Ski de fond

Le ski de fond est une forme de ski où les skieurs comptent sur leur propre locomotion pour se déplacer sur un terrain enneigé, plutôt que d’utiliser des remontées mécaniques ou d’autres formes d’assistance. Le ski de fond est largement pratiqué comme activité sportive et récréative ; cependant, certains l’utilisent encore comme moyen de transport. Les variantes du ski de fond sont adaptées à une gamme de terrains allant de terrains non améliorés, parfois montagneux, à des parcours damés spécialement conçus pour le sport.

Ski de fond

Les skieurs de fond dans l’ouest de la Norvège.
Surnoms	Ski de fond, ski de fond, ski nordique
Les caractéristiques
Taper	Sports d’hiver en plein air
Équipement	Skis , bâtons , bottes , fixations

Le ski de fond moderne est similaire à la forme originale du ski, à partir de laquelle toutes les disciplines de ski ont évolué, y compris le ski alpin , le saut à ski et le télémark . Les skieurs se propulsent soit en marchant vers l’avant (style classique) soit d’un côté à l’autre dans un mouvement de patinage (ski de patin), aidés par les bras poussant sur les Bâtons de ski contre la neige. Elle est pratiquée dans les régions aux paysages enneigés, notamment en Europe , au Canada , en Russie , aux États-Unis , en Australie ^[1] et en Nouvelle-Zélande . ^[2] Le ski de fond de compétition est l’un desSports de ski nordique . Le ski de fond et le tir à la carabine sont les deux composantes du biathlon . La course d’orientation à ski est une forme de ski de fond, qui comprend la navigation sur carte le long des sentiers et des pistes enneigées. ^{[3] [4]}

Histoire

Chasseur sami utilisant des skis de longueur inégale – courts pour la traction, longs pour la glisse – et un seul bâton. Les deux ont été employés jusqu’à c. 1900 . (gravure sur bois de 1673)

Le mot ski vient du mot vieux norrois skíð qui signifie bâton de bois. ^[5] Le ski a commencé comme une technique pour voyager à travers le pays sur la neige à skis, commençant il y a près de cinq millénaires avec des débuts en Scandinavie . Il peut avoir été pratiqué dès 600 avant notre ère à Daxing’anling , dans ce qui est aujourd’hui la Chine . ^[6] Les premières preuves historiques incluent la description de Procopius (autour de CE 550) du peuple Sami comme skrithiphinoi traduit par “ski running samis”. ^[7]Birkely soutient que le peuple sami pratique le ski depuis plus de 6000 ans, comme en témoigne le très ancien mot sami čuoigat pour le ski. ^[8] La saga 950 CE d’ Egil Skallagrimsson décrit la pratique du roi Haakon le Bon d’envoyer ses collecteurs d’impôts sur des skis. ^[9] La loi Gulating (1274) a déclaré que “Aucun orignal ne doit être dérangé par les skieurs sur un terrain privé.” ^[7] Le ski de fond a évolué d’un moyen de transport utilitaire à une activité récréative et sportive mondiale, qui s’est diversifiée dans d’autres formes de ski à partir du milieu des années 1800. ^[dix]

Les premiers skieurs utilisaient un long bâton ou une lance en plus des skis. La première représentation d’un skieur avec deux Bâtons de ski date de 1741. ^[11] Les skis traditionnels, utilisés pour les déplacements sur neige en Norvège et ailleurs dans les années 1800, comprenaient souvent un ski court avec une surface de traction en fourrure naturelle , l’ andor , et un ski long. pour la glisse, le langski – l’ un étant jusqu’à 100 cm (39 po) plus long que l’autre – permettant aux skieurs de se propulser avec un mouvement de scooter. Cette combinaison a une longue histoire parmi le peuple Sami . Des skis jusqu’à 280 cm ont été produits en Finlande, et le ski le plus long enregistré en Norvège mesure 373 cm. ^[12]

Le transport

Patrouille militaire allemande de la Reichswehr à skis s’entraînant dans les Monts des Géants , janvier 1932.

