janeiro Complexe solaire de Pirapora, le plus grand du Brésil et d’Amérique latine avec une capacité de 321 MW.

Le gouvernement brésilien a entrepris un programme ambitieux pour réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole importé. Les importations représentaient auparavant plus de 70 % des besoins pétroliers du pays, mais le Brésil est devenu autosuffisant en pétrole en 2006-2007. Le Brésil était le 10e producteur mondial de pétrole en 2019, avec 2,8 millions de barils/jour. La production parvient à répondre à la demande du pays. ^[172] Début 2020, dans la production de pétrole et de gaz naturel , le pays a dépassé les 4 millions de barils équivalent pétrole par jour, pour la première fois. En janvier de cette année, 3,168 millions de barils de pétrole par jour et 138,753 millions de mètres cubes de gaz naturel ont été extraits. ^[174]

Le Brésil est l’un des principaux producteurs mondiaux d’ énergie hydroélectrique . En 2019, le Brésil comptait 217 centrales hydroélectriques en exploitation, avec une capacité installée de 98 581 MW, soit 60,16 % de la production d’énergie du pays. ^[191] Dans la production totale d’électricité, en 2019, le Brésil a atteint 170 000 mégawatts de capacité installée, dont plus de 75 % proviennent de sources renouvelables (la majorité, hydroélectrique). ^{[192] [193]}

En 2013, la Région du Sud-Est utilisait environ 50% de la charge du Système National Intégré (SIN), étant la principale région consommatrice d’énergie du pays. La capacité de production d’électricité installée de la région totalisait près de 42 500 MW, ce qui représentait environ un tiers de la capacité de production du Brésil. La production hydroélectrique représentait 58 % de la puissance installée de la région, les 42 % restants correspondant essentiellement à la production thermoélectrique. São Paulo représentait 40 % de cette capacité ; Minas Gerais d’environ 25%; Rio de Janeiro de 13,3 % ; et Espírito Santo représentait le reste. La Région Sud est propriétaire du barrage d’ Itaipu , qui fut la plus grande centrale hydroélectrique du monde pendant plusieurs années, jusqu’à l’inauguration du barrage des Trois Gorges .en Chine. Elle demeure la deuxième plus grande centrale hydroélectrique en activité au monde. Le Brésil est copropriétaire de l’usine d’Itaipu avecParaguay : le barrage est situé sur le fleuve Paraná , situé à la frontière entre les pays. Il dispose d’une capacité de production installée de 14 GW pour 20 groupes électrogènes de 700 MW chacun. La région nord possède de grandes centrales hydroélectriques, telles que le barrage de Belo Monte et le barrage de Tucuruí , qui produisent une grande partie de l’énergie nationale. Le potentiel hydroélectrique du Brésil n’étant pas encore pleinement exploité, le pays a encore la capacité de construire plusieurs centrales d’énergie renouvelable sur son territoire. ^{[194] [195]}

En janvier 2022, ^[ref]selon l’ONS, la capacité totale installée d’ énergie éolienne était de 21 GW, avec un facteur de capacité moyen de 58 %. ^{[196] [197]} Alors que la moyenne mondiale des facteurs de capacité de production éolienne est de 24,7 %, il existe des zones dans le nord du Brésil, en particulier dans l’État de Bahia, où certains parcs éoliens enregistrent des facteurs de capacité moyens supérieurs à 60 % ; ^{[198] [199]} le facteur de capacité moyen dans la région du nord- est est de 45 % sur la côte et de 49 % à l’intérieur. ^[200] En 2019, l’énergie éolienne représentait 9% de l’énergie produite dans le pays. ^[201]En 2019, on estimait que le pays avait un potentiel de production d’énergie éolienne estimé à environ 522 GW (ceci, uniquement à terre), suffisamment d’énergie pour répondre à trois fois la demande actuelle du pays. ^{[202] [203]} En 2020, le Brésil était le 8e pays au monde en termes de puissance éolienne installée (17,2 GW). ^[204]