La guerre à ski , l’utilisation de troupes équipées de skis dans la guerre , est enregistrée pour la première fois par l’ historien danois Saxo Grammaticus au 13ème siècle. Ces troupes auraient pu couvrir des distances comparables à celles de la cavalerie légère . ^[13] La garnison de Trondheim a utilisé des skis au moins à partir de 1675, et l’armée dano-norvégienne comprenait des bataillons de ski spécialisés à partir de 1747 – les détails des exercices de ski militaires de 1767 sont enregistrés. ^[14] Des skis ont été utilisés dans des exercices militaires en 1747. ^[15] En 1799, le voyageur français Jacques de la Tocnaye a enregistré sa visite en Norvège dans son journal de voyage : ^[16]Les immigrants norvégiens ont utilisé des skis (“raquettes norvégiennes”) dans le Midwest américain à partir de 1836 environ. L’immigrant norvégien ” Snowshoe Thompson ” a transporté du courrier à ski à travers la Sierra Nevada entre la Californie et le Nevada à partir de 1856. ^[7] En 1888, l’explorateur norvégien Fridtjof Nansen et son équipe a traversé la calotte glaciaire du Groenland à skis. Les travailleurs norvégiens de la ligne ferroviaire Buenos Aires – Valparaiso ont introduit le ski en Amérique du Sud vers 1890. ^[7] En 1910 , Roald Amundsen a utilisé des skis lors de son expédition au pôle Sud . En 1902, le consul de Norvège à Kobe importa du matériel de ski et introduisit le ski aux Japonais ., motivé par la mort de soldats japonais lors d’une tempête de neige. ^[7] À partir de 1919, Vladimir Lénine a contribué à populariser l’activité en Union soviétique. ^[17]

sport

Michal Malák fait du skate-ski lors d’une qualification pour le Tour de Ski , 2007.

Les régiments norvégiens de ski organisaient au XVIIIe siècle des compétitions militaires de ski, divisées en quatre classes : tir sur cible en skiant à « vitesse maximale », course de descente dans les arbres, course de descente sur de grandes pentes sans chute, et « course longue » sur « plat ». sol”. ^[14] Un premier enregistrement d’une compétition de ski publique s’est produit à Tromsø , 1843. En norvégien, langrenn fait référence au “ski de compétition où le but est de parcourir une distance spécifique sur des pistes damées dans les plus brefs délais”. En Norvège, les compétitions de ski de randonnée ( norvégien : turrenn ) sont des compétitions de ski de fond longue distance ouvertes au public, la compétition se déroule généralement dans des intervalles d’âge.

Une nouvelle technique, le skate ski , a été expérimentée au début du XXe siècle, mais n’a été largement adoptée que dans les années 1980. Johan Grøttumsbråten a utilisé la technique du patinage au Championnat du monde de 1931 à Oberhof, l’une des premières utilisations enregistrées du patinage en ski de fond de compétition. ^[18] Cette technique a ensuite été utilisée dans la course d’orientation à ski dans les années 1960 sur des routes et d’autres surfaces fermes. Il s’est généralisé au cours des années 1980 après le succès de Bill Koch ( États-Unis ) en 1982. Les championnats de ski de fond ont attiré davantage l’attention sur le style de patinage. Le skieur norvégien Ove Aunlia commencé à utiliser la technique en 1984, quand il a trouvé qu’elle était beaucoup plus rapide que le style classique. ^[19] Le skieur finlandais, Pauli Siitonen , a développé une variante unilatérale du style dans les années 1970, laissant un ski dans la piste tout en patinant sur le côté avec l’autre pendant les épreuves d’endurance ; ^[20] cela est devenu connu comme le ” patin de marathon “. ^[21]

Terminologie

Voyageurs de l’Arctique, Fridtjov Nansen et Hjalmar Johansen au camp de Frederick Jackson sur l’île Northbrook en 1896.

Le mot ski vient du mot vieux norrois skíð qui signifie “bois fendu”, “bâton de bois” ou “ski”. ^[22] La langue norvégienne n’utilise pas d’équivalent de forme verbale dans le discours idiomatique, contrairement à l’anglais “to ski”. ^{[23] [24]} En norvégien moderne , une variété de termes font référence au ski de fond, notamment : ^{[25] [26] [27]}

• gå på ski (littéralement “marcher sur des skis”) – un terme général pour le ski autopropulsé
• turgåing på ski (littéralement «randonnée à skis») – fait référence au ski de randonnée en tant que loisir
• langrenn (littéralement “longue compétition”) – fait référence aux courses de ski de fond

En revanche, le ski alpin est appelé stå på ski (littéralement “debout sur des skis”).

Fridtjov Nansen , décrit la traversée du Groenland comme På ski over Grønland , littéralement “Sur des skis à travers le Groenland”, ^[28] tandis que l’édition anglaise du rapport était intitulée The first crossing of Greenland . Nansen a qualifié l’activité consistant à traverser la neige à skis de norvégien : skilöbning (il a également utilisé le terme dans la traduction anglaise), qui peut être traduit par ski running . Nansen a utilisé le skilöbning, concernant toutes les formes de ski, mais a noté que le saut à ski est un sport purement compétitif et non réservé aux amateurs. Il a en outre noté que dans certaines compétitions, le skieur “est également tenu de montrer son habileté à tourner son ski d’un côté ou de l’autre dans des marques données” à pleine vitesse sur une pente raide. Nansen considérait ces formes (c’est-à-dire le saut et le slalom) comme des «arts spéciaux» et croyait que la branche la plus importante du ski était de voyager «de manière ordinaire à travers le pays». ^[29] En Allemagne, le rapport de Nansen sur le Groenland a été publié sous le titre Auf Schneeschuhen durch Grönland (littéralement “En raquettes à travers le Groenland”). ^[30] Le terme allemand, Schneeschuh , a été supplanté par le mot norvégien emprunté, Ski, à la fin du XIXe siècle. ^[31] L’encyclopédie norvégienne des sports utilise aussi le terme, skiløping , (littéralement « course de ski ») pour toutes les formes de ski. ^[3] Vers 1900, le mot Skilaufen était utilisé en allemand dans le même sens que le norvégien : skiløping . ^[31]

des loisirs

Ski de randonnée en terrain non tracé.

Le ski de fond récréatif comprend le ski de randonnée et le ski sur piste damée, généralement dans les stations ou dans les parcs. Il s’agit d’une forme de loisirs accessible aux personnes ayant une déficience visuelle et motrice . Une forme de loisirs connexe est le skijoring avec des chiens, un sport d’hiver où un skieur de fond est assisté par un ou plusieurs chiens.

Ski de randonnée

Le ski de randonnée se pratique hors pistes et en dehors des Stations de ski . Les visites peuvent s’étendre sur plusieurs jours. En règle générale, les skis , les fixations et les chaussures permettent une libre circulation du talon pour permettre un rythme de marche, comme pour les disciplines nordiques et contrairement au ski alpin . ^[32] Le sous-genre ski alpinisme du ski de randonnée implique la navigation indépendante et la recherche d’itinéraire à travers un terrain d’ avalanche potentiel et nécessite souvent une familiarité avec la météorologie ainsi que des compétences en ski. Le ski de randonnée peut être plus rapide et plus facile que la randonnée estivalesur certains terrains, permettant des traversées et des ascensions qui seraient plus difficiles en été. Les skis peuvent également être utilisés pour accéder aux voies d’escalade alpines de l’arrière-pays lorsque la neige est hors de la voie technique, mais couvre toujours le sentier de randonnée. Dans certains pays, des organisations entretiennent un réseau de refuges à l’usage des skieurs de fond en hiver. Par exemple, la Norwegian Trekking Association gère plus de 400 cabanes s’étendant sur des milliers de kilomètres de sentiers que les randonneurs peuvent emprunter en été et les skieurs en hiver. ^{[33] [34]}

Ski sur piste damée

Pistes de ski damées pour le ski de fond en Thuringe , tracées pour le ski classique sur les côtés et damées pour le Ski de skating au centre.