L’énergie nucléaire représente environ 4 % de l’électricité du Brésil. ^[205] Le monopole de la production d’énergie nucléaire appartient à Eletronuclear (Eletrobrás Eletronuclear S/A) , filiale à 100 % d’ Eletrobrás . L’énergie nucléaire est produite par deux réacteurs à Angra . Il est situé à la Centrale Nucléaire Almirante Álvaro Alberto (CNAAA) sur la Praia de Itaorna à Angra dos Reis , Rio de Janeiro . Il se compose de deux réacteurs à eau sous pression, Angra I, d’une capacité de 657 MW, raccordé au réseau électrique en 1982, et Angra II, d’une capacité de 1 350 MW, raccordé en 2000. Un troisième réacteur, Angra III, d’une puissance projetée de 1 350 MW, est prévu pour Être terminé. ^[206]

En mars 2022, ^[ref]selon l’ONS, la capacité totale installée de l’énergie solaire photovoltaïque était de 14 GW, avec un facteur de capacité moyen de 23 %. ^{[207] [208]} Certains des États brésiliens les plus irradiés sont MG (“Minas Gerais”), BA (“Bahia”) et GO (Goiás), qui ont en effet des records mondiaux de niveau d’ irradiation . ^{[209] [199] [210]} En 2019, l’énergie solaire représentait 1,27 % de l’énergie produite dans le pays. ^[201] En 2020, le Brésil était le 14e pays au monde en termes de puissance solaire installée (7,8 GW). ^[204]

En 2020, le Brésil était le 2e pays au monde dans la production d’énergie par la biomasse (production d’énergie à partir de biocarburants solides et de déchets renouvelables), avec 15,2 GW installés. ^[211]

Après le Brésil, la Colombie est le pays d’Amérique du Sud qui se démarque le plus dans la production d’énergie. En 2020, le pays était le 20e plus grand producteur de pétrole au monde et en 2015, il était le 19e plus grand exportateur. En gaz naturel, le pays était, en 2015, le 40e producteur mondial. Le principal atout de la Colombie est le charbon, où le pays était, en 2018, le 12e producteur mondial et le 5e exportateur mondial. Dans les énergies renouvelables, en 2020, le pays se classait au 45ème rang mondial en termes d’énergie éolienne installée (0,5 GW), au 76ème rang mondial en termes d’énergie solaire installée (0,1 GW) et au 20ème rang mondial en termes d’énergie hydroélectrique installée. (12,6 GW). Venezuela, qui était l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde (environ 2,5 millions de barils/jour en 2015) et l’un des plus gros exportateurs, en raison de ses problèmes politiques, a vu sa production drastiquement réduite ces dernières années : en 2016, elle est tombée à 2,2 millions, en 2017 à 2 millions, en 2018 à 1,4 million et en 2019 à 877 000, atteignant seulement 300 000 barils/jour à un moment donné. Le pays se distingue également dans l’hydroélectricité, où il était le 14e pays au monde en termes de capacité installée en 2020 (16,5 GW). Argentineétait, en 2017, le 18e plus grand producteur au monde et le plus grand producteur d’Amérique latine de gaz naturel, en plus d’être le 28e plus grand producteur de pétrole ; bien que le pays possède le champ de Vaca Muerta, qui détient près de 16 milliards de barils d’huile de schiste techniquement récupérable, et est le deuxième plus grand gisement de gaz naturel de schiste au monde, le pays n’a pas la capacité d’exploiter le gisement : il faut du capital, une technologie et des connaissances qui ne peuvent provenir que des sociétés énergétiques offshore, qui considèrent l’Argentine et ses politiques économiques erratiques avec une méfiance considérable, ne voulant pas investir dans le pays. Dans les énergies renouvelables, en 2020, le pays se classait au 27ème rang mondial en termes d’énergie éolienne installée (2,6 GW), au 42ème rang mondial en termes d’énergie solaire installée (0. 7 GW) et 21e au monde en termes de puissance hydroélectrique installée (11,3 GW). Le pays a un grand potentiel futur pour la production d’énergie éolienne dans la région de la Patagonie.Le Chili , bien qu’actuellement pas un grand producteur d’énergie, a un grand potentiel futur pour la production d’énergie solaire dans la région du désert d’Atacama. Le Paraguay se distingue aujourd’hui dans la production hydroélectrique grâce à la centrale électrique d’Itaipu. La Bolivie se distingue dans la production de gaz naturel, où elle était la 31e au monde en 2015. L’Équateur , parce qu’il consomme peu d’énergie, fait partie de l’OPEP et était le 27e producteur de pétrole au monde en 2020, étant le 22e premier exportateur en 2014. ^{[212] [213] [214] [175] [204]}