Le ski sur piste damée se produit dans des installations telles que Nordmarka (Oslo), la station de ski de fond Royal Gorge et le parc de la Gatineau au Québec, où les pistes sont tracées et damées pour le ski classique et le skating. Un tel toilettage et tracé de piste (pour la technique classique) nécessite un équipement et des techniques spécialisées qui s’adaptent à l’état de la neige. La préparation des sentiers utilise des motoneiges qui tractent des dispositifs de compactage de la neige, de texturation et de traçage. Les dameuses doivent adapter ces équipements à l’état de la neige : structure cristalline, température, degré de compactage, taux d’humidité, etc. en densité pour la neige glacée ou compactée. Les installations de ski de fond peuvent intégrer une conception de parcours conforme à l’ homologationdes normes pour des organisations telles que le Comité international olympique, la Fédération internationale de ski ou des normes nationales. Les normes traitent des distances de parcours, du degré de difficulté avec des maximums de dénivelé et d’inclinaison, à la fois en montée et en descente, ainsi que d’autres facteurs. ^[35] Certaines installations ont un éclairage nocturne sur des sentiers sélectionnés – appelés lysløype (sentiers de lumière) en norvégien et Elljusspår (sentiers de lumière électrique) en suédois. Le premier lysløype a ouvert en 1946 à Nordmarka et à Byåsen ( Trondheim ). ^[36]

Concours

La compétition de ski de fond englobe une variété de formats de courses sur des parcours de longueurs variables selon les règles sanctionnées par la Fédération internationale de ski (FIS) et par des organisations nationales, telles que la US Ski and Snowboard Association ^[37] et Cross Country Ski Canada. . ^[38] Il englobe également les épreuves de Marathon de ski de fond , sanctionnées par la Fédération de ski Worldloppet , les épreuves d’orientation de ski de fond , sanctionnées par la Fédération internationale de course d’orientation , et le ski de fond paralympique, sanctionné par le Comité international paralympique .

Compétition sanctionnée par la FIS

La Suédoise Anna Haag avec une technique classique dans la course classique féminine de 10 km aux Championnats du monde de ski nordique FIS 2011 à Oslo, en Norvège.

Les Championnats du monde de ski nordique FIS ont été organisés en nombre et types d’épreuves variés depuis 1925 pour les hommes et depuis 1954 pour les femmes. De 1924 à 1939, les championnats du monde ont eu lieu chaque année, y compris les Jeux olympiques d’hiver . Après la Seconde Guerre mondiale, les championnats du monde ont eu lieu tous les quatre ans de 1950 à 1982. Depuis 1985, les championnats du monde ont lieu les années impaires. ^[39] Les compétitions notables de ski de fond incluent les Jeux olympiques d’hiver, les championnats du monde de ski nordique FIS et les événements de la Coupe du monde FIS (y compris le Holmenkollen ).

Autre compétition sanctionnée

Les marathons de ski de fond – courses avec des distances supérieures à 40 kilomètres – ont deux séries de coupes, les Ski Classics , qui ont débuté en 2011, ^[40] et la Worldloppet . ^[41] Les skieurs participent à des épreuves de style classique ou libre (patinage), selon les règles de la course. Parmi les marathons de ski notables , citons le Vasaloppet en Suède , le Birkebeineren en Norvège, le Engadin Skimarathon en Suisse , le Birkebeiner américain , le Tour d’Anchorage à Anchorage , en Alaska , et leBoreal Loppet , tenue à Forestville, Québec , Canada . ^[41]

Le biathlon allie ski de fond et tir à la carabine . En fonction de la performance de tir, une distance ou un temps supplémentaire est ajouté à la distance / temps de course total du concurrent. Pour chaque tour de tir, le biathlète doit toucher cinq cibles ; le skieur reçoit une pénalité pour chaque cible manquée, qui varie selon les règles de la compétition. ^[42]

La course d’orientation à ski est une forme de compétition de ski de fond qui nécessite de Naviguer dans un paysage, en faisant des choix d’itinéraire optimaux à des vitesses de course. Des cartes d’orientation standard sont utilisées, mais avec une surimpression verte spéciale des sentiers et des pistes pour indiquer leur navigabilité dans la neige ; d’autres symboles indiquent si des routes sont enneigées ou dégagées. Un équipement standard de skate-ski est utilisé, ainsi qu’un porte-carte attaché à la poitrine. C’est l’une des quatre disciplines de course d’ orientation reconnues par la Fédération Internationale de Course d’Orientation . La force du haut du corps est particulièrement importante en raison des fréquents passages doubles le long des sentiers de neige étroits. ^[43]

La compétition paralympique de ski de fond est une adaptation du ski de fond pour les athlètes handicapés. Le ski de fond paralympique comprend des épreuves debout, des épreuves assises (pour les utilisateurs de fauteuils roulants) et des épreuves pour les athlètes malvoyants selon les règles du Comité international paralympique . Celles-ci sont divisées en plusieurs catégories pour les personnes qui manquent de membres, qui ont des amputations, qui sont aveugles ou qui ont tout autre handicap physique pour continuer leur sport. ^[44]

Techniques

Des skieurs effectuant des virages par paliers lors d’une descente lors d’une compétition de cross-country de la Coupe du monde FIS 2006 à Otepää, en Estonie . Vidéo de skieurs démontrant une variété de techniques.

Le ski de fond a deux techniques de propulsion de base, qui s’appliquent à différentes surfaces : le ski classique (neige non perturbée et neige tracée) et le Ski de skating (surfaces de neige fermes et lisses). La technique classique repose sur un fart ou une texture sur la semelle du ski sous le pied pour une traction sur la neige permettant au skieur de faire glisser l’autre ski vers l’avant dans la neige vierge ou chenillée. Avec la technique du patinage, un skieur glisse sur des skis alternés sur une surface de neige ferme à un angle l’un de l’autre d’une manière similaire au patinage sur glace. Les deux techniques utilisent des perches avec des paniers qui permettent aux bras de participer à la propulsion. Des équipements spécialisés sont adaptés à chaque technique et à chaque type de terrain. Une variété de virages sont utilisés lors de la descente. ^[45]

Les bâtons contribuent à la propulsion vers l’avant, soit simultanément (habituel pour la technique du patin), soit en séquence alternée (commune pour la technique classique comme la «foulée diagonale»). La double poussée est également utilisée avec la technique classique lorsqu’une vitesse plus élevée peut être atteinte sur des plats et de légères descentes que celle disponible dans la foulée diagonale, qui est favorisée pour obtenir une puissance plus élevée en montée. ^{[45] [46]}

Classique

Le style classique est souvent utilisé sur les sentiers préparés (pistes) qui ont des paires de rainures parallèles (pistes) taillées dans la neige. C’est aussi la technique la plus courante où aucune piste n’a été préparée. Avec cette technique, chaque ski est poussé vers l’avant à partir de l’autre ski stationnaire dans un mouvement de foulée et de glisse, en alternant pied à pied. Avec la variante « foulée diagonale », les bâtons sont plantés alternativement du côté opposé au pied qui avance ; avec la variante “kick-double-pole”, les poteaux sont plantés simultanément à chaque autre foulée. Parfois, surtout dans les descentes douces, la double poussée est le seul moyen de propulsion. ^[45]En montée, les techniques comprennent le “side step” pour les fortes pentes, déplaçant les skis perpendiculairement à la ligne de pente, le “herringbone” pour les pentes modérées, où le skieur fait des pas alternés avec les skis écartés vers l’extérieur, et, pour les pentes douces, le skieur utilise la technique diagonale avec des foulées plus courtes et une plus grande force du bras sur les bâtons. ^[45]