Le transport

Rodovia dos Bandeirantes , Brésil Ruta 9 / 14, à Zarate , Argentine Pont Rio-Niterói Rio de Janeiro International Airport Port of Itajaí, Santa Catarina, Brazil Stretch of the Pan-American Highway in Argentina General Rafael Urdaneta Bridge in Venezuela The Port of Callao in Lima The La Paz cable car system in Bolivia is home to both the longest and highest urban cable car network in the world

Transport in South America is basically carried out using the road mode, the most developed in the region. There is also a considerable infrastructure of ports and airports. The railway and fluvial sector, although it has potential, is usually treated in a secondary way.

Brazil has more than 1.7 million km of roads, of which 215,000 km are paved, and about 14,000 km are divided highways. The two most important highways in the country are BR-101 and BR-116.^[215] Argentina has more than 600,000 km of roads, of which about 70,000 km are paved, and about 2,500 km are divided highways. The three most important highways in the country are Route 9, Route 7 and Route 14.^[215] Colombia has about 210,000 km of roads, and about 2,300 km are divided highways.^[216] Chile has about 82,000 km of roads, 20,000 km of which are paved, and about 2,000 km are divided highways. The most important highway in the country is the Route 5 (Pan-American Highway)^[217] These 4 countries are the ones with the best road infrastructure and with the largest number of double-lane highways.

Due to the Andes Mountains, Amazon River and Amazon Forest, there have always been difficulties in implementing transcontinental or bioceanic highways. Practically the only route that existed was the one that connected Brazil to Buenos Aires, in Argentina and later to Santiago, in Chile. However, in recent years, with the combined effort of countries, new routes have started to emerge, such as Brazil-Peru (Interoceanic Highway), and a new highway between Brazil, Paraguay, northern Argentina and northern Chile (Bioceanic Corridor).

There are more than 2,000 airports in Brazil. The country has the second largest number of airports in the world, behind only the United States. São Paulo International Airport, located in the Metropolitan Region of São Paulo, is the largest and busiest in the country – the airport connects São Paulo to practically all major cities around the world. Brazil has 44 international airports, such as those in Rio de Janeiro, Brasília, Belo Horizonte, Porto Alegre, Florianópolis, Cuiabá, Salvador, Recife, Fortaleza, Belém and Manaus, among others. Argentina has important international airports such as Buenos Aires, Cordoba, Bariloche, Mendoza, Salta, Puerto Iguazú, Neuquén and Usuhaia, among others. Chile has important international airports such as Santiago, Antofagasta, Puerto Montt, Punta Arenas and Iquique, among others. Colombia has important international airports such as Bogotá, Medellín, Cartagena, Cali and Barranquilla, among others. Other important airports are those in the capitals of Uruguay (Montevideo), Paraguay (Asunción), Peru (Lima), Bolivia (La Paz) and Ecuador (Quito). The 10 busiest airports in South America in 2017 were: São Paulo-Guarulhos (Brazil), Bogotá (Colombia), São Paulo-Congonhas (Brazil), Santiago (Chile), Lima (Peru), Brasília (Brazil), Rio de Janeiro (Brazil), Buenos Aires-Aeroparque (Argentina), Buenos Aires-Ezeiza (Argentina), and Minas Gerais (Brazil).^[218]

About ports, Brazil has some of the busiest ports in South America, such as Port of Santos, Port of Rio de Janeiro, Port of Paranaguá, Port of Itajaí, Port of Rio Grande, Port of São Francisco do Sul and Suape Port. Argentina has ports such as Port of Buenos Aires and Port of Rosario. Chile has important ports in Valparaíso, Caldera, Mejillones, Antofagasta, Iquique, Arica and Puerto Montt. Colombia has important ports such as Buenaventura, Cartagena Container Terminal and Puerto Bolivar. Peru has important ports in Callao, Ilo and Matarani. The 15 busiest ports in South America are: Port of Santos (Brazil), Port of Bahia de Cartagena (Colombia), Callao (Peru), Guayaquil (Ecuador), Buenos Aires (Argentina), San Antonio (Chile), Buenaventura (Colombia), Itajaí (Brazil), Valparaíso (Chile), Montevideo (Uruguay), Paranaguá (Brazil), Rio Grande (Brazil), São Francisco do Sul (Brazil), Manaus (Brazil) and Coronel (Chile).^[219]