Ski de skating

Avec le ski de patin, le skieur assure la propulsion sur une surface de neige lisse et ferme en éloignant alternativement les skis les uns des autres selon un angle, d’une manière similaire au patinage sur glace . Le skate-ski implique généralement une utilisation coordonnée des bâtons et du haut du corps pour donner de l’élan, parfois avec une plante à double bâton à chaque fois que le ski est étendu sur un côté temporairement “dominant” (“V1”) ou avec une plante à double bâton à chaque fois le ski est allongé de part et d’autre (“V2”). Les skieurs gravissent des collines avec ces techniques en élargissant l’angle du “V” et en faisant des foulées plus fréquentes et plus courtes et en utilisant plus énergiquement les bâtons. ^[47] Une variante de la technique est le « marathon skate » ou « Siitonen step »,^{[21] [48]}

Se tourne

Les virages, utilisés en descente ou pour freiner, comprennent le chasse- neige (ou “virage en coin”), ^[49] le stem christie (ou “wedge christie”), ^[49] le virage parallèle et le virage Telemark . Le step turn est utilisé pour maintenir la vitesse lors des descentes ou hors piste sur les plats. ^{[50] [51]}

Équipement

Matériel de ski d’avant 1940 à Oslo : bâtons en bambou, skis en bois et fixations à câbles .

L’équipement comprend les skis, les bâtons, les bottes et les fixations ; ceux-ci varient selon :

• Technique, classique vs skate
• Terrain, qui peut varier des sentiers damés à la nature sauvage
• Niveau de performance, de l’utilisation récréative à la compétition au niveau élite ^[45]

des skis

Équipement de ski de fond pour le pas de patin (à gauche) et le ski de style classique (à droite). Les longueurs des skis et des bâtons sont différentes pour chacun. Les skis classiques ont une “zone d’adhérence” dans la zone sous la fixation.

Les skis utilisés en ski de fond sont plus légers et plus étroits que ceux utilisés en ski alpin . Les semelles de ski sont conçues pour offrir une surface de glisse et, pour les skis classiques, une zone d’adhérence sous le pied. La base de la surface de glisse est un matériau plastique conçu à la fois pour minimiser les frottements et, dans de nombreux cas, pour accepter les cires. ^[52] La cire de glisse peut être utilisée sur les talons et les pointes des skis classiques et sur toute la longueur des skis de patin. ^{[45] [53]}

Les types

Chaque type de ski est dimensionné et conçu différemment. La longueur affecte la maniabilité; le cambre affecte la pression sur la neige sous les pieds du skieur ; la coupe latérale affecte la facilité de virage; la largeur affecte le frottement vers l’avant ; la surface globale sur la neige affecte la capacité portante; et la géométrie de la pointe affecte la capacité de pénétrer dans la nouvelle neige ou de rester dans une piste. ^[54] Chacun des types de ski suivants a une combinaison différente de ces attributs :

• Skis classiques : Conçu pour le ski de piste. Pour les skieurs adultes (entre 155 cm/50 kg et 185 cm/75 kg), les longueurs recommandées sont comprises entre 180 et 210 centimètres (environ 115 % de la taille du skieur). La traction provient d’une “zone d’adhérence” sous le pied qui, lorsqu’elle supporte le poids du skieur, engage soit une surface d’adhérence texturée, soit une cire d’adhérence. En conséquence, ces skis sont classés comme « fartables » ou « sans fartage ». Les skis de loisirs sans fart demandent généralement peu d’attention et sont adaptés à une utilisation occasionnelle. Les skis fartables, s’ils sont préparés correctement, offrent une meilleure adhérence et une meilleure glisse. ^{[45] [55] [56]}

Lorsque le poids du skieur est réparti sur les deux skis, le cambre du ski diminue la pression de la zone d’accroche sur la neige et favorise l’appui sur la zone restante du ski, la « zone de glisse ». Un test de rigidité de carrossage est effectué avec un morceau de papier sous le pied du skieur, debout sur des skis sur une surface plane et dure – le papier doit être épinglé dans toute la zone d’adhérence du ski sur laquelle tout le poids du skieur est placé, mais glisser librement lorsque le poids du skieur repose également sur les deux skis. ^[4]