The Brazilian railway network has an extension of about 30,000 kilometers. It’s basically used for transporting ores.^[220] The Argentine rail network, with 47,000 km of tracks, was one of the largest in the world and continues to be the most extensive in Latin America. It came to have about 100,000 km of rails, but the lifting of tracks and the emphasis placed on motor transport gradually reduced it. It has four different trails and international connections with Paraguay, Bolivia, Chile, Brazil and Uruguay. Chile has almost 7,000 km of railways, with connections to Argentina, Bolivia and Peru. Colombia has only about 3,500 km of railways.^[221]

Among the main Brazilian waterways, two stand out: Hidrovia Tietê-Paraná (which has a length of 2,400 km, 1,600 on the Paraná River and 800 km on the Tietê River, draining agricultural production from the states of Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Goiás and part of Rondônia, Tocantins and Minas Gerais) and Hidrovia do Solimões-Amazonas (it has two sections: Solimões, which extends from Tabatinga to Manaus, with approximately 1600 km, and Amazonas, which extends from Manaus to Belém, with 1650 km. Almost entirely passenger transport from the Amazon plain is done by this waterway, in addition to practically all cargo transportation that is directed to the major regional centers of Belém and Manaus). In Brazil, this transport is still underutilized: the most important waterway stretches, from an economic point of view, are found in the Southeast and South of the country. Its full use still depends on the construction of locks, major dredging works and, mainly, of ports that allow intermodal integration. In Argentina, the waterway network is made up of the La Plata, Paraná, Paraguay and Uruguay rivers. The main river ports are Zárate and Campana. The port of Buenos Aires is historically the first in individual importance, but the area known as Up-River, which stretches along 67 km of the Santa Fé portion of the Paraná River, brings together 17 ports that concentrate 50% of the total exports of the country.

Only two railroads are continental: the Transandina, which connects Buenos Aires, in Argentina to Valparaíso, in Chile, and the Brazil–Bolivia Railroad, which makes it the connection between the port of Santos in Brazil and the city of Santa Cruz de la Sierra, in Bolivia. In addition, there is the Pan-American Highway, which crosses Argentina and the Andean countries from north to south, although some stretches are unfinished.^[222]

Two areas of greater density occur in the railway sector: the platinum network, which develops around the Platine region, largely belonging to Argentina, with more than 45,000 km in length; And the Southeast Brazil network, which mainly serves the state of São Paulo, state of Rio de Janeiro and Minas Gerais. Brazil and Argentina also stand out in the road sector. In addition to the modern roads that extend through northern Argentina and south-east and south of Brazil, a vast road complex aims to link Brasília, the federal capital, to the South, Southeast, Northeast and Northern regions of Brazil.

South America has one of the largest bays of navigable inland waterways in the world, represented mainly by the Amazon basin, the Platine basin, the São Francisco and the Orinoco basins, Brazil having about 54,000 km navigable, while Argentina has 6,500 km and Venezuela, 1,200 km.

The two main merchant fleets also belong to Brazil and Argentina. The following are those of Chile, Venezuela, Peru and Colombia. The largest ports in commercial movement are those of Buenos Aires, Santos, Rio de Janeiro, Bahía Blanca, Rosario, Valparaíso, Recife, Salvador, Montevideo, Paranaguá, Rio Grande, Fortaleza, Belém and Maracaibo.

In South America, commercial aviation has a magnificent expansion field, which has one of the largest traffic density lines in the world, Rio de Janeiro–São Paulo, and large airports, such as Congonhas, São Paulo–Guarulhos International and Viracopos (São Paulo), Rio de Janeiro International and Santos Dumont (Rio de Janeiro), El Dorado (Bogotá), Ezeiza (Buenos Aires), Tancredo Neves International Airport (Belo Horizonte), Curitiba International Airport (Curitiba), Brasilia, Caracas, Montevideo, Lima, Viru Viru International Airport (Santa Cruz de la Sierra), Recife, Salvador, Salgado Filho International Airport (Porto Alegre), Fortaleza, Manaus and Belém.

The main public transport in major cities is the bus. Many cities also have a diverse system of metro and subway trains, the first of which was the Buenos Aires subte, opened 1913.^[223] The Santiago subway^[224] is the largest network in South America, with 103 km, while the São Paulo subway is the largest in transportation, with more than 4.6 million passengers per day^[225] and was voted the best in the Americas. Rio de Janeiro installed the first railroad of the continent in 1854. Today the city has a vast and diversified system of metropolitan trains, integrated with buses and subway. Recently it was also inaugurated in the city a Light Rail System called VLT, a small electrical trams at low speed, while São Paulo inaugurated its monorail, the first of South America.^{[citation needed]} In Brazil, an express bus system called Bus Rapid Transit (BRT), which operates in several cities, has also been developed. Mi Teleférico, also known as Teleférico La Paz–El Alto (La Paz–El Alto Cable Car), is an aerial cable car urban transit system serving the La Paz–El Alto metropolitan area in Bolivia.

See also

• South America portal
• Geography portal

• Flags of South America
• List of World Heritage Sites in South America
• Outline of South America – Hierarchical outline list of articles related to South America
• South American Games

Notes

1. ^ Sometimes included. Depending on the definition of North America-South America boundary, Panama could be classified as a transcontinental country.
2. ^ ^{a b c d} Occasionally included. Physiographically a part of South America, but geopolitically a part of North America.
3. ^ Occasionally included. An isolated volcanic island near the boundary between the African Plate and the Antarctic Plate, Bouvet Island is biogeographically and geologically associated with Antarctica. Despite being closer to Antarctica and Africa geographically, the United Nations geoscheme has included Bouvet Island in South America instead.
4. ^ Geologically, South Georgia Island and the southernmost portion of mainland South America are both on the Scotia Plate while the South Sandwich Islands is on the nearby Sandwich Plate. Biogeographically and hydrologically, South Georgia and the South Sandwich Islands is associated with Antarctica. The United Nations geoscheme has included the disputed territory in South America.
5. ^ Occasionally included. An isolated volcanic island on the South American Plate, Ascension Island is geologically a part of South America, but geopolitically a part of Africa.
6. ^ Except Bouvet Island, which has occasionally been included as a part of South America.
7. ^ Both administered as British Overseas Territories under The Crown, claimed by Argentina.
8. ^ An overseas department and region of France.
9. ^ La Paz is the administrative capital of Bolivia; Sucre is the constitutional and judicial capital of Bolivia.
10. ^ Bouvet Island is commonly associated with Antarctica (due to proximity), but the United Nations geoscheme has included the territory in South America instead.^[61]
11. ^ Includes Easter Island in the Pacific Ocean, a Chilean territory frequently reckoned in Oceania. Santiago is the administrative capital of Chile; Valparaíso is the site of legislative meetings.
12. ^ South Georgia and the South Sandwich Islands in the South Atlantic Ocean has no permanent population, only hosting a periodic contingent of about 100 researchers and visitors.

• ^ Continent model: In some parts of the world, for example, Latin America, Latin Europe, and Iran, South America is viewed as a subcontinent of the Americas (a single continent named America).^[226] In most of the countries with English as an official language, however, it is considered a continent; see Americas (terminology).

References

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23. ^ Hull, Frank M. (1937). A Check List of the Syrphidae of Oceania (PDF). Department of Biology, University of Missouri. Retrieved 17 January 2022. Oceania is primarily considered as the restricted region treated in this paper, but for comparative purposes, in the table only, it is also considered in a broad sense as including New Guinea, Australia, New Caledonia, New Zealand, the Antipodes, and Galapagos.
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Sources

• “South America”. The Columbia Gazetteer of the World Online. 2005. New York: Columbia University Press.
• Latin American Network Information Database
• Holsti, Kalevi J. (1996). The State, War and the State of War. Cambridge Studies in International Relations.

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