• Skis skating : Conçus pour skier sur des surfaces damées. Les longueurs recommandées sont comprises entre 170 et 200 centimètres (jusqu’à 110% de la taille du skieur) pour les skieurs adultes. Tout le bas de chaque ski de patin est une zone de glisse, préparée pour une glisse maximale. La traction vient du skieur qui s’éloigne du bord du ski précédent sur le ski suivant. ^[45]
• Skis rando : Conçu pour la pratique du ski de randonnée en neige naturelle. Les longueurs recommandées sont comprises entre 150 et 195 centimètres pour les skieurs adultes, selon la taille et le poids de l’utilisateur. Les skis de randonnée sont généralement plus lourds et plus larges que les skis classiques et de skate ; ils ont souvent des carres métalliques pour une meilleure adhérence sur neige dure ; et leur plus grande ligne de cotes aide à tailler les virages. ^{[12] [57] [58]}

La géométrie d’un ski de randonnée dépend de son objectif – les skis adaptés aux zones forestières où la poudre libre peut prédominer peuvent être plus courts et plus larges que ceux sélectionnés pour les zones ouvertes et exposées où la neige compactée peut prédominer. La ligne de cotes des skis Telemark favorise les virages en forêt et en terrain accidenté. La largeur et la courte longueur facilitent les virages dans la neige meuble et profonde. Les skis plus longs, plus étroits et plus rigides avec des arêtes vives sont adaptés à la neige compactée par le vent ou le gel-dégel. La conception des skis de randonnée peut représenter un compromis polyvalent entre ces différentes conditions de ski, en plus d’être acceptable pour une utilisation sur des pistes damées. L’adhérence peut provenir d’une zone d’adhérence texturée ou fartée, comme pour les skis classiques, ou des peaux de ski, qui sont appliqués sur la semelle du ski pour les ascensions longues et raides et ont des poils ou une texture mécanique qui empêche le glissement vers l’arrière. ^{[12] [58]} Surface de glisse

Les cires de glisse améliorent la vitesse de la surface de glisse et sont appliquées en les repassant sur le ski puis en polissant la semelle du ski. Trois classes de fart de glisse sont disponibles, en fonction du niveau de performance souhaité, des performances plus élevées venant à un coût plus élevé. Les cires de glisse à base d’hydrocarbures, à base de paraffine , sont courantes pour un usage récréatif. Les cires de course comprennent une combinaison de cires d’hydrocarbures fluorés et de superpositions de fluorocarbures. ^[59] Les fluorocarbures diminuent la tension superficielle et la surface de l’eau entre le ski et la neige, augmentant la vitesse et la glisse du ski dans des conditions spécifiques. Associés au fart ou appliqués ensuite sous forme de spray, de poudre ou de bloc, les fluorocarbures améliorent significativement la glisse du ski. ^[60]Depuis la saison de course 2021-2022, les produits fluorés sont interdits dans les compétitions sanctionnées par la FIS. ^[61]

Surface de traction

Les skis conçus pour la technique classique, aussi bien en piste qu’en neige vierge, s’appuient sur une zone d’adhérence, appelée “grip zone” ou “kick zone”, sous le pied. Cela provient soit a) d’une texture , telle que des ” écailles de poisson ” ou des peaux de mohair , ^[62] conçues pour glisser vers l’avant mais pas vers l’arrière, qui est intégrée dans la zone d’adhérence des skis sans fart, soit de dispositifs appliqués, par exemple des peaux d’escalade, ou b) à partir de cires d’adhérence . Les farts de grip sont classés selon leur dureté : les farts plus durs sont destinés aux neiges plus froides et plus récentes. Un mauvais choix de fart d’adhérence pour les conditions de neige rencontrées peut entraîner un patinage du ski (fart trop dur pour les conditions) ou un accrochage de la neige à la zone d’adhérence (fart trop mou pour les conditions).^[45] Les cires d’adhérence génèrent une adhérence en interagissant avec les cristaux de neige, qui varient en fonction de la température, de l’âge et du compactage. ^[45] Les cires à adhérence dure ne fonctionnent pas bien pour la neige qui s’est métamorphosée en gros grains, qu’elle soit glacée ou mouillée. Dans ces conditions, les skieurs optent pour une substance plus collante, appelée klister . ^[45]

Bottes et fixations

Chaussure de ski de fond et système de fixation normalisé pour le ski classique. Le skieur enclenche la pointe de la chaussure dans la fixation et relâche avec le bouton devant la chaussure.

Les Chaussures de ski sont attachées au ski uniquement à la pointe, laissant le talon libre. Selon l’application, les chaussures peuvent être légères (ski de performance) ou plus lourdes et plus résistantes (ski de randonnée). ^[63]

Les fixations relient la chaussure au ski. Il existe trois principaux groupes de systèmes de fixation utilisés en ski de fond (par ordre décroissant d’importance) : ^[63]

• Système standardisé : Les bottes et les fixations ont une connexion intégrée, généralement une barre sur l’extrémité avant de la semelle de la botte et une plate-forme sur laquelle repose la botte. Deux familles de normes prévalent : NNN (New Nordic Norm) et SNS (Salomon Nordic System) Profil. Les deux systèmes ont des variantes pour skier sur des surfaces damées et dans l’arrière-pays. Ces systèmes sont le type de reliure le plus courant.
• Tripin : Le système d’accrochage de la chaussure est composé de trois picots qui correspondent à trois trous de la semelle de la pointe de la chaussure, principalement utilisés pour le ski de randonnée.
• Câble : Un câble sécurise le talon libre et maintient la pointe de la botte enfoncée dans une section de préhension de la botte, utilisée principalement pour le ski de fond et le télémark.

Poteaux

Les Bâtons de ski sont utilisés pour l’équilibre et la propulsion. Les Bâtons de ski de fond modernes sont fabriqués en aluminium , en plastique renforcé de fibre de verre ou en fibre de carbone , en fonction du poids, du coût et des paramètres de performance. Autrefois ils étaient en bois ou en bambou . Ils comportent un pied (appelé panier) près de l’extrémité de l’arbre qui fournit une plate-forme de poussée, lorsqu’il entre en contact avec la neige. Les paniers varient en taille, selon la douceur/fermeté attendue de la neige. Les bâtons de course comportent des paniers plus petits et plus légers que les bâtons de loisirs. Les bâtons conçus pour le skating sont plus longs que ceux conçus pour le ski classique. ^[46]Le ski traditionnel des années 1800 utilisait un seul bâton pour le ski de fond et la descente. Le pôle unique était plus long et plus fort que les pôles qui sont utilisés par paires. Dans les compétitions de cross-country, les bâtons par paires ont été introduits vers 1900. ^[64]

Galerie

• Une première représentation d’un skieur – une femme sami ou une déesse chassant sur des skis par Olaus Magnus (1553).

• De fidèles serviteurs transportant le prince Haakon IV de Norvège en sécurité sur des skis pendant l’hiver 1206—1869, représentation de Knud Bergslien .

• Olav V de Norvège comme prince héritier en 1939

• Un skate-skieur dans le parc de la Gatineau , au Québec , un site nord-américain de ski sur piste damée.

• Une piste de ski de fond récréative, damée uniquement pour le ski classique, au Tyrol .

• Un skieur de fond aveugle avec un guide lors d’un événement régional Ski for Light .

• Skijoring avec des chiens – les chiens fournissent une propulsion supplémentaire au skieur de fond.

Références

1. ^ Hampel, Ian (1988). Ski de fond australien . Presse kangourou. ISBN 9780864171993. Archivé de l’original le 28 décembre 2019 . Récupéré le 13 avril 2019 .
2. ^ Broadbent, James (2004). Ski hors-piste en Nouvelle-Zélande . Club alpin néo-zélandais. ISBN 9780958242134. Archivé de l’original le 28 décembre 2019 . Récupéré le 13 avril 2019 .
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